Retour de parquet pour Hannibal Djim
L’activiste et militant de Pastef file droit vers la prison. Le dossier d’Hannibal Djim sera transmis à un juge d’instruction. D’après Me Cheikh Koureyssi Ba, son client a eu un second retour de parquet en attendant la désignation d'un juge d’instruction. Pour rappel, il a été arrêté par les éléments de la Sûreté urbaine depuis mercredi.
Azoura Fall de Pastef arrêté
La série d'arrestations de jeunes militants de Pastef se poursuit. Alors que certains sont en garde à vue en attendant que le procureur scelle leur sort, Azoura Fall vient allonger la liste. Ce militant de Pastef habitant à la Patte d’Oie a été interpellé hier par la gendarmerie. Affaire à suivre.
Mbacké : les élèves suspendent les cours…
Les échauffourées vendredi dernier à Mbacké risquent de perturber les cours dans les écoles. Car parmi les personnes arrêtées par les forces de défense et de sécurité, il y a trois élèves. D’ailleurs, les élèves ont boycotté les cours à Mbacké pour exiger la libération de leurs camarades. Des sources de Seneweb indiquent qu’un talibé fait partie des 29 personnes arrêtées par les éléments du commissariat urbain de Mbacké, vendredi dernier, lors de la manifestation.
Les lycéens de Gassane exigent la libération de leur professeur
Restons sur les échauffourées de Mbacké pour dire que l’école est en train de subir les conséquences. A l’instar de Mbacké, les cours ont été paralysés hier au lycée de Gassane, une localité située à 75 km au sud de Linguère. Les élèves de cet établissement scolaire ont décrété un mot d’ordre de grève de 24h pour exiger la libération immédiate et sans condition de leur professeur d’anglais, Bouna Koné, arrêté vendredi dernier à Mbacké, lors de la manifestation. Ces potaches parlent d’une arrestation arbitraire dont leur professeur est victime. Selon une source de Seneweb, les professeurs du lycée de Gassane menacent aussi d’entrer dans la danse si leur collègue n’est pas libéré dans les plus brefs délais. Ils ont tenu une assemblée générale hier, pour exiger la libération de leur collègue qui, rappelons-le, serait un militant du Pastef. Et pour participer à l’accueil d’Ousmane Sonko à Mbacké, le professeur d'anglais aurait demandé une autorisation d'absence pour aller toucher son salaire.
Intégrer la protection sociale dans la microfinance
«Il faut aller vers un modèle beaucoup plus achevé de la microfinance, qui ne doit plus être seulement le microcrédit ou l’épargne. Il faut aussi intégrer la dimension de protection sociale des acteurs pour leur assurance financière et de maladie afin de réduire les risques ». Tels sont les propos de Victorine Ndèye, ministre de l’Économie Solidaire et de la Microfinance, à l’issue d’une tournée qui l’a menée chez le réseau des organisations paysannes et pastorales du Sénégal (RESOPP) de Thiès, à Cayar où elle a inauguré une mutuelle d’épargne et de crédit, et à Mont Rolland où elle a visité une unité de transformation. Selon elle, c’est un secteur dynamique, mais qui a besoin de plus d’accompagnement dans la formation, l'encadrement, mais aussi le financement. « Au-delà du financement, les acteurs ont en commun le besoin d’être renforcés dans leurs activités en éducation financière, et c’est le sens de la nouvelle approche du ministère », a-t-elle déclaré. Elle a par ailleurs relevé tout au long de la visite, avoir retrouvé toute la philosophie de l’économie sociale et solidaire, régie d’abord par le principe de la mutualité avec des acteurs qui acceptent de se mettre ensemble pour bénéficier de plus de ressources, plus de leviers pour mener à bien leurs activités.
Un détachement de sapeurs-pompiers en Turquie
Le Sénégal a répondu à l’appel de la Turquie. Suite au tremblement de terre dévastateur qui a secoué le sud de la Turquie, le Sénégal a déployé un détachement de sapeurs-pompiers. Ils ont quitté Dakar hier pour la Turquie pour participer aux opérations de secours. L'Ambassadrice de Turquie était à l’aéroport pour magnifier cet exemple de solidarité. Au moins 35 224 personnes ont péri en Syrie et en Turquie à la suite du tremblement de terre qui a secoué ces deux pays lundi dernier.
Réponse de Seydi Gassama à Macky Sall
Les menaces du chef de l’Etat à l’encontre de l’opposition a suscité beaucoup de réactions. Le directeur exécutif d’Amnesty International rassure le Président Macky Sall qui soutient qu’il ne laissera personne brûler le pays, que les Sénégalais aiment leur pays et qu'ils ne le détruiront pas. Cependant, tout ce qu'ils veulent, dit-il, c'est le respect de l'État de droit, de la Constitution et des droits et libertés qu'elle accorde aux citoyens. Selon Seydi Gassama, les Sénégalais demandent le respect de la séparation des pouvoirs et ils veulent une justice indépendante qui protège les citoyens contre les abus.
Thierno Bocoum à Macky Sall
Restons sur la sortie du Président Macky Sall qui n’a pas laissé indifférent le président du mouvement Agir, Thierno Bocoum. L’ancien député dira au chef de l’Etat que pour ne laisser personne détruire le pays, il faut commencer par s’éloigner de ceux qui vous incitent à faire un troisième mandat et qui développent en vous des réflexes de jouissance du pouvoir qui conduit inéluctablement à des dérives préjudiciables à la paix sociale.
Rencontres du collectif «Jamma gën 3ème mandat»
Le collectif Jamma gën 3e mandat est en train de tisser sa toile. Il entame sa série de rencontres avec des organisations politiques, dans l'optique de mettre sur pied un large front des forces vives de la nation contre la 3e candidature du Président Macky Sall. A cet effet, une délégation de «Jamma gën 3ème mandat » rencontre aujourd’hui le mouvement Agir dirigé par Thierno Bocoum, le Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et Aminata Touré. D’autres rencontres sont prévues avec les partis politiques.
Deux membres d’une bande de malfaiteurs condamnés à dix ans
La Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Louga a condamné, lundi, deux membres d'une bande de malfaiteurs à dix ans de réclusion criminelle, a constaté l'APS. Les deux accusés comparaissent devant la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Louga pour vol en réunion commis la nuit avec usage d'arme et de véhicule, et association de malfaiteurs. Les deux prévenus et leurs six acolytes ont été attraits à la barre, après leur arrestation par la gendarmerie, dans la nuit du 19 au 20 décembre 2019, à la suite de plusieurs plaintes des habitants de la commune de Sagatta pour des vols répétés de bétail contre une bande d'individus lourdement armés. Le tribunal a déclaré coupable deux des huit mis en cause de vol de bétail commis la nuit avec usage d'armes et de véhicule au préjudice de Ibra Gaye, Amadou Ba, Adja Gaye et Moussa Thiaw. Il les a également déclarés coupables d'association de malfaiteurs, de même que deux de leurs acolytes. Le tribunal a condamné deux des accusés à dix ans de réclusion criminelle. Un autre accusé a écopé de cinq ans de réclusion criminelle. Deux autres membres de la bande ont aussi été déclarés coupables de recel de bétail provenant d'un vol commis la nuit avec port d'arme et usage de véhicule et les ont condamnés à deux ans de réclusion criminelle. La Chambre criminelle a en revanche acquitté trois autres mis en cause au bénéfice du doute. Ces derniers étaient poursuivis dans le cas de cette affaire pour complicité de vol avec usage d'arme et de véhicule et association de malfaiteurs.
Un incendie a consumé 89 cases à Papé Lougue
Quatre-vingt-neuf cases réparties entre dix-neuf concessions du village de Papé Lougue, dans le département de Koungheul, ont été consumées lundi par un incendie probablement déclenché par le vent chargé de poussière qui souffle sur la zone depuis ce matin, a appris l'APS de la sous-préfecture de Missirah Wadène. Selon Sékou Vieux Diatta, adjoint au sous-préfet de Missirah Wadène, c'est un feu de brousse qui a déclenché l'incendie. On note beaucoup de dégâts matériels, mais aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Il a signalé que des arbres, des habits et des vivres sont partis en fumée, au grand dam des populations. Cent trente-cinq lits ont aussi brûlés. C'est un véritable drame, selon M. Diatta mais par la promptitude des sapeurs-pompiers, le feu a été vite maîtrisé. Il invite les populations à plus de vigilance et de sérénité. Un appel au secours est lancé par ces dernières qui ne peuvent que constater les dégâts. L'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie (Anacim) signale que l’atmosphère est recouverte au Sénégal ces dernières 48h par un nuage de poussière, à cause de l’arrivée de vents forts en provenance de la Mauritanie.
La BR de Keur Massar fait tomber le tueur d'Amdy Peulh
Du nouveau dans l’affaire du meurtre survenu au cours d'un "thiant" à Keur Massar. En effet, il a fallu seulement quelques heures aux gendarmes de la Brigade de recherches (BR) de Keur Massar pour mettre fin à la cavale du présumé meurtrier d'Amdy Peulh. Le fugitif a été arrêté hier nuit, selon des sources de Seneweb. Après avoir poignardé son belligérant au cours d'une bagarre dans la nuit du samedi au dimanche, lors d'un "thiant", N. Preira avait pris la fuite pour tenter de sortir du pays. Selon nos sources, le meurtrier a écourté son voyage à hauteur de Karang. Arrivé dans cette localité située dans la région de Kaolack, un de ses amis lui a suggéré au téléphone de revenir à Dakar pour se réfugier chez lui. C'est ainsi que le repris de justice a repris le chemin inverse. Les enquêteurs qui surveillaient ses moindres faits et gestes ont interpellé son ami. Ce dernier a été obligé de collaborer avec les gendarmes, pour recouvrer la liberté. Dès son retour à Dakar, N. Preira a été arrêté par la BR de Keur Massar. Les hommes en bleu ont ensuite procédé à la libération d'une vingtaine d'individus, dont le père du meurtrier et l'organisateur du "thiant" qui ont été interpellés pour nécessité d'enquête.
LES SANCTIONS PREVUES CONTRE LES AVOCATS RECONNUS COUPABLES
L’exercice de la fonction d’avocat impose aux robes noires un devoir de confidentialité.
L’exercice de la fonction d’avocat impose aux robes noires un devoir de confidentialité. Le Règlement intérieur du Barreau, en son article 39.4, indique que «L’avocat respecte le secret de l’enquête et de l’instruction en matière pénale, en s’abstenant de communiquer des renseignements extraits du dossier ou de publier des documents, pièces ou lettres intéressant une enquête ou une information en cours».
Selon toujours le Règlement intérieur, «En cas de poursuites judiciaires ou disciplinaires ouvertes à l’encontre d’un avocat, le Conseil de l’Ordre pourra, sans formalités particulières, par une décision motivée, prononcer une mesure de suspension provisoire de l’avocat concerné, dans l’attente de la décision judiciaire ou disciplinaire».
Le Conseil de discipline prononce l'une des peines édictées par l'article 64 du Règlement relatif à l’Harmonisation des Règles régissant la profession d’avocat dans l’espace UEMOA, Union économique et monétaire ouest africaine, en fonction de la gravité de la faute et pour tout manquement commis par l'avocat aux obligations que lui impose son serment.
Les sanctions sont : l’avertissement ; le blâme, l’interdiction temporaire, qui ne peut excéder trois années, et la radiation du Tableau l’Ordre des avocats ou de la Liste de Stage, ou le retrait de l’honorariat. Après 3 avertissements ou réprimandes, il sera prononcé une peine d'interdiction temporaire non-assortie du sursis, ou la radiation, selon le cas.
L’avertissement, le blâme et l’interdiction temporaire peuvent être assortis de la privation du droit de faire partie du Conseil de l’Ordre, ainsi que celui d’être éligible au Bâtonnat, pendant une durée n’excédant pas dix (10) ans. La sanction de l’interdiction temporaire peut être assortie du sursis. La suspension de la sanction ne s’étend pas aux mesures accessoires prises en application de l’article 64 du Règlement relatif à l’Harmonisation des Règles régissant la profession d’avocat dans l’espace Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Si, dans le délai de cinq (05) ans, à compter du prononcé de la sanction, l’avocat commet une nouvelle faute occasionnant le prononcé d’une seconde sanction disciplinaire, celle-ci entraîne l’exécution de la première, sans confusion avec la seconde.
Les sanctions disciplinaires peuvent faire l’objet d’une publication dans les Bulletins internes et les locaux de l’Ordre. La radiation, l’interdiction temporaire et les peines annexes confirmées en appel peuvent, en outre, faire l’objet d’une publication dans un ou plusieurs journaux d’annonces légales. Les décisions prononçant les sanctions prévues au présent Règlement Intérieur sont notifiées à tous les autres Barreaux de l’espace UEMOA, précise la même source.
LE BATONNIER COMMENCE SON MENAGE
Le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Me Mamadou Seck, avait dit, à l’audience solennelle de Rentrée des Cours et Tribunaux, que le Barreau prendra ses responsabilités afin de mettre un terme aux comportements de ses membres dont les actes n’honorent
Le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Me Mamadou Seck, avait dit, à l’audience solennelle de Rentrée des Cours et Tribunaux, que le Barreau prendra ses responsabilités afin de mettre un terme aux comportements de ses membres dont les actes n’honorent pas l’institution judiciaire. Comme pour traduire en acte cette volonté, quelque jour après, le Barreau décide de la suspension et la convocation de Me El Hadji Diouf devant le Conseil de discipline. La suite qui sera réservée à ce dossier, déterminera l’engagement de l’Ordre.
La suspension et la convocation prochaine de Me El Hadji Diouf devant le Conseil de discipline de l’Ordre des avocats, dont 19 membres statueront sur son sort le 28 février 2023, marqueront-telles le début d’une fin des sorties fréquentes des robes noires dans le presse pour parler de dossier judiciaire en cours (pendants devant la justice) ? Déjà, à la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux de janvier dernier, le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Me Mamadou Seck, exhortait les acteurs de la justice à «plus de responsabilité et un comportement qui honore l’institution judiciaire. Le spectacle que donnent aujourd’hui certains avocats, sorte d’employés de leur clients, n’honore pas cette noble profession et remet totalement en cause leur rôle d’acteurs de la justice».
Mieux avait-il dit, «Notre justice doit être protégée, défendue par ceux qui l’animent et qu’elle transcende, pour être la plus parfaite possible. Ils doivent se rappeler que la justice est aussi une vertu personnelle et un niveau d’excellence morale». A cette même occasion, le bâtonnier avait insisté aussi : «Nous devons rompre avec cette sorte de culture collective tendant à observer une attitude plutôt pudique à l’égard des comportements individuels inadaptés, déviants ou non conformes à nos règles car c’est l’affaire de l’institution judiciaire toute entière, laquelle pâtit dans son ensemble de la mauvaise image que certains d’entre nous donnent de la justice».
Ainsi, il avait pris l’engagement de faire le ménage au sein de sa corporation. «L’Ordre des avocats s’attèlera travailler à redresser la barre, pour favoriser le développement de la confiance des citoyens dans l’autorité judicaire», avait-il prévenu.
A signaler qu’avant Me Mamadou Seck, les bâtonniers de l’Ordre des avocats dénonçaient ce qu’ils qualifient de «plaider presse». C’est-à-dire, les avocats qui font des journaux ou autre médias audiovisuels, des outils de propagande pour des dossiers en attente de jugement. Ce n’est pas aussi une première que le Barreau initie une procédure disciplinaire contre un de ses membres. Me Mamadou Cabibel Diouf a été radié de l’Ordre des avocats, en 2018.
LES ELEVES CONSPUENT, L’ETAT CORRIGE
Comme s’ils s’étaient donné le mot, des élèves ont empêché le déroulement normal des enseignements apprentissages dans plusieurs établissements du moyen et du secondaire à travers le pays, ces derniers jours.
Le secteur de l’Education au Sénégal a été perturbé, il y a quelque temps, par des élèves à travers des mouvements de grève. Au cœur de leur protestation, une réforme des programmes d’enseignement qu’ils jugent «obsolètes». Sur ce, le gouvernement a donné des assurances en ce qui concerne leurs revendications.
Comme s’ils s’étaient donné le mot, des élèves ont empêché le déroulement normal des enseignements apprentissages dans plusieurs établissements du moyen et du secondaire à travers le pays, ces derniers jours. De Rufisque à Kolda, en passant par Mbour et Mbacké, des potaches sont sortis dans la rue pour réclamer l’allègement du programme scolaire. Dans la commune de Mbacké, des élèves avaient déclaré une grève pour exiger la révision du programme scolaire. Mieux, ils avaient délogé des élèves des autres localités de la commune.
A Rufisque, des potaches, réunis autour du Collectif des lycées de Rufisque, ont lancé la lutte pour le réajustement du programme éducatif et la modification du système à travers une grève générale, avant d’être appelés en concertation par l’autorité académique et de décider de l’arrêt des perturbations.
D’autres élèves issus d’autres localités ont également dénoncé la lourdeur de leur programme. Il s’agit de ceux du lycée Demba Diop de Mbour qui avaient décrété une grève de 72 heures. Kolda n’a pas également été en reste. Les élèves de cette zone du Sud pays ont mené une manifestation pour exiger la révision des programmes d’enseignement.
Selon les élèves, le système éducatif ne peut plus attendre cette réforme qui devrait lui apporter un nouveau souffle et lui permettre de se mettre au diapason des nouveautés pédagogiques. C’est-à-dire avoir une école entre adaptation aux besoins de la société et nécessaires exigences pour le développement économique.
En effet, même si le parcours universitaire se déroule sans entraves, il y a toujours l’appréhension du chômage, avec une remise en question de l’adéquation de la formation avec la demande du marché (de l’emploi). D’ailleurs, la réforme du programme scolaire est une vieille question au Sénégal.
Présidant la cérémonie de remise des prix du Concours général 2022, au mois d’août dernier, le président de la République avait d’ailleurs abordé la question. «S’agissant de la réforme de notre système éducatif, elle pose à mon sens une double problématique : le contenu des enseignements et la façon d’enseigner. Je pense que certains spécialistes appellent cela la pédagogique inversée. Les interrogations ne manquent pas. Pourquoi les filières scientifiques et techniques sont désertées ? Pourquoi, après sept (7) ans de cursus, la majorité écrasante des apprenants ne parviennent pas à parler anglais ; alors que c’est la langue de communication par excellence à l’international ? Quel est le degré de pertinence des contenus pédagogiques en instruction civique, en philosophie et en histoire et géographie ?
Ces questions ne sont pas exhaustives. Elles méritent réflexions et réponses», avait déclaré Macky Sall. Avant d’ajouter : «le curriculum doit davantage aider nos élèves à vivre leur temps, affronter les réalités d’un monde en mutation continue, en restant ancrés dans nos valeurs de culture et de civilisation et ouverts aux apports positifs de l’extérieur».
Après la vague de manifestations des élèves, le ministère de l’Education nationale avait sorti un communiqué, pour informer que le «processus de révision des programmes scolaires, plus globalement la révision des curricula, a démarré par la mise en place du dispositif organisationnel, depuis l’année scolaire 2021-2022».
Une révision des programmes qui concerne «le préscolaire, l’élémentaire, le moyen, le secondaire, l’éducation de base des jeunes et des adultes, y compris les daaras».
Le ministère s’engage à la «construction d’un curriculum consensuel, souple, ouvert et adapté à nos réalités sociales, culturelles, historiques, linguistiques, religieuses, économiques etc.»
UNE PISTE POUR S'OUVRIR A LA SOUVERAINETE EN VOLAILLES LOCALES
Financé à hauteur d'un plus d'un milliard et demi, ce programme obéit à la volonté de ses initiateurs d’aider les femmes et jeunes entrepreneurs avicoles des villages à accroître leurs revenus et surtout améliorer la sécurité alimentaire
Le Conseil national de concertation et coopération des Ruraux (Cncr), en partenariat avec le Ministère de l'Élevage et des productions animales (Mepa), le Fonds international pour le Développement de l'Agriculture (Fida) en Afrique, et le Programme mondial pour l'Agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP) a procédé hier, lundi 13 février, au lancement du projet d'appui à l'amélioration de la filière avicole à Mbour, Fatick et Kaolack.
Financé à hauteur d'un plus d'un milliard et demi, ce programme obéit à la volonté de ses initiateurs d’aider les femmes et jeunes entrepreneurs avicoles des villages à accroître leurs revenus et surtout améliorer la sécurité alimentaire au sein de leurs familles respectives.
Outre l'aviculture industrielle qui génère aujourd'hui un chiffre d'affaires de 450 milliards de francs par an et une production de 200 mille tonnes de viande en chair sur les marchés, cette nouvelle forme d'élevage de volailles locales est aussi un moyen de développer, mieux d’accroître la race sur le territoire national, mais également de fixer les nombreux jeunes et femmes qui quittaient chaque année leurs terroirs pour migrer vers les cités urbaines à la recherche de travail.
Ainsi remporté par le Cncr suite à un appel à la candidature ouvert au Plan international, ce projet est le seul à être financé par le Programme mondial pour l'Agriculture et la sécurité alimentaire partout dans le monde. Une distinction qui pousse présentement l'organisation paysanne à s'en saisir de toutes ses forces pour s'ouvrir à d'éventuelles autres lignes de financement pour la couverture du reste des contrées du pays derrière les villes déjà citées dans cette phase pilote.
Ainsi, dans le cadre des prévisions et dispositions fixées, chaque bénéficiaire du projet disposera de 500 sujets qu'il élèvera à partir de l'étape du démarrage jusqu'à la phase de maturité. Et avec comme prévision, quatre (4) cycles de production par an. A cela s'ajoutera une population de 500 femmes issues de cinq (5) unités des groupements de promotion féminine qui seront formées en fabrication d'aliments de volaille. 30 personnes seront utilisées dans chacune de ces unités.
Derrière ces nouveaux emplois, 7000 acteurs proches des 1400 jeunes recrues seront formés à la valorisation des déchets avicoles et la nutrition. Ce qui aboutira à l'enrôlement de 8950 personnes dont 62 ℅ dans le marché du travail.
PASTEF SAISIT LES ORGANISATIONS DE DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME
Se disant traqués de toutes parts par le régime de Macky Sall, les partisans du maire de Ziguinchor se tournent vers les responsables des organisations de défense des droits de l'homme
Les partisans du leader de Pastef se plaignent auprès des responsables des organisations de défense des droits de l'homme. Dans une lettre adressée à ces derniers hier, lundi 13 février, le bureau politique des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l'Éthique et la Fraternité (PASTEF) hausse le ton pour dénoncer « les violences et violations graves de ses droits dont est victime » leur leader, Ousmane Sonko, « depuis le 16 septembre 2018, date de sa première déclaration de candidature à la magistrature suprême du Sénégal »
Traqués de toutes parts par le régime en place, les partisans du maire de Ziguinchor se tournent vers les responsables des organisations de défense des droits de l'homme. Dans une lettre adressée à ces derniers hier, lundi 13 février, le bureau politique des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l'Éthique et la Fraternité (Pastef) hausse le ton pour dénoncer « les violences et violations graves de ses droits dont est victime » leur leader, Ousmane Sonko, « depuis le 16 septembre 2018, date de sa première déclaration de candidature à la magistrature suprême du Sénégal ».
« Au-delà de sa personne, les militants de Pastef Les-Patriotes sont aussi victimes des mêmes méfaits commis par les représentants de l'Etat du Sénégal sous le régime du Président Macky Sall », dénoncent également les partisans du maire de Ziguinchor qui exigent l’arrêt de ces « agissements inacceptables, qui mettent dangereusement en péril la paix civile au Sénégal, considérée pourtant quelque part comme une vitrine démocratique en Afrique ».
« Cette persécution permanente est accompagnée d'une campagne de diffamation et de diabolisation à relents régionalistes, d'une tentative soutenue d'intimidation et de harcèlement moral par les forces de défense et de sécurité, de menaces de mort et d'attaques physiques, d'agressions contre nos convois et de diverses entraves à la liberté de circulation, d'un harcèlement judiciaire permanent, d'atteintes à la liberté de réunion et de culte et, pour couronner le tout, de prises d'otages et de meurtres de militants de Pastef », martèle encore le bureau politique de Pastef non sans rappeler quelques faits.
Ainsi, relativement à la campagne de « diffamation et de diabolisation » contre leur leader Ousmane Sonko, le bureau politique de Pastef cite les « attaques infâmantes sur les plateaux de télévision … le traitant à plusieurs reprises de « violeur » et de « pervers sexuel » ainsi que la « stigmatisation religieuse » qui « continue avec l'accusation de « djihadiste ».
S’agissant des faits de tentative d'intimidation par les forces de défense et de sécurité, le bureau politique de PASTEF souligne à l’endroit des organisations de défense des droits de l'homme que « depuis le 03 février 2021 : à chaque convocation, par le juge (09 février 2021, 02 mars 2021, 03 novembre 2022, 05 décembre 2022, 02 février 2023), la maison de Monsieur Ousmane Sonko est "bunkerisée", avec des barrières installées et stationnant sur la ruelle de sa maison, des chars anti-émeutes, à 4h du matin, et une restriction illégale des visites des amis, des responsables du parti et de ses parents, des systèmes d'espionnage électronique de son domicile jusque dans son intimité, etc ».
A cela s’ajoute selon toujours le bureau politique de Pastef la tenue depuis juin 2022 de toutes les conférences de presse du leader de Pastef ou d'autres structures du parti ainsi que les réunions du bureau politique sous haute surveillance de la gendarmerie nationale avec au moins quatre (04) fourgonnettes et deux pick-up remplis de gendarmes stationnés aux abords du siège de Pastef.
Loin de s’en tenir-là, le bureau politique de Pastef dénonce également le déploiement aux abords de son domicile depuis février 2023 d’un dispositif qui le suit dans ses moindres déplacements composé de 4 fourgonnettes de la police, d’un blindé de la Brigade d'Intervention Polyvalente et deux camions anti-émeutes dragons.
Pour ce qui est des menaces de mort et des attaques physiques, le bureau politique de Pastef rappelle entre autres, l’appel au meurtre d'Ousmane Sonko à travers une vidéo en ligne publiée le 16 octobre 2018 dans Nouvel Actu, par le 1er Vice-Président de l'Assemblée Nationale d'alors Moustapha Cissé Lo, sans conséquences judiciaires; l’agression physique du député Ousmane Sonko par un député de la mouvance présidentielle, Mberry Sylla, dans l'enceinte même de l'hémicycle, le 25 juin 2021 et l’appel au meurtre d'Ousmane Sonko, formulé le 07 juin 2022 par Ahmed Suzanne Camara dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, là non plus sans conséquences judiciaires, malgré une plainte déposée le 13 juin 2022.
Loin de s’en tenir-là, les camarades d’Ousmane Sonko ont également dénoncé « des prises d'otages et des assassinats contre des militants de Pastef » en citant entre autres, le cas du viol suivi d’assassinat de la militante de Pastef, chargée de l'organisation de Pastef Keur Massar, Mariama Sagna, le 06 octobre 2018, toujours pas de procès. « L’assassinat de 13 militants, sympathisants de Pastef ou citoyens, lors des évènements qui ont secoué le pays » lors des événements du 3, 4, 5, 6,7 Mars 2021 et qui est resté sans suite jusqu'à ce jour. Mais aussi, l’arrestation de 11 membres de Pastef, dans l'affaire dite des "forces spéciales" pour accusation prétendue de terrorisme, le 10 juin 2022, l’arrestation de Fadilou Keita, coordonnateur du Nemmeeku Tour, pour délit d'opinion, le 7 décembre 2022 de même que celle de de 17 militants de Pastef sans motifs le 02 octobre 2022 pour ne citer que ceux-là.
AND GUEUSSEUM FUSTIGE LA NOMINATION D’UN MEDECIN AU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ
La nomination d’Abibou Ndiaye, médecin-spécialiste en santé publique, au poste de Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale ne passe pas auprès de l’alliance «And Gueusseum».
Abibou Ndiaye, médecin-spécialiste en Santé publique, précédemment Conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Action sociale, est nommé Secrétaire général du ministère de la Santé, en remplacement d’Alassane Mbengue appelé à d’autres fonctions. Une nomination qui n’est pas du goût de l’alliance «And Ngueussem» qui dénonce une «médicalisation» de cette fonction jusque-là réservée à des administrateurs civils de formation.
La nomination d’Abibou Ndiaye, médecin-spécialiste en santé publique, au poste de Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale ne passe pas auprès de l’alliance «And Gueusseum». Selon les camarades de Mballo Dia Thiam, qui ont sorti un communiqué, l’acte est qualifié comme une «médicalisation de la fonction de Secrétaire général du ministère de la Santé et de l'Action sociale, en nommant un médecin en lieu et place d'un administrateur civil».
Pour les syndicalistes du secteur de la Santé et de l’Action sociale, cette nomination «constitue l'ultime acte inédit de trop qui fait jaser, que le Dr Marie Khémésse Ngom Ndiaye a pris pour parachever l'organigramme médical du ministère de la Santé et de l'Action sociale (MSAS) où les autres acteurs ne sont paradoxalement que des figurants et des étrangers chez eux».
Au demeurant, «And Gueusseum» a magnifié le travail abattu par Alassane Mbengue, Secrétaire général sortant du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), le devoir accompli toujours dans la courtoisie, avec loyauté et ingéniosité. Elle estimé qu’à l'inventaire, la quasi-totalité des Conseillers techniques, des Directeurs généraux, des Directeurs d'établissement public de Santé, des Chefs de programme et de projets, nonobstant les Médecinschefs de district et même des Directeurs régionaux de la Santé et de l'Action sociale sont des médecins. «Alors que dans les fonctions de manager, il faut d'autres profils, qui sont bien présents et compétents mais condamnés à se tourner les pouces au quotidien pour le seul et unique tort de ne pas être médecin».
Et de poursuivre : «pourtant, le Syndicat Unique et unitaire des Travailleurs de la Santé et de l'Action Sociale (SUTSAS), regroupant la majorité des agents, toutes catégories socioprofessionnelles confondues, ne saurait s'insurger contre une quelconque corporation, de surcroît les médecins, éminents cadres du secteur, mais plaide pour l'équité et la justice dans le partage des rôles et missions pour l'avènement d'un système de santé et d'action sociale cohérent, performant, motivant, mobilisateur et résilient pour lequel il s'est toujours battu, sans parti pris» a fait comprendre l’alliance «And Gueusseum».
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BBY AUTORISE A THIES, YEWI INTERDIT A MBACKE, C’EST INACCEPTABLE !
Bby autorise à Thiès, Yewi interdit à Mbacké, c’est inacceptable
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JOTAAYU MIMI
Mimi présente les excuses des démocrates sénégalais à la diaspora africaine aux militants antiraciste du monde entier à l’occasion de la visite de Marine Le PEN au Sénégal
Mimi présente les excuses des démocrates sénégalais à la diaspora africaine aux militants antiraciste du monde entier à l’occasion de la visite de Marine Le PEN au Sénégal
«C’EST DE L’ACHARNEMENT»
Un «acharnement» ! C’est ainsi que Me Mame Adama Guèye a analysé les arrestations constatées dans les rangs du parti Pastef. L’ancien bâtonnier estime que l’emprisonnement doit être une exception
Un «acharnement» ! C’est ainsi que Me Mame Adama Guèye a analysé les arrestations constatées dans les rangs du parti Pastef. L’ancien bâtonnier estime que l’emprisonnement doit être une exception. Il s’est aussi interrogé sur la responsabilité de l’Administration sur le climat sociopolitique du pays, tout en rejetant la 3ème candidature du leader de Bby.
Me Mame Adama Guèye constate qu’il y a un «acharnement» sur les «Pastefiens». «Ce qui n’est pas bon, c’est de l’excès. Quoi qu’on dise, il y a de l’acharnement… Il y a aussi la banalisation des arrestations. Il ne faut pas banaliser les arrestations. Aujourd’hui, on a arrêté beaucoup de gens pour des raisons liées à des déclarations, à des choses qu’ils ont dites. Ça, ce n’est pas bien pour la bonne respiration du système démocratique», a expliqué l’ancien candidat à la Présidentielle. L’ancien bâtonnier faisait face à Babacar Fall dans Le Grand Jury hier. «On ne respecte pas, en principe, la politique pénale.
L’emprisonnement, c’est l’exception, la liberté, c’est la règle. L’emprisonnement doit obéir à des raisons. Le fait que la personne reste en liberté est un facteur d’ordre public. […] La banalisation de l’emprisonnement est aujourd’hui quelque chose de grave. Il faut revenir aux fondamentaux, respecter les libertés élémentaires et aussi respecter la liberté de circulation. Ousmane Sonko circule ; laissez-le circuler», a-t-il déclaré pour commenter les arrestations constatées dans les rangs du parti Pastef. Interpellé sur les événements de Mbacké, l’avocat pointe un doigt accusateur sur le Préfet dudit département.
Pour lui, dans une culture de collaboration, «vous restaurez la confiance, parce que l’Admi-nistration doit instaurer la confiance, l’Administration doit être à égale distance des différents protagonistes. Mais on a l’impression que la plupart du temps, l’Administration est au service du pouvoir en place». Fort de ce constat, l’avocat estime que Ousmane Sonko doit répondre à la Justice dans l’affaire Adji Sarr. «Je suis contre ceux qui s’opposent à un procès. Ousmane Sonko doit aller répondre à la Justice. Il est un citoyen et il n’est pas plus important que la loi», a déclaré Me Guèye, qui se dit opposé à une troisième candidature du chef de l’Etat, soutenant ne s’en tenir qu’aux déclarations antérieures du Président Macky Sall sur son second mandat.