Avoir le talent et percer dans la musique n'est pas toujours facile pour les jeunes. Et quand on est femmes c'est la double peine. Il ne faudra pas s’étonner à faire face à du chantage, harcèlement sexuel de certains producteurs ou autres acteurs
La Germano-sénégalaise Naya de Nayama explore plusieurs expressions artistiques. Passionnée de musique depuis son jeune âge, Naya s'essaie à maintes expressions s’essaie musicale : hip-hop, afro, reggae, jazz, blues, etc. Mais percer dans le domaine, reste un grand challenge. C'est beaucoup d'obstacle à affronter.
Interrogée lors du Festival Women Arts Show à l’Instituto Cervantes de Dakar, elle explique les défis auxquels font face les jeunes artistes et plaide l'entraide des anciens envers les plus jeunes.
Au Sénégal, c'est particulièrement plus difficile pour les femmes dans l'industrie musicale.
En tant effet, en tant que femmes chanteuses, il faudra s'attendre à affronter parfois le chantage, le harcèlement sexuel de certains producteurs ou autres acteurs de de cette industrie. Toutes ces choses freinent inexorablement l'ardeur des femmes au travail.
Aussi, Naya, n'a-t-elle pas l'impression qu'il y ait une volonté d' aider les jeunes pousses à aller de l'avant de la part des devanciers. Il faut bien le savoir à côté des géants comme Youssou Ndour ou Baaba Maal, il y a des jeunes qui aspirent à monter en puissance et briser le plafond de verre. Au vu de ce contexte, jonché d'obstacles, la jeune chanteuse tente tant bien que mal de s’autoproduire. Naya annonce un EP après le ramadan.
Passionnée également de peinture, Naya essaie parallèlement de conduire les deux expressions artistiques. C’est d’ailleurs la peinture qui lui permet de vivre, confie-t-elle. Pour la musique, le chemin est encore long pour espérer des lendemains chantants.
Plus de peur que de mal. Mais pourquoi, devrions-nous avoir peur d’un procès, qui n’aurait jamais dû plonger notre pays, dans la psychose, tant il s’inscrivait dans le normatif entre citoyens ?
Plus de peur que de mal. Mais pourquoi, devrions-nous avoir peur d’un procès, qui n’aurait jamais dû plonger notre pays, dans la psychose, tant il s’inscrivait dans le normatif, qui donne la possibilité, au citoyen lambda, de trainer son semblable devant les tribunaux, pour laver son honneur.
On nous dira, que les cas de figures peuvent varier, en fonction de la tête du client, et des enjeux, notamment le procès Mame Mbaye Niang – El Phénoméno Sonko, vidé, hier, en faveur du premier, en première instance, par le tribunal correctionnel.
Ce qui reviendrait à dire, qu’il y aurait deux poids deux mesures, deux citoyens, deux justices, se positionnant et rendant verdict, au bénéfice des différences, loin des principes démocratiques, contrairement aux aspirations du peuple, qui attend de voir, les politiques descendre de leur piédestal, et se mettre à échelle d’homme, quelle que soit leur position.
De cette parodie politico-judiciaire, digne de Noolywood, j’ai appris une chose, que nous devons garder à l’esprit, à l’avenir, afin de ne plus nous tromper sur les hommes, et leurs promesses à géométrie et contexte variables, changeant au gré de leurs intérêts personnels, et des paradigmes nouveaux, qu’ils ne veulent pas voir de loin.
Cela fait deux ans, que notre pays souffre de son image, et de ce qu’en ont fait des hommes politiques, dont certains s’estiment hors de portée de notre ordinaire.
Pourtant, un grand maître de la chose politique, dit du dévouement total, loyal et désintéressé, qu’il est l’une des qualités essentielles d’un chef. Qui, quoique conscient de sa valeur, et fier légitimement de ses réalisations, se veut plus concentré sur son travail que sur sa personne.
Loin du moi ou du surmoi haïssable, que gonflent à longueur de journées, des parasites, faucons ou vrais, du palace, plus soucieux de leurs prébendes et privilèges que de la pitance du pauvre.
L’autre qualité essentielle, aux abonnés absents, est l’humilité. La modestie qui grandit et fait grandir, persuadant par la puissance de sa raison, toujours au service des forces et équilibres démocratiques. Au pouvoir, comme dans l’opposition.
Dans ce bras de fer anxiogène Macky/Sonko, via Mame Mbaye Niang ces derniers mois, le Sénégal a été mis à rude épreuve. L’économie a été secouée, les forces de l’ordre mobilisées à outrance, et rien ne dit, que nous avons fini d’avoir peur ou de nous faire peur.
C’est dire, le misérabilisme politique, dans lequel nous sommes plongés depuis 2019, pire, rien n’est fait pour une respiration sociale et politique aussi dilatée qu’apaisée.
Si ce n’est pas triste, pour la vitrine de la démocratie que nous étions. Par contre, le peuple, lui a compris. A bientôt !
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L'avocat franco-espagnol d'Ousmane Sonko, Juan Branco, revient sur son refoulement du Sénégal dans la nuit du 29 au 30 mars dernier. Il dénonce une autorité politique sénégalaise en déliquescence et restrictive avec la complicité de l'État français.
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