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8 août 2025
VERS LA DIGITALISATION DU SERVICE DES BOURSES
Un protocole d’accord a été signé entre la Direction des bourses et la Société Sénégal numérique SA (SENUM SA) pour la digitalisation des services des bourses
Dakar, 19 sept (APS) – Un protocole d’accord a été signé entre la Direction des bourses et la Société Sénégal numérique SA (SENUM SA) pour la digitalisation des services des bourses, a appris l’APS sur le site du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Divers aspects relatifs à l’audit du système d’information, aux outils de travail, à l’hébergement de données et la mise à disposition des centres Sénégal Services sont prévus dans l’accord, souligne le texte.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur qui a assisté à la cérémonie de signature a assuré que d’autres directions du ministère pourraient travailler avec Sénégal Numérique pour la digitalisation de leurs services.
SEDHIOU VA ABRITER LES PHASES NATIONALES DE L’ORGAM
La 4ème édition des phases nationales de l’Organisation de gestion des activités de masse (ORGAM) se tiendra à Sédhiou, a annoncé son président de l’ORGAM, Ousmane Iyane Thiam.
Sédhiou, 19 sept (APS) – La 4ème édition des phases nationales de l’Organisation de gestion des activités de masse (ORGAM) se tiendra à Sédhiou, a annoncé son président de l’ORGAM, Ousmane Iyane Thiam.
‘’Je suis à la tête d’une forte délégation de l’ORGAM pour rencontrer les autorités de la région de Sédhiou, en vue de l’organisation des phases nationales, qui doivent se tenir du 28 septembre au 8 octobre 2023’’, a-t-il déclaré à Sédhiou, où il séjourne dans le cadre d’une tournée qu’il effectue dans la région.
Il a précisé que les 16 équipes participantes seront logées à Ndiamacouta, Marsassoum, Samine et Goudomp. Les demi-finales et la finale se joueront au stade municipal de Sédhiou.
‘’Cette alternative [ORGAM] a été créée pour que toute ASC libre, si elle le désire ou se sente négligée dans une structure, puisse y adhérer’’, a précisé Ousmane Iyane Thiam. Il a invité les populations à venir en masse pour communier avec la jeunesse.
PAR Farid Bathily
L'ONU, UNE INSTITUTION À BOUT DE SOUFFLE ?
Ukraine, coups d'États en Afrique, climat, crise migratoire, l'Organisation des Nations unies doit actuellement faire face à des défis encore jamais vus. Soixante dix-huit ans près sa création, certains posent la question de sa pertinence
Depuis sa fondation après la Seconde Guerre mondiale, l'Organisation des Nations Unies est perçue comme le phare du dialogue et de la coopération internationale. Pourtant, les vents changeants de la géopolitique actuelle soumettent cette institution à une pression sans précédent, laissant certains se demander si elle est toujours à la hauteur des défis mondiaux.
L'absence des grands : un signe révélateur
L’ONU, garante du multilatéralisme, semble être en perte de vitesse. En cette journée du mardi 19 septembre 2023, New York, qui chaque année s'anime au rythme des débats et rencontres internationales, se trouve confrontée à une absence notable de plusieurs grands dirigeants. Poutine, Macron, Jinping, Sunak : leurs chaises vides en disent long sur la situation préoccupante de la diplomatie mondiale.
Antonio Guterres, à la tête de l’ONU, tente tant bien que mal de réorienter le discours sur les engagements concrets, mais les absences sont lourdes de sens. Si même lors des grandes occasions, des membres clés délaissent le forum mondial, comment l'organisation peut-elle prétendre à une action efficace ?
Réinventer l'ONU face aux défis contemporains
Les dissensions internes, de plus en plus manifestes, brouillent les objectifs initiaux de l'organisation. Ce n’est plus seulement une question d’absence physique, mais une remise en question profonde de l’efficacité et de la pertinence de l’ONU face à la multitude de crises : urgences climatiques, conflits armés, crises migratoires, tensions commerciales, entre autres.
Anthony Blinken, dans son allocution, a soulevé une problématique centrale: la difficulté croissante de forger une coopération internationale. Cette déclaration souligne un décalage entre les principes fondateurs de l'ONU et la réalité complexe des relations internationales d'aujourd'hui.
Face aux crises : introspection et évolution
La question se pose avec acuité: comment revitaliser cette institution septuagénaire pour qu'elle réponde aux exigences du 21e siècle ? Les appels à une réforme profonde, allant de la structure interne à la représentativité des membres, n'ont jamais été aussi pressants. Les discussions sur le droit de veto, par exemple, ne sont plus seulement des murmures dans les couloirs, mais des revendications ouvertes pour une meilleure équité.
Il est crucial d'aller au-delà des simples constats. L'avenir de l'ONU dépend de sa capacité à se réinventer, à s'adapter, et surtout à agir de manière décisive. Pour y parvenir, une introspection s’impose, suivie d'une volonté collective de réforme.
Dans ce monde en mutation rapide, l’ONU ne peut se permettre de rester en marge. Elle doit redevenir le cœur battant de la coopération mondiale, une force unificatrice dans un monde fragmenté. Le chemin est long et ardu, mais la mission de paix et d'harmonie en dépend. La balle est désormais dans le camp de ses membres.
DE JEUNES CANDIDATS DANS LA COURSE AU PALAIS
Parmi les candidatures déclarées, des hommes et des femmes d’un âge moyen cherchent à présider aux destinées de la Nation. Il s’agit, en l’occurrence, de Pape Djibril Fall, d’Anta Babacar Ngom, d’Ousseynou Diallo…
L’élection présidentielle de 2024 intéresse des jeunes. Parmi les candidatures déclarées, des hommes et des femmes d’un âge moyen cherchent à présider aux destinées de la Nation. Il s’agit, en l’occurrence, de Pape Djibril Fall, d’Anta Babacar Ngom, d’Ousseynou Diallo… Pour une première, ces « novices » devront affronter des politiciens rompus à la tâche.
Ils s’opposent à la figure du politicien classique rompu à la tâche. Pape Djibril Fall, Anta Babacar Ngom, Ousseynou Diallo, entre autres, sont différent des profils d’anciens jeunes politiques à l’instar d’Idrissa Seck sous l’aile d’Abdoulaye Wade, d’Abdou Diouf, alors héritier du Parti socialiste (Ps). Néanmoins, ils ont annoncé partir à la conquête des suffrages des Sénégalais pour diriger le pays en 2024.
Selon Moussa Diaw, Enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, l’implication de cette jeunesse traduit un certain « renouvellement de l’élite politique ». Il soutient, en effet, que c’est une respiration générationnelle qui, en soi, est bonne pour le pays. Pour lui, le contexte actuel est favorable à la candidature des jeunes à la présidentielle puisqu’une certaine partie de la classe politique est vieillissante, mais tient tout de même à se maintenir dans l’attelage étatique. L’heure du remplacement a donc sonné selon ses jeunes qui aspirent à se positionner et à trouver leur place sur l’échiquier politique.
Un avis partagé par Dr Serigne Thiam, enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar. D’après ce dernier, ces jeunes ont un message à porter. Cependant, il trouve qu’il y a un blocage. « Il sera très difficile pour ces jeunes politiciens cités de faire le poids devant les politiciens chevronnés du fait de leur grande expérience étatique, du fait qu’ils disposent d’appareils politiques bien installés sur le territoire sénégalais », pense Dr Thiam. À l’en croire, aussi noble que soit la volonté de cette jeunesse de faire bouger les lignes, elle se heurtera à la réalité de la politique au Sénégal.
Des novices
Moussa Diaw est presque catégorique. Pour lui, il est évident que les jeunes à l’image de Pape Djibril Fall, Anta Babacar Ngom, Ousseynou Diallo, etc., ont du pain sur la planche. Il estime que ces derniers doivent passer différentes étapes avant d’espérer diriger un pays. « Il leur faut beaucoup plus d’expérience politique, de connaissances également, notamment le sens élevé de l’État… Cela requiert énormément de travail de terrain. Il ne faudrait pas se retrouver à la tête de l’État avec un novice qui se cherche encore », déclare M. Diaw. Toutefois, il salue leur engagement en politique qui, somme toute, reste honorable.
Poursuivant son analyse, l’Enseignant-chercheur souligne une carence identitaire de ces jeunes profils qui ne s’inscrivent pas forcément dans des courants de pensée ou des idéologies claires. Il soutient que c’est justement cela leur défaut. Pour lui, ils doivent davantage exposer leur vision du développement et leur projet politique en participant à des débats afin de convaincre l’opinion. Mais, à ses yeux, ils ne sont pas suffisamment outillés pour cela. « Ils gagneraient à proposer des idées nouvelles et à davantage se faire connaître », ajoute-t-il.
Dans la même veine, Serigne Thiam souligne que la vraie ambition derrière ces candidatures n’est certainement pas de remporter la présidentielle de 2024. Pour lui, l’enjeu pour ces jeunes est de prendre rendez-vous dans l’objectif de gagner en popularité. Les jeunes qui ont annoncé leur candidature sont, renchérit-il, dans la poursuite de projets à moyen terme qui commence dès maintenant. « Pour le moment, l’électorat sénégalais n’est pas prêt à confier les rênes du Palais de la République à cette jeunesse inexpérimentée et manquant d’outils idéologiques et techniques. À partir de 2029, il n’y aura que des jeunes pour diriger le pays. Et la candidature des jeunes pour cette élection leur prépare à bien se hisser au sommet pour 2029 », fait remarquer l’universitaire.
TOURNÉE MOUVEMENTÉE DE GAKOU DANS LE NORD
Adversaire redoutable du candidat de Benno bokk yaakaar (BBY) à la présidentielle de 2024, le leader du Grand Parti subit une forte pression des autorités administratives qui bloquent le déploiement de son cortège sur l’étendue du territoire national
Le candidat à la présidentielle de 2024, Malick Gakou, en tournée nationale dans le Nord du pays, ne passe pas inaperçu dans les localités visitées où des foules, en délire, l’accueillent de manière triomphale. Des populations pour qui, «aujourd’hui, le maire honoraire de Guédiawaye cristallise tous les espoirs suite à l’incarcération de son camarade Ousmane Sonko, membre de la Conférence des leaders de Yewwi askan wi (Yaw)».
Adversaire redoutable du candidat de Benno bokk yaakaar (Bby) à la Présidentielle de 2024, Gakou subit une forte pression des autorités administratives qui bloquent le déploiement de son cortège sur l’étendue du territoire national. Serait-il devenu, aujourd’hui, la cible du pouvoir en place suite à l’emprisonnement de l’opposant Ousmane Sonko radié du fichier électoral national ? De l’avis de cet observateur de la scène politique, Tapha Sall, «tous les signaux le montrent étant entendu que son cortège est traqué dans toutes les localités du Nord du pays».
«Malgré tout, Malick Gakou, qui demeure un politicien chevronné et fin stratège, reste serein et imperturbable pour ne pas être dévié de son objectif de conquête pacifique du pouvoir», fait remarquer notre interlocuteur. Avant d’ajouter : «L’ancien ministre du Commerce, peint comme un homme de paix et de consensus, sur la scène politique depuis plus de trois décennies, se définit comme un homme d’Etat à la trajectoire lisse, qui n’a jamais été épinglé par les corps de contrôle dans l’exercice de ses différentes fonctions ministérielles.»
Malick Gakou, qui se dit candidat aux «mains propres», ayant entamé la tournée de «La caravane de la victoire», le vendredi 15 septembre, par la région de Louga, compte partager avec les Sénégalais son ambitieux projet «Programme alternatif Suxali Sénégal (Pass)». Malheureusement, s’offusquent ses partisans, «son périple n’est pas de tout repos». Arrivé à Ndande, vendredi dernier, son cortège a été immobilisé par des éléments de la Gendarmerie nationale, qui l’avaient obligé d’éteindre la sonorisation et la sirène du gyrophare de «sa flèche».
Interdiction de rassemblement
Toutefois, après plusieurs minutes d’arrêt, le convoi de «Yonnu Pass Pass» a pu reprendre la route. A Kébémer, Gakou va subir les mêmes désagréments. Il a été de nouveau immobilisé par des éléments de la Police nationale pour le motif de «risques de troubles à l’ordre public».
A Linguère, le Préfet du département a indiqué dans un communiqué «qu’en raison des risques de troubles à l’ordre public, les manifestations, rassemblements, attroupements et cortèges sur la voie publique sont interdits sur toute l’étendue du territoire du département de Linguère à compter du vendredi 12 au 19 septembre 2023».
Manœuvre ou pure coïncidence ? L’interrogation mérite d’être posée, surtout que la période d’interdiction couvre largement le temps du séjour de Malick Gakou dans cette circonscription administrative. Le président du Grand parti (Gp) va subir les mêmes déboires à Matam.
Dans le même registre, dans un communiqué en date du 16 septembre 2023, le Préfet de Ranérou-Ferlo mentionne l’obligation d’une «déclaration préalable pour toute manifestation sur la voie publique». Il indique que toute manifestation sur la voie publique en dehors du respect de cette formalité sera dispersée. Les partisans de Malick Gakou, qui ne décolèrent pas, ont signalé que d’«autres candidats déclarés, qui ont emprunté le même itinéraire, n’ont jamais été inquiétés par l’autorité préfectorale. Pire encore, des responsables des dites localités ont tenu des meetings de soutien au candidat de la mouvance présidentielle, sans coup férir».
La tournée nationale de la Coalition Gakou 2024, qui va durer 10 jours, va le conduire à Louga du 15 au 16 septembre, ensuite du 17 au 21 septembre à Matam et, enfin, du 22 au 25 septembre, à Saint-Louis. Malick Gakou a eu le soutien des responsables de la Conférence des leaders de Yewwi askan wi (Yaw) qui, à travers un communiqué, ont dénoncé les tentatives de musèlement de l’opposition relevant d’une énième forfaiture du régime en place.
L’APR COMBA(T) AMADOU
Le candidat de la majorité est combattu par ses propres frères de parti. Tout le contraire des alliés, qui ont fini d’adouber la candidature du Premier ministre à l’issue du choix opéré par le président Macky Sall
Des Apéristes qui combattent un Apériste. Telle est la scène qu’offre à la vue de l’opinion le parti présidentiel. Le candidat de la majorité, Amadou Ba, est combattu par ses propres frères de parti. Tout le contraire des alliés, qui ont fini d’adouber la candidature du Premier ministre à l’issue du choix opéré par le Président Macky Sall.
Le vent de contestation du choix du candidat Amadou Ba, qui souffle au sein de l’Alliance pour la République (Apr), se résume à une situation : l’Apr qui combat un candidat Apr à la Présidentielle. Le choix du candidat de Benno à la Présidentielle a donc amené des responsables de l’Alliance pour la République (Apr) à contester la désignation de Amadou Ba. C’est le cas du président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Abdoulaye Daouda Diallo, qui a finalement décidé de se ranger derrière le candidat Amadou Ba dont il n’a pas cité le nom lors de son point de presse de samedi dernier.
Le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, qui a claqué la porte du gouvernement, continue à se rebeller, tout comme Mame Boye Diao qui a déclaré sa candidature avant d’être démis de ses fonctions de Dg de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) et l’ex-Pm Mahammed Boun Boun Abdallah Dionne à qui on prête de vouloir être sur la piste de départ le 25 février prochain. De même que la sortie des rangs du parti présidentiel de l’édile de Sandiara, Pr Serigne Guèye Diop, qui veut être aussi de la course à la présidence. Les dissidences ne sont que l’œuvre de responsables de l’Apr. Même si ceux qui ont décidé de faire cavalier seul, voient beaucoup de responsables apéristes ou assimilés leur tourner le dos. Aly Ngouille Ndiaye a vu 16 des 18 maires du département de Linguère se déclarer favorables au candidat Amadou Ba.
Au même moment, les alliés au sein de la Coalition Benno bokk yaakaar ont fortement approuvé le choix du Pm pour diriger les troupes de la mouvance au scrutin majeur du pays. Le Ps, l’Afp, la Ld et les nombreux autres partis qui composent le regroupement des alliés de l’Apr ont gardé intacts leur soutien et appui à Ba. Au moment où ce vent de contestation a pris forme à l’Apr, le camp d’en face ne fait pas bloc autour d’un candidat pour croiser le fer avec celui du pouvoir.
Dans les rangs de la Coalition Yewwi askan wi (Yaw), la totalité des leaders sont candidats à la course pour la Présidence. Aucun d’entre eux ne compte se faire raconter les joutes de février prochain. Il n’y a qu’à voir l’activisme et l’agitation dont continuent de faire montre successivement Malick Gakou (Grand parti), Déthié Fall (Prp), Aïda Mbodj (And), le Pur avec la candidature annoncée de Serigne Moustapha Sy, pour s’en convaincre.
ANTA BABACAR NGOM, LA CANDIDATE À PLUSIEURS CORDES À SON ARC
La présidente d’Alternative pour la relève citoyenne (Arc) est une combattante des causes sociales et l'avocate des jeunes, notamment dans la dénonciation du régime de Macky Sall
La présidente et candidate d’Alternative pour la relève citoyenne (Arc) est une combattante des causes sociales et l'avocate des jeunes. À côté de ses prises de position limpides, Anta Babacar Ngom Diack n'hésite pas également à s'attaquer de manière parfois frontale au pouvoir actuel et à ses candidats désigné et forcé.
À seulement quelques mois de la Présidentielle, les candidats essayent d'occuper l'espace public. Sorties, déclarations, toutes les occasions sont saisies pour s'adresser aux futurs électeurs. Dans ce vaste terrain de conquête, la présidente de l'Arc, Anta Babacar Ngom, compte tirer son épingle du jeu. Et cela semble être en train de lui réussir. Lors de la "Nuit du social" organisée samedi dernier par les Racines de l'espoir, elle a fait sensation.
"Je me réjouis d’être parmi vous ce soir, dans cette illustre assemblée emplie de personnes au cœur généreux et bienveillant. Vous êtes toutes et tous des êtres exceptionnels, et je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers Sophie Guèye, l'âme inspiratrice de cette merveilleuse soirée que nous appelons la ‘Nuit du social’. Sophie a eu la générosité de nous inviter à rejoindre cette célébration de la vie, de la dignité et de l'humanité", a-t-elle déclaré lors de sa prise de parole.
La présidente de l’Arc d’embrayer : "Je m'appelle Anta Babacar et même si je suis candidate aux élections présidentielles, ce soir, je souhaite mettre de côté la politique pour mettre en avant notre engagement envers l'action sociale et humanitaire. C'est un privilège pour moi d'être ici parmi vous, car je constate que vous incarnez concrètement des valeurs qui me tiennent à cœur".
En effet, elle n'a pas tari d'éloges à l'endroit de ses hôtes, en les encourageant à maintenir le cap social. ‘’Les Racines de l'espoir ne se résument pas pour moi à une simple association sénégalaise et internationale œuvrant dans le domaine social. C'est bien plus que cela. Sophie, ainsi que tous celles et ceux qui la soutiennent, nous rappelle que l'unité peut nous guider vers un avenir meilleur. En choisissant d'agir de manière désintéressée, vous apportez un réconfort inestimable aux personnes les plus vulnérables de notre société. Alors, je vous félicite pour votre disponibilité et votre générosité’’.
Selon le leader de l'Arc, ce témoignage est tout sauf anodin, dans la mesure où l’association les Racines de l'espoir épouse parfaitement son idéal social pour le Sénégal. D’ailleurs, cet engagement commun au nom du social pourrait, selon Anta Babacar Ngom, aboutir à des collaborations entre les deux structures. "Je partage vos préoccupations et je serais honorée de collaborer main dans la main avec vous, citoyens et acteurs sociaux, pour édifier des solutions durables, viables et surtout profondément citoyennes’’.
Anta sans gants !
Au-delà de l'aspect social qui sous-tend sa candidature, Anta Babacar sait aussi être d'attaque sur l'arène politique. Ainsi, la candidate à la prochaine Présidentielle invite les Sénégalais à snober tout simplement le candidat de la mouvance présidentielle ainsi que les dissidents qui veulent prendre part à l'échéance de 2024.
"Cette semaine, j’ai vu comme vous de nouveaux candidats issus de la coalition du président sortant, se précipiter dans l’élection présidentielle, soit parce qu’ils sont choisis ou ils sont frustrés de n’avoir pas été choisis. Ce sont tous des candidats de continuité. Apparemment, tout va tellement bien au Sénégal qu’il ne faut rien changer, n’est-ce pas ? Cela démontre à quel point ils n’ont pas compris la situation que traverse le Sénégal. Ils n'ont donc rien écouté, ils n’ont pas entendu nos cris, nos pleurs, nos souffrances. Ils n’ont pas entendu ce que disent et ressentent les jeunes et n’ont pas pris en compte leurs besoins de changement", a-t-elle commenté.
En résumé, Anta Babacar Ngom s'est mue en un véritable rempart entre le peuple et les candidats du pouvoir sortant. "Ils croient que les Sénégalais n’ont pas compris ce qu’ils manigancent et qu’ils vont accepter cette mascarade sans réagir. Ils croient que nous allons marcher à leur petit jeu de pouvoir en créant une majorité et une opposition de façade dans un déni total de démocratie. Mes chers concitoyens, montrons-leur que nous ne sommes pas dupes et que nos voix ne sont pas à vendre. Montrons-leur que nous avons plus d’ambition pour le Sénégal’’.
Anta a ensuite fait part de l'alternative que constitue sa candidature pour la prochaine élection. "Je veux incarner cette relève qui proposera l'alternative citoyenne tant attendue par notre pays. J'y crois profondément, je le ressens dans mes tripes. Oui, je crois en notre avenir, je crois en toutes les forces du Sénégal, nos hommes, nos femmes et en particulier notre jeunesse. Comment pouvons-nous espérer que les Sénégalais y croient si nos jeunes n'y croient plus ? Si nos jeunes ont perdu confiance en l’avenir, confiance en l’Administration, confiance en la justice ?", se demande la candidate.
La jeunesse au centre de l'idéal Arc
Pour mieux s'enquérir des occupations de la jeunesse, Anta Babacar Ngom veut aussi miser sur le contact direct. C'est ainsi qu'elle invite les jeunes à prendre part à une nouvelle émission, ‘’Les yeux dans les yeux’’ qu’ils vont lancer prochainement. Ce sera l’occasion pour elle et ses collaborateurs de les écouter, de dialoguer et échanger avec eux. "Je veux inspirer notre jeunesse pour qu’elle réussisse et réalise ses rêves, développe Mme Diack, ici au Sénégal. Regagner confiance et faire renaître l’espoir. Nous sommes la source inépuisable d'énergie et de renouveau. C’est ensemble que nous devons restaurer notre fierté nationale. Ma candidature est celle de la renaissance du Sénégal", assure-t-elle.
L'IMMIGRATION IRRÉGULIÈRE EST UNE PREUVE DE L’ECHEC DE L’EMPLOI DE LA JEUNESSE
Selon Serigne Guèye, candidat à l’élection présidentielle, ce départ massif des jeunes vers l’Europe et les Etats-unis démontre l’échec de la politique d’emploi de l’Etat. Pour mettre fin à cette tragédie, il pense qu’il faudra obligatoirement renégocier
Pendant tout le temps qu’il était ministre conseiller, il n’a jamais dénoncé. Mais depuis qu’il a déclaré sa candidature le maire de Sandiara ne cesse de décocher des flèches en direction du régime notamment sur l’émigration clandestine. Selon Serigne Guèye candidat à l’élection présidentielle, ce départ massif des jeunes vers l’Europe et les Etats-unis démontre l’échec de la politique d’emploi de l’Etat. Pour mettre fin à cette tragédie, il pense qu’il faudra obligatoirement renégocier les contrats miniers.
L’émigration clandestine qui continue de faire des centaines de morts de jeunes Sénégalais ne laisse pas indifférent l’édile de Sandiara, Serigne Guèye Diop. Lors d’un face-à-face avec la presse samedi, le maire de Sandiara qui envisage de briguer le suffrage des Sénégalais le 24 février 2024, a dénoncé cette migration massive des jeunes vers des pays qu’ils considèrent comme l’eldorado.
Pour l’édile de Sandiara, le régime de Macky Sall a échoué dans le domaine de l’emploi des jeunes et c’est pour cette raison que les mains valides, ayant conscience que leur avenir est hypothéqué, ont tout simplement pris la décision d’aller voir ailleurs, au prix de leur vie. «Si les jeunes risquent leur vie en empruntant des voies illégales et dangereuses, c’est parce qu’ils n’ont pas d’emplois. Malheureusement, malgré le lot de morts, c’est l’omerta totale des autorités comme si de rien n’était. Le gouvernement est juste un spectateur qui est en train d’observer les jeunes mourir en mer sur le chemin de l’émigration. Pourtant, on ne sait pas exactement le nombre de morts», a fustigé l’ex-ministre conseiller.
Pour résoudre le problème de l’émigration clandestine, il faut d'abord, selon lui, accéder à la revendication des pêcheurs en normalisant la pêche industrielle. Sur ce point, le maire est convaincu qu’il faut annuler les licences de pêche. «Nous allons annuler les licences de pêche, tenir les états généraux et renégocier les licences car on ne peut pas continuer à surexploiter la mer qui n’a plus de poisson alors que les pays qui nous entourent comme la Mauritanie et la Guinée disposent de mers poissonneuses», a-t-il proposé.
Outre la renégociation des contrats de pêche, il faudra aussi revoir les contrats sur le phosphate, l’or et le Zirconium afin que le Sénégal puisse bénéficier des ressources dont il dispose, poursuit-il. En plus des ressources financières qui seront disponibles grâce à la révision des contrats, le ministre conseiller démissionnaire affirme que la seconde phase reste l’industrialisation de l’agriculture. Cette phase permettra d’assurer l’autosuffisance alimentaire, selon Serigne Guèye Diop qui envisage la création des pôles agricoles dans tous les départements et des usines de transformation qui seront réparties en fonction de la production dans chaque zone. «Tant que nous n’aurons pas des usines dans les 553 communes du Sénégal, il sera très difficile de développer le Sénégal. Il faut créer des zones industrielles, des zones agropoles et des zones artisanales qui pourront générer au moins 2 millions d’emplois. Et puisqu’au Sénégal chaque employé nourrit 10 personnes, donc au moins c’est 20 millions qui vont en bénéficier. Il faut aussi faire en sorte que 50% des jeunes obtiennent un métier, d’où l’intérêt de créer des lycées techniques professionnels qui permettront d’éviter aux jeunes qui sortent des universités de rester sans métier», suggère l’édile de Sandiara.
Lors de cette rencontre, le candidat à l’élection présidentielle a promis de changer le visage du Sénégal comme il l’a réussi dans sa commune. Désormais, la reddition des comptes grâce à une justice indépendante fera partie des questions importantes auxquelles il promet de s’atteler.
LES ACTEURS EXIGENT UN SUIVI DE LA RÉGLEMENTATION DES FRAIS D'ÉTUDES SCOLAIRES
Les établissements privés et publics vont-ils appliquer à la lettre l'arrêté interministériel portant réglementation des frais d'inscription et d'études dans les établissements d'enseignement et de la formation professionnelle et technique ?
Le gouvernement du Sénégal avait publié un arrêté interministériel portant la réglementation des frais d'inscription et d'études dans les établissements d'enseignement et de la formation professionnelle et technique. Ainsi, à deux semaines de la rentrée des classes prévue le 5 octobre prochain, les parents d'élèves et les organisations syndicales tirent la sonnette d'alarme.ils invitent le gouvernement à veiller à l’application stricte de la mesure. ils demandent toutefois des compensations pour garantir le fonctionnement des établissements.
Les établissements privés et publics vont-ils appliquer à la lettre l'arrêté interministériel portant réglementation des frais d'inscription et d'études dans les établissements d'enseignement et de la formation professionnelle et technique ? C'est la question que se posent beaucoup de pères de famille. De l'avis du président des associations des parents d’élèves et étudiants du Sénégal, Unapees l’application de cette mesure ne devrait pas poser un problème.
« Nous avions toujours dit que les frais d’inscription étaient très élevés et ne pouvaient pas permettre à un père de famille, quelquefois avec 5 enfants, de s’acquitter de ces frais d’inscription qui sont d’ailleurs gratuits, compte tenu de la constitution qui dit que l’éducation est gratuite. C’est pourquoi nous avons salué cette mesure. Cependant, dans la mise en œuvre, nous attendons que le gouvernement se détermine en mettant l’information de façon officielle afin que les parents puissent être informés avant le démarrage des inscriptions», affirme le président de l’Unapees. Conscient par ailleurs des lourdes charges dans certains établissements, plus particulièrement dans le privé, Abdoulaye Fané demande à l’Etat de faire des compensations pour appuyer ces établissements dans certaines dépenses. «La mesure peut poser un problème si l'État ne tient pas en compte le fonctionnement des établissements, notamment la prise en charge des salaires et des personnels ; un montant de 5000 mille francs ne peut pas suffire. C’est pourquoi nous proposons que le gouvernement puisse compléter ce montant au niveau des établissements pour pouvoir prendre en compte les dépenses liées au fonctionnement de ces établissements », ajoute monsieur Fané. A l’en croire, les parents d’élèves sont en train de travailler d’arrache-pied pour une application stricte de la mesure. «Au mois de juillet, nous avions rencontré la directrice de cabinet du ministre de l’Éducation nationale. Lors de cette réunion, on a posé cette question sur la table, afin que l’on s’y attelle le plus rapidement possible parce qu'il y a toujours une confusion sur le montant d’inscription. Donc, il est temps que les autorités éclairent la lanterne des Sénégalais par rapport à cette question», indique le président de l’Unapees.
NDONGO SARR : «LA MESURE PEUT IMPACTER NÉGATIVEMENT LE FONCTIONNEMENT DE NOS ÉCOLES»
Le Secrétaire général du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants du moyen-secondaire (Cusems) estime, pour sa part, que le gouvernement est dans le populisme. «A mon sens, ils font dans la communication. Autre chose : tout le monde sait que dans nos établissements, on a des difficultés de ressources pour gérer nos écoles quand le budget de l'État ne tombe plus et que les ressources additionnelles qui feraient fonctionner les établissements sont amoindries du fait de ces mesures et qui semblent aller dans le sens d’alléger la charge des parents d’élèves», regrette le syndicaliste. A ses yeux, cette mesure peut aboutir à des conséquences graves pour le fonctionnement des établissements. «ce sont des ressources qui vont manquer à l'école et qui auront un impact négatif sur le fonctionnement des établissements. Sous ce rapport, nous avons un réel problème que nous dénonçons», souligne Ndongo Sarr.
Pour lui, si le gouvernement cherche à alléger la charge des parents en réduisant les frais d'inscription, il faudrait une compensation qui permettrait de garantir les montants alloués au fonctionnement des établissements. A souligner que dans l’arrêté interministériel signé par le ministre de l’Éducation nationale Cheikh Omar Hanne, le ministre de l’Enseignement supérieur Pr Moussa Baldé et leurs homologues du Commerce et de la Formation professionnelle, les frais d’inscription sont fixés à trois mille (3 000) francs CFA dans les établissements d’enseignement public moyen et secondaire général. Ils peuvent être portés à cinq mille (5 000) francs au maximum sur décision du Conseil de gestion de l’établissement.
LES FRAIS D’INSCRIPTION FIXÉS ENTRE 3 000 ET 5 000 CFA DANS LES CEM ET LYCÉES
Pour les établissements de formation professionnelle et technique, les frais d’inscription dans les lycées d’enseignement technique etles centres de formation professionnelle sont fixés pour le Certificat d’aptitude professionnelle à 15 000 F CFA par apprenant, le brevet d’études professionnelles à 20 000 F CFA, le Brevet de technicien à 25 000 F CFA, le Baccalauréat technique, 25 000 F CFA et le brevet de technicien supérieur, 35 000 F CFA. S’agissant des établissements privés d’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire général, les frais de scolarité de tous sont baissés de 10% par rapport aux tarifs appliqués au cours de l’année académique 2021-2022, sous réserve de l’application d’un montant minimal déterminé ci-après : 2 500 francs CFA pour l’enseignement préscolaire, 3 000 francs CFA pour l’enseignement l’élémentaire, 4 000 francs CFA pour l’enseignement moyen et 5 000 francs CFA pour l’enseignement secondaire.
En ce qui concerne les frais de scolarité des établissements privés de l’Enseignement supérieur, ils ont baissé pour les apprenants de nationalité sénégalaise ou originaire de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine de 10% dans la région de Dakar, 5% dans les autres régions du pays et 5% pour les établissements privés de l’Enseignement supérieur du secteur de la santé sur tout le territoire national. Il est interdit aussi à tout établissement d’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire général, supérieur ou de la formation professionnelle et technique, de subordonner la fourniture de ses services au paiement de frais de scolarité par l’apprenant.
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DES PRO-SONKO PERTURBENT LE SEJOUR DE MACKY SALL À NEW YORK
Comme un essaim d'abeilles, les partisans d’Ousmane Sonko qui est en prison depuis le 28 juillet 2023, suivent l'ombre du président en séjour actuellement aux États-unis pour la 78e session de l'assemblée générale des Nations-unies
Comme un essaim d'abeilles, les partisans d’Ousmane Sonko qui est en prison depuis le 28 juillet 2023, suivent l'ombre du Président Macky Sall qui séjourne actuellement aux États-unis pour la 78e session de l'assemblée générale des Nations-unies (18 au 22 septembre 2023). Devant l'hôtel où réside le chef de l'État ou encore dans la rue, les « Patriotes » ont crié partout la libération de leur leader et sa participation à la Présidentielle de février 2024.
Des pancartes favorables à Ousmane Sonko, des drapeaux du Sénégal et des slogans hostiles au chef de l'État etc. C'est la partition que les partisans d’Ousmane Sonko ont jouée dans les rues de New York pour réserver, à leur guise, un accueil mémorable au chef de l'État qui est arrivé avant-hier aux États-Unis pour les besoins de la 78e session de l'assemblée générale des Nations-unies. Dans des vidéos largement partagées sur les réseaux sociaux notamment sur les pages proches du cercle de l'ex-parti Pastef, on peut y voir une horde de personnes défiler avec les couleurs nationales et celles du Pastef. Les manifestations ont débuté devant l'hôtel où réside le Président Macky Sall. Les partisans d’Ousmane Sonko protestent contre l'emprisonnement de leur leader. Ainsi, ils demandent sa libération et sa participation à l'élection présidentielle de février 2024.Dans le capharnaüm de ces manifestations spontanées, on entend une litanie de griefs contre la gouvernance de Macky Sall. «Macky Sall assassin !» «Libérez Sonko !» «No Justice, no peace !» en français (pas de justice, pas de paix)», scandaient les partisans d’Ousmane Sonko devant le siège des Nations unies
Dans une rue à New-York et sous l'œil de la police américaine, les manifestants ont garé un véhicule sonorisé sur lequel ils projettent une vidéo prise lors des manifestations qui ont eu lieu au Sénégal. Cependant, il reste difficile à notre niveau de dater l'enregistrement de la vidéo. «This is only what Macky Sall did. He is a killer. This is what he did for our kids. Look in the pictures», s'époumone un homme d'un âge un peu avancé. À côté de lui, un homme avec deux brassards sur lesquels on pouvaitlire «Sonko Président».D'ailleurs, sur le rythme de tam-tam, les manifestants ont improvisé une chanson en wolof. « Sonko mo yeungeul geusseum » en français (Sonko est le chouchou du public) peut-on entendre dans la vidéo.
Sur Facebook, Jotna Média, un média proche d’Ousmane Sonko, a publié une vidéo sur laquelle un pro Ousmane Sonko nommé Chérif qui a fait le déplacement depuis le Canada pour rallier la capitale du pays de l'oncle Sam se félicite de la réussite d'un combat pour le Sénégal. «La diaspora ne va jamais abandonner le combat pour la libération d’Ousmane Sonko. Dans 5 mois, Macky Sall va quitter le pouvoir. Nous demandons l'intensification de la lutte pour changer le Sénégal», a-t-il indiqué à Jotna Média qui, par ailleurs, annonce des manifestations à New York le 18 et le 19 septembre 2023.