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6 août 2025
VIDEO
OBJECTION AVEC MAMADOU WOURY SALL
L'enseignant-chercheur à l'UGB évoque la crise d'autorité et d'identité dans la société sénégalaise, marquée par une violence verbale et politique exacerbée, dans l'émission dominicale de Sud FM
Les États-Unis ont tenté sans succès de persuader les pays de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest de changer leur position concernant les putschistes au Niger lors de l'Assemblée générale des Nations Unies
Lors de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, les États-Unis ont tenté sans succès de persuader les pays de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) de changer leur position concernant les putschistes au Niger. Une réunion organisée par le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, s'est tenue vendredi matin, mais les efforts américains n'ont pas abouti, selon RFI.
Dès le lundi, les diplomates américains ont abordé leurs homologues ouest-africains dans les couloirs de l'ONU à New York pour discuter du Niger et ont essayé de faire approuver un plan de sortie de crise basé sur un compromis avec les putschistes de Niamey. Antony Blinken espérait réunir plusieurs chefs d'État d'Afrique de l'Ouest, tels que Bola Tinubu du Nigeria et Macky Sall du Sénégal, pour soutenir cette initiative. Cependant, la réponse coordonnée des dirigeants ouest-africains a été claire : leur position sur le coup d'État survenu en juillet au Niger avait été définie lors du dernier sommet de la Cédéao et n'était pas sujette à modification par Antony Blinken.
En conséquence, aucun président ouest-africain n'a répondu à l'invitation du secrétaire d'État américain. RFI indique que les chefs d'État de la Cédéao ont envoyé leurs ministres des Affaires étrangères pour les représenter. Face à la fermeté des dirigeants ouest-africains, Antony Blinken a publié un communiqué dans lequel il a demandé à la junte de Niamey de libérer le président Mohamed Bazoum et de lui permettre de reprendre ses fonctions à la tête du pays.
LE POINT DES ÉCOLES AVANT LA RENTRÉE
En évoquant, vendredi, la situation du secteur de l’éducation au Sénégal, le Ministre de l’Éducation nationale, le Dr Cheikh Oumar Anne, dans sa présentation, lors du Conseil interministériel, a insisté surtout sur l’impact de l’hivernage dans les établis
« À la date du 19 septembre 2023, toutes les inspections d’académie ont été impactées par l’hivernage », a indiqué le Ministre. Il s’agit de 235 écoles élémentaires, 59 collèges et 24 lycées ; soit au total 318 établissements, a dit M. Anne. Concernant l’état des infrastructures, 513 écoles et établissements publics n’ont pas de murs de clôture, 267 n’ont pas d’eau, 785 n’ont pas d’électricité et 473 ne disposent pas de latrines », a dit Cheikh Omar Anne.
Le ministre de l’Education nationale a également déploré le déficit de tables-bancs, de matériel de reprographie et de matériel informatique dans le système éducatif. « Pour le Personnel, on constate un déficit cumulé qui prend en compte les sorties temporaires (détachements, disponibilités et mise en position de stage), les sorties définitives (retraites, décès) et les nouvelles créations », souligne-t-il. Le Ministre confirme aussi l’insuffisance de manuels scolaires.
Le dialogue social constitue un axe prioritaire avec plusieurs rencontres sectorielles qui ont été tenues avec les partenaires sociaux en 2023. Dans ce cadre, le Dr Anne souligne des avancées dans la mise en œuvre des accords avec les syndicats d’enseignants. Il cite notamment l’effectivité de la revalorisation de la rémunération des enseignants (mai 2022 et janvier 2023), du système indemnitaire et du démarrage imminent de la formation diplômante.
UNE PLÉTHORE DE CANDIDATURES À LA PRÉSIDENTIELLE
Déjà 68 candidats se sont déclarés à la magistrature suprême, et ce nombre continue d'augmenter malgré les conditions de parrainage citoyen et de caution exigées par la loi
Déjà 68 candidats se sont déclarés à la magistrature suprême, et ce nombre continue d'augmenter malgré les conditions de parrainage citoyen et de caution exigées par la loi. Un chiffre issu du décompte quotidien de la plateforme numérique "Divan citoyen".
Cette situation pose des défis logistiques, financiers et politiques pour l'organisation du scrutin. Vérifier les parrainages de chacun des candidats et mettre en place le matériel nécessaire pour des dizaines de candidatures représente une tâche complexe.
De plus, le grand nombre de candidats peu connus risque de créer une confusion chez les électeurs, rendant le choix plus difficile, selon Jeune Afrique (JA).
Si le nombre de candidats reste à 68, cela mobilisera plus de 3 millions d'électeurs uniquement pour valider les parrainages.
Le magazine indique par ailleurs que sur le plan financier, l'État devra en effet assumer des coûts importants liés à l'impression et à la distribution des bulletins de vote pour de nombreux candidats peu connus.
Du point de vue politique, ce que JA qualifie d'hyperinflation des candidatures pourrait créer des tensions pendant le processus électoral, notamment autour du contrôle des parrainages, du financement des candidatures et des résultats.
La période de collecte des parrainages citoyens requis doit débuter le 27 septembre prochain pour un scrutin prévu pour le 25 février 2024.
ABS, UNE BANQUE ALGÉRIENNE À DAKAR
L’Algérie renforce sa présence au Sénégal. Par la banque, ce pays dragon du Maghreb, donne la clé de son déploiement stratégique en misant sur notre pays comme une porte d’entrée en Afrique subsaharienne.
L’Algérie renforce sa présence au Sénégal. Par la banque, ce pays dragon du Maghreb, donne la clé de son déploiement stratégique en misant sur notre pays comme une porte d’entrée en Afrique subsaharienne.
Algerian Banque of Sénégal (ABS) a été inaugurée ce jeudi en présence d’officiels algériens et sénégalais, de banquiers de renom, de la presse algérienne, de professionnels de divers secteurs, d’opérateurs et d’hommes d’affaires ainsi que des représentants d’organisations patronales bancaires.
L’ambiance fleure bon la cordialité, la fraternité, la détente sur fond d’humour et de sportivité imprégnée par la récente actualité des Aigles et des Lions de la Terranga évoquée pour rappeler la profondeur de la relation mais aussi pour surtout marquer un tournant historique dans le domaine de l’économie.
Après mûre réflexion, l’Algérie, a désormais compris que le moment était venu de basculer dans l’investissement lourd. L’ABS, fruit d’un consortium bancaire, pèse 100 millions de dollars. Outre le prestigieux tour de table, la banque opte dans un premier temps pour le corporate et son staffing reflète cette nette propension.
De hauts cadres rompus aux conquêtes de marché ont rejoint la nouvelle entité qui fera sous peu parler d’elle en termes d’acquisition, de financement, d’investissement, d’accompagnement, de levée de fonds et de conseils en pilotage stratégique. En un mot, l’Algérie compte. Elle internationalise son capital expérience et son leadership en guignant les zones en émergence sur le continent.
Son Directeur Général, Abdelhafid Haned, un ancien du réseau BNP Parisbas, connaît le marché sénégalais et ses segments, les actifs productifs et les autres qui le sont moins. Une telle figure, à la tête d’ABS, allie prudence et recul, habileté et souplesse, détachement et immersion. Il se raconte que derrière sa bonne humeur se faufile « un carnassier » redoutable dans l’âpre concurrence qui s’annonce sur l’échiquier bancaire sénégalais.
D’ailleurs l’arrivée des Algériens serait perçue comme salutaire pour titiller la présence des Marocains réputés pour leur manque de générosité dans le partage des savoir-faire. L’exploitation en vue du pétrole et du gaz sonne opportunément dans les oreilles algériennes très attentives aux évolutions en cours. Dans le sillage des activités de la Banque ABS, pointent des domaines très peu investis liés à l’efficacité énergétique, les réseau intelligents.
Les hydrocarbures, les Algériens connaissent bien et ont accumulé une incomparable expérience qui pourrait être bénéfique à l’ensemble du tissu économique sénégalais, notamment dans le maillage des PME. Le commerce, les échanges de produits, les transactions et les facilités d’appui aux opérateurs font partie de la panoplie d’offres d’ABS.
Le ministre Algérien des Finances a indiqué que la banque accompagne les transformations économiques, rejoignant de ce fait le Plan Sénégal Émergent (PSE) dans ses axes prioritaires et stratégiques. Les Algériens misent sur une « prospérité partagée », selon le ministre qui s’est plu à relever que les banques algériennes se sont montrées « résilientes face aux crises avec de notables avancées ». Pour sa part, Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, se réjouit de la valorisation des « savoir-faire » résultant de la présence algérienne dans les secteurs compétitifs. Avec l’implantation d’ABS, le Sénégal enregistre 28 banques. L’Algérien prend date et se projette.
DÉPRESSION SOCIALE !
Quelques semaines après l’affaire Maman Coundoul, cette dame qui avait organisé sa disparition et simulé une grossesse, Bés bi revient en profondeur sur le supplice de ces nombreuses femmes qui peinent à procréer.
« L’homme est naturellement bon, c’est la société qui le déprave », disait Jean-Jacques Rousseau. Quelques semaines après l’affaire Maman Coundoul, cette dame qui avait organisé sa disparition et simulé une grossesse, Bés bi revient en profondeur sur le supplice de ces nombreuses femmes qui peinent à procréer. Elles font face à de folles et curieuses remarques du genre : « Tu ne veux pas faire des enfants maintenant », « tu trompes ton mari par un plan- ning familial ». Des allusions comme « telle per- sonne a eu un bébé », « ton mari doit prendre une autre épouse »... Ici, il n’y a point de « ndogal yallah » ! (volonté divine). Ces phrases « assassines » parce que provoquant parfois le suicide, pèsent lourdement sur les épaules des dames, à qui d’ailleurs, on se permet de faire le décompte du nombre de mois après le mariage. Gare à celles qui tardent à tomber enceinte et à voir un enfant. Le reportage de Bès Bi Le Jour.
En ce mercredi 13 septembre 2023, sous un ciel nuageux, alors que l’horloge affiche 12h 45 minutes, Grand-Dakar, un des quartiers populeux de Dakar, grouille de monde. Crée en août 1949 sur décision du maire de Dakar, Lamine Guèye, cette commune polarise aujourd’hui environ 64 290 âmes sur une superficie de 100 hectares. Ici, vers l’ex-cinéma Liberté, le bruit assourdissant des menuisiers en bois et métalliques et des garages de mécaniciens impose une oreille bien tendue pour entendre. L’odeur de l’huile et du gasoil titille les narines. Et les vrombissements des taxis, des « Cars Ndiaga Ndiaye », « Cars rapides » s’intègrent dans l’ambiance quotidienne. Sans compter les gargotes à ciel ouvert. Chacun essayant de tirer son épingle du jeu pour faire face à la conjoncture économique.
« Si un enfant se payait au supermarché, je mettrais des millions pour en avoir »
Cadre dans une banque, au volant de son véhiculée, A. Fall, âgée d’une quarantaine d’année, de petite taille, teint noir, cheveux courts, accepte de se confier sur le sujet : la pression sociale du mariage, les préjugées et autres pesanteurs. « J’ai failli devenir folle, j’étais dépressive à cause de ces questions. Tout le temps, c’était : ‘’tu n’as pas encore ton premier bébé, à quand le baptême ?’’ Comme si ça ne dépendait que de moi. C’est vraiment difficile à supporter », peste-t-elle tout en remuant la tête. « Si la grossesse et les enfants se payaient au supermarché, je paierais des millions pour en avoir. Car ça me saoule », lance tout de go Suzanne Diakhaté. Trouvé dans son atelier, les yeux rivés sur son centimètre, le visage perlé de sueur, Abdou, menuisier de son état, fait preuve de patience pour son épouse. Mais il vit l’enfer avec sa famille. « Ma mère ne le supporte pas et me sert souvent : ‘’Rousslo ngama si samay nawlé rek’’ (tu m’a couver te de honte). Embouchant la même trompette, Vieux Mbaye Dione met son petit grain de sel dans la discussion. « Ici, on se dit croyant, mais c’est sur les lèvres. Non, on croit à des superstitions, à des sénégalaiseries. A cause de cette pression sociale, le taux de divorces a connu une hausse. Dommage ! », constate-t-il, en continuant de mâcher tranquillement son cure-dent.
« Ma mère m’a proposé des bains mystiques pour avoir des enfants »
Non loin de Grand-Dakar, au marché des HLM, Absa
Ndiaye, vendeuse de fou- lards, chétive, grande taille, la peau dépigmentée, indexe les mères de famille. « Nous sommes fautives en partie. Et nous ne voulons que du bien pour notre progéniture. C’est pour ça que nous sommes exigeantes avec nos enfants, nous les mamans », argue-t-elle. Pour elle, « une femme, c’est d’abord un mari et des enfants. Et si c’est un garçon, c’est la réussite sociale, avoir un travail décent, une bonne situa- tion et une belle femme ». Surgie de nulle part, Diéba, 40 ans, s’invite dans la discussion et donne son point de vue. « Je me suis mariée très tôt. Je n’ai pas encore d’enfant. Ma mère ne cesse de me pousser au divorce et à aller chercher un autre mari. Le plus cocasse, elle m’amène chez des marabouts pour faire du ‘’sangatte’’ (bain mystique), parce que elle est convaincue que c’est une malédiction qui me poursuit et m’empêche de trouver un autre mari », explique-t-elle avec un large sourire, puisqu’elle n’y croit pas visiblement. « Je reste convaincue que mon heure va sonner et que Dieu me gratifiera de mignons jumeaux », espère la dame. « C’est à cause de cette jalousie maladive qu’on entend du n’importe quoi dans les faits divers. Tuer, voler, marabouter, des atrocités que notre société cultive. A cause de cette pression sociale que vivent certaines personnes, elles finissent par commettre l’irréparable », se désole- t-elle.
TUNNEL DE SOUMBEDIOUNE, LES ASSURANCES DU MINISTRE DES INFRASTRUCTURES
Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a assuré samedi que les mesures de correction des anomalies détectées au niveau du tunnel de Soumbédioune allaient être immédiatement prises afin de garantir la sécurité
Dakar, 23 sept (APS) – Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a assuré samedi que les mesures de correction des anomalies détectées au niveau du tunnel de Soumbédioune allaient être immédiatement prises afin de garantir la sécurité de l’ouvrage dont la solidité et la stabilité n’étaient pas remises en cause.
‘’Toutes les mesures de surveillance et de corrections des anomalies détectées sur l’ouvrage seront, comme d’habitude, immédiatement prises afin de garantir la sécurité et la qualité de la circulation dans le tunnel de Soumbédioune’’, a indiqué le ministère dans un note d’information transmise à l’APS.
De nombreux citoyens à travers des messages et des vidéos partagés sur les réseaux sociaux ont lancé une alerte sur la sécurité du tunnel en raison notamment de suintements d’eau notés sur une partie de la dalle.
‘’Le tunnel fait l’objet d’une surveillance permanente par l’AGEROUTE qui est assistée, au quotidien, par la société VICAS et le bureau de contrôle APAVE auxquels elle est liée par contrats’’, a rappelé le ministère des Infrastructures.
Il fait savoir que dans la nuit du jeudi 21 septembre 2023 à 23 heures, le gouverneur de la Région de Dakar, le préfet du département, le secrétaire général du ministère et des techniciens de l’AGEROUTE ont effectué une mission d’inspection du tunnel de Soumbédioune.
Le lendemain (vendredi), une seconde visite technique a été effectuée par les équipes de l’AGEROUTE en présence de VICAS et APAVE, a indiqué le ministère qui dit avoir constaté des occupations anarchiques, des activités commerciales, des stockages de matériels de pêche, des ateliers de réparations de pirogues et de menuiseries, des dépôts d’ordures et autres pratiques, favorisant ainsi la stagnation.
‘’Cela combiné au défaut de nettoyage et l’accumulation de sable et ordures, expliquent en grande partie les suintements notés sur la dalle intermédiaire du tunnel’’, a fait observer le ministère des Infrastructures qui fait état de quelques fissures et des suintements localisés sur les parois.
Le département ministériel en charge des infrastructures promet qu’à la suite de ces visites, des mesures seront mises en œuvre sans délai.
Il s’agit d’une reprise de l’enrobage sur les points endommagés de l’ouvrage, du renforcement ou la réparation des parois du tunnel pour les zones dégradées.
Parmi les mesures figurent également le déguerpissement de toutes les occupations au-dessus du tunnel afin de permettre la réalisation d’un dallage destiné à renforcer l’imperméabilité de la partie supérieure de l’infrastructure et la réalisation d’un système d’assainissement fonctionnel du niveau supérieur du tunnel et d’une une canalisation pour drainer les eaux d’infiltration vers l’exutoire.
PODOR CONGRATULE SES BACHELIERS
Au total, 181 nouveaux bacheliers présentés comme étant les meilleurs de cette année ont été récompensés, samedi, lors d’une cérémonie organisée à la résidence Cheikhoul Khadim de Darou Marnane, à l’initiative de la Convention universelle du Baol (CUB)
Touba, 23 sept (APS) – Au total, 181 nouveaux bacheliers présentés comme étant les meilleurs de cette année ont été récompensés, samedi, lors d’une cérémonie organisée à la résidence Cheikhoul Khadim de Darou Marnane, à l’initiative de la Convention universelle du Baol (CUB)
Ils ont reçu leurs récompenses des mains de l’adjoint du gouverneur en charge des affaires administratives, Omar Ndiaye.
Le représentant du khalife général des mourides, Serigne Mame Mor Mbacké, la directrice de l’Intelligences Magazine Amy Sarr Fall, le représentant du Maire de Mbacké, Mor Gueye entre autres personnalités ont pris part à cette journée de l’excellence.
A cette occasion, tous les bacheliers qui ont obtenu la mention Très bien, au nombre de vingt-trois, ont reçu chacun, un lot de livres, un téléphone portable, un ordinateur portable et une enveloppe de 100 mille francs CFA.
Ceux qui ont obtenu la mention Bien ont de leur côté reçu chacun un lot de livres, un téléphone portable mais également une enveloppe de 50 mille francs CFA.
Les meilleurs élèves des écoles coraniques de la région de Diourbel ont été récompensés, recevant chacun, une enveloppe de 100 mille francs.
L’adjoint du gouverneur de la région de Diourbel en charge des affaires administratives a félicité les récipiendaires avant de les inviter à »maintenir le cap de l’excellence. »
Le représentant le Khalife général des mourides, Serigne Abo Mbacké ibn Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a rappelé que »l’éducation reste au cœur des préoccupations du patriarche de Darou Minane. » Il a ainsi exhorté les lauréats à faire un bon usage des réseaux sociaux pour pouvoir exceller dans le domaine de l’éducation. »
LIGUE DE FOOTBALL AMATEUR, LES CHAMPIONNATS DEMARRENT LE 18 NOVEMBRE
Les championnats de football du Sénégal de la National 1,2 et féminin vont démarrer le 18 novembre prochain, a annoncé, samedi, le directeur technique national du football sénégalais, Mayacine Mar.
Dakar, 23 sept (APS) – Les championnats de football du Sénégal de la National 1,2 et féminin vont démarrer le 18 novembre prochain, a annoncé, samedi, le directeur technique national du football sénégalais, Mayacine Mar.
S’exprimant lors d’une conférence de presse de la Ligue de football amateur (PFA), il a précisé que la Ligue communiquera en temps voulu sur la date de la phase de retour de ces championnats.
‘’La première période d’enregistrement (des joueurs) de la saison 2023-2024 a démarré depuis le 31 juillet et se poursuivra jusqu’au 31 octobre 2023. La deuxième phase aura lieu du 1er février au 1er mars 2024’’, a dit M. Mar.
La LPA a procédé au tirage au sort des groupes en National 1,2 et le championnat féminin.
En National 1, la poule A est composée de l’Olympique de Ziguinchor, du Cayor foot de Thiès, de l’EJ Fatick, des Gazelles de Kédougou, de l’Asuc de Ziguinchor, de l’ASC Cameberène, de l’ASC Kaffrine, des Gazelles de Bignona, de Mbour PC, de Don Bosco, de l’ASC Kolda et de l’ASC Modèle de Mbao.
Les équipes d’Africa foot de Dakar, l’Etoile Lusitana de Dakar, l’US Rail de Thiès, l’Africa promo foot de Thiès, l’Avenir de Dakar, la Jeanne d’Arc de Dakar, l’Assur foot de Richard Toll, l’US Saloum, l’Université FC, l’ASC Yeggo de Dakar, l’ASC Bambey et Port de Dakar composent la poule B.
La National 2 est constituée de quatre poules réparties en tenant compte des zones géographiques.
Dans la poule A, il y a les équipes situées au sud du pays : Santhiaba de Ziguinchor, Coton sport de Tambacounda, Entente sud de Ziguinchor, Pépinière sud de Kolda, Kawal de Vélingara, Zig inter, Real Tessito Marssasoum, UCAS de Sédhiou, ASC Boundou de Goudiry ou Diofior de Fatick et Asamat FC.
La poule B est constituée de ASC Dahra, Djolof olympique club, Penc de Louga, Diamono de Diourbel, Bargueth de Kébémer, ASCAS de Louga, Ndar Guedj de Saint-Louis, Deukeun Dekkandoo de Louga, US Matam et Avenir de Mbacké.
Nguérémou de Kaffrine, Thiossane de Passi, Kaolack FC, Keur Samba, Zenith de Kaolack, Mama Guedji de Joal, US Guinguinéo, Malème Hodar, Guelewar de Fatick, TP Diamono de Kaolack, ASC les Damels de Tivaouane et Toglou de Diass, sont ldans la poule C.
La poule D est composée de l’ASC Foot Darou Salam de Dakar, Stade de Thiaroye, Malicounda AF, Racine de Dakar, US Parcelles Assainies, ETICS de Mboro, ASFA, Builders FC de Dakar, Renaissance de Dakar, Olympique de Ngor, Sahel FC ou Hayoo des Agnam et Darou Salam de Sébikotane.
Le championnat national féminin se jouera en division 1 et 2.
Le groupe de la Division 1 sera composé des équipes de DFC, des Sirènes de Grand-Yoff, d’AF de Grand-Yoff, d’US PA, des Aigles de Mdéina, des Amazones de Grand-Yoff, du Casa-Sports, des Gazelles de Bignona, de Kaolack FC, d’AS Bambey et d’Olympique de Ziguinchor.
La PFA a fait savoir que les équipes devant composer la Division 2 sont en train d’être recensées.
Dakar, 23 sept (APS) – L’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a déclaré, samedi, vouloir présenter sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
‘’Mes chers compatriotes, devant l’appel du devoir et au nom du sens des responsabilités, j’ai décidé de présenter ma candidature à l’élection présidentielle’’, a écrit M. Ndiaye dans une déclaration parvenue à l’APS.
Par cette décision, l’homme politique âgé de 65 ans s’oppose au choix fait par la coalition de la majorité présidentielle – dont fait partie sa formation politique – de miser sur le Premier ministre, Amadou Ba.
L’Union nationale pour le peuple (UNP Bokk Jeemu), son propre parti politique, va porter la candidature de l’avocat et ancien chef du gouvernement, selon la déclaration.
‘’J’ai décidé de présenter ma candidature, car je crois modestement avoir le profil, la personnalité, l’expérience et le programme adéquats’’, a écrit Souleymane Ndéné Ndiaye.
‘’Mon projet prend racine dans cette rage de vouloir changer les choses, de contribuer à […] un mieux-être [des] populations, dans un pays où règneront la justice, l’égalité des chances, l’inclusion, la démocratie…’’ a dit l’allié politique de Macky Sall.
Il a promis de ‘’faire des propositions d’homme d’État’’ sur ‘’la problématique de la gouvernance des ressources naturelles’’ et d’autres questions majeures.
Souleymane Ndéné Ndiaye a relevé ‘’la détresse de la jeunesse’’ et a promis d’y mettre fin.
‘’Soixante-trois ans après l’accession de notre pays à l’indépendance, malgré les efforts louables des présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Me Abdoulaye Wade et Macky Sall, le Sénégal n’arrive toujours pas à nourrir suffisamment ses filles et fils de ses énormes potentialités agricoles’’, a-t-il soutenu.
M. Ndiaye estime que ‘’la séquence que nous vivons est sérieuse [et] exige que soit choisi un homme d’État’’ doté d’‘’une vue précise de ce qu’il faut pour diriger notre pays’’.
‘’La pierre angulaire de mon projet […] est le renouveau de la politique agricole et de la souveraineté alimentaire’’, a-t-il affirmé.
Ancien maire de Guinguinéo (centre), Souleymane Ndéné Ndiaye a été député, ministre et ministre d’État, avant de diriger le gouvernement pendant trois ans (2009-2012), sous la présidence d’Abdoulaye Wade. Pendant quatre ans, il a exercé les fonctions de président du conseil d’administration d’Air Sénégal, auxquelles l’avait nommé Macky Sall.