Lors de la soirée de vernissage de son expo rendant hommage à la littérature africaine et à ses auteurs, l'institut culturel italien de Dakar a fait appel à ce griot talentueux pour agrémenter la cérémonie en présence de l'ambassadeur d'Italie à Dakar
C'est l'un des griots les plus célèbres du Sénégal. Auteur-compositeur, Ablaye Cissokho parcourt le monde pour faire connaître sa musique et sa culture toujours muni de sa kora.
Lors de la soirée de vernissage de son expo rendant hommage à la littérature africaine et à ses auteurs, l'institut culturel italien de Dakar a fait appel à ce griot talentueux pour agrémenter la cérémonie en présence de l'ambassadeur d'Italie à Dakar et de plusieurs autres personnalités.
Il y a distillé généreusement quelques notes de sa musique. Extrait de sa prestation
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D’OÙ PROVIENNENT DES BALLES QUI FAUCHENT DES SÉNÉGALAIS ?
Le député Guy Marius Sagna, chef de file de Pour la souveraineté monétaire, France dégage est l'invité d'Africa24.
Le Pastef dépose un recours auprès de la Cour de justice de la CEDEAO afin de faire suspendre la dissolution du parti de l’opposition sénégalaise et pour aussi rétablir les droits politiques de la formation d’Ousmane Sonko, candidat à l’élection présidentielle février 2024.
Pour en parler notre invité, le député de Yewwi Askan Wi, Guy Marius Sagna, également membre du Pastef.
«LA PARALYSIE DE LA PEUR» FACE AUX MIGRANTS
Le pape François a dénoncé vendredi les « trafics odieux et le fanatisme de l’indifférence » face au sort des migrants naufragés en Méditerranée qui « doivent être secourus », au premier jour de sa visite à Marseille, dans le sud-est de la France.
Le pape François a dénoncé vendredi les « trafics odieux et le fanatisme de l’indifférence » face au sort des migrants naufragés en Méditerranée qui « doivent être secourus », au premier jour de sa visite à Marseille, dans le sud-est de la France.
« Nous ne pouvons plus assister aux tragédies des naufrages provoqués par des trafics odieux et le fanatisme de l’indifférence. Les personnes qui risquent de se noyer, lorsqu’elles sont abandonnées sur les flots, doivent être secourues. C’est un devoir d’humanité, c’est un devoir de civilisation », a insisté le pape, qui dénonce régulièrement depuis son élection il y a dix ans le sort réservé aux migrants.
« Nous sommes à un carrefour : d’un côté la fraternité, […] de l’autre l’indifférence, qui ensanglante la Méditerranée. Nous sommes à un carrefour de civilisations », a lancé le chef de l’Église catholique, dénonçant « la paralysie de la peur », lors d’une cérémonie interreligieuse devant un mémorial des marins et migrants perdus en mer, au pied de l’emblématique basilique Notre-Dame de la Garde qui domine la deuxième ville de France.
« Croyants, nous devons […] être exemplaires dans l’accueil mutuel et fraternel », a plaidé François, entouré de représentants d’autres religions avec lesquels il a observé un temps de silence.
« Devant un tel drame, les mots ne servent à rien, mais des actes », a expliqué le souverain pontife, regrettant une nouvelle fois que la Méditerranée soit devenue « un immense cimetière » où « est ensevelie la dignité humaine » : « Mais avant cela, il faut de l’humanité », a-t-il ajouté.
En accueillant le pape, le cardinal archevêque de Marseille Jean-Marc Aveline a dénoncé de son côté « le crime » que constitue le fait d’empêcher des ONG de porter secours aux migrants en mer. Après lui, le pape a également salué le travail des humanitaires.
Le voyage de François à Marseille intervient alors qu’une nouvelle vague d’arrivées sur l’île italienne de Lampedusa a poussé l’Union européenne à adopter un plan d’urgence pour aider Rome à gérer les flux migratoires en provenance d’Afrique du Nord.
Mais la France « n’accueillera pas de migrants » venus de Lampedusa, avait affirmé mardi le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin.
Dans son discours à Marseille, le pape a également plaidé pour la cohabitation entre les différentes religions, une des thématiques des troisièmes « Rencontres méditerranéennes » qu’il est venu clôturer et qui rassemblent depuis une semaine à Marseille évêques et jeunes du pourtour méditerranéen.
« Souvent les relations entre les groupes religieux ne sont pas faciles, à cause du virus de l’extrémisme et du fléau idéologique du fondamentalisme qui rongent la vie réelle des communautés », a-t-il mis en garde. [AFP]
DIX-HUIT MESURES POUR UNE RENTRÉE APAISÉE
Le Premier ministre Amadou Ba a dévoilé 18 mesures visant à créer les conditions d’une bonne rentrée scolaire 2023-2024, vendredi à l’issue conseil interministériel tenu à huis clos en présence de plusieurs membres du gouvernement, des acteurs de l’école
Diamniadio, 22 sept (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a dévoilé 18 mesures visant à créer les conditions d’une bonne rentrée scolaire 2023-2024, vendredi à l’issue conseil interministériel tenu à huis clos en présence de plusieurs membres du gouvernement, des acteurs de l’école et des partenaires techniques et financiers.
Voici la liste des mesures retenues :
Mettre à niveau les structures d’éducation et de formation inondées et/ou endommagées et assurer l’accès à l’eau, à l’électricité et aux blocs d’hygiène fonctionnels dans les écoles et établissements scolaires ;
Procéder à un recrutement spécial de personnel enseignant et diligenter la mise à disposition de tous les personnels ;
Mettre à la disposition des écoles et établissements les fournitures scolaires et autres intrants pédagogiques nécessaires pour un bon déroulement des cours dès la rentrée scolaire.
Poursuivre la mise en œuvre de la politique de l’utilisation des langues nationales à l’école et accélérer l’élaboration de la politique linguistique ;
Accélérer la mise en œuvre des 14 décisions présidentielles sur les daara et apporter l’appui nécessaire aux daaras ;
Accélérer la mise en œuvre du programme national de remplacement des abris provisoires
Accélérer la mise en œuvre d’un programme national de modernisation des établissements scolaires publics, en accordant une priorité aux anciennes écoles
Engager avec le ministère et les acteurs de l’artisanat, des partenariats opérationnels, en vue de relancer l’acquisition, par l’Etat et ses démembrements, des tables bancs, dans le cadre du Projet du Mobilier national et de la relance de l’économie
Achever, dans les meilleurs délais, l’exécution des différents programmes et projets, inscrits dans la loi de finances pour l’année 2023, en mode »Fast Track » ;
Finaliser et mettre en œuvre la stratégie d’orientation des 30% d’élèves issus du cycle fondamental dans la formation professionnelle et technique ;
Faire évoluer les modes et méthodes d’enseignement et de formation par l’intégration systématique du Numérique dans les enseignements-apprentissages ;
Poursuivre et améliorer l’exécution d’un plan de transformation digitale de l’administration afin d’accentuer la célérité, l’efficacité ;
Déployer toutes les actions nécessaires pour la prise en charge des questions liées à l’état civil, à la lutte contre les violences en milieu scolaire et à la protection des couches vulnérables ;
Accélérer et finaliser la révision des curricula ;
Veiller au fonctionnement régulier des établissements scolaires privés et leurs apporter le soutien nécessaire ;
Prendre toutes les dispositions nécessaires afin de consolider, avec les partenaires sociaux, la stabilité du système éducatif
Poursuivre la mise à disposition des tenues scolaires des élèves en diligentant la phase 2 ;
Rendre effectif le transfert des budgets de fonctionnement destinés aux écoles élémentaires ;
Les services administratifs des ministères concernés, l’administration territoriale et les inspections d’académie sont chargés de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’effectivité de ces mesures.
QUI A PEUR DE YOUSSOU NDOUR ?
Le roi du mbalax revient sur les perturbations de son concert parisien par des pro-Sonko. Il évoque son engagement politique et affirme que son éventuelle candidature à la présidentielle suscite des craintes chez beaucoup au Sénégal
Dans une interview exclusive accordée au Parisien, Youssou N'Dour, célèbre chanteur sénégalais, revient sur les perturbations survenues lors de la première mondiale de son spectacle "Birima" au théâtre du Châtelet, à Paris. L'événement a été marqué par l'intervention de partisans d'Ousmane Sonko, principal opposant au président sénégalais Macky Sall, actuellement incarcéré. Proche du président et impliqué politiquement, Youssou N'Dour réagit à cet incident et évoque ses ambitions politiques pour l'avenir.
La soirée de mercredi au théâtre du Châtelet a été agitée par des partisans d'Ousmane Sonko, qui ont exprimé leur soutien en criant des slogans tels que "Libérez Sonko !" ou encore "Macky Sall le dictateur". Youssou N'Dour, qui a longtemps été ministre aux côtés du président sénégalais, a été directement visé par ces protestations. Malgré cela, le chanteur reste serein et affirme avoir l'habitude de ce genre de perturbations, qui sont également courantes au Sénégal. Il souligne néanmoins que ces incidents sont regrettables pour les spectateurs et les jeunes artistes présents sur scène.
Interrogé sur de potentielles nouvelles perturbations, Youssou N'Dour se montre confiant et affirme qu'il ne se préoccupe pas de ces éventualités. Il se voit comme un homme de paix et se dit prêt à donner la parole à ceux qui souhaitent s'exprimer, tout en respectant les autres spectateurs. Concernant l'emprisonnement d'Ousmane Sonko, le chanteur préfère ne pas commenter les décisions de justice, mais exprime son souhait que le leader politique s'en sorte. Il évoque ensuite ses aspirations politiques et sa possible candidature aux prochaines élections présidentielles au Sénégal en février prochain.
Youssou N'Dour rappelle qu'il avait déjà présenté sa candidature en 2012, mais qu'elle avait été refusée. Il souligne son indépendance vis-à-vis de Macky Sall, après avoir travaillé à ses côtés pendant douze ans, et affirme qu'il est prêt à voler de ses propres ailes. Fort de son expérience et de sa connaissance approfondie du pays, il estime que sa candidature suscite des craintes chez les autres acteurs politiques. Il se positionne comme un candidat capable de répondre aux besoins de la jeunesse en termes d'emploi, de rectifier les relations avec les pays riches pour établir des partenariats équilibrés, et de représenter l'Afrique dans son ensemble.
Enfin, l'interview aborde brièvement une directive française qui avait demandé la suspension de toute collaboration avec des artistes du Burkina Faso, du Mali et du Niger, suscitant l'indignation de Youssou N'Dour. Finalement, cette directive a été rectifiée par le président Macron et la ministre de la Culture, rassurant ainsi les artistes concernés. Youssou N'Dour souligne l'importance de la solidarité entre les artistes africains et la nécessité de promouvoir une coopération culturelle internationale.
Le spectacle "Birima", conte musical créé par Youssou N'Dour et son guitariste Pape Oumar Ngom pendant la pandémie de Covid-19, a été présenté en première mondiale au théâtre du Châtelet. Le chanteur envisage également une tournée internationale dès l'année prochaine. Après le spectacle, il retournera à Dakar, sa ville de résidence, et prévoit de sortir un nouvel album prochainement.