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13 août 2025
LES «LIONS » SOMBRENT A BAMAKO, RATENT LA CAN U23 ET LES JO DE 2024
Vainqueurs 3-1 à l’aller, les Lionceaux ont réussi à se faire éliminer par le Mali, mardi à Bamako. Dépassée, l’équipe de Demba Mbaye s’est inclinée 3-0.
Vainqueurs 3-1 à l’aller, les Lionceaux ont réussi à se faire éliminer par le Mali, mardi à Bamako. Dépassée, l’équipe de Demba Mbaye s’est inclinée 3-0.
Malgré une avance de deux buts acquise lors du match aller vendredi au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio (3-1), l’Equipe Nationale U23 du Sénégal a été éliminée au dernier tour qualificatif pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de la catégorie après avoir été balayée à Bamako (3-0) par le Mali.
Ayant réussi à tenir un score nul et vierge à la pause, les Lionceaux se sont noyés en seconde période, alors que la note pouvait être beaucoup plus salée que ça. C’est donc quasiment la même histoire qui se répète pour l’équipe appelée à prendre la relève.
Pourtant, bien que le Mali se soit renforcé avec Kamory Doumbia et Nené Dorgelese, ce n’est pas réellement sur le talent que s’est jouée cette manche aller, mais sur des nombreux petits détails, à commencer par la composition d’équipe du sélectionneur qui a effectué six changements par rapport au match aller.
Passé du 3-5-2, Demba Mbaye est parti avec un 4-2-3-1 (ou 4- 3-3, cela dépendait de l’animation). Meilleur joueur à l’aller, Ousseynou Niang a été laissé sur le banc des remplaçants pour démarrer cette rencontre. Tout comme les défenseurs centraux Arouna Sangante et Mamadou Ibra Mbacké Fall. Laissé en tribunes à Diamniadio, Mamadou Sané à quant à lui été titularisé à Bamako. Autant de choix qui n’ont pas été à l’avantage des Sénégalais, et le Mali en a profité.
Hypers dominateurs en première période, les Aiglons ont patienté jusqu’à l’heure de jeu pour semer un peu plus le chaos dans la défense sénégalaise. Après l’ouverture du score d’Hamidou Diallo (60e), les Lionceaux n’ont jamais su montrer un visage pour aller égaliser, bien au contraire. Quelques minutes plus tard, Kamory Doumbia, oui lui qui est venu de l’équipe A pour renforcer les Aiglons, doublait la mise (67e). Abdallah Sima et ses partenaires ont tenté de réagir, mais ils sont restés impuissants en attaque. Et puis, défensif qu’on pouvait penser à voir la compo du sélectionneur sénégalais, les Maliens vont survoler la marque par l’intermédiaire de Mamadou Sangaré (73e).De quoi désespérer un peu plus les espoirs d’une équipe sénégalaise qui a frôlé la correctionnelle en fin de rencontre. Oui, il ne fallait pas s’enflammer avant le match retour, mais on ignorait quand même que ces Lionceaux étaient incapables de faire ce qui était nécessaire pour se qualifier à la Coupe d’Afrique. Un énorme gâchis. D’autant plus cette CAN les aurait qualifier aux JO 2024. Paris, c’est pas maintenant !
LE POINT DE PRESSE DU PROCUREUR GENERAL DE DAKAR A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi 29 mars commentent le point de presse du procureur général près la cour d’appel de Dakar, qui a abordé plusieurs affaires en relation avec les manifestations du 16 mars en marge du procès Ousmane Sonko-Mame Mbaye Niang.
Dakar, 29 mars (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’APS sont largement revenus sur le point de presse du procureur général près la cour d’appel de Dakar, qui a abordé plusieurs affaires en relation avec les manifestations du 16 mars en marge du procès Ousmane Sonko-Mame Mbaye Niang.
Le Soleil présente ‘’les éclairages du procureur général’’ sur le Fonds Force Covid-19, la présumée tentative d’assassinat de Ousmane Sonko, le leader de Pastef, l’affaire du docteur Babacar Niang, le groupe ‘’Commando’’ et les dernières vagues d’arrestations.
Le procureur général de la cour d’appel de Dakar, Ibrahima Bakhoum, a annoncé mardi l’arrestation de Yarga Sy, un agent d’une entreprise de sécurité aéroportuaire, pour ‘’des faits d’homicide involontaire, de tentative d’assassinat et d’administration d’une substance nuisible à la santé’’, sur l’opposant Ousmane Sonko.
Une information judiciaire a été ouverte à l’encontre du docteur Babacar Niang, propriétaire d’une clinique à Dakar, ‘’pour des faits d’homicide involontaire, de non-assistance à personne en danger et de mise en danger de la vie d’autrui’’.
Le procureur général de la cour d'appel de Dakar, Ibrahima Bakhoum, a annoncé les arrestations de Kaba Diakité et de Famara Mané, dit Gnantio, dirigeants d'un "commando" qui cherchait à s'attaquer à "l'intégrité des personnes et des biens", et à mener "des activités subversives" à l'aide d'"agents explosifs" et de "cocktails Molotov" à Dakar.
Le procureur Ibrahima Bakhoum ‘’présente ses indices’’ sur ces différentes affaires, selon Le Quotidien.
Libération note que ‘’le procureur général charge le +commando+ Pastef et le Dr Niang’’ pour respectivement ‘’tentative de déstabilisation du pays’’ et ‘’non-assistance à personne en danger’’.
A propos de l’affaire dite ‘’Commando’’, EnQuête indique le procureur ‘’détaille le +complot+’’ et ‘’lave les forces de l’ordre’’ sur la ‘’tentative d’assassinat’’ d’Ousmane Sonko, le leader de Pastef.
'’L’Etat neutralise le comando….’’, affiche à la Une Kritik.
‘’Après les +forces spéciales+, les autorités judiciaires disent avoir démantelé le groupe des +commandos+. Le procureur général près la Cour d’appel de Dakar, hier, au cours d’un point de presse, a livré des détails sur les multiples arrestations constatées depuis les évènements du 16 mars. Selon Ibrahima Bakhoum, les membres de l’organisation +commandos+ qui seraient de Pastef, voulaient installer le chaos dans le pays pour empêcher la tenue du procès Ousmane SonkoMame Mbaye Niang’’, écrit le quotidien Bës Bi.
Pour WalfQuotidien, ‘’la sortie du procureur général de Dakar, hier, risque de précipiter la dissolution de Pastef, principal parti d’opposition’’.
‘’Ibrahima Bakhoum qui a présenté la formation politique du maire de Ziguinchor comme un parti violent, l’a assimilé à une branche du mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) au niveau national’’, écrit Walf.
Face aux ‘’menaces de troubles à l’ordre public’’, le procureur général ‘’bande les muscles’’, dit Sud Quotidien.
Selon Le Tribune, ‘’le procureur charge Pastef sans convaincre’’.
L’Info rapporte les leaders de Yewwi askan wi ‘’ont ainsi décidé d’outrepasser l’interdiction’’ de marcher de l’université jusqu’au rond-point de la Médina.
Selon L’As, ‘’Dakar risque de renouer avec les violences ces 29 et 30 mars’’. ‘’Alors que les autorités préfectorales ont interdit les manifestations annoncées de la coalition Yewwi askanwi dans la capitale sénégalaise, l’opposition refuse d’obtempérer’’, écrit le journal.
VIDEO
LE SENEGAL A L’HEURE IVOIRIENNE
L es «Lions» du Sénégal se sont qualifiés à la Coupe d’Afrique des nations prévues en janvier et février 2024 en Côte d’Ivoire. Les poulains de Aliou Cissé ont composté leur ticket après une victoire étriquée (1-0) grâce à un but de Boulaye Dia
(MAPUTO, Mozambique) - Le Sénégal est à l’heure ivoirienne. Les champions d’Afrique en titre ont tenu leur rang. Quatre matches, quatre victoires, une qualification à deux journées de la fin. C’est le tarif que la bande à Aliou Cissé administre à ses adversaires depuis 2015. Même si la victoire (1-0) d’hier, mardi 28 mars face au Mozambique à Maputo, était loin d’être clinique. La prestation des Lions non plus !
L es «Lions» du Sénégal se sont qualifiés à la Coupe d’Afrique des nations prévues en janvier et février 2024 en Côte d’Ivoire. Les poulains de Aliou Cissé ont composté leur ticket après une victoire étriquée (1-0) grâce à un but de Boulaye Dia inscrit à la 18ème minute de jeu.
Sur un pressing de Illiman Ndiaye, le meilleur sénégalais de la rencontre, l’attaquant des Lions met sur orbite Sadio Mané qui fixe la défense mozambicaine avant d’offrir un caviar à l’attaquant de Salernitana (Série A) qui inscrit son 5ème but en sélection. La messe est dite. Plus rien ne sera marqué dans cette partie où le Mozambique avait allumé la première mèche dès l’entame du jeu. Mais très vite, le Sénégal va mettre le pied sur l’accélérateur pour se faire respecter. Aliou Cissé avait déjà averti qu’il entendait défendre son titre et surtout statut. Il s’en suivra une kyrielle d’occasions (Sadio Mané, Illiman Ndiaye et Pape Matar Sarr) toutes vendangées. Pis, en seconde période, le Sénégal va subir la pression des Mambas qui tenaient à bousculer les champions d’Afrique devant un public chauffé en blanc. Les «Lions» finiront par tirer leur épingle du jeu grâce à une défense dirigée par une tour de contrôle en la personne de Kalidou Koulibaly.
Comme en 2017, 2019 et 2021, le Sénégal se qualifie à deux journées de la fin des éliminatoires avec 12 points (4 matches, 4 victoires). Ce qui offre à Aliou Cissé une opportunité de voyager sereinement en juin prochain à Rwanda et en septembre à Cotonou au Bénin.
NOUVELLE DESILLUSION DES U-23
Si les Lions sont heureux d’avoir rejoint la Côte d’Ivoire (pays hôte), le Maroc et l’Algérie, leurs cadets, les U-23 ont, eux, connu une nouvelle désillusion. Les protégés de Demba Mbaye, vainqueurs (3-1) devant les Aigles du Mali, ont sombré à Bamako hier, mardi 28 mars. Ils ont été corrigés (3-0) et éliminés de la coupe d’Afrique des nations U23 prévue au Maroc en juin prochain. Une compétition qualificative aux Jeux olympiques Paris 2024. A noter que le vainqueur, le finaliste et le troisième sont qualifiés directement alors que la quatrième équipe va jouer les barrages. Pour rappel, les Lions avaient aussi perdu une qualification à cette même compétition dans les mêmes circonstances. Après une victoire (3-1) devant la Guinée, ils avaient sombré (5-1) à Conakry. La nouvelle défaite à Bamako soulève déjà des interrogations. Pourquoi le Sénégal n’a-t-il pas permis à certains joueurs comme Bamba Dieng, John Lopy, Pape Matar Sarr et autres Formose Mendy de prendre part à ce match retour comme du reste l’a fait le Mali ? La direction technique nationale et le staff technique vont devoir s’expliquer sur cette nouvelle désillusion.
COMPOSITION
Alfred Gomis, Kalidou Koulibaly (Cap.), Abdoulaye Seck, Moussa Niakhate, Youssouf Sabaly (puis Formose Mendy), Pape Matar Sarr (puis John Lopy), Pathe Ciss (puis Nampalys Mendy), Idrissa Gana Gueye, Sadio Mane, Illiman Ndiaye (puis Krepin Diatta), Boulaye Dia (puis Habib DIALLO). Sélectionneur: Aliou Cissé
SONKO PARLE DE MACKY ET INDEXE LE PROCUREUR
Ousmane Sonko a parlé. Le Chef de l’Etat, Macky Sall a encore été sa cible. Le procureur général de Dakar aussi. Lui qui a fait une «sortie malheureuse et hasardeuse », ce mardi 28 mars pour fournir des détails concernant l'affaire fonds Covid-19.
Ousmane Sonko a parlé. Le Chef de l’Etat, Macky Sall a encore été sa cible. Le procureur général de Dakar aussi. Lui qui a fait une «sortie malheureuse et hasardeuse », ce mardi 28 mars au Palais de Justice de Dakar pour fournir des détails sur le rapport de la Cour des comptes sur les fonds de Covid-19. « Ibrahima Bakhoum s’est livré à des élucubrations et à des hérésies indignes d’acteurs de la justice. Le procureur s’est particulièrement adressé à la communauté internationale qui est devenue nos partenaires avec lesquels on a pris contact ces dernières semaines, pour échanger en profondeur et de les permettre de comprendre la manipulation de Macky Sall qui jusque-là avait le monopole de la communication à l’internationale », a déclaré le leader de Pastef/Les patriotes.
Puis, il soutient : «Et , il en avait profité pour aller dépeindre son opposition sous des traits de terrorisme et d’irresponsabilité. Cela relève d’une stratégie du gouvernement de Macky Sall qui sait très bien que les Sénégalais l’ont démystifié. Ils ont découvert que cet homme constitue un danger pour le pays et pour sa stabilité. Macky Sall est l’un des pires Présidents dont on aurait pu imaginer au Sénégal ».
Arguant ainsi que «ce n’est pas par son bilan mais pour ses pratiques dangereuses tendant à diviser les Sénégalais, à les monter les eux contre les autres par des considérations relatives à l’ethnie, à la région ou la religion ». « C’est pourquoi se débarrasser de Macky Sall est une œuvre de salubrité publique qui nous interpelle», lance le maire de Ziguinchor et ancien député à l’Assemblée nationale.
Toujours à l’encontre du procureur, Ousmane Sonko d’indiquer également : « Il a essayé de dire à la communauté internationale qu’il y aurait au Sénégal des terroristes extrêmement graves qui étaient sur le point de brûler le pays, le mettre à feu et à sang. Ses propos sont ridicules ».
CHEIKH OUMAR ANNE MENACE LES ENSEIGNANTS
La rencontre de partage sur les chantiers du ministère de l’Education nationale a été une occasion pour le ministre Cheikh Oumar Anne de se prononcer sur le paiement de 250 milliards de salaires et la persistance des grèves
La rencontre de partage sur les chantiers du ministère de l’Education nationale qui s’est tenu au Musée des Civilisations Noires avant-hier, lundi 27 mars, n’a pas été seulement une occasion pour le ministre Cheikh Oumar Anne de revenir en gros sur la politique des «daaras», la construction de nouveaux lycées, la réforme des curricula, l’utilisation du numérique, entre autres points. Elle a été également le lieu pour le ministre Anne de se prononcer sur le paiement de 250 milliards de salaires et la persistance des grèves.
« Nous avons beaucoup investi pour l’école et nous avons une vision de ce que doit être l’école. En tant que membre du gouvernement, je peux dire que depuis le premier trimestre de l’année 2022 à aujourd’hui (si on tient compte du budget de 2023), c’est plus de 250 milliards qu’on on a investis dans le système scolaire. Et tout ça a servi à payer les salaires des enseignants. C’était une option réfléchie. C’était 250 milliards qu’on a investis pour l’amélioration des rémunérations des enseignants. Si on veut transformer l’école, au moins il y a quatre axes. L’un des axes, c’est l’amélioration des conditions de travail. Des efforts importants ont été faits dans ce sens. J’ai dit que c’était réfléchi parce que le président de la République a pour option de transformer l’école. Cet effort était important pour créer les conditions d’une paix sociale et tout le pays était d’accord qu’il faut aller vers la paix sociale. On a investi plus que ce qu’on avait pour aller vers la paix sociale. On n’a eu que deux trimestres de paix sociale avec 250 milliards. Cela n’est pas acceptable. On a dit qu’il faut discuter, aller vers de consensus et les consensus, ça veut dire que c’est différents acteurs qui se parlent, qui retiennent des choses. Il faut que chacun respecte son engagement. Le gouvernement du Sénégal est un acteur mais aussi un arbitre. Il tire cela de la confiance du Président de la République qui bénéficie de la confiance de la légitimité populaire. Nous avons mis beaucoup de moyens de la communauté pour la paix sociale. Je veux dire ici que le gouvernement est garant des transformations qui sont nécessaires et nous exerçons ce pouvoir-là avec détermination pour le Sénégal et l’école le mérite. Nous n’accepterons pas qu’on nous dévie. Tout ce qui est revendication a été réglé. Nous avons mis en place un comité de suivi, rencontré les acteurs. Ils nous ont demandé de suspendre le comité de suivi parce qu’ils allaient aux élections. Au retour, ils devaient nous dire qu’on a terminé les élections et qu’on reprenne. Nous attendons toujours. Nous sommes dans une dynamique de dialogue et nous n’accepterons pas de déviation et nous ferons face et nous prendrons les mesures qu’il faut pour l’intérêt du Sénégal ».
L’UCAD FERME SES PORTES
Le procès pour diffamation contre le leader du parti Pastef Ousmane Sonko qui devra se dérouler ce jeudi 30 mars au tribunal de Dakar et les manifestations annoncées par la coalition Yewwi Askan Wi, ne finissent pas de faire réagir les autorités.
Le procès pour diffamation contre le leader du parti Pastef Ousmane Sonko qui devra se dérouler ce jeudi 30 mars au tribunal de Dakar et les manifestations annoncées par la coalition Yewwi Askan Wi, ne finissent pas de faire réagir les autorités.
En effet, après le ministère de l’Education nationale qui a décidé de reprogrammer les fêtes de Pâques pour les élèves en les anticipant, c’est au tour des autorités de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar d’aller dans le même sens. Dans un communiqué daté du mardi 28 mars et rendu public, le Recteur Ahmadou Aly Mbaye a réaménagé le calendrier des vacances. « En perspective des risques de troubles et des dommages éventuels aux biens et aux personnes, les congés du premier semestre initialement prévus du samedi 1er avril au mardi 11 avril 2023 à 8 heures, sont dorénavant fixés du mardi 28 mars 2023 à 8 heures au mardi 11 avril à 8 heures », rapporte le document qui nous est parvenu.
La même source d’ajouter : « Les activités administratives sont, en outre, suspendues du mardi 28 mars à 18 heures au samedi 1er avril à 8 heures ». Comme conséquences, l’université de Dakar devrait fermer ses portes hier, mardi. Pour rappel, le jeudi 16 mars dernier, alors que se tenait le procès d’Ousmane Sonko pour diffamation face au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, plusieurs quartiers de Dakar ont été le théâtre de scènes de guérilla entre jeunes et forces de l’ordre. Ces dernières repoussaient les manifestants qui jetaient des pierres et brûlé de pneus, à coups de lacrymogènes. Des saccages ont ainsi été notés dans quelques endroits de la capitale. Il s’en est suivi plusieurs arrestations dont des élèves et des enseignants. C’est peut-être pourquoi cette fois-ci, les autorités éducatives ont pris les devants en fermant les établissements scolaires.
SEYDI GASSAMA MET EN GARDE L’ETAT
Amnesty international procédait hier, mardi, au lancement de son rapport annuel 2022-2023. Le Directeur d’Amnesty Sénégal a profité de la présence de la presse, pour avertir l’Etat du Sénégal sur toute utilisation abusive du bracelet électronique
Amnesty international procédait hier, mardi, au lancement de son rapport annuel 2022-2023. Le Directeur d’Amnesty Sénégal a profité de la présence de la presse, pour avertir l’Etat du Sénégal sur toute utilisation abusive du bracelet électronique. Comme il a tenu à attirer l’attention des pouvoirs publics sur les dérives dites « liberticides ».
Longtemps annoncé, le bracelet électronique a finalement fait son apparition dans le paysage judiciaire sénégalais, ces derniers temps. Suite à leur arrestation après des manifestations interdites, des cadres de Pastef (parti de l’opposition), comme Wally Diouf Bodian ou encore El Malick Ndiaye, ont bénéficié d’une liberté sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique. Ce qui, aux yeux de certains observateurs comme le Directeur de Amnesty International Sénégal, ressemble à une volonté d’humilier les membres du principal parti de l’opposition. « Nous estimons que pour des personnalités publiques connues comme de hauts fonctionnaires de l’Etat, leur mettre un bracelet électronique est totalement inutile. Pis, non seulement le bracelet est trop gros, mais à chaque fois qu’il est mis à quelqu’un, l’information est diffusée », a déclaré Seydi Gassama hier, mardi 28 mars, lors de la conférence de presse dans le cadre du lancement du rapport annuel 2022-2023 d’Amnesty international, à Dakar.
Pour le Directeur d’Amnesty Sénégal, récupérer le passeport du prévenu et lui demander de se présenter au juge chaque semaine ou chaque mois, suffit largement. D’autant plus que les personnes en question n’ont pas commis de crime ou de délit grave. M. Gassama qui confie faire partie de ceux qui ont toujours défendu l’idée de la mise en place du bracelet électronique, invite les autorités à ne pas en abuser.
LIBERTES BAFOUEES
Des «dérives» du régime actuel préoccupent par ailleurs le droit-de-l’hommiste et son organisation, Amnesty international. Seydi Gassama déplore en effet une liberté d’expression bafouée, avec des arrestations récurrentes de journalistes et de militants de l’opposition pour injures ou diffamation. Selon lui, l’Etat du Sénégal doit réformer sa législation et supprimer les peines de prison pour le délit de diffamation et tous les délits portant atteinte à l’honorabilité des personnes, pour se conformer à la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples et la Cour de justice de la Cedeao qui considèrent que les peines privatives de liberté pour les délits portant sur l’honorabilité des personnes étaient disproportionnées et qu’elles portaient atteinte à la liberté d’expression garantie par la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et le droit international.
Le Directeur d’Amnesty international Sénégal condamne le recours à la force par l’Etat lors des manifestations et les tortures dont des manifestants sont parfois victimes. Ce recours à la force entraine souvent des pertes en vies humaines. Seydi Gassama a déploré dans la foulée l’absence d’enquête, à chaque fois qu’il y a eu mort d’homme lors d’une manifestation ou dans les lieux de détention.
KEEMTAAN GI - TERRORISTES PIEDS-NICKELES
-Ça ne vous rappelle rien, cette histoire de « Commando » sur laquelle s’est épanché le Procureur général de Dakar, hier, et que le pouvoir avait déjà tenté de vendre à travers sa presse ? Nous somme sûrs que si. Mais si, mais si voyons ! L’annonce burlesque de l’alors ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy, qui avait interrompu les programmes de la Télévision nationale vers minuit, le 19 mars(décidément mars est le mois des « complots ») pour annoncer la mise en échec d’une tentative de coup d’Etat contre le président Abdoulaye Wade ! Parmi les auteurs de cette tentative de putsch, une certaine Thérèse Faye, à l’époque responsable nationale des élèves et étudiants de l’Apr et aujourd’hui directrice générale de l’établissement financier Fongip ! Et voilà que sousle régime du président Macky Sall, un procureur général vient annoncer qu’une dangereuse entreprise de déstabilisation de notre pays, envisagée ou menée par une organisation dénommée le « Commando » — bigre…— a été démantelée. Une organisation subversive dont les membres, des Pieds Nickelés assurément, disposaient en tout et pout tout d’un… viseur (ne riez pas !) acheté au Burkina Faso pour cibler, comme des snipers, des personnalités du régime, de la magistrature, des milieux maraboutiques et de la presse. On tremble ! Voilà donc de dangereux subversifs même pas capables de se procurer un pistolet ou un fusil et qui se rendent à Diaobé ou à Karang pour en chercher. Sans doute qu’ils avaient oublié de faire un crochet à Touba… Mais au fait, au Burkina où ils ont acheté leur viseur, il n’y avait pas de fusils en vente ? Et pourtant, dans ce pays sahélien qui fourmille de djihadistes, ce ne sont pasles armes qui manquent voyons ! Avec donc une centaine de cocktails Molotov ce « Commando » voulait déstabiliser ce pays ! L’impression qui s’impose est que l’on joue avec le feu. Le péril qui guette ce charmant pays ne proviendra pas de l’opposition, mais du pouvoir qui s’exerce à un jeu très dangereux. Jamais sans doute, dans l’histoire du Sénégal, nous n’étions allés aussi loin pour chercher à liquider un parti politique et celui qui l’incarne. Ce n’est apparemment pas l’opposition qui est en passe de détruire ce que le premier président de cette République a construit et que Abdou Diouf s’est évertué à sauvegarder avant de le mettre entre les mains de Me Wade. C’est-à-dire notre légendaire commune volonté de vivre ensemble et notre démocratie qui sont en train de foutre le camp du fait de manoeuvres politiciennes de bas-étage. Aujourd’hui, tout ressortissant de la région Sud du pays serait un potentiel rebelle. Un sentiment de stigmatisation des habitants d’une région qui met en péril la cohésion nationale. Pour le reste, après donc les épisodes des « forces occultes » venues de Gambie et qui y étaient retournés tranquillement après avoir mis le pays à feu et à sang en mars 2021, celui du « rebelle du Mfdc » arrêté en 2022, celui aussi des membres de la « Farce spéciale »… pardon « Force spéciale » qui voulaient commettre des attaques contre des cibles stratégiques et des intérêts français, on nous a sorti l’idée loufoque de l’arrestation d’un “commando” qui envisageait de “tuer” des personnalités de l'Etat, des membres de la magistrature, des personnalités religieuses et des professionnels des médias. Ça vous fait rigoler ? Un commando, soit dit en passant, chez qui on n’a pas trouvé une seule arme. Ah, si : Un viseur ! Tant pis pour les autres morts dont ce jeune homme nommé Gora Diop écrabouillé par une voiture de nervis. On apprend que leur employeur serait une personnalité influente du Gouvernement. Mais sur cette affaire, curieusement, notre Procureur général ne s’est pas montré disert comme si la mort de l’employé municipal de Bamba Fall était plus importante. Cherchez l’injustice… KACCOOR BI - LE TEMOIN
OPERATION « BOUCLAGE » DE LA DOUANE 03 MILLIARDS DE FAUX BILLETS SAISIS EN UNE SEMAINE
Au moment où les éléments de la police et de la gendarmerie veillent sur la sécurité des personnes et des biens, les douaniers, eux, montent la garde au chevet de l’économie nationale à travers des opérations « Bouclage » tous azimuts visant à boucler les axes du mal avant de cerner les faussaires et contrebandiers. Pour preuve, les hommes du Colonel-Inspecteur Principal des Douanes Abdourahmane Dièye ont réalisé une nouvelle saisie de billets noirs d’une contrevaleur globale d’un milliard cfa. Cette nouvelle saisie fait suite à celle réalisée par les agents du Bureau des Investigations financières et de Lutte contre les Trafics illicites (Bitis) le 18 mars 2023 à Thiès et qui portait sur des billets noirs d’une contrevaleur de deux (2) milliards cfa. En une semaine, les soldats de l’économie ont marqué leur territoire économique en procédant à dessaisies d’une contrevaleur globale de 03 milliards cfa de faux billets noirs. La belle prise du jour a eu lieu le vendredi 24mars 2023, à la Cité Almadies 2 (Keur-Massar), précisément au rond-point Sedima. Selon la Direction des relations publiques de la Douane, le réseau de renseignement mis en place par la Direction des Enquêtes douanières a permis aux agents du Bitis de monter une filature qui a abouti à l’interpellation de quatre (04) individus en flagrant délit de transaction de billets noirs. Les faussaires avaient par devers eux un paquet de coupures en billets noirs d’une contrevaleur d’un milliard cfa soigneusement emballé avec du plastique. Le véhicule ayant servi de transport a été saisi. Dans la poursuite des opérations dite « Bouclage », les douaniers ont investi les corridors de trafics illicites sur toute l’étendue du territoire national. Au-delà d’une importante quantité de chanvre indien saisie (800 kg), diverses autres marchandises prohibées sont également tombées sur les «Halte-Douane » dressés dans les « champs » routiers des trafiquants.
ALLEES DU CENTENAIRE
Les Allées du Centenaire — ou, plutôt, le Boulevard du général de Gaulle — ont retrouvé vraiment une seconde jeunesse. Les lieux offrent aux passants et aux riverains un décor féérique qui semble taquiner les Champs Elysées de Paris. L’avenue dont les Américains disent qu’elle est la plus belle au monde fait de Paris, une destination courue par les touristes du monde. Chez nous aussi, les Allées du Centenaire sont bien aménagées avec un décor fleuri, des trottoirs peints en rouge et blanc. Une beauté visuelle qui séduit tous les passants. Les ouvriers sont à pied d’œuvre toute la journée malgré la chaleur du ramadan. Certainement les consignes sont claires. Les Allées du Centenaire doivent être prêtes pour le défilé du 04 avril qui revient en grand format. Au rythme des travaux, le rendez-vous du 04 avril sera respecté pour une fête de l’indépendance qui sera la dernière du deuxième mandat du président. Que voulez-vous, Macky Sall veut s’offrir un défilé digne de ce nom. On ne sait jamais si ce ne sera pas le dernier défilé qu’il préside en tant que chef suprême des Armées puisque le défilé du 04 avril 2024 devrait se faire en principe après l’élection présidentielle de 2024. Seul Dieu le vrai détenteur du pouvoir éternel sait !
FETE DE L’INDEPENDANCE LES NOUVELLES DISPOSITIONS PRISES PAR L’ARMEE
En prélude à la célébration du 4 Avril 2023, la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) a tenu une rencontre, ce mardi, au Cercle mess des officiers Colonel Emmanuel Gomis. Face à la presse, selon Seneweb, le directeur de la Dirpa a fait part des modifications apportées à la 63e édition de la célébration de l’indépendance du Sénégal. « Dans ce contexte particulier coïncidant avec le ramadan et le carême, les festivités vont commencer plus tôt que d’habitude. Le chef de l’État va faire son entrée à 9 h 30 mn. Ce qui va marquer le début de la cérémonie. Au-delà de ce changement sur les horaires, la retraite aux flambeaux est exclue dans la région de Dakar. Cependant, elle se fera dans les autres régions et départements du pays. Également, la Musique nationale des forces armées est aujourd’hui devenue Bataillon de la musique des forces armées et est dirigée par un chef de corps et des unités », informe le colonel Moussa Koulibaly à travers Seneweb. Avec comme thème « Forces de défense et de sécurité, préservation des ressources naturelles », les forces de l’ordre militent pour la protection des ressources minières, forestières, gazières, pétrolières, etc. « Chacun de nous à un rôle à jouer, afin de bâtir un développement économique. Cependant, pour que cela puisse réellement servir à atteindre les aspirations fixées, il faut que ces ressources soient sécurisées. À cette occasion, un film condensé sera présenté au président de la République ainsi qu’aux invités, pour montrer ce que font les différentes forces (Douane, Eaux et forêts, Armées…) dans l’appel de cet objectif qui est essentiel pour l’État du Sénégal», a-t-il déclaré.
LES CONTRAINTES DU BRT
Interpellé sur les contraintes que peuvent engendrer les travaux du BRT dans le déroulement du défilé, le colonel Moussa Koulibaly rassure que tous les problèmes sont pris en compte. « Depuis plusieurs mois déjà, le responsable de l’organisation de la fête a travaillé avec toutes les structures impliquées. Et toutes les mesures sont prises pour que le défilé se passe là où c’est prévu, sans aucun problème lié aux travaux. Un dispositif sécuritaire a été aussi mis en place pour garantir la libre circulation des biens et des personnes » souligne-t-il. Le 04-Avril étant la fête de la Nation sénégalaise, près de 29 communes et associations, soit 1 479 participants, sont attendues au défilé du 4 Avril 2023 à la place de la Nation.
RISQUES DE TROUBLES UCAD, LES VACANCES DE PAQUES ANTICIPEES
Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop peuvent merci à Yewwi Askan Wi ! Grâce aux manifestations prévues de cette coalition de l’opposition, en effet, les vacances de Pâques qui devaient débuter le 1er avril ont été avancées à hier mardi 28 mars à 18h. Les étudiants de l’établissement ont été informés de la décision par le biais d’un communiqué signé par le recteur, le Pr Ahmadou Aly Mbaye qui évoque une probabilité de troubles. « En perspective des risques de troubles et des dommages éventuels aux biens et aux personnes, les congés du premier semestre initialement prévus du samedi 1er avril au mardi 11 avril 2023 à 8 heures, sont dorénavant fixés du mardi 28 mars 2023 à 18 heures au mardi 11 avril 2023 à 8 heures. Les activités administratives sont, en outre, suspendues du mardi 28 mars 2023 à 18 heures jusqu’au samedi 1er avril à 8 heures » peut-on lire dans le communiqué du recteur. Pour rappel, l’opposition sénégalaise a choisi le rond-point de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar comme point de départ de sa marche pacifique du 29 qui a été, finalement, interdite par le préfet de Dakar.
DEMOCRATIE AGRESSEE DETHIE FALL NE VA PAS FETER LES DEUX ANS DU PRP
En d’autres temps, Déthié Fall aurait fêté en grande pompe les deux ans de sa formation politique, le Parti républicain pour progrès/Diisóo ak Askan Wi. Mais le contexte d’une démocratie sénégalaise « agressée » l’a poussé à s’abstenir de fêter les deux années de l’existence d’un parti qui a pour fondement de préserver la démocratie et défendre les intérêts du peuple sénégalais. En deux ans d’existence, beaucoup d’événements se sont déroulés, selon son président Déthié Fall qui explique que le PRP s’est bien agrandi et constitue aujourd’hui une force politique au Sénégal. «Le contexte politique actuel, marqué par une agression à outrance de la démocratie, des arrestations et persécutions d’opposants, ne peut donner lieu à une quelconque festivité ni à une célébration en apothéose. C’est pourquoi le PRP réitère son indéfectible engagement dans la lutte contre la persécution d’opposants, contre les multiples arrestations et emprisonnements politiques, contre la violation de la Constitution et des règles de jeu démocratique, contre une inacceptable troisième candidature clairement affichée du président actuel», note-t-on dans un communiqué signé Déthié Fall. Par ailleurs, le PRP renouvelle son engagement à lutter pour la défense des intérêts légitimes des Sénégalaises et des Sénégalais, et le respect de leurs droits économiques et sociaux.
DECES DE LA MERE DU DEPUTE SERIGNE ABDOU BARA DOLY MBACKE
Nous avons appris au moment de boucler cette édition le décès de la vénérée Sokhna Bousso Ngom. La disparue n’était autre que la maman de l’honorable député Serigne Abdou Bara Dolly Mbacké, vice-président du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement à l’Assemblée nationale. La rédaction du « Témoin » présente ses sincères condoléances à l’honorable député Serigne Abdou Bara Dolly Mbacké pour ce décès et prie pour le repos de l’âme de la défunte au Paradis de Firdawsi.