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19 juin 2025
PAR Ahmadou FALL
MON CRI DU CŒUR
J’ai réduit le volume de ma plume et la fréquence de mes contributions depuis que j’ai constaté qu’il n’y a presque plus de débat objectif et constructif dans ce pays.
J’ai réduit le volume de ma plume et la fréquence de mes contributions depuis que j’ai constaté qu’il n’y a presque plus de débat objectif et constructif dans ce pays. Des 2 principaux antagonistes, la logique semble être « tous ceux qui sont contre moi sont mes ennemis jurés ! ». On s’insulte, on s’invective et se dresse en soldat intransigeant et despotique de sa cause.
Il faut savoir raison garder. Les politiciens sont une minorité, comptant certes, des patriotes volontaires, avec de nobles ambitions pour leur pays. Mais le chemin emprunté n’est pas le bon. Le Sénégal n’a jamais atteint ce niveau d’insécurité et d’inflammabilité !
À qui la faute ?
Lorsque les lois approuvées par tous, dans leur esprit sont mal appliquées ; lorsque le balance s’habitue à supporter deux poids et deux mesures sans état d’âme… alors, les sujets de droit ressentiront de plus en plus un sentiment d’injustice. Lequel sentiment, se cristallisant, provoque fatalement le désir ardent de retrouver l’équilibre par le RÉVOLTE.
Redresssons notre SUNUGAL, « tappé khol yi, manko ci deug ak ci djoup… ».
Ils sont à la retraite et certains ne sont plus de ce monde. Mais, la Ville de Dakar, «reconnaissante» à l’endroit de ses anciens travailleurs, a organisé, ce jeudi, une fête pour les honorer pour les loyaux services rendus à la mairie.
En guise de reconnaissance, la mairie de Dakar a fêté ses retraités en les couvrant de présents. Une mesure que le maire compte perpétuer. Il a aussi accédé à la demande de ces retraités, qui veulent aller sacrifier au rituel du pèlerinage aux lieux saints de l’islam et de la chrétienté.
Ils sont à la retraite et certains ne sont plus de ce monde. Mais, la Ville de Dakar, «reconnaissante» à l’endroit de ses anciens travailleurs, a organisé, ce jeudi, une fête pour les honorer pour les loyaux services rendus à la mairie. «Au nom du Conseil municipal, nous exprimons notre reconnaissance à tous ceux et celles qui se sont investis pour l’essor de Dakar et qui partent à la retraite après de longs et loyaux services», remercie Barthélemy Diaz. D’après le maire de Dakar, ces retraités constituent des phares qui illuminent le chemin de leurs prédécesseurs. «Vous avez tous au cours de votre carrière, travaillé avec abnégation dans le respect des principes et idéaux communs. Ce que nous voulons exprimer à travers cet hommage, c’est bien notre reconnaissance et notre admiration», poursuit-il. Il leur témoigne «sa fierté et son affection» en ce jour qui marque la fin de leur parcours professionnel. «Ce jour est important pour chacun de nous, car en vous rendant hommage, la Ville permet à chaque travailleur de se saisir de l’histoire et du parcours de chacun d’entre vous pour en faire son histoire personnelle», avance le maire de Dakar. Au crépuscule de leur carrière, ces travailleurs voudraient réaliser un rêve : accomplir le pèlerinage aux lieux saints de l’islam et de la chrétienté. «Votre plaidoyer n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Je vous invite à vous rapprocher de la Direction des ressources humaines et du secrétariat de la Ville de Dakar pour que vos doléances soient prises en compte, aussi bien pour le pèlerinage à la Mecque que pour le pèlerinage à Rome», rassure Barthélemy Dias. Il a ensuite décerné plus d’une vingtaine d’attestations et d’autres cadeaux aux retraités et aux familles des anciens employés de la mairie qui ont disparu.
CAN 2025, LE MAROC EN POLE POSITION
Ce Mondial des clubs champions, dont la finale est prévue samedi au stade Prince Moulay Abdellah, est une belle vitrine pour le Maroc d’étaler aux yeux des milliers de visiteurs, ses atouts en matière d’organisation. Mais il faudra attendre la décision
Le Maroc continue son opération séduction pour l’attribution de l’organisation de la Can 2025. Selon des experts rencontrés à Rabat, Casablanca, Marrakech ou Tanger, le Royaume chérifien est le seul pays à avoir rempli avec succès l’ensemble des critères établis dans son cahier des charges. Mais le Maroc doit aussi prendre son mal en patience, le temps que le Comité exécutif de la Caf se réunisse pour trancher sur les candidatures.
Ce Mondial des clubs champions, dont la finale est prévue samedi au stade Prince Moulay Abdellah, est une belle vitrine pour le Maroc d’étaler aux yeux des dizaines de milliers de visiteurs, ses atouts en matière d’organisation, mais aussi et surtout dans le domaine des infrastructures routières, sportives, aéroportuaires et touristiques.
Le Maroc présente de solides arguments pour abriter la Can 2025, près de 34 ans après avoir organisé cette compétition en 1988. Selon eux, le Maroc n’a plus accueilli cette Can donc il est temps que ce soit son tour.
Un plaidoyer que le pays du sélectionneur des « Lions de l’Atlas », Walid Regragui, entend brandir avec des arguments convaincants pour rallier à sa cause les membres du Comité exécutif de la Caf. Le dossier en lui-même est solidement ficelé, mais la diplomatie sportive sera aussi en jeu pour ce pays dont la ferveur et la passion pour le sport-roi est sans commune mesure.
La présente édition du Mondial des clubs champions qui se déroule sur ses terres en est une parfaite illustration. En tout cas, au Royaume chérifien, on affiche la confiance et la sérénité. Et récemment, au cours de nos pérégrinations à travers les différentes villes susceptibles d’abriter des matches de la Can, le conseiller du président de la Fédération royale marocaine de football, Omar Khyari, soulignait que son pays a déposé un dossier solide et qu’il appartient maintenant à la Caf de désigner selon la pertinence et les arguments présentés.
Des stades à la hauteur de ceux d’Europe
Le Maroc bénéficie de l’une des meilleures infrastructures sportives d’Afrique. La preuve, tous les stades retenus par l’Etat ont reçu l’homologation de la Fifa et la Caf. « Si nous obtenons l’organisation de cette Can 2025, ce sera sans aucun doute un événement réussi, car la compétition se déroulera dans des conditions logistiques optimales. Tous nos stades ont déjà été homologués autant par la Caf que la Fifa. Parce que nous avons été également candidat à l’organisation de la Coupe du monde. Nous avons des terrains, des pelouses de dernières générations », a poursuivi Omar Khyari.
En effet, le Royaume chérifien comprend six grands stades dans autant de villes différentes. Parmi lesquels on peut notamment citer le Stade Ibn Batouta de Tanger avec une capacité de 60.000 places et le Stade Moulay Abdellah de Rabat (53.000 places), où se disputent présentement les matches du Mondial des clubs champions. Cette situation est valable aussi pour les villes de Marrakech, la cité ocre, Agadir, Fès la religieuse, Casablanca la maison blanche et la capitale politique Rabat. Autant d’atouts que le Maroc fait valoir pour la pertinence de son dossier. Ce qui fait dire à cet expert espagnol, Luis Andreas, que ce n’est pas pour rien que certains pays africains n’ayant pas de stades aux normes viennent s’entrainer et jouer leurs matches de qualification au Royaume chérifien.
Une terre d’accueil
Le Royaume étant largement desservi à partir du Vieux Continent avec des tarifs très abordables, chaque ville hôte dispose d’un aéroport international. « Après ce qui s’est passé à la Coupe du monde, le Maroc peut avoir un petit peu plus d’envie d’accueillir nos frères et peuples africains. Et surtout nos amis de la diaspora africaine qui résident en Europe », poursuit Omar dans son opération séduction. Doté d’une capacité organisationnelle exceptionnelle, le Maroc est dans la peau d’un candidat convaincant avec, outre ces stades, ses infrastructures hôtelières de grande qualité et en quantité (90 000 chambres réparties entre les villes hôtes).
Ces réceptifs peuvent accueillir les équipes nationales, les délégations officielles et supporters dans des conditions favorables. « Depuis longtemps, le Maroc a une longue capacité d’accueil de touristes étrangers », indique le conseiller du président de la fédération. Avec des réseaux aériens, ferroviaires (inauguration du Tgv Tanger-Casablanca de 400 km en 2018, une première en Afrique) et routiers denses, la candidature marocaine répond aux exigences de qualité en termes de mobilité et de transport.
ACADEMIE DES METIERS DE L’AVIATION A THIES, LE HUB AERIEN SENEGALAIS SUR LA PISTE D’ENVOL
Le Président Macky Sall a passé une bonne partie de la matinée d’hier au Camp général Joseph Louis Tavarez Da Souza de Thiès où il a visité les chantiers de l’Académie internationale des métiers de l’aviation civile (Aimac) où il a réceptionné 17 aéronefs
Le Président Macky Sall a passé une bonne partie de la matinée d’hier au Camp général Joseph Louis Tavarez Da Souza de Thiès où il a visité les chantiers de l’Académie internationale des métiers de l’aviation civile (Aimac) jouxtant l’École de l’Armée de l’air, ainsi que d’autres structures militaires de la place. Il a réceptionné les 17 aéronefs commandés pour outiller ledit centre de formation qui, à terme, pourra accueillir 600 élèves-pilotes et techniciens du Sénégal et de la sous-région ouest-africaine.
Dans le cadre de sa tournée économique à Thiès, le Chef de l’État a visité, hier, le site de l’Académie internationale des métiers de l’aviation civile (Aimac). Macky Sall a constaté de visu l’état d’avancement des chantiers de l’Aimac, un des projets-phares dans la région visant à faire du Sénégal un hub de référence dans le domaine de la formation aux métiers de l’aviation civile et de l’aéronautique. Ainsi, a-t-il réceptionné les 17 aéronefs (9 avions et 8 hélicoptères) commandés pour dispenser des enseignements-apprentissages de qualité aux élèves-pilotes et techniciens.
Ces nouveaux appareils viennent s’ajouter aux 8 avions et 2 hélicoptères de l’École de l’Armée de l’air mis à contribution pour le succès de la grande stratégie conçue dans le dessein de faire du Sénégal un hub aérien en Afrique par le biais de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd). L’Aimac, avec aujourd’hui une première promotion de 50 Sénégalais, que le Président Macky Sall a félicités et encouragés en passant en revue leur cohorte, pourra accueillir, à terme, 600 élèves-pilotes et techniciens du Sénégal et de pays de la sous-région.
Anticiper sur les besoins en formation
L’objectif est d’anticiper la forte croissance du transport aérien en Afrique dans les prochaines années. Selon des spécialistes, à l’horizon 2035, le secteur de l’aviation civile va nécessiter 550 avions, 29 000 pilotes et 27 000 techniciens correspondants. Ces statistiques montrent la demande importante de formation professionnelle en aviation, particulièrement les pilotes et les mécaniciens d’avion pour les services aéronautiques de maintenance, de réparation et de révision. C’est conscient du développement rapide du secteur aéronautique que le Sénégal a anticipé sur les besoins en formation. Le Président Macky Sall, avec à ses côtés le Président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, le Premier ministre, Amadou Ba, le Ministre des Transports aériens, Doudou Ka, et le Directeur général de l’Aibd, Abdoulaye Dièye, a constaté que tous les chantiers sont exécutés à plus de 90%.
Au Camp général Joseph Louis Tavarez Da Souza de Thiès, le Président Sall, Chef suprême des Armées, a visité l’École nationale des officiers d’active (Enoa) qui a connu un coup de jouvence. Puis il a inauguré l’École d’application et de perfectionnement interarmes (Eapi), l’Établissement hospitalier militaire de Thiès (Ehmt), le Centre d’entraînement tactique n°7 Capitaine Mbaye Diagne et le Mess de garnison. L’on a, partout, noté l’attention constante et la place de choix que le Chef de l’État et le Commandement accordent à la condition personnelle et professionnelle des militaires.
PROTECTION CIVILE
L’École nationale des sapeurs-pompiers inaugurée
Le Sénégal dispose d’une École nationale des sapeurs-pompiers dont les locaux ont été inaugurés, hier à Thiès, par le Président Macky Sall. Le Chef de l’État s’est félicité de la création de cette structure, une première dans l’histoire du pays. L’établissement d’une superficie de 11 465 m2 sur un terrain de cinq hectares dispose de bâtiments administratifs, de salles de cours et d’informatique, de dortoirs, d’un amphithéâtre, etc. Dans son adresse, le Président Sall a d’abord dit « (sa) fierté de présider la cérémonie d’inauguration de la première École des sapeurs-pompiers de l’histoire du Sénégal ». Selon le Chef de l’État, cet acte traduit de fort belle manière la priorité accordée au développement du capital humain, un des axes stratégiques du Plan Sénégal émergent (Pse). « Et cette école est un brillant symbole du parcours de la transformation structurelle de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (Bnsp) dont elle constitue le maillon indispensable à sa montée en puissance », a ajouté le Président Sall.
Des effectifs passés de 3 100 à 5 700 sapeurs-pompiers
Pour lui, cette ambition ne peut se réaliser sans une autonomie réelle dans le domaine de la formation par la mise à disposition de ressources humaines qualifiées, capables d’assurer avec célérité, efficacité, professionnalisme et humanisme, la sécurité civile des populations et des biens sur l’étendue du territoire national. « Il fallait donner un nouvel élan à la Bnsp, en prenant en charge ses déficits capacitaires au triple plan humain, matériel et infrastructurel », a déclaré le Chef de l’État. Il s’est « félicité des résultats encourageants obtenus, car les effectifs sont passés de 3 100 à 5 700 sapeurs-pompiers, les moyens majeurs de secours et de sauvetage renforcés avec 354 véhicules et engins spéciaux, la couverture sécuritaire, depuis 2012, renforcée avec la création de 27 nouvelles casernes ».
Selon le Président Macky Sall, la Bnsp a fait un saut qualitatif et quantitatif fort élogieux. « Les efforts d’équipement et d’implantation vont se poursuivre », a-t-il promis avant d’assurer que « (son) ambition est de doter la Bnsp des meilleurs établissements de formation aux métiers de sécurité civile conformes aux standards internationaux ».
Avant de visiter l’école, le Président Sall a « salué le détachement des sapeurs-pompiers envoyé en Turquie pour apporter la solidarité du Sénégal envers ce peuple ami » frappé par un séisme. Aussi, a-t-il annoncé une contribution financière de 600 millions de FCfa pour les sinistrés de la Turquie, mais aussi de la Syrie, un autre pays frappé par le tremblement de terre.
FORUM SUR L’ENTREPRENEURIAT ET L’EMPLOYABILITÉ
Ces niches d’opportunités pour les jeunes et les femmes de Thiès
Thiès est riche d’opportunités qui, judicieusement exploitées, pourraient ouvrir des perspectives heureuses aux jeunes et aux femmes. C’est du moins la conviction du Directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), Abdoulaye Dièye, lors de son intervention au « Forum sur l’entrepreneuriat et l’employabilité des jeunes et des femmes » organisé en marge du Conseil présidentiel. Et en présence des dirigeants de la Der, du 3Fpt, du Fongip, de l’Anpej et de l’Adepme, Abdoulaye Dièye a fait savoir que « dans la région de Thiès, il y a de la place où les jeunes et femmes peuvent bien libérer leur énergie pour s’assurer un avenir économique et social satisfaisant ».
Il cite les atouts de Thiès, qui est « la première région de production avec une superficie cultivable de 370 000 hectares, comptant de nombreuses forêts classées, assurant la plus importante production maraîchère du pays, abritant les grandes stations balnéaires du Sénégal, disposant d’un secteur artisanal dynamique et d’un potentiel minier considérable ». Abdoulaye Dièye a soutenu que ces opportunités et les nombreuses initiatives de l’Etat dans le domaine du financement et de l’encadrement doivent être mises en lumière au profit des jeunes et des femmes. Ce forum a permis un « dialogue direct », à en croire M. Dièye, convaincu que « pour résoudre le problème de l’emploi des jeunes et l’autonomisation des femmes, il faut les écouter, les comprendre, les accompagner et, surtout, leur donner la bonne information, tant du point de vue institutionnel qu’organisationnel ».
COUPE DU MONDE DES CLUBS DE LA FIFA : LE REAL EN QUETE D'UN CINQUIEME TITRE
Le Real Madrid (Espagne), à la recherche d’une cinquième étoile en Coupe du monde des clubs de la FIFA, va affronter Al-Hilal (Arabie Saoudite) en finale de cette compétition, ce samedi à Rabat
Rabat, 11 fév (APS) - Le Real Madrid (Espagne), à la recherche d’une cinquième étoile en Coupe du monde des clubs de la FIFA, va affronter Al-Hilal (Arabie Saoudite) en finale de cette compétition, ce samedi à Rabat
Le club espagnol s'est qualifié en finale après une large victoire, 4 buts à 1, sur Al Ahly d’Egypte.
Le Real Madrid est le club le plus titré de la compétition, avec quatre trophées obtenus en 2014, 2016, 2017 et 2018.
Les Merengue ont remporté 35 titres de champion et 19 fois la Coupe d'Espagne. Ils ont été champions d’Europe 14 fois.
Deuxième au classement actuel de la Liga espagnole, le Real Madrid voudra remporter un cinquième titre pour renforcer sa suprématie sur la Coupe du monde des clubs de la FIFA.
Pour la finale de ce soir, il sera privé de la vedette Karim Benzema et du défenseur central Éder Militão.
Le gardien Thibault Courtois aussi est indisponible. Le Belge s’est blessé lors des échauffements de son club avant le match contre Majorque pour la 20e journée du championnat espagnol.
Les Saoudiens vont affronter le Real Madrid pour tenter de décrocher le trophée de la Coupe du monde des clubs de la FIFA, pour la première fois.
L'équipe d'Al-Hilal a éliminé le Wydad Athletic Club de Casablanca en le battant par 5 tirs au but à 3, au deuxième tour de la compétition.
Le club saoudien s'est ensuite qualifié en finale après sa victoire sur le Flamengo du Brésil, 3-1.
Al-Hilal est le club qui a remporté le plus grand nombre de trophées en Arabie Saoudite. Il a été 18 fois champion d'Arabie Saoudite, a remporté 13 fois la Coupe du prince héritier, neuf trophées de la Coupe du roi des champions et quatre fois la Ligue des champions d'Asie.
Al Ahly et le Flamengo jouent depuis 16 h 30 pour obtenir la troisième place du podium.
La Coupe du monde des clubs est organisée par la FIFA depuis 2000. De sept au début, le nombre de participants va passer à 32 à partir de l’édition 2025.
Elle se jouera une fois par intervalle de quatre ans à partir de 2025, selon la FIFA.
UN NOUVEAU PRYTANÉE BIENTÔT AU SÉNÉGAL ?
Le président de la République Macky Sall a dit souhaiter, samedi, à Saint-Louis, la création d’un deuxième prytanée, à l’image de celui de cette ville, dans le pays
Une nouvelle école d’excellence comme celle-là, admettant les filles, doit être implantée dans une autre région que celle de Saint-Louis, selon le chef de l’Etat.
‘’Après cent ans d'existence, le prytanée de Saint-Louis a besoin de franchir de nouvelles étapes. J'invite les ministres des Forces armées et de l'Education nationale à engager la réflexion en vue de l’ouverture prochaine d'un deuxième prytanée, dans une autre région’’, a-t-il déclaré.
Macky Sall prenait part à la célébration du centenaire de cette école militaire saint-louisienne.
De l’avis de Macky Sall, les filles aussi doivent être admises dans une telle école, contrairement à l’école de Saint-Louis qui ne reçoit chaque année que les meilleurs garçons en fin de cycle élémentaire.
Les autorités militaires, les enseignants du prytanée, ses anciens élèves et les parents d'élèves ont tous contribué à son succès, a-t-il souligné.
Le chef de l’Etat s’est réjoui de la présence des compatriotes du parrain de cette école d’excellence, l’officier militaire gabonais Charles N'Tchoréré, et de ressortissants d’autres pays à la célébration du centenaire du prytanée.
Plusieurs personnalités, dont les ministres Serigne Mbaye Thiam (Eau et Assainissement) et Mamadou Moustapha Ba (Finances et Budget), deux anciens élèves de cette école, ont pris part à l'événement.
BABACAR DIOP RÉCLAME UNE JOURNÉE NATIONALE DU CHEMIN DE FER
Il y a des journées dédiées à l’élevage, à l’environnement et autres. Il nous faut une journée nationale dédiée au secteur ferroviaire et à son patrimoine’’, a plaidé le maire de Thiès
Le maire de la ville de Thiès (ouest), Babacar Diop, a invité vendredi les autorités étatiques à réfléchir sur la création d’une journée dédiée au chemin de fer et à son patrimoine.
"Il y a des journées dédiées à l’élevage, à l’environnement et autres. Il nous faut une journée nationale dédiée au secteur ferroviaire et à son patrimoine’’, a plaidé le maire de Thiès, qui s’exprimait au cours de la cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation des chemins de fer à Thiès, dans le cadre de la tournée économique du président de la République.
"Thiès est une ville ouvrière qui s’est développée grâce au chemin de fer. Les multiples trains, les régies des chemins de fer, le commerce et l’économie autour du secteur ferroviaire ont fait de la ville de Thiès ce qu’elle est devenue aujourd’hui’’, a estimé Diop.
Dans une allocation axée sur les enjeux de la reprise du corridor ferroviaire Dakar-Bamako, le maire de Thiès est longuement revenu sur l’histoire qui lie sa ville au chemin de fer.
‘’Le chef de l’Etat doit compléter cette histoire. Vous avez une opportunité d’entrer dans l’histoire en étant la personne qui a revitalisé les rails à Thiès’’, a lancé M. Diop en s’adressant à Macky Sall.
‘’Le chemin de fer constitue un axe prioritaire et indispensable pour le développement économique du pays (…) c’est pourquoi, nous lançons aujourd’hui le premier tronçon Dakar-Tambacounda-Kidira’’, a dit Macky Sall en présence du Premier ministre, des membres du gouvernement et de plusieurs cheminots.
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KYLIAN MBAPPÉ, ITINÉRAIRE D'UN SURDOUÉ
De Monaco à Paris, la trajectoire de Kylian Mbappé est celle d'un garçon hors normes. Un surdoué du football dont le talent rare fut détecté dès son enfance, à Bondy en région parisienne
De Monaco à Paris, la trajectoire de Kylian Mbappé est celle d'un garçon hors normes. Un surdoué du football dont le talent rare fut détecté dès son enfance, à Bondy en région parisienne.
Découvrez en intégralité le documentaire réalisé par L'Equipe enquête, le magazine de la chaîne L'Equipe, sur les traces de l'attaquant du Paris-Saint-Germain et des Bleus, Kylian Mbappé.
par Charles Faye
FIN D'IDYLLE
Le Sénégal aurait dû investir à Thiès, pour que ses habitants lui rendent en contrepartie la monnaie de la pièce. Les différents régimes ont raté les thermes de convergences du principe de la colonne vertébrale économique. Mais, mieux vaut tard que jamais
Fin d’idylle s’il en est, mais s’il y a une autre chose que j’ai aimée c’est le tweet d’un follower qui se demande si la capitale du rail à deux gares, n’est pas devenue simplement, celle de l’entrepôt des vestiges du glorieux passé ferré de Thiès.
Profitons justement du démarrage de la pré-campagne électorale, lancée par le Macky. Soyons sérieux, plutôt de sa tournée économique à Thiès, pour parler de cette ville rebelle d’un plus de 6600 km carrés, douze plus fois grande que Dakar, dans laquelle se réveillent près de deux millions de citoyens, qui auraient dû être les rois du pétrole. Tant Dieu a pourvu leur terre de bénédiction agricole, minière, culturelle, industrielle, ferroviaire, textile.
Mais, il faut être nous autres, tous régimes confondus, pour rater le rendez-vous de Thiès. D’abord pour ses citoyens, pour les compatriotes ensuite.
Certains diront, que les sanctions politiques des différents régimes sont passées par là. Qui ne se souvient pas de la colère noire des colons, à l’époque de la prétendue suprématie blanche, ballottée par des cheminots thiessois, et leurs deux grèves mémorables entre 1945 et 1948 ?
Que dire de Senghor et de ses sueurs froides, données par un certain Majmouth Diop du PAI né en 1957 à Thiès.
Plus près encore, du 25 février 1988. A quelques heures de la turbulente présidentielle. Abdou Diouf avait essuyé les jets de pierre d’une « pseudo jeunesse malsaine », manipulée par des « bandits de grand chemin », dira dans son livre le magistrat Ousmane Camara.
Et puis 4-4-44, le mbourou ak sow Wade-Idy, avarié par les immondices et défécations de Point E en 2005. Quoique ni Léopold Sédar Senghor ni Jean Collin ne firent guère mieux que Ndamal Kadior et ses 25 milliards de francs CFA pour sa commune. Une première historique pour la rebelle emportée par le “coup d’Etat rampant” puis “debout” de Mahmoud Saleh, la barbouze de Roume.
Enfin, le confessionnal duquel le maitre du verbe a servi jeudi l’extrême onction politique, pour un terminal en beauté du Macky magnifié sur “les langues de la postérité”. Certainement conscient, que le développement du Sénégal passe nécessairement par Thiès. Un Macky 2 final certainement que Thiès doit être un hub vital pour le transport ferroviaire, ce d’autant qu’elle abrite une industries de croissance telles Sen Iran Auto, Senbus, la Nouvelle société textile sénégalaise, la tapisserie des Manufactures sénégalaises des arts décoratifs, en plus des phosphates, de l’agriculture, du tourisme religieux, de la culture, etc.
Que de rendez-vous historiques et économiques de ratés avec Thiès, par tous les régimes, oublieux de l’obligation du renforcement des investissements et services publique pour faire de la ville rebelle, les vertèbres cervicales d’une économie nationale inclusive, parce que conscients du dynamisme thiessois.
Le Sénégal aurait dû investir à Thiès, pour que ses habitants lui rendent en contrepartie la monnaie de la pièce. Les différents régimes ont raté les thermes de convergences du principe de la colonne vertébrale économique. Mais, mieux vaut tard que jamais.
D’ici là, restons sur le folklore et espérons que les promesses et lancements ferrés remettent Thiès sur les rails. Parce que tout ou presque ne sera que politique d’ici février 2024.
BOMBARDIER-TAPHA TINE, À QUITTE OU DOUBLE
Tapha Tine et Bombardier se retrouvent demain, 11 ans après leur premier combat qui avait vu le chef de l’écurie Baol Mbollo l'emporter par décision médicale. Entre désir de confirmation et quête de revanche, l'arène retient son souffle
Tapha Tine et Bombardier se retrouvent demain, 11 ans après leur premier combat qui avait vu le chef de file de l’écurie Baol Mbollo remporter la victoire par décision médicale. Si l’un des lutteurs voudra confirmer, l’autre voudra prendre sa revanche. L’Arène nationale retient son souffle.
Leur premier duel avait été un véritable combat de boxe, avec au bout la victoire de Tapha Tine de Baol Mbollo par décision médicale aux dépens de Bombardier de Mbour. C’était en juin 2012.
Alors qu’ils se retrouvent demain à l’Arène nationale à travers un «remake» organisé par Lune Production, des craintes de voir ce règlement de comptes se terminer par KO sont réelles. Pour la simple raison que ce combat met aux prises deux bagarreurs.
Vaincu une seconde fois par Eumeu Sène lors de sa dernière sortie, Bombardier aura à cœur de relever un double défi, qui consiste à prendre sa revanche sur Tapha Tine et se relever de sa dernière contreperformance afin de s’offrir une sortie plus qu’honorable, après une longue carrière dans l’arène débutée dans les années 90. Doté d’un bon gabarit qui lui vaut le sobriquet de «B52», le champion mbourois, qui a été «Roi des arènes» à deux reprises, sait se montrer à la fois tactique et technique pour vaincre ses adversaires. Balla Gaye 2 ne dira pas le contraire pour avoir été terrassé à deux reprises par le mastodonte de Mbour.
Ne reculant devant rien et trop sûr de sa force, le «B52» gagnerait à mieux peaufiner sa stratégie en tirant les enseignements de son combat contre Tapha Tine, en ayant une bonne garde pour ne pas se faire infliger le même traitement que ce dernier lui avait fait subir avec un visage ensanglanté.
Mais pour cette fois-ci, Bombardier envisage de privilégier la lutte pure. «Dans ce combat en 2012, c’était un duel rapproché avec des uppercuts et crochets courts de mon adversaire. C’était une stratégie de sa part, mais cette fois, je me suis préparé avec mon staff pour aborder le combat de la meilleure des manières. Ce qui est sûr, c’est que je ne reculerai pas», rassure Bombardier qui, par ailleurs, est en train de tracer son sillon dans le Mma.
Son adversaire du jour ne l’entend pas de cette oreille, et affiche sa volonté de lui faire subir le même traitement qu’il y a 11 ans. «Mon souhait est de battre à nouveau Bombardier le plus rapidement. J’ai bien préparé ce combat. Je vous dis que ce combat ne va pas durer deux minutes. Bombardier ne peut pas me déstabiliser», a promis Tapha Tine. Qui semble gagner de l’assurance, et le décline à travers sa communication depuis un certain temps. «Je crois en moi et j’ai promis le titre de «Roi des arènes» à mes supporters», souligne le géant du Baol. Place aux poings !