«C’ETAIT UNE DECISION DIFFICILE MAIS…»
Le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly, est revenu sur son choix de rejoindre Al-hilal en Arabie Saoudite. Invité de l’émission Talent d’Afrique, le roc estime que l’élite anglaise a été très rude.

Le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly, est revenu sur son choix de rejoindre Al-hilal en Arabie Saoudite. Invité de l’émission Talent d’Afrique, le roc estime que l’élite anglaise a été très rude.
Kalidou Koulibaly a retrouvé un second souffle en Arabie Saoudite. Avec son club AlHilal où il occupe la première place du championnat, le capitaine des Lions est revenu sur son départ de Chelsea. Selon l’ancien de Naples, après une saison difficile avec les Blues, l’heure était venue pour lui de changer d’air. «Je suis très heureux. J’ai eu une saison un peu difficile l’année dernière à Chelsea où j’ai découvert un championnat anglais très rude. Après, j’ai pris la décision d’aller en Arabie Saoudite. C’était une décision difficile, mais depuis que je suis là-bas, je suis vraiment heureux et je reprends du plaisir sur le terrain», a déclaré Kalidou Koulibaly dans l’émission Talent d’Afrique. Du haut de ses 32 ans, après huit saisons à Naples et une seule à Chelsea, le capitaine de la sélection sénégalaise a été interpellé sur le niveau de la ligue saoudienne. «Quand on est né en France, on pense que le football appartient à l'Europe. Au début, c'était un choix difficile parce qu’on ne connaissait pas le championnat asiatique. Beaucoup de joueurs ont commencé à rallier l'Arabie Saoudite et leur niveau est très relevé. On pensait tous arriver là-bas avec un niveau faible mais je suis surpris du niveau de mes coéquipiers, de mes adversaires. Aujourd’hui, on voit que cela commence à émerger et dans les années à venir, cela va continuer à grandir», dit-il
Avant de rejoindre le Saudi Pro, Kalidou Koulibaly affirme avoir parlé avec l'entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé. «Le coach est le boss de l'équipe nationale. Même si je suis le capitaine, je n’ai pas une place réservée. (… ). J'ai demandé son avis, il m’a dit que je serais physiquement prêt et mentalement à être au service du pays, qu’il n’y voyait aucun problème. Cette année, il a vu que je me sentais super bien et que j’étais mieux sur le terrain», a-t-il conclu.