SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
12 octobre 2025
LASSANA IGO DIARRA NOMME COMMISSAIRE GÉNÉRAL DE LA 14E EDITION DES RENCONTRES DE BAMAKO
Le galeriste et acteur culturel Lassana Igo Diarra a été nommé commissaire général de la 14e édition des Rencontres de Bamako, une biennale africaine de la photographie prévue en novembre 2024 dans la capitale malienne
Dakar, 9 oct (APS) – Le galeriste et acteur culturel Lassana Igo Diarra a été nommé commissaire général de la 14e édition des Rencontres de Bamako, une biennale africaine de la photographie prévue en novembre 2024 dans la capitale malienne, a appris l’APS, lundi, d’une source officielle.
La décision a été prise le 5 octobre par le ministre malien de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo.
‘’Le commissaire général est chargé, sous l’autorité du ministre de la Culture, d’animer et de coordonner l’organisation des Rencontres de Bamako’’, précise M. Guindo dans le document dont une copie a été transmise à l’APS.
Réagissant à sa nomination, Lassana Igo Diarra a dit l’avoir accueillie avec ‘’beaucoup de responsabilité, vu la situation (sociopolitique et sécuritaire) que le Mali traverse’’.
Il estime que ‘’c’est une reprise de la diplomatie culturelle qui remet Bamako au centre de la créativité africaine’’.
‘’Nous accueillons cette nomination dans le silence et dans la parole, a-t-il ajouté. C’est un très grand défi […] Ça peut être une opportunité que nous avons le devoir et l’obligation de transformer.’’
‘’Nous comptons sur l’Afrique’’, a poursuivi le galeriste. Lassana Igo Diarra a été, en 2019, le directeur général de la 12e édition des Rencontres de Bamako, la plus grande manifestation dédiée à la photographie sur le continent.
Depuis 2011, il est le fondateur et le directeur de la galerie Médina de Bamako, un espace de diffusion et de promotion de la créativité artistique du Mali et d’ailleurs.
L’acteur culturel malien a aussi fondé les éditions Balani’s, qui ont dans leur répertoire des livres de contes, des bandes dessinées, des romans, des catalogues et des livres d’arts.
Lassana Igo Diarra est membre du bureau de l’Association internationale des biennales et de jurys de plusieurs événements artistiques et culturels dans le monde.
Il a été commissaire de plusieurs expositions nationales et internationales.
Le galeriste a dirigé les expositions ‘’Le président Modibo Keïta et sa Cadillac’’, ‘’Konna Blues’’, ‘’60 Arts du Mali. Sacrifices ultimes’’ et ‘’Mali Moto’’.
Le travail de Lassana Igo Diarra sur le musicien Ali Farka Touré a été salué et montré à la Documenta 14, à Kassel (Allemagne) et à Athènes, avec l’exposition ‘’Learning from Timbuktu’’ sur les manuscrits.
Comme producteur audiovisuel de musique et de spectacles, il a notamment produit, avec son label Balani’s Vibes Production, un symposium sur Bazoumana Sissoko, l’un des plus grands instrumentistes du Mali.
L’acteur culturel est membre fondateur du Réseau Kya, qui regroupe des organisations culturelles du Mali, et de l’Organisation malienne des éditeurs de livres.
MULTIPLE PHOTOS
60% DES MÉTIERS DE L’AVENIR SONT ENCORE MÉCONNUS
Le directeur général de l’Office national de formation professionnelle (ONFP) a indiqué ce mardi que 60% des métiers de l’avenir sont encore méconnus.
Dakar, 10 oct (APS) – Le directeur général de l’Office national de formation professionnelle (ONFP) a indiqué ce mardi que 60% des métiers de l’avenir sont encore méconnus.
‘’Soixante pour cent des métiers de l’avenir ne sont pas encore connus. En tant que structure de formation, nous devons nous projeter vers cela. (…)’’, a déclaré Mamadou Mounirou Ly.
Le DG de l’ONFP prenait part à l’ouverture d’un atelier de renforcement des compétences du personnel du Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (RAFPRO), qui se tient du 10 au 20 octobre 2023, à Dakar.
Pour réussir ce pari, M. Ly a insisté sur la nécessité d’harmoniser les pratiques dans une approche sous régionale. ‘’Nous allons être efficaces dans ce que nous allons faire et utiliser les fonds à bon escient’’, a-t-il assuré.
Il a insisté sur la nécessité de convaincre les Etats africains, afin qu’ils se dotent davantage de structures en charge de la formation professionnelle. « La solution aujourd’hui en Afrique, c’est la formation professionnelle’’, a estimé le DG de l’ONFP.
Il pense que le Sénégal l’a bien compris, soulignant que ce qui se fait dans notre pays doit être ‘’le projeté orthogonal’’ de ce qui va se faire au niveau du RAFRO.
‘’Ces 10 jours seront mis à profit pour le devenir de la formation. Cet atelier sera pour nous un cadre d’échanges et de réflexion sur le devenir du RAFRO et de la formation professionnelle dans nos pays’’, a-t-il dit.
« Il faut aller vers le savoir-faire, le savoir devenir et le savoir être », a insisté Mamadou Mounirou Ly. Selon lui, ‘’beaucoup de nos jeunes sont dans le secteur informel, [mais] n’ont pas de cursus scolaire’’.
‘’Nous devons les trouver là où ils sont dans leur domaine de prédilection en les tirant vers la formation. C’est pourquoi l’approche par les compétences est importante pour nos pays’’, a-t-il fait valoir.
Il a rappelé que la validation des acquis de l’expérience demeure ‘’importante’’ pour l’ONFP. ‘’On n’est pas là uniquement pour faire des formations, [mais] pour réfléchir sur les goulots d’étranglement qui existent aujourd’hui dans le secteur de la formation professionnelle et qu’on puisse, dans le cadre de l’harmonisation de nos pratiques, faire en sorte que ce qui se fait ici puisse être fait ailleurs’’, a souligné le DG de l’ONFP.
Il considère que c’est ‘’une condition nécessaire et suffisante pour qu’on puisse circuler librement dans notre espace et avoir des métiers correspondants ».
À LA DÉCOUVERTE DE LA PRÉCURSEURE ET PREMIÈRE MÉCÈNE DE L’ISLAM
Le 14 septembre 2023, le Président Macky Sall a reçu le Prix mondial du leadership en finance islamique à Dakar. Il a été distingué pour « sa contribution pertinente et exceptionnelle aux mécanismes bancaires, financiers islamiques
Le 14 septembre 2023, le Président Macky Sall a reçu le Prix mondial du leadership en finance islamique à Dakar. Il a été distingué pour « sa contribution pertinente et exceptionnelle aux mécanismes bancaires, financiers et autres pratiques commerciales islamiques, en tant que systèmes viables et intégrés au sein de l’architecture financière internationale ». Selon le Bureau d’information gouvernementale (Big), « le Prix récompense également les efforts personnels du chef de l’État dans ce domaine, ainsi que le rôle pion- nier du Sénégal dans le développement économique en Afrique ». Bés bi revient sur la finance islamique. Ses origines, ses avantages, son fonctionnement. Mais aussi des identités remarquables de ce monde qui séduit de plus en plus aux côtés de la finance classique. Khadija est connue comme étant la première épouse du Prophète. On sait aussi qu’elle était riche. Ce qui est moins connu c’est son exceptionnel flair pour les affaires, sa pratique éthique du business qui a inspiré la finance islamique moderne et son statut de première mécène de l’Islam aidant ainsi à la survie de la jeune religion.
Dans la société arabe, la femme était rarement considérée au-delà de son rôle de mère et d’épouse. Veuve et mère, Khadija était aussi et surtout une femme d’affaires prospère, respectée et généreuse. Née dans une famille de commerçants, elle va hériter des caravanes de son défunt père. Plutôt que de se contenter de cette richesse qui lui aurait largement suffi, elle va s’investir à faire fructifier son héritage. Sa pratique des affaires sera doublement essentielle à la future foi islamique : Son éthique dans le business va servir d’inspiration et d’autre part, elle soutient financièrement le Prophète (Psl) et va aider les musulmans déshérités ou victimes de persécutions.
Pionnière de la finance islamique
Né orphelin et élevé par Abu Talib, le plus démuni de ses oncles, le Prophète avait des moyens limités. Il commence donc à travailler dès l’adolescence et finit par se mettre au service de Khadija. C’est le début d’un partenariat qui va changer le monde. Le commerce caravanier vers la Syrie et le Yémen était la principale activité économique à La Mecque. Généralement, cette activité mettait en relation deux parties : Le propriétaire de la caravane et la personne engagée pour la conduire et écouler la marchandise. Le premier contribue par ses biens tandis que le second contribue par son labeur. S’il y a des bénéfices, ils sont répartis entre les deux. S’il y a des per- tes, elles seront seulement assumées par le propriétaire. On considère le labeur non rémunéré de l’associé comme sa façon d’assumer les pertes. Cette forme de collaboration est appelée Moudaraba et elle est aujourd’hui l’un des piliers de la finance islamique moderne. Les banques islamiques n’appliquant pas l’intérêt, elles réalisent une partie de leurs bénéfices en finançant des projets. Si ces derniers génèrent des revenus, ils sont partagés entre la banque et le porteur de projet. Dans le cas contraire, la banque assume les pertes tandis que l’entrepreneur n’engrange aucun bénéfice. C’est ce partenariat qui liait le Prophète à Khadija avant le mariage.
Bienfaitrice des premiers musulmans
Lorsque Khadija a proposé le mariage au Prophète, il était réticent car n’ayant pas encore les moyens de prendre et de s’occuper d’une épouse. Des réticences qui seront finalement levées par Khadija qui va, pour la première fois, mettre le Prophète à l’abri du besoin. A partir de ce moment, le Prophète pouvait consacrer une partie de son temps à ses retraites spirituelles qui vont aboutir à sa prophétie quinze ans après le mariage. Outre le commerce, la Mecque vivait du pèlerinage polythéiste.
L’appel au monothéisme du Prophète était donc une mauvaise nouvelle pour les affaires. De puissants et riches clans se liguèrent contre la jeune communauté musulmane. Les adeptes de la nouvelle foi étaient soumis à un sévère boycott social et économique tandis que les esclaves convertis étaient torturés. Khadija va utiliser sa fortune pour nourrir les musulmans et affranchir des esclaves. Sa fortune a été essentielle pour l’avènement et la survie de l’Islam. La façon dont elle a été acquise puis employée est aujourd’hui une source d’inspiration pour des millions de musulmans qui ont recours à la finance islamique et pratiquent à la charité.
Comprendre la finance islamique
Comment réaliser des profits tout en se conformant à la charia ? Telle est l’essence de la finance islamique. La charia (loi islamique) interdit la pratique du riba (biens gagnés de façon indue). L’intérêt est considéré comme du riba parce que celui qui place son argent dans une banque en gagne davantage sans fournir le moindre effort tandis que la per- sonne qui emprunte pour travailler devra payer plus. L’islam voit l’intérêt comme un moyen d’enrichir les plus riches et de pénaliser les démunis. Pour générer des revenus, les banques islamiques optent pour d’autres stratégies dont voici les plus répandues. Non seulement ces stratégies permettent de contourner l’intérêt mais elles contribuent à la création de valeurs et à une meilleure répartition des revenus.
Mudarabah : Stratégie dans laquelle, la banque finance un projet qui sera exécuté par un partenaire fiable. Les bénéfices sont répartis entre les parties impliquées tandis que les pertes seront seulement assumées par la banque.
Muraabah : C’est une alternative au prêt d’argent avec intérêts. Un moyen pour la banque islamique de gagner de l’argent lors d’un prêt consiste à acheter le bien que souhaite acquérir le client et de le lui céder à un prix qui inclut un profit pour la banque.
Sukuk : c’est la version islamique des emprunts obligataires. Dans la finance classique, lorsque l’État souhaite construire une infrastructure, celle-ci peut être financée par un système de prêts participatifs. L’argent emprunté sera remboursé avec intérêts.
Dans la finance islamique, l’infrastructure construite appartient à ceux qui ont participé à son finance- ment et les bénéfices générés sont répartis entre eux.
Waqf : Ce sont des dons destinés à une œuvre d’utilité publique comme une mosquée, une école, un hôpital, etc. Alors que la Zakat est obligatoire pour tout musulman, le waqf ne l’est pas. Il demeure cependant une action méritoire qui contribue à l’avancée spirituelle du bienfaiteur et au développement de la communauté qui reçoit.
MULTIPLE PHOTOS
PRESIDENTIELLE, LES FEMMES DE BENNO KOLDA ADOUBENT LE CANDIDAT AMADOU BA
Les femmes membres de Benno Bokk Yakaar (Bby) ont tenu un grand rassemblement ce week-end à Kolda. Cette rencontre à l’allure d’un mega-meeting a été organisé sous la houlette de Aminata Diao, première Vice-présidente du HCCT
Les femmes membres de Benno Bokk Yakaar (Bby) ont tenu un grand rassemblement ce week-end à Kolda. Cette rencontre à l’allure d’un mega-meeting a été organisé sous la houlette de Aminata Diao, première Vice-présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales (Hcct).
La rencontre a été l’occasion pour les femmes de Benno à Kolda de réitérer leur soutien et adhésion au choix porté sur le Premier ministre Amadou Ba, candidat de la coalition Bby à l’élection présidentielle de 2024.
Porte-parole du jour, Aminata Diao a listé les mille réalisations socioéconomiques du Président Macky Sall et de son gouvernement conduit par Amadou Ba pour la région de Kolda. Ces réalisations vont des bourses de sécurité familiale à la couverture maladie universelle en passant par les financements octroyés aux groupements féminins… Des faits palpables qui, selon elle, méritent que toute la population de cette partie sud du pays, vote pour le porte-étendard de Benno Bokk Yakaar à la prochaine joute électorale.
Aminata Diao et ses camarades ont promis de parrainer et de voter massivement pour le candidat de la mouvance présidentielle pour une victoire éclatante dès le premier tour de la Présidentielle de 2024. Cette rencontre de grande envergure s’est tenue en présence de Moussa Baldé, président du Conseil départemental de Kolda.
Le ballet se poursuit à la Direction Générale des Élections(DGE) pour le retrait des fiches de parrainage des candidats à la candidature de la présidentielle de 2024. Plus de 200 candidats auraient déjà retiré ces fiches parle biais de leurs mandataires. Et parmi eux, il y a trois pontes de la mouvance présidentielle qui continuent à faire polémique quant à leurs motivations. Il s’agit de Mame Boye Diao, Aly Ngouille Ndiaye et de l’ancien Premier ministre Boun Abdallah Dionne.
A cinq mois de la présidentielle, le Sénégal enregistre d’ores et déjà un nombre record de candidats à la candidature pour la présidentielle de février prochain. Un chiffre astronomique comparé à la taille de notre population. Toujours est-il qu’aujourd’hui, dans un contexte inédit où, pour la première fois, un président sortant ne va pas participer à la mère des élections, les ambitions se multiplient aussi bien dans l’opposition qu’au sein de la mouvance présidentielle. Toutefois, ce qui frappe surtout, ce sont les candidatures de pontes du régime en place à savoir Aly Ngouille Ndiaye, Mahammad Boun Abdallah Dionne et Mame Boye Diao.
Comme ils avaient promis de le faire au cas où le président Macky Sall ne serait pas candidat, Aly Ngouille Ndiaye, Mame Boye Diao et Boun Abdallah Dionne ont finalement décidé d’être candidats à la présidentielle 2024. Ces trois personnalités, qui ont cheminé avec l’actuel le président Macky Sall depuis son accession au pouvoir soit plus de onze ans — plus pour Mahammad Dionne qui était déjà directeur de cabinet de l’actuel Président lorsqu’il était Premier ministre—, ont senti le besoin de rompre ce compagnonnage pour prendre leurs destins en main. Ce malgré les tentatives menées pour les convaincre de revenir sur leurs décisions.
Pourtant, on avait pensé qu’après avoir défendu et soutenu le référentiel des politiques publiques du Macky Sall qu’est le PSE (Plan Sénégal émergent), ils allaient en toute responsabilité poursuivre cet élan de solidarité par respect à leurs convictions. Ce, dès l’instant qu’ils ont toujours laissé croire que ledit Pse est le meilleur programme pour aller vers l’émergence. Et voilà qu’à l’arrivée, ils disent qu’ils peuvent faire plus et mieux que ce qu’a réalisé en 12 ans leur mentor et auquel ils ont participé. Deux lectures peuvent être faites de leurs attitudes. La première c’est de dire que ces trois ex-aperistes étaient atteints d’une cécité dont la gravité ne leur permettait pas de voir les failles du régime auquel ils appartenaient. Une cécité dont ils ont brusquement guéri le jour de l’annonce parle Président de sa décision de ne pas briguer un troisième mandat. Ou, plutôt, le jour où il a dit que c’est Amadou Ba son candidat à la présidentielle. La seconde consiste à faire un aveu qui leur aurait donné plus de crédibilité. C’est à dire reconnaître que, dans le souci de préserver leurs intérêts personnels, ils ne comptaient pas s’attaquer aux failles qui ont caractérisé la gouvernance de l’actuel régime. A part ces deux déclarations toute autre posture relèverait d’une tentative maladroite de vouloir leurrer les populations qui, en définitive, sont les seules détentrices de la légitimité.
Ces trois candidats ont tous promis de diriger le pays autrement s’ils sont élus le 25 février prochain. Ne serait-ce pas alors vouloir faire du neuf avec du vieux ? Dans ce cas, la cohérence aurait voulu qu’ils prennent leur courage à deux mains et quittent le navire marron-beige à temps pour s’affirmer et se positionner comme des alternatives crédibles au président Macky Sall. Mais voilà qu’à cinq mois seulement de l’échéance électorale, ils promettent d’être les hommes providentiels capables de faire sortir les populations de leurs difficultés. Peut-être que, durant la campagne électorale, ils parviendront à se faire écouter d’abord par les Sénégalais avant de trouver les moyens de les convaincre.
Quels discours pour convaincre ?
Même s’ils sont restés droits dans leurs bottes s’agissant de leurs candidatures et de leur volonté de rompre définitivement avec la mouvance présidentielle, certains observateurs continuent de soutenir que toutes ces candidatures bénéficient de l’onction du président Macky Sall. Pour eux, cette pluralité de candidatures issues de son camp s’inscrit dans la même logique de reconduire la stratégie politique mise en œuvre lors des dernières élections. Ce pour que, dans l’éventualité d’un second tour, il puisse récupérer ces voix issues de sa famille politique. Autrement, il serait difficile de comprendre la pertinence de voir aussi bien Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye et Mame Boye Diao défier l’autorité de leur mentor après avoir défendu bec et ongles sa politique. Si l’actuel maire de Linguère a occupé les postes de ministre des Mines, de l’Intérieur et de l’Agriculture, celui de Kolda s’est vu confier les fonctions de Directeur des Domaines puis de directeur de la Caisse des Dépôts et Consignations alors que Mahammad Boun Abdallah Dionne a été celui qui aura le plus duré à la Primature sous Macky Sall soit cinq ans. Durant toute cette période, il avait en charge, en tant que Premier ministre, la mise en œuvre de la politique du chef de l’État. Et durant tout le temps passé au pouvoir pas une seule fois ces trois candidats n’ont critiqué la gouvernance du Président Macky Sall pourtant entachée de nombreux scandales! De quoi installer le doute dans certains esprits à moins de cinq mois de la présidentielle. Des accusations de connivence et de cécité que les trois «gros» dissidents de la mouvance présidentielle rejettent en bloc même s’ils revendiquent être comptables en partie du bilan de Macky Sall. Pour eux, cela n’empêche nullement qu’ils nourrissent l’ambition de vouloir s’inscrire dans une dynamique de proposer des offres programmatiques alternatives pour sortir le Sénégal de ses difficultés. Mais si telle était leur volonté pourquoi alors ne pas l’afficher bien avant que le président Macky Sall ne se prononce dès l’instant que la politique de son candidat s’inscrit dans la continuité ?Ou alors doit-on croire que c’est le choix porté sur la personne de Amadou Ba qui a guidé leur décision de maintenir leur candidature et non la politique mise en œuvre 12 ans durant ? Dernière hypothèse : cherchent-ils à marchander leurs voix avec le candidat qui serait en pole position entre les deux tours en échange de postes dans son gouvernement ? Sous tous ces angles, il serait très difficile à Aly Ngouille Ndiaye, à Mahammad Dionne et à Mame Boye Diao, surtout durant la campagne électorale, de convaincre des populations devenues de plus en plus éveillées et très conscientes des enjeux de l’heure. Toujours est-il que, même si nul ne conteste leurs souhaits légitimes de devenir président, il serait tout de même intéressant, par souci de clarté, qu’ils se prononcent sur celui qu’ils vont soutenir en cas de deuxième tour entre le candidat de la majorité et celui qui serait issu de l’opposition. Cette clarification permettrait de mieux édifier l’opinion publique et lever toutes les suspicions autour de leurs candidatures aux contours toujours alambiqués en tout cas pour certains.
«C’ETAIT UNE DECISION DIFFICILE MAIS…»
Le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly, est revenu sur son choix de rejoindre Al-hilal en Arabie Saoudite. Invité de l’émission Talent d’Afrique, le roc estime que l’élite anglaise a été très rude.
Le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly, est revenu sur son choix de rejoindre Al-hilal en Arabie Saoudite. Invité de l’émission Talent d’Afrique, le roc estime que l’élite anglaise a été très rude.
Kalidou Koulibaly a retrouvé un second souffle en Arabie Saoudite. Avec son club AlHilal où il occupe la première place du championnat, le capitaine des Lions est revenu sur son départ de Chelsea. Selon l’ancien de Naples, après une saison difficile avec les Blues, l’heure était venue pour lui de changer d’air. «Je suis très heureux. J’ai eu une saison un peu difficile l’année dernière à Chelsea où j’ai découvert un championnat anglais très rude. Après, j’ai pris la décision d’aller en Arabie Saoudite. C’était une décision difficile, mais depuis que je suis là-bas, je suis vraiment heureux et je reprends du plaisir sur le terrain», a déclaré Kalidou Koulibaly dans l’émission Talent d’Afrique. Du haut de ses 32 ans, après huit saisons à Naples et une seule à Chelsea, le capitaine de la sélection sénégalaise a été interpellé sur le niveau de la ligue saoudienne. «Quand on est né en France, on pense que le football appartient à l'Europe. Au début, c'était un choix difficile parce qu’on ne connaissait pas le championnat asiatique. Beaucoup de joueurs ont commencé à rallier l'Arabie Saoudite et leur niveau est très relevé. On pensait tous arriver là-bas avec un niveau faible mais je suis surpris du niveau de mes coéquipiers, de mes adversaires. Aujourd’hui, on voit que cela commence à émerger et dans les années à venir, cela va continuer à grandir», dit-il
Avant de rejoindre le Saudi Pro, Kalidou Koulibaly affirme avoir parlé avec l'entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé. «Le coach est le boss de l'équipe nationale. Même si je suis le capitaine, je n’ai pas une place réservée. (… ). J'ai demandé son avis, il m’a dit que je serais physiquement prêt et mentalement à être au service du pays, qu’il n’y voyait aucun problème. Cette année, il a vu que je me sentais super bien et que j’étais mieux sur le terrain», a-t-il conclu.
NICOLAS JACKSON OUT ABDALLAH SIMA APPELE EN RENFORT
Nicolas Jackson est forfait pour le match amical Sénégal-Cameroun. En effet, l'attaquant de Chelsea s'est blessé à la main et il va subir une opération. Pour pallier son absence, le sélectionneur Aliou Cissé a fait appel au service d’Abdallah Sima.
Nicolas Jackson est forfait pour le match amical Sénégal-Cameroun. En effet, l'attaquant de Chelsea s'est blessé à la main et il va subir une opération. Pour pallier son absence, le sélectionneur Aliou Cissé a fait appel au service d’Abdallah Sima.
Les choses sérieuses démarrent pour Aliou Cissé et ses hommes. A une semaine de la rencontre contre le Cameroun au stade Bollaert-Delelis à Lens (France), le 16 novembre prochain, les Lions ont démarré hier leur regroupement en préparation de leur match amical. Pour ce duel de Lions important, on note déjà un absent du côté sénégalais. En effet, blessé à la main, Nicolas Jackson est forfait pour ce rendez-vous. L’attaquant de Chelsea va subir une opération de la main. C'est un véritable coup dur pour Aliou Cissé et Nicolas Jackson qui était en excellente forme depuis une semaine.
Pour le remplacer, le sélectionneur national Aliou Cissé a fait appel à l'attaquant des Glasgow Rangers, Abdallah Sima qui enchaîne aussi les bonnes performances avec le club écossais. L'attaquant de 22 ans, en grande forme, a inscrit déjà 7 buts dans son nouveau club en ce début de saison. Apparu à quatre reprises sous le maillot national, Abdallah Sima n’avait plus été en sélection depuis un peu plus de deux ans, soit septembre 2021.
Par Papa Assane TOURE
UN GOUVERNEMENT OU UNE OMBRE GOUVERNEMENTALE ?
Au sein de l’administration publique, l’expédition des affaires courantes constitue une règle non écrite, voire une coutume républicaine bien établie, quelquefois rappelée par des textes
Au sein de l’Administration publique, l’expédition des affaires courantes constitue une règle non écrite, voire une coutume républicaine bien établie, quelquefois rappelée par des textes.Il est assez courant, en période de remaniement gouvernemental, de charger les ministres démis de leurs fonctions «d'expédier les affaires courantes» jusqu’à la formation d’un nouveau Gouvernement . La théorie de l’expédition des affaires courantes est surtout convoquée lorsque tous les membres du Gouvernement démissionnent, quand le Premier Ministre est démis de ses fonctions ou lorsque le Chef de l’État met fin aux fonctions des membres du Gouvernement.
Récemment, le Président de la République, par un décret du 06 octobre 2023, a décidé de mettre fin aux fonctions des ministres membres du Gouvernement. Le Chef de l’État a, en même temps, décidé de mettre en place un nouveau Gouvernement sous la direction du Premier Ministre. Toutefois, cette mesure ne concerne ni le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, ni le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement qui ne sont pas des membres du Gouvernement.
Au Sénégal, tout porte à croire que la période d’expédition des affaires courantes du premier Gouvernement dirigé par M. Amadou BA risque d’être très courte, en raison de l’imminence du remaniement ou du réaménagement gouvernemental envisagé.
Néanmoins, ce contexte politique particulier ne manque pas de relancer le débat relatif à l’étendue des pouvoirs du Gouvernement d’expédition des affaires courantes. En d’autres termes, comment délimiter les attributions des membres du Gouvernement délivrant les affaires courantes par rapport à celles du Gouvernement de plein exercice ?
Quoi qu’il en soit, à la lumière de la jurisprudence, les pouvoirs dévolus aux ministres chargés d’expédier les affaires courantes sont strictement encadrés (I) et les actes qu’ils posent, à ce titre, sont susceptibles de faire l’objet d’un contrôle juridictionnel (II).
I. Les pouvoirs encadrés du Gouvernement d’expédition des affaires courantes
Que faut-il entendre par «expédition des affaires courantes» ? Du point de vue étymologique, l'expression «affaires courantes» est enveloppée d’une certaine incertitude conceptuelle. Signifie-t-elle «affaires en cours» «affaires urgentes» ou «affaires de faible importance» ?.
Pour rappel, le ministre chargé d’expédier les affaires courantes n’est pas dans la même situation juridique que le ministre intérimaire. La circulaire n° 0004/PM/SGG/SP du 23 février 1996 relative à l’intérim des membres du Gouvernement énonce que l’intérimaire assure la pleine responsabilité du département qui lui est confié ; il est notamment appelé à signer les textes relevant de la compétence du ministre titulaire. De plus, le Conseil d’État sénégalais a déjà eu l’occasion de juger, dans son arrêt rendu le 31 août 1994 , que «dans le souci d’assurer la continuité du service public et l’expédition des affaires courantes, en cas d’absence ou d’empêchement d’une autorité administrative, il est désigné un intérimaire qui se trouve investi de l’intégralité des pouvoirs attachés à la fonction de l’autorité qu’il remplace provisoirement».
Ainsi, contrairement au ministre intérimaire, qui se trouve investi, de plano et à titre provisoire, de toutes les attributions dévolues au ministre titulaire, les pouvoirs du ministre chargé de délivrer les affaires courantes sont bien délimités. Les affaires courantes, qui permettent de garantir la continuité des services publics, peuvent être déclinées en plusieurs catégories.
La première catégorie est celle des affaires courantes par nature, qui relèvent du quotidien de la gestion publique, c'est-àdire la masse des décisions que les services préparent et qui ne modifient pas l'état du droit en vigueur. Ce sont des décisions qui sont tous les jours préparées par les administrations et soumises à la signature des ministres. Il peut s’agir notamment de l’imputation des courriers, de la signature des ordres de mission, du versement des salaires et des pensions de retraite.
Les affaires courantes par nature, qui relèvent de la routine de l’Administration publique, constituent le substrat d’action de l’État. En effet, en raison du principe de la continuité du service public, il est interdit au Gouvernement d’interrompre l’activité étatique.
En revanche, est exclue de cette catégorie toute nomination ou promotion d’une personne attachée à un titre quelconque. Cette restriction permet de lutter contre la pratique dite des «testaments ministériels», qui consiste, en quelque sorte, pour les ministres sortants, à «forcer la main» à leurs successeurs en nommant des proches à des fonctions administratives.
La deuxième catégorie d’affaires courantes concerne les affaires urgentes. Il s’agit de celles que l’État doit prendre en charge sans désemparer, puisque tout retard pourrait faire courir de graves dangers aux intérêts dont il a la charge . Dans l’urgence, le Gouvernement d’expédition des affaires courantes doit prendre rapidement toutes les mesures nécessaires qu’impose la gestion des affaires publiques. Il peut même prendre des actes qui modifient l’état du droit ou créent des droits subjectifs ou des obligations. Par exemple, en cas de survenance d’une crise sanitaire, d’attaques terroristes ou d’atteinte à l’intégrité du territoire, le Gouvernement de délivrance des affaires courantes peut et doit prendre des mesures justifiées par la protection de la santé publique, le rétablissement de l’ordre public et la préservation de la sécurité intérieure et extérieure de l’État. On peut lire dans les conclusions du commissaire du Gouvernement Jean ROMIEU sous la décision Saint-Just de 1902 que : «quand la maison brûle, on ne va pas demander au juge l’autorisation d’y envoyer les pompiers».
La troisième catégorie d’affaires courantes désigne les affaires en cours. Il s’agit de celles qui sont l’aboutissement normal de procédures déjà entamées lorsque les ministres étaient encore en fonction. Dans ce cas, le Gouvernement d’expédition des affaires courantes ne ferait que poursuivre des actions qu’il avait déjà engagées, sous le contrôle du juge.
II. Le possible contrôle juridictionnel des actes du Gouvernement d’expédition des affaires courantes
Faute d’être qualifiés d’actes de gouvernement, c’est-à-dire des actes insusceptibles de contrôle juridictionnel, ceux posés par le Gouvernement d’expédition des affaires peuvent être soumis au contrôle du juge administratif. Toutefois, si le Gouvernement se limite seulement à expédier des affaires courantes par nature, sans modifier l’ordonnancement juridique, tout porte à croire que le recours pour excès de pouvoir dirigé contre de telles mesures ne serait pas recevable.
En effet, selon l’article 74 de la loi organique n° 2017-09 du 17 janvier 2017 portant création de la Cour suprême, le recours pour excès de pouvoir n’est recevable que contre une décision explicite ou implicite d’une autorité administrative. La jurisprudence sénégalaise exige que l’acte attaqué fasse grief, c’està-dire qu’il doit modifier l’ordonnancement juridique, par opposition notamment aux actes confirmatifs de décisions antérieures, aux mesures d’ordre intérieur et aux actes préparatoires. Or, les affaires courantes par nature ne sont pas, en principe, de véritables décisions administratives faisant grief
En droit administratif, un recours contentieux n’est possible que lorsque le Gouvernement déborde du cadre réduit des affaires courantes, pour prendre des mesures urgentes. Dans ce cas, le juge vérifie non seulement la réalité de la condition tirée de l’urgence, mais aussi l’opportunité de l’action du Gouvernement. En d’autres termes, plus qu’un contrôle de légalité, le juge effectue, de façon assez surprenante, un véritable contrôle d’opportunité des mesures gouvernementales, ce qui constitue une fonction éminemment politique . Tout se passe comme si le juge effectue un contrôle des circonstances et des motifs des actes gouvernementaux.
Au Sénégal, en matière d’expédition des affaires courantes, la jurisprudence administrative n’est pas très abondante
En France, le Conseil d’État a procédé au contrôle de l’opportunité des actes d’un Gouvernement d’expédition des affaires courantes, pour la première fois, en 1952, dans sa décision Syndicat régional des Quotidiens d’Algérie. Le juge a ainsi pris en compte des circonstances de fait et leurs conséquences pour invalider un acte administratif.
Ainsi, la haute juridiction administrative française a considéré qu’à défaut d'urgence, ne rentre pas dans la catégorie des affaires courantes, «si extensive que puisse être cette notion dans l'intérêt de la continuité nécessaire des services publics», un décret qui transposait à l'Algérie les règles d'une loi relative à l'expropriation de certaines entreprises de presse et prévoyait l'organisation de la dévolution de leurs biens
En définitive, la théorie de l’expédition des affaires courantes, qui permet de prolonger les compétences du Gouvernement après la cessation des fonctions des ministres, est une fascinante construction juridique donnant corps au principe fondamental de la continuité de l’action publique. Aussi, les ministres devraient-ils, pendant toute la période couverte par l’expédition des affaires courantes, assurer, avec diligence et efficacité, la continuité de l’action gouvernementale, tout en veillant à se conformer à leurs attributions.
L’APPEL DE MACKY SALL EN FAVEUR DE L’INDUSTRIE BIOTECHNOLOGIQUE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les parutions de ce mardi 10 Septembre 2023 mettre en exergue l’appel du chef de l’Etat sénégalais en faveur d’une véritable industrie biotechnologique en Afrique
Dakar, 10 oct (APS) – L’appel du chef de l’Etat sénégalais en faveur d’une véritable industrie biotechnologique en Afrique est l’un des sujets au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Sous la présidence de Macky Sall et de Bill Gates, la Fondation Bill et Melinda Gates et ses partenaires de l’initiative Grand Challenges ont ouvert hier, leur réunion annuelle au Cicad de Dakar. Cet évènement qui se poursuit jusqu’au 11 octobre marque le 20ème anniversaire de la communauté des programmes Grand Challenges, qui soutient des partenariats innovants pour relever les plus grands défis mondiaux en matière de santé et de développement. Le président Sall a fait appel à une mobilisation pour asseoir une industrie biotechnologique’’, rapporte le quotidien Bës Bi.
Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a appelé lundi, les pays africains à se mobiliser davantage pour asseoir une ‘’véritable industrie biotechnologique’’.
‘’L’Afrique doit se mobiliser davantage pour assoir une véritable industrie biotechnologique, y compris la fabrication de vaccins. Nous devons aussi continuer le plaidoyer pour que les vaccins produits sur le continent accèdent aux plateformes de commercialisation’’, a-t-il dit.
Intervenant à l’ouverture des Grand Challenges (réunion annuelle) de la Fondation Bill et Melinda Gates, au Centre de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), le président Sall a évoqué des expériences en la matière, dont celle de l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) qui fabrique depuis plus de 90 ans le vaccin contre la fièvre jaune.
Selon le quotidien L’As, le chef de l’Etat sénégalais ‘’lance un appel fort aux pays africains’’ pour l’implantation d’une industrie biotechnologique, le renforcement de la lutte contre le cancer et la fabrication de vaccins.
Pour Sud Quotidien, ‘’le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, est formel : les pays africains doivent se mobiliser davantage pour asseoir une +véritable industrie biotechnologique+’’.
Le Soleil se fait également écho du ‘’plaidoyer’’ du président Macky Sall en faveur de l’industrie biotechnologiques et des plateformes de commercialisation en Afrique.
Le journal rapporte que le milliardaire Bill Gates a annoncé 20 milliards de francs Cfa pour la production de vaccins en Afrique.
Dans L’Info, Macky Sall rappelle que la science reste encore ‘’confrontée au défi majeur du cancer’’.
L’Observateur note que ‘’pour faire face aux défis sanitaires en Afrique, la Fondation Bill et Melinda Gates n’a pas lésiné sur les moyens. Fondateur de Microsoft et grand philanthrope américain, Bill Gates s’est engagé pour que l’Afrique accède à sa souveraineté sanitaire. Il a annoncé de nouveaux investissements pour accélérer l’innovation et la fabrication de vaccins à ARNm en Afrique’’.
Le quotidien EnQuête signale qu’en matière de fabrication de vaccins, ‘’Dakar, qui s’est toujours positionné parmi les leaders en Afrique francophone, à travers notamment l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), est bien parti pour devenir un hub du continent. Hier, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la réunion annuelle des Grand Challenges, une initiative de Bill Gates organisée pour la première fois en Afrique de l’Ouest, le président de la République est revenu sur les projets phares du pays’’.
Le quotidien Bës Bi met en exergue ‘’les ravages du cancer du sein chez les femmes’’ et titre : ‘’L’assassein’’.
‘’Le cancer du sein est comme un tueur à gages pour les nombreuses femmes qui en souffrent. Au Sénégal, il y a quelques années, la maladie était encore +la première cause de mortalité chez la femme au Sénégal+. Et elle vient en tête parmi les différents types de cancers. Même s’il faut relever qu’il est difficile de trouver des chiffres récents le sujet.’’
«IL Y A DES JOURNALISTES ENCAGOULES DANS LES MEDIAS»
Invité de l'émission à contre-courant sur l'As Tv, Thierno Ahmadou SY, Dg de l'Aps, n'y est pas allé toutefois de main morte en parlant de certains journalistes ''encagoulés'' dans les médias et qui sont plus actifs que certains militants de l'opposition
Le directeur général de l'APS est d'habitude mesuré dans ses propos. Invité de l'émission à contre-courant sur l'As Tv, Thierno Ahmadou Sy n'y est pas allé toutefois de main morte en parlant de certains journalistes ''encagoulés'' dans les médias et qui sont plus actifs que certains militants de l'opposition
Le journaliste peut-il être en même temps un militant politique? Cette question a traversé manifestement l'histoire des médias et jusqu'à présent, elle n'est pas encore tranchée. Mais pour l'ancien présentateur vedette de la Rts devenu par la force des choses un militant de l'APR, la ligne de démarcation doit être lisible. ''Nous sommes dans un Sénégal de démocratie. Cela veut dire que chaque Sénégalais a le droit de prendre des options, de faire des choix politiques. À moment de ma carrière, j'ai décidé de faire de la politique et j'ai trouvé que le journalisme était un métier jaloux. Le journalisme requiert la neutralité. Quand on est engagé politiquement et qu’on pratique le journalisme, ça ne fait pas bon ménage. Moi quand j'ai décidé de faire de la politique, je me suis retiré de la pratique journalistique'', a fait savoir le directeur général de l'APS Thierno Ahmadou Sy. À l'en croire effectivement, journalisme et politique ne font pas bon ménage. Ainsi dans ce cadre, il déplore le manque d'honnêteté de certains journalistes au Sénégal. ''Malheureusement au Sénégal, dans le champ politique, il y a des journalistes qui malhonnêtement continuent de pratiquer le métier'', fustige le patron de l'APS non sans souligner que tous les journalistes qui accompagnent le Président Macky Sall ont décidé d'arrêter de pratiquer le métier. Contrairement à d'autres, d'après lui, qui sont dans les médias et qui sont des politiciens identifiés. ''Je les appelle les '' encagoulés'' des médias. Ils sont dans les médias mais ils sont plus actifs que les militants dans les partis politiques'',fulmine le président du mouvement '' Ha Yesso''.
Prônant un assainissement sans complaisance de la presse, il estime que dans les années à venir, l'Etat doit renforcer davantage la régulation. ''L'Etat doit être plus sévère que ça. On ne peut pas jouer avec les médias'', argue l'ex-agent de la RTS. Interpellé sur les problèmes de la presse malgré l'avalanche de journalistes qui accompagnentle chef de l'Etat depuis 12 ans, il affirme: '' C'est avec lui qu'on a notre code ; même si aujourd'hui l'application fait défaut, la carte de la presse, elle, existe. C'est avec le Président Macky Sall que la presse a eu beaucoup plus de liberté. C'est grâce au Président Macky Sall que TDS existe aujourd’hui.Aujourd'hui, vous allez à Fongolemy, vous avez toutes les chaînes avec TDS''. S'exprimant sur les arrestations des journalistes, il lance : ''Qu'est-ce que ces journalistes ont fait pour être derrière les barreaux? Il faut avoir l'honnêteté intellectuelle de voir de près cette situation.''
«LE RAPPORT DU PRESIDENT MACKY SALL AVEC LA PRESSE EST DECENT»
De son avis, il y a des journalistes qui pensent que le métier leur permet de tout dire. ''Ils ne sont pas au-dessus de la loi. C'est faux ! Ça n'existe dans aucun pays du monde'', a déclaré le membre de la Task force républicaine avant d'ajouter : ''Si on est journaliste, il faut qu'on respecte les règles de ce pays. On est journaliste, il faut qu'on sache raison garder. Malheureusement, il y en a beaucoup qui sont encagoulés dans les médias et qui veulent pratiquer leur politique dans les médias'', insiste-t-il avec véhémence. Relevant dans la foulée que sur des centaines de journalistes, il n'y a que deux ou trois journalistes qui sont emprisonnés. ''De là, les gens veulent dire qu'au Sénégal, les journalistes sont emprisonnés'', dit-il. Pour lui, le rapport du Président Macky Sall avec la presse esttrès décent . ''La liberté de la presse est réelle au Sénégal'', trouve l'acolyte du chef de l'Etat.
«JE NE SUIS PAS D'ACCORD AVEC CEUX QUI DISENT QUE LE PRESIDENT MACKY SALL NE PARLE PAS A LA PRESSE SENEGALAISE»
Dans le même ordre d'idées, le directeur de l'APS rappelle que le Président Macky Sall est un homme ouvert. ''Il parle aux médias. Mais il n’a pas le temps d'être dans tous les médias. Il a un programme bien défini. Si vous dites que le Président Macky Sall ne parle pas aux Sénégalais, je ne suis pas d'accord. Il y a quelques mois, le Président a reçu un média qui vient du Sénégal oriental. Il est ouvert aux médias sénégalais'', se défend Thierno Ahmadou Sy qui refuse l'idée selon laquelle le Président Macky Sall snobe souventles médias sénégalais au profit de ceux de l'étranger. Le directeur de l'APS est revenu aussi sur ses débuts dans cette agence. Il a fait savoir qu'il a trouvé des journalistes professionnels. Et cela, selon lui, a facilité ses réalisations.