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12 octobre 2025
par Coalition Sénégalaise pour la cause palestinienne
IL EST TEMPS DE FAIRE RESPECTER LE DROIT DU PEUPLE PALESTINIEN
Solidarité internationaliste de tous les démocrates et progressistes du Sénégal, d’Afrique et du monde avec la juste lutte de libération nationale du peuple palestinien martyr
Soixante-quinze (75) longues années que dure la tragédie du peuple palestinien spolié de sa terre et privé du droit de disposer de son propre Etat, libre et indépendant, conformément aux multiples Résolutions des Nations-Unies, piétinées impunément et demeurées inappliquées depuis lors, avec la complicité flagrante des puissances impérialistes, les USA et l’U.E notamment, qui pourtant se présentent, de façon hypocrite et sélective selon leur logique de ‘’deux poids, deux mesures’’ en fonction de leurs propres intérêts, comme les champions ou les défenseurs de « la Démocratie » et du « Droit international » ! Depuis le 7 octobre, l’on assiste à un nouvel embrasement, occasionnant entre autres dégâts, plusieurs centaines de morts sur le territoire israélien et sur la bande de Gaza. Le Sénégal « en sa qualité de président du Comité des Nations Unies pour l’Exercice des Droits Inaliénables du peuple palestinien », a parfaitement raison, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères en date du 8 octobre, d’appeler à des négociations « en vue de parvenir à l’objectif fixé par les résolutions pertinentes des Nations Unies, de deux États indépendants, Israël et Palestine, vivant côte-à- côte, à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues ».
Par contre, si le même Communiqué « condamne les attaques à l’origine de cette nouvelle spirale de la violence », ne fait-il pas là fausse route en faisant porter la pleine responsabilité de cette dramatique situation aux combattants palestiniens dont le seul tort est, en réalité, d’exercer, par les moyens à leur disposition, leur droit légitime à la résistance, avec la conviction forte que l’origine véritable de la violence n'est rien d’autre que l'occupation de la Palestine par l’Etat prétendument invincible d’Israël, un Etat terroriste, raciste et colonialiste, un Etat d’apartheid, de massacres quotidiens de populations civiles palestiniennes et de crimes constants contre l’humanité.
Le président de la Commission de l’Union africaine ne s’y est donc pas trompé, lui qui dans un appel diffusé le 7 octobre, a souligné clairement que le déni des droits fondamentaux du peuple palestinien, y compris le droit à un État indépendant et souverain, est la principale source de la tension persistante entre Israël et la Palestine.
Solidarité internationaliste de tous les démocrates et progressistes du Sénégal, d’Afrique et du monde avec la juste lutte de libération nationale du peuple palestinien martyr !
Appel pressant à la communauté internationale pour le respect effectif des Résolutions des Nations-Unies en faveur notamment de l’établissement de l’Etat de Palestine libre et indépendant, sur les frontières de 1967 garanties par l’ONU, avec Jérusalem Est comme Capitale.
Palestine vivra, Palestine vaincra !
ANACARDE, CES GOULOTS QUI HANDICAPENT LA FILIERE A SEDHIOU
Véritable levier d’autonomie pour les producteurs et les femmes transformatrices de Sédhiou, la filière anacarde connaît un vrai boom dans la localité. Cependant, des écueils sont à lever pour permettre au secteur d'en tirer pleinement profit.
SÉDHIOU – La filière anacarde est la nouvelle mamelle de l’économie casamançaise. Elle nourrit plusieurs acteurs de la chaîne de valeur. Le secteur génère un chiffre d’affaires de plus de 30 milliards de FCfa dans les trois régions de la Casamance. Mais, cette année, la filière est confrontée à d’énormes problèmes d’écoulement avec des prix qui sont passés de 600 à 300 FCfa le kg. Si la situation semble profiter à certains producteurs, ce n’est pas le cas pour d’autres acteurs de la filière. C’est l’avis de Khalil Sagna, président de l’interprofession cajou de Sédhiou. Selon lui, sur les six unités de production, seules trois sont actives avec une capacité limitée à 10 tonnes par mois. « L’anacarde profite moins à l’économie locale dont les acteurs se limitent à la production, alors que la valeur ajoutée vient de la transformation », explique-t-il.
Déficit d’infrastructures
Pour M. Sagna, la région de Sédhiou, qui assure l’essentiel de la production, manque de plusieurs infrastructures indispensables à l’éclosion du secteur, notamment les entrepôts, les magasins de stockage…
Un autre écueil souligné par les acteurs : la commercialisation. L’absence de contrats de commercialisation ne permet pas aux producteurs de négocier de meilleurs prix. Actrices majeures du dispositif, les femmes transformatrices continuent de travailler avec des outils rudimentaires, ce qui impacte sérieusement leur productivité. C’est ce qu’explique Alphonsine Mané, originaire de la Guinée Bissau, mais basée à Sédhiou, au quartier Montagne Rouge. Avec ses collaboratrices, elles sont constituées en petits ateliers, pour faire griller les noix de cajou, enlever les coques, puis les revendre dans la commune. « Nous vendons le sachet à 500 FCfa. Le prix du kilogramme de la noix de cajou a vraiment baissé par rapport aux années précédentes. En tant que propriétaires de champs, nous ne pouvons pas accepter ces prix dérisoires. Nous faisons, chaque matin, le tour de la ville avec nos sachets », déplore-t-elle.
Le kg vendu à 7000 FCfa
Selon Alphonsine, l’anacarde est cédée aux revendeurs à hauteur de 7000 FCfa le kilogramme. Mais, elle estime qu’il est possible d’avoir un meilleur prix, eu égard aux quantités importantes dont elles disposent. « Les commerçants veulent qu’on leur vende le kilogramme entre 200 et 300 FCfa. Nous pouvons faire beaucoup mieux si l’État du Sénégal et celui de la Guinée Bissau mettaient en place un prix standard pour que tous les maillons de la filière y trouvent leur compte », plaide-t-elle. Elle estime que cela permettra, dans un premier temps, de résoudre les problèmes d’écoulement. « Nous avons un important stock à Sédhiou qui peine à être écoulé, faute de clients et à cause de l’absence d’infrastructures de stockage, la production est en train de se détériorer, car les noix ne supportent pas l’humidité », ajoute Alphonsine Mané.
Face à cette situation, indique Adama Seydi, grand producteur d’anacarde, résidant à Tanaff, localité située dans le département de Goudomp, chaque producteur essaie d’écouler sa production comme il peut. Il invite ses collègues à se formaliser au Système de récépissé d’entrepôt que l’État a mis en place. Seule façon, à son avis, d’éviter un bradage de la récolte au détriment des producteurs.
Hausse de la production
Selon M. Seydi, la production a également connu une hausse cette année, atteignant 140.000 tonnes contre 87.000 tonnes en 2022. Ce qui a contribué à une baisse des prix, puisque l’offre est largement supérieure à la demande.
Première région productrice d’anacarde au Sénégal, Sédhiou est, paradoxalement, la plus mal lotie en matière d’infrastructures de stockage. « Dans mon magasin, j’ai 20 tonnes en stock que je dois évacuer à Ziguinchor mais je n’ai pas encore trouvé d’acheteur », informe M. Seydi. Ce qui constitue de réelles pertes, en plus des frais liés au transport, à la douane, à la gendarmerie et les taxes municipales. « Tous les acteurs de la chaîne de valeur anacarde y trouvent leur compte. Nous voulons juste que l’État régule la filière », a-t-il plaidé.
À en croire Ousseynou Diagne, Secrétaire général de la chambre de commerce de Sédhiou, par ailleurs producteur de noix de cajou, le Sénégal est aujourd’hui concurrencé par des pays comme la Côte d’Ivoire, le Bénin… Lesquels, dit-il, présentent des variétés que le Sénégal n’a pas encore développées. Mieux, soutient-il, les Indiens commencent la campagne dans ces pays avant de venir compléter au Sénégal. « C’est ce qui fait que nos produits souffrent d’un problème d’écoulement, car nous sommes obligés de les attendre ». Il invite les autorités à s’inspirer de l’expérience de la Côte d’Ivoire qui a régulé le prix de l’anacarde et a créé plusieurs unités de transformation qui permettent aux jeunes d’avoir des emplois directs et de créer de la valeur.
L’AMÉRICAINE CLAUDIA GOLDIN REMPORTE LE NOBEL DE L'ÉCONOMIE
C’est l’Américaine Claudia Goldin, troisième femme à obtenir cette célèbre récompense
Le Nobel d’économie 2023 connaît son récipiendaire. C’est l’Américaine Claudia Goldin, troisième femme à obtenir cette célèbre récompense. Professeur à Harvard et spécialiste du travail et de l’histoire économique, Claudia Goldin a reçu le prix pour son travail sur la place des femmes sur le marché de l’emploi.
À en croire Rfi, la lauréate a « fait progresser notre compréhension de la situation des femmes sur le marché du travail », a annoncé le jury Nobel lors de l’annonce de la récompense.
Américaine et âgée de 77 ans, « Claudia Goldin a fouillé dans les archives et recueilli plus de 200 ans de données sur les États-Unis, ce qui lui a permis de montrer comment et pourquoi les différences de revenus et de taux d’emploi entre les hommes et les femmes ont évolué au fil du temps », a noté Randi Hjalmarsson, du jury Nobel.
Dernier né des Nobel, le prix d’économie boucle ainsi la saison des célèbres récompenses. Comme les autres Nobel, le prix est doté de 11 millions de couronnes suédoises, soient 920 000 euros, environ 600 897 655 FCFA, à partager en cas de colauréats, soit la plus haute valeur nominale (dans la devise suédoise) dans l’histoire plus que centenaire du prix.
L’INSAISISSABLE ARCHITECTE DE L’ATTAQUE DU HAMAS CONTRE ISRAËL
Mohammed Deïf, le chef des Brigades Ezzedine al-Qassam, a organisé l’assaut meurtrier contre Israël ce week-end. Une attaque qui a plongé Israël et Gaza dans une nouvelle guerre ouverte et rappelle le rôle central de ce général en chef du Hamas
Mohammed Deïf, le chef des Brigades Ezzedine al-Qassam, a organisé l’assaut meurtrier contre Israël ce week-end. Une attaque qui a plongé Israël et Gaza dans une nouvelle guerre ouverte et rappelle le rôle central de ce général en chef du Hamas qui échappe depuis plus de 30 ans à Israël.
Il était déjà "l’ennemi public numéro 1" d’Israël en 2014. Mohammed Deif ne risque pas de perdre cette place après l’assaut palestinien sur Israël lancé depuis la bande de Gaza samedi 7 octobre.
Ce Gazaoui d’une soixantaine d’années, qui dirige les Brigades Ezzedine al-Qassam, le bras armé du Hamas, est en effet à l’origine de cette opération militaire sans précédent qui a pris Israël par surprise.
Après deux jours d’intenses combats qui ont plongé Israël dans ce que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a qualifié d’état de guerre déclaré contre Gaza, Mohammed Deif doit être plus que jamais l’homme à abattre pour Tel Aviv.
LES VACANCES, ENCORE LES VACANCES, TOUJOURS LES VACANCES ?
Une semaine après la rentrée des classes, nous constatons que beaucoup d’élèves et de professeurs manquent encore à l’appel. Les salles de classes et les cours d’écoles, d’habitude très animées et peuplés, sont parfois désertes
À l’École élémentaire El Hadj Ibrahima Beye située sur la Place de la Nation, le calme plane. Quelques parents et élèves viennent régler leur inscription. Des élèves marchaient dans la cour au moment où d’autres s’attelaient à balayer leurs salles de classe.
Une semaine après la rentrée des classes, nous constatons que beaucoup d’élèves et de professeurs manquent encore à l’appel. Les salles de classes et les cours d’écoles, d’habitude très animées et peuplés, sont parfois désertes comme c’est le cas de cette école élémentaire.
La directrice qui n’a pas souhaité s’exprimer devant notre micro, affirme cependant que la rentrée est bien effective dans son établissement et que tous avaient commencé leurs cours. « Presque l’ensemble des élèves sont là » ajoute-t-elle.
Souley en classe de CM1, argent pour l’inscription en main, souligne que les cours ont repris ce matin.
Selon Fatoumata une élève en classe de 4e à Mame Thierno, certains profs étaient bien présents mais les cours n’avaient cependant pas encore repris. Elle s’y était rendue vers huit heures.
Ignorant les raisons pour lesquelles il n’y avait pas cours, elle quitte les lieux.
Tout porte à croire que les vacances se prolongent encore. Beaucoup de profs, pour qui la rentrée était le 2 octobre, n’ont pas encore regagné les salles de classes. Les élèves aussi.
NOUS COMPTONS AUTANT QUE CHAQUE UKRAINIEN…
Il y a quarante-huit heures, le Hamas lançait une attaque d’une ampleur inédite en territoire israélien, faisant plus de 700 morts et plus de 2 000 blessés. Selon les derniers bilans, une centaine de personnes israéliennes sont retenues en otage.
Il y a quarante-huit heures, le Hamas lançait une attaque d’une ampleur inédite en territoire israélien, faisant plus de 700 morts et plus de 2 000 blessés. Selon les derniers bilans, une centaine de personnes israéliennes sont retenues en otage. En riposte, les forces israéliennes ont pilonné la bande de Gaza. Les bombardements pleuvent sur le territoire depuis samedi matin. Dans un entretien accordé à Rfi, l’ambassadrice de Palestine en France, Hala Abou-Hassira a été interpellée sur la question de savoir est-ce que l’autorité palestinienne soutient aujourd’hui l’opération lancée par le Hamas samedi, y compris son mode opératoire ? Elle a rétorqué : « l’ensemble du peuple palestinien fait face à une agression, que ce soit dans la bande de Gaza ou en Cisjordanie. Quatorze morts depuis hier en Cisjordanie. Le peuple palestinien est uni aujourd’hui dans sa lutte pour sa liberté, pour son droit inaliénable à l’auto-détermination, et on ne va pas lâcher ».
Et la diplomate palestinienne d’enchaîner : « Il faut arrêter avec la politique du deux poids deux mesures. Quand on voit que le Palestinien est déshumanisé, que les enfants palestiniens sont déshumanisés, les vies des Palestiniens ne comptent pas, il faut retenir les vies des Palestiniens, il faut retenir les morts Palestiniens ».
Hala Abou-Hassira profite de cette occasion pour interpeller, encore une fois la communauté internationale : « Nous comptons autant que chaque Ukrainien, on a le droit à la résistance à l’occupation militaire israélienne, comme c’est garanti par le droit international. D’ailleurs, Israël est dans l’obligation aujourd’hui de protéger la population civile sous occupation. Israël doit arrêter son agression, doit arrêter son occupation », insiste-t-elle.
MORY DIAW AUTORISE A REJOINDRE LA SELECTION NATIONALE
Le portier sénégalais Mory Diaw a été autorisé par son club Clermont Foot 63 à rejoindre l’équipe nationale du Sénégal pour participer au match amical international contre le Cameroun, à Lens en France, lundi prochain
Dakar, 9 oct (APS) – Le portier sénégalais Mory Diaw a été autorisé par son club Clermont Foot 63 à rejoindre l’équipe nationale du Sénégal pour participer au match amical international contre le Cameroun, à Lens en France, lundi prochain, en dépit du jet de pétard qui a explosé près de lui, samedi.
Le club de Clermont a fait l’annonce dans un communiqué rendu public ce lundi.
Mory Diaw a reçu un jet de pétard qui a explosé à ses côtés, dimanche lors de la rencontre de la huitième journée Contre Montpellier. Le portier sénégalais a été évacué sur civière.
Montpellier recevait dimanche Clermont en match comptant pour la huitième journée de Ligue 1 française. Au cours du match, un supporter non encore identifié a lancé un pétard qui a explosé près du portier sénégalais.
L’incident a obligé l’arbitre de la rencontre à arrêter définitivement le match après une pause de 40 minutes. Montpellier menait largement (4-2) au moment de l’arrêt du match.
‘’Après avoir réalisé ce matin des examens complémentaires, Mory Diaw a été autorisé par le Clermont Foot 63 à répondre favorablement à la convocation de la sélection sénégalaise. Afin de suivre l’état de santé de son joueur, le club restera en lien étroit avec le médecin de la fédération sénégalaise’’, selon le communiqué.
Le Clermont Foot 63 ‘’condamne avec fermeté cet acte inqualifiable et a décidé de déposer plainte à l’encontre de l’auteur de cet acte’’.
‘’Si l’état de santé de notre gardien est évidemment au centre de nos attentions, la gravité de ces faits interpelle au sein du club’’, a expliqué la même source.
Selon le communiqué ‘’Mory Diaw a logiquement été choqué par cette attaque. Mais c’est l’ensemble des joueurs clermontois qui a été traumatisé par sa brutalité’’.
Le club lance ‘’un appel aux différents acteurs du monde du football afin de travailler ensemble et trouver des solutions pérennes pour éradiquer ce type de comportements au sein de nos stades’’.
ÉLECTION D’UN BUREAU PARITAIRE DU CONSEIL MUNICIPAL DE OUROSSOGUI
Le conseil municipal d’Ourossogui (Matam, nord) a procédé, lundi, à l’élection d’un nouveau bureau paritaire, suite à l’invalidation par la Cour suprême du premier bureau pour non-respect de la parité
Ourossogui, (Matam), 9 oct (APS) – Le conseil municipal d’Ourossogui (Matam, nord) a procédé, lundi, à l’élection d’un nouveau bureau paritaire, suite à l’invalidation par la Cour suprême du premier bureau pour non-respect de la parité, a constaté l’APS.
Mariam Djiby Sy a été élue 1ère adjointe au maire de la commune de Ourossogui dirigée par Me Moussa Bocar Thiam.
L’avocat Me Saly Mamadou Thiam devient le deuxième adjoint au maire et Coumba Ba, la troisième adjointe.
L’élection s’est tenue en présence de l’adjointe au préfet du département de Matam, Néné Diombana Cissé et du maire d’Ourossogui.
RENTREE SCOLAIRE, 460 ETABLISSEMENTS SCOLAIRES NETTOYES A CE JOUR
Au total 460 établissements scolaires sur un objectif de 1000 structures d’enseignement et de formation ont été nettoyés à ce jour dans la région de Dakar dans le cadre de la mise en œuvre des directives du conseil interministériel consacré à la rentrée
Dakar, 9 oct (APS) – Au total 460 établissements scolaires sur un objectif de 1000 structures d’enseignement et de formation ont été nettoyés à ce jour dans la région de Dakar dans le cadre de la mise en œuvre des directives du conseil interministériel consacré à la rentrée scolaire 2023-2024, a-t-on appris de l’adjoint au gouverneur de la région de Dakar, chargé du développement, Assane Guèye.
‘’Des équipes de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) ont démarré les opérations de nettoiement au sein des écoles depuis le 8 septembre 2023 et ce travail se poursuit jusqu’au 14 octobre prochain’’, a dit M. Guéye.
Il s’exprimait samedi lors de la cérémonie officielle de lancement de la 17ème édition de la journée mensuelle de nettoiement ‘’Besup Sétal’’, organisée à l’école Seydina Issa Laye, dans la commune de Cambéréne (Dakar).
‘’L’école, a-t-il rappelé, demeure un lieu privilégié pour la sensibilisation des jeunes et le changement de comportement ». Cette 17ème édition de la journée de nettoiement qui coïncide avec la rentrée 2023-2024, nous offre une belle occasion d’améliorer le cadre de vie et l’hygiène publique en milieu scolaire contre tenu de la place centrale qu’offre l’école dans la société sénégalaise, a soutenu l’adjoint au gouverneur.
Le maire de la commune de Cambérène, Doun Pathé Mbengue, s’est félicité du choix de sa collectivité territoriale pour accueillir la 17ème édition de la journée de nettoiement, marquant la relance de l’initiative du chef de l’Etat.
‘’Le droit à un environnement sain est un droit constitutionnel qui trouve un sens et une portée suffisante dans la mesure où il est réaffirmé à travers une approche citoyenne mais communautaire’’, a-t-il ajouté.
L’édile de Cambérène a estimé que cette édition consacre les nombreux efforts déployés par la nouvelle équipe municipale de cette ville qui, a-t-il dit, a fait de l’environnement et du cadre de vie une priorité avec l’appui des équipes de la direction du Cadre de vie et du Fonds d’entretien routier autonome (FERA).
M. Mbengue a saisi cette occasion pour plaider en faveur de l’érection d’un lycée à Cambérène.
‘’ Nous sommes dans une cité religieuse où l’enseignement est une préoccupation pour les populations. C’est pourquoi je profite de l’occasion pour plaider pour l’érection d’un lycée à Cambérène. Cet établissement permettra aux nouveaux collégiens d’avoir un lieu d’enseignement de proximité. La construction d’un lycée franco -arabe est aussi nécessaire’, a-t-il lancé.
Des visites guidées sur les sites de la place Mame Seydi et de l’Ecole Franco-arabe Chérif Abdoulaye Thiaw ont été organisées après le lancement officiel des activités de la 17ème édition de la journée mensuelle de nettoiement ‘’Besup Sétal’’.
En 2021 et 2022, les villes de Thiès et Tambacounda, ont abrité les précédentes éditions des journées mensuelles de nettoiement ‘’Besup Sétal’’.
TOUBA REVOIT SON CURRICULA
Le nouveau programme scolaire 2023-2024 de la direction des écoles de Touba (centre) est marqué par l’introduction de trois nouveaux modules relatifs à l’éducation soufie et aux principes du mouridisme, a appris l’APS.
Touba, 9 oct (APS) – Le nouveau programme scolaire 2023-2024 de la direction des écoles de Touba (centre) est marqué par l’introduction de trois nouveaux modules relatifs à l’éducation soufie et aux principes du mouridisme, a appris l’APS.
‘’Nous avons introduit trois nouveaux modules dans le programme scolaire. Le premier concerne la biographie de Cheikhoul Khadim. Le deuxième module est consacré au mouridisme notamment à ses principes. Le troisième module est consacré à l’éducation soufie’’, a expliqué Mountakha Diattara, directeur des écoles de Touba.
Il intervenait ainsi à l’occasion d’une rencontre d’harmonisation des programmes scolaires entre les chefs d’établissements scolaire de Touba et la direction générale du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF).
’’Tous les acteurs qui gravitent autour du système éducatif ont été impliqués y compris des inspecteurs et directeurs d’écoles pour la mise en œuvre de ces réformes (…) qui visent surtout à véhiculer les enseignements du Cheikh’’, a-t-il ajouté, assurant que toutes les écoles vont recevoir les documents y afférents.
»Les supports de ces rois nouveaux modules vont être remis à toutes les écoles. Ils seront enseignés à tous les niveaux des cycles primaire, moyen et secondaire de l’enseignement arabo-islamique de Touba’’, a encore soutenu M. Diattara.
L’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) du département de Mbacké, Ndiaga Bâ, le directeur général du CCAK-EF, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, le représentant du maire de Touba, entre autres personnalités, ont pris part à cette rencontre organisée à la suite de nouvelles instructions données par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, pour une réorganisation de l’enseignement religieux à Touba.