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1 juin 2025
LA COMPLEXITE D'UNE ÉQUATION À UNE SEULE INCONNUE
Macky Sall est face à son destin. Ces derniers jours ont été marqués par des remous au sein de l’Alliance pour la République. Le choix d’un candidat à la présidentielle de 2024 divise les militants
Le candidat à la candidature au sein de l’Alliance pour la République (Apr) est déjà sujet à une bataille « fratricide ». La discorde s’est opérée, de manière concrète, mardi dernier, lors d’une rencontre des membres du parti présidentiel à son siège. Les partisans de camps différents se sont battus sur fond de tensions concernant le candidat qui sera désigné par Macky Sall, chef du parti. Ces échauffourées ont ramené la question de la difficulté à trouver un candidat qui fasse consensus au sein même de l’Apr et de « Benno Bokk Yaakaar » qui est la coalition.
Selon différents analystes politiques, la situation peut être étudiée sous divers angles. D’après leur analyse, il sera très difficile, voire impossible, de trouver un candidat qui fasse l’unanimité. Cet avis est soutenu par Moussa Diaw, Enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. « Dans tous les cas, le choix sera difficile et contesté. Il sera difficile, dans le contexte actuel, de trouver un consensus autour d’un candidat », prédit-il. En effet, il estime que les enjeux sont considérables. Pour lui, c’est cela qui explique la tension notée au sein de l’Apr, mais aussi de la coalition « Benno Bokk Yaakaar ». Le spécialiste est d’avis que c’est cela qui explique que certains leaders, à travers leurs partisans, se font entendre pour justement forcer le choix du Président Macky Sall sur leur personne.
Cependant, sur le même sujet, l’analyste politique Mamadou Sy Albert pense que les « affrontements » survenus entre les supporters de certains leaders de l’Apr (partisans du Premier ministre Amadou Bâ et d’Abdoulaye Diouf Sarr, Directeur du Fonds souverain d’investissements stratégiques-Fonsis) relèvent « d’une bataille de positionnement » qu’il ne faudrait pas exagérer. Selon lui, tout ceci est une « sorte de primaire particulière » pour se mettre en tête du peloton. Dans la même veine, Moussa Diaw estime que tout ce qui se passe actuellement met à nu une anomalie dans le fonctionnement même de l’Apr. Il souligne que le chef du parti a « trop fait le vide autour de lui » et, par conséquent, aujourd’hui, il se retrouve sans second. Il ajoute que cela découle d’une mauvaise structuration de l’Apr qui n’a jamais eu de numéro deux en réalité.
Suivant son raisonnement, l’Enseignant-chercheur explique également que le fait que l’Apr ait donné carte blanche à Macky Sall est « un couteau à double tranchant ». Selon lui, l’idéal aurait été de laisser les militants choisir leur candidat par le biais d’une élection primaire, comme cela se fait dans les grandes démocraties. « Le président Macky Sall aurait dû renvoyer la balle aux leaders de l’Apr, c’est-à-dire leur tenir un langage qui en appelle à la responsabilité, afin qu’ils organisent des primaires et que le meilleur d’entre eux soit désigné », soutient-il.
Un malaise évitable
Pour Moussa Diaw et Mamadou Sy Albert, le Chef du parti aurait bien pu éviter la survenue de cette querelle ou bataille de positionnement. L’universitaire indique que le président Macky Sall aurait dû démissionner de la présidence du parti dès sa réélection. Il pense que cela aurait pu donner le temps au parti de se mettre dans une perspective de remplacement du Chef de l’État.
Mais, le sujet semble beaucoup plus profond que cela, d’après Mamadou Sy Albert. L’analyste politique estime que la déclaration de non-candidature du président Macky Sall est « l’événement inattendu qui a occasionné beaucoup de perturbations ». Selon lui, il est donc impossible de dissocier le désistement du président Sall et les événements en cours au sein de « Benno Bokk Yaakaar ». Mamadou Sy Albert soutient aussi que le retard accusé dans la désignation du candidat de Bby (à sept mois de la présidentielle) prouve que cette situation n’était pas vraiment prévue. Cela dit, il reste convaincu que le président Macky Sall a toujours les cartes en main. L’analyste politique pense que cette agitation est normale et qu’une fois le choix du président fait, la majorité se soumettra. Toutefois, il dit ne pas exclure la possibilité qu’il y ait un leader au sein de l’Apr qui, pour une raison ou une autre, décide de créer une candidature parallèle. « Cela peut bien avoir lieu, comme c’était le cas lors des dernières élections locales. Le président peut bien donner sa bénédiction à une candidature parallèle, pourvu que la mouvance présidentielle se maintienne au pouvoir », envisage Mamadou Sy Albert.
En attendant, Moussa Diaw est convaincu que « le choix du président Macky Sall est déjà fait ».
L'OPÉRATION BLANCHIMENT
Dans une dynamique bien comprise, certains cercles proches du PDS diffusent l’idée que ‘’la victoire’’ de Bibo Bourgi est la preuve de l’innocence de Karim Wade, malgré l’éloignement des deux cas
Premiers reflets du bout de tunnel pour Karim Wade ! Son retour dans le jeu électoral, avec celui de Khalifa Sall, était le point le plus attendu du Dialogue national. Les conclusions de ces discussions ont été matérialisées par la modification, par l’Assemblée nationale, des articles L28 et L29 du Code électoral, ce qui permettra une réhabilitation des droits civiques et politiques des personnes bénéficiaires d’une grâce présidentielle et ayant purgé leur peine. Depuis, une opération de ‘’blanchiment moral’’ a débuté en faveur de Karim Wade.
Le Dialogue politique avait permis de trouver un accord sur la modification de l'article L28-3 du Code électoral, en y ajoutant la mesure de la grâce. De ce fait, l'article L28-3 a été modifié ainsi qu'il suit : ‘’Aux personnes qui, frappées d'incapacité électorale à la suite d'une condamnation, bénéficient de la réhabilitation ou font l'objet d'une mesure d'amnistie ou de grâce. Pour les personnes bénéficiant d'une mesure de grâce, l'inscription sur les listes électorales ne pourra intervenir qu'après l'expiration du délai correspondant à la durée de la peine prononcée par la juridiction de jugement, s'il s'agit d'une peine d'emprisonnement ou d'une durée de trois ans à compter de la date de la grâce, s'il s'agit d'une condamnation à une peine d'amende.’’
Dans la même veine, un accord sur la modification de l'article L29 du Code électoral pour y intégrer la limitation de l'inéligibilité. Désormais, ‘’cette interdiction d'inscription sur les listes électorales ne concerne que ceux qui sont condamnés pour crime, trafic de stupéfiants et pour les infractions portant sur les deniers publics, à l'exception des cas prévus à l'article L28-3 du Code électoral. Pour les autres infractions, cette interdiction est de cinq ans après l'expiration de la durée de la peine prononcée’’. Après l’adoption de ces lois par l’Assemblée nationale la semaine dernière, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et Karim Wade, tous deux candidats à la Présidentielle du 25 février prochain, sont donc, à nouveau, électeurs et éligibles. Mais le nouveau leader du PDS veut plus. Il souhaite que son honneur soit restauré, car, selon un de ses proches, ‘’c’est une accusation gratuite et infamante qu’il faut absolument réparer’’.
Le 14 juillet dernier, les avocats de l’ancien puissant ministre d’État sous le magistère de son père avaient remis une couche pour résumer l’état d’esprit de leur client : ‘’Karim Wade a toujours été victime de sa qualité de fils du président Abdoulaye Wade. Ainsi, à la fin du régime de son père, il a subi un acharnement inédit de la part des opposants de son père qui, obnubilés par le pouvoir, ont fabriqué toutes sortes de mensonges à son encontre. Un patrimoine immense lui a été attribué à tort’’, accusaient-ils.
Débat sur la nationalité
Rengaine bien connue et partagée comme nouveau dogme au sein du PDS, alors que de larges franges de l’opinion gardent à l’esprit l’amende de 165 milliards F CFA qui pèse sur sa tête et surtout qui continue à écorner son image. C’est pour cette raison que le futur ex-exilé de Doha tenait à la révision de son procès.
Karim Wade avait été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite, avant d’être gracié et de s’exiler au Qatar. Sa libération avait été obtenue en 2016, suite à l’entregent du khalife général des mourides d’alors, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké et de l’émir du Qatar dont le procureur général était venu expressément à Dakar pour organiser le départ du golden boy à bord d’un jet privé vers l’émirat où il s’était replié depuis. De manière régulière, Karim Wade avait posé sa réhabilitation à travers une révision de son procès comme préalable à toute initiative de sa part tendant à acter son retour dans le jeu.
En conséquence, depuis dix ans, il se contente de communiquer avec ses compatriotes via des messages postés sur les réseaux sociaux. Depuis l’annonce de la condamnation de l’État du Sénégal par la Cour de cassation française à payer des réparations à son ami Bibo Bourgi (voir par ailleurs), des voix s’élèvent pour réaliser une corrélation entre cette décision judiciaire et le retour au Sénégal de Karim Wade, dans le but d’auréoler sa future campagne électorale sous le label du martyr.
Politiquement, il sera difficile pour le PDS d’obtenir plus que la restauration des droits civiques de Karim Wade. Si Bibo Bourgi a pu se prévaloir de sa nationalité française pour confondre le Sénégal, ce n’est pas le cas de l’ancien mentor de la Génération du concret. Pire, ‘’les sanctions financières contenues dans la décision de justice du 23 mars 2015 et la procédure de recouvrement déjà engagée demeurent’’, précisait le décret de grâce signé par Macky Sall.
C’est donc l’intention de solder un compte moral qui anime le candidat du PDS à la prochaine Présidentielle. Dans une dynamique bien comprise, certains cercles proches du PDS diffusent l’idée que ‘’la victoire’’ de Bibo Bourgi est la preuve de l’innocence de Karim Wade, malgré l’éloignement des deux cas.
C’est là un couteau à double tranchant, car c’est un argumentaire qui ferait renaître le débat sur la nationalité de Karim Wade. Chose à laquelle il se refuse…
VALIDATION PROCHAINE D'UN COMITÉ INTERMINISTÉRIEL DE LUTTE CONTRE L'ÉMIGRATION CLANDESTINE
À en croire le ministre de l'Intérieur, l’émigration clandestine est un phénomène très complexe avec des causes variées dont celles économiques, mais d’autres plus spécifiquement à la tradition migratoire de certaines zones
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a fait le déplacement lundi à l’hôpital de Ouakam où sont déposées certaines dépouilles de victimes du chavirement d’une pirogue, constaté non loin de la mosquée de la Divinité. Accompagné de son collègue du Commerce, Abdou Karm Fofana, par ailleurs porte-parole du Gouvernent, et des autorités de l’administration territoriale de Dakar, il a annoncé la mise en place d’une stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière (SNLMI), qui sera entérinée ce jeudi.
« Le président de la République, conscient de la complexité du phénomène, a décidé de modifier le décret portant organisation du ministère de l’Intérieur avec la création d’un comité interministériel de lutte contre l’émigration clandestine [une stratégie nationale], qui intégré en son sein plusieurs départements ministériels », a-t-il indiqué, annonçant qu’un travail préalable a été déjà fait depuis 2 ans. « Nous arrivons au bout d’un processus qui doit connaître son épilogue avec la validation politique, ce jeudi 27 juillet, sous la présidence du Premier ministre Amadou Ba.
Pour M. Diome, l’émigration clandestine est un phénomène très complexe avec des causes variées dont celles économiques, mais d’autres plus spécifiquement à la tradition migratoire de certaines zones. « C’est très douloureux de constater autant de décès pour notre pays, mais il est certain qu’avec la mise en service prochaine du plan opérationnel 2023-3033, nous nous attendons à des résultats probants quant à la prise en charge de l’émigration clandestine telle que nous la connaissons un peu partout de l’Afrique subsaharienne, une généralité, dont le Sénégal ne fait pas exception », a-t-il ajouté.
Le président de la République a procédé à la création par décret n°2020-2393 du 30 décembre 2020, du comité Interministériel de lutte contre l’émigration clandestine (C.I.L.E.C). L’objectif vise à « lutter plus efficacement contre l’émigration irrégulière qui a causé beaucoup de pertes en vies humaines sur les routes migratoires ».
La pirogue aurait quitté Thiaroye
Les missions du comité consistent, entre autres, à « élaborer la stratégie nationale et le plan opérationnel de lutte contre l’émigration clandestine et suivre leur mise en œuvre en rapport avec toutes les entités concernées ».
Il s’agit aussi de « suivre et coordonner l’action des services compétents en matière d’émigration et de surveillance des frontières » et (…) « d’organiser des appuis aux forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le phénomène ».
Interpellé sur les premiers éléments de l’enquête sur cet accident maritime, le ministre de l’Intérieur se veut prudent. Il explique : « Quand un phénomène est survenu, il y a toujours des premiers renseignements et au moment où nous parlons, les premiers renseignements font état de la provenance de la pirogue à partir de Thiaroye, en ayant fait escale à Yarakh. Mais tout cela est encore provisoire. Il faudra évidemment attendre les auditions, les recoupements ainsi que l’exploitation de toutes les données à notre possession plus tard pour avoir une certitude sur la provenance de la pirogue mais également les circonstances dans lesquelles celle-ci a chaviré ».
MADIAMBAL EN DÉFENSEUR DE LA RÉPUBLIQUE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le livre de Madiambal Diagne sur l'affaire Sonko-Adji Sarr évoque les péripéties politico-judiciaires de celle-ci, les drames humains ainsi que la montée du populisme, de la démagogie et de l'outrage dans le pays, selon Hamidou Anne
Synthèse de Saxewar Diagne de SenePlus |
Publication 24/07/2023
Lors de la cérémonie de présentation de l’ouvrage de Madiambal Diagne, l’essayiste et chroniqueur Hamidou Anne a exprimé sa gratitude envers l’auteur et toute l'équipe du journal "Le Quotidien" avec laquelle il collabore depuis trois ans.
Le livre de Madiambal Diagne traite de l'histoire et des confidences inédites de la victime, Adji Sarr, dans l'affaire qui a secoué le Sénégal de février 2021 à juillet 2023.
Hamidou Anne a souligné que le livre explore non seulement l'affaire elle-même mais aussi les multiples facettes qui l'entourent, évoquant les péripéties politiques et judiciaires, les drames humains avec des morts, des blessés et des destructions de biens publics et privés, ainsi que la montée du populisme, de la démagogie, de l'outrance et de l'outrage dans le pays.
L'ouvrage retrace l'affaire depuis son surgissement en février 2021 jusqu'à son épilogue avec le verdict du 1er juin 2023. Il met en lumière deux personnages apparemment opposés : Ousmane Sonko, un politicien populaire et fiscaliste, et Adji Sarr, une jeune provinciale devenue masseuse à Dakar. Le destin les a liés dans cette affaire, et le livre offre un récit détaillé des événements.
Hamidou Anne a également abordé le parcours politique d'Ousmane Sonko, soulignant son succès éclatant mais fondé sur une conviction anti-républicaine, un populisme choisi et l'utilisation de démagogie, de diffamation et de manipulation. Il a affirmé que Madiambal Diagne, en tant que journaliste, est politiquement engagé dans son combat contre ces pratiques et a décidé de donner la parole à Adji Sarr, une victime qui a été déshumanisée, conspuée et menacée de mort par une société violente envers les faibles et les opprimés.
Le livre de Madiambal Diagne est décrit comme une archéologie du discours politique, un testament sur une époque et un acte de foi en la République. Il témoigne de l'attachement viscéral de l'auteur au Sénégal et à la cohésion nationale dans la diversité de ses composants. Hamidou Anne a souligné que cet ouvrage deviendra une source précieuse pour les chercheurs, les historiens, les anthropologues, les sociologues, les philosophes et les psychologues qui voudront étudier cette affaire complexe et l'histoire politique du pays.
Le livre de Madiambal Diagne est salué comme un document important dans le milieu de l'édition, offrant un témoignage précieux sur l'affaire Ousmane Sonko - Adji Sarr et les enjeux politiques et sociaux qui ont marqué cette période au Sénégal.
Un journaliste et bien plus
De Madiambal, on connaît le journaliste, le patron de presse, l'ancien juriste, mais il est bien plus que cela. Un autre visage de Madiambal Diagne a séduit Hamidou Anne, le bouleversant profondément. Ce visage est celui d'un Républicain, d'un démocrate, et d'un Sénégalais engagé.
Tout d'abord, Madiambal est un Républicain, animé par une intuition profonde qui le pousse à défendre la République. Il considère chaque citoyen comme son semblable, et son engagement est sincère. Lorsque des listes de Touba ont été non-paritaires lors d'élections, il a réagi en défenseur de la République. Face à des comportements indélicats de certains chefs religieux envers des journalistes, il n'a pas hésité à prendre position. Madiambal Diagne fait partie des rares Sénégalais qui défendent ardemment la République, bien qu'elle soit souvent orpheline de défenseurs.
Ensuite, Madiambal est un démocrate fervent, profondément attaché à la liberté. Ses chroniques, publiées chaque lundi, en témoignent. Il a créé son journal en 2003 malgré les obstacles, faisant ainsi acte de résistance et d'amour pour la liberté. Face aux torrents d'injures et aux menaces quotidiennes qu'il subit, Madiambal reste debout, car pour lui, la démocratie est le pouvoir du peuple. Il considère que le pouvoir doit émaner de la volonté populaire.
Enfin, Madiambal est un Sénégalais authentique, respectueux des fondements de la nation. Un véritable Sénégalais ne profère pas d'insultes envers les magistrats, les juges, les généraux de l'armée, les chefs religieux, les chefs coutumiers ou tout autre symbole du vivre ensemble. Il ne rabaisse pas les femmes en utilisant des termes insultants. Il aime son pays et se considère comme l'héritier exigeant d'une grande et ancienne histoire.
Le combat de Madiambal Diagne est mené avec dignité et décence. Il évite tout déballage sur la vie privée de ses adversaires, faisant preuve d'un grand respect. Dans cet ouvrage, il défend la tolérance et donne la parole à ceux qui ne partagent pas ses opinions.
Madiambal préserve la liberté du savoir et de la connaissance malgré les attaques et les menaces dont il fait l'objet. Il se bat pour l'ouverture aux apports fécondants du monde, car un véritable Sénégalais est ouvert aux influences positives.
En conclusion, Madiambal Diagne est bien plus qu'un journaliste et un patron de presse. Il incarne les valeurs républicaines, démocratiques et sénégalaises avec une conviction profonde. Son engagement, sa résistance face aux attaques et son amour pour la liberté et la République sont des traits qui le caractérisent.
Son livre sur l'affaire Ousmane Sonko - Adji Sarr est un acte de foi, un témoignage sur la République, l'État et la nation sénégalaise. Il offre un espace de dialogue pour comprendre et analyser cette période tumultueuse de l'histoire du Sénégal. Que cet ouvrage puisse inspirer les chercheurs, les historiens, les anthropologues, les sociologues et les philosophes dans leur quête de vérité et de connaissance. Madiambal Diagne, un républicain, un démocrate, un Sénégalais, un homme au service de son pays selon les mots de l’observateur politique Hamidou Anne.
IL FAUT PERMETTRE À LA COUR DES COMPTES DE JUGER DIRECTEMENT LES MINISTRES
Le Centre d’études et de recherches en ingénierie juridique et financière (Cerif), en partenariat avec la Cour des comptes, a publié ce week-end le « Recueil des textes de base régissant les finances publiques au Sénégal». Plusieurs progrès ont été notés
Le Centre d’études et de recherches en ingénierie juridique et financière (Cerif), en partenariat avec la Cour des comptes, a publié ce week-end le « Recueil des textes de base régissant les finances publiques au Sénégal ». Plusieurs progrès ont été notés sur la Finance publique. Ces deux acteurs ont souligné la nécessité de poursuivre les réformes afin de permettre à la Cour de pouvoir juger les délinquants financiers. Et Pr Abdoul Aziz Kébé met dans le lot des ministres qui seraient épinglés.
« Il faut réformer la responsabilité des ordonnateurs. Aujourd’hui, tous les ministres sont des ordonnateurs du crédit. Il faut permettre à la Cour des comptes du Sénégal de pouvoir juger directement les ministres comme cela se fait dans d’autres démocraties. Il faut réformer la déclaration de patrimoine. Aujourd’hui, si vous ne déclarez pas votre patrimoine, les sanctions prévues sont relativement faibles par rapport à d’autres pays, comme le Bénin, le Cameroun, etc. ». Telles sont les déclarations du directeur du Centre d’études et de recherches en ingénierie juridique et financière (Cerif), Pr Abdoul Aziz Daba Kébé, lors de la présentation du « Recueil des textes de base régissant les finances publiques au Sénégal ».
Il s’agit d’une somme de textes de droit internes et externes de 865 pages visant à vulgariser les finances publiques. Au cours de la présentation du l’ouvrage, Pr Kébé a noté que l’Etat du Sénégal depuis 2012, fait de « bonnes réformes » de gouvernance, en créant l’Ofnac, en renforçant les moyens de la Cour des comptes, en adhérant à l’Itie, etc. « En revanche, il y a des insuffisances. Il faut continuer la réforme sur la Cour des comptes, il faut encore lui conférer plus de pouvoirs, avec la création d’un parquet financier. Aujourd’hui, si vous ne déclarez pas votre patrimoine, les sanctions prévues sont relativement faibles par rapport à d’autres pays. Il faut parachever la réforme sur la déclaration de patrimoine en durcissant les sanctions. Au Bénin, ce sont des sanctions pénales ; au Cameroun, si vous ne déclarez pas, vous êtes inéligible », a souligné le directeur du Cerif.
Au Sénégal, l’article 79 de la loi organique constitue un obstacle pour la Cour des comptes car ne lui donnant aucun pouvoir de juger les délinquants financiers, à l’image des personnes épinglées dans le Fonds Covid. Cet article stipule que « Si l’instruction ou la délibération sur l’affaire laisse apparaître des faits susceptibles de constituer un délit ou un crime, le premier président de la Cour saisit, par référé, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, et en informe le ministre chargé des Finances ».
« 3 rapports publics de la Cour des comptes prêts à être publiés »
Pour le Secrétaire général de la Cour des comptes, Alioune Niane, la Cour des comptes est à la croisée des chemins et d’importantes réformes ont été faites dans le cadre de son fonctionnement, notamment la loi organique et le statut des magistrats de la Cour. « Il faudra continuer sur cette lancée. Par exemple, sur les procédures de la cour, il est évident que nous devrons intégrer inévitablement les réponses à la problématique du statut du débet. Il faudrait que nos lois organiques règlent la question de la responsabilité des ordonnateurs. Nous avons d’importantes réformes qui, en réalité, sont aujourd’hui dans nos pipelines. C’est par exemple la responsabilité de certaines autorités au niveau de la discipline financière, mais aussi le statut de l’amende », a assuré M. Niane.
En ce qui concerne la publication des rapports publics annuels, le Secrétaire général reconnaît des retards mais qui ne se justifient pas. « Nous avons aujourd’hui 3 rapports publics qui sont prêts à être publiés. Nous avons décidé d’intégrer pour le rapport public 2021 -2022 dans un seul rapport afin qu’il n’y ait pas de stock de rapports non publiés. La Cour a pris l’engagement à partir de maintenant de publier régulièrement, aussi bien son rapport public annuel que le rapport particulier sur son site et dans les journaux de grande diffusion », souligne Alioune Niane, qui ajoute que le rapport Covid a été publié sur la base de l’indépendance de la Cour des comptes.
CHEIKH NDIAYE A PRETE SERMENT AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Le magistrat Cheikh Ndiaye, nommé récemment membre du Conseil constitutionnel du Sénégal, a prêté serment devant ladite institution, lundi, à Dakar, en l’invitant à ‘’mieux communiquer’’ sur ses décisions.
Le magistrat Cheikh Ndiaye, nommé récemment membre du Conseil constitutionnel du Sénégal, a prêté serment devant ladite institution, lundi, à Dakar, en l’invitant à ‘’mieux communiquer’’ sur ses décisions.
L’institution qu’il vient de rejoindre ‘’devrait mieux communiquer pour expliciter’’ ses décisions, a-t-il dit devant son président, Mamadou Badio Camara, et les autres membres.
‘’Quelquefois, on voit que les commentaires sont liés à une incompréhension’’, a ajouté Cheikh Ndiaye en parlant de la réaction du public aux décisions du Conseil constitutionnel.
‘’Un effort de communication peut être fait. Ça ne peut qu’ajouter à la transparence et aux meilleures relations entre les populations et les magistrats’’ siégeant au sein de cette institution, a-t-il dit.
Comme tout autre membre du Conseil constitutionnel, Cheikh Ndiaye a juré ‘’de bien et fidèlement remplir [ses] fonctions, de les exercer en toute impartialité, dans le respect de la Constitution’’.
De même s’est-il engagé à ‘’garder le secret des délibérations et les votes’’, à ‘’ne prendre aucune position publique et [à] ne donner aucune consultation à titre privé sur les questions relevant de la compétence’’ de l’institution.
‘’Le Conseil constitutionnel est régi par des textes clairs. Il ne peut pas y avoir d’hésitation. Les gens travaillent sur des […] bases très claires […] Il me suffit juste de m’insérer et de m’intégrer à cette nouvelle dynamique, de contribuer aux résultats attendus’’, a dit le magistrat.
Cheikh Ndiaye, ancien premier avocat de la Cour suprême, a une expérience de trente ans au sein de la magistrature sénégalaise.
Selon Mamadou Badio Camara, M. Ndiaye a eu ‘’une longue expérience de magistrat et d’expert international dans des domaines variés du droit’’, dont le contentieux électoral.
Il a effectué de nombreuses missions pour l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Agence des États-Unis pour le développement international et le Programme des Nations unies pour le développement.
L’exercice de ses fonctions, qui touchent en même temps aux questions relatives à la terre, à l’immobilier et au financement des partis politiques, l’a conduit au Bénin, en Côte d’Ivoire, en Haïti, en République démocratique du Congo et au Togo.
Cheikh Ndiaye est titulaire d’une maîtrise de droit privé (mention Bien) en juin 1980. Il passe ensuite avec succès le concours d’entrée à l’ex-École nationale d’administration et de magistrature, devenue l’École nationale d’administration.
Le Conseil constitutionnel a des attributions en matière constitutionnelle, électorale, référendaire, etc.
Voici sa composition actuelle :
Mamadou Badio Camara, président
Aminata Ly Ndiaye, vice-présidente
Mouhamadou Diawara, membre
Abdoulaye Sylla, membre
Youssoupha Diaw Mbodj, membre
Awa Dièye, membre
Cheikh Ndiaye, membre.
LES COMMUNES ET LA VILLE NE PARLENT PLUS LE MEME LANGAGE
Le maire de Thiès-Est, Ousmane Diagne, revient dans cet entretien sur la gestion de cette commune, l’occupation anarchique et sur les relations, devenues difficiles avec la ville de Thiès.
Le maire de Thiès-Est, Ousmane Diagne, revient dans cet entretien sur la gestion de cette commune, l’occupation anarchique et sur les relations, devenues difficiles avec la ville de Thiès. Pour lui, les communes (Thiès-Est, Ouest et Nord) et la Ville ne parlent plus le même langage, depuis quelques temps.
Vous gérez l’une des plus grandes communes de la région de Thiès de par sa population, mais elle est parmi les plus pauvres sur le plan des ressources. Quelles sont vos difficultés ?
Effectivement, comme vous le dites, nous avons la deuxième plus grande commune de la région de Thiès, après Mbour. Thiès-Est est plus grand que Tivaouane, Pout et Khombole. Nous avons essentiellement une commune composée de quartiers très populaires comme Hersent, Cité Lamy Darou Salam, Diamaguène, Sampathé entre autres, et c’est une commune où tout est urgence. Mais, par rapport à celles-là, nous avons deux super-priorités que sont l’éducation et la santé. Et vous avez pu constater que, depuis que nous sommes installés, nous nous sommes attelés à construire des postes de santé, notamment à Cité Keur Khadim, à Fahu, Cité Niakh, Keur Serigne Abdoulaye Yakhine Diop, pour soulager un peu les populations, et leur éviter d’aller se bousculer au niveau des hôpitaux et le centre de santé du quartier Dixième. Nous nous battons aussi pour que tous les postes de santé existants soient équipés d’appareils échographiques, avec des lits d’hospitalisation neufs. Nous avons essayé également de construire des salles de classes dans différents établissements scolaires, Laman Gomak Faye, Abdel Kader Ndiaye, Amary Diop, Camp Gmi, Aynina Fall. Et actuellement, nous avons entamé les travaux de réfection de l’école Kaba Sall. Mais, malheureusement, nous sommes une grande commune, très populaire, et où les moyens font défaut. C’est pourquoi nous avons décidé de miser sur l’humain, inviter les populations à nous accompagner en s’acquittant de leurs impôts. Et comme le rappelle souvent le receveur, l’impôt est un appauvrissement personnel au profit de la société. Donc, il faudrait que, nécessairement, chacun mette la main à la poche, et au-delà de ça aussi, il faut que les populations sachent que le travail que nous faisons c’est pour elles.
Vous êtes élu de même que les autres maires de Thiès-Ouest, Nord et de la Ville, sous la bannière de la coalition de l’opposition « Yewwi Askan wi ». Au début, c’était le parfait amour. Vous aviez tous les mardis une réunion des maires pour harmoniser vos actions, mais, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Qu’est-ce qui s’est passé ?
Au début, les rapports étaient extrêmement fluides du fait que nous étions tous, les quatre maires, issus de la même coalition, « Yewwi Askan Wi ». Donc, dès le début, nous avions instauré une rencontre hebdomadaire, pour harmoniser, par rapport aux activités de la Ville. Malheureusement, depuis quelque temps, ces rencontres n’ont plus eu lieu. Nous avions fait également en sorte que les maires des communes soient des adjoints du maire de la Ville, parce qu’il faut préciser que la ville n’a pas de territoire propre ; c’est l’ensemble des territoires des trois communes de Thiès-Est, Thiès-Ouest et Thiès-Nord qui constituent son territoire. Elle n’a que des compétences d’attribution, dans une moindre mesure son territoire se limite à l’avenue de Camp et la Promenade des Thiessois. Mais, pour le reste, les quartiers sont sous la responsabilité des maires des communes. Je crois que si les rapports étaient suffisamment huilés, comme au début, il n’y aurait pas trop de problèmes ; mais malheureusement, les relations ne sont plus ce qu’ils étaient au début. Nous n’avons plus ces rencontres autour du maire de la Ville pour harmoniser nos actions. Même pour préparer l’hivernage, nous avons travaillé chacun, de son côté, et la ville a fait de même, et je crois que ça ce n’est pas une bonne stratégie.
Est-ce qu’il n’y a pas de couacs dans la mise en œuvre des décisions ?
Mais bien sûr, les couacs sont visibles. Pour nous Thiès-Est, il n’y a pas eu trop de problèmes, mais plutôt entre la Ville et la commune de Thiès-Ouest, lorsqu’il s’est agi de désengorger l’Avenue Caen, d’enlever certains panneaux publicitaires. La commune de Thiès-Ouest avait pensé que c’était sa compétence, et la Ville l’a interprété autrement, disant que les grandes avenues sont sous sa responsabilité. Ce genre de situation nécessite une certaine discussion.
Est-ce que ce n’est pas une question de textes ?
Oui, ce sont les textes sur la dévolution qui n’ont pas été clairs. Vous aurez constaté que le centre Casino, qui est au quartier Aiglon, qui est dans la commune de Thiès-Est, a été cédé à la ville qui est en train d’essayer de récupérer tous les bâtiments qu’elle pense être sa propriété. Donc, ce sont les textes qui n’ont pas été très clairs. Ce qui est constant, c’est que les communes et la Ville de Thiès ne parlent plus le même langage.
Justement le maire de la Ville a lancé une opération de récupération du patrimoine de sa collectivité territoriale. Quel est votre avis ?
Mais, ce qu’il faut noter, c’est que ce patrimoine-là fait partie des communes. Le centre de Casino est un patrimoine de la commune de Thiès-Est. Moi, je n’ai pas compris par quelle alchimie il s’est retrouvé entre les mains de la ville et je pense que le préfet pourra nous édifier. Je crois que l’arbitrage de l’autorité administrative va être nécessaire.
Où est-ce que vous en êtes avec le Cem de Hersent ?
Je crois que des instructions avaient été données par le Président de la République pour que le site nous soit livré. Malheureusement, ce n’est pas encore chose faite. Nous avons reçu dernièrement une lettre du Gouverneur pour organiser un Comité régional de développement (Crd), pour le démarrage du Cem de Hersent et du lycée de Darou Salam. Et je crois que, durant les vacances scolaires, les travaux vont démarrer parce que c’est une demande sociale. C’est un financement de l’Agence de développement municipal et nous ne l’avons pas encore perdu. Ce sera un établissement scolaire de 14 classes modernes pour accueillir les élèves de Hersent qui sont 700 et des potaches des quartiers périphériques.
Des opérations de désengorgement ont toujours eu lieu, mais il n’y a jamais de suivi. Pourquoi ?
Le principal problème que nous avons c’est l’anarchie. Quand vous empruntez les avenues El hadji Omar, Moussanté, Abdoulaye Yakhine, on y note des occupations anarchiques à n’en plus finir. Donc, nous invitons ces populations-là à faire preuve de responsabilité parce que dans les jours à venir, avec le soutien du préfet, nous allons organiser des opérations de désengorgement pour essayer d’embellir nos avenues. Il en sera de même pour les avenues Parcelles Assainies, Darou Salam, Nimzatt, où il y a une occupation anarchique, avec des camions qui n’habitent pas la commune. Dans un premier temps, nous allons sensibiliser les populations. Ce sera une occasion d’échanger avec eux sur ce qui est permis, et ce qui ne l’est pas. En fait, tout le monde sait ce qu’il faut faire, malheureusement personne ne le fait jamais. Ce sera la prévention d’abord, ensuite la sanction. Je pense que si on agit ainsi, les gens sauront qu’il y a des choses qu’on peut accepter, mais également des choses qui ne sont pas tolérables. Il faut que chacun fasse un petit effort pour que Thiès puisse retrouver son lustre d’antan. Ainsi, nous sommes en train de reprendre les jardins publics qui étaient abandonnés et tous les quartiers qui auront des espaces seront aménagés pour permettre aux jeunes et femmes de s’épanouir. Nous irons bientôt vers la modernisation du stade Ndiaw Macodou Diop, avec l’installation d’un gazon synthétique. C’est avec le départ du Ministre des sports que ce projet connaît un ralentissement. Il en sera de même pour l’éclairage public.
ZONES RURALES ET PERIURBAINES DE TAMBA BIENTOT ELECTRIFIEES
Vingt localités de la région de Tambacounda (est) vont bénéficier d’un projet d’électrification rurale et périurbaine dans le cadre du programme d’accès universel à l’électricité, a annoncé lundi, le chef de département qualité, sécurité et environnement
Tambacounda, 24 juil (APS) – Vingt localités de la région de Tambacounda (est) vont bénéficier d’un projet d’électrification rurale et périurbaine dans le cadre du programme d’accès universel à l’électricité, a annoncé lundi, le chef de département qualité, sécurité et environnement de la Senelec, El Hadj Ndiogou Diop.
‘’Les départements de Bakel et de Goudiry sont les plus concernés par le projet », a précisé M. Diop en marge d’un Comité régional de développement (CRD).
Il s’agit de voir « comment le projet a été conçu, mais également recueillir les préoccupations des services techniques de l’Etat, qui doivent délivrer les autorisations préalable à la Senelec, à plusieurs niveaux’’, a-t-il ajouté.
Il a notamment insisté sur l’impact environnemental du projet sur les populations, les indemnisations le cas échéant conformément à la législation, etc.
‘’Le projet W/L du programme d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025 est déroulé par la Senelec », a pour sa part déclaré le chef de projet à la Senelec, Mamadou Pouye, par ailleurs coordonnateur du projet W/L.
A l’en croire, le projet comprend un volet électrification et un volet social, des branchements et des installations domestiques pour faciliter l’accès à l’électricité.
OUSMANE MBAYE, DG DE DANGOTE CEMENT SENEGAL ELU PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES MINES DU SENEGAL
Le directeur général de Dangote Cement Senegal, Ousmane Mbaye, a été élu président de la Chambre des mines du Sénégal (CDMS) pour un mandat de deux ans renouvelable, a appris l’APS d’une source bien informée.
Dakar, 24 juil (APS) – Le directeur général de Dangote Cement Senegal, Ousmane Mbaye, a été élu président de la Chambre des mines du Sénégal (CDMS) pour un mandat de deux ans renouvelable, a appris l’APS d’une source bien informée.
Selon un communiqué de la direction générale de l’usine de production de ciment Dangote Cement Senegal, M. Mbaye a été élu lors d’une assemblée générale qui a eu lieu vendredi dernier.
Il succède à Daour Dieng, le président du conseil d’administration de Grande Côte Operations, une entreprise minière exploitant des mines de zircon au Sénégal, selon le communiqué.
Créée en 2013, la CDMS est une association privée du secteur minier sénégalais.
Ses missions principales sont de faire la promotion du secteur minier local et de servir d’interlocuteur au gouvernement, à la société civile et au secteur privé minier au Sénégal.
LE CNDT ATTEND TOUJOURS LA SIGNATURE DU DECRET SUR LA GREFFE DE LA CORNEE
Le Conseil national du don et de la transplantation d’organes (CNDT), attend toujours la signature du décret organisant la greffe de la cornée au Sénégal, a indiqué son président, Professeur Elhadji Fary Kâ.
Dakar, 24 juil (APS) – Le Conseil national du don et de la transplantation d’organes (CNDT), attend toujours la signature du décret organisant la greffe de la cornée au Sénégal, a indiqué son président, Professeur Elhadji Fary Kâ.
‘’Le texte est prêt depuis huit mois. Ce décret qui encadre la cornée a été étudié et c’est au niveau du secrétariat général du gouvernement. Mais, chaque mercredi (jour du conseil des ministres), nous attendons sa signature’’, a expliqué le professeur Kâ dans un entretien avec l’APS.
Il a déclaré que le CNDT a ‘’même anticipé avec la construction et l’équipement d’une banque de cornées’’ au niveau de son siège.
‘’Nous lançons un appel pour la sortie du décret. Même les arrêtés sont prêts pour pouvoir aller vite’’, a-t-il ajouté.
Il estime que la greffe de la cornée pourra soulager beaucoup de personnes souffrant de cécité. Il précise que ‘’ la loi actuellement prévoit que le donneur de la cornée [soit] une personne décédée’’.