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6 août 2025
LE POINT DES ÉCOLES AVANT LA RENTRÉE
En évoquant, vendredi, la situation du secteur de l’éducation au Sénégal, le Ministre de l’Éducation nationale, le Dr Cheikh Oumar Anne, dans sa présentation, lors du Conseil interministériel, a insisté surtout sur l’impact de l’hivernage dans les établis
« À la date du 19 septembre 2023, toutes les inspections d’académie ont été impactées par l’hivernage », a indiqué le Ministre. Il s’agit de 235 écoles élémentaires, 59 collèges et 24 lycées ; soit au total 318 établissements, a dit M. Anne. Concernant l’état des infrastructures, 513 écoles et établissements publics n’ont pas de murs de clôture, 267 n’ont pas d’eau, 785 n’ont pas d’électricité et 473 ne disposent pas de latrines », a dit Cheikh Omar Anne.
Le ministre de l’Education nationale a également déploré le déficit de tables-bancs, de matériel de reprographie et de matériel informatique dans le système éducatif. « Pour le Personnel, on constate un déficit cumulé qui prend en compte les sorties temporaires (détachements, disponibilités et mise en position de stage), les sorties définitives (retraites, décès) et les nouvelles créations », souligne-t-il. Le Ministre confirme aussi l’insuffisance de manuels scolaires.
Le dialogue social constitue un axe prioritaire avec plusieurs rencontres sectorielles qui ont été tenues avec les partenaires sociaux en 2023. Dans ce cadre, le Dr Anne souligne des avancées dans la mise en œuvre des accords avec les syndicats d’enseignants. Il cite notamment l’effectivité de la revalorisation de la rémunération des enseignants (mai 2022 et janvier 2023), du système indemnitaire et du démarrage imminent de la formation diplômante.
UNE PLÉTHORE DE CANDIDATURES À LA PRÉSIDENTIELLE
Déjà 68 candidats se sont déclarés à la magistrature suprême, et ce nombre continue d'augmenter malgré les conditions de parrainage citoyen et de caution exigées par la loi
Déjà 68 candidats se sont déclarés à la magistrature suprême, et ce nombre continue d'augmenter malgré les conditions de parrainage citoyen et de caution exigées par la loi. Un chiffre issu du décompte quotidien de la plateforme numérique "Divan citoyen".
Cette situation pose des défis logistiques, financiers et politiques pour l'organisation du scrutin. Vérifier les parrainages de chacun des candidats et mettre en place le matériel nécessaire pour des dizaines de candidatures représente une tâche complexe.
De plus, le grand nombre de candidats peu connus risque de créer une confusion chez les électeurs, rendant le choix plus difficile, selon Jeune Afrique (JA).
Si le nombre de candidats reste à 68, cela mobilisera plus de 3 millions d'électeurs uniquement pour valider les parrainages.
Le magazine indique par ailleurs que sur le plan financier, l'État devra en effet assumer des coûts importants liés à l'impression et à la distribution des bulletins de vote pour de nombreux candidats peu connus.
Du point de vue politique, ce que JA qualifie d'hyperinflation des candidatures pourrait créer des tensions pendant le processus électoral, notamment autour du contrôle des parrainages, du financement des candidatures et des résultats.
La période de collecte des parrainages citoyens requis doit débuter le 27 septembre prochain pour un scrutin prévu pour le 25 février 2024.
ABS, UNE BANQUE ALGÉRIENNE À DAKAR
L’Algérie renforce sa présence au Sénégal. Par la banque, ce pays dragon du Maghreb, donne la clé de son déploiement stratégique en misant sur notre pays comme une porte d’entrée en Afrique subsaharienne.
L’Algérie renforce sa présence au Sénégal. Par la banque, ce pays dragon du Maghreb, donne la clé de son déploiement stratégique en misant sur notre pays comme une porte d’entrée en Afrique subsaharienne.
Algerian Banque of Sénégal (ABS) a été inaugurée ce jeudi en présence d’officiels algériens et sénégalais, de banquiers de renom, de la presse algérienne, de professionnels de divers secteurs, d’opérateurs et d’hommes d’affaires ainsi que des représentants d’organisations patronales bancaires.
L’ambiance fleure bon la cordialité, la fraternité, la détente sur fond d’humour et de sportivité imprégnée par la récente actualité des Aigles et des Lions de la Terranga évoquée pour rappeler la profondeur de la relation mais aussi pour surtout marquer un tournant historique dans le domaine de l’économie.
Après mûre réflexion, l’Algérie, a désormais compris que le moment était venu de basculer dans l’investissement lourd. L’ABS, fruit d’un consortium bancaire, pèse 100 millions de dollars. Outre le prestigieux tour de table, la banque opte dans un premier temps pour le corporate et son staffing reflète cette nette propension.
De hauts cadres rompus aux conquêtes de marché ont rejoint la nouvelle entité qui fera sous peu parler d’elle en termes d’acquisition, de financement, d’investissement, d’accompagnement, de levée de fonds et de conseils en pilotage stratégique. En un mot, l’Algérie compte. Elle internationalise son capital expérience et son leadership en guignant les zones en émergence sur le continent.
Son Directeur Général, Abdelhafid Haned, un ancien du réseau BNP Parisbas, connaît le marché sénégalais et ses segments, les actifs productifs et les autres qui le sont moins. Une telle figure, à la tête d’ABS, allie prudence et recul, habileté et souplesse, détachement et immersion. Il se raconte que derrière sa bonne humeur se faufile « un carnassier » redoutable dans l’âpre concurrence qui s’annonce sur l’échiquier bancaire sénégalais.
D’ailleurs l’arrivée des Algériens serait perçue comme salutaire pour titiller la présence des Marocains réputés pour leur manque de générosité dans le partage des savoir-faire. L’exploitation en vue du pétrole et du gaz sonne opportunément dans les oreilles algériennes très attentives aux évolutions en cours. Dans le sillage des activités de la Banque ABS, pointent des domaines très peu investis liés à l’efficacité énergétique, les réseau intelligents.
Les hydrocarbures, les Algériens connaissent bien et ont accumulé une incomparable expérience qui pourrait être bénéfique à l’ensemble du tissu économique sénégalais, notamment dans le maillage des PME. Le commerce, les échanges de produits, les transactions et les facilités d’appui aux opérateurs font partie de la panoplie d’offres d’ABS.
Le ministre Algérien des Finances a indiqué que la banque accompagne les transformations économiques, rejoignant de ce fait le Plan Sénégal Émergent (PSE) dans ses axes prioritaires et stratégiques. Les Algériens misent sur une « prospérité partagée », selon le ministre qui s’est plu à relever que les banques algériennes se sont montrées « résilientes face aux crises avec de notables avancées ». Pour sa part, Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, se réjouit de la valorisation des « savoir-faire » résultant de la présence algérienne dans les secteurs compétitifs. Avec l’implantation d’ABS, le Sénégal enregistre 28 banques. L’Algérien prend date et se projette.
DÉPRESSION SOCIALE !
Quelques semaines après l’affaire Maman Coundoul, cette dame qui avait organisé sa disparition et simulé une grossesse, Bés bi revient en profondeur sur le supplice de ces nombreuses femmes qui peinent à procréer.
« L’homme est naturellement bon, c’est la société qui le déprave », disait Jean-Jacques Rousseau. Quelques semaines après l’affaire Maman Coundoul, cette dame qui avait organisé sa disparition et simulé une grossesse, Bés bi revient en profondeur sur le supplice de ces nombreuses femmes qui peinent à procréer. Elles font face à de folles et curieuses remarques du genre : « Tu ne veux pas faire des enfants maintenant », « tu trompes ton mari par un plan- ning familial ». Des allusions comme « telle per- sonne a eu un bébé », « ton mari doit prendre une autre épouse »... Ici, il n’y a point de « ndogal yallah » ! (volonté divine). Ces phrases « assassines » parce que provoquant parfois le suicide, pèsent lourdement sur les épaules des dames, à qui d’ailleurs, on se permet de faire le décompte du nombre de mois après le mariage. Gare à celles qui tardent à tomber enceinte et à voir un enfant. Le reportage de Bès Bi Le Jour.
En ce mercredi 13 septembre 2023, sous un ciel nuageux, alors que l’horloge affiche 12h 45 minutes, Grand-Dakar, un des quartiers populeux de Dakar, grouille de monde. Crée en août 1949 sur décision du maire de Dakar, Lamine Guèye, cette commune polarise aujourd’hui environ 64 290 âmes sur une superficie de 100 hectares. Ici, vers l’ex-cinéma Liberté, le bruit assourdissant des menuisiers en bois et métalliques et des garages de mécaniciens impose une oreille bien tendue pour entendre. L’odeur de l’huile et du gasoil titille les narines. Et les vrombissements des taxis, des « Cars Ndiaga Ndiaye », « Cars rapides » s’intègrent dans l’ambiance quotidienne. Sans compter les gargotes à ciel ouvert. Chacun essayant de tirer son épingle du jeu pour faire face à la conjoncture économique.
« Si un enfant se payait au supermarché, je mettrais des millions pour en avoir »
Cadre dans une banque, au volant de son véhiculée, A. Fall, âgée d’une quarantaine d’année, de petite taille, teint noir, cheveux courts, accepte de se confier sur le sujet : la pression sociale du mariage, les préjugées et autres pesanteurs. « J’ai failli devenir folle, j’étais dépressive à cause de ces questions. Tout le temps, c’était : ‘’tu n’as pas encore ton premier bébé, à quand le baptême ?’’ Comme si ça ne dépendait que de moi. C’est vraiment difficile à supporter », peste-t-elle tout en remuant la tête. « Si la grossesse et les enfants se payaient au supermarché, je paierais des millions pour en avoir. Car ça me saoule », lance tout de go Suzanne Diakhaté. Trouvé dans son atelier, les yeux rivés sur son centimètre, le visage perlé de sueur, Abdou, menuisier de son état, fait preuve de patience pour son épouse. Mais il vit l’enfer avec sa famille. « Ma mère ne le supporte pas et me sert souvent : ‘’Rousslo ngama si samay nawlé rek’’ (tu m’a couver te de honte). Embouchant la même trompette, Vieux Mbaye Dione met son petit grain de sel dans la discussion. « Ici, on se dit croyant, mais c’est sur les lèvres. Non, on croit à des superstitions, à des sénégalaiseries. A cause de cette pression sociale, le taux de divorces a connu une hausse. Dommage ! », constate-t-il, en continuant de mâcher tranquillement son cure-dent.
« Ma mère m’a proposé des bains mystiques pour avoir des enfants »
Non loin de Grand-Dakar, au marché des HLM, Absa
Ndiaye, vendeuse de fou- lards, chétive, grande taille, la peau dépigmentée, indexe les mères de famille. « Nous sommes fautives en partie. Et nous ne voulons que du bien pour notre progéniture. C’est pour ça que nous sommes exigeantes avec nos enfants, nous les mamans », argue-t-elle. Pour elle, « une femme, c’est d’abord un mari et des enfants. Et si c’est un garçon, c’est la réussite sociale, avoir un travail décent, une bonne situa- tion et une belle femme ». Surgie de nulle part, Diéba, 40 ans, s’invite dans la discussion et donne son point de vue. « Je me suis mariée très tôt. Je n’ai pas encore d’enfant. Ma mère ne cesse de me pousser au divorce et à aller chercher un autre mari. Le plus cocasse, elle m’amène chez des marabouts pour faire du ‘’sangatte’’ (bain mystique), parce que elle est convaincue que c’est une malédiction qui me poursuit et m’empêche de trouver un autre mari », explique-t-elle avec un large sourire, puisqu’elle n’y croit pas visiblement. « Je reste convaincue que mon heure va sonner et que Dieu me gratifiera de mignons jumeaux », espère la dame. « C’est à cause de cette jalousie maladive qu’on entend du n’importe quoi dans les faits divers. Tuer, voler, marabouter, des atrocités que notre société cultive. A cause de cette pression sociale que vivent certaines personnes, elles finissent par commettre l’irréparable », se désole- t-elle.
TUNNEL DE SOUMBEDIOUNE, LES ASSURANCES DU MINISTRE DES INFRASTRUCTURES
Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a assuré samedi que les mesures de correction des anomalies détectées au niveau du tunnel de Soumbédioune allaient être immédiatement prises afin de garantir la sécurité
Dakar, 23 sept (APS) – Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a assuré samedi que les mesures de correction des anomalies détectées au niveau du tunnel de Soumbédioune allaient être immédiatement prises afin de garantir la sécurité de l’ouvrage dont la solidité et la stabilité n’étaient pas remises en cause.
‘’Toutes les mesures de surveillance et de corrections des anomalies détectées sur l’ouvrage seront, comme d’habitude, immédiatement prises afin de garantir la sécurité et la qualité de la circulation dans le tunnel de Soumbédioune’’, a indiqué le ministère dans un note d’information transmise à l’APS.
De nombreux citoyens à travers des messages et des vidéos partagés sur les réseaux sociaux ont lancé une alerte sur la sécurité du tunnel en raison notamment de suintements d’eau notés sur une partie de la dalle.
‘’Le tunnel fait l’objet d’une surveillance permanente par l’AGEROUTE qui est assistée, au quotidien, par la société VICAS et le bureau de contrôle APAVE auxquels elle est liée par contrats’’, a rappelé le ministère des Infrastructures.
Il fait savoir que dans la nuit du jeudi 21 septembre 2023 à 23 heures, le gouverneur de la Région de Dakar, le préfet du département, le secrétaire général du ministère et des techniciens de l’AGEROUTE ont effectué une mission d’inspection du tunnel de Soumbédioune.
Le lendemain (vendredi), une seconde visite technique a été effectuée par les équipes de l’AGEROUTE en présence de VICAS et APAVE, a indiqué le ministère qui dit avoir constaté des occupations anarchiques, des activités commerciales, des stockages de matériels de pêche, des ateliers de réparations de pirogues et de menuiseries, des dépôts d’ordures et autres pratiques, favorisant ainsi la stagnation.
‘’Cela combiné au défaut de nettoyage et l’accumulation de sable et ordures, expliquent en grande partie les suintements notés sur la dalle intermédiaire du tunnel’’, a fait observer le ministère des Infrastructures qui fait état de quelques fissures et des suintements localisés sur les parois.
Le département ministériel en charge des infrastructures promet qu’à la suite de ces visites, des mesures seront mises en œuvre sans délai.
Il s’agit d’une reprise de l’enrobage sur les points endommagés de l’ouvrage, du renforcement ou la réparation des parois du tunnel pour les zones dégradées.
Parmi les mesures figurent également le déguerpissement de toutes les occupations au-dessus du tunnel afin de permettre la réalisation d’un dallage destiné à renforcer l’imperméabilité de la partie supérieure de l’infrastructure et la réalisation d’un système d’assainissement fonctionnel du niveau supérieur du tunnel et d’une une canalisation pour drainer les eaux d’infiltration vers l’exutoire.
PODOR CONGRATULE SES BACHELIERS
Au total, 181 nouveaux bacheliers présentés comme étant les meilleurs de cette année ont été récompensés, samedi, lors d’une cérémonie organisée à la résidence Cheikhoul Khadim de Darou Marnane, à l’initiative de la Convention universelle du Baol (CUB)
Touba, 23 sept (APS) – Au total, 181 nouveaux bacheliers présentés comme étant les meilleurs de cette année ont été récompensés, samedi, lors d’une cérémonie organisée à la résidence Cheikhoul Khadim de Darou Marnane, à l’initiative de la Convention universelle du Baol (CUB)
Ils ont reçu leurs récompenses des mains de l’adjoint du gouverneur en charge des affaires administratives, Omar Ndiaye.
Le représentant du khalife général des mourides, Serigne Mame Mor Mbacké, la directrice de l’Intelligences Magazine Amy Sarr Fall, le représentant du Maire de Mbacké, Mor Gueye entre autres personnalités ont pris part à cette journée de l’excellence.
A cette occasion, tous les bacheliers qui ont obtenu la mention Très bien, au nombre de vingt-trois, ont reçu chacun, un lot de livres, un téléphone portable, un ordinateur portable et une enveloppe de 100 mille francs CFA.
Ceux qui ont obtenu la mention Bien ont de leur côté reçu chacun un lot de livres, un téléphone portable mais également une enveloppe de 50 mille francs CFA.
Les meilleurs élèves des écoles coraniques de la région de Diourbel ont été récompensés, recevant chacun, une enveloppe de 100 mille francs.
L’adjoint du gouverneur de la région de Diourbel en charge des affaires administratives a félicité les récipiendaires avant de les inviter à »maintenir le cap de l’excellence. »
Le représentant le Khalife général des mourides, Serigne Abo Mbacké ibn Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a rappelé que »l’éducation reste au cœur des préoccupations du patriarche de Darou Minane. » Il a ainsi exhorté les lauréats à faire un bon usage des réseaux sociaux pour pouvoir exceller dans le domaine de l’éducation. »
LIGUE DE FOOTBALL AMATEUR, LES CHAMPIONNATS DEMARRENT LE 18 NOVEMBRE
Les championnats de football du Sénégal de la National 1,2 et féminin vont démarrer le 18 novembre prochain, a annoncé, samedi, le directeur technique national du football sénégalais, Mayacine Mar.
Dakar, 23 sept (APS) – Les championnats de football du Sénégal de la National 1,2 et féminin vont démarrer le 18 novembre prochain, a annoncé, samedi, le directeur technique national du football sénégalais, Mayacine Mar.
S’exprimant lors d’une conférence de presse de la Ligue de football amateur (PFA), il a précisé que la Ligue communiquera en temps voulu sur la date de la phase de retour de ces championnats.
‘’La première période d’enregistrement (des joueurs) de la saison 2023-2024 a démarré depuis le 31 juillet et se poursuivra jusqu’au 31 octobre 2023. La deuxième phase aura lieu du 1er février au 1er mars 2024’’, a dit M. Mar.
La LPA a procédé au tirage au sort des groupes en National 1,2 et le championnat féminin.
En National 1, la poule A est composée de l’Olympique de Ziguinchor, du Cayor foot de Thiès, de l’EJ Fatick, des Gazelles de Kédougou, de l’Asuc de Ziguinchor, de l’ASC Cameberène, de l’ASC Kaffrine, des Gazelles de Bignona, de Mbour PC, de Don Bosco, de l’ASC Kolda et de l’ASC Modèle de Mbao.
Les équipes d’Africa foot de Dakar, l’Etoile Lusitana de Dakar, l’US Rail de Thiès, l’Africa promo foot de Thiès, l’Avenir de Dakar, la Jeanne d’Arc de Dakar, l’Assur foot de Richard Toll, l’US Saloum, l’Université FC, l’ASC Yeggo de Dakar, l’ASC Bambey et Port de Dakar composent la poule B.
La National 2 est constituée de quatre poules réparties en tenant compte des zones géographiques.
Dans la poule A, il y a les équipes situées au sud du pays : Santhiaba de Ziguinchor, Coton sport de Tambacounda, Entente sud de Ziguinchor, Pépinière sud de Kolda, Kawal de Vélingara, Zig inter, Real Tessito Marssasoum, UCAS de Sédhiou, ASC Boundou de Goudiry ou Diofior de Fatick et Asamat FC.
La poule B est constituée de ASC Dahra, Djolof olympique club, Penc de Louga, Diamono de Diourbel, Bargueth de Kébémer, ASCAS de Louga, Ndar Guedj de Saint-Louis, Deukeun Dekkandoo de Louga, US Matam et Avenir de Mbacké.
Nguérémou de Kaffrine, Thiossane de Passi, Kaolack FC, Keur Samba, Zenith de Kaolack, Mama Guedji de Joal, US Guinguinéo, Malème Hodar, Guelewar de Fatick, TP Diamono de Kaolack, ASC les Damels de Tivaouane et Toglou de Diass, sont ldans la poule C.
La poule D est composée de l’ASC Foot Darou Salam de Dakar, Stade de Thiaroye, Malicounda AF, Racine de Dakar, US Parcelles Assainies, ETICS de Mboro, ASFA, Builders FC de Dakar, Renaissance de Dakar, Olympique de Ngor, Sahel FC ou Hayoo des Agnam et Darou Salam de Sébikotane.
Le championnat national féminin se jouera en division 1 et 2.
Le groupe de la Division 1 sera composé des équipes de DFC, des Sirènes de Grand-Yoff, d’AF de Grand-Yoff, d’US PA, des Aigles de Mdéina, des Amazones de Grand-Yoff, du Casa-Sports, des Gazelles de Bignona, de Kaolack FC, d’AS Bambey et d’Olympique de Ziguinchor.
La PFA a fait savoir que les équipes devant composer la Division 2 sont en train d’être recensées.
Dakar, 23 sept (APS) – L’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a déclaré, samedi, vouloir présenter sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
‘’Mes chers compatriotes, devant l’appel du devoir et au nom du sens des responsabilités, j’ai décidé de présenter ma candidature à l’élection présidentielle’’, a écrit M. Ndiaye dans une déclaration parvenue à l’APS.
Par cette décision, l’homme politique âgé de 65 ans s’oppose au choix fait par la coalition de la majorité présidentielle – dont fait partie sa formation politique – de miser sur le Premier ministre, Amadou Ba.
L’Union nationale pour le peuple (UNP Bokk Jeemu), son propre parti politique, va porter la candidature de l’avocat et ancien chef du gouvernement, selon la déclaration.
‘’J’ai décidé de présenter ma candidature, car je crois modestement avoir le profil, la personnalité, l’expérience et le programme adéquats’’, a écrit Souleymane Ndéné Ndiaye.
‘’Mon projet prend racine dans cette rage de vouloir changer les choses, de contribuer à […] un mieux-être [des] populations, dans un pays où règneront la justice, l’égalité des chances, l’inclusion, la démocratie…’’ a dit l’allié politique de Macky Sall.
Il a promis de ‘’faire des propositions d’homme d’État’’ sur ‘’la problématique de la gouvernance des ressources naturelles’’ et d’autres questions majeures.
Souleymane Ndéné Ndiaye a relevé ‘’la détresse de la jeunesse’’ et a promis d’y mettre fin.
‘’Soixante-trois ans après l’accession de notre pays à l’indépendance, malgré les efforts louables des présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Me Abdoulaye Wade et Macky Sall, le Sénégal n’arrive toujours pas à nourrir suffisamment ses filles et fils de ses énormes potentialités agricoles’’, a-t-il soutenu.
M. Ndiaye estime que ‘’la séquence que nous vivons est sérieuse [et] exige que soit choisi un homme d’État’’ doté d’‘’une vue précise de ce qu’il faut pour diriger notre pays’’.
‘’La pierre angulaire de mon projet […] est le renouveau de la politique agricole et de la souveraineté alimentaire’’, a-t-il affirmé.
Ancien maire de Guinguinéo (centre), Souleymane Ndéné Ndiaye a été député, ministre et ministre d’État, avant de diriger le gouvernement pendant trois ans (2009-2012), sous la présidence d’Abdoulaye Wade. Pendant quatre ans, il a exercé les fonctions de président du conseil d’administration d’Air Sénégal, auxquelles l’avait nommé Macky Sall.
par Madieye Mbodj
SONKO ET LES CANDIDATS DU SYSTÈME
Amadou Ba constitue, quant au fond, à la fois le candidat de la France de Macron et celui du 3ème mandat esquivé par un Macky Sall, contraint et forcé par la pression populaire, de « renoncer » à son propre rêve
L’Etat Sall/APR/BBY se révèle de plus en plus ouvertement non seulement comme l’illustration d’un régime en fin de règne, mais aussi et surtout comme l’instrument d’un pouvoir à la fois néocolonial, sans fi ni loi, une coterie et un clan sans scrupule aucun pour le respect de la démocratie et de l’état de droit véritables. Contre le parti Pastef et son leader le président Ousmane Sonko, ce régime a exercé une violence d’Etat dictatoriale, haineuse et sans bornes, en parfaite contradiction avec ses propres lois.
Quel est en effet cet ‘’Etat fort’’, cette « démocratie solide » qui viole sa propre Constitution, y compris les instruments internationaux qui en sont parties intégrantes, fait fi ostensiblement du « devoir imprescriptible » et du « droit sacré » du peuple à la résistance ? Récemment, Macky Sall a déclaré à l’étranger avoir dissout Pastef pour liaisons connues avec des forces occultes islamistes et terroristes, appels répétés à l’insurrection et non-respect de la loi ! De qui se moque-t-on et qui croit-on pouvoir tromper avec ces accusations grossièrement montées de toutes pièces et régulièrement distillées par certains médias aux ordres, dans le pays comme à travers les réseaux de la Françafrique ?
Pour sa part, le parti Pastef a déjà entrepris d’attaquer cette décision inique, et d’autres forfaitures de ce genre, devant la Cour de Justice de la CEDEAO ainsi que devant les juridictions nationales compétentes. En réalité, personne n’est dupe : barrer la route à Ousmane Sonko à tout prix, désorganiser et démanteler du sommet à la base le parti qu’il dirige en vue de l’effacer du champ politique, tel est l’objectif constant du Macky. Mais peut-on réellement dissoudre une vision, un espoir, un projet porté par des millions de patriotes au Sénégal, en Afrique et dans la diaspora ?
Dans un contexte de transformation positive des consciences populaires et citoyennes, se démarquant progressivement des différentes formes d’aliénation, de dépendance, d’hégémonisme et de servitude volontaire dans la sous-région, comme présentement, à divers degrés, au Mali, au Burkina Faso, au Niger, et dans une moindre mesure au Gabon ou en Guinée, il s’avère plus nécessaire encore de continuer, avec audace et esprit de suite, à construire le parti unitaire panafricain de l’alternative souveraine, en tant qu’instrument approprié pour défaire la Françafrique au Sénégal, dans la sous-région et plus largement sur le continent tout entier. Me Ngagne Demba Touré, dirigeant de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) n’a pas hésité à monter au créneau en préférant s’exiler depuis la mi-août pour continuer de maintenir le flambeau à partir de ce que l’on pourrait considérer comme « une section extérieure de la résistance ». Fait significatif, il a été rejoint dans son exil forcé au Mali, il y a quelques semaines, par notre compatriote Ibrahima Sall qui, en sa qualité de président de l’Association pour le Soutien et la Réinsertion des Détenus (ASRED), a fait l’objet de menaces de mort et d’agression barbare contre son domicile, tout simplement pour avoir dénoncé, preuves à l’appui, les conditions inhumaines et exécrables prévalant dans les prisons sénégalaises !
L’expérience du PAI ou du PRA, et plus encore la création en 1946 du Rassemblement Démocratique Africain (RDA) avec ses Sections territoriales dans chacun des pays d’implantation, traçaient une voie de construction et d’édification de ce parti unitaire panafricain évoqué ci-dessus. Cette même vision est présente dans la dénomination de PASTEF : Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité ; message reçu cinq sur cinq par le militant comorien membre du pool d‘avocats d’Ousmane Sonko, Me Said Larifou, qui donnait récemment des informations sur la transformation du nom de son parti, passant de RIDJA à PACTEF (Patriotes Africains des Comores pour le Travail , l’Ethique et la Fraternité ), en solidarité avec le dirigeant panafricain sénégalais Ousmane Sonko. Initiative prolongée tout récemment par l’annonce de la campagne PASTEF AFRICA, lancée par une quinzaine d’organisations progressistes et panafricanistes originaires de 15 pays dont le Burkina, les Comores, le Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée Equatoriale, le Mali, le Niger, et il ne s’agit là que des débuts d’une initiative à poursuivre, à renforcer et à améliorer.
La résistance populaire diversifiée : face à un régime d’exception et de terreur blanche, les acteurs politiques, les masses populaires, la jeunesse patriotique en tête, loin de baisser les bras, se sont mis à expérimenter ou à développer diverses formes de lutte : grève de la faim des détenus politiques à l’exemple des 34 jours de diète forcée subie par Ousmane Sonko; promotion de la résistance digitale ; jonction des Forces vives et implication des familles de détenus dans le cadre de l’initiative Chemin de la Libération, relayée par le F24; présence significative et sans précédent des intellectuels du Sénégal, d’Afrique, de la diaspora et du monde dans les actions de dénonciation et surtout dans le débat d’idées et les prises de position publique, sans oublier le rôle important assumé par les Doomi daara, les Magi Pastef ou les Jigeeni Pastef, ainsi que les apports exceptionnels de la diaspora, notamment celle d’Europe et d’Amérique du Nord. L’innovation majeure est sans conteste le phénomène de la « sonkorisation » : l’attachement à Sonko et au projet qu’il incarne a su être exprimé par les jeunes sous des formes vivantes et variées.
A titre d’exemple, « Sonko namm naa la ! » retentit comme un hymne ingénieux, politiquement et culturellement puissant qui envahit progressivement l’espace public, révolutionnant la résistance, tel ce spectre qui perturbe les plans et la quiétude du tyran.
Face aux candidats du système, parachever la préparation de la présidentielle de février 2024 : après plusieurs mois d’attente devant l’équation insoluble de la désignation d’un candidat consensuel, l’Etat-Parti APR/BBY a utilisé, de façon impudique encore une fois, les locaux du Palais de la présidence de la République et les ondes de la radiotélévision publique nationale, la RTS, pour retransmettre en direct son choix porté sur la personne d’Amadou BA ; désignation immédiatement suivie de désapprobations diverses et même de démissions, vraies ou feintes, avec en la circonstance, la montée sur la scène de politiciens opportunistes, adeptes ‘’anciens’’ ou ‘’nouveaux’ de ‘’paacoo réew’’ et de ‘’gauche plurielle’’, qui ont servi de haut-parleurs à Macky Sall pour la lecture de la déclaration et de la Motion officialisant la candidature d’Amadou Ba à la présidentielle de février 2024 ! De fait, tous les micmacs déployés jusqu’ici témoignent à l’évidence de la peur, de la part des tenants du pouvoir, d’affronter Ousmane Sonko et Pastef sur le terrain de la compétition électorale démocratique !
Ousmane Sonko reste bel et bien électeur et éligible. Par ailleurs, la plus que désastreuse situation sociale du pays ne milite guère en faveur des candidats, officiels ou officieux, du pouvoir en place, avec les affres de la vie chère, du chômage endémique des jeunes, de la pauvreté et de la misère sociale galopantes, des vagues meurtrières des migrations dites irrégulières-dramatique symbole de l’échec de toute une politique- sans oublier les spoliations foncières récurrentes, les injustices et inégalités sociales insolentes, les scandales multiples à milliards nés de la ‘’gestion sombre et vicieuse’’ des ressources nationales, autant de méfaits entre autres, dont est pavé le bilan ‘’élogieux’’ du régime Sall. Le double meurtre par balles réelles commis tout récemment à Khossanto dans la région aurifère de Kédougou, avec son cortège de blessés graves et d’arrestations, illustre encore une fois la banalisation de la répression sauvage qui sévit dans le Sénégal de Macky Sall. Répression qui n’épargne même pas ces braves fils des communautés à la base dont le seul tort est de demander aux autorités de se conformer aux exigences de la loi sur le contenu local pour augmenter la création d'emplois locaux dans la chaîne de valeur de l’exploitation des ressources minières et extractives. Répression sauvage, crimes et meurtres répétés, dans une impunité parfaitement complice, sans enquêtes sérieuses et sans suite, passé le temps de l‘émotion ! Signes évidents d’un régime en fin de règne entrain de tirer ses dernières cartouches.
Le candidat Amadou Ba est d’ores et déjà adoubé par les milieux de la Françafrique à l’exemple des journaux Jeune Afrique et Le Monde ou de l’avocat Robert Bourgi. En lieu et place du mode désuet, brutal et meurtrier à la Alassane Ouattara ou Alpha Condé, le modèle Issoufou-Bazoum semble à présent prendre le relais. Sous cet éclairage, Amadou Ba constitue, quant au fond, à la fois le candidat de la France de Macron et celui du 3ème mandat esquivé par un Macky Sall, contraint et forcé par la pression populaire, de « renoncer » à son propre rêve. Les candidats du système, officiels ou officieux, ceux exposés à visage découvert ou ceux s’abritant derrière des masques de candidatures de rébellion dans les rangs ou à la périphérie de BBY, s’estiment sans doute plus intelligents que l’ensemble des citoyens électeurs réunis, qui sont pourtant depuis longtemps largement édifiés sur les ignominies, dérives et autres désastres de la gestion sombre et vicieuse du régime sortant. Les candidats de la continuité, les candidats du système, auraient-ils oublié que « le bilan élogieux et sans précédent des 12 ans de Macky Sall à la tête du pays » a servi de principal support et référence aux candidats de BBY tout au long des élections locales puis législatives de janvier et juillet 2022, à l’occasion desquelles ils ont largement mordu la poussière ? À n’en pas douter, l’addition sera plus salée encore lors de la présidentielle prochaine.
Sonko et la présidentielle de 2024 : la nouvelle coalition Sonko président sera portée à coup sûr par le peuple des citoyens patriotes, s’appuyant sur le dispositif, le potentiel politique, humain, électoral et organisationnel construits ou suscités par Ousmane Sonko. Cette Coalition assurera en toute légalité le déploiement du Projet incarné par Ousmane Sonko, avec le recours, selon les besoins, aux différents types de parrainages prévus par la loi, afin de faire face efficacement à tous les cas de figure possibles. Loin de toute diversion ou cible-leurre, le message sera centré sur les Solutions aptes à répondre correctement aux préoccupations essentielles des masses sénégalaises et africaines, la jeunesse en tête. Il convient ici de saluer le travail remarquable abattu avec courage par le journaliste patriote Pape Alé Niang à travers sa chaîne Dakar Matin.
Poursuivre la bataille pour un processus électoral démocratique, transparent et libre : convaincus que seul un tel processus est gage de paix civile et de stabilité nationale, l’ensemble des démocrates et patriotes de notre pays se doivent de continuer à se battre pour la libération de tous les détenus politiques, ainsi que pour des élections démocratiques, inclusives, régulières, libres et transparentes, sous l’égide d’un organisme réellement autonome, non partisan et non inféodé. Dans ce cadre, comme n’a cessé d’alerter notre compatriote Ndiaga Gueye de l’ASUTIC, il urge d’obstruer les diverses voies et stratégies de fraudes en amont du vote, notamment le contrôle quasi exclusif du pouvoir sur le fichier électoral, le monopole de la délimitation ou de la modification de la carte électorale, l’exclusion à l’avance de près de 2 millions de jeunes primo-votants, le système nébuleux de contrôle du parrainage, le mode censitaire de cautionnement, entre autres pratiques déjà largement expérimentées antérieurement., sans oublier la mainmise des ministres APR de l’Intérieur et de la Justice, Félix Antoine Dion et Ismaïla Madior Fall, sur l’ensemble du processus électoral. Ni Macky Sall lui-même ni aucun de ses candidats officiels ou officieux ne peut, dans la situation actuelle du Sénégal, gagner une élection présidentielle régulière, à fortiori au 1er tour comme ils s’emploient à le marteler dans l’esprit de nos compatriotes.
En vérité, ils ne peuvent miser que sur la fraude pour « vaincre » et sur la violence d’Etat combinée des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire pour « convaincre », suivant la vieille recette du Prince de Machiavel : « Qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me craignent » ! La nécessité s’impose alors de mettre d’ores et déjà en place, à l’exemple de l’ancien FRTE, un large front national anti-fraudes. Comme on le voit, l’irruption de Pastef sur la scène politique sénégalaise et africaine, l’influence et l’impact du leadership du président Ousmane Sonko sur les formes de conscience et les comportements de la jeunesse africaine, autorisent à penser que désormais, rien ne sera plus comme avant en Afrique dans la marche du combat populaire pour la souveraineté, la justice, l’émancipation, la désaliénation, la liberté, la démocratie, la dignité et le progrès social. Cet acquis est en soi l’amorce d’une révolution, et en ce sens, il constitue une première victoire. Naturellement, faire focus sur 2024, c’est aussi avoir l’intelligence et la capacité de mettre pleinement à profit, outre le coefficient personnel du candidat du peuple, les différentes facettes du projet incarné par Ousmane Sonko, afin d’en faire l’instrument incontournable de la transformation sociale qu’attend notre peuple depuis si longtemps.
C’est aussi et surtout être capables de faire face victorieusement à routes les situations possibles, avant, pendant et après le scrutin du 25 février 2024 : « on gagne, ou on gagne » ! Ou le respect des conditions d’une élection démocratique, régulière, inclusive et transparente permet l’expression pacifique de la volonté populaire, ou la confiscation et le piétinement du suffrage universel libre, égal et direct, stimule la résistance populaire légitime pour le triomphe de la justice et de la vérité des urnes. Mobilisation maximale pour le parrainage citoyen ! Mobilisation maximale pour massivement retirer les cartes d’électeur, aller voter le jour J, assurer le contrôle vigilant du scrutin et sécuriser la victoire du peuple ! Seule la lutte libère et force restera au peuple pour l’avènement de l’alternative souveraine de rupture, la république sociale et citoyenne de démocratie nouvelle. Oui Excellence Monsieur le président sortant, si Ousmane Sonko l’emporte, « ce sera la catastrophe » pour le système et tous ses suppôts, mais la libération et l’espoir pour tout un pays et tout un continent !
Madieye Mbodj est Professeur de Lettres à la retraite.
EXCLUSIF SENEPLUS - Il ne suffit pas d’être « jeune » pour rénover la vie politique. Les 59 initiateurs de « Sursaut citoyen » en ont bien conscience. Je suis prêt à les rencontrer pour leur exposer ma vision et mon programme démocratiques et républicains
Né avant « Sursaut citoyen », Pacte institutionnel (PI) inspira la « force de réflexion et d’action progressiste » initiée par 59 « grands noms de l’intelligentsia sénégalaise ».
Pacte institutionnel (PI) est un mouvement politique de défense des institutions de la République du Sénégal et de la démocratie sénégalaise.
Le symbole de Pacte institutionnel (PI) est la lettre pi de l’alphabet grec, représentant le nombre univers égal à 3,14. Un des usages les plus élémentaires du nombre univers pi est le calcul de la circonférence d’un cercle égale au produit de pi par le diamètre du cercle. Le choix de pi comme symbole du mouvement s’explique par l’arrimage à la science et à la technique de Pacte institutionnel à travers ses statuts, sa vision, son programme et son action au niveau local, national, africain et mondial.
Pacte institutionnel est fondé par monsieur Abdoul Aziz Diop. Ingénieur pétrolier, environnementaliste, politologue et lexicométricien, M. Diop est ancien porte-parole du Mouvement du 23 juin (M23), ancien membre du Secrétariat exécutif national de l’Alliance Pour la République (APR) et ancien conseiller spécial à la Présidence de la République du Sénégal (juillet 2012-juillet 2023). Abdoul Aziz Diop totalise un quart de siècle d’expérience politique et professionnelle également réparti entre l’opposition (2000-2012) et le pouvoir (2012-2023).
Pacte institutionnel veut contribuer significativement au retour de la confiance au Sénégal dans tous les domaines (politique, économique, social, culturel, etc.). Pour ce faire, Pacte institutionnel appelle les citoyennes et les citoyens sénégalais à respecter les institutions (réformées en profondeur) de la République du Sénégal, garantes de la cohésion nationale, à se conformer aux principes de la démocratie et de la souveraineté nationale pour faire barrage aux pulsions putschistes et au terrorisme considéré comme le stade suprême de la violence en politique.
Pacte institutionnel s’oppose farouchement aux appels à l’insurrection et invite les responsables politiques et les militants de tous les partis et coalitions de partis au dialogue politique et à la participation au débat démocratique à travers les canaux bien connus (radio, télévision, presse écrite, Internet). Pacte institutionnel considère que la conquête du pouvoir et son exercice passent par le débat démocratique dont les citoyennes et les citoyens sénégalais reconnaissent les vertus supérieures dans la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir au niveau local et national.
Pacte institutionnel participera s’il plaît à Dieu à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il y sera représenté par son fondateur monsieur Abdoul Aziz Diop qui sera investi comme candidat unique de Pacte institutionnel pour présenter au pays sa vision et son programme.
M. DIOP invite d’ores et déjà tous les candidats déclarés au débat démocratique considéré comme le seul moyen de remporter le scrutin du 25 février 2024 et de gouverner le Sénégal dans la paix et la sécurité des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national.
Le candidat de Pacte institutionnel, monsieur Abdoul Aziz Diop, s’engage à relever durablement le défi de l’emploi des jeunes deux ans et demi après son accession à la magistrature suprême. À cet effet, le candidat propose à ses concitoyennes et à ses concitoyens l’appropriation de son slogan de campagne dont le libellé est :
Le plein emploi dès 2027
L’adhésion à Pacte institutionnel signifie la participation au niveau local et national à la mobilisation générale pour le plein emploi et le développement rapide du Sénégal à l’horizon 2035 en s’appuyant sur les deux séquences politiques et démocratiques :
- 2024-2029 ;
- 2029-2034.
C’est en s’appuyant sur l’accord politique que Pacte institutionnel noue les alliances sans lesquelles l’équilibre auquel le système politique sénégalais a permis d’aboutir, malgré le très grand nombre de partis politiques, de coalitions de partis et de mouvements politiques, est rompu.
De l’accord politique
L’accord politique est la forme la plus moderne de compagnonnage politique. Sur un peu moins d'une trentaine de gouvernements autrichiens formés depuis 1945, 17 cabinets doivent leur stabilité à une grande coalition (rouge-bleue) dominée par Ies sociaux-démocrates du SPÖ et les conservateurs du Parti populaire autrichien (ÖVP). Par ce compromis, l'Autriche semble avoir définitivement tourné la page des épisodes douloureux, de 1927 et de 1934 (année de la guerre civile), marqués par des affrontements sanglants entre les deux camps. Aujourd'hui, les 9 États de la fédération autrichienne utilisent le système du proporz (accord politique original) qui permet aux deux principales formations politiques arrivées en tête aux élections de gouverner ensemble. Il en est de même de l’Allemagne qui, tirant les leçons du renversement de la République de Weimar (1918-1933) opta pour la formation d’une grande coalition généralement scellée, suivant un accord politique, entre sociaux-démocrates et démocrates chrétiens pour gouverner la troisième puissance économique du monde si aucune formation politique ne domine seule le Bundestag.
L’accord politique assainit les mœurs politiques… C’est une forme indépassable de rénovation politique dans une démocratie. Il peut être un acte notarié signé par les parties concernées et à l’application duquel aucune des parties ne déroge en cas de victoire aux élections. Benno Bokk Yaakaar doit sa longévité à la variante travestie de l’accord politique. On y adopte tout et n’importe quoi sans débat démocratique interne.
Il ne suffit pas d’être « jeune » pour rénover la vie politique par le truchement d’accords politiques irréprochables. Les 59 initiateurs de « Sursaut citoyen » en ont bien conscience. C’est la raison pour laquelle je suis prêt à les rencontrer pour leur exposer de vive voix ma vision et mon programme démocratiques et républicains. Pour un pacte institutionnel et le « sursaut citoyen » qu’ils appellent de leurs vœux.
Fondateur de Pacte républicain (PI), Abdoul Aziz Diop est candidat déclarée à l’élection présidentielle du 25 février 2924.