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17 juin 2025
LE POINT DES CANDIDATS INSCRITS POUR CFEE A MATAM
Quelque 10 772 candidats dont 66% de filles vont passer mercredi et jeudi l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) dans la région de Matam, a révélé à l’APS l’inspecteur d’académie (IA), Mbaye Babou.
Matam, 20 juin (APS) – Quelque 10 772 candidats dont 66% de filles vont passer mercredi et jeudi l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) dans la région de Matam, a révélé à l’APS l’inspecteur d’académie (IA), Mbaye Babou.
Selon lui, ces candidats seront répartis dans 92 centres d’examen, dont 52 pour l’Inspection d’éducation et de la formation (IEF) de Matam, 35 pour Kanel et 5 pour celle de Ranérou Ferlo. Mbaye Babou a rappelé que la majorité des candidats sont des filles, soit un taux de 66%.
Lors d’un Comité régional de développement (CRD), tenu la semaine dernière sur les préparatifs des examens de fin d’études, le gouverneur de la région, Mouhamadou Moctar Watt soutenait que ‘’plusieurs mesures avaient été prises pour une bonne tenue des examens’’ dont le CFEE.
La gouvernance et les différents services de la région avaient évoqué entre autres la sécurité des épreuves, les conditions d’accueil et d’hébergement des membres des commissions et la question liée aux inondations.
MULTIPLE PHOTOS
ACTE DE COMMUNION ENTRE LA FRANCE ET LE SENEGAL
La ‘’Mud race challenge’’, un évènement sportif organisé récemment par les autorités militaires sénégalaises et françaises à Dakar, a permis de récolter pas moins de 3,5 millions de FCFA qui ont été remis aux blessés sénégalais et français
Dakar, 20 juin (APS) – La ‘’Mud race challenge’’, un évènement sportif organisé récemment par les autorités militaires sénégalaises et françaises à Dakar, a permis de récolter pas moins de 3,5 millions de FCFA qui ont été remis aux blessés sénégalais et français, a-t-on appris de source militaire.
Près de 650 coureurs ont participé à la ‘’Mud race challenge’’ organisée samedi au Quartier Geille des Eléments français au Sénégal de Ouakam. Ce challenge de 6,5 kms avec 25 obstacles avait pour but de récolter des dons pour les blessés de guerre des deux armées.
Selon un communiqué reçu des Eléments français au Sénégal, il y avait ‘’plusieurs compétitions dans une même compétition’’ avec un parcours pour les jeunes de 12 à 16 ans, un parcours pour les plus de 16 ans et un parcours adapté aux personnes en situation de handicap.
Trois militaires sénégalais du Bataillon de sport ont remporté les trois premières places.
Cette journée a permis de récolter pas moins de 3,5 millions de FCFA pour les blessés sénégalais et français, indique la même source, soulignant que les EFS ont remis un chèque ‘’de la moitié de cette somme au représentant militaire sénégalais’’.
‘’La générosité, la solidarité, l’entraide et le partage’’ étaient au cœur de cette ‘’Mud race challenge’’, organisé pour la première fois à Dakar. ‘’Une médaille, un t-shirt et une photo finish, tous les participants’’ sont repartis ‘’fièrement’’, se réjouissent les EFS.
Créés le 1er août 2011, suite au traité signé entre la France et le Sénégal, les Eléments français au Sénégal (EFS) constituent un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, rappelle le communiqué.
Le texte signale que les principales missions des 350 militaires consistent à ‘’assurer la défense et la sécurité des intérêts et des ressortissants français, appuyer les déploiements opérationnels dans la région et contribuer à la coopération opérationnelle en Afrique de l’Ouest’’.
Il ajoute que les EFS qui s’inscrivent ‘’ainsi dans une posture de prévention’’, demeurent ‘’un point d’appui matérialisé par l’existence d’un noyau clé de poste de commandement interarmées’’.
LES SUJETS POLITIQUES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
Les quotidiens de ce mardi 21 juin traitent des sujets politiques se rapportant au dialogue national initié par le président de la République et au »dialogue du peuple » lancé par la plateforme les forces vives de la nation (F24).
Dakar, 20 juin (APS) – Les sujets politiques se rapportant au dialogue national initié par le président de la République et au »dialogue du peuple » lancé par la plateforme les forces vives de la nation (F24) sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Les acteurs du dialogue politique cherchent la clé’’ autour des candidatures de Karim Wade, de Khalifa Sall et de Macky Sall, selon Sud Quotidien.
‘’En lieu et place des articles L29, et L 30 du code électoral, note le journal, les acteurs engagés dans le dialogue politique visent la modification de l’article L28 à la réintégration des personnes radiées des listes électorales à la suite de condamnation’’. Outre la réhabilitation et la mesure d’amnistie visées par cette disposition, il a été proposé d’ajouter à cette liste la grâce présidentielle. Une Commission technique sera chargée de trancher cette posture, a poursuivi la publication.
Pour Source A, malgré que les acteurs soient tombés d’accord sur l’introduction de la grâce dans les dispositions du code pour permettre à des personnes frappées d’inéligibilité de pouvoir de présenter en 2024, il n’en demeure pas moins qu’il y a ‘’une position polémique’’ incarnée par la société civile et l’opposition prenant part au dialogue. ’’La frange de l’opposition qui pend part à ce dialogue n’a pas voulu entendre parler de troisième candidature de Macky Sall’’, souligné le quotidien.
La publication note que de son côté, la société civile a préféré prendre son contrepied en estimant que cette question doit être tranché par le Conseil constitutionnel. Une position qu’elle partage avec la majorité présidentielle.
’’Cassures sur les candidatures’’, titre L’Observateur. »La question de la candidature et celle des droits civiques et politiques n’ont pas été réglées hier, par la Commission politique du dialogue national. N’ayant pas trouvé de consensus sur ces questions, les acteurs ont décidé de poursuivre les travaux aujourd’hui », rapporte L’Obs.
Pendant ce temps, selon l’Info, la plateforme F-24 passe à l’offensive à travers le lancement de son »dialogue avec le Peuple » à la Cité Keur Gorgui.
Le F-24 opposé à une candidature de Macky Sall en 2024 appelle les Sénégalais à »célébrer ensemble le 23 juin dans la communion (…) et à donner un cacher populaire inédit à la grande mobilisation populaire du 14 juillet prochain’’, indique le Journal.
Après une première rencontre dispersée, le F24 relance ‘’son dialogue du peuple’’, selon le quotidien Bës Bi.
‘’Après une première tentative étouffée, les forces vives de la nation (F24) sont revenues à la charge par la relance du +dialogue du peuple+. En conférence de presse hier, leaders de l’opposition et acteurs de la société civile ont jeté les nouvelles bases de ces rencontres contre le pouvoir en place’’, écrit le journal.
LE DG SAMBA NDIAYE ET LES CHEMINOTS PRETS POUR LA REPRISE DES GRANDS TRAINS DU SENEGAL
La reprise annoncée du trafic ferroviaire via les Grands Trains du Sénégal (GTS-SA) se dessine bien.
La reprise annoncée du trafic ferroviaire via les Grands Trains du Sénégal (GTS-SA) se dessine bien. Au niveau des GTS- SA, la société d’exploitation c’est-àdire la société de Transport voyageur et de fret, on met les bouchées au double pour ne pas rater ce grand virage annoncée. Alors la Convergence des cheminots de GTS-SA a lancé la grande mobilisation vendredi dernier à Rufisque.
Le nouveau départ des chemins du fer du Sénégal se dessine depuis quelques temps. Au niveau des GTS-Sa chargée aux côtés SN CFS en charge de la gestion du patrimoine ferroviaire, c’est de traduire en actes concrets ce nouveau départ des chemins de fer à l’arrêt depuis novembre 2019. Un nouveau départ voulu par le président Macky Sall et conduit par le directeur général des GTS Samba Ndiaye.
Ce vendredi, la Convergence des cheminots des Grands Trains du Sénégal (GTS-SA) a sonné la mobilisation autour M. Ousmane SEYE leur coordonnateur et M. Abdou Khadre Dieylani DIOP leur porte-parole pour apporter leur soutien aux orientations mises en place par les autorités notamment le président Macky Sall, leur ministre de tutelle Mansour Faye et appliquées par le directeur général Samba Ndiaye. « La Convergence des cheminots de GTS-SA, est une structure qui regroupe des travailleurs des Grands trains du Sénégal. La structure se donne comme mission, d’enclencher des démarches pour la relance du transport ferroviaire interurbain au Sénégal. Pour mieux prendre en charge nos préoccupations relatives à la reprise du trafic ferroviaire, nous avons jugé pertinent de nous retrouver autour d’un idéal commun, afin de mener ensemble des actions collectives pouvant aboutir à une fin utile, notamment la reprise des activités des Grands Trains du Sénégal, suspendues depuis novembre 2019 » diront Ousmane Seye et Abdou Khadre Dieylani Diop.
Ce dernier de rappeler qu’« à l’occasion de sa tournée économique dans la Région de Thiès, le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL avait lancé les travaux de réhabilitation de la ligne ferroviaire Dakar-Tambacounda-Kidira, dont la phase une (1) concerne Dakar-Tamba pour une échéance de onze (11) mois, une initiative que nous saluons et encourageons fortement. Dans l’espoir que le trafic sera repris à date échue, la société les Grands Trains du Sénégal avec son Directeur Général Monsieur Samba Ndiaye, dans une démarche proactive, a déjà pris toutes les dispositions en termes de logistique et de formation du personnel pour assurer une bonne reprise du trafic ferroviaire à l’échelle nationale, aussitôt après les travaux de réhabilitation de la voie ferrée.
C’est l’occasion pour nous de féliciter le Président de la République pour tous les efforts consentis dans le secteur, notamment la mise en œuvre du projet du TER, la réhabilitation du réseau ferroviaire, la restauration des gares et haltes ». Les deux dirigeants de la Convergence des cheminots des Grands Trains du Sénégal tiendront à expliquer que le président de la République pour une meilleure prise en charge du secteur ferroviaire, avait clairement défini, à travers un décret, les missions assignées aux deux sociétés : - SN CFS, est la société en charge de la gestion du patrimoine ferroviaire - GTSSA, la société d’exploitation c’està-dire la société de Transport voyageur et de fret.
En sus de ce décret, il y a également la DIRECTIVE N° 01/2014/CM/UEMOA du 27 mars 2014. En vue de se conformer à ladite Directive, l’Assemblée nationale a autorisé, au Sénégal, en sa séance du 22 mai 2020, la création d’une société nationale gestionnaire du patrimoine ferroviaire. Il s’agit de la Loi n°2020-23 du 04 juin 2020 autorisant la création de la société dénommée « Les Chemins de Fer du Sénégal », dans un contexte de séparation de l’exploitation et de la gestion de l’infrastructure. Cette directive stipule également qu’il doit avoir 3 entités dans ce secteur : l’organe de régulation, une société de patrimoine, une société d’exploitation. «Nous remercions notre tutelle, M. Elhadji Mansour FAYE, Ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, le Directeur Général des Grands Trains du Sénégal GTS-SA, M. Samba NDIAYE et le Directeur Général de la SN CFS pour l’avancée des travaux de réhabilitation de la voie ferrée Dakar-Tamba » concluent les cheminots réconforté à bloc.
«NOTRE ECONOMIE FORTE DE 90% D’INFORMEL VA CONNAITRE DES EMBROUILLES ET LA PROCHAINE CROISSANCE VA ETRE AFFECTEE»
Maïssa BABOU, économiste affirme qu’on peut craindre le pire dans les situations préélectorales au point que les conséquences seront forcément catastrophiques sur le plan économique parce que tout le monde se retient
L’économiste Maïssa BABOU à son tour rappelle que généralement à la veille d’élections en Afrique on peut à chaque fois craindre le pire, car les régimes en place pour s’éterniser font dans la manipulation de la Constitution, ce que conteste souvent l’opposition. Mais ces pouvoirs s’arrogent des services fondamentaux qu’on appelle le système, c’est à dire une justice qui regarde dans le sens du prince, des forces de l’ordre prêtes à réprimer toutes contestations et même parfois de piliers sociaux comme de très grands électeurs qui font dans l’alliance sans le dire ouvertement.
Maïssa BABOU, économiste affirme qu’on peut craindre le pire dans les situations préélectorales au point que les conséquences seront forcément catastrophiques sur le plan économique parce que tout le monde se retient. Et comme, il a l’habitude de le dire souvent, l’économie est frileuse et cette frilosité de l’économie va faire que les investisseurs vont la retenir et cela va anéantir les histoires d’investissements nouveaux. Il craint une retenue de l’économie en hibernation parce que les investisseurs et bailleurs ne peuvent pas risquer leurs avoirs dans une situation qui peut être difficile voire catastrophique à tout moment. Beaucoup de secteurs vont être fermés comme le secteur du tourisme et les consommations vont être réduites ce qui va créer un moment de repli économique.
D’après BABOU, la situation économique du Sénégal est extrêmement défavorable parce que nous sommes tous dans le stress, personne ne sait ce qu’il adviendra par rapport à une situation politico judiciaire qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Les prémices du mois dernier ont montré le risque que nous encourons tous sur le plan économique, social et politique. Une baisse de production sera au rendez-vous, combien de temps faudra-t-il pour réparer les dommages? S’interroge-t-il.
L’économiste affirme que si les activités économiques sont en berne, notre économie qui est forte de 90% d’informel va connaître des embrouilles face à un chômage endémique et la prochaine croissance économique va certainement être affectée. Les secteurs de la culture et du tourisme auront un réel manque à gagner qui va drastiquement baisser ce taux de croissance. Il a rappelé que nous sortons de la Covid-19 et de cette guerre Russo-ukrainienne risque de compliquer la situation. Maïssa BABOU soutient que l’attentisme des investisseurs va plusse prolonger car les bailleurs vont attendre car le Sénégal a donné un très mauvais signal, avec une violence inouïe qui a convaincu les plus sceptiques à se dire que le Sénégal n’est pas donc ce pays sans risques. Même quand on aura une alternance les gens vont faire très attention, il faudra peut-être plus de 6 mois pour voir le caractère du nouveau régime. Il estime qu’on peut dire qu’on sera à un an en berne économique pour une économie qu’il considère si jeune et qui a besoin d’être boostée. Abordant les causes de cette situation, l’économiste évoque les décisions de justices qui nous ont amené à cette question de troisième mandat avec ce feuilleton judiciaire et cette affaire de viol qui n’en est pas une, dit-il et qui a finalement accouché d’une lourde sanction contestée et les populations ont manifesté, par tout arrêter pendant des jours alors cette conséquence est politico-judiciaire
Selon Maïssa BABOU, pour chercher des solutions, il faut les trouver dans ces deux milieux afin que l’apaisement soit de retour et qu’on ait une très claire prononciation des lois organiques mais aussi qu’on ait une justice qui ne soit pas arrimée à un groupe politique
LA DRÔLE D’ATTENTE
Ni paix, ni guerre : Entre l’attente de la notification à Ousmane Sonko de son verdict et les dialogues nationaux de Macky et du F24, le Sénégal vit toujours dans l’incertitude et la psychose contemporaine
Entre l’attente de la « notification » à Ousmane Sonko de son verdict et les dialogues nationaux de Macky et de F24, le Sénégal vit toujours dans l’incertitude et la psychose « contemporaine ». « Cette drôle d’attente » ou « cette « drôle de guerre » inquiète les citoyens, les partenaires financiers, les bailleurs, les investisseurs, les opérateurs économiques et autres couches sociales. Une situation consécutive à l’accalmie notée aux lendemains des scènes de violences, de saccages et de pillages du début du mois de juin. Cette drôlesse de guerre » à la sénégalaise nous rappelle le début de la deuxième guerre mondiale (1939-1945).
La « drôle de guerre » constitue la période allant de la déclaration de guerre de la France à l’Allemagne le 3 septembre 1939 à l’offensive allemande du 10 mai 1940, caractérisée par une attitude attentiste des autorités françaises et l’absence presque totale d’affrontements entre la France et l’Allemagne. Cette image voire spectre de « drôle de guerre » hante le Sénégal qui vit « une drôle d’attente ». De l’attente de la notification à Ousmane Sonko du verdict de son procès, les deux dialogues nationaux de Macky Sall et du F24, la psychose des violences de juin, le secteur privé qui affiche encore son inquiétude sur l’avenir de l’entreprise…plongent le Sénégal dans une sorte d’inquiétudes sur quoi demain sera fait. Le chaos bien que non souhaitable n’est pas à écarter avec le tiraillement politique qui prévaut présentement au Sénégal. Malgré les multiples médiations et dialogues, le camp du pouvoir et celui de l’opposition semblent camper sur leurs positions. Chaque partie déroule pour avoir l’agrément de l’opinion nationale et internationale. Cette situation semble être un remake qui pourrait placer le pays dans une zone d’instabilité. Quelques observateurs évoquent « Une drôle de guerre » qui rappelle la situation d’avant l’éclatement de la seconde guerre mondiale. Celle-ci doit son nom à l’inaction des armées alliées devant la défaite de la Pologne. Cette période d’attente, brutalement rompue sur le front terrestre de l’Ouest, est comparable à la situation politique actuelle du Sénégal.
Le constat est que l’opposition et le pouvoir sont dans une période d’inaction depuis les violents affrontements qui ont eu lieu après le verdict du procès opposant le leader du Pastef, Ousmane Sonko, à la masseuse Adji Sarr. Aucun bruit n’est perceptible à part les arrestations multiples dans le camp du Pastef et les libérations sélectives de personnes soupçonnées d’être les auteurs des troubles sur le terrain. Des manifestations programmées, déclarées puis rejetées par le préfet de Dakar au motif de risques de troubles à l’ordre public entre autres. Cette situation de ni paix ni guerre impacte gravement sur l’économie nationale. Cette psychose empêche également les bailleurs et investisseurs de dérouler leurs opérations.
F24 EN ROUE LIBRE
La plateforme des forces F24 va tenir enfin son dialogue du peuple, sauf revirement de dernière minute des autorités.
Le dialogue du peuple initié par les responsables de la nouvelle plateforme des forces vives de la Nation F24 qui regroupe plus de 112 partis politiques et organisations de la société civile contre une 3ème candidature du président Macky Sall démarre ce mardi 20 juin, soit trois semaines après la première tentative avortée le 31 mai dernier. En conférence de presse hier, lundi 19 juin, Mamadou Mbodj, Coordonnateur du F24 a indiqué que cette première phase du dialogue se fera en format bimodal : en version présentielle et en ligne autour de deux thématiques que sont le 3e mandat et la Justice à deux vitesses.
La plateforme des forces F24 va tenir enfin son dialogue du peuple, sauf revirement de dernière minute des autorités. Près de trois semaines après leur première tentative avortée le 31 mai dernier du fait de l’opposition des autorités, les responsables de cette nouvelle plateforme des forces vives de la Nation qui regroupe plus de 112 partis politiques et organisations de la société civile contre une 3ème candidature du président Macky Sall vont démarrer leur dialogue du peuple ce mardi 20 juin. En conférence de presse hier, lundi 19 juin, Mamadou Mbodj, Coordonnateur du F24, a annoncé le lancement officiel des travaux de ce dialogue qui se fera sous format bimodal : en présentiel et en ligne autour des deux thématiques que sont le 3e mandat et la Justice à deux vitesses choisies pour cette première phase. « Le dialogue du peuple se fera en format bimodal avec des ateliers en ligne et en présentiel. Ça sera un dialogue ouvert au public à travers les réseaux sociaux. Mais également un dialogue qui sera fait à travers des ateliers regroupant des experts évidemment compétents dans les deux thématiques choisies pour cette première phase, à savoir le 3e mandat qui constitue un coup d’État constitutionnel et la Justice à deux vitesses. Ce sont les deux thématiques sur lesquelles nous allons insister dans la première phase », a annoncé Mamadou Mbodj qui appelle par ailleurs les Sénégalais à se mobiliser massivement pour la réussite de ce dialogue par la publication des Var et vidéos sur « le troisième mandat et sur la justice à deux vitesses à l’origine des tensions qui sapent les fondements de notre cohésion nationale ».
LE F24 APPELLE A UNE JOURNEE DU 23 JUIN EN BLANC
Outre le démarrage du dialogue du peuple en ce jour de mardi 20 juin, le Coordonnateur du F24, Mamadou Mbodj, a également annoncé lors de cette rencontre avec la presse, la célébration le 23 juin prochain du 12e anniversaire du Mouvement des forces vives (M23) qui avait combattu le projet de réforme constitutionnelle de 2011 et la 3e candidature du président Wade. Sous ce rapport, il a ainsi invité le Sénégalais à marquer cette journée en s’habillant de couleur blanche pour manifester dans la paix et «dénoncer la coupure du signal de Walfadjri, le blocus devant la maison de Ousmane Sonko, l’emprisonnement de journalistes et d’autres détenus politiques ».Mais aussi pour « réclamer une Tabaski pour tous, la libération immédiate de tous les détenus politiques, la cessation de toutes les poursuites judiciaires visant la liquidation d’adversaires politiques, gage du retour à une paix durable ».
Par ailleurs, annonçant une visite des prisons et des blessés lors des dernières manifestations, le Coordonnateur du F24 a également estimé qu’« une synergie avec la Coordination des associations de presse (CAP) est vivement attendue, tous ensemble pour la paix, le 23 juin ». « Le F24 encourage toute initiative allant dans le sens de permettre à tous ceux qui sont privés de liberté de fêter la Tabaski auprès de leurs familles respectives », a encore lancé Mamadou Mbodj.
UNENOUVELLE MANIFESTATION PACIFIQUE LE 14 JUILLET 2023.
La nouvelle plateforme des forces vives de la Nation F24 qui groupe plus de 112 partis politiques et organisations de la société civile contre une 3ème candidature du président Macky Sall va procéder à une deuxième démonstration de force à la Place de la Nation ex-Obélisque. En marge d’une conférence de presse hier, lundi 19 juin, en prélude au démarrage de son dialogue du peuple prévu ce mardi 20 juin, le F24 a annoncé par l’entremise de son Coordonnateur, Mamadou Mbodj une nouvelle grande manifestation pacifique prévue le 14 juillet 2023 à la Place de la Nation. Cette manifestation intervient près de deux mois après la première du genre organisée par cette nouvelle plateforme des forces vives de la nation lancée le 16 avril dernier. Face à la presse, Mamadou Mbodj a assuré que ce rassemblement qui vise à dénoncer le projet d’une 3e candidature de l’actuel chef de l’Etat et la justice à double vitesse sera précédé par des activités de sensibilisation des populations sur ces deux questions qui seront au menu de la première partie du dialogue du peuple.
SAISINE DES JURIDICTIONS DONT LA CPI
Lors de cette rencontre avec la presse, le Coordonnateur du F24 a également apporté la réplique au Gouvernement après sa sortie sur les manifestations du 1er et 2 juin dernier. Revenant sur les violences qui ont émaillé ces deux jours de manifestations, Mamadou Mbodj accuse le gouvernement du Sénégal d’avoir violé allègrement toutes ses engagements internationaux qui interdisent la torture, l’utilisation des armes à feu contre des manifestants innocents ». « Le F24 appelle l’Etat à accepter, admettre que ce n’est pas par perte et profit que toutes ces vies humaines vont être passées parce que justement, le Sénégal a des obligations à respecter », a-t-il lancé avant de faire remarquer. «Nous avons pris l’initiative avec toutes les organisations habilitées à ce niveau de saisir les juridictions nationales, régionales, internationales pour montrer à Messieurs les ministres du gouvernement, que ce ne sont pas des fanfaronnades».
Poursuivant son propos, le Coordonnateur du F24 de brandir également le spectre d’une saisine de la Cour pénale internationale. « Nous sommes des gens, des avocats et des organisations compétents, habilités évidemment à saisir ces organes dans les règles de l’art, et ce sera fait comme il le faut. La Cour pénale internationale sera également saisie à cette occasion parce que les crimes contre elle ont été commis au Sénégal ».
«JE N’AI AUCUN PROBLEME A INTEGRER DES JEUNES»
Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal, Aliou Cissé a répondu à ceux qui estiment qu’il doit d’ores et déjà préparer la relève en introduisant de plus en plus de jeunes joueurs dans la tanière
(LISBONNE, Portugal)–Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal, Aliou Cissé a répondu à ceux qui estiment qu’il doit d’ores et déjà préparer la relève en introduisant de plus en plus de jeunes joueurs dans la tanière particulièrement ceux issus de la sélection U-20 vainqueur de la dernière CAN. Si le technicien sénégalais soutient n’avoir aucun problème à le faire, il refuse toutefois, qu’on envoie très tôt à la retraite certains cadres de l’équipe nationale. Il a fait à la presse hier, lundi 19 juin, en marge de la séance d’entraînement des Lions.
Coach, depuis le début du stage, de Dakar à Lisbonne, vous n’arrêtez pas de fermer l’équipe nationale. Est-ce à dire que vous avez des problèmes avec la presse ?
«Je n’ai pas de problème avec la presse sénégalaise. On a quitté le Bénin, on est arrivé à 2 heures du matin. Je suis là depuis 8 ans, vous savez comment ça se passe les veilles de match. C’est une organisation qui est là depuis et ce n’est pas moi qui décide. Ce n’est pas quelque chose venant de moi. Il y a une Fédération qui est au-dessus de moi. Si ça dépendait que de moi, on peut ouvrir les entraînements de l’équipe nationale H24 ça ne me dérange pas parce que l’équipe ne m’appartient pas. Donc, il faut que les gens arrêtent de penser qu’à chaque fois qu’il y a quelque chose qui ne va pas, c’est moi ! C’est la réglementation qui est comme ça. Maintenant, vous me dites que d’autres ont fait autre chose et c’est leur choix. Mais, nous, depuis 8 ans, on a toujours fonctionné ainsi. Je n’ai aucun problème avec la presse, ça fait des années que je travaille avec cette presse, et les choses ont toujours bien fonctionné. Avec la presse, il y a un respect réciproque. Mais, par moment il faut nous laisser travailler, on a préparé deux matchs, on a fait une composition d’équipe contre le Benin, ça demandait des stratégies qu’on devait mettre en place. On joue le Brésil et on n’a pas encore terminé de mettre cette stratégie et c’est aujourd’hui (lundi) qu’on pouvait la mettre. J’en suis en ma 5ème compétition et j’ai toujours collaboré avec vous tous ici. Donc, je suis vraiment étonné de cette question».
Êtes d’avis avec ceux qui disent que votre match le plus abouti c’était contre le Brésil en 2019 ?
«Ça a été un très bon match. Je pense que tactiquement on avait répondu. On avait joué le match dans de meilleures conditions et obtenir le match nul. C’est avec ce genre de match que le Sénégal va progresser, on fera face à une grosse équipe avec un énorme potentiel et sur le terrain et sur le banc. Des joueurs brésiliens sont dans les «BIG V» et qui sont titulaires partout. On a eu à jouer contre la Hollande, l’Equateur, l’Angleterre. Aujourd’hui, c’est contre le Brésil et c’est comme ça qu’on ira de l’avant. C’est comme ça qu’on va apprendre aussi. On a fait nos preuves en Afrique. Maintenant, on a envie de se jauger aux grosses équipes».
Allez-vous convoqué deux gauchers en l’occurrence Moussa Niakhaté et Abdou Diallo dans l’axe. C’est un fait rare. Allez vous poursuivre ainsi pour en faire des concurrents ou déployer l’un d’entre eux sur les cotés ?
«On a pris quatre défenseurs dans l’axe dont deux défenseurs gauche. Donc, cela veut dire qu’Abdou (Diallo) et Moussa (Niakhaté) sont capables de jouer sur le même poste. Je profite de cette polyvalence et je peux les faire jouer ensemble dans l’axe. Tout cela, ce sont des options. C’est pourquoi ces deux matchs sont importants. Au-delà de la victoire, c’est le moment de grossir notre effectif en terme de qualité. Je le répète, pour gagner, ce n’est pas seulement 11 joueurs. Ces deux matchs doivent me permettre d’étouffer le groupe, donner la chance à certains. Si on ne le fait pas, on ne pourra pas le faire plus tard parce qu’on aura des matchs décisifs comme les éliminatoires de la Coupe du monde».
Quelle place occupe les statistiques dans vos critères de sélection ?
«Une question très technique. Les statistiques sont importantes mais dans un groupe de performance ce n’est pas uniquement les statistiques. Il y a aussi le social, le fait de cultiver d’autres arguments. J’ai envie de dire que pour gagner, il faut avoir le meilleur groupe possible, capable d’aller le plus loin possible. Donc, tout ne peut être basé que sur les statistiques, il y a d’autres éléments qui se cachent derrière comme le savoir vivre, le vivre ensemble et c’est important pour un entraîneur. Dans un groupe quand on s’aime, on peut aller loin. Dans un groupe où il y a la jalousie, des choses comme ça».
Avez-vous réussi à démystifier cette équipe du Brésil que certains apprécient ?
«On n’a pas à présenter cette équipe. Même au Sénégal, il y a des gens qui supportent le Brésil. C’est le pays de Pelé. On est fiers quand cette équipe demande de jouer contre nous. C’est une équipe qu’on respecte beaucoup mais ce qui nous intéresse, c’est de nous jauger à eux et être à la hauteur de cette équipe. C’est un match de prestige mais le mythe brésilien est là».
Comment voyez-vous le racisme que vivent les joueurs en championnat ?
«C’est malheureux de voir ce genre d’attitude dans les stades au 21ème siècle. Je connais mon histoire, je connais mes ancêtres, quand je vois des imbéciles faire des cris de singe, excusez-moi du terme, ça ne touche pas. Je sais qui je suis, à partir de là, c’est une fierté pour moi. Je sais ce qui se passe. Mais, j’ai une façon spéciale de le vivre. Je suis très fier d’être noir. Ce ne sont pas des cris de deux ou trois mecs qui vont me déstabiliser. On a tous été victimes de ça. Toutefois, ça ne nous a pas empêché d’avancer. Il y a ce racisme, cette discrimination économique qui est là et qui est beaucoup plus grave».
Deux avis s’opposent. D’aucuns estiment que vous devrez ouvrir la tanière à de jeunes joueurs notamment les U-20. D’autres soutiennent que pour travailler sur l’avenir, la Fédération aurait dû vous offrir un bail plus long qui va enjamber la Can 2024. Qu’en pensez vous ?
«Je vais respecter mon contrat jusqu’au 2024. Après, on verra. Mais l’objectif assigné c’est de conserver le titre en 2024. Et je ne veux pas vous mentir, je me concentre pour atteindre cet objectif. Maintenant, je n’ai aucun problème à intégrer des jeunes. Je veux de bons joueurs peu importe où ils sont et si j’estime avec mon staff, qu’on doit les appeler, on le fera. Ces garçons qui sont avec moi, ont 15 ans de carrière et ils ont l’expérience, il ne faut pas les vieillir trop vite. Ils ont encore des choses à donner. On va continuer à travailler dans cette dynamique de victoires, travailler l’évolution de cette équipe. Mais l’objectif aujourd’hui ce n’est pas 2026».
Quelle est votre opinion sur le Brésil ?
Une équipe qui a une identité de jeu, qui joue très bien au football qui est au-dessus de la norme. Mais, sur ces dernières années, le Brésil a progressé sur l’impact physique avec des joueurs de plus de plus costauds, robustes capables de faire des efforts. En attaque, le Brésil a tout le temps fourni de grands joueurs. L’une des meilleures au monde. On a besoin de ce genre de match pour progresser et c’est important qu’on arrive à mettre notre philosophie pour ce genre de match, essayer de contrecarrer l’adversaire. C’est un match excitant».
IMITER LE MAROC ET LE CAMEROUN
La sélection nationale de football du Sénégal va affronter celle du Brésil ce soir (19 heures GMT) au stade Alvalade du Sporting de Lisbonne.
(LISBONNE, Portugal)–La sélection nationale de football du Sénégal va affronter celle du Brésil ce soir (19 heures GMT) au stade Alvalade du Sporting de Lisbonne. En rencontre amicale aux allures d’une clarification entre les champions d’Afrique en titre et l’équipe la plus titrée dans une phase finale de coupe du monde avec 5 trophées. Les «Lions» qui avaient tenu en échec (1-1) la bande à Neymar le 10 octobre 2019 à Singapour, vont surtout tenter d’imiter le Cameroun et le Maroc qui ont battu la Seleçao respectivement en phase finale de coupe du monde (1-0) et en match amical le 25 mars dernier à Tanger (2-1).
Battre le Brésil pour imiter le Cameroun et le Maroc ! Une telle opération aux allures des douze travaux d’Hercule, reste tout de même dans les cordes de la sélection sénégalaise qui affronte la Seleção de Vinícius Júnior, ce soir (19 heures, GMT) au stade Alvalade du Sporting de Lisbonne au Portugal.
Après avoir tenu en échec (1- 1) les «Auriverde» emmenés par leur star mondiale Neymar Jr, le 10 octobre 2019 à Singapour, les Lions se retrouvent en match amical face à une Seleção revancharde. D’ailleurs, exceptés Neymar Jr et Rodrygo, blessés, toute l’armada du Brésil a été convoquée par le sélectionneur intérimaire Ramon Menezes (50 ans) et récent vainqueur de la Copa América U20 au début du mois de février dernier. Le Brésil n’a d’ailleurs fait qu’une bouchée du Syli national de la Guinée battu (4-1). Place ce soir à une équipe sénégalaise qui ambitionne de retrouver sa place de leader au classement de la Fifa et surtout de conserver le titre continental au soir du 11 février à Abidjan. Mais le Brésil qui avait l’habitude de se balader devant des sélections africaines a récemment mordu la poussière. D’abord, contre le Cameroun. Le 2 décembre 2022, au Qatar, les Lions indomptables avaient réussi à battre la Seleção, grâce à un but de Vincent Aboubacar inscrit dans les arrêts de jeu (1-0). Le 25 mars dernier à Tanger, après le fiasco du Mondial, la sélection brésilienne va encore mordre la poussière face aux autres Lions de l’Atlas du Maroc (2-1).
Les Lions du pays de la Téranga parviendront-ils à réaliser une telle performance ? Seuls Aliou Cissé et ses poulains ont la réponse. "Je suis dans un rêve, le Brésil est la première équipe du classement Fifa, pays du football, et en plein ramadan !", s'était exclamé le sélectionneur marocain Walid Regragui, lors de la conférence de presse d'après-match. Le rêve est aussi permis pour son collègue sénégalais.
LE DIALOGUE MET SONKO EN SURS
Le dialogue politique appelé par le chef de l’Etat pour la bonne organisation de la prochaine élection avec la résolution des cas d’inégalité de Karim Wade, Khalifa Ababacar Sall pourrait être fatale au leader de Pastef, Ousmane Sonko
Le dialogue politique appelé par le chef de l’Etat pour la bonne organisation de la prochaine élection avec la résolution des cas d’inégalité de Karim Wade, Khalifa Ababacar Sall pourrait être fatale au leader de Pastef, Ousmane Sonko.
En effet, lors de leur cinquième séance de travail hier, lundi 19 juin, les acteurs semblent abandonner l’idée de la modification des articles L29 et L30 du Code électoral au profit de la réforme de l’alinéa 3 et l’article L28 en ajoutant la grâce présidentielle dont bénéficie Karim Wade et Khalifa Sall comme troisième motif de réintégration dans le fichier après la réhabilitation et la mesure d’amnistie.
Les représentants des trois pôles engagés dans ce dialogue boycotté par la principale coalition d’opposition Yewwi Askan wi et la nouvelle plateforme des forces vives de la nationale (F24) ont abordé hier, lundi 19 juin 2023, l’épineuse question des candidatures à la prochaine présidentielle. Seulement, en lieu et place de l’idée de la modification des articles L29 et L30 du Code électoral pour permettre à Karim Wade, Khalifa Ababacar Sall et toutes les personnalités privées de leur droit d’électeur de pouvoir participer à la prochaine élection, c’est plutôt la réforme de l’article L28 qui semble être privilégiée. Il s’agit de l’alinéa 3 de cet article qui parle de la réintégration des personnes radiées des listes électorales a la suite d’une condamnation. Il faut dire qu’en cas de validation définitive de ce propos, c’est le sort du leader de Pastef, Ousmane Sonko, qui risque d’être scellé définitivement. Car, lors de leur échange, les acteurs ont convenu d’ajouter la grâce présidentielle dont bénéficient Karim Wade et Khalifa Sall comme troisième motif de réintégration dans le fichier après la réhabilitation et la mesure d’amnistie visées par cette disposition. Et le leader de Pastef qui est engagé dans un bas de fer total avec l’actuel chef de l’Etat est déjà sous le coup d’une condamnation en appel pour diffamation dans le cadre du procès qui l’opposait au ministre Mame Mbaye Niang à six mois avec sursis le privant de son droit d’électeur.