Agression à bord d’un minibus «Tata»
Les agresseurs ont repris service depuis quelques jours à Thiaroye et environs. Ce, malgré les patrouilles policières. Au quartier Nietty Mbaar, des charretiers armés de couteaux et de machettes ont infiltré un minibus «Tata » à hauteur du quartier Nietty Mbaar de Djiddah Thiaroye Kao. Ils ont menacé d’abord le chauffeur avant de dépouiller les passagers. Après leur forfait, les malfaiteurs ont pris la poudre d'escampette à bord d'une charrette. Les passagers, dans le désarroi, dénoncent l'insécurité.
Insalubrité à Nietty Mbaar
Les populations habitant Nietty Mbaar se demandent si le maire de Djidah Thiaroye Kaw, Mamadou Guèye, est au courant des dégâts causés par le curage du bassin de rétention d’eau. Car les ordures enlevées du bassin sont déposées aux alentours. Ce qui a installé l’insalubrité dans le quartier qui est pollué par la mauvaise odeur.
Mbour dénonce un recrutement clientéliste
Les «bénévoles» en service dans le département de Mbour, ont décrié l'absence de transparence dans le recrutement du personnel exerçant dans les Cases des Tout-petits. D’après eux, le recrutement des agents du préscolaire devait respecter certains critères comme l'ancienneté. Mais tout dernièrement, il s'est fait sur la base de copinage et de relations politiques, accusent-ils lors d'une conférence de presse tenue ce week-end. Dans les autres régions les recrutements ont été bien faits contrairement à Mbour où on a dénombré 120 bénévoles dont l'écrasante majorité a eu une expérience de plus de 5 ans. «Mbour fait partie des départements les plus scolarisés du Sénégal. Malheureusement, s'il s'agit de recruter, l'État le fait sur des critères politiques. Non seulement le nombre de recrues est minime mais les critères sont discriminatoires», a dénoncé Korka Diallo. Pour combattre cette démarche qu'ils considèrent comme une injustice, les syndicalistes se sont rendus à l'agence pour rencontrer la directrice, Maïmouna Khouma. Cette dernière leur avait donné des gages en leur demandant de lui remettre la liste afin de rectifier le tir. Ainsi les syndicalistes lui ont remis une liste de plus de 100 bénévoles, mais en réalité, il s'agissait d'une stratégie pour gagner du temps et espérer diviser le mouvement, indique M. Diallo. Leurs revendications n'ayant pas été prises en compte, les bénévoles ont décidé de changer de méthode de lutte. Désormais, ils promettent d'organiser des marches, des sit-in mais aussi de saisir les organisations non gouvernementales spécialisées dans le domaine de l'éducation.
Trois-cents (300) enfants de troupe primés
Les plus distingués durant l’année scolaire 2022/2023 ont été primés lors de la cérémonie présidée par le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, en présence de son homologue de l’Eau et de l’Assainissement Serigne Mbaye THIAM,(ancien enfant de troupe), de l’adjoint au gouverneur, Modou Mamoune Diop, du chef d’état-major général des armées Mbaye Cissé, entre autres, et d’innombrables invités. Cette journée d’excellence coïncide avec la célébration du Centenaire de l’école mais aussi le départ du Colonel Mamour SARR qui passe le témoin au colonel Abdoulaye Mbengue, ancien enfant de troupe de la promotion 1990. Me Sidiki Kaba a manifesté toute sa fierté de constater les brillants résultats obtenus par les enfants de troupe du Prytanée militaire Charles Tchoréré de Saint-Louis. Il a cité l’exemple d’Ameth Babou qui a eu une moyenne de 19,33/20 au BFEM avant de féliciter le Cemga, le général Mbaye Cissé pour le soutien à l’école. Il souligne que le Prytanée militaire a formé quatre présidents de la République d’Afrique et d’éminents hauts fonctionnaires et cadres sénégalais.
Trois-cents (300) enfants de troupe primés (bis)
Restons à cette école d’excellence pour dire que durant l’année 2022/2023, sa moyenne générale est estimée à 14,40/20. Et sur les 483 enfants de troupe que compte l’école, les 471 ont obtenu une moyenne annuelle comprise entre 10 et 18,86/20. Au concours général, le Prytanée militaire de Saint-Louis a eu six (6) distinctions, mais l’école s’est encore illustrée en ayant 100% de réussite aux examens du baccalauréat et du Bfem. En marge de la cérémonie, le ministre Me Sidiki Kaba a inauguré la nouvelle salle informatique offerte par l’association des anciens enfants de troupe sénégalais de Bingerville (RCI), et la salle FRAC où les élèves apprennent la conduite et qui porte le nom du ministre Serigne Mbaye Thiam. Pour rappel, le Prytanée militaire de Saint-Louis a vu le jour en 1923 sous le nom de l’école des Enfants de Troupe de Saint-Louis (EETS).
Un adolescent perd la vie à la plage de Somone
Un adolescent répondant au nom de Mbaye Seck a perdu la vie par noyade à la plage de Somone (Mbour), ce samedi après-midi. Âgé de 15 ans, il voulait secourir son frère qui se noyait lors d'une baignade. Finalement, il est décédé alors que son grand frère qu'il tentait de sauver l’a échappé belle. Ce jeune originaire du village de Tchiki dans la commune de Diass (Mbour) sera inhumé chez lui. Durant cette période de vacances marquée par la canicule, on note beaucoup de cas de noyade.
15 personnes arrêtées lors des affrontements à Tomboronkoto
Quelque 15 personnes ont été arrêtées et une douzaine de cases incendiées vendredi à Tomboronkoto dans la région de Kédougou lors d’affrontements violents entre les forces de l’ordre et les populations locales, a constaté l’APS. « Très tôt le matin, les populations de Tomboronkoto ont fait barrage aux techniciens de la société minière Pettowol mining compagnie (PMC) qui dispose de titres miniers d’exploitation et d’exploration en bonne et due forme dans la zone. Et la gendarmerie a fait usage de lacrymogène pour disperser les populations », a précisé à l’APS une source sécuritaire. Au cours d’un point de presse, les habitants ont déclaré qu’ils allaient «opposer un refus catégorique à la compagnie minière Petewol Mining Company,(PMC) pour la poursuite de ses opérations d’exploration aux alentours de leur village ». Depuis vendredi et dans la matinée de samedi, le calme est revenu dans le village de Tomboronkoto où la gendarmerie continue de veiller au grain, a poursuivi la source sécuritaire. Les démarches et les appels au calme sont menés par des autorités auprès de la brigade territoriale de la gendarmerie de Mako en vue de négocier la libération des 15 personnes arrêtées. Aux dernières nouvelles, le procureur de Kédougou a ordonné leur libération.
Le FSD-BJ invite le pouvoir à écouter
Le Directoire national du FSD-BJ est préoccupé par la situation qui prévaut à Tomboronkoto où il y a eu des affrontements entre les populations et la gendarmerie. Cheikh Bamba Dièye et Cie interpellent le pouvoir en place face à ce énième incident qui vient rappeler la nécessitéde la mise en place de politiques plus inclusives, qui prennent en compte les préoccupations légitimes des populations locales, notamment en ce qui concerne l’exploitation des ressources minières et de toutes les autres ressources qui font l’objet de convoitise dans les différentes localités du pays. Le Directoire appelle au calme et invite les parties prenantes à privilégier le dialogue dans le cadre du règlement des différends qui les opposent. Aussi, le FSD-BJ témoigne sa solidarité́ aux populations de Tomboroncoto et invite l’Etat du Sénégal à prendre toutes les dispositions afin de régler au plus vite, le différend à l’origine de cet incident avant que cela ne deǵeńer̀e.
L’injustice autour du cas Seydou Nourou Ba Kopar express
Co-fondateur de Kopar Express, Seydou Nourou Ba qui croupit en prison depuis 5 mois, a écrit une lettre ouverte au Président Macky Sall. Dans la missive dont «L’As » détient une copie, il indique que Kopar Express, une jeune entreprise, (2 ans), a aidé plus de 1 000 personnes à payer leurs frais médicaux et plus d'une dizaine de GIE à trouver des financements à travers cette plateforme. Kopar Express a aussi aidé à récolter des fonds pour une centaine de jeunes afin de démarrer leurs projets sans oublier ses employés. Avec un tel impact économique et social, M. Ba pense qu’au lieu de recevoir un soutien de l'État, ils sont accusés de financer un parti et de comploter contre l'État à travers leurs collectes. Alors que les militants de ce parti ne sont ni plus ni moins que des clients comme le sont Touba Ca Kanam, UCAD et tout autre utilisateur de l'application Kopar Express sans distinction d'ethnie ou de parti politique, précise-t-il. Mieux, ajoute-t-il, Kopar Express ne dispose d'aucun fonds pour financer, c’est juste une plateforme technique de financements participatifs. Seydou Nourou Ba dénonce, cependant, la politique de deux poids et mesures parce que l’entreprise française et celle américaine ne sont pas inquiétées. A l’en croire, leur seul tort est d'être de jeunes Sénégalais ambitieux avec des dirigeants dont la vision se limite à Rebeuss. Pour dénoncer cette injustice, il avait envisagé une grève de la faim mais, dit-il, sa foi et sa famille l'ont dissuadé.
L’invite de Pr Moussa Baldé
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a exhorté, samedi, à Kolda, des diplômés de l’Université Cheikh Hamidou Kane à contribuer à la construction d’un « Sénégal plus fort, plus compétitif et plus prospère ». «Aujourd’hui que vous choisissiez de poursuivre une carrière dans la recherche, dans l’entrepreneuriat ou dans les services publics ou privés, votre contribution sera essentielle pour bâtir un Sénégal plus fort, plus compétitif et plus prospère », a déclaré Pr Moussa Baldé, parrain d’une cérémonie de graduation à l’Université Cheikh Hamidou Kane. Ils étaient 741 étudiants des différents Espaces numériques ouverts (ENO) de la Casamance, titulaires de Masters et de Licences, qui ont reçu leurs diplômes à Kolda en présence des autorités universitaires, élus, et proches. Selon lui, dans un monde en constante évolution, où les défis sont nombreux, le Sénégal a besoin de l’expertise, de la créativité et de l’esprit d’innovation de ces diplômés pour faire face aux problèmes complexes auxquels nous sommes confrontés.
Budget de la Chambre de Commerce de Thiès
La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Thiès vient de voter son budget 2023/2024 qui s’élève à plus de 225 millions de Fcfa, soit une hausse de plus de 49 millions de Fcfa par rapport à l’année dernière. Dans ce budget, l’Etat va contribuer pour 35 millions de Fcfa à travers le ministère du Commerce, et 15 millions de Fcfa viennent du Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC). Selon Mme Oumy Thiam Sangharé, Secrétaire générale de la chambre consulaire, le reste est à chercher à travers les partenaires. Elle renseigne, par ailleurs, qu’il s’agit de l’une des plus dynamiques chambres consulaires au Sénégal. Et pour répondre efficacement aux enjeux de l’évolution démographique et économique de la région, elle pouvait déclarer un budget beaucoup plus important. Seulement, dit-elle, ils ont préféré la sincérité budgétaire pour éviter des projections mirobolantes, difficiles à concrétiser. La Chambre de Commerce de Thiès est l’une des plus anciennes au Sénégal. Elle a été créée en 1889 sous l’appellation de chambre de commerce Cayor Baol et établie à Rufisque, avant son transfert à Thiès en 1910
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AU MOINS 15 CORPS SANS VIE REPÊCHÉS À OUAKAM
Une pirogue de migrants a échoué ce lundi sur la plage de Ouakam, vers la mosquée de la divinité. Les recherches se poursuivent avec un déploiement de la Marine nationale, des Sapeurs-pompiers et de la police sur place
Quinze personnes présentées comme étant des migrants ont trouvé la mort dans le chavirement d’une pirogue au large de Dakar, ont annoncé lundi la Gendarmerie nationale et la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP).
L’embarcation a chaviré dans la nuit de dimanche à lundi, selon les mêmes sources.
Un gendarme interrogé sur la plage où a échoué la pirogue a fait état de plusieurs rescapés.
Cette même source, qui a requis l’anonymat, signale que deux des rescapés sont ‘’aux mains de la Gendarmerie nationale’’.
D’autres rescapés, dont le nombre n’est pas déterminé, ont pris la fuite, a-t-elle ajouté.
Un agent de la BNSP s’exprimant également sous le sceau de l’anonymat a confirmé la mort de 15 personnes.
Selon la Gendarmerie nationale, les passagers étaient des ‘’candidats à la migration’’. Ne donnant aucune information relative à leur nationalité, elle dit avoir ouvert une enquête.
Martial Ndione, un responsable de la BNSP, a dit que les corps des personnes décédées dans l’accident maritime avaient été acheminés dans plusieurs établissements hospitaliers de la région de Dakar : l’hôpital militaire de Ouakam, l’hôpital universitaire national de Fann, l’hôpital Dallal Diam et le centre de santé de Yeumbeul.
‘’Les recherches ont été momentanément suspendues à cause de la pluie’’, a-t-il dit aux journalistes.
‘’Nous sommes entre colère et frustration parce que la migration continue d’[engendrer des] conséquences incalculables dans notre société’’, a réagi Boubacar Sèye, le président de l’organisation Horizon sans frontières, chargée des questions migratoires.
M. Sèye, après s’être rendu sur la plage où a échoué la pirogue, estime qu’‘’avec ce nouveau drame, c’est tout le pays qui est endeuillé’’.
LE CHOIX DU CANDIDAT DE BBY A L’ELECTION PRESIDENTIELLE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les livraisons de ce lundi 24 juillet 2023 commentent la candidature de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle de 2024
Dakar, 24 juil (APS) – Les sujets politiques, la candidature de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle de 2024 notamment, sont les plus commentés par les quotidiens parvenus lundi à l’APS.
‘’Sur qui du quatuor Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo, Mohammed Boun Abdallah Dionne et Aly Ngouille Ndiaye va tomber le choix du chef de Benno Bokk Yaakaar ?’’ se demande L’As.
L’une de ces quatre personnalités sera désignée par le leader de BBY, Macky Sall, rapporte L’As en citant Ben Yahmed.
Mais, ajoute le même quotidien, ‘’des membres fondateurs de l’APR (le parti politique de Macky Sall) votent ADD’’, Abdoulaye Daouda Diallo.
‘’Le temps risque de faire défaut au candidat de la majorité présidentielle. À quelques jours du début des opérations de parrainage des candidats et à sept mois de la présidentielle, les Sénégalais ignorent qui va défendre les couleurs de Benno Bokk Yaakaar’’, fait remarquer WalfQuotidien, ajoutant : ‘’Macky Sall traîne les pieds.’’
Sud Quotidien évoque la complexité du choix à faire par le leader de BBY en affirmant que puisqu’il s’agit de ‘’choisir’’ ou de ‘’désigner’’, ce qui ‘’revient au même’’, le candidat de Benno Bokk Yaakaar ‘’n’aura aucune espèce de légitimité’’.
‘’En imposant son imam ou son curé, le président Macky Sall œuvre à l’implosion de sa moquée ou de sa chapelle’’, ajoute Sud Quotidien, estimant que le choix aurait été plus simple pour Macky Sall d’organiser une primaire que d’‘’imposer sa volonté par la désignation de son suppléant’’, après qu’il a décidé de ne pas être candidat.
‘’Complexité d’une équation à une seule inconnue’’, titre Le Soleil, ajoutant que ‘’le parti du président Macky Sall est face à son destin’’. ‘’Le choix du candidat […] divise les militants’’, constate-t-il, notant qu’‘’il sera difficile, voire impossible, de trouver un candidat qui fasse l’unanimité’’.
EnQuête évoque l’opération de ‘’blanchiment moral’’ dont, selon lui, l’ancien ministre Karim Wade est l’objet. ‘’Premiers reflets du bout de tunnel pour Karim Wade ! Son retour dans le jeu électoral, avec celui de Khalifa Sall, était le point le plus attendu du dialogue national’’, écrit-il.
‘’Je suis contre leur réintégration dans le jeu’’
EnQuête rappelle que ‘’les conclusions de ces discussions (le dialogue national) ont été matérialisées par la modification, par l’Assemblée nationale, des articles L.28 et L.29 du Code électoral, ce qui permettra une réhabilitation des droits civiques et politiques des personnes bénéficiaires d’une grâce présidentielle et ayant purgé leur peine’’, Khalifa Sall et Karim Wade notamment.
‘’On ne peut pas confier notre pays à des gens qui ont été condamnés pour détournement de deniers publics’’, note Libération en citant le député et ancien ministre Thierno Alassane Sall.
‘’Je suis contre leur réintégration dans le jeu’’, soutient M. Sall dans une interview publiée par Bés Bi Le Jour.
Le même journal s’est entretenu avec un spécialiste des finances publiques, qui propose d’autoriser la Cour suprême du Sénégal à juger les ministres lorsqu’ils sont mis en cause dans des délits financiers.
‘’Aujourd’hui, tous les ministres sont des ordonnateurs de crédit. Il faut permettre à la Cour suprême de juger directement les ministres comme cela se fait dans d’autres pays’’, propose le spécialiste.
Les quotidiens évoquent aussi le différend opposant Bibo Bourgi à l’État du Sénégal, après qu’une juridiction française a ordonné le paiement d’une amende de 138 milliards 239 millions 86 mille 396 francs CFA, par les pouvoirs publics sénégalais, au profit de ce citoyen franco-sénégalais.
‘’Aucun bien appartenant au Sénégal n’a été saisi’’, a soutenu Mamadou Moustapha Ba. Kritik, qui cite le ministre des Finances et du Budget, ajoute que ‘’toute mesure d’exécution forcée sur les biens de l’État est impossible’’.
‘’Il a porté plainte, en tant que citoyen français, contre l’État du Sénégal, pour le préjudice qu’il déclarait subir. Et la juridiction de son second pays nous demande de lui allouer une fortune’’, se plaint Le Quotidien.
QUAND LE SENEGAL PERSISTE DANS SA POLITIQUE « D’ENLISEMENT »
Face à la récurrence du phénomène de l’émigration irrégulièrele Sénégal semble opter pour la continuité dans sa stratégie de contrer ce «fléau» qui continue de décimer la jeunesse.
Face à la récurrence du phénomène de l’émigration irrégulière qui fait l’actualité ces derniers temps, notamment depuis l’annonce de la disparition d’embarcations en provenance de Kafountine au large des Iles Canaries (Espagne), le Sénégal semble opter pour la continuité dans sa stratégie de contrer ce «fléau» qui continue de décimer la jeunesse. Intensification des contrôles au niveau des zones et sites potentiels de départ, déploiement de dispositifs de surveillance, de sensibilisation et d’accompagnement des jeunes à travers le renforcement des actions publiques multisectorielles de lutte contre l’émigration clandestine, voilà l’approche étatique qui, jusque-là, a montré ses limites.
«Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’intensifier les contrôles au niveau des zones et sites potentiels de départ, mais également de déployer l’ensemble des dispositifs de surveillance, de sensibilisation et d’accompagnement des jeunes à travers le renforcement des actions publiques multisectorielles de lutte contre l’émigration clandestine». C’est le Chef de l’Etat, Macky Sall, qui a décliné ainsi, en résumé, la «politique» de son gouvernement pour venir à bout de l’émigration irrégulière et dissuader d’éventuels candidats au voyage incertain vers l’Eldorado Européen. C’était, jeudi 20 juillet 2023, en réunion hebdomadaire du Conseil des ministres qu’il a présidée au Palais de la République.
Il s’agit donc de mettre en alerte la Marine, appuyée par l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX) et la Gendarmerie et les autres Forces de défense et de sécurité, dont les efforts innombrables n’auront jamais réussi à arrêter les jeunes candidats à l’«aventure» périlleuse vers l’Europe. En plus de la dissuasion et/ou la répression, Macky Sall mise aussi sur la sensibilisation et les politiques publiques développées et en cours à cet effet.
VISION SOCIETALE ET HUMANISATION DE L’EMIGRATION CONTRE LOGIQUE DE CRIMINALISATION ET RHETORIQUE DE LA PEUR
Déjà, à la suite de son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, l’actuel président de la République, Macky Sall, qui a initié le Plan Sénégal émergent (PSE) comme référentiel des politiques publiques n’a cessé de multiplier les approches, pour décourager les jeunes «aventuriers» et donner raison à ceux qui ont opté pour la réussite au Sénégal. En vain ! Parce qu’en lieu et place «d’une vision sociétale et d’humanisation de la question» la logique «d’une criminalisation et d’une rhétorique de la peur» mise en avant peine à prospérer. Pis, les nombreux projets pour l’éducation et la formation des jeunes pour leur faciliter l’accès à l’emploi, avec la création d’une multitude d’agences et de programmes gouvernementaux sont perçus comme des moyens de caser une clientèle politique. Ce qui fait, qu’en fin de compte, «la situation de la majorité des jeunes ne change pas». Mettant à nu ces initiatives pourtant salutaires.
Ainsi, entre autres explorations de ce régime, «Tekki Fii» («Réussir ici» en Wolof), un programme pour booster l’entrepreneuriat au Sénégal, développé pour contrer les vagues de départs irréguliers, peine encore à produire les effets escomptés. Lancé en mai 2017, il vise à «promouvoir l’emploi et l’insertion professionnelle des jeunes dans les zones de départ de migrants». A l’image de l’initiative d’accompagnement et de financement des migrants de retour.
Quid de l’accompagnement de l’Agence nationale de promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), des financements de la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), créée par décret n°2017-2123 du 15 novembre 2017, de l’assurance auprès des banques du Fonds de garantie d’investissement prioritaire (FONGIP) et de la capacitation pour l’insertion du Fonds de Financement de la Formation professionnelle et technique (3FPT)? Il y a aussi le Programme d’urgence pour l’insertion socioéconomique et l’emploi des jeunes, «Xëyu ndaw ñi». Autant de politiques qui, force est de le constater, ne parviennent toujours pas à fixer ces jeunes candidats au départ chez eux.
JUIN ET JUILLET 2023, DEUX MOIS DE TRAGEDIES POUR LES MIGRANTS
Cette instruction du président de la République intervient moins d’une semaine après le chavirement d’une pirogue de migrants à Saint-Louis, le mercredi 13 juillet dernier. Le bilan de l’accident, survenu au niveau de la brèche de Saint-Louis, est d’au moins 18 personnes tuées et 4 autres rescapées dont un admis aux urgences du Centre Hospitalier Régional de Saint-Louis et 3 au niveau de l’infirmerie de la Base Navale Nord. Elle survient également à un moment où les Sénégalais attendent d’être éclairés par rapport à la polémique sur la disparition dans l’océan Atlantique de trois (3) embarcations parties de la côte sud du Sénégal (Kafountine), les 23 et 27 juin 2023. Selon l’organisation non gouvernementale espagnole Caminando Fronteras, ils transportaient 60, 65 et 200 migrants clandestins.
Soulignant que les garde-côtes espagnols poursuivent les recherches pour retrouver les 300 migrants irréguliers partis du Sénégal à bord de ces embarcations. Réagissant à cette information, le Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (MAESE) s’est dit étonné. Le département de Me Aïssata Tall Sall déclarera, à travers un communiqué, avoir «appris avec étonnement, la publication, sur les réseaux sociaux, d’informations faisant état de la disparition en mer d’au moins trois-cent (300) Sénégalais, candidats à l’émigration, dont les embarcations en provenance de Kafountine (Casamance) faisaient route vers les Îles Canaries… Il ressort des vérifications qui ont été faites, que ces informations, sont dénuées de tout fondement».
Toutefois, le MAESE reconnait qu’entre le 28 juin et le 09 juillet 2023, deux-cent soixante (260) Sénégalais en détresse ont été secourus dans les eaux territoriales marocaines. «Le Consulat Général du Sénégal dans la ville marocaine de Dakhla en relation avec les autorités marocaines compétentes a pris les dispositions nécessaires pour leur prise en charge et leur rapatriement dans les meilleurs délais», précise le MAESE. Boubacar Seye, président de l’Ong Horizon Sans frontière, trouve de son côté que cette situation s’explique par l’absence de perspective des jeunes et une mauvaise gestion des politiques publiques de la part des tenants du pouvoir.
Par Félix NZALE
A MACKY D’EN ASSUMER LES CONSÉQUENCES
La coalition actuellement au pouvoir court donc à sa perte. Et le seul responsable de cette déroute éventuelle ne sera personne d’autre que Macky Sall lui-même
C’est imminent. Le Président Macky Sall va, dans la mi-semaine sans doute, désigner ou choisir celui qui portera les couleurs de la coalition Benno Bokk Yakaar pour la présidentielle de 2024. Ce, après qu’il a désisté.
Désigner ou choisir. Dans le fond, cela revient au même. C’est à dire que la personne qui sera retenue n’aura aucune espèce de légitimité. Parce que, pour cela, il aurait fallu libérer les ambitions et la volonté des uns et des autres et que chacun aille au charbon par son propre vouloir. En imposant son Imam ou son Curé, le Président Macky Sall œuvre à l’implosion de sa mosquée ou de sa chapelle. Le ton a d’ailleurs été donné avec les scènes de violence qui ont émaillé la rencontre des «Yakaaristes» et alliés au siège de l’Alliance Pour la République (Apr) il y a quelques jours. Entre partisans des candidats potentiels, et en présence de ces derniers, l’on a frôlé le pire.
Puisqu’il a fait défection, le patron de l’Apr et de la coalition Bby aurait sans doute été bien inspiré d’organiser une sorte de Primaire ou chacun des prétendants tenterait de convaincre du bien-fondé de sa capacité à arborer le brassard de capitaine. On se crêperait le chignon, se vouerait aux gémonies, tournerait casaque… mais, fatalement, on accoucherait de quelqu’un.
Sous ce rapport, l’Apr, principalement, donnerait une leçon de démocratie au reste des formations politiques. Parce qu’en réalité, la volonté de Macky Sall d’imposer sa volonté par la désignation de son suppléant, est tributaire d’un état d’esprit égocentrique qui prévaut dans nos Partis où tout part de, et revient au patron. Maître absolu de son monde et des perspectives, il a donc un droit tout aussi absolu sur ses sujets. Sauf que, en l’occurrence, la page Macky Sall est définitivement tournée et ses partisans le savent.
Peu importe la personne qui sera parachutée, elle se heurtera au désaveu d’une grande partie de l’ensemble. C’est dire que la scie pour faire tomber l’arbre Benno est entre les mains des gens de Benno. La coalition actuellement au pouvoir court donc à sa perte. Et le seul responsable de cette déroute éventuelle ne sera personne d’autre que Macky Sall lui-même.
Il fera mal à son camp comme il fait actuellement mal au pays. En effet, au Sénégal, tout est à l’arrêt. Les agents des ministères se tournent les pouces parce que les ministres ont déserté leur bureau. Pour la plupart, ils ont fondu dans la nature à la recherche de protection mystique. «Une fois qu’ils ont émargé en Conseil des ministres, ils disparaissent». Selon des informations, nombreux sont les documents en souffrance dans les tiroirs faute d’être diligentés pour signatures.
Au rythme où vont les choses, il aurait fallu dissoudre le gouvernement et former une équipe de technocrates qui serait chargée de poursuivre le travail pour les huit mois de vie restants à Benno.
LE SENEGAL REMPORTE LA MEDAILLE DE BRONZE, MANDIONE DIAGNE MEILLEUR BUTEUR
Coupe des nations – Beach soccer : Seydina Mandione Laye Diagne auteur de cinq buts remporte le soulier d’or. Mamour Diagne a lui aussi glané un prix. Le sénégalais a été désigné comme l’auteur du plus beau but du tournoi.
Après leur défaite en finale aux jeux africains contre le Maroc, les lions du Beach soccer ont pris la direction de la Russie pour la coupe des nations. Celle-ci, a pris fin aujourd’hui. Les lions du football de plage ont terminé à la dernière marche du podium. Les lions ont aussi gagné deux récompenses individuelles.
La Russie a accueilli la coupe des nations 2023. Cette compétition regroupe quatre nations (Sénégal, Iran, Emirats Arabes Unies, Russie) s’est déroulé du 21 au 23 juillet 2023. Trois matchs étaient donc au programme pour les lions. Le 21 juillet, les sénégalais ont fait leur entrée en lice face à l’Iran. Le match a été largement perdu par les coéquipiers d’Alsény Ndiaye (5-1).
Après ce début manqué, les lions devaient gagner pour se relancer. Cependant, le Sénégal va à nouveau perdre son second match face au pays hotte la Russie (6- 4). Il restait donc le troisième match pour sauver la participation des lions. Un match que les sénégalais vont remporter. Opposé aux Emirats Arabie Unies, le Sénégal gagne le match largement (5-1) et termine en beauté son tournoi. Une victoire qui permet au Sénégal de terminer troisième de la compétition. En plus de cette place sur le podium, le Sénégal a gagné deux récompenses individuelles.
Seydina Mandione Laye Diagne auteur de cinq buts remporte le soulier d’or. Mamour Diagne a lui aussi glané un prix. Le sénégalais a été désigné comme l’auteur du plus beau but du tournoi.
ISMAÏLA SARR DEBARQUE A L’OM !
Annoncé comme intéressé par le joueur de Watford depuis ce samedi soir, l’Olympique de Marseille, a accéléré hier, dimanche 23 juillet, les négociations sur le dossier de Ismaïla Sarr.
Après avoir abandonné la piste Ilimane Ndiaye, l’Olympique de Marseille a ouvert la voie à Ismaïla Sarr. L’Equipe annonce que le club phocéen va faire signer. L’international sénégalais (54 sélections, 11 buts) s’est mis d’accord avec la formation marseillaise, qu’il va rejoindre pour une durée de cinq ans. Soit jusqu’en 2028 pour un transfert estimé à 13 millions d’euros. L’attaquant des Lions est attendu ce lundi dans la cité phocéenne ou en Allemagne, où l’OM est actuellement en stage, afin de passer sa visite médicale, dernier préalable avant la signature de son contrat.
Annoncé comme intéressé par le joueur de Watford depuis ce samedi soir, l’Olympique de Marseille, a accéléré hier, dimanche 23 juillet, les négociations sur le dossier de Ismaïla Sarr. L’Equipe annonce hier, dimanche que le club de Watford et l’OM sont tombés d’accord. L’attaquant international sénégalais aurait donné sa priorité au club phocéen et est attendu lundi dans la cité phocéenne ou en Allemagne, où l’OM est actuellement en stage, afin de passer ce lundi 24 Juillet sa visite médicale, dernier préalable avant la signature de son contrat.
L’international sénégalais devrait passer sa visite médicale et signer un nouveau contrat avec le club olympien. La durée du contrat n’est pas encore officielle mais, d’après la presse du club marseillais le nouveau joueur de l’OM devrait signer jusqu’en juin 2028 du côté de la cité phocéenne. Le transfert est estimé entre dix et douze millions d’euros avec des bonus. L’international sénégalais (54 sélections, 11 buts) qui avait porté les couleurs de Metz et du Stade Rennais, va revenir en L1.
Parti de Rennes en 2019 contre une trentaine de millions d’euros après avoir notamment remporté la Coupe de France, Ismaïla Sarr avait enthousiasmé la Bretagne par ses qualités de percussions. Depuis, “Isma”, passé par Metz avant le Stade Rennais, a connu une expérience frustrante à Watford. Outre-Manche, il a certes découvert la Premier League. Mais, il a surtout fait l’ascenseur entre la Premier League (2019- 20 et 2021-22) et la Championship. Son club avait refusé de s’en séparer quand il redescendait malgré quelques sollicitations. Jugé relativement discret la saison passée en Championship (seulement 10 buts et 6 passes décisives en 39 matchs disputés), l’ancien attaquant messin (2016-2017) n’était pas parvenu à offrir la montée aux Hornets (11e au classement). Watford a finalement décidé de le vendre à un an de la fin de contrat de l’ancien Rennais. Le natif de SaintLouis espère maintenant retrouver la lumière sur la Canebière.
GF FETEE, LES MAL CLASSES PROLONGENT LE SUSPENSE AU BAS DU TABLEAU
Sacrée championne du Sénégal de la saison 2022-2023, au terme de la précédente journée, Génération Foot a été fêté hier, dimanche 23 juillet, lors de la réception stade Djiby Diagne de Déni Birame Ndao, de l’équipe de Dakar Sacré-Cœur,
Génération football a fêté son titre de champion du Sénégal au stade Déni Biram Ndao en marge du duel qui l’a opposé à Dakar Sacré cœur pour le compte de la 25e journée. Une ultime sortie à domicile que les Grenats ont conclu par une victoire de 1 à 0. Si les dés sont jetés pour le sommet, la situation se présente différemment au bas du tableau.
Après la relégation officielle du Cneps Excellence de Thiès (14e, 12 pts), il reste à connaitre la 2ème équipe qui va l’accompagner en Ligue 2 la saison prochaine. Mais la bataille pour le maintien va se prolonger jusqu’à les ultimes minutes du championnat, entre le Stade de Mbour, l’AS Douanes et la Linguère de Saint-Louis qui se sont rébuffés lors de cette avant dernière journée.
Sacrée championne du Sénégal de la saison 2022-2023, au terme de la précédente journée, Génération Foot a été fêté hier, dimanche 23 juillet, lors de la réception stade Djiby Diagne de Déni Birame Ndao, de l’équipe de Dakar Sacré-Cœur, pour le compte de la 25e journée. Pour rendre la fête un peu plus belle, les protégés du coach Balla Djiba se sont offert une dernière victoire à domicile en s’imposant sur la marque de 1 à 0. Si les jeux sont fait avec un podium déjà bouclé par le trio Génération foot, Diambars et Casa Sports, le suspense reste entier pour le maintien et devra se prolonger jusqu’à l’ultime journée du championnat. Ce scénario s’est dessiné à l’issue de cette dernière journée.
Le statut quo reste de rigueur au bas du classement. Mal embarquée dans cette lutte pour le maintien, la Linguère de SaintLouis était en déplacement au stade Maniang Soumaré de Thiès pour affronter le CNEPS de Thiès. L’objectif était clair pour les Saint Louisiens qui avaient besoin impérieux d’enchaîner avec une troisième victoire d’affilée. Tout en souhaitant une contreperformance de ses devanciers immédiats pour s’extirper de la zone rouge. Si les «Samba Linguère» ont réussi à s’acquitter de cette tâche en s’imposant (2-1), ils ne bougeront dans le classement puisqu’ils restent cantonner à la 13e place (27 points). La Linguère pointe encore à un point de l’AS Douanes, premier non relégable (12e ; 24 points).
A la réception de l’AS Pikine au stade Parcelles assainie, les Gabelous ont décroché trois précieux points en s’imposant sur la marque de 1 à 0. Une défaite amère pour des Pikinois qui n’avaient pourtant besoin que d’une victoire pour assurer définitivement leur maintien dans l’élite. Mêlés dans la course pour le maintien, le Stade de Mbour (11e ; 28 points) ne bougera pas également de son classement. A l’accueil, au stade Caroline Faye, des Rufisquois Teungueth FC (7e ; 33 points), les Mbourois ont réussi l’essentiel en s’imposant sur la marque de ( 2-1). Pendant ce temps, le Casa Sports (3e, 40 pts), déclaré vainqueur du match interrompu contre Guédiawaye FC (0-1) comptant pour la 21e journée, a été battu sur la pelouse de la SONACOS de Diourbel (6e, 35 pts).
Désigné comme les représentants du Sénégal à la Coupe CAF, le club Ziguinchorois garde en tête du podium, la troisième place du points (40 points) De son côté, Diambars (2e, 42 pts) qui est revenu de son déplacement avec une défaite faisait face à l’assaut de l’US Gorée (8e, 29 pts). Avec au bout une victoire de l’équipe insulaire (8e ; 32 points).Quatre jours après leur demi-finale inachevée de Coupe du Sénégal, le Guédiawaye FC (4e, 36 pts) et le Jaraaf de Dakar (5e, 36 pts) vont boucler la 25ème journée ce lundi 24 juillet. Suite aux scènes de violence enregistrées mercredi dernier et la suspension du stade Ibrahima Boye, le match a été délocalisé au stade Lat Dior.
RÉSULTAT 25E JOURNEE ( LIGUE 1)
Sonacos-Casa Sport (2-1) ;
Douanes-Pikine (1-0) ;
CNEPS Excellence-La Linguère (1-2) ;
Stade de Mbour-Teungueth (2- 1) ;
Génération Foot-DSC(1-0) ;
Gorée-Diambars ( 2-0)
Ce lundi 25 juillet à Lat Dior Guédiawaye-Jaraaf
UN PROCESSUS MINÉ PAR LA MÉFIANCE ET LES MINES
Dans le département d’Oussouye, il n’y a pas que la présence des mines qui plombe encore le processus de retour des populations déplacées
Dans le département d’Oussouye, il n’y a pas que la présence des mines qui plombe encore le processus de retour des populations déplacées, la méfiance née de l’insécurité dans certaines zones reste un redoutable facteur bloquant à ce retour des populations déplacées. Si à Santhiaba Manjack, la fin tragique de l’enlèvement de l’Agent de sécurité de proximité (ASP) Barthélémy Diatta a porté un coup d’arrêt au retour des populations, dans l’arrondissement de Niassya, certaines localités abandonnées depuis lors présentent toujours l’image de villages-fantômes.
Les séquelles de plus de trois décennies de conflit restent encore toujours perceptibles dans certaines localités du sud du pays. Et aujourd’hui, Santhiaba Manjack est un exemple typique de village qui tarde à recevoir ses populations déplacées. Et la fin tragique de l’enlèvement de l’ASP Barthelemy Diatta est venu porter un coup d’arrêt à ce processus de retour des déplacés, un processus qui titube. Aujourd’hui, la méfiance gagne les populations de ce village qui ont fini de surseoir au retour au bercail. Et pourtant, ces mêmes populations commençaient juste à défricher dans la perspective de reconstruire leurs maisons mais la mort de Barthélémy Diatta a tout freiné dans ce village qui reste encore un village fantôme, dont l’administration communale est d’ailleurs délocalisée depuis lors à Oussouye. A quand donc le retour effectif des populations déplacées à Santhiaba Manjack ?
La question reste pour l’heure sans réponse surtout que les récents évènements survenus ont replongé ces populations dans la totale désolation. Mais il n’y a pas que ce village qui reste rayé de la carte. Bagam, Bouniak, Badéme, Kassou Sénégal sont toujours vidés de leurs populations. Le processus de retour enclenché depuis tarde à se matérialiser dans ces localités où les populations se heurtent à plusieurs facteurs contraignants qui bloquent leur retour. Les terres encore infestées de mines, les risques sont toujours énormes dans ces localités qui réclament un déminage humanitaire pour nettoyer les terres. A la volonté de retour des populations s’opposent aussi leur manque de moyens et l’absence de déminage des terres qui restent des obstacles majeurs au retour de ces populations déplacées dans ces différents villages. Des villages à vocation agricole avec des terres riches où tout pousse convenablement. Aujourd’hui, les terres infestées de mines, l’agriculture est plombée au grand dam des populations qui s’impatientent pour retrouver leurs riches terres laissées à la merci des animaux et parfois même de quelques «éléments armées incontrôlés » qui y « règnent » profitant de «l’exode forcé» des populations et de la générosité de la nature.