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8 août 2025
LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE, FORTUNES DIVERSES POUR LES LIONS
Les cinq Sénégalais engagés en Ligue des champions de l’UEFA-Chérif Ndiaye, Cheikh Nasse, Babacar Khouma, Bouna Sarr et Nampalys Mendy- ont connu des fortunes diverses, lors de la première journée jouée mardi et mercredi.
Dakar, 21 sept (APS) – Les cinq Sénégalais engagés en Ligue des champions de l’UEFA-Chérif Ndiaye, Cheikh Nasse, Babacar Khouma, Bouna Sarr et Nampalys Mendy- ont connu des fortunes diverses, lors de la première journée jouée mardi et mercredi.
La saison 2023-2024 de la Ligue des champions d’Europe a démarré mardi. Contrairement à la dernière édition où le Sénégal comptait une dizaine de joueurs, cette année, seuls cinq des footballeurs du pays participeront à la prestigieuse compétition européenne.
Il s’agit de Chérif Ndiaye (Etoile rouge de Belgrade), Cheikh Niasse (Young Boys), Babacar Khouma (FC Copenhac), Bouna Sarr (Bayern) et Nampalys Mendy (Lens).
Mardi, Cheikh Niasse du club suisse des Young Boys a pris part au match perdu, 3-1, contre RB Leipzig (Allemagne). Le défenseur sénégalais, qui a joué comme titulaire, est sorti à la 84e mn, remplacé par le Camerounais Jean-Pierre Nsame.
Un peu plus tard dans la soirée, Cherif Ndiaye et l’Etoile rouge de Belgrade (Serbie) se sont inclinés sur le même score, 1-3, contre Manchester City (Angleterre), champion en titre.
Niasse et Ndiaye sont tous les deux dans le groupe G. Leurs équipes vont s’affronter lors de la prochaine journée de Ligue des champions, le 4 octobre.
Mercredi, Bouna Sarr qui évolue au Bayern Munich (Allemagne), est resté sur le banc, lors de la victoire, 4-3, de son équipe face à Manchester United (Angleterre). Le club allemand jouera son prochain match contre le FC Copenhague, de Babacar Khouma, le 3 octobre.
Le Sénégalais n’a pas joué lors de cette première journée de Ligue des champions. L’attaquant est absent des pelouses à cause d’une blessure. Les trois équipes évoluent dans la poule A avec Galatasaray (Turquie).
Nampalys Mendy a joué mercredi soir son premier match avec son nouveau club, Lens (France). Le milieu de terrain des Lions a joué jusqu’à la 70e mn, avant d’être remplacé par le Français Andy Diouf.
Le club français jouera son prochain le 3 octobre contre Arsenal. L’équipe française est logée dans la poule B, qu’elle partage aussi avec le PSV Eindhoven
Ligue des champions d’Asie
Après plusieurs saisons à jouer les grands rôles en Ligue des champions d’Europe, les internationaux Sadio Mané (Al-Nassr) et Kalidou Koulibaly (Al-Hilal) ont rejoint cette saison le championnat d’Arabie Saoudite. Leurs clubs respectifs sont qualifiés en Ligue des champions d’Asie.
Lundi dernier, Al-Hilal est entré en lice, contre Navbahor Namangal, un club d’Ouzbékistan, sans son défenseur sénégalais, Kalidou Koulibaly, qui n’était pas sur la liste des joueurs retenus pour ce match. Le score final était d’un but partout.
Son compatriote Sadio Mané a participé, mardi, à la victoire de son équipe, 2-0, contre le Persepolis (Iran). L’ailier de l’équipe nationale est sorti à la 84e mn, remplacé par Khalil Al Ghannam.
La prochaine journée de Ligue des champions d’Asie est prévue les 2 et le 3 octobre prochains. Al-Nassr et Al-Hilal affronteront respectivement Istiqlol Douchanbé (Tadjikistan) et Nassaji Mazandaran (Iran).
LA VISITE DU PREMIER MINISTRE ET CANDIDAT DE BBY A TIVAOUANE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE JEUDI
Les quotidiens parus ce jeudi 21 Septembre 2023 intéressent à la visite effectuée à Tivaouane (ouest) par le Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY)
Dakar, 21 sept (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés à la visite effectuée à Tivaouane (ouest) par le Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), qu’ils considèrent comme le lancement de sa campagne en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024.
‘’Premier ministre ou candidat ?’’ se demande Le Quotidien à la suite de la visite d’Amadou Ba à Tivaouane, où le chef du gouvernement a visité des chantiers de l’État, lancé des travaux publics et rendu visite aux guides religieux en prélude au Maoulid, la célébration de la naissance du prophète Mohamed prévue mercredi 27 septembre.
‘’Aujourd’hui, le Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yaakar est sous le halo des projecteurs et profite de cette visibilité médiatique que l’exécutif lui offre’’, commente le même journal.
Source A raconte la visite du Premier ministre. ‘’Amadou Ba charme Tivaouane’’, titre-t-il.
‘’La précampagne des inégalités’’, note L’info, après avoir écrit : ‘’Le tapis rouge pour Amadou Ba, les tracasseries pour les opposants’’.
‘’Amadou Ba déroule, l’opposition bloquée’’, note Le Témoin Quotidien. ‘’Coiffé de sa casquette de Premier ministre et avec tous les moyens de l’État, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar déroule tranquillement sa précampagne électorale. Pendant ce temps, les leaders de l’opposition en tournée à l’intérieur du pays voient leurs cortèges dispersés, voire gazés’’, signale-t-il.
Une ‘’opération de charme’’
L’info affirme que ‘’même si c’est sous le couvert d’activités gouvernementales, le Premier ministre […] récemment désigné candidat de BBY a fait hier une sortie hautement politique’’.
‘’Avec une forte mobilisation, Amadou Ba a démarré en trombe sa précampagne électorale’’, poursuit le même journal, ajoutant que ‘’ses potentiels challengers de l’opposition peinent à circuler correctement dans le pays’’.
Ces derniers font l’objet de ‘’tracasseries’’, selon le même journal, qui rapporte des interdictions de manifestations concernant les opposants Bougane Guèye Dany et Malick Gackou.
‘’Amadou Ba lance sa campagne’’, écrit Bés Bi Le Jour.
Selon Sud Quotidien, le Premier ministre a visité Tivaouane ‘’dans la peau d’un président [de la République]’’.
L’Observateur parle d’une ‘’opération de charme d’Amadou Ba [en direction des] familles religieuses de Tivaouane’’.
EnQuête s’intéresse aux ‘’restrictions’’ des ‘’tournées politiques’’ des leaders de l’opposition. ‘’Tentative de musellement ou victimisation ?’’ s’interroge le journal en relevant que ‘’certains candidats de l’opposition, dont Khalifa Sall et Babacar Diop, mènent leurs activités sans être inquiétés, tandis que d’autres comme Malick Gackou et Bougane Guèye Dany se plaignent de tentatives d’intimidation et d’actes de sabotage’’.
‘’Pastef […] peut tout perdre ou gagner gros’’
Tribune évoque ‘’la nécessité [pour l’opposition] de se réunir autour de deux ou trois candidats’’ pour l’élection présidentielle de 2024.
‘’À quelques mois de la présidentielle de 2024, les déclarations de candidature se multiplient à un rythme effréné. L’opposition […] a intérêt à s’unir’’, commente Tribune.
WalfQuotidien évoque la bataille judiciaire que mènent les avocats d’Ousmane Sonko pour le respect de ses droits. ‘’Pastef […] peut tout perdre ou gagner gros’’, affirme-t-il, concernant la ‘’radiation’’ de l’opposant des listes électorales.
Le Soleil annonce ‘’une journée de mercredi particulièrement chargée’’ pour le président de la République, qui prend part à l’Assemblée générale des Nations unies, à New York.
Macky Sall s’est entretenu avec plusieurs personnalités, dont l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair et le président de la FIFA, Gianni Infantino.
Résolution des élus du département de Tambacounda
Alors que le ministre Sidiki Kaba va tenir un rassemblement jeudi à Tambacounda pour appeler à un vaste mouvement de soutien au candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, des élus de Tamba, sous la houlette du président du Conseil départemental, Mamadou Kassé, ont tenu une réunion à Dakar, notamment 7 des 9 maires. L’objectif de la rencontre était d’analyser la situation politique nationale. Mais le plus surprenant, c’est la présence du maire de Tambacounda Banda Dièye, qui jadis était très proche du ministre Me Sidiki Kaba. Étaient présents à la rencontre les édiles de Netteboulou, de Dialacoto, de Koussanar, de Niani Toucouleur et de Ndoga Babacar. Ainsi les élus du Département de Tambacounda félicitent Macky Sall pour sa décision historique de ne pas solliciter un nouveau mandat. Ils réaffirment leur ancrage dans la coalition Benno Bokk Yaakaar et apprécient positivement le choix de raison porté par la conférence des leaders de BBY sur le candidat Amadou BA. Mamadou Kassé et Cie s’engagent à le soutenir pour une victoire à l’élection présidentielle.
Le cortège de Bougane Guèye Dany arrêté à Koussanar
Il est quasiment impossible pour les candidats à la candidature à l’élection présidentielle d’aller à la rencontre de leurs militants. Ils font l’objet de tracasseries de la part du pouvoir en place à l’exception de Khalifa Sall. Après le leader du Grand parti, c’est au tour de Bougane Guèye Dany de voir son cortège stopper net par les forces de défense et de sécurité. Le président du mouvement «Gueum sa Bopp » dénonce cette injustice. Selon lui, le mercredi 20 septembre le Premier ministre, Amadou Ba, candidat du pouvoir, a inauguré des Infrastructures à Tivaouane en compagnie du préfet. Au même moment, condamne M. Guèye, le candidat de l'opposition qu’il est, en route pour Kédougou, a été bloqué à Koussanar par la Gendarmerie. Pourtant, il s’agissait d’un voyage humanitaire de Bougane Guèye Dany pour rencontrer les familles des victimes du tragique incident de Khossanto. Bougane est choqué par son entrave à la circulation d'autant plus que, pendant ce temps, une autre personnalité politique, Amadou Ba, bénéficie d'une escorte sécuritaire et de l'accueil des autorités préfectorales. Bougane regrette que les opposants peinent à organiser des rencontres paisibles avec leurs partisans
167 candidats à l'émigration irrégulière interpellés
L’émigration clandestine ne faiblit pas malgré le dispositif sécuritaire mis en place. Avec le soutien de l'Armée de l'Air, le patrouilleur Walo de la Marine nationale a arraisonné, le 19 septembre, à 120 km au large de Dakar, deux pirogues transportant un total de 167 candidats à l'émigration irrégulière par voie maritime. Les migrants ont été débarqués à la base navale de Dakar et mis à la disposition des services compétents.
Le bilan de l’explosion d’une bonbonne de gaz passe à 5 morts
Le bilan de l’explosion d’une bonbonne de gaz à Dieuppeul-Derklé s’alourdit. Trois autres victimes ont finalement succombé à leurs blessures. Le bilan macabre passe ainsi à cinq décès. Il s’agit de la dame Sagar Diouf, son fils Niankou Diagne, Khadim Diagne, Serigne Saliou Diouf et Ibrahima Diagne,
Le ministre Serigne Mbaye Thiam à Tivaouane
En prélude au Maouloud prévu le 27 septembre prochain, le ministre de l’Eau et de l'Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, s’est rendu hier à Tivaouane pour visiter les chantiers des différentes directions de son ministère. Il était accompagné d’une forte délégation composée du ministre chargé des Inondations, Issakha Diop, du gouverneur de Thiès, du préfet de la ville, des directeurs généraux (ONAS, SONES, Sen Eau) et des directeurs nationaux. Serigne Mbaye Thiam était venu s’enquérir de l’état d’avancement des travaux et des stations d’eau dans la commune de Tivaouane. Une occasion pour le ministre de constater l’extension des capacités de production par quatre forages dont l’un est totalement dédié à la grande mosquée en construction. Toujours dans la dynamique de satisfaire les besoins en eau de la ville sainte, un nouveau piquage a été ajouté augmentant ainsi le nombre à deux piquages. Cette réalisation permettra d’obtenir plusieurs sources d’approvisionnement en eau.De surcroît, un nouveau château d’eau avec une capacité de stockage de 2000 m3 doublant ainsi l’ensemble des châteaux d’eau existant a été mis en place. Pour rappel, les trois châteaux d’eau ont une capacité de stockage de 1700 m3. Sur le plan de l’assainissement, d’énormes progrès ont été réalisés dans le cadre de la gestion des eaux usées. Pour renforcer davantage le dispositif, des outils de pompage sont installés en cas de pluies pour verser l’eau dans le bassin exutoire du réseau d’eaux pluviales qui dispose d’une motopompe.
Exposition horticole 2023 à Doha
Le comité d’organisation de la participation du Sénégal à l’exposition horticole 2023Doha a tenu hier une réunion dans les locaux de l’agence nationale de sécurité routière. D’après une note parvenue à « L’AS », l’objectif de était de faire une présentation de l’expo, notamment les missions assignées à l’agence sénégalaise de promotion des exportations pour une bonne participation du Sénégal à cet évènement. Se réjouissant de cette rencontre, la directrice du pavillon du Sénégal est largement revenue sur le caractère innovant de cette édition qui implique quasiment tous les secteurs directement liés à l’environnement. L’Anaser s’engage pour une bonne participation du Sénégal. Abondant dans le même sens, le directeur de l’agence nationale de la sécurité routière a réitéré les vœux du ministre en charge des Infrastructures qui ne sont rien d’autres qu’une participation groupée de l’ensemble des structures de son département. L’Anaser compte vendre à Doha les opportunités d’investissements que le Sénégal offre aux investisseurs dans le domaine des infrastructures terrestres
Risques de débordement du fleuve Gambie
Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement est préoccupé par la situation du fleuve Gambie. Les données recueillies ces dernières heures sur le fleuve Gambie au niveau des stations hydrométriques de Kédougou indiquent que la côte d’alerte qui est de 07 mètres est atteint depuis mardi à 14 heures 45 minutes avec plus précisément un niveau de 7,02 mètres. Même si une légère baisse a été aussitôt constatée à 15 heures (7,01 mètres) des débordements du cours d’eau pourraient toujours survenir dans les prochaines heures, notamment sur l’axe Kédougou-Mako-Gouloumbou, dans la mesure où le niveau de l’eau reste encore au-dessus de la cote d’alerte, renseigne un communiqué parvenu à «L’As». Compte tenu de ces informations, le ministre invite les populations riveraines et les porteurs d’activités aux abords du fleuve Gambie sur l’axe susmentionné parallèlement aux diligences que l’Etat aura à entreprendre, à observer une vigilance maximale et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés au débordement du cours d’eau.
Le nombre d'enfants scolarisé est à 6 millions
L'organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture a publié hier, son rapport 2023 sur l'éducation. Le document révèle, en effet, une hausse de 6 millions d'enfants sur le nombre d'enfants n'allant pas à l'école. Ce, malgré les efforts fournis ces dernières années pour assurer une éducation de qualité pour tous. Selon la directrice de l'Unesco, Audrey Azoulay, les États doivent se remobiliser de toute urgence s'ils ne veulent pas sacrifier l'avenir de millions d'enfants. Car le nombre d'enfants et de jeunes non scolarisés dans le monde s'élève désormais à 250 millions. L'augmentation observée depuis 2021 est en partie due à l'exclusion massive des filles et des jeunes femmes de l'éducation en Afghanistan, mais elle s'explique également par la constante stagnation des progrès de l'éducation dans le monde. Ces chiffres compromettent l'Objectif de développement durable (ODD) des Nations unies d'une éducation de qualité pour tous d'ici 2030, qui prenne en compte l'éducation préscolaire, la fréquentation scolaire, l'achèvement des études et l'apprentissage, la formation des enseignants, l'égalité des genres, et les dépenses publiques.
Colère du collectif des travailleurs Sotrac, Ama et Sias
Les travailleurs des défuntes sociétés de transport et de nettoiement Sotrac, Ama Sénégal et Sias ont déterré la hache de guerre après plusieurs mois de pause. Ils réclament leurs dus à l’État du Sénégal. Pourtant le Président Macky Sall avait promis de résoudre le problème lors de la traditionnelle fête du travail. Ces travailleurs, pour la plupart à la retraite, promettent de se faire entendre dans les prochains jours.
Le convoi de Malick Gakou gazé
Le leader du Grand parti poursuit son périple très mouvement. Si son cortège a été bloqué à l’entrée de Matam, le convoi de Malick Gakou a été gazé hier par la police à l’entrée de Richard Toll. Il dénonce le fait que partout où il est passé avec sa caravane « Yoonu Ndam li », la police et la gendarmerie ont tenté de l’empêcher de circuler librement allant même jusqu’à user du gaz lacrymogène pour disperser ses militants. Selon lui, c’est une triste image pour notre démocratie. Malgré ces obstacles, le leader du Grand parti s’est rendu dans la commune de Gandon, plus précisément au village de Lansar avant que les gendarmes ne dispersent la foule. La caravane se poursuit malgré les obstacles, dit-il.
Un contrôle de pièce d’identité vire au drame
Un contrôle de routine a viré au drame. Une jeune fille a perdu la vie, selon son frère, à la suite d’une altercation avec les forces de défense et de sécurité. Dans un post sur la page facebook Luttons contre l’indiscipline, il rapporte que mardi vers 22h à Ngor village, des gendarmes ont demandé à sa sœur Marie Guèye sa pièce d’identité, mais elle n’en avait pas. Ainsi ils lui ont demandé de les suivre vers le véhicule de la gendarmerie. Il y a eu quelques échanges de propos et ils ont tabassé sa sœur avant de prendre la fuite. Alors ils ont pris un taxi pour évacuer la victime à l’hôpital où elle a rendu l’âme dans la soirée. Il réclame justice
Retard de paiement de pensions
Il y a de l’électricité dans l’air à l’Ipres. Ce, à cause de pensions impayées. Des allocataires font le tour des banques sans voir la couleur de l’argent. Ces personnes du troisième âge s’indignent du mutisme de leurs associations face à cette injustice sociale. Ils interpellent le Chef de l’État pour résoudre le problème. Toutefois, des responsables d’associations comme l’Arvvos que nous avons joints font comprendre que le paiement des pensions en retard a commencé
LE PREFET DE MATAM PRECONISE UNE SYNERGIE D’ACTIONS POUR LA GESTION DES RÉFUGIÉS
Durant un Comité départemental de développement (CDD) consacré à « la vulgarisation de la nouvelle réglementation relative à la gestion des réfugiés et apatrides, et au processus de leur naturalisation», le préfet a préconisé une synergie d’actions
Durant un Comité départemental de développement (CDD) consacré à « la vulgarisation de la nouvelle réglementation relative à la gestion des réfugiés et apatrides, et au processus de leur naturalisation», le préfet du département de Matam a préconisé la mise en place d’une synergie d’actions. Selon le chef de l’exécutif départemental, Souleymane Ndiaye M. Ndiaye, suite aux événements de 1989, le département de Matam, à l’instar de la vallée du fleuve Sénégal, a enregistré un effectif important de réfugiés.
Pour relever à cet égard « qu’en plus des cas à étudier, Il y a beaucoup de pièces à fournir dans le cadre de l’enrôlement des demandeurs, d’où la préconisation d’une synergie d’actions qui va permettre de prendre en charge la question du processus de naturalisation des réfugiés ». Durant la rencontre qui s’est déroulée en présence de plusieurs refugiés, la greffière à la Direction des affaires civiles et du sceau du ministère de la Justice, a informé du renforcement des droits et obligations des refugiés à travers une loi les concernant qui comporte une innovation majeure avec l’instauration du regroupement familial…
Me Marième Samb a fait savoir qu’il y a « une nouvelle commission qui a été créée, dans la prise en compte du statut des réfugiés et des apatrides avec une expansion de leurs droits et obligations. S’agissant de la prise en charge de leur naturalisation, le préfet du département de Matam, Souleymane Ndiaye, a plaidé pour la mise en opération d’une synergie d’actions en engageant les services techniques à produire les pièces nécessaires à la constitution des dossiers.
«ON A ENVIE DE RETOURNER A LA CAN»
Mame Moussa Cissé, sélectionneur de l’équipe nationale féminine, fait le point de la préparation et indique que le moral de l’équipe nationale est « au beau fixe »
Le Sénégal affiche la grande ambition de retourner à la Coupe d’Afrique des nations féminine prévue au Maroc. Les Lionnes se lanceront demain vendredi 22 septembre avec la rencontre face au Mozambique. A 24 heures de ce match, le sélectionneur national Mame Moussa Cissé a fait le point de la préparation et indique que le moral de l’équipe nationale est « au beau fixe ». Le Sénégal affrontera le Mozambique dans une double confrontation le vendredi et lundi 25 septembre au Stade Lat-Dior de Thiès
«A NOUS D’ELEVER NOTRE NIVEAU DE JEU»
«Je vois que vous avez déjà votre jugement par rapport au Mozambique. Mais on verra à la fin du match si elle est moins forte. Ce sera à nous d’élever notre niveau de jeu pour essayer de confirmer sur le terrain. On se prépare comme on l’a toujours fait en essayant de mettre tous les atouts de notre côté. Nous sommes le Sénégal. Nous avons fait la dernière CAN et nous avons envie de retourner à la CAN. On a fait beaucoup de chemin avec cette équipe. Il y a eu de bons moments et des moments moins favorables, mais nous en avons tiré des enseignements de tout cela pour essayer d’avoir l’équipe la plus compétitive possible pour gagner ces deux matchs. On s’est bien préparés depuis un mois avec un groupe essentiellement de joueuses évoluant dans le championnat sénégalais. La particularité, c’est qu’il fallait les prendre parce qu’elles n’avaient plus de compétition en club. Nous avons eu quatre semaines. Depuis lundi, les expatriées sont arrivées. Elles sont toutes là. Les dernières arrivées viennent de Marseille. Elles ont participé à l’entrainement de ce mardi. La préparation se passe bien. On est prêts pour pouvoir faire un très bon match qui va nous permettre, dès la manche aller, d’avoir une marge nous permettant de travailler sereinement la manche retour ».
«JE ME CONCENTRE SUR MON EQUIPE ET NOS QUALITES»
«Nous avons des vidéos avec lesquelles, nous avons travaillé avec la cellule de communication de la Fédération. C’est vrai, on n’avait pas beaucoup d’informations au moment du tirage au sort, mais, aujourd’hui, avec la cellule nous avons des informations sur cette équipe. Ce que nous savons, c’est ce que c’est une équipe de l’Afrique du Sud, avec un peu avec les mêmes caractéristiques que la Zambie ou l’Ouganda avec beaucoup de vitesse, de vivacité, d’agressivité. Tout cela est important mais je me concentre sur mon équipe et nos qualités et, sur la base des deux matchs que nous avons joué ici contre l’Algérie, d’être au meilleur de notre forme pour faire face à cette adversaire et s’imposer ».
«LE MENTAL EST AU BEAU FIXE»
«Le mental est au beau fixe. Les filles sont conscientes des enjeux en face. Elles savent qu’elles ont du potentiel mais ce n’est pas suffisant, il y a encore du travail à faire. Il y a de la concentration et du sérieux. La mentalité est bonne et ces joueuses ont compris aujourd’hui, ce que nous attendons d’elles. Elles ont envie de faire plaisir au peuple sénégalais en gagnant ces deux matchs à Thiès».
«TOUT FAIRE POUR ETRE TOUJOURS AU RENDEZ-VOUS»
«Notre projet était de retourner à la CAN après dix ans d’absence. On a envie de retourner à la CAN. Il ne fallait pas retomber dans ces travers-là. Si cette équipe doit grandir, elle doit d’être au contact avec le football de haut niveau. Le fait d’avoir côtoyer encore le football africain a permis à cette équipe du Sénégal de grandir. Ce sont des rendez-vous importants, et nous devons essayer de tout faire pour être toujours aux rendezvous. Nous avons raté la Coupe du monde. On avait la chance d’y aller mais on ne l’a pas fait. Il faut capitaliser tout ça. Il faut tirer de ses insuccès et avoir une qualification constante. C’est comme ça que les filles vont grandir. C’est un environnement nouveau, complément différent. Beaucoup de nos joueuses, après cette CAN 2022, se sont retrouvées en Europe. Il y a 2 ou 3 ans derrière, on avait qu’une à deux filles qui venaient de France. Aujourd’hui, on en a neuf. Entre notre match contre l’Algérie et maintenant nous avons trois filles qui sont parties. Hapsatou Malado Diallo et Pascaline Bassène sont parties en Espagne et Albertine Khemesse Faye aux Etats-Unis ».
«J’AI UNE BASE DE DONNEES D’UNE VINGTAINE DE JOUEUSES SENEGALAISES QUI SONT DANS LA DIASPORA »
«Le plus intéressant, est qu’elles partent très jeunes et à 18 ans. Elles vont trouver un autre cadre, un autre environnement et cela leur permet de progresser. C’est important pour leur processus de maturation. Quand elles reviennent elles vont apporter une plus-value à l’équipe. Dans ce travail, on est en train de faire de bonnes choses. Autre chantier sur lequel nous travaillons, j’ai une base de données d’une vingtaine de joueuses sénégalaises qui sont dans la diaspora et qui ont envie de rejoindre l’équipe. On travaille pour les meilleurs profils. Nous avons des contacts très poussés. Nul doute que durant les prochaines sorties de l’équipe nationale, on pourra les avoir pour renforcer notre groupe. A un moment, on fera comme le Nigeria, le Cameroun qui peuvent jouer des matchs avec l’ensemble de effectif venant des Etats unis, d’Europe et même de certains grands club en Afrique. Oui, effectivement que Safietou Sagna était la capitaine de l’équipe lors de la CAN. Le capitanat, c’est la chasse gardée de l’entraîneur. Par rapport à la vie de groupe et par rapport à ses qualités et bien d’autres choses, j’ai préféré moi-même confier le brassard à Korka Fall par rapport à ses qualités. Mais Safi reste aussi. Ce n’est pas le fait de porter le brassard qui est important dans une équipe. Ce qui est important, c’est de savoir jouer le rôle rôle là ».
«LE MOZAMBIQUE A DEMONTRE QU’IL A DES AMBITIONS ET UNE VOLONTE DE PASSER »
«En venant au Sénégal et en acceptant de jouer ici, le Mozambique a démontré qu’il a des ambitions et une volonté de passer. C’est très légitime. Mais, nous aussi avons des ambitions, de la volonté et nous allons essayer de se donner les moyens pour être au-dessus de l’adversaire. L’adversaire viendra avec ses qualités. Nous viendrons avec nos qualités. Si nous jouons sur nos qualités, si nous jouons comme nous savons faire, nous aurons beaucoup de chances de remporter ces deux matchs».
AMADOU BA DANS LA PEAU D’UN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Le Premier ministre a procédé hier, mercredi 20 septembre 2023 au lancement officiel des travaux d’aménagement de la route Pire–Méouane-Daya Diop (département de Tivaouane), dont le coût est estimé à près de 2 milliards FCFA
Lancement officiel des travaux d’aménagement de la route Pire–Méouane-Daya Diop (département de Tivaouane) ; annonce de projets de désenclavement dans toute la région de Thiès. Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar pour la présidentielle du 25 février 2024 qui était en visite à Tivaoune hier, mercredi 20 septembre, s’est déjà mis dans la peau d’un Chef d’Etat.
Le Premier Ministre Amadou BA a procédé hier, mercredi 20 septembre 2023 au lancement officiel des travaux d’aménagement de la route Pire–Méouane-Daya Diop (département de Tivaouane), dont le coût est estimé à près de 2 milliards FCFA (1 954 407 552 FCFA). D’un linéaire de plus de 10 km, le projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement (PSD) initié par le Président Macky Sall, informe un communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien.
La même source ajoute que le Premier Ministre a également visité le chantier du nouvel l’hôpital Seydi El Hadji Malick SY qui sera livré en décembre 2023, les travaux des stations d’épuration et boues de vidange, les travaux de canalisation, ainsi que d’autres infrastructures importantes réalisées en perspective de la célébration du Gamou 2023. Pour rappel, le Chef du Gouvernement a commencé sa visite par un entretien privé avec le Khalife général des tidianes Serigne Mbaye Sy Mansour au cours duquel, il a sollicité des prières pour la paix et la stabilité du pays.
DOLÉANCE VIEILLE DE PLUS DE 70 ANS
Avec le lancement des travaux d’aménagement et de butinage de la route Pire- Méouane-Daya Diop, le Gouvernement du Premier Ministre Amadou Ba soutient avoir «satisfait une doléance vieille de 70 ans». «Estimé à près de 2 milliards FCFA (1 954 407 552 FCFA), le projet s’étend sur un linéaire de 10,5 km. Les travaux sont prévus pour une durée de 12 mois». L’infrastructure aura la particularité de booster l’économie locale, dans une zone réputée leader dans la production de manioc, sans compter les spéculations comme l’arachide, le mil et le niébé. Concrètement, sa réalisation permettra de : Faciliter l’accès aux services et équipements sociaux (santé, éducation etc.) ; Renforcer les échanges économiques et les déplacements entre les zones à fort potentiel agricole de l’ouest (Notto, Mboro, Pire, etc.) ; Polariser plusieurs grandes localités à fort potentiel économique (Tivaouane, Pire, etc.) ; Assurer une meilleure intégration des villages situés dans les zones rurales concernées par le projet ; Améliorer le cadre de vie des populations et participer à la réduction de la pauvreté. L’aménagement de l’axe routier Pire–Méouane-Daya Diop, au-delà de l’impact économique attendu, signe, slon toujours l’édit, la continuité du combat pour le désenclavement de la région de Thiès qui, à l’instar des autres localités du pays, est bien servie par le Programme spécial de désenclavement (PSD).
QUELQUES CHANTIERS EN PERSPECTIVE
Comme l’a rappelé le Premier Ministre dans son discours, le Chef de l’Etat a engagé des programmes d’infrastructures routières qui concernent toutes les régions du pays. Ainsi, pour la région de Thiès, il a annoncé le démarrage d’importants projets comme : l’autoroute Dakar – Tivaouane – Saint Louis ; le renforcement de la nationale 2 sur l’axe Thiès– Kébémer pour améliorer le niveau de service et la sécurité routière dans le cadre du Programme de Désenclavement des Zones à fortes Potentialités agricoles et minières ; l’aménagement de la route Tivaouane – Pambal – Darou Alpha et la réhabilitation de la route Mboro – Diogo dans le cadre Projet d’Amélioration de la Connectivité des Zones de Production agricoles au nord et au centre.
4,339 MILLIARDS INVESTIS DANS LE DOMAINE DE L’ASSAINISSEMENT (PROJET DES 10 VILLES)
La réalisation des ouvrages d’assainissement collectif des eaux usées couvre les quartiers suivants : Escale, Ndoute, El Hadji Malick SY, Médina, Keur Matar, Ndiandakhoum, Dialo, Kouli, Lamsar, Tivaouane Oulof. Le montant du projet S’ELEVE A 4,339 MILLIARDS F CFA TTC.
L’HOPITAL SEYDI EL HADJI MALICK SY LIVRE EN DECEMBRE 2023
La première pierre de l’Hôpital Seydi El Hadji Malick SY de Tivaouane a été posée le samedi 25 juin 2022 par Son Excellence le Président Macky SALL. Une année plus tard, le projet affiche un niveau de réalisation satisfaisant, comme l’a relevé le Premier Ministre Amadou BA lors de sa visite. La livraison du chantier est prévue pour le mois de décembre 2023.
LES TRAVAUX ACHEVES A PLUS DE 89%
La compagnie britannique de recherche, d’extraction, de raffinage et de vente de pétrole connue sous le nom British Petroleum (BP) a révélé que les travaux du « projet de Gaz Naturel Liquéfié (GNL), Grand Tortue Ahmeyim (GTA) sont achevés à plus de 89% »
La phase 1 du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (Gta) suit son cours normal. Hier, mercredi 20 septembre, le Dg de BP a fait le point de l’état d’avancement du projet gazier Grand tortue/Ahmeyim aux acteurs de la société civile, des représentants du ministère du Pétrole et des énergies (Mpe), de sociétés partenaires comme Petrosen, Kosmos Energy et SMH
La compagnie britannique de recherche, d’extraction, de raffinage et de vente de pétrole connue sous le nom British Petroleum (BP) a révélé que les travaux du « projet de Gaz Naturel Liquéfié (GNL), Grand Tortue Ahmeyim (GTA) sont achevés à plus de 89% ». Par la même occasion, la société renseigne que les équipes travaillent actuellement pour assurer un raccordement et une intégration fluide, afin de rassembler toutes les pièces en un seul méga-projet prêt pour la production de gaz
Sur ce, le Directeur général de BP Sénégal, Massaer Cissé de préciser ceci : « Depuis la découverte du champ gazier transfrontalier GTA en Mauritanie et au Sénégal, nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires tels que Petrosen, Kosmos Energy et SMH, pour faire de ce projet une réalité ». Il ajoute : « Ce projet représente une opportunité transformative pour le Sénégal, avec des retombées positives sur la création d’emplois, la croissance économique, et la sécurité énergétique. En tant qu’opérateur GTA dans le pays, nous assumons notre responsabilité en matière de transparence et de responsabilité dans le secteur extractif sénégalais»
plus de 89% Il a tenu ces propos lors d’une rencontre de partage d’informations et de sensibilisation des acteurs sur les enjeux dudit projet qui a réuni plusieurs acteurs de la société civile, des représentants du ministère du Pétrole et des énergies (Mpe), de sociétés partenaires comme Petrosen, Kosmos Energy et SMH.
M. Cissé fait savoir que BP a pris conscience du rôle clé joué par la société civile nationale dans la promotion de la bonne gouvernance dans le secteur extractif et dans la diffusion d’informations exactes sur le projet Gta auprès du public, en particulier auprès des communautés locales..
«Plus spécifiquement, au Sénégal, nous sommes officiellement membres du Groupe multi partite (Gmp) du Comité national de l’Itie. Au cours des trois prochaines décennies, nous espérons voir la Mauritanie et le Sénégal devenir des acteurs mondiaux du gaz naturel liquéfié (Gnl), apportant prospérité et développement tant au niveau local que national. Aujourd’hui, cet atelier de dialogue est une occasion précieuse de partager les avancées du projet Gta avec la société civile. Le 18 septembre dernier nous avons tenu un forum similaire avec la société civile à Saint-Louis. Nous reconnaissons que votre voix est essentielle dans la promotion de la bonne gouvernance et de la responsabilité dans ce secteur c’est pour cela que nous sommes ici pour vous fournir des informations actualisées sur le projet, notamment en ce qui concerne le contenu local, la chaîne d’approvisionnement, le développement de la main-d’œuvre locale, les investissements sociaux et la gestion de l’environnement », a-t-il poursuivi. Massaer Cissé de rassurer en précisant que BP et ses partenaires s’engagent « à livrer le projet Gta de manière sûre et durable et en étroite collaboration avec l’ensemble des partenaires ».
Yahya Badiane, représentant du ministère du Pétrole et des énergies a rappelé que depuis la découverte du pétrole et du gaz, l’Etat du Sénégal a engagé une large concertation avec les différents acteurs. Et que c’est dans ce cadre que s’inscrit cette rencontre organisée par BP pour échanger avec la société civile
M. Badiane, dira que l’objectif est d’asseoir une exploitation pétrolière et gazière transparente. Beaucoup d’initiatives ont été prises pour accroître ce niveau de conscience vis-à-vis des communautés et des organisations de la société civile pour montrer les bonnes décisions que «l’Etat est en train de prendre conformément à la Constitution et relatives aux ressources pétrolières qui appartiennent au peuple. La société civile peut appuyer l’Etat à mener la réflexion pour plus de transparence et de redevabilité».
YEWWI, WALLU ET BENNO SOUS LA HANTISE D’UNE IMPLOSION
Le bouleversement dû au processus de candidatures à la présidentielle au sein de la plupart des coalitions pourraient s’inviter à la deuxième année parlementaire de la 14e législature prévue le mois prochain
Prévue dans la première quinzaine du mois d’octobre prochain, l’ouverture de la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale pourrait être tout sauf un jeu de plaisir pour les trois principaux groupes parlementaires du parlement national. En effet, le bouleversement causé par le processus de candidatures à la présidentielle du 25 février prochain au sein de la plupart des coalitions pourraient s’inviter à la cérémonie d’ouverture de cette deuxième année parlementaire de la 14e législature
Aquelques jours de l’ouverture de sa session ordinaire unique, prévue dans la première quinzaine du mois d’octobre prochain, l’Assemblée nationale est sous la hantise de nouvelles confrontations frontales. Le fiasco ponctué de scènes de violences noté, le 12 septembre 2022 dernier, lors de la plénière d’installation de la 14e législature suivie de l’élection du président de l’Assemblée nationale pourrait s’inviter encore cette année à l’ouverture de cette deuxième année parlementaire de la 14e législature. En effet, le bouleversement causé par le processus de candidatures à la présidentielle du 25 février prochain au sein de la plupart des coalitions pourrait impacter négativement la cohésion au niveau des trois principaux groupes parlementaires. Que ce soit le groupe de la majorité parlementaire, Benno Bokk Yakaar (Bby), ou ceux de l’opposition représentée par « Yewwi askan wi » et « Wallu Sénégal », tous sont dans « l’œil du cyclone ». Et cela, contrairement aux perturbations notées lors de l’ouverture de la session ordinaire unique du 12 septembre 2022 qui concernaient plutôt le bloc du pouvoir en place contre celui de « Yewwi askan wi ».
YEWWI SOUS LA MENACE D’UNE SCISSION ENTRE TAXAWU ET LES AUTRES
Avec un bloc de 56 députés dont 6 membres du bureau de l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire de la coalition Yewwi askan wi incarne jusque-là la principale force de l’opposition parlementaire. Cependant, cette donne pourrait changer avec une régression de cet effectif lors de la prochaine composition du bureau de l’Assemblée à cause de la crise que traverse la coalition Yewwi askan wi depuis la décision du leader de la plateforme Taxawu Dakar, Khalifa Ababacar Sall, et ses partisans de prendre part au lancement du dernier dialogue politique.
En effet, accusant l’ancien maire de Dakar de violer la charte fondatrice de leur coalition en prenant cette décision, les autres membres de la conférence des leaders de Yewwi askan wi ont tout simplement décidé son exclusion de leur rencontre. Depuis lors, Khalifa Ababacar Sall et ses partisans n’ont pas assisté aux activités de la coalition Yewwi askan wi. Les 14 députés de la plateforme Taxawu Dakar, élus sous la bannière de la coalition Yewwi askan wi lors des dernières législatives ne sont plus aperçus aux côtés de leurs collègues du groupe parlementaire, dirigé par le député maire de la commune de Thiès nord, Birame Soulèye Diop, par ailleurs responsable du parti Pastef.
Face à cette situation, les députés de Taxawu Dakar pourraient à leur retour décider de rendre la tâche très difficile à leurs camarades de coalition en rompant leur contrat d’affiliation au groupe parlementaire Yewwi askan wi pour devenir des non-inscrits. Car, le réglementaire intérieur interdit pendant tout au long de la législature, à un député démissionnaire d’un groupe parlementaire d’intégrer un autre groupe. Cependant, en le faisant, ces députés pourraient se priver eux-mêmes un certain nombre de privilèges dont ils jouissaient jusqu’ici comme celui de membre du bureau de l’Assemblée nationale mais aussi de président de Commission.
LE GROUPE «WALLU» FACE AU DEFI DES CANDIDATURES DE MAMADOU LAMINE DIALLO ET SERIGNE ABDOU BARA DOLLY
Deuxième force politique de l’opposition à l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire « Wallu » n’est du tout épargné par les turbulences qui secouent actuellement le landernau politique sénégalais à cause des candidatures à la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024. Et pour cause, on pourrait assister à un choc des ambitions entre le Parti démocratique sénégalais (Pds), principale formation politique de ce groupe parlementaire et certains de ses alliés dans Wallu en perspective de ce scrutin. Et la première source de tension pourrait venir du côté de l’un de ses fidèles alliés depuis 2012, le mouvement Tekki de l’honorable député Mamadou Lamine Diallo, par ailleurs 7e vice-président de l’Assemblée nationale. Élu sous la bannière de « Wallu Sénégal » lors des dernières législatives, Mamadou Lamine Diallo a été investi le 7 janvier 2023 dernier par le Bureau citoyen national du mouvement Tekki, à l’issue de sa réunion tenue au Centre socioculturel de la Commune de Fann-Point E-Amitié. Le Pds qui s’est toujours, depuis la chute de son leader naturel en 2012, obstiné à ne présenter aucune candidature à l’élection présidentielle que celle de Karim Meïssa Wade, aura du mal à valider la candidature d’un potentiel concurrent à son candidat en l’occurrence, Mamadou Lamine Diallo, au poste de vice-président de l’Assemblée nationale. Outre l’équation du leader du mouvement Tekki, il y’a également celle de l’actuel vice-président du groupe parlementaire de Wallu, Serigne Abdou Bara Dolly. Leader du mouvement « Nekkal fi Askan Wi », élu sous la bannière de l’inter coalition Yewwi-Wallu, l’ancien coordonnateur départemental du parti Bokk gis gis à Mbacké a lui aussi déclaré sa candidature à cette élection présidentielle de février 2024.
LE GROUPE BENNO FACE A L’ONDE DE CHOC DE LA CANDIDATURE D’AMADOU BA
Si les deux groupes parlementaires de l’opposition sont les principaux concernés par ces bouleversements attendus lors de l’ouverture de cette session ordinaire unique de l’Assemblée nationale, celui de la majorité au pouvoir n’est pas totalement épargné. En effet, les turbulences internes alimentées par la désignation de l’actuel Premier ministre, Amadou Ba, comme candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar en 2024 pourraient se propager au sein du groupe parlementaire de la majorité. Car, avec le maintien de la candidature de certains responsables membres fondateurs du parti au pouvoir, il ne sera pas étonnant de voir le Jour-j des députés de la majorité actuelle se démarquer de la position officielle de leur mentor, le président Macky Sall, qui disent-ils, a fait un choix de raison en désignant Amadou Ba plutôt que de suivre son cœur qui le conduirait vers Abdoulaye Daouda Diallo ou encore Aly Ngouille Ndiaye. Par ailleurs, dans un souci d’avoir une main mise sur cette équipe parlementaire à laquelle il sera appelé à composer en cas de victoire, au soir du 25 février, l’actuel candidat de la majorité pourrait également demander à apporter quelques changements dans la liste des candidats aux différents postes parlementaires pour y mettre ses hommes de confiance
LE PDS RASSURE ET EVOQUE LES DERNIERS REGLAGES POUR LE RETOUR DE KARIM WADE
C’est sans doute l’une des absences qui soulève le plus de questionnements et d’appréhensions en perspective de la prochaine présidentielle
Face aux doutes et appréhensions des militants à la base et à la frustration de certains responsables, à la suite des renouvellements des instances, le PDS multiplie les sorties visant à donner des gages sur le retour de son candidat au Sénégal dans les tout prochains jours. Alors que Dakar se prépare pour un accueil triomphal, l’Italie et la France s’apprêtent à accueillir Karim Wade.
C’est sans doute l’une des absences qui soulève le plus de questionnements et d’appréhensions en perspective de la prochaine Présidentielle. Retranché à Doha depuis 2016 à la suite de sa sortie de prison, exilé selon les responsables du Parti démocratique sénégalais, Karim Wade, selon beaucoup d’informations concordantes, prépare activement son retour au Sénégal. Avant-hier, lors du passage du député-maire de Pikine Guinaw-Rails Sud Abdoulaye Diop en France, la question était au cœur des discussions. Député de la diaspora, responsable de la fédération PDS de France, Ibrahima Diop s’est voulu très rassurant envers les militants. ‘’Par rapport au retour, les choses sont réglées ; Karim sera là très bientôt. Il me l’a confirmé, parce que je l’ai interpellé sur cette question. Il m’a dit : ‘Si je pouvais me permettre de te donner un ordre, je t’aurais demandé de dire aux gens de la fédération que je serai là très, très, très bientôt.’ Je pense que c’est une question de jour…’’, a-t-il relevé.
A en croire le député libéral, le candidat du Parti démocratique sénégalais est même allé plus loin. Avant d’aller à Dakar, il est fort probable qu’il fasse un crochet en France ou en Italie. Deux fédérations qui espèrent de tout cœur accueillir le fils de l’ancien président. Ibrahima Diop raconte dans une ambiance détendue et bon enfant : ‘’Karim a appelé Alioune Guèye de l’Italie le vendredi ; il m’a appelé le samedi. Alioune Guèye m’a dit que Karim lui a dit qu’il va passer en Italie. Moi, ce que Karim m’a dit : c’est la France. Parce qu’il m’a dit : d’ailleurs ce sera spécial pour la France...’’.
Dans les rangs du Parti démocratique sénégalais, l’heure est surtout à la préparation. Même si les responsables refusent de lâcher une date, tout le monde s’accorde à dire que c’est une question de jour. Si l’on en croit le député-maire Abdoulaye Diop, une commission a été mise en place pour un retour triomphal du candidat libéral. ‘’Cette commission, insiste-t-il, travaille sur deux choses : le retour de Karim Wade et l’organisation du congrès. Pour le retour, ça demande une préparation, un travail et un budget. Ce qu’il faut savoir, c’est que Karim sera bientôt de retour et je puis vous assurer qu’il va participer au congrès. Ça, c’est déjà réglé. Je ne vais pas donner des dates, mais si je vous le dis vous pouvez me croire’’.
En fait, pour le député-maire, le seul préalable, c’était les renouvellements. Aujourd’hui, l’ensemble des structures horizontales ont été mises en place ; il reste les structures verticales comme les cellules Jeunes, Femmes, Anciens, Cadres, qui seront bientôt mises en place. Revenant sur le congrès, il a estimé qu’il fallait renouveler l’ensemble des fédérations. ‘’Au niveau de l’extérieur, il n’y avait pas de problème particulier, mais au Sénégal, il y avait quelques difficultés. Mais on a fini l’ensemble des fédérations. Il y a quelques recours, mais ce n’est pas important’’, rassure le député-maire. Et d’ajouter : ‘’Là, on est en train de voir combien de délégués par fédération. Dans ce congrès, Karim Wade sera là. Je vous le garantis. C’est déjà réglé. Je ne vais pas donner des dates, mais je sais ce qui est en train de se passer…’’
Un des participants à la réunion de lâcher de façon laconique, à la surprise générale : ‘’Ce sera le 27…’’ Le député-maire réagit par un petit sourire sans commentaire.
Avant cette rencontre, d’autres responsables ont essayé de rassurer la base qui se pose de plus en plus des questions. En premier, il y a le président du groupe parlementaire Liberté et démocratie, Lamine Thiam, lors de son passage dans l’émission ‘’En Vérité’’ sur la RTS-Radio. Face à Migui Marame Ndiaye, il déclare : ‘’Actuellement, on a terminé le renouvellement de toutes les fédérations. Il n’y a pas une commune où nous ne connaissons pas les responsables. Il n’y a que quelques fédérations qui ont connu des recours et nous sommes en train de les examiner. Nous avons donc fini nos renouvellements... Au congrès d’investiture, chaque fédération aura des délégués et des observateurs légitimes qui viennent de la base. Nous sommes dans la préparation de cet évènement majeur et Karim Wade va assister à ce congrès. Et nous allons l’investir de façon démocratique.’’
Selon le maire de Kébémer, à ce stade, il s’agit surtout de s’affairer sur les modalités pratiques d’accueil du candidat. ‘’Là, nous sommes en train de voir comment lui préparer un accueil triomphal. Les gens doivent juste savoir que pour le moment, rien ne presse. Comme vous le voyez, il n’y a aucun parti qui a une avance ; tout ce que les autres font, nous sommes en train de le faire. Nous faisons tout ce que nous avons à faire pour le fonctionnement du parti et pour un accueil réussi de notre candidat’’.
Le PDS, selon Mamadou Lamine Thiam, fonctionne comme un véritable parti. ‘’Il n’y a que le PDS où vous avez vu vendre ses cartes, monter ses secteurs, monter ses sections ainsi que ces fédérations. Nous sommes le seul parti à avoir une telle structuration. Là, nous sommes fin prêts pour l’organisation du congrès d’investiture’’.
SONKO, LA LUTTE POUR LA SURVIE DE PASTEF
L'ex-Pastef et son leader Ousmane Sonko, qui veulent participer à l'élection présidentielle du 25 février 2024, poursuivent leur lutte. Ils ont introduit trois requêtes à la Haute cour de justice de la CEDEAO
L'ex-Pastef et son leader Ousmane Sonko, qui veulent participer à l'élection présidentielle du 25 février 2024, poursuivent leur lutte. Ils ont introduit trois requêtes à la Haute cour de justice de la CEDEAO qui, à son tour, a notifié les requêtes à l’État du Sénégal pour que ce dernier lui fasse parvenir, très rapidement, ses réponses sur les accusations de violations des Droits de l’homme.
Ousmane Sonko et ses avocats interpellent la Haute cour de justice de la CEDEAO. Trois requêtes ont été introduites au sein de cette juridiction communautaire, le 14 septembre dernier. Il s’agit, en premier lieu, d’une requête principale contenant l’exposé des faits, les arguments en droit et les demandes adressées à la cour pour qu’elle se prononce.
''Onze violations des Droits de l’homme articulées sur le droit international des Droits de l’homme ont été portées à l’attention des éminents magistrats invités à les constater et à condamner l’État du Sénégal'', renseigne l'avocat Ciré Clédor Ly. Ce pays qui siège aux Nations Unies et qui a ratifié en premier le statut de la Cour pénale internationale (CPI) aurait ainsi rompu les amarres avec l’État de droit et la démocratie.
En second lieu, il a été déposé une requête tendant à obtenir que la demande principale puisse déroger aux délais ordinaires et soit jugée avant la date de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle, dans un délai ''raisonnable'' qui n’est pas tardif et ne compromet pas la collecte de parrainages pour le Pastef et son candidat, le président Ousmane Sonko. ''Les motifs de faits objectifs et de droit qui justifient cette demande devant une juridiction régionale compétente pour connaître des violations des Droits de l’homme dans la communauté CEDEAO, ont été exposés pour convaincre les juges et obtenir une décision favorable à cette demande'', précise une note signée par le membre du collectif de la défense d’Ousmane Sonko.
Enfin, en référé, la cour est invitée à se prononcer, dans un très bref délai, et dans les 48 heures de sa saisine par son président, sur trois demandes ''qui ne peuvent attendre et dépasser la date du 28 septembre 2023 sans que ne soient prises des mesures conservatoires et provisoires qui ne tranchent pas le différend, ni ne préjudicient au fond, mais préservent les droits et intérêts de toutes les parties, notamment ceux du président Ousmane Sonko, du parti Pastef, ainsi que de l’État du Sénégal''.
''La cour a notifié les requêtes immédiatement à l’État du Sénégal''
La note insiste sur le fait que tout retard apporté aux réponses à la demande d’admission en procédure accélérée et à celle en référé pourrait porter un préjudice irréversible au Pastef et à son président.
Maitre Ciré Clédor Ly, lui, souligne que c’est pour cette raison que ''la cour a notifié les requêtes immédiatement à l’État du Sénégal pour que ce dernier lui fasse parvenir très rapidement ses réponses sur les violations suivantes : les droits de la défense et à un procès équitable ; le droit d’accès à un avocat ; le droit à la liberté de circuler, d’aller et de venir ; le droit à la santé physique et morale pour lui-même et pour sa famille ; le droit de propriété et à la protection de ses données personnelles ; la séquestration et le droit à la sûreté de sa personne ; le droit à la liberté d’association et d’organiser des rassemblements pacifiques ; le droit de participer à des élections libres et démocratiques ; le caractère manifestement ''arbitraire'' de la dissolution du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité dit Pastef ; la '' violation'' par l’État du Sénégal du droit d’Ousmane Sonko de prendre part à la direction des affaires publiques, de voter et d’avoir le suffrage des électeurs sénégalais ; la violation du droit à la santé physique de M. Sonko ainsi qu’à la santé morale de ce dernier et de sa famille’’.
Participation à l’élection présidentielle
En procédure de référé, les avocats d'Ousmane Sonko demandent à la cour d'ordonner à l’État du Sénégal de s’abstenir de toute action de nature à aggraver le différend qui l’oppose à Ousmane Sonko et portant sur sa participation à l’élection présidentielle de février 2024. Ils lui ont aussi demandé d'ordonner le sursis à la radiation d'Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de l’élection présidentielle de février 2025. La cour est aussi invitée à enjoindre à l’État du Sénégal de s’abstenir de porter atteinte à la liberté d’aller et de venir d’Ousmane Sonko.
La défense espère, en tout état de cause, obtenir des juridictions internationales des Droits de l’homme qu’''elles mettent un terme à l’école expérimentale du président Macky Sall, qui est très nocive pour la démocratie, nie les droits humains et a eu comme victimes Karim Wade et Khalifa Sall par une instrumentalisation de l’appareil judiciaire et des réformes judiciaires au service d’un clan politique'', écrit Me Ciré Clédor Ly.
Car, selon l'avocat, ''la résistance à l’oppression'' pour une Afrique souveraine, développée et prospère avec des États respectueux des valeurs démocratiques et humaines est le chemin indiqué par ''un homme qui n’a jamais fléchi dans ses convictions pour un idéal africain et qui s’est préparé pour un sacrifice de soi, pour le mieux-être et le mieux-vivre d’un continent, au-delà de son pays''.
L'avocat d’Ousmane Sonko de poursuivre : ''Sa lutte cristallise les valeurs que chantent l’Occident et l’Amérique, qui restent cependant spectateurs et passifs, alors qu’un peuple qui croyait être protégé par ces mêmes valeurs fait face à mains nues à une répression aveugle et sanglante qui repousse toujours plus loin les limites de l’horreur. Peut-être que ces nations sont amorties et que c’est au tour de cette Afrique, berceau de l’humanité, avec des hommes de constance, de courage et de convictions, de prendre la relève.''