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17 juin 2025
«JE N’AI AUCUN PROBLEME A INTEGRER DES JEUNES»
Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal, Aliou Cissé a répondu à ceux qui estiment qu’il doit d’ores et déjà préparer la relève en introduisant de plus en plus de jeunes joueurs dans la tanière
(LISBONNE, Portugal)–Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal, Aliou Cissé a répondu à ceux qui estiment qu’il doit d’ores et déjà préparer la relève en introduisant de plus en plus de jeunes joueurs dans la tanière particulièrement ceux issus de la sélection U-20 vainqueur de la dernière CAN. Si le technicien sénégalais soutient n’avoir aucun problème à le faire, il refuse toutefois, qu’on envoie très tôt à la retraite certains cadres de l’équipe nationale. Il a fait à la presse hier, lundi 19 juin, en marge de la séance d’entraînement des Lions.
Coach, depuis le début du stage, de Dakar à Lisbonne, vous n’arrêtez pas de fermer l’équipe nationale. Est-ce à dire que vous avez des problèmes avec la presse ?
«Je n’ai pas de problème avec la presse sénégalaise. On a quitté le Bénin, on est arrivé à 2 heures du matin. Je suis là depuis 8 ans, vous savez comment ça se passe les veilles de match. C’est une organisation qui est là depuis et ce n’est pas moi qui décide. Ce n’est pas quelque chose venant de moi. Il y a une Fédération qui est au-dessus de moi. Si ça dépendait que de moi, on peut ouvrir les entraînements de l’équipe nationale H24 ça ne me dérange pas parce que l’équipe ne m’appartient pas. Donc, il faut que les gens arrêtent de penser qu’à chaque fois qu’il y a quelque chose qui ne va pas, c’est moi ! C’est la réglementation qui est comme ça. Maintenant, vous me dites que d’autres ont fait autre chose et c’est leur choix. Mais, nous, depuis 8 ans, on a toujours fonctionné ainsi. Je n’ai aucun problème avec la presse, ça fait des années que je travaille avec cette presse, et les choses ont toujours bien fonctionné. Avec la presse, il y a un respect réciproque. Mais, par moment il faut nous laisser travailler, on a préparé deux matchs, on a fait une composition d’équipe contre le Benin, ça demandait des stratégies qu’on devait mettre en place. On joue le Brésil et on n’a pas encore terminé de mettre cette stratégie et c’est aujourd’hui (lundi) qu’on pouvait la mettre. J’en suis en ma 5ème compétition et j’ai toujours collaboré avec vous tous ici. Donc, je suis vraiment étonné de cette question».
Êtes d’avis avec ceux qui disent que votre match le plus abouti c’était contre le Brésil en 2019 ?
«Ça a été un très bon match. Je pense que tactiquement on avait répondu. On avait joué le match dans de meilleures conditions et obtenir le match nul. C’est avec ce genre de match que le Sénégal va progresser, on fera face à une grosse équipe avec un énorme potentiel et sur le terrain et sur le banc. Des joueurs brésiliens sont dans les «BIG V» et qui sont titulaires partout. On a eu à jouer contre la Hollande, l’Equateur, l’Angleterre. Aujourd’hui, c’est contre le Brésil et c’est comme ça qu’on ira de l’avant. C’est comme ça qu’on va apprendre aussi. On a fait nos preuves en Afrique. Maintenant, on a envie de se jauger aux grosses équipes».
Allez-vous convoqué deux gauchers en l’occurrence Moussa Niakhaté et Abdou Diallo dans l’axe. C’est un fait rare. Allez vous poursuivre ainsi pour en faire des concurrents ou déployer l’un d’entre eux sur les cotés ?
«On a pris quatre défenseurs dans l’axe dont deux défenseurs gauche. Donc, cela veut dire qu’Abdou (Diallo) et Moussa (Niakhaté) sont capables de jouer sur le même poste. Je profite de cette polyvalence et je peux les faire jouer ensemble dans l’axe. Tout cela, ce sont des options. C’est pourquoi ces deux matchs sont importants. Au-delà de la victoire, c’est le moment de grossir notre effectif en terme de qualité. Je le répète, pour gagner, ce n’est pas seulement 11 joueurs. Ces deux matchs doivent me permettre d’étouffer le groupe, donner la chance à certains. Si on ne le fait pas, on ne pourra pas le faire plus tard parce qu’on aura des matchs décisifs comme les éliminatoires de la Coupe du monde».
Quelle place occupe les statistiques dans vos critères de sélection ?
«Une question très technique. Les statistiques sont importantes mais dans un groupe de performance ce n’est pas uniquement les statistiques. Il y a aussi le social, le fait de cultiver d’autres arguments. J’ai envie de dire que pour gagner, il faut avoir le meilleur groupe possible, capable d’aller le plus loin possible. Donc, tout ne peut être basé que sur les statistiques, il y a d’autres éléments qui se cachent derrière comme le savoir vivre, le vivre ensemble et c’est important pour un entraîneur. Dans un groupe quand on s’aime, on peut aller loin. Dans un groupe où il y a la jalousie, des choses comme ça».
Avez-vous réussi à démystifier cette équipe du Brésil que certains apprécient ?
«On n’a pas à présenter cette équipe. Même au Sénégal, il y a des gens qui supportent le Brésil. C’est le pays de Pelé. On est fiers quand cette équipe demande de jouer contre nous. C’est une équipe qu’on respecte beaucoup mais ce qui nous intéresse, c’est de nous jauger à eux et être à la hauteur de cette équipe. C’est un match de prestige mais le mythe brésilien est là».
Comment voyez-vous le racisme que vivent les joueurs en championnat ?
«C’est malheureux de voir ce genre d’attitude dans les stades au 21ème siècle. Je connais mon histoire, je connais mes ancêtres, quand je vois des imbéciles faire des cris de singe, excusez-moi du terme, ça ne touche pas. Je sais qui je suis, à partir de là, c’est une fierté pour moi. Je sais ce qui se passe. Mais, j’ai une façon spéciale de le vivre. Je suis très fier d’être noir. Ce ne sont pas des cris de deux ou trois mecs qui vont me déstabiliser. On a tous été victimes de ça. Toutefois, ça ne nous a pas empêché d’avancer. Il y a ce racisme, cette discrimination économique qui est là et qui est beaucoup plus grave».
Deux avis s’opposent. D’aucuns estiment que vous devrez ouvrir la tanière à de jeunes joueurs notamment les U-20. D’autres soutiennent que pour travailler sur l’avenir, la Fédération aurait dû vous offrir un bail plus long qui va enjamber la Can 2024. Qu’en pensez vous ?
«Je vais respecter mon contrat jusqu’au 2024. Après, on verra. Mais l’objectif assigné c’est de conserver le titre en 2024. Et je ne veux pas vous mentir, je me concentre pour atteindre cet objectif. Maintenant, je n’ai aucun problème à intégrer des jeunes. Je veux de bons joueurs peu importe où ils sont et si j’estime avec mon staff, qu’on doit les appeler, on le fera. Ces garçons qui sont avec moi, ont 15 ans de carrière et ils ont l’expérience, il ne faut pas les vieillir trop vite. Ils ont encore des choses à donner. On va continuer à travailler dans cette dynamique de victoires, travailler l’évolution de cette équipe. Mais l’objectif aujourd’hui ce n’est pas 2026».
Quelle est votre opinion sur le Brésil ?
Une équipe qui a une identité de jeu, qui joue très bien au football qui est au-dessus de la norme. Mais, sur ces dernières années, le Brésil a progressé sur l’impact physique avec des joueurs de plus de plus costauds, robustes capables de faire des efforts. En attaque, le Brésil a tout le temps fourni de grands joueurs. L’une des meilleures au monde. On a besoin de ce genre de match pour progresser et c’est important qu’on arrive à mettre notre philosophie pour ce genre de match, essayer de contrecarrer l’adversaire. C’est un match excitant».
IMITER LE MAROC ET LE CAMEROUN
La sélection nationale de football du Sénégal va affronter celle du Brésil ce soir (19 heures GMT) au stade Alvalade du Sporting de Lisbonne.
(LISBONNE, Portugal)–La sélection nationale de football du Sénégal va affronter celle du Brésil ce soir (19 heures GMT) au stade Alvalade du Sporting de Lisbonne. En rencontre amicale aux allures d’une clarification entre les champions d’Afrique en titre et l’équipe la plus titrée dans une phase finale de coupe du monde avec 5 trophées. Les «Lions» qui avaient tenu en échec (1-1) la bande à Neymar le 10 octobre 2019 à Singapour, vont surtout tenter d’imiter le Cameroun et le Maroc qui ont battu la Seleçao respectivement en phase finale de coupe du monde (1-0) et en match amical le 25 mars dernier à Tanger (2-1).
Battre le Brésil pour imiter le Cameroun et le Maroc ! Une telle opération aux allures des douze travaux d’Hercule, reste tout de même dans les cordes de la sélection sénégalaise qui affronte la Seleção de Vinícius Júnior, ce soir (19 heures, GMT) au stade Alvalade du Sporting de Lisbonne au Portugal.
Après avoir tenu en échec (1- 1) les «Auriverde» emmenés par leur star mondiale Neymar Jr, le 10 octobre 2019 à Singapour, les Lions se retrouvent en match amical face à une Seleção revancharde. D’ailleurs, exceptés Neymar Jr et Rodrygo, blessés, toute l’armada du Brésil a été convoquée par le sélectionneur intérimaire Ramon Menezes (50 ans) et récent vainqueur de la Copa América U20 au début du mois de février dernier. Le Brésil n’a d’ailleurs fait qu’une bouchée du Syli national de la Guinée battu (4-1). Place ce soir à une équipe sénégalaise qui ambitionne de retrouver sa place de leader au classement de la Fifa et surtout de conserver le titre continental au soir du 11 février à Abidjan. Mais le Brésil qui avait l’habitude de se balader devant des sélections africaines a récemment mordu la poussière. D’abord, contre le Cameroun. Le 2 décembre 2022, au Qatar, les Lions indomptables avaient réussi à battre la Seleção, grâce à un but de Vincent Aboubacar inscrit dans les arrêts de jeu (1-0). Le 25 mars dernier à Tanger, après le fiasco du Mondial, la sélection brésilienne va encore mordre la poussière face aux autres Lions de l’Atlas du Maroc (2-1).
Les Lions du pays de la Téranga parviendront-ils à réaliser une telle performance ? Seuls Aliou Cissé et ses poulains ont la réponse. "Je suis dans un rêve, le Brésil est la première équipe du classement Fifa, pays du football, et en plein ramadan !", s'était exclamé le sélectionneur marocain Walid Regragui, lors de la conférence de presse d'après-match. Le rêve est aussi permis pour son collègue sénégalais.
LE DIALOGUE MET SONKO EN SURS
Le dialogue politique appelé par le chef de l’Etat pour la bonne organisation de la prochaine élection avec la résolution des cas d’inégalité de Karim Wade, Khalifa Ababacar Sall pourrait être fatale au leader de Pastef, Ousmane Sonko
Le dialogue politique appelé par le chef de l’Etat pour la bonne organisation de la prochaine élection avec la résolution des cas d’inégalité de Karim Wade, Khalifa Ababacar Sall pourrait être fatale au leader de Pastef, Ousmane Sonko.
En effet, lors de leur cinquième séance de travail hier, lundi 19 juin, les acteurs semblent abandonner l’idée de la modification des articles L29 et L30 du Code électoral au profit de la réforme de l’alinéa 3 et l’article L28 en ajoutant la grâce présidentielle dont bénéficie Karim Wade et Khalifa Sall comme troisième motif de réintégration dans le fichier après la réhabilitation et la mesure d’amnistie.
Les représentants des trois pôles engagés dans ce dialogue boycotté par la principale coalition d’opposition Yewwi Askan wi et la nouvelle plateforme des forces vives de la nationale (F24) ont abordé hier, lundi 19 juin 2023, l’épineuse question des candidatures à la prochaine présidentielle. Seulement, en lieu et place de l’idée de la modification des articles L29 et L30 du Code électoral pour permettre à Karim Wade, Khalifa Ababacar Sall et toutes les personnalités privées de leur droit d’électeur de pouvoir participer à la prochaine élection, c’est plutôt la réforme de l’article L28 qui semble être privilégiée. Il s’agit de l’alinéa 3 de cet article qui parle de la réintégration des personnes radiées des listes électorales a la suite d’une condamnation. Il faut dire qu’en cas de validation définitive de ce propos, c’est le sort du leader de Pastef, Ousmane Sonko, qui risque d’être scellé définitivement. Car, lors de leur échange, les acteurs ont convenu d’ajouter la grâce présidentielle dont bénéficient Karim Wade et Khalifa Sall comme troisième motif de réintégration dans le fichier après la réhabilitation et la mesure d’amnistie visées par cette disposition. Et le leader de Pastef qui est engagé dans un bas de fer total avec l’actuel chef de l’Etat est déjà sous le coup d’une condamnation en appel pour diffamation dans le cadre du procès qui l’opposait au ministre Mame Mbaye Niang à six mois avec sursis le privant de son droit d’électeur.
LE DIALOGUE FACE AUX CAS KARIM ET KHALIFA
Les acteurs engagés dans le dialogue politique ont évoqué lundi 19 juin, l’épineuse question des candidatures à la prochaine présidentielle en misant sur la modification de l’article L28 en lieu et place des articles L29 et L30 du Code électoral
Les acteurs politiques engagés dans le dialogue politique ont consacré hier, lundi 19 juin, l’épineuse question des candidatures à la prochaine présidentielle en misant sur la modification de l’article L28 en lieu et place des articles L29 et L30 du Code électoral mais aussi la candidature de l’actuel chef de l’Etat. Après plusieurs heures de débats, les représentants des différentes pôles engagés dans ce dialogue se sont donné rendez-vous exceptionnellement aujourd’hui pour poursuivre les discussions autour de ce point qui traite à la fois des cas de la candidature de Karim Wade, Khalifa Ababacar Sall et celle de l’actuel chef de l’Etat.
Le dialogue politique convoqué par le chef de l’Etat, Macky Sall, est entré dans sa dernière ligne droite. Lors de leur cinquième séance de travail toujours sous la présidence du Contrôleur général de Police, Tanor Thiendela Fall, par ailleurs Directeur général des élections hier, lundi 19 juin, les acteurs politiques engagés dans ce dialogue boycotté par la principale coalition d’opposition Yewwi Askan wi et la nouvelle plateforme des forces vives de la nationale (F24) ont abordé l’épineuse question des candidatures à la prochaine présidentielle. Et, il faut le souligner que les discussions contrairement lors des rencontres précédentes, ont pris de temps que d’habitude. Après plusieurs heures de débats, les représentants des différents pôles engagés dans ce dialogue se sont donné rendez-vous exceptionnellement aujourd’hui, mardi, pour poursuivre les discussions autour de ce point qui traite à la fois des cas de candidature de Karim Wade, Khalifa Ababacar Sall et celle de l’actuel chef de l’Etat.
Et pour cause, les échanges ont buté sur des divergences concernant l’idée de modification des articles L29 et L30 du Code électoral qui privent Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall de leur droit d’électeur mais aussi sur la question d’amnistie du fait de la position catégorique des représentants du Parti démocratique sénégalais qui continue d’exiger la révision du procès de Karim Wade. Au final, en ligne et place de la modification des articles L29 et L30 du Code électoral, c’est plutôt la piste de l’article L28 qui est visée notamment son alinéa 3 qui parle de la réintégration des personnes radiées des listes électorales a la suite d’une condamnation. En effet, outre le motif de la réhabilitation et de la mesure d’amnistie visés par cette disposition, il a été proposé d’ajouter à cette liste la grâce présidentielle.
Ainsi, une commission a été instituée pour travailler sur les aspects techniques de la mise en œuvre de cette proposition qui risque d’être compromise par le fait qu’une grâce présidentielle n’efface pas la condamnation sur le casier judiciaire du candidat et elle va rendre ses conclusions aujourd’hui dans la matinée. Toutefois, en cas de validation, cela va ouvrir les portes de la prochaine élection présidentielle à Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall. Outre les aspects techniques de la mise en œuvre de la proposition de réforme de l’article L28, la position de cette commission technique instituée est également attendue sur la 3e candidature de l’actuel chef de l’Etat. En effet, si certains acteurs politiques notamment les représentants de l’opposition et des Non-Alignés ont adopté une position radicale en refusant tout candidature de l’actuel chef de l’Etat, tel n’est pas le cas pour la majorité et certains représentants de la société civile qui suggèrent plutôt de laisser au Conseil constitutionnel la prérogative d’arbitrer conformément à la loi.
Autre point abordé, la modification de l’article 87 de la Constitution relative à la dissolution de l’Assemblée nationale. En effet, jugeant inutile le maintien de la restriction imposée par cet article 87 de la Constitution qui précise que « la dissolution ne peut intervenir durant les deux premières années de législature », le pôle de la majorité a demandé la revue de cette disposition pour permettre au chef de l’Etat de dissoudre le Parlement à n’importe quel moment en cas de blocage après avoir recueilli l’avis du Premier Ministre et celui du Président de l’Assemblée nationale.
VIDEO
L’HÉRÉSIE D’UN NDONGO DAARA SUR LE CHÔMAGE
Comment peut-on dire que l’emploi manque dans ce pays tout en s’accrochant à l’école de Jules Ferry? Qui a dit que je suis analphabète ? Comment obtenir aussi bien le pouvoir, l’avoir et le savoir ? Explications d’Amadou Seck
Heureux soient ceux qui ne sanctifient pas l’école de Jules Ferry, l’avenir est à eux. Dans la première partie de cet entretien, AfricaGlobe vous faisait découvrir Amadou Seck, ce jeune qui n’a jamais été a l’école française, mais qui a force de volonté et de détermination a réussi à apprendre à lire et à écrire tout seul, a créé une entreprise panafricaine et surtout devenu auteur de plusieurs ouvrages. Ceci est un message pour des jeunes diplômes qui trop de fois, ne prennent aucune initiative, restent chez eux sous prétexte d’être au chômage. Amadou Seck ne croit nullement à cette matière de faire. Il ne veut pas qu’on lui parle de chômage au Sénégal, et même en Afrique.
Le jeune entrepreneur qui autodidacte parcours aujourd’hui le monde pour faire des conférences y compris dans des universités. Amadou Seck fait une cinglante charge contre l’école de Jules Ferry qui de son point de vue abruti, aliène et limite et détruit la créativité et l’esprit d’initiative des produits qui y sortent. Pour lui, ce système doit changer au risque de continuer à produire des produits dont le marché ne veut plus. Il y a urgence pour le que le système éducatif s’adapte aux enjeux du monde actuel.
Amadou Seck adore se cultiver, aime lire. C’est l’une des clés de son succès. Aussi curieux que cela puisse paraître, c’est lui qui n’a jamais eu le parcours classique qui motive les diplômés qu’ il a recrutés à lire. À cette fin, il a carrément instauré une heure de lecture obligatoire dans son entreprise pour tous. Amadou Seck ne lésine pas d’ailleurs sur les moyens pour acheter des livres et équiper sa bibliothèque. « Le secret de la vie, dit-il, c’est la connaissance ». Dans son entreprise, on trouve au-delà des livres ordinaires, la bible et le coran.
Il a une aisance et une présence dans l’expression. Assertif et expansif, certaines de ses réponses sont toujours nuancées. Il n’est pas dogmatique et sait relativiser. Malgré les quelques fautes qu'il commet, il est de loin beaucoup plus performant que bien d’étudiants qui parviennent à peine à construire une phrase irréprochable.
Amadou est devenu un maillon important de l'économie de la connaissance et plus precisement de l'économie numérique, la cryptomonnaie, etc. Dans la troisième partie de l'entretien, nous vous ferons découvrir Amadou Seck, le Mozart de la cryptomonnaie en Afrique de l'Ouest qui partage ses connaissances aussi bien dans les vidéos sur YouTube, mais aussi dans son centre de formation qu'il a créé indépendamment de son entreprise.
LA CADENCE S’ACCELERE
Sauvetage de l’année scolaire, La paralysie du système éducatif, liée aux grèves des syndicats d’enseignants et au contexte sociopolitique tendu du pays, avait fini par inquiéter les apprenants.
La paralysie du système éducatif, liée aux grèves des syndicats d’enseignants et au contexte sociopolitique tendu du pays, avait fini par inquiéter les apprenants. Cependant, le ministère de l’Education nationale (MEN) est décidé à sauver l’année scolaire. Dans cette optique, il a rencontré des syndicats d’enseignants et le Comité de suivi des accords est convoqué jeudi prochain. Mieux, des assurances ont été données pour une bonne organisation des examens et concours de fin d’année.
Dans son dynamisme de sauver l’année scolaire, le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne, a rencontré, le mardi 13 juin dernier, une délégation du Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen secondaire (Cusems) et du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saemss). Il s’est ainsi engagé à respecter les accords dernièrement signés. Il s’agit, entre autres, du «reversement de 1075 MEPS dans le corps des PCEMG », « du paiement des indemnités à tous les formateurs actuellement en service dans les CRFPR », du « recrutement d’inspecteurs », de « l’ouverture de la spécialité Lettres/ Arabe », informe un communiqué daté du 18 juin dernier. Ce qui a abouti à la suspension du mot d’ordre de grève par les syndicats, «après avoir reconnu les efforts consentis pour apporter des réponses concrètes à leurs préoccupations». Mieux, Cheikh Oumar Anne a rassuré la communauté éducative que «toutes les dispositions sont prises pour une bonne organisation des différents examens»
Pourrappel, les syndicats d’enseignants étaient en grève pour exiger le respect des accords signés et dénoncer les arrestations d’enseignants. Ils n’ont pas non plus cessé de réclamer la convocation du Comité de suivi des accords ; une doléance qui semble bénéficier d’une oreille attentive puisque la rencontre avec ce comité est prévue finalement ce jeudi 22 juin. Chargé de «veiller à la mise en œuvre de l’accord signé le 26 février 2022 entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants», à la suite de près de trois mois de grève et «d’œuvrer à la pacification et la stabilisation du secteur de l’éducation et de la formation», il est constitué de représentants du gouvernement, des syndicats d’enseignants, de la société civile, de la présidence de la République et du Hautconseil du dialogue social.
En outre, malgré les perturbations de l’année scolaire, les dates de l’organisation des examens et concours sont maintenues. Le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le Concours d’entrée en sixième sont prévus le 21 et 22 juin 2022. Le Baccalauréat va démarrer à partir du mardi 4 juillet prochain, tandis que le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) est prévu à partir du mercredi 12 juillet 2023. «Dans le soucis de mettre à la disposition des acteurs toutes les ressources nécessaires à la bonne organisation des examens et concours, l’Office du Baccalauréat et la Direction des examens et concours mettront à la disposition lesdites ressources selon la disposition de la procédure habituelle», rapporte une note du MEN, en date du 8 juin dernier.
KEEMTAAN GI - LES COULEURS DE LA PAIX
Vous ne trouvez pas ennuyeux cet air vicié que l’on respire dans la capitale et qui nous rend si irascibles? Une atmosphère morne qui n’est point propice à de langoureuses et folles étreintes nocturnes qui nous auraient permis d’évacuer un trop plein de stress et oublier le climat politique si grognon. Et surtout, cette pluie qui tarde à arroser la capitale et nettoyer l’asphalte noirci par les cendres des pneus et grenades lacrymogènes. S’il ne s’agissait que de ça…. Mais il nous faut également subir une situation économique si maussade qui ôte le sourire aux pères de famille. Même les belles dames, appréciées pour leur légendaire élégance, ne parviennent plus à nous rendre la vie agréable. Elles ont perdu de leur charme séducteur. Elles ne marchent plus comme avant. Elles sont si pressées à regagner leurs domiciles et s’enfermer dans leurs cocons où les attendent des maris grincheux qui subissent la crise. La peur se lit dans leurs yeux qui nous happaient. Elles ne se dandinent plus au rythme du vers à l’alexandrin, mais courent pour échapper au tumulte de la vie dakaroise, devenue si turbulente et agitée. De belles images que l’on ôte de nos rétines qui « s’en jaillaient » de ce spectacle furtif aux couleurs coquines. Et c’est partout ainsi à Galsen où les nerfs sont à fleur de peau. Un si beau pays, si accueillant, si vivant et si paisible que des acteurs de la vie politique sont en train de rendre insupportable. Comme il serait beau de tout remettre à plat plutôt que de projeter des scénarii de chaos. Toutes les guerres se terminant autour d’une table. Le Chef, lui-même, a fait des kilomètres pour tenter de rabibocher des frères ennemis, russes et ukrainiens. Il nous faut dépasser ce climat de ni paix ni guerre. Faire taire les malentendus et favoriser un climat d’apaisement en éloignant des faucons qui sont plus préoccupés par des prébendes que par le développement du pays. En finir avec l’affaire Sonko. KACCOOR BI - LE TEMOIN
«LABAYKALA ALLAHOUMA LABAYKA» NOTRE DIRPUB M.O.N PARMI LES APPELES !
« Labbaykala Allahouma Labbayka !!! » Autrement dit « Je réponds à ton appel Ô Allah (me voici) ». Et parmi les appelés du grand pèlerinage à La Mecque de cette année, notre directeur de publication Mamadou Oumar Ndiaye. Quelle bonne nouvelle au sein du Groupe « Le Témoin » lorsque journalistes, animateurs, techniciens, administratifs et chauffeurs ont appris le départ pour le Haj de leur honorable président et directeur de publication. Ce, pour la première fois! Que Dieu agrée son pèlerinage afin qu’il prie pour ses employés, pour le Sénégal et pour la réconciliation Macky-Sonko. Surtout, surtout qu’il nous revienne en bonne santé. Objection ? Que El Hadj Mamadou Oumar Ndiaye se désabonne de ses éditos incendiaires genre « sanni xeer » pour se consacrer au « sanni Jamra » et à la rubrique « Religion ». Amine !
L’ANCIEN MAIRE DE MBOUR, EL HADJI AMETH SARR N’EST PLUS
La capitale de la Petite côte vient de perdre l’un de ses plus valeureux fils. Ancien édile de la ville, El Hadji Ameth Sarr a tiré sa révérence ce lundi 19 juin 2023.Une grosse perte pour Mbour et pour toute la Ummah islamique. Premier magistrat de Mbour du 30 novembre 1972 au 19 mars 1978, El Hadji Ameth Sarr s’est distingué à la tête du Conseil municipal de Mbour par une gestion sobre et vertueuse saluée unanimement par toutes les populations qui le citent toujours en référence dans le domaine. Dans l’équipe municipale qu’il dirigeait avec brio, on pouvait compter d’autres grandes figures politiques de la localité comme Joseph Malick Ndiaye son premier adjoint et Ndiamé Mangoné Ndir, son deuxième adjoint. Comme secrétaire municipal, il y avait à la baguette Yatma Dièye. Hadji Ameth Sarr a été enterré ce lundi dansla ville sainte de Touba. El Hadji Ameth Sarr estle père du DAGE du ministère des Finances et du Budget Abdou Lakha Sarr. La rédaction du Témoin présente au Dage ses sincères condoléances, ainsi qu’à son épouse Adja Kene Gueye, à ses enfants, à toute la famille éplorée. Condoléances également au maire de Mbour, Cheikh Issa Sall et à travers lui, à toutes les populations mbouroises. La cérémonie religieuse de prières est prévue ce mercredi à Mbour
DIALOGUE POLITIQUE NATIONAL L’AMNISTIE FACTEUR BLOQUANT ?
Après les points de consensus trouvés sur le parrainage, les critères de vérification et la caution à verser par les candidats à la présidentielle, la commission politique du dialogue national qui poursuit ses travaux s’est penchée, hier, sur les cas d’inéligibilité des candidats de Takhawou Sénégal, Khalifa Ababacar Sall et du Parti démocratique sénégalais, Karim Wade condamnés respectivement à 5 ans d’emprisonnement ferme dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar et à 6 ans de prison ferme et 138 milliards de F CFA pour enrichissement illicite. Deux cas attendus et qui polarisent toutes les attentions des observateurs du landerneau politique. Pour le camp de l’ancien maire de Dakar, des propositions ont été faites en faveur de l’amnistie ou la modification du code électoral pour permettre à leur candidat de prendre part à la course présidentielle du 25 février 2024, alors que les libéraux privilégient la révision du procès de Karim Wade afin de lui permettre de recouvrer ses droits civiques. Mais vraisemblablement, l’amnistie des cas Karim et Khalifa constituerait selon certains de nos interlocuteurs, un facteur bloquant. Nous y reviendrons plus largement dans nos prochaines éditions
LE PRESIDENT MACKY SALL AU PORTUGAL
Le Président de la République effectue une visite d’état au Portugal du 19 au 21 juin 2023. Plus haut contact diplomatique entre deux pays, la visite d’état du Président témoigne de l’excellence des relations d’amitié cordiale et de coopération conviviale entre deux pays. Cette visite sera marquée par de grandes étapes pendant lesquelles les honneurs civils et militaires seront rendus au Chef de l’état. Selon un communiqué de presse de la cellule de communication de la Présidence, durant sa visite, le président Macky Sall accueilli au Palais présidentiel aura droit à un tête à tête entre les 2 Chefs d’Etat suivi d’une séance de travail élargie aux délégations, puis une rencontre avec le Premier ministre. Le chef de l’Etat est aussi attendu à l’Assemblée nationale du Portugal pour un discours devant les députés portugais. La visite sera clôturée par la signature d’accords de partenariat pour renforcer la coopération économique et commerciale entre les 2 pays….
LEADERSHIP EN MATIERE DES DROITS DE L’HOMME LE HAUT-COMMISSAIRE AUX DROITS FELICITE…LE SENEGAL
A quel Haut-Commissariat des Nations Unies des droits de l’homme se fier ? En tout cas hier, le ministre des Affaires étrangères Me Aïssata Tall Sall n’a pas manqué de danser le wango aux côtés du président de la République en visite au Portugal. Cela suite « à la reconnaissance, encore renouvelée, ce lundi 19 juin 2023, à Genève, parle Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme, du rôle et de la place de leader du Sénégal, en matière de Droits de l’Homme. En effet, selon le Haut-Commissaire qui s’exprimait dans le cadre de l’Ouverture solennelle de la 53e session du Conseil des Droits de l’Homme : « Contrairement à de nombreux États plus riches, le Sénégal a ratifié tous les principaux traités relatifs aux droits de l’homme et est également parfaitement à jour de toutes les obligations de déclaration. Même si j’ai récemment noté des inquiétudes, il est important de reconnaître qu’il s’agit d’un pays qui a une longue tradition de coopération positive ». Cette position de l’Organe suprême des Nations unies chargé des Droits de l’Homme confirme l’attachement du Gouvernement du Sénégal à cette question, dans un esprit de transparence et de collaboration ainsi que sa volonté de consolider sa tradition de pays respectueux des Droits humains, dans le cadre de la légalité internationale et des lois et règlements nationaux » indique un communiqué de presse du ministère des Affaires étrangères. Pourtant le 13 juin dernier, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme Seif Magango dénonçait la situation en vigueur au Sénégal suite aux événements du 01 juin. « Nous sommes profondément préoccupés par l’évolution de la situation des droits de l’homme au Sénégal ces dernières semaines, où au moins 16 personnes ont été tuées, 350 blessées et plus de 500 arrêtées lors de trois jours de manifestations, entre le 1er et le 3 juin. L’utilisation d’armes à feu par les forces de sécurité lors de manifestations constitue un sombre précédent pour le Sénégal. Nous notons que les autorités ont ouvert des enquêtes et nous leur demandons de veiller à ce que celles-ci soient rapides, indépendantes et approfondies, et qu’elles amènent toutes les personnes trouvées responsables d’un usage de la force injustifié ou disproportionné, à rendre compte de leurs actes, quels que soient leur statut et leur affiliation politique. Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme offre son assistance à cet égard » selon Seif Magango. Ce dernier ajoutait qu’ « il est de la responsabilité première des autorités sénégalaises de préserver les traditions démocratiques et l’État de droit en garantissant les droits à la liberté de réunion pacifique et d’expression, ainsi que le droit à l’information en veillant à ce que les journalistes puissent exercer leur profession librement et en toute sécurité, en particulier à l’approche de l’élection présidentielle de 2024. Nous réaffirmons la volonté du Haut-Commissariat de continuer à travailler avec le gouvernement sénégalais, la société civile et d’autres partenaires pour renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le pays ».
LE FORUM DU JUSTICIABLE SATISFAIT
«Le Forum du Justiciable (FJ) se réjouit des félicitations du Haut-Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’Homme portées à l’endroit du Sénégal pour son rôle de précurseur et de garant des droits de l’homme, malgré les scènes de violences qui ont prévalu ces derniers jours dans notre pays», a réagi le FJ dans un communiqué parvenu à la Rédaction: «C’est en effet lors de l’ouverture solennelle de la 53e session du Conseil des Droits de l’Homme que l’organe des Nations unies chargé des droits de l’homme a loué les efforts du gouvernement sénégalais en matière de promotion et de protection des droits de l’homme. En outre, cette auguste institution a fait remarquer que le Sénégal a ratifié tous les principaux traités relatifs aux droits de l’homme et s’est acquitté de toutes ses obligations conventionnelles» ajoute le Forum du Justiciable. Une occasion pour le Forum du Justiciable de lancer un appel à l’État du Sénégal pour la sauvegarde des acquis. «À cet effet, le Forum du justiciable conscient que le respect de l’exercice des droits de l’homme est à la fois un vecteur de paix, de progrès et de justice sociale : - Exhorte l’État du Sénégal à perpétuer ce legs pour le maintien du Sénégal dans le rang des pays respectueux des droits de l’homme. - Invite les acteurs politiques de tout bord à la responsabilité et à la retenue pour que Sénégal puisse tenir son rang dans le peloton de tête des pays respectueux des droits de l’homme»
BOUGANE A ZIGUINCHOR
Le Président Bougane sera ce mardi 20 juin dans la région de Ziguinchor pour rencontrer les autorités religieuses et coutumières. Le leader de Gueum Sa Bopp sera reçu en audience par le Roi d’Oussouye. A Ziguinchor, il va rencontrer Mgr Fulgence et à Bignona il sera chez El Fansou Bodian. Ces rencontres ont pour objectif d’éclairer la lanterne des religieux sur les intentions du Président Macky Sall et son rôle dans ce regain de violence constaté dans le pays ces 3 dernières années.
KEDOUGOU 20 TONNES DE CYANURE DISPARAISSENT
Depuis quelques jours, des informations faisant état d’un détournement de 20 tonnes de cyanure d’un convoi en partance pour Sabodala secoue la toile. Une disparition qui aurait installé la psychose dans la ville de Kédougou. Aussi, Dakaractu a voulu en avoir le cœur net. Les faits remontent au 14 Mai dernier. Contrairement à ce qui est avancé, le convoi n’était pas en partance pour SABODALA, mais était bel et bien arrivé sur le site de la SGO, filiale de Endeavor Mining. C’est sur place qu’un des employés de la société minière, responsable désigné pour ces transactions, qui aurait affirmé qu’un des conteneurs devait être livré à PMC Mako. C’est ainsi que le conteneur aurait quitté SABODALA à destination de Mako. Seulement voilà, les 20 Tonnes de cyanure n’arriveront jamais à Mako mais seront plutôt acheminés dans un quartier de Kédougou. Il faut dire qu’entre sociétés minières des échanges pareils sont monnaie courante. Le cyanure déjà hors du pays! Une fois à Kédougou, avec la complicité d’un autre employé de la SGO et d’autres personnes, le cyanure sera vendu et se trouverait même déjà, hors des frontières du pays. Des sources le signalent d’ailleurs au Mali et au Ghana. L’enquête ouverte a déjà permis l’arrestation de certaines personnes impliquées dans l’affaire.