LES PORTES DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION SONT TOUJOURS OUVERTES
Le ministre de la Communication, des télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam a réagi, suite à l’appel des journalistes, pour une journée sans presse, le vendredi 23 juin 2023.
Le ministre de la Communication, des télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam a réagi, suite à l’appel des journalistes, pour une journée sans presse, le vendredi 23 juin 2023.
Le ministre qui s’exprimait sur les antennes de la Rfm, ce 19 juin, relève «sur les 45 quotidiens qui paraissent tous les jours, les 300 radios commerciales et communautaires qui émettent, les 300 sites Internet d’information, sur toutes les chaînes de télévision, un seul organe, un seul a des difficultés avec l’autorité».
Réagissant à un édito intitulé «Face au monstre, vivre ou périr», largement partagé, dans les parutions du jour, M. Thiam affirme «je m’attendais à ce qu’on me dise qu’il est important que le journaliste fasse des présentations honnêtes, impartiales et objectives sur des questions et sujets traités. Je m’attendais à ce qu’on me dise que les chaînes de télévision ne doivent pas être utilisées à des fins de propagande, pour vendre l’image de leur promoteur». Le ministre se dit tout de même ouvert au dialogue «je précise que les portes du ministère sont toujours ouvertes, pour tout organe qui sollicite une rencontre, pour discuter », a-t-il dit.
NOUVELLE VAGUE DE DIALOGUE AVEC LE PEUPLE
La plateforme F24 a démarré le « dialogue du peuple » ce lundi matin. L’annonce a été faite par le coordinateur, Mamadou Mbodj lors d’une conférence de presse.
La plateforme F24 a démarré le « dialogue du peuple » ce lundi matin. L’annonce a été faite par le coordinateur, Mamadou Mbodj lors d’une conférence de presse. Il faut dire que deux sujets seront au menu des discussions et il s’agit de la question du troisième mandat et de la justice à deux vitesses. « Nous demandons à tous les Sénégalais, où qu’ils puissent être, de se draper de blanc », a-t-il dit.
Pour justifier le choix de ces deux thèmes, M. Mbodj souligne qu’il s’agit d’une manière pour eux de dénoncer la suspension du signal de Walfadjiri, les nombreux morts et les arrestations lors des événements de juin, le blocus noté à la cité Keur Gorgui aux alentours de la maison du leader du Pastef, entre autres, questions. A l’en croire toujours, « le dialogue du peuple » prendra fin le 23 juin prochain.
La deuxième phase dudit dialogue est prévue après la célébration de la Tabaski. Il s’agira de parler cette fois de la « refondation de l’Etat face à l’hyper présidentialisme » et des « élections ». Les organisateurs précisent que les citoyens peuvent participer eux aussi aux débats à travers leurs plateformes sur Internet.
Par ailleurs, Mamadou Mbodj a renseigné qu’ils vont organiser une grande marche le 14 juillet prochain.
PAR Abdoulaye DABO
PLUS JAMAIS ÇA !
17 à 0, puis 27 à 0. Un chiffre qui dépasse tous les records de buts marqués sur les stades sénégalais. Quelle que soit la différence entre les deux équipes, jamais un tel écart n’a existé entre nos équipes.
17 à 0, puis 27 à 0. Un chiffre qui dépasse tous les records de buts marqués sur les stades sénégalais. Quelle que soit la différence entre les deux équipes, jamais un tel écart n’a existé entre nos équipes. La preuve, les scores sur les deux terrains à la pause étaient de 1 à 0. Un peu partout l’on s’est indigné devant pareille situation. La triche a été flagrante car il ne s’agit ni de la grande qualité des attaquants ni de la faiblesse des défenseurs. Il s’agit juste de l’enjeu qui a fini par tuer le fair-play et piétiné tout le sens de la compétition. En lieu et place d’une 14e journée de championnat régional sénior plein de suspense avec comme pôles d’attractions le Stade Ely Manel Fall et le terrain du Cnra de Bambey, les équipes nous ont servi autre chose. Une vilaine triche qu’aucun argument sérieux ne saurait cacher. Deux parodies de match qui n’honorent personne. Ni le football, encore moins les acteurs qui se sont donnés à ce spectacle digne de ces victoires volées à la morale que l’on célèbre toute honte bue.
Cette triste histoire qui vient de se dérouler dans le championnat régional sénior de football de Diourbel dans sa poule B interpelle quatre formations. Medinatoul qui, contre toute attente, marque 17 buts contre Ndayane dont 16 en seconde période et de Woguine qui inflige un étonnant 27 à 0 à l’université de Bambey. Le téléphone peut parler entre les deux stades mais ce n’est pas une raison d’en arriver à ce point. Ce qui s’est passé par la suite frise le sabotage. Les équipes avaient préparé leur forfaiture et peaufiné leur stratégie car les deux rencontres ont été programmées à la même heure pour éviter tout calcul. Rien à faire. Devant l’ampleur de la gifle que vient de prendre le sport dans son essence, la ligue régionale promet de faire rejouer ses deux matches. Mais à côté, des sanctions doivent être prises pour les nombreux coupables qui ont participé à cette tricherie qui fera malheureusement tache d’huile dans les annales du football sénégalais. C’est vrai que l’histoire du sport en général est truffée de pratiques peu recommandables mais une veille constante doit s’exercer au niveau des instances pour le mettre à l’abri de tous ces maux qui gangrènent la société.
GROSSESSE EXTRA-UTERINE, UN BONHEUR ETOUFFE DANS L’ŒUF !
L’annonce d’une grossesse est souvent source de bonheur chez les futures mamans. Mais, elle ne se passe pas toujours comme prévu. Des complications peuvent pointer le bout de leur nez comme c’est le cas dans une Grossesse extra-utérine (Geu)
L’annonce d’une grossesse est souvent source de bonheur chez les futures mamans. Mais, elle ne se passe pas toujours comme prévu. Des complications peuvent pointer le bout de leur nez comme c’est le cas dans une Grossesse extra-utérine (Geu), où l’ovule fécondée s’implante dans les tissus, à l’extérieur de l’utérus menaçant le fœtus et la santé de la mère.
Khady Mbengue a fait deux Grossesses extra-utérines (Geu) sur les deux trompes de Fallope (constituants de l’appareil génital féminin). Elle a subi une première intervention en 2017 et une autre au début de l’année 2022. C’est en 2017 qu’elle a entendu, pour la première fois, le terme Grossesse extra-utérine. Ainsi, ce qu’elle considère être comme une première grossesse ne va pas se passer comme prévu. Après un retard des règles de sept jours, Khady se rend à l’hôpital. Le test revient positif. Un début de grossesse qui va se passer sans anicroche. Mais, c’est à dix semaines que la femme au foyer ressent de petites douleurs. Au bout de quelques jours, ces dernières s’intensifient et s’accompagnent de petits saignements. Après consultation, la sage-femme lui demande de faire une échographie d’urgence pour vérification. « Le gynécologue me confirme que c’était une Geu. C’était la première fois que j’entendais ce terme », lâche-t-elle, préoccupée. « Je n’étais pas au bout de mes peines, car je devais me faire opérer d’urgence », poursuit celle qui se languissait de devenir mère pour la première fois. Khady Mbengue va subir une ablation de la trompe. Cette douloureuse épreuve ne va pas l’empêcher de retomber enceinte en début 2022. « J’avais fait un malaise et j’ai eu la confirmation de la grossesse. Cependant, il était très tôt pour faire une échographie », se remémore-t-elle. La trentenaire reprend alors ses activités. Au bout de quelques jours, elle commence à avoir de petits saignements. Ce qui n’est pas alarmant selon la sage-femme. Méfiante, Khady décide de se faire consulter par un gynécologue. « Je n’avais pas l’esprit tranquille. Après consultation, j’avais encore une Geu sur la trompe droite », dit-elle avec une pointe d’amertume. Rebelote ! La jeune femme va se faire opérer à nouveau et va s’ensuivre une ablation de la trompe. « On m’a dit que je ne pourrais plus contracter une grossesse », se souvient-elle peinée. Khady Mbengue a défié les diagnostics et est devenue la maman de deux petites filles. « J’ai beaucoup appris et cela m’a permis de raffermir ma foi », dit-elle, guillerette.
Entre douleurs et incompréhensions
Alimatou Niang a à peine eu le temps de savourer la nouvelle de sa grossesse. Entre l’annonce et son opération d’urgence, tout s’est enchaîné très vite. « Je n’étais pas au courant. J’étais sous stérilet et, après de fortes douleurs, je suis allée aux urgences où j’ai découvert que j’étais enceinte », dit-elle, revenant sur ce jour fatidique. Après une échographie, ils ont vu qu’il y a une hémorragie et la femme de 43 ans a perdu beaucoup de sang. « J’ai dû être opérée d’urgence et on m’a retiré une trompe », se souvient-elle d’un air triste. En bon croyante, la mère de deux enfants finit par encaisser le coup grâce au soutien de son époux.
L’histoire de Coumba Sène ressemble, à quelques détails près, à celle de Alimatou. La femme de 31 ans a su son état 30 minutes avant de passer sur le billard pour interrompre la grossesse. Coumba a été alertée par des maux de ventre et des saignements qu’elle met sur le compte de règles douloureuses. Mais, cette dernière finit par se rendre à l’hôpital. « Je ne comprenais pas vraiment ce qui m’arrivait. Tout était nouveau pour moi », avoue-t-elle. Cette dernière prit peur sur le coup. « J’étais terrifiée à l’idée de ne plus revoir les siens », confie la trentenaire. Après l’intervention, on lui annonce qu’elle a perdu une trompe. Depuis cette mésaventure, Coumba Sène révèle avoir peur de refaire une autre Geu. En convalescence depuis un mois, elle espère retomber enceinte au plus vite.
« Je suis en quête d’un bébé depuis 8 ans »
Agnès Ndour a déjà eu la chance de connaître les joies de la maternité. Cette dernière est la maman d’un petit garçon né en 2015. Après cet heureux évènement, elle décide de ne prendre aucun moyen de contraception. Mais, au bout d’un an, Agnès commence à s’inquiéter de ne pas tomber enceinte. « Je l’ai mis sur le compte de l’allaitement exclusif que je pratiquais. Par ailleurs, j’ai fait des consultations chez le gynéco mais, tout a été normal », dit-elle peinée. Durant six ans, la mère de famille n’arrive toujours pas à tomber enceinte. « Rien ne m’empêchait de contracter une grossesse et il n’y avait rien à signaler également du côté de mon mari », explique Agnès. C’est finalement en fin janvier 2020, après examens, analyses, échographies qu’elle finit par tomber enceinte. « J’étais aux anges et j’avais hâte de revivre à nouveau l’expérience de la grossesse », avoue-t-elle. Mais, deux jours après, un samedi, la jeune femme commence à se plaindre de légers maux de ventre.
« C’est à l’hôpital que j’ai appris pour ma Grossesse extra-utérine. C’était tout nouveau pour moi et je ne pouvais m’arrêter de pleurer », confie-t-elle. Agnès avoue avoir pleuré ces années passées à espérer un nouveau bébé. « J’ai subi une intervention en urgence. Durant l’opération, j’ai eu un début d’hémorragie. J’ai cru que j’allais y laisser ma vie », dit-elle, revenant sur cet épisode. Elle révèle avoir beaucoup souffert après cette intervention. Elle en ressort avec une ablation de la trompe et de l’ovaire gauche. Une dépression s’ensuivit. « Mes proches me réconfortaient en me disant que j’avais au moins un fils. Mais, ils ne comprenaient pas ma détresse », dit-elle. En dépit de sa Geu, la femme de 34 ans tente de retomber enceinte. « Je suis en quête d’un bébé depuis 8 ans. Je suis un traitement », informe-t-elle.
Première cause de décès au premier trimestre de la grossesse La Grossesse extra-utérine suscite énormément d’interrogations chez les patientes. Le Secrétaire général de l’Association sénégalaise des gynécologues obstétriciens revient sur cette complication, cause de mortalité.
Une Grossesse extra-utérine (Geu) est située en dehors de l’utérus. Après la fécondation, qui a lieu dans la trompe, l’œuf formé va progresser vers la cavité utérine, en augmentant de volume régulièrement : on appelle cela la migration. « Il arrive parfois que cette migration soit gênée ou retardée, ce qui entraîne un blocage de l’œuf dans la trompe et l’implantation de la grossesse dans un lieu non adapté », a expliqué Dr Abdoulaye Diop, secrétaire général de l’Association sénégalaise des gynécologues obstétriciens. Cette grossesse dans la trompe (ou ailleurs hormis l’utérus) s’appelle la Geu. « Il n’y a pas de durée d’apparition de la Geu car, étant l’implantation anormale de la grossesse, elle finira inexorablement vers une complication tôt ou tard, souvent entre 8 et 12 semaines d’aménorrhée », a fait savoir le gynécologue. Ce dernier renseigne que, dans certains cas, la Geu peut conduire à une hémorragie interne. Le principal risque est le décès lié à cette hémorragie interne. « Geu est d’ailleurs la première cause de décès au premier trimestre de la grossesse », affirme-t-il. Les autres complications peuvent être une hémorragie, un décès, une récidive dans la trompe controlatérale aboutissant à une infertilité, si on fait deux Geu. Dans ces complications, les chances de retomber enceinte dépendent du type de Geu, selon le gynécologue. « Si c’est une Geu maladie, les circonstances de survenue de la grossesse extra-utérine sont réunies donc, il y a un risque de récidive ou de survenue d’avortement à répétition. Si c’est une Geu accident, la chance de grossesse ultérieure est intacte », explique-t-il.
DR DAOUDA CISS, GYNÉCOLOGUE-ACCOUCHEUR À L’HÔPITAL GÉNÉRAL IDRISSA POUYE DE GRAND YOFF
« Une femme qui a déjà fait une grossesse extra-utérine a plus de risques d’en faire une autre »
La Grossesse extra-utérine est le développement et la nidation de l’œuf en dehors de la cavité utérine. Dans cet entretien, Dr Daouda Ciss, gynécologue-accoucheur à l’hôpital Général Idrissa Pouye de Grand Yoff, explique que plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de cette complication.
Quelles sont les causes d’une Grossesse extra-utérine ?
Il n’y a pas de cause évidente. Il n’y a que des facteurs de risques. Les plus fréquents sont d’abord la contraception et les antécédents de Grossesse extra-utérine. Une femme qui a déjà fait une grossesse extra-utérine a également plus de risques de refaire une Geu. Le tabagisme, les causes tubaires comme une malformation au niveau de la trompe font partie des facteurs de risques. La fécondation in-vitro, ainsi que l’endométriose, peuvent aussi être des causes. Il y a également les causes compressives à savoir toutes les tumeurs ovariennes, pelviennes, utérines et qui peuvent comprimer la trompe, les dispositifs intra-utérins, c’est-à-dire la pose du stérilet. Dans certains cas, on ne trouve pas la cause. C’est idiopathique.
Quand apparaissent les signes d’une Geu ?
Cela varie d’une femme à une autre. Ce sont des signes de grossesse à savoir des vomissements, des nausées. Le premier signe est le retard des règles. Il peut y avoir des saignements vulvaires en cas de complications. On peut également avoir des douleurs abdominales ou pelviennes, surtout dans le cas d’une grossesse rompue. Mais, quand ce n’est pas rompu, on n’a pas de signe. On constate le retard des règles, on fait un test de grossesse, une échographie et on voit qu’il y a une grossesse en dehors de l’utérus. Hormis ces complications, les signes sont latents.
Ces signes permettent-ils de détecter une grossesse extra-utérine ?
Nous nous basons sur les signes, le test de grossesse positif, l’échographie. À l’issue de l’échographie, s’il n’y a pas de sac intra-utérin, on demande le dosage des hormones. C’est ce qu’on appelle le « Beta Hcg ». S’il est élevé en taux, c’est-à-dire supérieur à 1500 unités, et qu’il n’y a pas de sac dans l’utérus, on conclut à une Geu. On se base sur le taux hormonal de « Beta Hcg ». Dans ces cas de figure, on fait un traitement médical. On surveille la décroissance du Beta Hcg par les médicaments. C’est lorsqu’elle est détectée tôt. Si le diagnostic est précoce, on n’opère pas. C’est en cas de complications qu’on opère. Lorsque c’est une grossesse extra-utérine rompue, il y a une complication. On peut enlever la trompe, elle aura une chance de grossesse sur deux. Il peut y avoir également des risques d’hémorragies, d’anémie aiguë, sévère, de cardiopathie. Elle peut mourir à cause du degré d’anémie sévère. Il faut donc éviter la cigarette, les infections sexuellement transmissibles et certaines contraceptions qui sont des facteurs de risques.
Par MAGI PASTEF
SINCÈRES CONDOLÉANCES AU PEUPLE SENEGALAIS !
C’est le cœur meurtri que nous nous inclinons devant les dépouilles mortelles des dizaines de Sénégalais, la plupart très jeunes, que les autorités criminelles de Macky Sall ont sauvagement arrachés à l’affection de leur famille biologique
C’est le cœur meurtri que nous nous inclinons devant les dépouilles mortelles des dizaines de Sénégalais, la plupart très jeunes, que les autorités criminelles de Macky SALL ont sauvagement arrachés à l’affection de leur famille biologique et à celle de la Nation tout entière.
Nous prions le Seigneur de les accueillir dans son paradis céleste comme Il l’a promis à ceux qui se battent pour conserver leur foi, leur intégrité morale, physique et financière. Nous prions tout autant le Seigneur pour le prompt rétablissement des blessés. Nous regrettons dans le même élan les lourdes pertes subies dans les différents secteurs économiques et souhaitons la reprise effective de leurs activités.
Chers compatriotes sénégalais et chers citoyens du monde, la situation vécue par notre pays entre le 1er et le 03 juin 2023 est une des manifestations de la tragédie que notre PEUPLE subit depuis 2012, année de l’élection à la présidence de la République de notre pays de Macky SALL, devenu, à nos yeux, un des pires despotes d’Afrique et du monde !
Chers Sénégalais et chers citoyens du monde, la situation actuelle de notre pays le Sénégal est d’autant plus inquiétante qu’elle se produit à une époque où les conspirations sont éventées à l’aube de leur construction et mises sur la table des promoteurs avertis des droits humains et observateurs de leur respect.
À l’époque des complots contre le philosophe Socrate, le capitaine Alfred Dreyfus et plus récemment, ceux contre Patrice Lumumba, Mamadou DIA et Thomas SANKARA, tout pouvait s’ourdir et se consommer sans que la masse institutionnelle et populaire en soit informée, encore moins qu’elle prenne la pleine mesure des actes de cette engeance comploteuse. Il est donc possible de concéder aux populations et institutions d’alors leur passivité face à ces complots qui ont emporté ces grands hommes de l’humanité.
Mais la situation du Sénégal, elle, est connue de l’UEMOA, de la CEDEAO, de l’UA, de l’UE, de l’ONU et de toutes les autres organisations interétatiques. Depuis 2021, le complot contre le Président Ousmane SONKO est éventé. La question qu’on peut se poser est la suivante : Pourquoi ces institutions sont restées inertes face à ce complot malgré son éventement précoce ?
La communauté nationale et internationale avait tous les éléments, depuis février 2021, pour apprécier la dimensionconspirationniste de cette affaire Adji SARR-Macky SALL, car il s’agit bien d’une affaire Adji SARR-Macky SALL (le comploteur en chef). La communauté nationale et internationale savait également l’occurrence des risques catastrophiques qu’elle couvait sur l’équilibre social du Sénégal et par débordement sur l’Afrique et le monde.
Depuis plus de quinze (15) jours, notre Président Ousmane Sonko est violenté, brutalisé et maintenu séquestré dans son domicile, de manière totalement illégale, au vu et su de tous les magistrats de ce pays, de par la seule volonté de Macky SALL.
Ses épouses, ses enfants et ses voisins subissent quotidiennement cet emprisonnement, torture de fait !
Le comble de l’iniquité a été atteint le dimanche 4 juin 2023 lorsque la Police Nationale sénégalaise a tenu une conférence de presse pour faire part de ses observations et actions concernant les récentes émeutes qui ont secoué le pays... La honte, le déshonneur et l’opprobre dont se sont couvert cette brochette d’officiers de police du plus haut niveau a médusé le monde entier. Il n’est pas un continent dont la presse n’en a pas parlé.
Ce n’est pas çà le SÉNÉGAL !
Nous MAGI PASTEF saluons et magnifions à leur juste valeur les actes posés par certaines institutions sociales, citoyennes et républicaines nationales et internationales, notamment la note d’information bien portée du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits humains. Nous saluons également le travail professionnel et le traitement juste et transparent que des médias
internationaux ont accordé aux évènements malheureux que notre pays est en train de subir du fait de la dictature de Macky SALL et de son régime.
Mais nous dénonçons la passivité ou le positionnement inapproprié d’autres institutions internationales – dont la CEDEAO et l’UEMOA, certaines agences onusiennes (exemple le PNUD, l’UNICEF, etc.) et des représentants de la coopération bilatérale dont le langage requis dans pareille situation a été volontairement ignoré ou atténué. Leur position serait justifiée par les
argumentions que leur tiennent les tortionnaires sénégalais qui évoquent une situation de sécurité nationale, voire les prémices de terrorisme, expression qui sert de paravent aux crimes les plus odieux.
À ce stade, nous rappelons à ces institutions internationales et autres agences de coopération que leur action doit rester centrer sur le droit, rien que le droit.
Sous ce rapport, nous soumettons à la communauté internationale et à ses institutions les questions ci-après :
La sécurité nationale d’un pays peut-elle être menacée par des manifestants dont les seules armes sont les pierres et des pneus brûlés ?
La préservation de la sécurité nationale autorise-t-elle l’armement d’une milice (sous fond de mensonges d’Etat mis à nu) qui tire et massacre à visage découvert de citoyens sans défense causant des dizaines de morts et des centaines de blessés dont l’écrasante majorité par balles réelles ?
La préservation de la sécurité nationale autorise-t-elle la séquestration sans fondement juridique d’un citoyen de surcroit leader politique candidat et favori à l’élection présidentielle prévue dans moins d’un an ?ù
La répression des manifestations autorise-t-elle cette rafle suivie d’emprisonnement de centaines de militants dans les rangs du parti politique PASTEF-Les Patriotes et en dehors ?
MAGI PASTEF exige de Monsieur Macky SALL et de son régime :
Le retour à la raison et le respect scrupuleux des droits humains au Sénégal ;
La libération sans délai des prisonniers politiques dont la plupart sont des jeunes élèves et étudiants dont l’année scolaire et universitaire risque d’être définitivement compromise ;
La levée immédiate et définitive du blocus de la citée Keur Gorgui et du domicile du Président Ousmane SONKO.
Pour terminer, MAGI PASTEF appelle :
La communauté internationale et les institutions qui l’incarnent à recentrer leurs interventions relatives à la crise sénégalaise sur le contenu incompressible de leurs missions et non sur des ressentis liés aux opinions des parties en conflit.
La communauté sénégalaise à maintenir l’élan de résistance constitutionnelle jusqu’à libération effective de notre pays de la mainmise de cette bande de tyrans qui a malheureusement pris en otage notre pays depuis 2012.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits humains d’exiger l’application des recommandations de sa note d’information sur le Sénégal du 13 juin 2023, notamment sur la conduite d’une enquête rapide indépendante et approfondie, avec une participation effective de ses experts et d’autres sachants internationaux.
Vive le Sénégal
Vive la démocratie
Vive le Président Ousmane SONKO
Vive PASTEF-Les Patriotes