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7 juin 2025
À DAKAR, LS JEUNES FOOTBALLEURS SE DÉMÈNENT POUR FOULER LES PELOUSES SYNTHÉTIQUES
VAu Temple du foot, les prix de location varient entre 30.000 et 50.000 francs CFA l’heure, selon le terrain. Dans d'autres sites, ils peuvent monter jusqu’à 80.000 francs CFA pour les terrains règlementaires de onze contre onze
Jour de match à Dakar. Après deux semaines de discussions dans leur groupe WhatsApp nommé "Match of Ze day", Cheikh Thiam et ses amis ont enfin réussi à réunir les 35.000 francs CFA (53 euros), la somme requise pour réserver un mini terrain de foot synthétique.
Le montant a été difficile à obtenir pour ces quatorze passionnés du ballon rond, dont la plupart étudient encore ou sont sans travail. Chacun cotise selon ses moyens, 2.500 francs CFA (environ 4 euros) pour certains, 5.000 francs CFA (7,5 euros) pour d'autres.
Mais jouer sur gazon synthétique en vaut la chandelle.
Au Sénégal, champion d'Afrique en titre, et pays de l'attaquant star du Bayern Munich Sadio Mané, beaucoup de jeunes veulent pratiquer leur sport favori sur des pelouses synthétiques, plus faciles à jouer selon eux que les traditionnels terrains en sable où ils ont l'habitude d'évoluer.
Des dizaines de terrains sur cette surface ont été construits à Dakar ces cinq dernières années. Les jeunes Sénégalais s'y pressent. Une aubaine pour les entrepreneurs privés qui sont de plus en plus nombreux à se lancer dans cet investissement lucratif.
Cet engouement, Cheikh l'explique par "l’envie de découvrir" la matière - généralement importée de Chine. "Nombre d’entre nous ont grandi en jouant uniquement sur des terrains sablonneux", dit-il, son dossard orange trempé de sueur.
Il est aussi dû à la rareté des espaces pour jouer au football, de plus en plus difficiles à trouver à Dakar en raison de la forte pression foncière et démographique.
Cris de joie, de contestation ou de reproches fusent du "Camp Nou", le mythique stade du FC Barcelone, qui prête son nom au terrain où Cheikh joue aujourd'hui avec ses amis. Ce terrain en matière synthétique bleu, d'une trentaine de mètres de long, entouré de hauts filets, est l'un des trois du complexe sportif du "Temple du foot", coincé entre les habitations d'un quartier dense de Dakar.
Alternative au sable
Sur le mini-terrain voisin, surnommé Old Trafford, en référence à l'enceinte du club anglais Manchester United, le chrono défile. Mohamed Lamine Dramé et ses cinq coéquipiers en dossard bleu clair se démènent pour refaire un retard de sept buts (10-3) contre leurs adversaires en beige. Mais le score ne bougera pas.
Mais il faut "casquer" pour fouler ces pelouses artificielles plus "faciles à entretenir" que le gazon naturel qui demande beaucoup d'eau, selon Pierre Daw, propriétaire du complexe créé en 2015.
Au Temple du foot, les prix de location varient entre 30.000 et 50.000 francs CFA (entre 46 et 76 euros) l’heure, selon le terrain. Dans d'autres sites, ils peuvent monter jusqu’à 80.000 francs CFA (121 euros) pour les terrains règlementaires de onze contre onze.
Au Sénégal où le revenu moyen est d'environ 100.000 francs CFA mensuel (150 euros), ces prix sont "chers", reconnaît M. Daw, assis sur un banc à quelques mètres d’une grande fresque murale de l’icône argentine Lionel Messi.
Mais dans les quartiers ou sur les réseaux sociaux, les jeunes s'organisent tant bien que mal pour réunir l'argent et réserver un terrain.
Développement du football local
Selon Mbaye Jacques Diop, conseiller technique au ministère des Sports, le Sénégal compte au moins 43 stades régionaux et départementaux en gazon synthétique, le premier datant de 2003.
Leur arrivée a contribué "au développement du football" et favorisé la professionnalisation depuis 2009 du championnat local, assure Demba Varore, journaliste sportif sénégalais.
Sur le synthétique, "les joueurs ont la maîtrise du ballon, ils peuvent jouer vite au sol et se déplacer plus facilement. Ils s'améliorent techniquement et tactiquement", abonde Ciré Dia, ancien international sénégalais, et actuel entraîneur adjoint d’une équipe de la Ligue 1 sénégalaise.
Le football sénégalais se porte bien. Menée par son double Ballon d’or africain Sadio Mané, la sélection nationale a remporté en 2021 au Cameroun sa première Coupe d’Afrique des nations.
Les Lions de la Teranga ont été imités un an plus tard par les joueurs locaux sénégalais, vainqueurs du Championnat d'Afrique des nations (CHAN) en 2022, et par leurs jeunes frères U20 et U17 champions d’Afrique de leur catégorie respective en 2023.
UN CASSE-TÊTE MORTEL
Depuis 2006, des programmes à la pelle n’ont pas permis au gouvernement d’apporter une solution à l’équation de l’émigration irrégulière au Sénégal. Les maux de la crise 2006 ont perduré jusqu’en 2023 pour provoquer celle que vit actuellement le pays
Malgré l’abondance d’études, de rapports et de reportages sur la migration irrégulière, le phénomène reste un casse-tête pour les autorités.
Il y a eu ‘’l’aéroport de Yarakh’’. Ce surnom donné, par la force des choses, à la baie de Hann d’où sont parties des dizaines de pirogues à destination de l’Espagne, en 2006. Le Sénégal découvrait le phénomène ‘’Barça wala Barsakh’’ (Barcelone ou la mort). Dans les rues de ce quartier populaire de pêcheurs, les cérémonies de deuil ornaient le décor, le temps de pleurer des morts. Si l’on n’en est pas encore arrivé à ce niveau de drame à Rufisque, l’inquiétude est omniprésente.
Rien qu’en fin de semaine dernière, au moins 13 migrants sont morts suite au naufrage de leur pirogue dans les eaux territoriales marocaines, tous originaires de la ville de Mame Coumba Lamb. Ils avaient embarqué dans une pirogue qui comptait 63 personnes à son bord. Les rescapés sont pris en charge dans la ville marocaine de Dakhla, a assuré le maire à l’AFP.
Les drames liés au chavirement de pirogues ont repris leur cycle annuel infernal depuis le mois d’avril, avec près de 300 candidats au départ vers l’Europe interceptés par les autorités sécuritaires. Récemment, une opération combinée entre la police, des éléments de la base navale Nord et la section de recherches de Saint-Louis a permis d’interpeller, le 13 juillet 2023, 71 candidats à l’émigration clandestine à Bountou Ndar. Le même jour, le chavirement d’une autre embarcation dans l’embouchure du fleuve Sénégal a fait au moins 18 morts. Sans oublier que, selon l’organisation d’aide aux migrants, Walking Borders, trois pirogues qui ont quitté Kafountine (200 personnes à bord) et deux autres parties de la région de Mbour le 23 juin, avec 50 à 60 personnes dans chaque pirogue, sont portées disparues.
Dans un communiqué publié le mardi 18 juillet, les autorités marocaines ont annoncé avoir porté secours, ces derniers jours, à près de 900 migrants irréguliers, la plupart d'Afrique subsaharienne, dont 400 dans les eaux territoriales. Un jour après, c’était au tour des sauveteurs espagnols d’annoncer avoir porté assistance à 82 personnes parties du Sénégal, au large des Canaries. Quarante-et-un migrants ont eu plus de chance en réussissant à débarquer sur une plage de Tenerife, dans l’archipel espagnol, "par leurs propres moyens", selon les services de secours.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), 126 migrants au total sont morts ou ont disparu dans la traversée vers les Canaries, au premier semestre 2023. Caminando Fronteras avance pour sa part le chiffre de 778 morts ou disparus.
Les maux de la crise 2006 ont perduré jusqu’en 2023
Depuis 2006, des programmes à la pelle n’ont pas permis au gouvernement d’apporter une solution à l’équation de l’émigration irrégulière au Sénégal. Les maux de la crise 2006 ont perduré jusqu’en 2023 pour provoquer celle que vit actuellement le pays. La situation pourrait même empirer, si l’on considère les effets de la pandémie de Covid-19, de la guerre en Ukraine ou encore les crises sociopolitiques qu’a traversées le pays en mars 2021 et en juin 2023.
Dans un document présenté comme une ‘’exigence partielle de la maîtrise en science politique’’ de l’Université du Québec à Montréal, Mylène Coderre-Proulx a produit, en 2013, une étude intitulée ‘’Incidence des politiques migratoires de l'Union européenne sur la gestion migratoire en Afrique de l'Ouest : le cas de la politique étrangère espagnole au Sénégal’’.
Analysant la crise migratoire de 2006, élément de base de ses recherches, l’étudiante canadienne écrit : ‘’Les départs depuis les côtes sénégalaises concernent essentiellement les populations des zones côtières. Ceci s'explique, entre autres, par la crise du secteur de la pêche artisanale. En effet, les accords de pêche entre la République du Sénégal et la Communauté européenne de 1997 et 2002 ainsi que certains permis de pêche octroyés illicitement durant le mandat du président sénégalais Abdoulaye Wade (Greenpeace, 2012) auraient facilité la venue de chalutiers étrangers et l'exploitation massive des ressources halieutiques.’’
Elle ajoute qu’un ‘’récent rapport du PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) confirme la paupérisation du secteur de la pêche artisanale au Sénégal et évalue à plus d'une centaine de bateaux battant pavillon étranger essentiellement des régions de l'Europe et de l'Asie (PNUD, 2010 : 62)’’.
Malgré les espoirs placés en Macky Sall, après son élection en 2012, les mêmes pratiques sont encore dénoncées par l’ONG de la protection de l’environnement. Pratiquement, tous les ministres qui se sont succédé à la tête du département de la Pêche au Sénégal ont été accusés d’avoir signé, dans l’illégalité, des licences de pêche en faveur de navires industriels étrangers. Ceci, malgré les alertes sur la surexploitation de la ressource dans les eaux sénégalaises.
Le Président Macky Sall réclame une surveillance accrue des zones de départ
Mercredi dernier, le ministre des Pêches et de l’Économie maritime (MPEM) a convoqué la Commission consultative d’attribution des licences de pêche (CCALP) pour se pencher, entre autres, sur les demandes de licence de pêche pour neuf nouveaux bateaux de pêche industrielle. Dans un communiqué publié à la veille de cette réunion, la Plateforme des acteurs de la pêche artisanale du Sénégal (Papas) a dénoncé le fait que ‘’l’introduction de nouveaux bateaux dans la pêcherie de petits pélagiques serait une catastrophe biologique, économique, sociale et culturelle, et va contribuer à racler le peu de poissons restant pour faire vivre les Sénégalais’’.
Leur appel a été entendu, puisque le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime du Sénégal a suivi les conclusions de la commission consultative d'attribution des licences de pêche qui a recommandé le rejet de toutes nouvelles demandes de licences qui lui ont été soumises. Un acte salué par l'ONG Greenpeace Afrique.
Depuis plusieurs années, des milliards d’euros ont été injectés par l’Union européenne pour lutter contre l’immigration irrégulière. L’aide des pays du Nord dans la surveillance des côtes pour éviter les départs de clandestins par pirogue vers l’Espagne, a contribué à diminuer les flux, mais ne les a pas arrêtés. Les jeunes candidats à l’émigration continuent de débarquer aux Canaries. L’accord de partenariat signé entre l’Espagne et le Sénégal, pour contingenter de jeunes travailleurs migrants saisonniers, n’a pas non plus produit les effets escomptés.
Jeudi en Conseil des ministres décalé d’un jour du fait d’un voyage du Chef de l’Etat, ce dernier a demandé au gouvernement d’intensifier les contrôles au niveau des zones et sites potentiels de départ, mais également de déployer l’ensemble des dispositifs de surveillance, de sensibilisation et d’accompagnement des jeunes à travers le renforcement des actions publiques multisectorielles de lutte contre l’émigration clandestine.
Ainsi, même si les forces de défense et de sécurité se démultiplient, ces dernières semaines, et multiplient les arrestations de migrants et de convoyeurs, nombre de ces candidats passent entre les mailles du filet. D’où le nombre effarant de morts et de disparus en mer.
Les plages sénégalaises n’ont pas fini d’acceuillir des cadavres de migrants.
THIONE NIANG N'ÉCARTE PAS DE SE PRÉSENTER À LA PRÉSIDENTIELLE 2024
La situation politique au Sénégal ne laisse pas indifférent l’auteur et entrepreneur social
VOA Afrique |
Abdourahmane Dia |
Publication 22/07/2023
La situation politique au Sénégal ne laisse pas indifférent l’auteur et entrepreneur social Thione Niang. Le promoteur de la ferme "Jef Zone" et conférencier international n’exclut pas de se présenter à la présidentielle de 2024.
Thione Niang est interrogé par Abdourahmane Dia.
DES MILLIERS DE JEUNES TOUJOURS PRÊTS À BRAVER LA MER
Les départs par bateaux et embarcations de fortunes sont fréquents malgré les nombreux naufrages
Phénomène de la migration au Sénégal : ils sont de plus en plus nombreux les jeunes Sénégalais qui ont le regard tourné vers l’Europe. Les départs par bateaux et embarcations de fortunes sont fréquents malgré les nombreux naufrages.
L'OPPOSITION SE DIVISE À L'ASSEMBLÉE SUR LES LOIS ISSUES DU DIALOGUE
Le vote de deux projets de loi issus du dialogue national a mis en lumière un changement des rapports de force depuis l’installation des députés en septembre dernier. À l’approche de la présidentielle, le « bloc » de l’opposition n’en n’est plus un
Le vote de deux projets de loi issus du dialogue national a mis en lumière un changement des rapports de force depuis l’installation des députés en septembre dernier. À l’approche de la présidentielle prévue en février 2024, le « bloc » de l’opposition n’en n’est plus un. Désormais, chaque parti suit sa ligne.
Quel avenir pour le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi ? Les divergences sont apparues au grand jour entre le Pastef d’Ousmane Sonko, et Taxawu Sénégal de Khalifa Sall, tous deux membres de la coalition.
La session parlementaire extraordinaire concernant les projets de loi issus du dialogue national a été marquée par des échanges de piques entre les représentants des deux partis. « Beaucoup de députés sont ici grâce à Ousmane Sonko », a lancé Ismaïla Diallo du Pastef. « La lutte contre le troisième mandat [du président Macky Sall, NDLR] n’a pas commencé ici, elle a débuté en 2012 », a répondu Babacar Mbaye de Taxawu, « ceux qui n’étaient pas présents ne peuvent pas nous donner de leçons ».
Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo, Boun Abdallah Dionne ou Aly Ngouille Ndiaye ? Au sein du parti présidentiel, la bataille pour obtenir l’investiture a démarré. Décryptage en vidéo des forces et faiblesses des candidats à la candidature
Pour l’heure, le président sénégalais n’a rien laissé filtré de ses préférences, ouvrant la voie à tous les espoirs, et à toutes les spéculations. Au risque, parfois, de voir les débats étouffés sous les tensions. Le 18 juillet, les caciques du parti avaient convié les militants à une réunion supposée montrer « l’unité autour du choix que fera Macky Sall ». La démonstration a tourné court : des partisans de deux des dauphins putatifs Amadou Ba et Abdoulaye Diouf Sarr – en sont venus aux mains sous les regards interloqués de l’assistance et de l’opinion publique sénégalaise qui a découvert les images sur les réseaux sociaux.
Qui Macky Sall va-t-il choisir ? Son Premier ministre Amadou Ba, qui dispose de puissants relais dans la politique, les affaires et les milieux religieux ? Son ancien ministre des Finances Abdoulaye Daouda Diallo, fidèle entre les fidèles ? Préférera-t-il accorder son onction à Boun Abdallah Dionne, qui fut également son chef de gouvernement ? Ou encore Aly Ngouille Ndiaye qui, après avoir été son ministre de l’Intérieur, est aujourd’hui en charge de l’Agriculture ? Au sein de l’APR, les cadres assurent que le président rendra sa décision publique avant fin juillet, afin de donner le temps aux équipes de ce dernier de collecter les indispensables parrainages.
AVEC LE PARRAINAGE, ON AURA 5 À 6 CANDIDATS
Le premier adjoint au maire de la ville de Dakar est contre le vote de la loi sur le parrainage qui a été modifié lors du dialogue national. En effet, selon Abass Fall, cette loi soumise à leur appréciation est anti-démocratique
Le premier adjoint au maire de la ville de Dakar est contre le vote de la loi sur le parrainage qui a été modifié lors du dialogue national. En effet, selon Abass FALL, cette loi soumise à leur appréciation est anti-démocratique. En outre, il explique le délai de 180 jours pour la campagne de collecte des parrains qui passe à 150 jours. . Ainsi, selon lui, les candidats perdent 30 jours de campagne.
« Ce parrainage doit disparaître de la Constitution. Il y a d’autres éléments dans la loi et qui sont handicapants. On aura 5 à 6 candidats si on continue comme ça à tous les candidats de se battre contre le parrainage parce qu’il est exclusif. Il faut l’enlever de l’architecture constitutionnelle. Et enfin le tirage au sort, il est vrai qu’il met fin à la bousculade pour le dépôt des dossiers mais il ne règle pas le problème », dénonce-t-il.
A noter que la loi sur le parrainage a été modifiée ce jeudi 20 juillet par les députés.
LANCEMENT D’UN PROJET D’APPUI A LA PRODUCTION AGRICOLE A SEDHIOU
Le Coordonnateur national des domaines agricoles communautaire (PRODAC), Djimo Souaré a lancé vendredi à Sédhiou, le projet d’appui à la production agricole des domaines agricoles communautaires
Sédhiou, 22 juil (APS) – Le Coordonnateur national des domaines agricoles communautaire (PRODAC), Djimo Souaré, a lancé, vendredi, à Sédhiou, le projet d’appui à la production agricole des domaines agricoles communautaires (PAPADAC) qui vise à appuyer la politique de la souveraineté alimentaire.
»Une forte production de plus de 12.000 tonnes est attendue à la fin de cette campagne dont 70% concerneront le maïs, pour appuyer la politique de souveraineté alimentaire poursuivie par le gouvernement du Sénégal », a expliqué Djimo Souaré.
Selon lui, »la région de Sédhiou a été choisie pour abriter la cérémonie officielle du lancement du nouveau programme car elle abrite un des Domaines agricoles communautaires (DAC) les plus dynamiques de notre programme, qui lui sert de vitrine et traduit sa mission de création d’emplois de jeunes en milieu rural ».
»Il s’agit d’un projet de développement de l’emploi à travers l’accompagnement de producteurs, des entrepreneurs, des jeunes, des femmes et d’exploitations familiales dans la production agricole en hivernage »’, a t-il expliqué.
Djimo Souaré a précisé que »ce projet a pour objectif d’accompagner, durant cette campagne agricole, 3950 bénéficiaires (…) dans 11 localités du Sénégal, où sont implantées des DAC ». Il est prévu d’y développer »diverses productions », selon le Coordonnateur du PRODAC, citant le maïs, l’arachide, le mil, le niébé et la pastèque.
DIVERS SUJETS POLITICO-JUDICIAIRES AU MENU DE LA REVUE DE L'ACTUALITE DE L'APS CE SAMEDI
Les livraisons quotidiennes de ce samedi 22 juillet traitent les sujets politiques et judicaires ou encore l’émigration irrégulière
Dakar, 22 juil (APS) – Les sujets politiques et judicaires ou encore l’émigration irrégulière sont au menu des quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»L’Etat perd à Paris contre Bibo Bourgi, une Affaire à 168, 5 milliards de francs CFA’’, titre Le Quotidien qui souligne que l’homme d’affaires sénégalais vient d’obtenir une compensation de 168,5 milliards de la Cour de cassation de Paris qui a confirmé la décision en appel.
»C’est un verdict qui colle à l’actualité. L’Etat du Sénégal va devoir dédommager Ibrahima Abou Khalil Bourgi dit Bibo, homme d’affaires proche de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade que la Cour de répression contre l’enrichissement illicite (CREI ) a qualifié de prête nom de Wade’’, note la publication.
Selon Bès Bi Le Jour, »le Sénégal doit verser 168, 5 milliards de francs à Bibo Bourgi ».
Libération aussi s’intéresse aux »dessous de l’Affaire Bibo », de la première décision du tribunal arbitral de l’ONU, à l’arrêt de la Cour de cassation de Paris en passant par l’arrêt de la Cour d’appel de Paris. Selon le journal, ‘’L’Etat a perdu définitivement la procédure l’opposant en France, à Ibrahima, Abou Khalil Bourgi dit Bibo’’.
Les Echos évoque le recours en cassation des avocats du leader de Pastef, Ousmane Sonko, dans l’affaire en diffamation l’opposant au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang. ‘’Les avocats de Sonko ont signifié leur pourvoi à Mame Mbaye Niang’’, titre le Journal, qui précise que M. Niang a un mois pour produire son mémoire en défense, conformément à la procédure.
Pour la publication, les conseils d’Ousmane Sonko »sont dans une démarche de valider la candidature de leur client, à quelques encablures de la présidentielle ».
Ousmane Sonko a été condamné par la Cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures contre Mame Mbaye Niang, à 6 mois assortis de sursis et 200 millions de francs de dommages et intérêts.
Sud Quotidien met en exergue le bras de fer entre l’opposition et l’Etat relativement au droit à la marche en mettant à sa Une : ‘’L’Etat déroule, l’Opposition objecte’’. Pour cause, d’après le journal, le rassemblement envisagé par la plateforme des forces vives, F-24, vendredi, a été interdit par l’autorité administrative.
En politique, L’As évoque »le Ticket Abdoulaye Daouda Diallo et Aly Ngouille Ndiaye et Harouna Dia », pour le choix du candidat du pouvoir à la présidentielle.
»Dans l’attente du choix du candidat du pouvoir pour la prochaine élection présidentielle, selon des sources du journal, Aly Ngouille Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo, ont accordé leurs violons. Chacun est disposé à se ranger derrière l’autre ».
EnQuête aborde le drame de l’émigration clandestine et s’exclame »Un caste tête mortel ! ». »L’ONG Caminando frontéras avance le chiffre de 778 morts ou disparus. Depuis 2006, les mêmes causes profondes demeurent et empêchent de juguler le phénomène », selon le journal.
LE SENEGAL PERD SON PREMIER MATCH DEVANT L’IRAN
L’équipe nationale de Beach Soccer est actuellement en Russie pour prendre part à la Coupe des Nations. Les Lions ont perdu leur premier match.
L’équipe nationale de Beach Soccer est actuellement en Russie pour prendre part à la Coupe des Nations. Les Lions ont perdu leur premier match.
Décidément, l’année 2023 ne sourit pas, pour le moment, à la nation la plus titré Décidément, l’année 2023 ne sourit pas, pour le moment, à la nation la plus titrée de Beach Soccer en Afrique. Les Lions qui ont perdu la finale des Jeux Africains de la plage (30 juin passé), ont encore essuyé un revers. Les hommes de Mamadou Diallo se sont lourdement inclinés devant l’Iran (1-5) ce vendredi à Saint-Pétersbourg où se déroule la Coupe des Nations 2023. Les Lions joueront leur second match ce samedi face au pays hôte. La Russie a battu aujourd’hui les Émirats arabes unis (3-0).Notons aussi que le prochain adversaire des Lions occupe la 2e place mondiale ex-aequo avec le Portugal. Le Sénégal est actuellement à la 7e place, suivi de l’Iran. Les Émirats (où se jouera la prochaine Coupe du Monde 2024) sont à la 11e place.