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6 juin 2025
MADIAMBAL EN DÉFENSEUR DE LA RÉPUBLIQUE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le livre de Madiambal Diagne sur l'affaire Sonko-Adji Sarr évoque les péripéties politico-judiciaires de celle-ci, les drames humains ainsi que la montée du populisme, de la démagogie et de l'outrage dans le pays, selon Hamidou Anne
Synthèse de Saxewar Diagne de SenePlus |
Publication 24/07/2023
Lors de la cérémonie de présentation de l’ouvrage de Madiambal Diagne, l’essayiste et chroniqueur Hamidou Anne a exprimé sa gratitude envers l’auteur et toute l'équipe du journal "Le Quotidien" avec laquelle il collabore depuis trois ans.
Le livre de Madiambal Diagne traite de l'histoire et des confidences inédites de la victime, Adji Sarr, dans l'affaire qui a secoué le Sénégal de février 2021 à juillet 2023.
Hamidou Anne a souligné que le livre explore non seulement l'affaire elle-même mais aussi les multiples facettes qui l'entourent, évoquant les péripéties politiques et judiciaires, les drames humains avec des morts, des blessés et des destructions de biens publics et privés, ainsi que la montée du populisme, de la démagogie, de l'outrance et de l'outrage dans le pays.
L'ouvrage retrace l'affaire depuis son surgissement en février 2021 jusqu'à son épilogue avec le verdict du 1er juin 2023. Il met en lumière deux personnages apparemment opposés : Ousmane Sonko, un politicien populaire et fiscaliste, et Adji Sarr, une jeune provinciale devenue masseuse à Dakar. Le destin les a liés dans cette affaire, et le livre offre un récit détaillé des événements.
Hamidou Anne a également abordé le parcours politique d'Ousmane Sonko, soulignant son succès éclatant mais fondé sur une conviction anti-républicaine, un populisme choisi et l'utilisation de démagogie, de diffamation et de manipulation. Il a affirmé que Madiambal Diagne, en tant que journaliste, est politiquement engagé dans son combat contre ces pratiques et a décidé de donner la parole à Adji Sarr, une victime qui a été déshumanisée, conspuée et menacée de mort par une société violente envers les faibles et les opprimés.
Le livre de Madiambal Diagne est décrit comme une archéologie du discours politique, un testament sur une époque et un acte de foi en la République. Il témoigne de l'attachement viscéral de l'auteur au Sénégal et à la cohésion nationale dans la diversité de ses composants. Hamidou Anne a souligné que cet ouvrage deviendra une source précieuse pour les chercheurs, les historiens, les anthropologues, les sociologues, les philosophes et les psychologues qui voudront étudier cette affaire complexe et l'histoire politique du pays.
Le livre de Madiambal Diagne est salué comme un document important dans le milieu de l'édition, offrant un témoignage précieux sur l'affaire Ousmane Sonko - Adji Sarr et les enjeux politiques et sociaux qui ont marqué cette période au Sénégal.
Un journaliste et bien plus
De Madiambal, on connaît le journaliste, le patron de presse, l'ancien juriste, mais il est bien plus que cela. Un autre visage de Madiambal Diagne a séduit Hamidou Anne, le bouleversant profondément. Ce visage est celui d'un Républicain, d'un démocrate, et d'un Sénégalais engagé.
Tout d'abord, Madiambal est un Républicain, animé par une intuition profonde qui le pousse à défendre la République. Il considère chaque citoyen comme son semblable, et son engagement est sincère. Lorsque des listes de Touba ont été non-paritaires lors d'élections, il a réagi en défenseur de la République. Face à des comportements indélicats de certains chefs religieux envers des journalistes, il n'a pas hésité à prendre position. Madiambal Diagne fait partie des rares Sénégalais qui défendent ardemment la République, bien qu'elle soit souvent orpheline de défenseurs.
Ensuite, Madiambal est un démocrate fervent, profondément attaché à la liberté. Ses chroniques, publiées chaque lundi, en témoignent. Il a créé son journal en 2003 malgré les obstacles, faisant ainsi acte de résistance et d'amour pour la liberté. Face aux torrents d'injures et aux menaces quotidiennes qu'il subit, Madiambal reste debout, car pour lui, la démocratie est le pouvoir du peuple. Il considère que le pouvoir doit émaner de la volonté populaire.
Enfin, Madiambal est un Sénégalais authentique, respectueux des fondements de la nation. Un véritable Sénégalais ne profère pas d'insultes envers les magistrats, les juges, les généraux de l'armée, les chefs religieux, les chefs coutumiers ou tout autre symbole du vivre ensemble. Il ne rabaisse pas les femmes en utilisant des termes insultants. Il aime son pays et se considère comme l'héritier exigeant d'une grande et ancienne histoire.
Le combat de Madiambal Diagne est mené avec dignité et décence. Il évite tout déballage sur la vie privée de ses adversaires, faisant preuve d'un grand respect. Dans cet ouvrage, il défend la tolérance et donne la parole à ceux qui ne partagent pas ses opinions.
Madiambal préserve la liberté du savoir et de la connaissance malgré les attaques et les menaces dont il fait l'objet. Il se bat pour l'ouverture aux apports fécondants du monde, car un véritable Sénégalais est ouvert aux influences positives.
En conclusion, Madiambal Diagne est bien plus qu'un journaliste et un patron de presse. Il incarne les valeurs républicaines, démocratiques et sénégalaises avec une conviction profonde. Son engagement, sa résistance face aux attaques et son amour pour la liberté et la République sont des traits qui le caractérisent.
Son livre sur l'affaire Ousmane Sonko - Adji Sarr est un acte de foi, un témoignage sur la République, l'État et la nation sénégalaise. Il offre un espace de dialogue pour comprendre et analyser cette période tumultueuse de l'histoire du Sénégal. Que cet ouvrage puisse inspirer les chercheurs, les historiens, les anthropologues, les sociologues et les philosophes dans leur quête de vérité et de connaissance. Madiambal Diagne, un républicain, un démocrate, un Sénégalais, un homme au service de son pays selon les mots de l’observateur politique Hamidou Anne.
IL FAUT PERMETTRE À LA COUR DES COMPTES DE JUGER DIRECTEMENT LES MINISTRES
Le Centre d’études et de recherches en ingénierie juridique et financière (Cerif), en partenariat avec la Cour des comptes, a publié ce week-end le « Recueil des textes de base régissant les finances publiques au Sénégal». Plusieurs progrès ont été notés
Le Centre d’études et de recherches en ingénierie juridique et financière (Cerif), en partenariat avec la Cour des comptes, a publié ce week-end le « Recueil des textes de base régissant les finances publiques au Sénégal ». Plusieurs progrès ont été notés sur la Finance publique. Ces deux acteurs ont souligné la nécessité de poursuivre les réformes afin de permettre à la Cour de pouvoir juger les délinquants financiers. Et Pr Abdoul Aziz Kébé met dans le lot des ministres qui seraient épinglés.
« Il faut réformer la responsabilité des ordonnateurs. Aujourd’hui, tous les ministres sont des ordonnateurs du crédit. Il faut permettre à la Cour des comptes du Sénégal de pouvoir juger directement les ministres comme cela se fait dans d’autres démocraties. Il faut réformer la déclaration de patrimoine. Aujourd’hui, si vous ne déclarez pas votre patrimoine, les sanctions prévues sont relativement faibles par rapport à d’autres pays, comme le Bénin, le Cameroun, etc. ». Telles sont les déclarations du directeur du Centre d’études et de recherches en ingénierie juridique et financière (Cerif), Pr Abdoul Aziz Daba Kébé, lors de la présentation du « Recueil des textes de base régissant les finances publiques au Sénégal ».
Il s’agit d’une somme de textes de droit internes et externes de 865 pages visant à vulgariser les finances publiques. Au cours de la présentation du l’ouvrage, Pr Kébé a noté que l’Etat du Sénégal depuis 2012, fait de « bonnes réformes » de gouvernance, en créant l’Ofnac, en renforçant les moyens de la Cour des comptes, en adhérant à l’Itie, etc. « En revanche, il y a des insuffisances. Il faut continuer la réforme sur la Cour des comptes, il faut encore lui conférer plus de pouvoirs, avec la création d’un parquet financier. Aujourd’hui, si vous ne déclarez pas votre patrimoine, les sanctions prévues sont relativement faibles par rapport à d’autres pays. Il faut parachever la réforme sur la déclaration de patrimoine en durcissant les sanctions. Au Bénin, ce sont des sanctions pénales ; au Cameroun, si vous ne déclarez pas, vous êtes inéligible », a souligné le directeur du Cerif.
Au Sénégal, l’article 79 de la loi organique constitue un obstacle pour la Cour des comptes car ne lui donnant aucun pouvoir de juger les délinquants financiers, à l’image des personnes épinglées dans le Fonds Covid. Cet article stipule que « Si l’instruction ou la délibération sur l’affaire laisse apparaître des faits susceptibles de constituer un délit ou un crime, le premier président de la Cour saisit, par référé, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, et en informe le ministre chargé des Finances ».
« 3 rapports publics de la Cour des comptes prêts à être publiés »
Pour le Secrétaire général de la Cour des comptes, Alioune Niane, la Cour des comptes est à la croisée des chemins et d’importantes réformes ont été faites dans le cadre de son fonctionnement, notamment la loi organique et le statut des magistrats de la Cour. « Il faudra continuer sur cette lancée. Par exemple, sur les procédures de la cour, il est évident que nous devrons intégrer inévitablement les réponses à la problématique du statut du débet. Il faudrait que nos lois organiques règlent la question de la responsabilité des ordonnateurs. Nous avons d’importantes réformes qui, en réalité, sont aujourd’hui dans nos pipelines. C’est par exemple la responsabilité de certaines autorités au niveau de la discipline financière, mais aussi le statut de l’amende », a assuré M. Niane.
En ce qui concerne la publication des rapports publics annuels, le Secrétaire général reconnaît des retards mais qui ne se justifient pas. « Nous avons aujourd’hui 3 rapports publics qui sont prêts à être publiés. Nous avons décidé d’intégrer pour le rapport public 2021 -2022 dans un seul rapport afin qu’il n’y ait pas de stock de rapports non publiés. La Cour a pris l’engagement à partir de maintenant de publier régulièrement, aussi bien son rapport public annuel que le rapport particulier sur son site et dans les journaux de grande diffusion », souligne Alioune Niane, qui ajoute que le rapport Covid a été publié sur la base de l’indépendance de la Cour des comptes.
CHEIKH NDIAYE A PRETE SERMENT AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Le magistrat Cheikh Ndiaye, nommé récemment membre du Conseil constitutionnel du Sénégal, a prêté serment devant ladite institution, lundi, à Dakar, en l’invitant à ‘’mieux communiquer’’ sur ses décisions.
Le magistrat Cheikh Ndiaye, nommé récemment membre du Conseil constitutionnel du Sénégal, a prêté serment devant ladite institution, lundi, à Dakar, en l’invitant à ‘’mieux communiquer’’ sur ses décisions.
L’institution qu’il vient de rejoindre ‘’devrait mieux communiquer pour expliciter’’ ses décisions, a-t-il dit devant son président, Mamadou Badio Camara, et les autres membres.
‘’Quelquefois, on voit que les commentaires sont liés à une incompréhension’’, a ajouté Cheikh Ndiaye en parlant de la réaction du public aux décisions du Conseil constitutionnel.
‘’Un effort de communication peut être fait. Ça ne peut qu’ajouter à la transparence et aux meilleures relations entre les populations et les magistrats’’ siégeant au sein de cette institution, a-t-il dit.
Comme tout autre membre du Conseil constitutionnel, Cheikh Ndiaye a juré ‘’de bien et fidèlement remplir [ses] fonctions, de les exercer en toute impartialité, dans le respect de la Constitution’’.
De même s’est-il engagé à ‘’garder le secret des délibérations et les votes’’, à ‘’ne prendre aucune position publique et [à] ne donner aucune consultation à titre privé sur les questions relevant de la compétence’’ de l’institution.
‘’Le Conseil constitutionnel est régi par des textes clairs. Il ne peut pas y avoir d’hésitation. Les gens travaillent sur des […] bases très claires […] Il me suffit juste de m’insérer et de m’intégrer à cette nouvelle dynamique, de contribuer aux résultats attendus’’, a dit le magistrat.
Cheikh Ndiaye, ancien premier avocat de la Cour suprême, a une expérience de trente ans au sein de la magistrature sénégalaise.
Selon Mamadou Badio Camara, M. Ndiaye a eu ‘’une longue expérience de magistrat et d’expert international dans des domaines variés du droit’’, dont le contentieux électoral.
Il a effectué de nombreuses missions pour l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Agence des États-Unis pour le développement international et le Programme des Nations unies pour le développement.
L’exercice de ses fonctions, qui touchent en même temps aux questions relatives à la terre, à l’immobilier et au financement des partis politiques, l’a conduit au Bénin, en Côte d’Ivoire, en Haïti, en République démocratique du Congo et au Togo.
Cheikh Ndiaye est titulaire d’une maîtrise de droit privé (mention Bien) en juin 1980. Il passe ensuite avec succès le concours d’entrée à l’ex-École nationale d’administration et de magistrature, devenue l’École nationale d’administration.
Le Conseil constitutionnel a des attributions en matière constitutionnelle, électorale, référendaire, etc.
Voici sa composition actuelle :
Mamadou Badio Camara, président
Aminata Ly Ndiaye, vice-présidente
Mouhamadou Diawara, membre
Abdoulaye Sylla, membre
Youssoupha Diaw Mbodj, membre
Awa Dièye, membre
Cheikh Ndiaye, membre.
LES COMMUNES ET LA VILLE NE PARLENT PLUS LE MEME LANGAGE
Le maire de Thiès-Est, Ousmane Diagne, revient dans cet entretien sur la gestion de cette commune, l’occupation anarchique et sur les relations, devenues difficiles avec la ville de Thiès.
Le maire de Thiès-Est, Ousmane Diagne, revient dans cet entretien sur la gestion de cette commune, l’occupation anarchique et sur les relations, devenues difficiles avec la ville de Thiès. Pour lui, les communes (Thiès-Est, Ouest et Nord) et la Ville ne parlent plus le même langage, depuis quelques temps.
Vous gérez l’une des plus grandes communes de la région de Thiès de par sa population, mais elle est parmi les plus pauvres sur le plan des ressources. Quelles sont vos difficultés ?
Effectivement, comme vous le dites, nous avons la deuxième plus grande commune de la région de Thiès, après Mbour. Thiès-Est est plus grand que Tivaouane, Pout et Khombole. Nous avons essentiellement une commune composée de quartiers très populaires comme Hersent, Cité Lamy Darou Salam, Diamaguène, Sampathé entre autres, et c’est une commune où tout est urgence. Mais, par rapport à celles-là, nous avons deux super-priorités que sont l’éducation et la santé. Et vous avez pu constater que, depuis que nous sommes installés, nous nous sommes attelés à construire des postes de santé, notamment à Cité Keur Khadim, à Fahu, Cité Niakh, Keur Serigne Abdoulaye Yakhine Diop, pour soulager un peu les populations, et leur éviter d’aller se bousculer au niveau des hôpitaux et le centre de santé du quartier Dixième. Nous nous battons aussi pour que tous les postes de santé existants soient équipés d’appareils échographiques, avec des lits d’hospitalisation neufs. Nous avons essayé également de construire des salles de classes dans différents établissements scolaires, Laman Gomak Faye, Abdel Kader Ndiaye, Amary Diop, Camp Gmi, Aynina Fall. Et actuellement, nous avons entamé les travaux de réfection de l’école Kaba Sall. Mais, malheureusement, nous sommes une grande commune, très populaire, et où les moyens font défaut. C’est pourquoi nous avons décidé de miser sur l’humain, inviter les populations à nous accompagner en s’acquittant de leurs impôts. Et comme le rappelle souvent le receveur, l’impôt est un appauvrissement personnel au profit de la société. Donc, il faudrait que, nécessairement, chacun mette la main à la poche, et au-delà de ça aussi, il faut que les populations sachent que le travail que nous faisons c’est pour elles.
Vous êtes élu de même que les autres maires de Thiès-Ouest, Nord et de la Ville, sous la bannière de la coalition de l’opposition « Yewwi Askan wi ». Au début, c’était le parfait amour. Vous aviez tous les mardis une réunion des maires pour harmoniser vos actions, mais, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Qu’est-ce qui s’est passé ?
Au début, les rapports étaient extrêmement fluides du fait que nous étions tous, les quatre maires, issus de la même coalition, « Yewwi Askan Wi ». Donc, dès le début, nous avions instauré une rencontre hebdomadaire, pour harmoniser, par rapport aux activités de la Ville. Malheureusement, depuis quelque temps, ces rencontres n’ont plus eu lieu. Nous avions fait également en sorte que les maires des communes soient des adjoints du maire de la Ville, parce qu’il faut préciser que la ville n’a pas de territoire propre ; c’est l’ensemble des territoires des trois communes de Thiès-Est, Thiès-Ouest et Thiès-Nord qui constituent son territoire. Elle n’a que des compétences d’attribution, dans une moindre mesure son territoire se limite à l’avenue de Camp et la Promenade des Thiessois. Mais, pour le reste, les quartiers sont sous la responsabilité des maires des communes. Je crois que si les rapports étaient suffisamment huilés, comme au début, il n’y aurait pas trop de problèmes ; mais malheureusement, les relations ne sont plus ce qu’ils étaient au début. Nous n’avons plus ces rencontres autour du maire de la Ville pour harmoniser nos actions. Même pour préparer l’hivernage, nous avons travaillé chacun, de son côté, et la ville a fait de même, et je crois que ça ce n’est pas une bonne stratégie.
Est-ce qu’il n’y a pas de couacs dans la mise en œuvre des décisions ?
Mais bien sûr, les couacs sont visibles. Pour nous Thiès-Est, il n’y a pas eu trop de problèmes, mais plutôt entre la Ville et la commune de Thiès-Ouest, lorsqu’il s’est agi de désengorger l’Avenue Caen, d’enlever certains panneaux publicitaires. La commune de Thiès-Ouest avait pensé que c’était sa compétence, et la Ville l’a interprété autrement, disant que les grandes avenues sont sous sa responsabilité. Ce genre de situation nécessite une certaine discussion.
Est-ce que ce n’est pas une question de textes ?
Oui, ce sont les textes sur la dévolution qui n’ont pas été clairs. Vous aurez constaté que le centre Casino, qui est au quartier Aiglon, qui est dans la commune de Thiès-Est, a été cédé à la ville qui est en train d’essayer de récupérer tous les bâtiments qu’elle pense être sa propriété. Donc, ce sont les textes qui n’ont pas été très clairs. Ce qui est constant, c’est que les communes et la Ville de Thiès ne parlent plus le même langage.
Justement le maire de la Ville a lancé une opération de récupération du patrimoine de sa collectivité territoriale. Quel est votre avis ?
Mais, ce qu’il faut noter, c’est que ce patrimoine-là fait partie des communes. Le centre de Casino est un patrimoine de la commune de Thiès-Est. Moi, je n’ai pas compris par quelle alchimie il s’est retrouvé entre les mains de la ville et je pense que le préfet pourra nous édifier. Je crois que l’arbitrage de l’autorité administrative va être nécessaire.
Où est-ce que vous en êtes avec le Cem de Hersent ?
Je crois que des instructions avaient été données par le Président de la République pour que le site nous soit livré. Malheureusement, ce n’est pas encore chose faite. Nous avons reçu dernièrement une lettre du Gouverneur pour organiser un Comité régional de développement (Crd), pour le démarrage du Cem de Hersent et du lycée de Darou Salam. Et je crois que, durant les vacances scolaires, les travaux vont démarrer parce que c’est une demande sociale. C’est un financement de l’Agence de développement municipal et nous ne l’avons pas encore perdu. Ce sera un établissement scolaire de 14 classes modernes pour accueillir les élèves de Hersent qui sont 700 et des potaches des quartiers périphériques.
Des opérations de désengorgement ont toujours eu lieu, mais il n’y a jamais de suivi. Pourquoi ?
Le principal problème que nous avons c’est l’anarchie. Quand vous empruntez les avenues El hadji Omar, Moussanté, Abdoulaye Yakhine, on y note des occupations anarchiques à n’en plus finir. Donc, nous invitons ces populations-là à faire preuve de responsabilité parce que dans les jours à venir, avec le soutien du préfet, nous allons organiser des opérations de désengorgement pour essayer d’embellir nos avenues. Il en sera de même pour les avenues Parcelles Assainies, Darou Salam, Nimzatt, où il y a une occupation anarchique, avec des camions qui n’habitent pas la commune. Dans un premier temps, nous allons sensibiliser les populations. Ce sera une occasion d’échanger avec eux sur ce qui est permis, et ce qui ne l’est pas. En fait, tout le monde sait ce qu’il faut faire, malheureusement personne ne le fait jamais. Ce sera la prévention d’abord, ensuite la sanction. Je pense que si on agit ainsi, les gens sauront qu’il y a des choses qu’on peut accepter, mais également des choses qui ne sont pas tolérables. Il faut que chacun fasse un petit effort pour que Thiès puisse retrouver son lustre d’antan. Ainsi, nous sommes en train de reprendre les jardins publics qui étaient abandonnés et tous les quartiers qui auront des espaces seront aménagés pour permettre aux jeunes et femmes de s’épanouir. Nous irons bientôt vers la modernisation du stade Ndiaw Macodou Diop, avec l’installation d’un gazon synthétique. C’est avec le départ du Ministre des sports que ce projet connaît un ralentissement. Il en sera de même pour l’éclairage public.
ZONES RURALES ET PERIURBAINES DE TAMBA BIENTOT ELECTRIFIEES
Vingt localités de la région de Tambacounda (est) vont bénéficier d’un projet d’électrification rurale et périurbaine dans le cadre du programme d’accès universel à l’électricité, a annoncé lundi, le chef de département qualité, sécurité et environnement
Tambacounda, 24 juil (APS) – Vingt localités de la région de Tambacounda (est) vont bénéficier d’un projet d’électrification rurale et périurbaine dans le cadre du programme d’accès universel à l’électricité, a annoncé lundi, le chef de département qualité, sécurité et environnement de la Senelec, El Hadj Ndiogou Diop.
‘’Les départements de Bakel et de Goudiry sont les plus concernés par le projet », a précisé M. Diop en marge d’un Comité régional de développement (CRD).
Il s’agit de voir « comment le projet a été conçu, mais également recueillir les préoccupations des services techniques de l’Etat, qui doivent délivrer les autorisations préalable à la Senelec, à plusieurs niveaux’’, a-t-il ajouté.
Il a notamment insisté sur l’impact environnemental du projet sur les populations, les indemnisations le cas échéant conformément à la législation, etc.
‘’Le projet W/L du programme d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025 est déroulé par la Senelec », a pour sa part déclaré le chef de projet à la Senelec, Mamadou Pouye, par ailleurs coordonnateur du projet W/L.
A l’en croire, le projet comprend un volet électrification et un volet social, des branchements et des installations domestiques pour faciliter l’accès à l’électricité.
OUSMANE MBAYE, DG DE DANGOTE CEMENT SENEGAL ELU PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES MINES DU SENEGAL
Le directeur général de Dangote Cement Senegal, Ousmane Mbaye, a été élu président de la Chambre des mines du Sénégal (CDMS) pour un mandat de deux ans renouvelable, a appris l’APS d’une source bien informée.
Dakar, 24 juil (APS) – Le directeur général de Dangote Cement Senegal, Ousmane Mbaye, a été élu président de la Chambre des mines du Sénégal (CDMS) pour un mandat de deux ans renouvelable, a appris l’APS d’une source bien informée.
Selon un communiqué de la direction générale de l’usine de production de ciment Dangote Cement Senegal, M. Mbaye a été élu lors d’une assemblée générale qui a eu lieu vendredi dernier.
Il succède à Daour Dieng, le président du conseil d’administration de Grande Côte Operations, une entreprise minière exploitant des mines de zircon au Sénégal, selon le communiqué.
Créée en 2013, la CDMS est une association privée du secteur minier sénégalais.
Ses missions principales sont de faire la promotion du secteur minier local et de servir d’interlocuteur au gouvernement, à la société civile et au secteur privé minier au Sénégal.
LE CNDT ATTEND TOUJOURS LA SIGNATURE DU DECRET SUR LA GREFFE DE LA CORNEE
Le Conseil national du don et de la transplantation d’organes (CNDT), attend toujours la signature du décret organisant la greffe de la cornée au Sénégal, a indiqué son président, Professeur Elhadji Fary Kâ.
Dakar, 24 juil (APS) – Le Conseil national du don et de la transplantation d’organes (CNDT), attend toujours la signature du décret organisant la greffe de la cornée au Sénégal, a indiqué son président, Professeur Elhadji Fary Kâ.
‘’Le texte est prêt depuis huit mois. Ce décret qui encadre la cornée a été étudié et c’est au niveau du secrétariat général du gouvernement. Mais, chaque mercredi (jour du conseil des ministres), nous attendons sa signature’’, a expliqué le professeur Kâ dans un entretien avec l’APS.
Il a déclaré que le CNDT a ‘’même anticipé avec la construction et l’équipement d’une banque de cornées’’ au niveau de son siège.
‘’Nous lançons un appel pour la sortie du décret. Même les arrêtés sont prêts pour pouvoir aller vite’’, a-t-il ajouté.
Il estime que la greffe de la cornée pourra soulager beaucoup de personnes souffrant de cécité. Il précise que ‘’ la loi actuellement prévoit que le donneur de la cornée [soit] une personne décédée’’.
GUY MARIUS SAGNA INTERPELLE LE GOUVERNEMENT SUR LES COMPTEURS WOYOFAL
Dans une question écrite au gouvernement, Guy Marius Sagna signale que depuis un moment, il est interpellé par les consommateurs en tant que «représentant du peuple» sur les compteurs Woyofal.
Dans une question écrite au gouvernement, Guy Marius Sagna signale que depuis un moment, il est interpellé par les consommateurs en tant que «représentant du peuple sur les compteurs Woyofal». «L’Etat du Sénégal a-t-il augmenté, à l’insu du consommateur, le prix de l’électricité ? L’Etat du Sénégal a-t-il changé les paramètres des compteurs Woyofal d’où le renchérissement du prix de l’électricité des détenteurs du compteur Woyofal ? Pouvez-vous nous expliquer comment la tarification est effectuée par les consommateurs qui utilisent les compteurs Woyofal», écrit le député à l’Assemblée nationale.
Qui rappelle que le compteur Woyofal avait été vanté par les services du ministère du Pétrole et des Energies comme devant réduire les coûts d’électricité des consommateurs d’où d’ailleurs son nom Woyofal. A l’épreuve des faits, indique le parlementaire, nombreux sont les consommateurs qui estiment qu’en lieu et place d’un Woyofal, ils sont victimes d’un «diisal». «En quoi vos compteurs Woyofal sont-ils avantageux comparativement à d’autres compteurs ? Madame le ministre, votre département réfléchit-il sur une réduction du prix de l’électricité et des réformes plus conformes à la réalité quant à la tranche sociale ?», interroge Guy Marius Sagna à l’endroit de Sophie Gladima. Le député de Yewwi suggère que, au lieu de confier à une machine la détermination d’une tranche sociale basée sur un niveau de consommation de l’électricité, «n’est-il pas plus facile d’identifier les ménages vulnérables et devant bénéficier d’une politique sociale de l’Etat par d’autres indications (bulletins de salaire, nombre de membres du ménage, activité et revenus…)».
LA LEVEE DES BARRIERES EST UN NON EVENEMENT
Depuis ce lundi 24 juillet 2023, le blocus du quartier d’Ousmane SONKO est levé. Toutes les barrières qui obstruaient les accès menant au domicile du leader de PASTEF sont dégagées.
Depuis ce lundi 24 juillet 2023, le blocus du quartier d’Ousmane SONKO est levé. Toutes les barrières qui obstruaient les accès menant au domicile du leader de PASTEF sont dégagées.
Seulement, pour le chef de protocole d’Ousmane SONKO, « la levée des barrières est un non évènement ». A l’en croire, puisqu’ils « l’avaient installés sans aucune base légale », il n’est pas question de jubiler.
Selon Djiby GUEYE DIAYE, le leader du PASTEF est bien chez lui et va prendre la parole incessamment pour s’adresser à ses militants.
A noter que le quartier d’Ousmane SONKO a été barricadé le 28 mai dernier après l’arrestation du leader du PASTEF à Koungheul et son transfèrement à Dakar.
AMINATA ASSOME DIATTA CANDIDATE A LA PRESIDENTIELLE
L’ancienne ministre du Commerce a quitté l’APR pour créer son propre parti politique, le Parti pour le Procès Social et Collectif (PSC). Lors du meeting lançant ledit parti, Aminata Assome DIATTA a déclaré qu'elle sera candidate à la présidentielle.
L’ancienne ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises a quitté l’APR pour créer son propre parti politique, le Parti pour le Procès Social et Collectif (PSC). Lors du meeting lançant ledit parti, Aminata Assome DIATTA a déclaré qu’elle sera candidate à l’élection présidentielle de février 2024
«En tant que haut fonctionnaire, je pourrais bien tenter ma chance pour une carrière internationale mais par gratitude pour tout ce que l’Etat du Sénégal a fait pour moi j’ai décidé de rester», déclare-t-elle.
Pour rappel, Aminata Assome DIATTA a été écartée du gouvernement après les élections locales et législatives à cause notamment de son mauvais score à Keur Massar.