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19 juin 2025
DAKAR DEM DIKK TIENT SON CANDIDAT POUR LA PRESIDENTIELLE DE 2024
Le directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD) et maire de Kédougou a organisé, samedi dernier, une cérémonie d’investiture du président Macky Sall par la cellule APR/Dakar Dem Dikk, dans un hôtel de la place
Le directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD) et maire de Kédougou a organisé, samedi dernier, une cérémonie d’investiture du président Macky Sall par la cellule APR/Dakar Dem Dikk, dans un hôtel de la place. “Il n’est sans nul doute que nous avons fait le bon choix, car seul lui est aujourd’hui dépositaire d'une espérance”, a déclaré Ousmane Sylla qui désigne le président Sall comme le seul et unique candidat pour l’élection présidentielle de 2024.
Il s’agit, selon lui, d’engager toutes leurs forces pour restaurer la cohésion de toutes les unités membres de BBY et aider leur candidat à renouer encore plus le pacte républicain entre tous les Sénégalais résidents et ceux de la diaspora. De plus, le directeur de Dakar Dem Dikk a soutenu qu’ils ont tous constaté les efforts consentis par le président Macky Sall en ce qui concerne l’emploi qui est sa préoccupation de tous les instants.
C’est pourquoi plusieurs programmes ont été déployés pour réduire le taux élevé du chômage des jeunes. “Chers camarades, vous avez fait le bon choix. Les Sénégalais dans leur majorité ont déjà choisi le même candidat, et ce candidat commun pour 2024 n’est personne d’autre que Macky Sall qui incarne l’espoir et l’esprit de conquête”, a-t-il déclaré. Soulignant que le monde entier est en train de regarder notre pays. Ousmane Sylla d’ajouter : ‘’Partout, on est en train de se demander si les Sénégalais vont décider de se replier sur le passé illusoire, s’ils vont rompre avec la marche vers la sortie du tunnel, quitter la scène de l’histoire, céder à la défiance démocratique, l’esprit de division et tourner le dos à l’espérance de lendemains meilleurs ou si, au contraire, ils vont embrasser l’avenir, se donner collectivement un nouvel élan, réaffirmer leur foi dans les valeurs qui ont fait d’eux un grand peuple’’.
CHEIKH MBOW DONNE SON SATISFECIT MAIS CRITIQUE LA POSTURE DU GOUVERNEMENT
La volonté affichée par le gouvernement de réviser les programmes scolaires est bien accueillie par les acteurs du système éducatif
Le Directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) a longuement abordé hier sur iRadio la question de la révision des programmes scolaires au Sénégal. Invité de l’émission Jury du dimanche (Jdd), Cheikh Mbow a estimé que c’était fondamental vu la surcharge des enseignements. Seul bémol, il soutient que l’etat fait montre de faiblesse en prenant cette décision, après des manifestations constatées ci et là dans le pays, alors que des éminences grises ont soulevé ce débat depuis des années.
La volonté affichée par le gouvernement de réviser les programmes scolaires est bien accueillie par les acteurs du système éducatif. Parmi eux, le Directeur du Cosydep, Cheikh Mbow qui soutient que c’était une demande forte formulée depuis les assises nationales de l’Éducation en 2014, et réaffirmée pendant la Covid-19. A en croire monsieur Mbow, on est actuellement dans un encyclopédisme qui ne dit pas son nom. Et que les enfants sont quelque part surchargés. Il pense que cette nouvelle donne permettra de faire face au bourrage qui devenait inquiétant. «Il y a aussi une exigence de réadapter les programmes et les curricula à nos réalités», a-t-il laissé entendre hier lors de l’émission JDD. Pour autant, Cheikh Mbow soutient que ce qui est problématique dans cette affaire, c’est que le gouvernement a été contraint par les élèves de prendre cette décision. «Cette décision du ministre arrive juste après des manifestations notées ci et là. Pourtant, des gens plus mûrs qui sont dans des postes de responsabilité, des organisations de la société civile, des partenaires, des syndicats, avaient réclamé cela. Mais on ne semblait pas être entendus», fait-il constater à l’opinion. Il souligne que c’est parce que les élèves sont sortis manifester dans la rue que le ministère a décidé d’aller vers ces réformes, renvoyant l’image que pour être entendu, il faut être violent, il faut manifester. Or, souligne-t-il, des gens l’avaient déjà démontré à travers des études réelles, à travers des processus plus responsables, pour demander à ce qu’on aille vers ces réformes. L’émission JDD sur iRadio a permis par ailleurs au Directeur de Cosydep de revenir sur l’approche par les compétences qui gouverne aujourd’hui le système et qui a coûté une quinzaine d’années (2000 à 2014) et douze milliards F CFA en termes de réécriture du programme mais ensuite en termes de formation des enseignants.
Cheikh Mbow a appelé en outre à travailler pour avoir «une école qui nous ressemble» avec différentes portes d’entrée. A l’en croire, les Sénégalais pourraient ainsi choisir d’amener leurs enfants soit dans un daara, soit dans l’école classique ou dans les ateliers de formation de métiers comme la couture, la menuiserie, la mécanique. «Si nous voulons construire une nation, on ne peut pas avoir des Sénégalais qui sortent d’écoles différentes et qui se regardent en chiens de faïence, qui s’opposent. Combien de fois vous avez vu quelqu’un qui vous dit : ‘’je suis un produit du daara, et donc, j’ai plus de valeur’’. L’autre vous dit : ‘’écoutez, je suis un produit des écoles classiques, j’ai plus de connaissances’’», fait-il constater en réclamant de lever tous ces clivages non fondés.
Il a salué en définitive la commande du président de la République Macky Sall pour la réécriture de l’histoire générale du Sénégal entamée par le défunt Pr Iba Der Thiam. Ce, pour proposer son inclusion dans le nouveau programme. «Vous ne pouvez pas dire : je vais enseigner les grandes figures emblématiques mais à partir de l’œil du colon. La plupart de nos figures ont été décrites par d’autres personnes. Nous devons avoir notre propre perception, notre propre analyse de ces figures. C’est à partir des polémiques qu’on va vers la construction de consensus », at-il conclu à ce propos.
LA LIGUE DES IMAMS INVITE MACKY A MESURER LA SITUATION ET NE PAS ECOUTER «LES VA-T-EN-GUERRE»
Réunis autour de la Ligue des Imams et prédicateurs de Sénégal (LIPS), ils ont pris leur bâton de pèlerin hier pour éteindre les braises de cette tension politique qui risque d’enflammer le pays si rien n'est fait.
Face à la situation politique nationale qui devient de plus en plus tendue et de la montée en puissance de la tension politique, la Ligue des Imams et Prédicateurs de Sénégal (LIPS) invite les acteurs politiques de tout bord à s'asseoir autour d’une même table.
La situation politique qui sévit dans le pays depuis un moment préoccupe au plus haut niveau les religieux. Réunis autour de la Ligue des Imams et prédicateurs de Sénégal (LIPS), ils ont pris leur bâton de pèlerin hier pour éteindre les braises de cette tension politique qui risque d’enflammer le pays si rien n'est fait.
Acteurs avertis de la société civile religieuse sénégalaise, ces religieux se disent conscients des enjeux du moment et des risques que la situation sociopolitique et les tensions de tous bords font planer sur la stabilité de notre pays. Invoquant le verset 9 de la Sourate 49 du Coran qui recommande au croyant de tout faire pour ramener la paix et la concorde au sein de la communauté en cas de divergence, la LIPS dit déplorer le climat exacerbé de tension qui prévaut dans notre pays et qui risque, si on n'y prend garde, de nous faire basculer dans l'insécurité.
Pis, elle s'offusque du fait que les parties en conflit s'adonnent à un jeu de surenchère, dont les victimes futures ne seront autres que les populations, parmi les civils et forces de défense et de sécurité. Ainsi, elle requiert de toutes les parties de la sérénité. Par ailleurs, elle demande au Chef de l'Etat de mesurer la situation nationale dans toute sa véracité et de refuser d'écouter «les va-t-en-guerre, sans grande responsabilité, parmi ses alliés. Car en réalité, c’est sa seule responsabilité qui est engagée devant le peuple et devant l'histoire».
Aussi, invite-t-elle le Président Macky Sall à user de toutes les prérogatives constitutionnelles qui sont les siennes pour la promotion de la paix, de la stabilité, et pour la sauvegarde de l'intégrité physique et des biens des Sénégalais.
Mieux, elle lui demande d'œuvrer pour l'équidistance envers toutes les parties, de l'administration territoriale et de la Justice, de sorte à accroître la confiance des populations à l'égard de ces leviers indispensables au bon fonctionnement de notre Etat. Toujours dans cet élan, ces religieux recommandent au Président de poser des actes forts allant dans le sens de la désescalade et de l'apaisement, et requièrent de sa part, l'acceptation de la main tendue de la société civile et religieuse sénégalaise pour un dialogue urgent et fécond avant que l'irréparable ne se produise.
Quid de l’opposition ? La ligue leur demande ainsi qu’à toutes les parties, au nom de la paix et de la cohésion sociale, de répondre au dialogue pour l'intérêt supérieur de la nation.
«JE NE PRECHE POUR AUCUNE OBEDIENCE POLITIQUE, JE SUIS JUSTE SOUCIEUX DU DEVENIR DU PAYS»
Mouhamadoul Mahi Niasse a profité de la Ziarra annuelle à Kossy, pour rappeler qu'il est un Sénégalais soucieux du devenir du pays et n'est d'aucune chapelle politique.
Le khalife de Médina Baye a affirmé qu'il pardonne à tous les propos malencontreux proférés contre lui. Mouhamadoul Mahi Niasse a profité de la Ziarra annuelle à Kossy, pour rappeler qu'il est un Sénégalais soucieux du devenir du pays et n'est d'aucune chapelle politique.
Le Khalife général de Médina Baye Cheikh Mouhamadoul Mahi Niasse est revenu, lors de la Ziarra de Kossy, lieu où Baye Niasse avait lancé la «fayda» en 1929, sur la polémique suscitée par son discours tenu lors de la célébration de la naissance de son père à Taïba. En effet, certains avaient jugé ses propos très critiques à l'encontre de l'opposition, mais surtout à charge contre le président du Pastef, Ousmane Sonko. Et des commentaires violents et hors de propos à son encontre s'en étaient suivis. Mais le guide religieux a invité tous les disciples et Sénégalais qui se sont offusqués de ces propos irrespectueux adressés à lui, à savoir raison garder. «Ceux qui suivent les réseaux sociaux s'offusquent ces temps-ci des réactions malencontreuses à mon égard Mais j'invite tout le monde à savoir raison garder. Que personne ne soit fâché pour ça ou réagisse mal par rapport à ces attaques. Je pardonne à tout le monde», soutient le chef religieux lors de cet événement. Et le «serviteur de la communauté» comme l'appellent les disciples», d'enchaîner. «Je suis au service exclusif de Dieu et je suis soucieux aussi du devenir de ce pays. Mais je ne prêche pour aucune obédience politique. Notre mission est au-delà de toutes ces considérations», rassure-t-il.
Poursuivant sa communication, le guide religieux a estimé que ceux qui pensent qu'il ne devait pas tenir ces propos et que c'est une erreur, ont réagi à la hauteur de leur compréhension. «Moi je parle pour l'intérêt du Sénégal. Et ce que j'ai dit ne dépasse pas ce cadre» fait-il savoir, non sans souligner que chaque Sénégalais a le droit d'aimer ce pays et d'émettre son point de vue par rapport à la marche du pays. «Je suis un Sénégalais, au même titre que tout le monde, soucieux de l'avenir du pays .Nous voulons qu'il soit un pays prospère économiquement, socialement et sur le plan du savoir. Nous voulons d'un peuple qui va être un exemple pour l'humanité, comme l'avaient fait les pères fondateurs de cette nation», a prôné le khalife Cheikh Mahi Niasse.
29 manifestants arrêtés à Mbacké
De sources policières, 29 personnes ont été arrêtées lors des échauffourées entre les forces de l’ordre et les militants de Pastef, vendredi à Mbacké. Ces individus sont accusés d’avoir participé à une manifestation non autorisée. Les affrontements entre les forces de l’ordre et les partisans d’Ousmane Sonko ont éclaté après que ces derniers ont voulu forcer le dispositif sécuritaire pour rallier le boulevard Ndoyène de la commune de Mbacké où était prévu le meeting de Pastef, interdit la veille par le préfet du département. Il faut signaler que parmi les personnes arrêtées figure Serigne Assane Mbacké, ancien défenseur de Karim Wade, qui a finalement décidé de rejoindre le camp d’Ousmane Sonko.
Pastef Mbacké tient un meeting le 24 février
Les responsables de Pastef de Mbacké reviennent à la charge après l’interdiction de leur meeting pour défaut de trois signatures sur la demande. Les partisans de Sonko ont décidé de mettre le Préfet devant ses responsabilités. Ils ont déposé une nouvelle demande depuis jeudi passé pour la tenue d’un meeting le vendredi 24 février 2023 de 15 heures à 00 heures au boulevard Ndoyène de Mbacké. La demande est signée par le coordonnateur départemental de Pastef Mbacké, Ahmadou Lo, le député Cheikh Thioro Mbacké et Pape Ibrahima Ndiaye.
Sonko dans les locaux de Walfadjri
Ousmane Sonko était dans les locaux du Groupe Walfadjri ce samedi, pour manifester son soutien aux travailleurs du groupe, après la suspension des programmes de la télévision par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). Selon lui, la ligne éditoriale du groupe dérange ceux qui ne sont pas dans le droit chemin. Le leader de Pastef estime que pendant que d’autres médias privilégient les faits divers ou parlent de la vie privée des gens, Walfadjri montre ce qui ne va pas dans le pays et se focalise sur les débats d’intérêt public. Pour le maire de Ziguinchor, le groupe de presse créé par Sidy Lamine Niasse continue toujours d’être la voix des sans-voix, en donnant la parole aux populations qui vivent dans les zones les plus reculées du pays. L’ancien inspecteur des impôts et domaines rappelle pour le regretter que ce n’est pas la première fois que le signal de la télévision est coupé par le CNRA, dirigé par Babacar Diagne. Il pensait que cette pratique était révolue. Toutefois, Sonko se dit surpris par la décision du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel. Il faut signaler que Sonko a été ovationné par les nombreux jeunes qui se sont massés devant les locaux du groupe de presse. Un important dispositif de la police était déployé devant Walfadjri avec des éléments de la BIP. Mais cela n’a pas empêché le leader de Pastef de se taper un bain de foule.
Soutien des jeunes reporters à Walfadjri
Restons avec le groupe Walfadjri pour dire que la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CIRS) regrette la suspension du signal de Walftv pour sept jours, suite à la couverture médiatique de manifestations à Mbacké. Les jeunes reporters marquent leur solidarité au groupe de presse. Par ailleurs, face à la récurrence des conflits entre le Conseil national de régulation de l'audiovisuel et les médias, la CJRS invite les acteurs, les patrons de presse et le régulateur à s'asseoir autour d'une table pour essayer de bâtir un consensus fort et équilibré, qui pourrait certes permettre de lutter contre la promotion de la violence et la protection de l'enfance, mais qui n'entrave pas non plus la liberté d'informer. La Convention des jeunes reporters compte jouer pleinement sa partition, en renforçantles capacités des professionnels de l'information, maillons essentiels dans la construction d'un climat de paix dans l'environnement de la presse, sur les attitudes et comportements à avoir en terrains de conflit, pour non seulement se protéger, mais aussi défendre sans parti-pris l'intérêt général.
Halte aux dérives démocratiques
Restons avec le groupe de presse Walfadjri qui continue d’enregistrer des soutiens, notamment de l’opposition. Selon FDS-Les Guelwaars, les violences policières exercées sur les manifestants à Mbacké et la suspension du signal de Walf TV relèvent de graves dérives démocratiques. Ainsi Dr Babacar Diop et Cie manifestent leur vive indignation devant ces violations flagrantes et répétées des libertés de manifestation et de presse. Ils interpellent tous les démocrates car, disent-ils, les images des forces de l’ordre tirant, avec une violence inouïe, des grenades lacrymogènes sur des manifestants à Mbacké, sont choquantes et indignes d’un Etat de droit où la Constitution consacre la liberté de manifestation. Pour le maire de Thiès, l’exercice de ce droit constitutionnel ne devrait aucunement être remis en question par une autorité administrative sous des prétextes fallacieux. Il manifeste sa solidarité à tous les blessés et demande leur libération, sans délai. Quant à la suspension du signal de Walf TV par le Cnra, FDS-Les Guelwaars estime que c’est un acte tout aussi grave et illégal. Pour eux, le patron du Cnra, Babacar Diagne, est un danger pour la liberté de presse et la démocratie et son départ de la tête de l’organe de régulation devient un impératif. A l’en croire, en coupant le signal de Walf TV, la CNRA se rend coupable d’une atteinte à la liberté de presse, voire d’un attentat à la démocratie.
Un autre incendie ravage le marché Ocass de Touba
Un violent incendie a encore ravagé le marché Ocass de Touba. C’est dans la soirée d’hier, presque peu après la fermeture, que le feu s’est déclaré dans les lieux. Plusieurs cantines ont été emportées par le feu. Les sapeurs-pompiers avaient du mal à intervenir du fait de la disposition des cantines. Il faut rappeler qu’il y a quelques jours seulement, au moins 113 cantines et des magasins sont partis en fumée, suite à un violent incendie audit marché de la cité religieuse. Nous y reviendrons.
Le GMI aura un camp à Mbour
Le ministre de l'Intérieur Abdoulaye Félix Antoine Diome a procédé samedi à la pose de la première pierre du camp du groupement mobile d'intervention (GMI) dans la capitale de la Petite côte. Cette infrastructure qui sera bâtie sur un ha et demi va abriter un commissariat central, un logement du commandement et un espace d'entraînement. Dans un premier temps, il permettra de recevoir un contingent de GMI mais l'objectif est de 5 contingents. Pour le maire de Mbour, Cheikh Issa Sall, la démographie de Mbour exige un camp du GMI pour lutter contre l'insécurité galopante. D'ailleurs cela a été une vieille doléance des populations. Profitant de cette tribune, Antoine Diome semble lancer un défi à l'opposition suite aux manifestations de Mbacké. À ce titre, le ministre de l’Intérieur rappelle l'assertion de Serigne Saliou Mbacké qui disait : « Ici à Touba, si je trouve une personne en train de commettre des actes ignobles, je ne vais pas parier sur ma vie car elle est faite pour adorer Dieu. C'est sur la vie de celle-ci que je vais parier». Il soutient qu'il est là pour servir le Président Macky Sall au nom de la République et rien ne le fera flancher.
La cellule APR de 3D investit Macky Sall
En présence du Directeur général Ousmane Sylla, les membres de la cellule de l’Alliance pour la République de Dakar Dem Dikk ont investi samedi le président Macky Sall comme leur unique et seul candidat à la prochaine élection présidentielle de 2024. Dans son allocution, Ousmane Sylla a salué ce choix de la cellule. Selon lui, Il est sans nul doute qu’ils ont fait le bon choix car, à ses yeux, seul le président Macky Sall est aujourd’hui dépositaire d’une espérance. De plus, poursuit-il, le Président Sall a consenti des efforts en ce qui concerne l’emploi. A l’en croire, c’est dans ce sens que plusieurs programmes ont été déployés pour réduire le taux élevé du chômage des jeunes. Le maire de Kédougou s’engage par ailleurs à restaurer la cohésion au sein de Benno Bokk Yaakaar.
I. Traoré poignarde son frère
Menuisier métallique de profession et âgé de 18 ans, I. Traoré se repose actuellement à la citadelle du silence. Il a été déféré au parquet pour coups et blessures volontaires, détention d’arme blanche, au préjudice de son frère M. Traoré. Selon nos sources, les faits se sont produits à la cité des impôts et domaines de la commune de Patte d’Oie. D’après nos sources, le sieur M. Traoré interdisait à son frère I. Traoré de porter ses habits. Une interdiction bravée par le mis en cause I. Traoré qui continuait de porter en cachette les habits de son frère. Ce dernier qui l’a surpris lui remonte encore les bretelles. Et la semaine dernière, les deux frères ont décidé de solder leur différend par les muscles. Lors de la bagarre, M. Traoré a été blessé au couteau par son frère I. Traoré. Il sera acheminé à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff (Hoggy) par son oncle qui est arrivé juste après la bagarre. A la police, I. Traoré a reconnu les faits avant de présenter ses excuses. Les limiers des Parcelles assainies se sont rendus à l’hôpital Idrissa Pouye pour écouter la victime M. Traoré, électrotechnicien. Placé en garde à vue, il sera déféré au parquet.
Le REELS soutient les travailleurs des Collectivités Territoriales
Le Réseau des élus locaux du Sénégal (REELS) marque sa totale solidarité aux travailleurs des Collectivités Territoriales en grève depuis 09 mois. Ces derniers réclament leurs droits légitimes résultant des textes de la fonction publique locale, à une correction des disparités de traitement entre les agents publics, à de bonnes conditions de travail, à une harmonisation à l’IPRES et à l’élargissement de la mesure relative à la généralisation de la revalorisation des salaires. Dans un communiqué reçu à «L’As », ces élus trouvent leurs revendications légitimes au vu de la noblesse et de l'importance majeure de leur travail au sein des Collectivités Territoriales. C’est pourquoi le REELS pense que ces travailleurs doivent être dans de bonnes conditions afin qu'ils puissent exercer leur travail dans la sérénité et dans la performance en vue de la satisfaction des attentes des populations locales. Le bureau national du REELS fustige cette attitude laxiste et non moins irresponsable de l'Etat du Sénégal dans la satisfaction des revendications des travailleurs des Collectivités Territoriales. Car la poursuite de la grève va continuer à paralyser le fonctionnement des collectivités territoriales et aura des conséquences néfastes sur la mobilisation des ressources, indique le bureau du REELS. Ils appellent l'Etat à une prise en charge prompte et transparente des revendications légitimes des agents.
par Ndiaga LOUM
AU PRÉSIDENT, À SES ADMINISTRATEURS, À SON RÉGULATEUR MÉDIATIQUE
Ce n’est pas en brimant les libertés, en vous inventant de nouveaux ennemis que vous consolideriez votre pouvoir. Cela ne ferait que « martyriser » vos adversaires et les rendre sympathiques auprès de ces milliers d’apolitiques
« Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ! » (Vérité proverbiale).
Dans les « Républiques bananières », gouverneurs, préfets et sous-préfets brillent par leur zèle à vouloir toujours faire plaisir au « Prince » au pouvoir. Sans doute, en prenant la décision d’interdire le meeting de Mbacké pour des motifs qu’il est incapable de caractériser clairement dans le droit positif tant du point de vue constitutionnel, législatif et réglementaire indiqué en la matière, ce « délégué » du pouvoir exécutif ne pense pas d’abord agir dans l’intérêt de l’État au nom duquel il décide. Il veut donner des gages de fidélité et de loyauté, pour espérer ensuite la reconnaissance pour excès de zèle au moment des prochaines promotions et affectations dans le secteur du commandement territorial. Ce genre de personnes qui essaiment dans l’administration territoriale, et les décisions qu’elles prennent pour « acheter » la reconnaissance du chef de l’État, ne lui rendent finalement pas service. Elles ne sont pas vos amies. Elles sont vos ennemies. Elles ternissent l’image de la « vitrine démocratique sénégalaise en Afrique » savamment « construite » depuis des décennies, par un marketing d’État orchestré en complicité avec le « protecteur » et le « parrain » colonial.
Ce décalage entre ce que l’on projette à l’extérieur et ce que l’on vit à l’intérieur est le fait de ce genre de personnes qui ont toujours confondu la mission de service de public avec l’obligation de plaire aux tenants du régime. Si vous êtes devenu si impopulaire, c’est que dans l’imaginaire populaire, vous n’aviez pas le droit de faire moins que vos prédécesseurs en termes de protection et de consolidation des libertés citoyennes.
Le président Wade a constitutionnalisé le droit à la marche, même s’il a été le premier à violer occasionnellement cette disposition, toujours conseillé, comme vous, actuel locataire du Palais, par ces mêmes « types » bien de chez nous, « louangeurs » professionnels et petits plumitifs de service dont les arguments simplistes se résument à vous dire : « Wade l’avait fait aussi, il interdisait des marches et les meetings ». Mais il est où Wade aujourd’hui ? Ces genres d’arguties qui empruntent au parallélisme des formes relèvent du nivèlement par le bas. De leur proximité, vous ne tirez rien, sinon qu’actes de bassesse et répugnance populaire. Ils vous alourdissent à la légère. Parmi eux, ce triste personnage habitué des faits parce qu’adepte naturel de la soumission volontaire, dirigeant de l’organe de régulation audiovisuelle (CNRA).
Comme les mots trahissent la faible personnalité malléable à souhait comme l’étaient le chef des indigènes à l’époque coloniale et le « fouettard » sous l’esclavage, voici ce qu’il disait lorsque la RTS viola les règles relatives à la couverture médiatique en période électorale en diffusant les consignes de vote d’un chef religieux en faveur du président sortant (Wade) entre les deux tours du scrutin présidentiel de 2012 : « Ce n’est pas interdit de diffuser des consignes de vote ». Ironie de l’histoire, voilà ce que lui répondait le porte-parole à l’époque de son « maître » d’aujourd’hui devant qui il courbe encore l’échine : « Il faut qu’il (Babacar Diagne) arrête ce type de pratique porteur de danger pour l’équilibre de la République et producteur de violence » (Seydou Guèye).
Enfin, et pour ne pas trop troubler la conscience de ses proches, il est à noter que l’actuel président du CNRA avait ignoré dans le passé les correspondances et plaintes du même organe (son ancêtre le HCA) qu’il dirige aujourd’hui. (Voir les détails de ce « mépris » dénoncé à l’époque dans un rapport commis par le même régulateur, dans notre ouvrage : Ndiaga Loum et Ibrahima Sarr : Les médias en Afrique depuis les indépendances. Bilan, enjeux et perspectives. Paris : L’Harmattan, 2018). C’est comme confier la direction de la police à un ancien délinquant.
Bref, cette garnison de « bénis oui oui » n’envisagent la poursuite de leur carrière à vos côtés que dans l’affirmation d’une « loyauté » bruyante et malhabilement exercée (suspension de diffusion des programmes d’une télévision privée, mise à mort programmée d’un groupe de presse longtemps ciblé, Walfadjri). Quel anachronisme à l’ère de la numérisation générale des sociétés ! Ce n’est pas en brimant les libertés, en vous inventant de nouveaux ennemis que vous consolideriez votre pouvoir. Pire, cela ne ferait que « martyriser » vos adversaires et les rendre sympathiques auprès de ces milliers d’apolitiques : la majorité silencieuse, celle qui ne s’exprime que dans les urnes, dans le secret des isoloirs. Ceux qui vous disent le contraire ne vous aiment pas. Ils aiment vous plaire pour encore continuer à profiter des ressources que génèrent les positions de pouvoirs. Ils iront voir ailleurs quand vous perdrez, après avoir, bien sûr, contribué indirectement à vous perdre et à vous faire perdre. Un simple constat dans ce qui se passe tous les jours sous vos « cieux » et sous vos yeux suffirait pour vous en convaincre. Mais l’obsession maladive du pouvoir est un indicateur objectif de manque de lucidité. Il est peut-être, hélas pour vous, déjà trop tard pour bien faire.
PS : Dans une prochaine contribution, je parlerai de « ces quelques magistrats au service du Prince », car il est grand temps dans ce pays, et au vu des risques que court notre démocratie, que chacun prenne ses responsabilités devant l’histoire et en assume personnellement les conséquences ! Est-il juste que les actes isolés et volontaires de trois pelés et un tondu entrainent toute une corporation dans un jugement englobant et systémique ?
Par Assane SAADA
AU SECOURS!
Pensent-ils qu’il y’a en eux une imminence d’une mort politique qu’ils se hâtent à tout faire comme si c’était la dernière fois ? Des gestes graves, des pensées, des paroles… qu’ils pourraient ne plus avoir l’occasion de réaliser...
Pensent-ils qu’il y’a en eux une imminence d’une mort politique qu’ils se hâtent à tout faire comme si c’était la dernière fois ? Des gestes graves, des pensées, des paroles… qu’ils pourraient ne plus avoir l’occasion de réaliser... Ne voulant pas être des spectateurs de leur agonie. Ainsi seraient-ils devenus fous qu’il faille appeler le Cheikh au secours ? Solliciter pour eux son pardon. En effet, notre éthique ceddo nous contraint à la repentance. Nous autres de ce Sénégal où des symboles ont encore un sens. Chez nous, jamais personne n’aurait agi de la sorte. Un vendredi du mois sacré de rajab (qui signifie respecter), après une prière à la grande mosquée de cette cité religieuse, une rencontre avec le khalife, sortir de Touba pour profaner Mbacké ? Touba-Mbacké étant deux phares d’une même lumière de cet autre Saint-Homme qui illumine notre vivre-ensemble. D’où l’imminence, pour ne pas suspendre l’avenir, de redorer des valeurs qui font ce pays.
Beaucoup ont dû se retourner dans leur tombe. D’autres ont repensé à cette autre époque, au discours et à l’interdiction d’un khalife mettant fin à ces grands offices païens… dont Mbacké était le théâtre… Seulement, autres temps autres mœurs… Des étourderies… Et, le plaisir de jouissances furtives qui les portent leur fait croire qu’ils ont donné l’extrême onction. Que plus rien ne résisterait désormais à leurs désirs. Que leur charge est inimitable et fatale. Des manifestants qui courent des rues, plus rien ne leur fait peur. L’émoi des populations les renforce dans leur volonté d’en découdre. Anesthésiés qu’ils n’imaginent point ce qui pourrait advenir d’autres que leur slogan de l’instant. Ils se regardent faire. Dans cet enthousiasme de gens pris par une cascade de désir à n’en plus finir mais qui feraient l’amour à la sauvette.
La politique ne se réduit pas à un heureux désordre
Même qu’ils n’auraient pas qualité pour implorer le Cheikh, des ceddo font pénitence de ce qui est advenu dans cette localité qui magnifie son nom oh combien glorieux. Pour eux, son legs reste un trésor précieux. Le Saint-Homme leur a appris à se battre sans zèle, à triompher et à acquérir une postérité sans être une source de peine, de souffrance… pour quiconque. Et comme le chantait Serigne Moussa Kâ : « Lu baax du baax ba jàll baax (…) Waaye Sëriñ bee weesu baax (…) Waa ju la weddi dóotu baax (…) Waa ju la sopp dal di baax… (les coutumes des anciens sont à suivre car jamais le bon ne traverse le bien… des limites de bon sens que les bienfaits du Cheikh ont surpassées. Qui le renie est en perdition, qui l’adore est porté vers la félicité. » Une pensée à Cheikh Anta Diop, entre autres, qui se sentait fort responsable de la jeunesse de son parti que son discours tempérait toujours leurs ardeurs. Pour lui, on ne peut pas faire l’économie d’une connaissance approfondie de notre société si nous voulons la changer.
L’extravagance ne saurait suppléer l’absence de perspectives. Mais, quand la politique se réduit à rêver à un heureux désordre, profitant des hasards militants, des visiteurs inhabituels et des pillards, des acteurs du jeu politicien étalent leur incapacité à pouvoir se mesurer par le nombre de contradictions qu’ils accumulent. Ainsi, dans son silence, la population se montre plus adulte que « des pantins qui se chamaillent pour la gouverner ». Eux qui promettent que le futur a un avenir, qu’ils sont détenteurs de la solution et se posent en meilleurs candidats à la présidence de la République. Que demain c’est l’insurrection, une République des cendres… Dès lors, sauf à rompre le cours du désastre, qu’on ne s’y trompe pas ! Si demain le feu, que le pays flambe, qui survivra à cette foule qui va les pendre, s’extraire à l’atrocité d’autrui qui ne se repaît plus d’une raison civilisée ? Cependant, le temps est un cercle et 2024 ne passe pas par une ligne droite. Le présent ne préfigure pas forcément la Présidentielle à venir. Le grand embrasement auquel certains aspirent n’est pas inévitable. L’opinion publiée étant, souvent, totalement déconnectée de l’opinion publique.
« L’illusion de renouveau » que laisse entrevoir une élection présidentielle reste un terreau du « dégagisme » cher à certains. D’autres, instruits par l’expérience de deux alternances se sont appropriés ces mots de Nietzsche : « Rien de décisif ne se bâtit que sur un malgré tout. » Le Sénégal est face à son destin avec des politiciens en mal d’intelligence pour écrire un vivre-ensemble. Et, des sables mouvants de l’émiettement politique, on ne s’extirpe pas souvent à temps. C’est la raison de l’enlisement qui fait redouter le pire.
L’ENERGIE, LA POLITIQUE ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les quotidiens reçus lundi abordent des sujets se rapportant à la tournée économique du chef de l’Etat à Thiès, la tension politique, la célébration des 100 ans du Prytanée militaire de Saint-Louis et la suspension pour sept jours, de la Télévision WalfTV
Dakar, 13 fev (APS) – Les quotidiens reçus lundi à l’APS abordent des sujets se rapportant à la tournée économique du chef de l’Etat à Thiès, la tension politique, la célébration des 100 ans du Prytanée militaire de Saint-Louis et la suspension, pour sept jours, de la télévision privée, WaltTV.
‘’Macky Sall vante sa politique énergétique’’ à l’inauguration de la deuxième centrale électrique de Malicounda, affiche à la Une le quotidien L’Info. Le chef de l’Etat a inauguré cette centrale à l’occasion de sa tournée économique dans la région de Thiès.
D’une capacité de production de 120 mégawatts, la centrale a coûté 100 milliards de francs Cfa et va assurer une ‘’production forte et durable d’énergie indispensable à l’émergence du Sénégal'', salue Le Quotidien.
Le même journal signale que dans le cadre de cette tournée, le président de la République était dans la ville religieuse de Popenguine pour s’enquérir de l’état d’avancement du chantier de construction du nouveau sanctuaire marial qui va coûter près de 2 milliards et qui devra disposer de 90 000 places.
Le Quotidien s’est fait l'écho des ‘’prières’’ de Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’Archevêque de Dakar, ‘’pour Macky Sall’’.
En politique, Sud Quotidien a sollicité l’éclairage du Pr Maurice Soudieck Dione, enseignant-chercheur, ‘’sur la situation politique tendue sur fond de violence verbale, de l’affaire Sweat Beauty (…), de tentative de 3ème mandat et de dérives autoritaires’’.
Pour l’agrégé en sciences politique à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, ‘’cette confrontation entre pouvoir et opposition est en porte à faux avec les principes et valeurs démocratiques, mais également avec les valeurs sénégalaises de tolérance’’. Au sujet de cette tension politique ambiante, Source A se fait l'écho de ‘’l’alerte des religieux’’.
Selon L’As, ‘’la ligue des imams et prédicateurs invite Macky Sall à mesurer la situation et ne pas écouter les +va-t-en-guerre’’.
‘’Face à la situation politique nationale qui devient de plus en plus tendue (…), la ligue des imams et prédicateurs du Sénégal invite les acteurs politiques de tous bord à s’asseoir autour d’une même table’’, rapporte le journal.
Dans Vox Populi, le fondateur de Afrika Jom center, Alioune Tine, ‘’étale de nouveau ses craintes’’ et prodigue des ‘’conseils à Ousmane Sonko et Macky Sall’’.
‘’On peut encore s’arrêter, se parler et tirer les leçons pendant qu’il est temps et avancer’’, estime M. Tine qui invite Sonko à ‘’suspendre toutes les manifestations politiques pour créer un contexte favorable au dialogue (…)’’.
Alioune Tine demande à Macky Sall ‘’de n’engager aucun acte de nature à compromettre la candidature de Ousmane Sonko. Il doit appeler tous les acteurs politiques au dialogue afin de créer les conditions d’une élection présidentielle apaisée’’.
Le Soleil met en exergue la célébration des 100 ans du Prytanée militaire de Saint-Louis et affiche à la Une : ‘’L’excellence dans la durée’’.
Le président Macky Sall a pris part à la célébration du centenaire de cette école qui a contribué à la formation de quelque 6.000 cadres de 15 pays africains, de la France, de la Belgique et de l'Italie.
Le Prytanée, ‘’un creuset d’excellence’’ et ‘’de l’intégration africaine’’, selon le quotidien EnQuête.
WalfQuotidien déplore la suspension de WalfTV par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). Le CNRA reproche à cette télévision privée d’avoir diffusé ‘’en boucle des images montrant des violences’’ à Mbacké (centre) lors d’une manifestation interdite de l’opposition ‘’en violation totale de la réglementation’’ du secteur de l’audiovisuel.
A propos de cette suspension, le quotidien Bës Bi parle constate ‘’un effet boomerang’’. ‘’+Walfadrji, la voix des sans voix+ ! C’est le slogan du Groupe fondé par feu Sidy Lamine Niass, il y a plus de 30 ans. Ce slogan n’est pas un vain mot, puisque c’est le défilé des auditeurs et téléspectateurs dans les locaux dudit groupe pour apporter leur soutien suite à la suspension des programmes de Walf Tv pour une semaine. Si Babacar Diagne et son équipe espéraient par cet acte sévir, il y a eu par contre un effet écrasant étant donné que leur chaîne YouTube explose’’, souligne le journal.
CAN U20, LE COUP D’ENVOI LE 19 FEVRIER PROCHAIN
Le coup d’envoi de la compétition sera donné le 19 février 2023 avec le match d’ouverture entre l’Égypte, pays hôte, et le Mozambique, pays d’Afrique australe, au Cairo International Stadium à 16h00 heure locale (14h00 Gmt).
Le coup d’envoi de la compétition sera donné le 19 février 2023 avec le match d’ouverture entre l’Égypte, pays hôte, et le Mozambique, pays d’Afrique australe, au Cairo International Stadium à 16h00 heure locale (14h00 Gmt). Le Sénégal affrontera le Nigeria au second match de la compétition.
Les « Lionceaux » sont déjà à Tunis pour disputer leurs deux matches amicaux contre les « Aiglons de Carthage », samedi 11 et mardi 14 février, avant de rallier l’Egypte. Les garçons du coach Malick Daff, finalistes de la dernière édition, ont l’ambition de se surpasser cette fois-ci et inscrire leur nom au palmarès du football continental. C’est fort de cet objectif qu’ils ont quitté, mercredi dernier, Dakar, pour Tunis afin de s’acclimater. Les « Lionceaux » entendent succéder logiquement aux « Aiglons du Mali », détenteurs du trophée de la Coupe d’Afrique des Nations. Après les avoir battus au tournoi de l’Ufoa, les jeunes Sénégalais savent à quoi s’en tenir même si les champions en titre ne voudront pas lâcher du lest. Mais aussi en face, des prétendants sont nombreux à vouloir monter sur le podium.
L’Egypte avec ses jeunes « Pharaons » dotés de 4 trophées est un gros morceau. Les « Lionceaux » comptent les défier dans le groupe A qu’ils partagent pour mettre un terme à leur palmarès vierge en Afrique. Après trois finales jouées, les garçons de Malick Daff peuvent cette fois-ci valoir satisfaction à leur peuple. À suivre aussi le Nigeria, présent dans ce groupe et qui est le leader de la catégorie U20 avec 7 couronnes. Le Mozambique, quant à lui, s’invite pour la première fois dans la compétition et peut se présenter en jeune loup aux dents longues.
Dans le groupe B, l’Ouganda, la Centrafrique, le Soudan du Sud et le Congo devront ferrailler pour se tirer d’affaire. Les chocs d’ambitions ne manquent pas dans ce groupe dont seul le Congo a eu inscrire son nom au palmarès de cette compétition en 2007.
Dans le groupe C constitué de la Gambie, de la Tunisie, du Bénin et de la Zambie, il faut s’attendre à une grande bataille pour s’octroyer les tickets du second tour. La Zambie, unique formation qui est parvenue à monter sur le podium en 2017, devra se tenir prête pour faire face aux assauts de ses adversaires. Elle qui était à Thiès, au Sénégal, pour tester ses ardeurs, compte rééditer l’exploit d’il y a cinq ans.
En attendant, la Confédération africaine de football, la Fédération égyptienne de football (Efa) et le Comité d’organisation local (Loc) sont dans le dernier virage des préparatifs de la Coupe d’Afrique des Nations U20 TotalEnergies. Il s’agit là de l’un des événements phares du football africain pour les jeunes. Et trois stades sont retenus pour accueillir la compétition du 19 février au 11 mars 2023. Il s’agit du Cairo international stadium (capacité de 75 000 places), du Suez Canal Authority Stadium (Capacité de 21 000 places) et du stade d’Alexandrie (20 000 places).
Les groupes :
Groupe A : Égypte, Mozambique, Sénégal, Nigeria. Groupe B : Ouganda, République centrafricaine, Soudan du Sud, Congo. Groupe C : Gambie, Tunisie, Bénin, Zambie.
LE MARCHE OCASS DE TOUBA RAVAGE
Un nouvel incendie s’est déclaré dans la nuit du dimanche vers 22h au célèbre marché Ocass de Touba, ravageant pas moins de 35 cantines et 40 étals consumés, selon un bilan provisoire des sapeurs-pompiers.
Un nouvel incendie s’est déclaré dans la nuit du dimanche vers 22h au célèbre marché Ocass de Touba, ravageant pas moins de 35 cantines et 40 étals consumés, selon un bilan provisoire des sapeurs-pompiers.
« Nous avons été alertés à 22h45 pour un feu de cantines au marché Ocass. Le premier engin s’est présenté sur les lieux à 22h52. Vu la situation, notamment le développement rapide du feu, il a automatiquement demandé renfort. Des moyens provenant des unités de Diourbel, Bambey et Darou Mousty. Le dispositif déployé nous a permis de circonscrire et d’éteindre le feu à 23h35 », explique sur Seneweb Aly Cissé commandant du groupe de secours d’incendie numéro 2 qui regroupe Diourbel et Thiès.
Même si aucune perte en vie humaine n’a été signalée, les dégâts sont énormes. D’après le délégué du marché, 35 cantines et 40 étals ont été consumés.
« Nous sommes confrontés à quelques difficultés pour accéder sur les lieux de l’incendie à cause des occupations anarchiques. L’autre difficulté rencontrée, c’est le déficit de bouches ou poteaux d’incendies », a-t-il ajouté.