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19 juin 2025
LES HEURTS ENTRE MILITANTS DE PASTEF ET LES FORCES DE L’ORDRE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE SAMEDI
Les parutions de ce samedi relaient à suffisance les heurts survenus vendredi à Mbacké (centre) entre des partisans de l’opposant Ousmane Sonko et les forces de l’ordre.
Dakar, 11 fév (APS) – Les quotidiens se sont préoccupés des heurts survenus vendredi à Mbacké (centre) entre des partisans de l’opposant Ousmane Sonko et les forces de l’ordre.
Le maire de Ziguinchor (sud) et leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) et ses militants ont tenté de tenir un rassemblement sur un boulevard de cette ville.
Mais les forces de l’ordre les ont empêchés d’y accéder. La manifestation était interdite par le préfet de Mbacké.
WalfQuotidien affirme que ‘’ce fut chaud, très chaud, hier, à Mbacké’’.
‘’L’après-midi a été dantesque, hier, à Mbacké (…) De terribles affrontements ont eu lieu’’, constate EnQuête.
Des locaux de la Sonatel, une station d’essence de Total et une boutique de Senchan ont été saccagés lors des heurts, rapporte L’As, signalant des arrestations parmi les manifestants.
‘’Le leader de Pastef, accompagné de quelques leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, a bravé l’interdit du préfet’’ et ‘’s’est offert un bain de foule’’, note Bés Bi Le Jour.
Il annonce que la Cour suprême a jugé irrecevable la demande faite par Ousmane Sonko et ses partisans de faire annuler la décision de l’autorité administrative interdisant leur meeting.
Sud Quotidien, lui, annonce l’arrestation d’une dizaine de personnes.
L’Observateur affirme que 45 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue. ‘’Elles défileront devant les enquêteurs, avec le risque d’être déférées au parquet pour participation à une manifestation non autorisée…’’, commente-t-il.
‘’La paix et la stabilité n’ont pas de prix’’
Les quotidiens évoquent aussi la visite de quatre jours du président de la République dans la région de Thiès (ouest).
Macky Sall a réceptionné 17 aéronefs achetés par l’Etat du Sénégal pour équiper la future académie internationale des métiers de l’aviation civile, qui sera construite à Thiès, selon Le Soleil.
Il a inauguré l’Ecole nationale des sapeurs-pompiers, a lancé les ‘’travaux de réhabilitation du chemin de fer’’ et a procédé à l’ouverture du chantier de l’autoroute devant relier Saint-Louis (nord) à Dakar en passant par Tivaouane (ouest), ajoute le même journal.
Macky Sall a profité de sa visite à Thiès pour ‘’communier’’ avec les forces de sécurité, le personnel militaire notamment, selon WalfQuotidien.
‘’Le sens et la noblesse du métier des armes rappellent, selon le chef de l’Etat, que la paix et la stabilité n’ont pas de prix’’, lit-on dans le même journal.
‘’Le président Macky Sall a passé sa journée d’hier dans la région de Thiès à visiter des chantiers, à procéder à l’inauguration et au lancement d’infrastructures’’, résume L’Observateur. Le journal parle en même temps des ‘’merveilles de l’université Iba-Der-Thiam de Thiès’’, l’un des plus prestigieux établissements académiques du pays, qui a reçu la visite du président de la République.
L’As s’intéresse à l’étape mbouroise de la visite présidentielle. Macky Sall se rendra ce samedi à Mbour, l’un des trois départements de la région de Thiès, pour inaugurer la centrale électrique de Malicounda et visiter les travaux du Programme de modernisation des villes, affirme le même journal.
Il ajoute que cette étape ‘’sera une occasion’’, pour le chef de l'Etat, de ‘’remobiliser les troupes’’, celles de sa coalition, Benno Bokk Yaakaar.
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DE QUOI LE PROCÈS MOHAMED ABDEL AZIZ EST-IL LE NOM ?
Entretien croisé de deux avocats sur le cas de l'ancien président mauritanien poursuivi pour blanchiment, corruption et enrichissement illicite
Après une pause d’un mois imposé par le CHAN remporté le 4 février dernier, le championnat de Ligue reprend ses droits ce week-end.
Aux commandes lors de la dernière journée, l’équipe de Diambars (21pts) relance la course en accueillant ce samedi 11 février l’Us Gorée (7e ; 11 pts). Avec un petit d’avance sur son dauphin, les Académiciens auront besoin de décrocher les trois points pour consolider la première place. Ce duel aura des allures d’un duel à distance avec le Casa sport posté à la deuxième place du classement avec le même nombre de points (21). Le club de Ziguinchor qui a mené la course devant, durant plusieurs journées, tentera de retrouver le fauteuil lors des prochaines journées. Mais les poulains de l’entraineur Ansou Diedhiou vont s’affairer pour s’imposer devant la Sonacos de Diourbel (6e ; 16 pts) qu’ils reçoivent au stade Aline Sitoé Diatta.
Guédiawaye Fc (3e ; 20 points) sera aussi à l’affût et compte revenir de son déplacement sur la pelouse du Jaraaf au stade Iba Mar Diop avec un résultat positif. En cas de succès combiné avec une contre-performance de Diambars et du Casa Sport dimanche, les Crabes prendraient seuls la tête du championnat avec 23 points. Mais la tâche ne s’annonce pas très aisée devant une formation « Vert Blanc » (4e ,17 pts) qui a grandement besoin de victoire pour remonter sur le podium et mettre la pression sur les équipes de tête.
Au stade Ngalandou Diouf, Teungueth (8e ,14 pts) sera à la réception du Stade de Mbour (10e ,13 pts). Une équipe mbouroise qui amorce un nouveau départ après la démission de son entraineur Cheikh Guèye durant la trêve. Au stade Ibrahima Boye, Dakar Sacré Cœur (5ème, 17 pts) livre le duel des académiciens qui l’oppose à Génération Foot (9e ,13 pts).
De son côté, la Linguère, première équipe relégable (12e, 11 pts) aura une bonne opportunité pour s’éloigner de la zone rouge face à la lanterne rouge, Cneps (14ème ,3 pts) qu'elle accueillera sur sa pelouse du stade Mawade Wade de Saint-Louis. Première relégable avec seulement 10 points, l’As Douane engagera le samedi le choc des mal classés face à l’As Pikine (11e, 13 pts).
«NOTRE AMBITION EST DE QUALIFIER POUR LA PREMIERE FOIS L’EQUIPE A UNE COUPE DU MONDE FEMININE»
Football Féminin-Mame Moussa Cissé sélectionneur des lionnes, revient sur la préparation des barrages de la coupe du monde Nouvelle-Zélande 2023
Avant d’affronter Haiti au premier tour des barrages de la coupe du monde Nouvelle-Zélande 2023, le sélectionneur de l’équipe nationale féminine Mame Moussa Cissé est revenu sur la préparation de ce rendez- vous.
En Nouvelle-Zélande depuis dimanche dernier, les Lionnes continuent leur préparation pour les barrages de la Coupe du monde 2023 contre Haiti et le Chili. C’est ainsi qu’elles ont disputé jeudi un match amical perdu contre une équipe masculine de jeunes, Eastern Suburbs AFC (4-1).
Après avoir déclaré que ses joueuses ont bien pris leur marques à Auckland, Mame Moussa Cissé est revenu sur les enseignements de cette rencontre amicale et sur la revue d’effectif de son groupe avant le début du tournoi.« Nous avons un terrain d’entraînement de qualité, l’hôtel est aussi de qualité. La FIFA ne prend en charge les équipes qu’à partir du 14 février, donc tous ce que nous avons depuis notre arrivée c’est la Fédération qui le prend en charge (…)
Les filles sont en train de s’adapter, on s’est entrainé à plusieurs heures (10 h, 16 h, 18 h) pour leur permettre d’avoir des repères (…) Nous voulions jouer un match amical avec une sélection féminine mais on a pas eu l’occasion de le faire et on s’est tourné vers une équipe de formation masculine dans un match qui a eu plein d’enseignements. Ça nous permis de voir ce qu’il fallait améliorer avant le début de la compétition » a t-il expliqué.
Sur la revue d’effectif, le sélectionneur des Lionnes d’ajouter : « Il faut souligner qu’on est là qu’avec les 17 joueuses qui sont venus depuis le Sénégal. Nous attendons les expatriées qui ont des matchs importants ce weekend en clubs et qui vont nous rejoindre vers le 16 février. A partir de là le groupe sera au complet. Nous avons deux matchs que je considère comme des finales. Il faudra mettre tous les moyens de notre coté pour pouvoir battre d’abord Haiti et ensuite battre le Chili. Notre ambition est de qualifier pour la première fois une équipe féminine sénégalaise à une coupe du monde. Ce sera important pour le football féminin de notre pays » a déclaré Mame Moussa Cissé qui réitère le slogan Manko wutti ndamli pour que ses filles puissent « entrer de la plus belle des manières dans l’histoire».
WIWSPORT
QUAND L’ETAT SE DESENGAGE !
Prise en charge des malades mentaux errants, le Sénégal compte 15 structures de santé mentale, pour 391 lits dans 8 régions dont sept d’entre elles sont à Dakar.
Au Sénégal, de plus en plus des familles se désengagent tout comme l’Etat de la prise en charge des personnes souffrant de maladie mentale surtout celles qui errent, les laissant au sort de la rue. Ces dernières sans protection, ni prise en charge médicale sont soumises à des dangers permanents. L’accident du Ter en est un exemple patent.
Le Sénégal compte 15 structures de santé mentale, pour 391 lits dans 8 régions dont sept d’entre elles sont à Dakar. Selon le ministère de la Santé et de l’action sociale du Sénégal (Msa), plus de 86.000 malades mentaux ont été recensés dans ses hôpitaux psychiatriques en 2020 pour 3.515 cas d’hospitalisation. Cependant, la tutelle renseigne que la schizophrénie représentait 19,4% de ce chiffre, suivie de la bouffée délirante aiguë (16,4%), tandis que la dépression était à 5,4%.
Il faut signaler qu’à côté de ces malades prises en charge, un bon nombre continue d’errer dans les rues de la capitale et des régions sans protection médicale et sociale. Une situation décriée par l’Association sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux malades mentaux. Si plusieurs personnes soutiennent qu’au Sénégal, la prise en charge des personnes atteintes de maladies mentales est toujours compliquée, l’Etat peine à mettre en place un cadre approprié pour la prise en charge de ces malades qui devait être sectorielle, tant médicale avec des internats qu’aussi sociale. Le constat que la majorité des malades pris en charge est comptabilisée en consultation externe. Si on prend le cas du centre psychiatrique de l’hôpital Fann avec une quarantaine de lits d’hospitalisation et une fréquentation de 1542 cas par an, les consultations occupent une grande place dans ce dispositif de prise en charge.
Selon Amadou Mbengue, un des accompagnants, il n’est pas donné à tout le monde d’être admis en internat dans cette clinique. « Il faut payer le séjour, le traitement. Les médicaments sont très coûteux. A défaut, votre malade est pris en charge en ambulatoire ». Et de poursuivre : « certes, il y a des malades mentaux (péjorativement fous) dans la clinique, mais ils sont en isolement, le temps de les calmer. Mais, il faut dire que ce sont des malades bien entourés qui bénéficient du soutien de leurs familles ou proches. Mais, voir un malade errant être interné dans ces lieux est très rare ou s’il est là, on le stabilise pour un moment avant de le laisser au sort de la rue ».
Au niveau de l’hôpital psychiatrie de Thiaroye, le lieu est plutôt réservé à l’internement des malades frappés de mesures judico-médicales. En dehors des consultations externes, peu de malades mentaux y sont internés avec une marge quasiment inexistante de malades errants. Là aussi, les hospitalisations sont de courtes durées. Toutefois, pour avoir les malades errants, il faut se rendre au centre de Dalal Xel situé dans la localité de Thiès. Dans tous les cas, le problème de moyens, la disponibilité de médicaments rythme le quotidien de ces structures et ce sont les régions qui en souffrent le plus. Et déjà en mars 2019, la Division Santé Mentale du ministère de la Santé regrettait dans un rapport « l'insuffisance des ressources humaines, de personnels qualifiés dans la prise en charge psychiatrique, de budget alloué à la santé mentale et l’indisponibilité des psychotropes ».
Dans une des sorties du ministère de la Santé, seuls 35 psychiatres sont disponibles sur toute l’étendue du territoire. Des efforts dans ce domaine ont été faits avec la réhabilitation de plusieurs centres de psychiatrie dans les régions dont celui de Kénya dans la région de Ziguinchor, la dotation de tous les centres de psychiatres. Malheureusement ces structures continuent de « refouler »les personnes qui en ont le plus besoin à savoir les malades errants faute de moyens, ce qui les expose à des dangers de toutes sortes (viol, accidents, maltraitance entre autres).
Pour rappel, le rapport d’enquête sur les malades mentaux de l’Association sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux malades mentaux fait état de près de 4000 malades mentaux errants au Sénégal, aussi bien dans les rues qu’au sein même des familles. Dans la capitale sénégalaise, 375 malades mentaux errants y sont comptabilisés selon toujours ce rapport, malgré la polarisation de la plupart des services de santé mentale et la concentration presque de la totalité du personnel spécialisé.
MBACKE SENS DESSUS DESSOUS
Les populations de la ville de Mbacké ne vont pas oublier de sitôt la journée d’hier, vendredi 10 février..Le méga meeting prévu par le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et ses partisans a mis la ville de Mbacké sens dessus dessous.
Le méga meeting prévu par le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et ses partisans a mis la ville de Mbacké sens dessus dessous. L’interdiction de cette manifestation par le préfet et le refus des partisans du maire de Ziguinchor de se conformer à la mesure d’interdiction ont provoqué de violents affrontements entre les jeunes et les forces de l’ordre.
Les populations de la ville de Mbacké ne vont pas oublier de sitôt la journée d’hier, vendredi 10 février. Située à quelques kilomètres de la cité religieuse de Touba, la ville de Mbacké a vécu un après-midi marqué par de violents affrontements opposant les partisans du leader de Pastef, Ousmane Sonko, qui avaient prévu un méga meeting sur le boulevard Ndoyène aux forces de l’ordre.
En effet, pour faire respecter la mesure d’interdiction de cette manifestation prise par le préfet, les autorités qui semblaient plus jamais déterminées à appliquer leur slogan préféré : « force restera à la loi » ont déployé un important dispositif de sécurité dans toutes les voies principales et les édifices publics de la ville de Mbacké en appoint aux éléments du commissariat urbain local. Blindés anti-émeutes, camions à canaux eau chaude dits Dragon et des dizaines de véhicules des transports de troupes stationnés sont déployés à des points stratégiques, notamment sur le boulevard Ndoyène.
Sur la route qui relie Touba et Mbacké, la circulation est minutieusement filtrée par les éléments du Groupe d’intervention mobile (Gmi) armés jusqu’aux dents pour empêcher la circulation des militants de Pastef dans les deux sens. Tous les axes menant au lieu où était prévu ce méga meeting ont été barricadés empêchant ainsi les partisans du maire de Ziguinchor d’y accéder.
Ousmane Sonko qui se trouvait du côté de la cité religieuse où il a prié à la Grande mosquée de Touba aux côtés du Khalife général des Mourides avec qui il s’est brièvement entretenu à la fin de prière, se voit obligé de prendre les rues sablonneuses du quartier Heliport pour tenter de regagner Mbacké où l’entendaient ses partisans. Lesquels livraient une véritable guérilla urbaine en brûlant des pneus sur certaines artères de Mbacké et en jetant des pierres contre les forces de sécurité qui les chargeaient avec des grenades lacrymogènes.
Très en colère, les jeunes se sont attaqués à certains édifices publics qu’ils ont brûlés. Cependant, le convoi du leader de Pastef a pu, après plusieurs détours dans la commune de Mbacké contournant le dispositif sécuritaire, rallier le complexe islamique (ancien stade de Mbacké) où l’entendait une foule de partisans qui l’ont accueilli en héros. Sur place, il s’est entretenu avec les chefs religieux retrouvés sur place sur l'état d'avancement des travaux exécutés par les « Baye faal ».
MÉGA MEETING AVORTE DE PASTEF A MBACKÉ : Des dégâts matériels importants
Fortement déployés dans la ville de Mbacké pour faire respecter la mesure d’interdiction du méga meeting prévu par les partisans du leader de Pastef à Mbacké et éviter tout casse, les éléments de la Police n’ont pu empêcher les jeunes de s’en prendre aux biens publics. Même si le leader de Pastef et ses partisans n’ont pas pu tenir leur rassemblement comme prévu sur le boulevard Ndoyène, plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés suites aux affrontements qui ont opposé les jeunes aux forces de l’ordre. L’agence Sonatel de la localité, la station totale et le magasin Senchan ont été vandalisé par les jeunes manifestants
MÉGA MEETING AVORTE DE PASTEF A MBACKÉ : La Cour Suprême déclare à son tour « irrecevable » la demande de suspension introduite par les conseils de Sonko
Le leader du Pastef qui a attaqué la mesure d’interdiction de son méga meeting prévu à Mbacké hier, vendredi 10 février, n’a pas finalement obtenu gain de cause. En effet, selon un de ses avocats, Me Khoureyssi Ba, le juge des référés, qui a statué sur le référé-suspension de l'arrêté du préfet de Mbacké qu’ils ont introduit a déclaré irrecevable la demande de suspension. « Référé-suspension de l'arrêté du préfet de Mbacké. Le juge des référés de la Chambre administrative de la Cour Suprême a déclaré irrecevable la demande de suspension introduite par les conseils et soutenue par le Parquet Général », a renseigné Me Khoureyssi Ba dans un message partagé sur sa page Facebook. Pour rappel, cette saisine de la Haute juridiction avait été annoncée par le leader de Pastef lui-même dans une publication sur ses plateformes numériques avant-hier jeudi 9 février. « Nous avons saisi la Cour Suprême d’une requête en référé aux fins de l’annulation de cette honteuse décision. En attendant la décision du juge des référés, le Mega Meeting de Mbacké reste maintenu », avait-il déclaré.
Ce que dit réellement l’article 96 (loi n° 74-13 du 24 juin 1974) du Code pénal convoqué par le préfet pour justifier son interdiction
« Les réunions sur la voie publique sont interdites. Sont soumis à l'obligation d'une déclaration préalable tous cortèges, défilés et rassemblements de personnes et, d'une façon générale, toute manifestation sur la voie publique. Toutefois sont dispensées de cette déclaration les sorties sur la voie publique conformes aux usages locaux. La déclaration sera faite à l'autorité administrative chargée du maintien de l'ordre public sur le territoire de laquelle la manifestation doit avoir lieu, trois jours francs au moins et quinze jours francs au plus avant la date de la manifestation ».
Le convoi des leaders de Yewwi Askan wi bloqué à l’entrée de Mbacké
Les leaders de la Coalition Yewwi Askan wi ont failli ne pas mettre les pieds dans le ville de Mbacké. Et pour cause, Malick Gakou, Ameth Aïdara et Déthié Fall pour ne citer que ceux-là ont vu leur convoi stoppé par des éléments de la Gendarmerie à l’entrée de Mbacké. Il s’en est suivi de longs échanges avec des responsables du détachement des hommes en bleu qui ont fini par les laisser poursuivre leur route jusqu’à Touba où leur camarade, Ousmane Sonko, leader de Pastef les attendait. Mais dans la ville de Mbacké, Malick Gakou, Ameth Aïdara, Déthié Fall et leur délégation ont fait escale à la permanence de Pastef située entre Touba et Mbacké, où ils ont été accueillis en héros par des militants qui les attendaient dans ce lieu.
MACKY SALL ENTEND FAIRE DE THIES «UN VERITABLE HUB UNIVERSITAIRE»
Dans le cadre de sa tournée économique dans la région, le président de la République, Macky Sall, a procédé hier, vendredi 10 février 2023, à l’inauguration de l’université Iba Der Thiam de Thiès.
Dans le cadre de sa tournée économique dans la région, le président de la République, Macky Sall, a procédé hier, vendredi 10 février 2023, à l’inauguration de l’université Iba Der Thiam de Thiès. Le Chef de l’Etat veut faire de Thiès un «véritable hub universitaire».
D’un coût global de plus de six (6) milliards de FCFA, le campus pédagogique de l’université Iba Der Thiam de Thiès est composé, entre autres, de trois blocs administratifs, de trois amphithéâtres d’une capacité de 350 places chacun, de trois blocs pédagogiques, de 24 salles de cours, de quatre salles multimédia, d’une bibliothèque universitaire.
«La cérémonie qui nous réunit, traduit mon pari sur la jeunesse, l’éducation et de la formation à travers le développement du capital humain, un des axes prioritaires du Plan Sénégal émergent (PSE), qui est le référentiel des politiques publiques avec ces trois axes, et qui reste un puissant évier pour la prise en charge adéquate et efficace de la question de l’employabilité et de l’emploi des jeunes», a déclaré Macky Sall lors de l’inauguration de l’établissement d’enseignement supérieur.
Poursuivant son propos, il ajoute : «il convient d’investir massivement et durablement vers l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. C’est dire que le campus pédagogique qui vient d’être inauguré d’un coût global de plus de 6 milliards répond de cette dynamique». L’université Iba Der Thiam n’a pas encore fini d’être équipée. Macky Sall a annoncé la construction, en cours, de deux chapiteaux de 700 places, de deux nouveaux pavillons d’une capacité de 1200 places en cours de finalisation et l’érection d’une unité de centrale solaire. Mieux, le Chef de l’Etat va remettre à l’université «deux ou trois bus de transport pour faciliter les déplacements entre la ville de Thiès et le campus pédagogique».
Il compte ainsi poursuivre la construction des équipements pédagogiques de l’université Iba Der Thiam. «Avec ces infrastructures, j’entends poursuivre le processus de construction d’un pôle d’excellence académique à Thiès, pour faire de cette ville historique un véritable hub universitaire dans lequel l’université Iba Der Thiam occupe déjà une place de premier plan, aux côtés des ISEP, des ENO, des écoles d’ingénieurs», a fait savoir Macky Sall. Dans le cadre d’un système d’enseignement performant, le Chef de l’Etat «demande au gouvernement de poursuivre les efforts consentis pour améliorer les conditions de vie et de travail des différents segments de la communauté universitaire».
Il s’agit, entres autres, de la modernisation des infrastructures, du renforcement des équipements, de l’amélioration de la gouvernance universitaire avec la mise en place d’un nouveau cadre légal et réglementaire, de l’augmentation des allocations budgétaires destinées au secteur de l’enseignement supérieur, de la mise en disposition pour la mobilisation de ressources additionnelles pour les universités et la recherche. Par ailleurs, Macky Sall a rendu un hommage au parrain de l’université de Thiès, décédé le 31 octobre 2020. Il a salué «la mémoire d’un père de famille modèle», « d’un éducateur hors pair», «d’un grand historien», «d’un enseignant chevronné».