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19 juin 2025
OUSMANE SONKO ANNONCE LE PREMIER ATELIER DU REELS
En visite dans la commune de la de Patte d’Oie hier, jeudi 9 février, Ousmane Sonko par ailleurs président du Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) a annoncé la tenue à partir du 1er mars prochain du premier atelier de cette instance
En visite dans la commune de la de Patte d’Oie hier, jeudi 9 février, le leader de Pastef Ousmane Sonko par ailleurs président du Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) a annoncé la tenue à partir du 1er mars prochain du premier atelier de cette instance qui regroupe des élus de la coalition Yewwi askan wi (opposition). Il faut souligner que ce déplacement a été marqué par l’intervention de la police qui a fait usage des grenades lacrymogènes pour disperser les foules de militants et autres curieux.
Le maire de la ville de Ziguinchor poursuit ses visites de courtoisie auprès de ses collègues maires de la coalition Yewwi askan wi dans le département de Dakar. Après les communes des Parcelles assainies et de Fass Gueule Tapée et de Colobane, c’était au tour de Patte d’Oie d’accueillir le leader de Pastef hier, jeudi 9 février pour une visite qui s’est soldée par l’intervention musclée des éléments de Police fortement déployés aux alentours de l’hôtel communal où devait se tenir la rencontre entre Ousmane Sonko et son collègue maire de ladite commune, par ailleurs présidente des femmes de Pastef. Accueilli par une forte mobilisation de ses militants et autres curieux qui se sont mobilisés tout autour de la mairie, le leader de Pastef a mis à contribution cette rencontre pour présenter à la mairesse Maïmouna Dièye le projet de coopération des mairies du Sénégal du Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) dont il est le président. Sous ce rapport, il a annoncé la tenue à partir du 1er mars prochain du premier atelier du REELS dont la création continue selon lui «de déranger la majorité présidentielle».
« Le 1er mars, nous organiserons le premier atelier du REELS dont les termes de référence s’articulent autour des mécanismes qui seront mis en place pour consolider la coopération interne et aussi la gestion de chaque maire », a-t-il expliqué tout en prônant un nouveau mode de gestion des collectivités territoriales. « Nous devons gouverner par l’exemple. Les impôts récoltés doivent être reversés au sein de la population. Le second point, c’est de renverser la tendance de la structure de nos budgets. Les mairies ne sont pas des centres d’œuvres sociales. Il nous faut montrer une autre façon de gérer les communes... ».
Loin de s’en tenir-là, le leader de Pastef a également profité de cette rencontre avec sa collègue pour lancer un appel à tous les élus de la coalition Yewwi Askan wi « à ne pas déroger à la règle» dans le cadre de leur gestion. « Je m’adresse aux maires de Yewwi : celui qui serait coincé par un rapport nous trahirait. Nous aurons un plan de travail au sein de ce réseau dans le cadre d’une coopération décentralisée ».
LA POLICE S’INVITE À LA VISITE À COUP DE GRENADES LACRYMOGÈNES
Fortement déployés aux alentours de l’hôtel communal avec un impressionnant dispositif roulant anti-émeute (dragon et autres véhicules blindés), des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) de la Police nationale armés de boucliers, de matraques et de grenades lacrymogènes se sont invités à leur manière à cette visite du leader de Pastef. En effet, peu après la déclaration des deux responsables du Pastef, la Police est intervenue pour disperser à coup de grenades lacrymogènes la foule impressionnante qui suivait le cortège se rendant au domicile de la mairesse de la Patte d’Oie, Maimouna Dièye.
Un des policiers s’est blessé à la main en maniant une grenade lacrymogène. Du côté des responsables de Pastef, on fait également état de blessés parmi les militants. Très remonté contre cette réaction musclée de la Police, le maire de Ziguinchor a dénoncé les tentatives d’intimidation du ministre de l’Intérieur qui le fait suivre partout où il va par la police. « L’intimidation du ministre de l’Intérieur en mettant la police derrière moi, n’est que peine perdue. Ces éléments des forces de l’ordre devraient être envoyés à la trousse des délinquants qui sèment la terreur dans les quartiers. Vouloir me suivre n’est que peine perdue et ils se lasseront parce que je poursuivrais ces visites dans les autres mairies qui sont plus de 70 collectivités territoriales », a-t-il prévenu.
KEEMTAAN GI - LE «LEUMBEUL» POUR CALMER LES NERFS !
Faut-il continuer à cogiter sur la pratique de la politique dans un pays qui cumule tous les paradoxes qu’une nation qui aspire à une vraie émergence devrait éviter ? On vous instruisait hier de l’inanité de l’interdiction à tout-va de rassemblements dans un pays qui a une tradition démocratique vieille de plus d’un siècle. Mais face à des gens qui ne veulent rien voir et comprendre, atteints de cécité et sourds à tous les appels, il faut s’attendre à tout. Et pendant que le Parti au pouvoir déroule ses activités sans être perturbé, on invite l’autre opposition à se tenir à carreau. Ce, en plus des arrestations tous azimuts qui ont fait sortir les organisations des droits de l’homme de leur mutisme pour hausser le ton. Ce qui rend, convenons-en, la vie un peu ennuyeuse dans ce charmant pays où l’on cherche le diable pour lui tirer la queue. Une morosité que de belles jeunes filles veulent colorier en rose à travers des cérémonies privées réservées aux femmes et se déclinant en « Henné Time ». Le must ! D’exquises rencontres au cours desquelles ces bonnes demoiselles s’éclatent entre filles et offrent à apprécier de belles chorégraphies de notre autre patrimoine culturel après le Ceebu jen. Entendez par là notre très canaille lembël qui ne laisse personne indifférent. Surtout pas ces tartuffes qui se veulent gardiens de nos bonnes mœurs et délibèrent sur ce que l’on doit regarder ou pas. Elles devraient faire de Mame Mactar Guèye de Jamra leur guest star! Cette digression de la politique à la contorsion harmonieuse de belles fesses me ramène à ce que ces gardiens de nos bonnes mœurs veulent nous faire croire. Ces jeunes filles ne sont pas plus fripouilles que les gens d’une autre vieille génération. Ces pratiques exhibitionnistes ont toujours existé depuis que ce doux pays est devenu une nation et bien avant. A la différence qu’il n’y avait pas dans ces cercles privés des salauds qui rendaient public ce qui s’y passait. A ces faux barbus, je suis tenté de leur dire de foutre la paix à ces jeunes filles qui sont dans un espace privé. Elles enfreindraient les règles que les préfets-politiciens auraient sévi sans ménagement. Il faut qu’on se le dise, hic et nunc, cet exquis lembël pourrait être le seul à pouvoir nous rendre, par ces temps maussades, moins grognons face à un pouvoir si répressif. KACCOOR BI - LE TEMOIN
SONKO/ADJI SARR,LA CHAMBRE D’ACCUSATION RENVOIE SON DELIBERE SUR LE PROCES AU 14 FEVRIER
La tenue du procès opposant le leader de Pastef/Les Patriotes à la sulfureuse masseuse Adji Raby Sarr devant la chambre criminelle de Dakar reste incertaine pour le moment. En effet, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar, saisie parles avocats du principal opposant au régime de Macky Sall contre l’ordonnance de renvoi et de mise en accusation du Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, a renvoyé sa décision au 14 février prochain. Par cette saisine, le leader de Pastef-Les Patriotes espère une annulation de l’ordonnance du Doyen des juges qui a décidé de le renvoyer devant la Chambre criminelle. Le jour de la Saint Valentin pour poursuivre l’idylle entre les deux protagonistes ou pour mettre un terme à ce que d’aucuns appellent une mascarade de mauvais goût qui pourrait installer le pays dans le chaos ? Vivement que la Cour d’Appel rende une décision qui ramène l’amour dans tout le pays!
THIES TOUTES LES OBEDIENCES POLITIQUES SE DONNENT LA MAIN
C’est toute la République qui s’est déplacée sur Thiès, le temps d’une tournée économique effectuée parle président Macky Sall dans la région. Et le temps du Conseil présidentiel fut simplement magnifique dans une rencontre éminemment républicaine puisqu’il n’était pas possible de distinguer de couleurs partisanes, de partis, de coalitions ou toute autre obédience politique. Tout le monde était là, présent devant le Père de la Nation, avec comme seul et unique objectif : « l’intérêt de la région ». Ils étaient tous là, les maires des trois départements de Thiès, Tivaouane et Mbour, ils étaient tous là, assis confortablement côte-à-côte, au milieu d’une foule enthousiaste. Une seule chose prime à cet instant : les décisions importantes qui seront déclinées en vue d’impacter sur la gouvernance des collectivités territoriales de la région de Thiès.
DES TITRES DE PROPRIETE AUX HABITANTS DE MBOUR 4
Le Président Macky Sall amis à profit ce Conseil présidentiel pour remettre symboliquement une vingtaine de titres de propriété à usage d’habitat aux habitants du quartier périphérique de Mbour 4, dans la commune de Thiès-Ouest. Il faut rappeler que c’est, au total, 3.309 titres de propriété à usage d’habitat qui ont été régularisés. Une régulation qui a fait l’objet d’une déclassification de la forêt classée, initialement implantée dans cette partie de la Cité, à travers un nouveau lotissement. Selon le chef de l’Etat, « les autres titres de propriété restants seront prochainement remis aux ayants droit parle chef de l’exécutif régional ». Il a annoncé que « les bénéficiaires de terrains sur le lotissement de Mbour 4 seront recasés sur des parcelles qui ont été déjà immatriculés ». Il faut rappeler qu’à l’origine de cette régularisation, il y avait des dizaines de constructions jugées irrégulières érigées sur une partie de la forêt classée de Thiès qui avaient été détruites par la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS), en janvier 2021, provoquant un grand tollé médiatique. Le collectif pour la défense des intérêts de Mbour 4 s’est beaucoup battu pour permettre aux familles impactées de disposer de parcelles régularisées. Son travail a payé puisque tout est bien qui finit bien.
DR BABACAR DIOP ET LE REVE DE LA RELANCE DES CHEMINS DE FER
Lors de la rencontre du Conseil présidentiel décentralisé, on retiendra que le maire de Thiès est angoissé parla sempiternelle question de la relance des Chemins de fer. Prenant la parole à cette occasion, Dr Babacar Diop a réitéré sa ferme volonté de voir les trains circuler et faire retentir leurs sifflets de nouveau. «Je serai toujours un défenseur de la relance des Chemins de fer. La réponse que vous aviez donnée la dernière fois me rassure, mais encore une fois, M. le président de la République, je serai l’homme le plus heureux du monde le jour où j’assisterai au redémarrage des activités des Chemins de fer ici à Thiès», a plaidé l’édile de la capitale du Rail. Selon lui, au-delà du symbole que représentent les chemins de fer, les rails ont beaucoup contribué au développement cette cité. «Thiès est un don du rail. Cette ville a été produite par le rail. C’est le rail qui a transformé cette ville et a fait de Thiès la seconde ville du Sénégal au plan économique et aujourd’hui, la première ville parce qu’elle est la capitale administrative de notre pays pendant quatre jours», a-t-il ajouté.
INTERDICTIONS TOUS AZIMUTS DES ACTIVITES DE PASTEF ET SONKO
C’est à croire que le pouvoir ne veut laisser aucun répit au leader de Pastef, Ousmane Sonko, et à ses militants. Hier, pendant que Ousmane Sonko était dans les locaux de la mairie de la Patte d’Oie où il rendait visite à la mairesse, le quartier était quadrillé parla police. Et c’est à la sortie du leader de Pastef, face à la déferlante des militants, que la police a commencé à balancer des grenades lacrymogènes sur la foule occasionnant des blessés dont un policier dont la grenade a éclaté entre les mains. La police venait ainsi de mettre fin à la série des sorties de Sonko. Alors que les militants et sympathisants du Pastef faisaient face à la police, à Mbacké, le préfet interdisait le meeting que ce parti comptait organiser ce vendredi aux motifs que la déclaration n’a pas été signée par 3 déclarants mais seulement 2. Rien que ça ? Le même sort a été réservé à la section communale Pastef (Fann Point E-Amitié) qui devait installer ses cellules ce samedi 11 février à 15h au terrain Amitié 2 sous prétexte que les nuisances risquent de… perturber la tranquillité des malades de l’hôpital Gaspard Camara. Un terrain, soit dit en passant, qui a abrité presque toutes les manifestations politiques depuis longtemps dans la commune sans compter les cérémonies familiales qui s’y tiennent. Comme quoi… qui veut noyer son chien. Et y en a qui doutent toujours du non respect des libertés par ce régime !
ACCIDENT 5 MORTS ET PLUSIEURS BLESSES SUR LE PEAGE
La route a encore fait des dégâts hier sur l’autoroute à péage. Un minicar et un camion sont entrés en collision sur l’autoroute à péage dans la zone de Toglou (commune de Sindia) provoquant la mort de 5 personnes. L’accident a fait plusieurs blessés. Le camion impliqué dans la collision transportait du ciment.
DOUANES : PRES DE 520 MILLIONS DE FRS DE FAUX MEDICAMENTS SAISIS
De faux médicaments d’une contrevaleur de près de 520 millions de francs CFA saisis au cours d’une série d’opérations « Bouclage » effectuées sur le Littoral et au Centre du pays. Les unités de surveillance douanière poursuivent leurs opérations « Bouclage » des réseaux et couloirs de trafics illicites sur toute l’étendue du territoire national. Les dernières saisies en date portent sur près de trois tonnes de faux médicaments. Ces saisies ont été réalisées à Joal, à Mbao et à Kaffrine. A Joal, 2240 kg de faux médicaments ont été saisis.