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18 juin 2025
LE KHALIFE DE MÉDINA BAYE CHEZ ASSIMI GOITA
Le Président de la Transition du Mali, le Colonel Assimi Goïta, a reçu Cheikh Mahi Ibrahima Niass, hier. Selon un communiqué, les échanges entre les deux personnalités ont porté « sur la paix et la stabilité au Mali et dans la sous-région ».
Le Président de la Transition du Mali, le Colonel Assimi Goïta, a reçu Cheikh Mahi Ibrahima Niass, hier. Selon un communiqué, les échanges entre les deux personnalités ont porté « sur la paix et la stabilité au Mali et dans la sous-région ». La source confie qu’à l’entame de ses propos, l’ambassadeur de la République du Sénégal à Bamako a remercié le Président de la Transition et les disciples de la Fayda Tidjaniya qui ont eu « l’amabilité d’inviter l’auguste khalife de la Faydaa Tidjaniya pour la Ziara annuelle qui se tient à Ségou ». La note ajoute que cela témoigne « des liens forts entre nos deux peuples ».
« En tant que guide religieux, il est tout à fait normal que le khalife vienne rendre une visite de courtoisie au chef de l’Etat, comme nous l’enseigne l’islam. C’était également l’occasion pour le Cheikh de proférer des prières de paix et de bonheur pour les autorités de la transition et le peuple malien », a poursuivi le diplomate.
SUR LES TRACES DE SOKHNA DIARRA BOUSSO
Le Magal de Porokhane est le seul événement religieux dédié à une femme au Sénégal. Il attire chaque année des milliers de disciples, surtout des femmes, qui viennent visiter. Bés bi raconte cette femme hors du commun.
Le Magal de Porokhane est le seul événement religieux dédié à une femme au Sénégal. Il attire chaque année des milliers de disciples, surtout des femmes, qui viennent visiter. Bés bi raconte cette femme hors du commun.
Contrairement à tous les autres Magal de la communauté mouride, celui de Porokhane ne correspond à aucune circonstance. Il n’a pour but que de rendre hommage à la Sainte Mère du vénéré Serigne Touba Khadimou Rassoul. Ainsi, si tous les autres Magal ont lieu à une date fixe de l’année, déterminée en fonction du calendrier lunaire, celui de Porokhane peut avoir lieu à n’importe quel moment de l’année. La détermination de la date à laquelle il se tient est du ressort de la famille de Serigne Mouhamadou Bassirou Mbacké, assurément avec l’aval du khalife général des Mourides.
De son vrai nom, Mariama Bousso, elle nous est parvenue en 1833 à Golléré, petite localité du Fouta. Fille de Mouhamed Bousso, fils de Hammad, fils de Aliou Bousso, elle descend d’une lignée dont l’origine chérifienne remonte jusqu’à l’Imam Hassan, fils de Ali, fils de Abu Talib. De son ascendance aussi bien paternelle que maternelle, Sokhna Diarra a hérité d’une forte tradition d’érudition en Sciences coraniques, et d’une profonde piété. Sous la férule de sa mère Soxna Asta Wallo, elle a achevé à 14 ans son premier Muçhaf (rédaction de mémoire du Saint-Coran). Sa vie n’a pas été longue, elle a vécu 33 ans. Pourtant, elle est créditée d’une production de plus de 40 exemplaires du Livre Sacré, écrits de sa main, car elle était « passée maître » dans l’art de la calligraphie.
Diaratoullah, la piété incarnée
Abdallah Fahmi, chercheur en sciences islamiques et talibé mouride, confie : « Mame Diarra Bousso est connue Diaratoullah, c’est-à-dire la protégée d’Allah. Protégée par sa piété familiale, sa piété conjugale et par ses adorations. Elle aimait Allah et respectait ses interdictions, elle faisait beaucoup d’actes surérogatoires ».
Les deux familles Bousso et Mbacké habitaient ensemble et viennent de la Mauritaine, ils sont venus après s’installer dans le Fouta, à Golléré. Ensuite, ils sont venus dans le Baol. Serigne Mouhamadou Lamine Diop Dagana l’a même écrit. « Mame Diarra était une savante. Sa famille fait partie de celles qui ont diffusé l’islam au Sénégal. Elle a beaucoup marqué Khadim Rassoul et a joué un rôle très important chez cet enfant. Elle a joué un rôle fondamental avec l’éducation et le parcours de son fils ».
Sokhna Mame Diarra Bousso était la deuxième épouse du marabout Momar Anta Sali Mbacké. Elle jouit d’une haute considération et d’une dévotion particulière auprès des mourides. C’est son petit-fils Serigne Mouhamed Bachir Mbacké, père de l’actuel khalife général des mourides qui a découvert sa tombe. Abdallah Fahmi raconte : « Serigne Mouhamed Bachir était parti à la recherche de la tombe avec un berger. Ce dernier qui était contemporain de Mame Diarra lui a montré le lieu où elle a été enterrée. Sur ces entrefaites, il a demandé à un de ses disciples en la personne de Serigne Moussa Ka de rester avant qu’il ne demanda au père de Mountakha Kane, un homonyme de l’actuel khalife de rester dans ce village où les conditions de vie et d’existence étaient très difficiles. Il a fait ensuite construire des maisons. C’est ce qui est devenu la ville de Porokhane. La famille de Serigne Bassirou a beaucoup fait pour l’urbanisation. Serigne Mountakha a achevé le travail. Ce Magal valorise le rôle de la femme dans le monde musulman mais cela n’est pas bien valorisé ».
LE CORPS SANS VIE DE L’IMAM DE DAROU SALAM À GRAND YOFF RETROUVÉ
L’imam qui était porté disparu depuis trois jours a été retrouvé ce 2 février, vers 12 h dans le grand bassin de rétention de la zone de captage. Il a été retrouvé sans vie.
L’imam qui était porté disparu depuis trois jours a été retrouvé ce 2 février, vers 12 h dans le grand bassin de rétention de la zone de captage. Il a été retrouvé sans vie. Dans une vidéo que nous avons reçu, on peut voir les sapeurs-pompiers sortir le corps sans vie dans l’eau avant de le transporter à la morgue. D’après un résident du quartier : « il a été retrouvé mort dans le bassin, qui est sur le chemin de son domicile. Son corps était recouvert d’un tissu, mais la police a confirmé qu’il s’agit bien de l’imam ». Une enquête est ouverte par la police. Il semble avoir préparé sa disparition. Parce qu’il avait remis à son épouse la dépense quotidienne pour dix jours et confié à un de ses enfants la somme de 50 000 francs CFA.
PAR Mary Teuw Niane
LA RENCONTRE AVEC LE MONDE PARALLÈLE
Nos grands-parents aimaient nous dire que le bruit des voitures, la lumière des lampes électriques poussaient nos voisins du monde parallèle à déménager, à s’éloigner de nous emportant avec eux toute la baraka attachée au terroir.
Jommi naa, mi fosaa ma,
La rencontre avec le monde parallèle
Le monde parallèle existe-t-il toujours ?
Nos grands-parents, vos arrières grands-parents aimaient nous dire que le bruit des voitures, la lumière des lampes électriques poussaient nos voisins du monde parallèle à déménager, à s’éloigner de nous, emportant avec eux toute la baraka attachée au terroir.
De plus en plus, je me demande si le monde parallèle ne s’est pas mué en monde virtuel nous accablant de ces malédictions.
Le monde parallèle dans lequel nous vivions lorsque nous étions gamins s’est petit à petit évanoui.
En fait, j’ai du mal à comprendre comment, en quelques décennies, on a oublié les peurs ancestrales de marcher au crépuscule, à l’aube et à midi.
Où sont passés les monstres affreux indescriptibles qui peuplaient nos savanes, qui pouvaient surgir au détour d’un sentier.
Toutes nos communautés avaient-elles des hallucinations invraisemblables ?
Je me souviens des femmes et des hommes qui devinrent des malades mentaux. Les parents nous expliquaient qu’ils avaient rencontré un djinné méchant. Une personne était devenue subitement muette parce qu’elle s’était mise imprudemment en face d’un phénomène surnaturel qu’elle ne devait jamais raconter aux êtres humains. Et ce garçon devenu brutalement aveugle pour avoir regardé dans le ciel la pléiade, la nuit de sa première apparition, ses yeux fermés à jamais ne verront plus cette constellation les pétales déployées.
Le monde parallèle était très apparent dans Saint Louis et ses environs. Où sont passés ces tonneaux qui roulaient dans les rues du côté de l’hôpital de Saint Louis qui imposaient au malheureux passant : « monte ou je monte ». Et cette Voie Jaune, Hoolol, qui sortait de Mbarigo, traversait l’actuel emplacement de l’Université Gaston Berger et se jetait dans la rivière le Djeuss. Cette terrible voie immatérielle était tellement crainte que peu de personnes osaient en parler. Il paraît que le voyageur imprudent qui l’empruntait pouvait rencontrer des êtres mi hommes mi animaux. Dans tous les cas aucun voyageur qui emprunta Hoolol n’eut l’esprit lucide pour raconter ce qu’il vit là-bas.
Ce monde parallèle ne peut pas s’évanouir définitivement.
Les êtres maléfiques qui le peuplaient, invisibles, se sont-ils glissés dans notre espace public ?
Ne sont-ils pas les causes surnaturelles de cet autoritarisme, de cette violence et de ce machiavélisme de notre espace politique ?
Où est passé le monde parallèle ?
N’était-il pas simplement le fruit de nos ignorances que la connaissance a dissipé ?
MACKY REPOND AU JOURNAL LE FIGARO
Le président Macky Sall estime que des polémiques comme celle agitée actuellement sur la supposée appartenance du Train express régional (TER) à la France relèvent d'une autoflagellation permanente sans lendemain qui freine le développement de l’Afrique
Diamniadio, 2 fév (APS) – Le président Macky Sall estime que des polémiques comme celle agitée actuellement sur la supposée appartenance du Train express régional (TER) à la France relèvent d’‘’une autoflagellation permanente sans lendemain qui freine le développement de l’Afrique’’.
‘’Ce projet du Train express régional au sujet duquel je vois une polémique surprenante est un projet entièrement financé par l’Etat du Sénégal en pleine propriété’’, a-t-il martelé dans son discours d’ouverture du deuxième Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique, qui se tient depuis ce jeudi au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.
Il a rappelé que l’Etat du Sénégal a ‘’recruté une compagnie rompue [ Société nationale des chemins de fer français] à la tâche pour conduire dans la sécurité maximale les passagers’’. Malgré cela, a-t-il indiqué, ‘’on revient toujours sur des polémiques sans lendemain, qui freinent l’Afrique’’.
C’est de ‘’l’autoflagellation permanente’’, a-t-il fustigé, à la réaction à la polémique suscitée par la parution récemment d’une enquête du journal français Le Figaro affirmant que ‘’la société de Train express régional sénégalais est détenue à 100% par la Société nationale des chemins de fer français (Sncf)''.
‘’Quand on travaille pour le développement du continent, vous trouverez toujours des gens qui n’ont rien d’autre à faire que de peindre en noir, en bleu ou n’importe quelle autre couleur les efforts qui doivent être la fierté de notre continent’’, a-t-il déploré.
Il s’est dit convaincu que l’Afrique ne doit rien envier à personne, parce qu’il y a tout ce qu’il faut pour faire [d’elle],’’ le plus beau continent du monde. Encore ‘’faudrait-il que notre élite, et c’est là où le bât blesse, soit engagée dans le progrès du continent, et non pas servir de caisse de résonance à des gens qui croient que l’Afrique ne fera rien de bon’’.
Le Président Sall explique que le deuxième Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures a été organisé, pour ‘’prouver le contraire et continuer la marche en avant du continent’.
Les allégations du journal français ont été catégoriquement démenties par le gouvernement sénégalais. ‘’Il faut noter que le Sénégal a fait le choix de la souveraineté, en étant propriétaire de son Train express régional. Quand je dis propriétaire, c’est entièrement et exclusivement. Le Sénégal est propriétaire de ses voies, de ses rames et de ses gares’’, a notamment précisé son porte-parole, Abdou Karim Fofana, lors d’un déplacement à Kaolack (centre).
Le président du Rwanda, Paul Kagamé, président du Comité d’orientation des chefs d’Etat et de gouvernement du NEPAD, les Premiers ministres algérien et égyptien, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat prennent part à cette rencontre organisée à l’initiative de l’Agence de l’UA en charge du développement (AUDA-NEPAD) et de l’Etat du Sénégal.
Ce sommet entend rallier les principales parties prenantes, gouvernements africains, secteur privé, institutions de financement du développement, investisseurs institutionnels et partenaires au développement, notamment autour du Plan d’action prioritaire 2 du Programme de développement des infrastructures privées en Afrique.
Le programme du sommet prévoit des tables rondes présidentielles, des débats d’experts et des sessions en ‘’boardroom’’ pour discuter de projets d’infrastructure spécifiques.
LE SÉNÉGALAIS MAHAWA SÉMOU DIOUF, NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA COUR DE JUSTICE DE L'UEMOA
Désigné par ses pairs pour un mandat de 3 ans, il a été officiellement installé ce jeudi 2 février 2023 à Ouagadougou au cours d’une audience solennelle de la dite juridiction communautaire
Le magistrat sénégalais, Mahawa Sémou Diouf, est porté à la tête de la Cour de Justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Désigné par ses pairs pour un mandat de 3 ans, il a été officiellement installé ce jeudi 2 février 2023 à Ouagadougou au cours d’une audience solennelle de la dite juridiction communautaire.
Conformément à l’article 7 de l’Acte additionnel n°10/96 portant statuts de l’institution, « les membres de la Cour désignent en leur sein pour trois ans, le président de la Cour. Le président désigné est solennellement installé. Les membres de la Cour se répartissent entre eux les fonctions de juges, de premier avocat général et d’avocats généraux».
A rappeler que les membres ont prêté serment, ce mercredi. Il s’agit, en effet, de Touré Joséphine Ebah, au titre de la République de Côte d’Ivoire; Daniel Amagoin Tessougué, au titre de la République du Mali; Mahawa Sémou Diouf, au titre de la République du Sénégal, dont les mandats ont été renouvelés, le 10 janvier dernier, d’après un communiqué signé du président de la Conférence des chefs d’Etat de gouvernement, le Nigérien Mohamed Bazoum.
Il y a également Jules Chabi Mouka, au titre de la République du Bénin; Kalita Bague, au titre du Burkina Faso; Ladislau Clemente Fernando Benbassa, au titre de la République de Guinée-Bissau; Gayakoye Sabi Abdourahmane, au titre de la République du Niger et Lodonou Kuami Gaméli, au titre de la République togolaise.
Âgé de 65 ans, ce magistrat hors hiérarchie est breveté de l’École nationale d’administration et de la magistrature de Dakar au Sénégal où il sorti en 1985, major de promotion de la section Magistrature. Ancien Doyen des Juges d’instruction du Tribunal régional hors classe de Dakar de 2008 à 2015, il a occupé, entre autres, les fonctions de Président du Tribunal départemental hors classe de Dakar, de Conseiller juridique du président de la République du Sénégal. C’est en 2016 qu’il a été nommé Juge au titre de la République du Sénégal, à la Cour de Justice de l’Uemoa pour un mandat de 6 ans. Ledit mandat a été renouvelé le 10 janvier 2023 par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa.
La Cour de Justice de l’Uemoa veille à l’interprétation uniforme du droit communautaire et à son application et juge, notamment, les manquements des Etats à leurs « obligations communautaires ». Elle arbitre également les conflits entre les Etats membres ou entre l’Union et ses agents,Elle est composée de juges, un par État, nommés pour un mandat de six ans renouvelable.
SOMMET SUR LE FINANCEMENT DES INFRASTRUCTURES EN AFRIQUE, CE QUE PRECONISE KAGAME
Le président du Rwanda Paul Kagamé a préconisé, jeudi à Diamniadio la construction d’infrastructures inclusives et durables en Afrique pour, entre autres, ‘’renforcer le commerce régional et être plus résilients face aux éventuels chocs extérieurs".
Diamniadio, 2 fév (APS) – Le président du Rwanda Paul Kagamé a préconisé, jeudi à Diamniadio (Rufisque) la construction d’infrastructures inclusives et durables en Afrique pour, entre autres, ‘’renforcer le commerce régional et être plus résilients face aux éventuels chocs extérieurs''.
La construction en Afrique d’infrastructures durables et inclusives contribuera à une réduction non seulement du coût, mais aidera les pays à faire des économies, à renforcer le commerce régional et à être plus résilients face aux éventuels chocs extérieurs, a soutenu le chef de l'Etat rwandais.
S'exprimant à l’ouverture du deuxième Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique au Centre international Abdou Diouf de Diamniadio, il a souligné qu’il faut des ‘’financements mixtes au nom des partenariats avec le secteur privé pour faire de nos projets d’infrastructures encore des projets plus inclusives et durables banquables’’.
‘’Les infrastructures signifient créer la prospérité et des opportunités pour nos peuples’’, a-t-il il déclaré, relevant que ‘’construire des infrastructures en Afrique exige que nous travaillons ensemble avec les gouvernements et avec le secteur privé’’.
Pour le président rwandais, président du Comité d’orientation des chefs d’Etat et de gouvernement du NEPAD, l’option d’infrastructures durables et inclusives aidera à opérationnaliser le plein potentiel la Zone de libre échange du continent africain (ZLECAF). ‘’Cela fait partie de notre large vision comme cela été souligné dans l’agenda 2063 de construire des infrastructures pour tout le monde’’, a-t-il ajouté.
Le sommet de Diamniadio, le deuxième après celui de 2014, est ‘’un élan qui permettra de faire des progrès rapides et d’atteindre nos objectifs communs qui sans quoi nous ne pourrons pas être satisfaits de nos efforts’’.
Paul Kagamé a relevé qu’il y a eu certes ‘'des progrès considérables, mais le continent africain a encore un retard dans la construction des infrastructures avec des failles qui restent consistantes’’. Pour ‘’combler ce vide’’, il a invité à une ‘’mobilisation de ressources très importantes’’ comme stipulé par l’Agence de développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD) qui a lancé en 2017 une initiative pour l’augmentation des investissements institutionnelles sur les infrastructures de l’Afrique d’un taux de 5%.
Des partenaires au développement comme des représentants du secteur privé national et international sont également conviés à ce sommet sur le thème ‘’Maintenir l’élan vers des infrastructures de classe mondiale en Afrique’’ qui prend fin vendredi.
Le sommet entend rallier les principales parties prenantes, gouvernements africains, secteur privé, institutions de financement du développement, investisseurs institutionnels et partenaires au développement, notamment – autour du Plan d’action prioritaire 2 du Programme de développement des infrastructures en Afrique.
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LE RÉGIME DE MACKY SALL EST FINI
Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, évoque les tares du pouvoir du président de la République et appelle la communauté internationale à témoin
Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, évoque les tares du pouvoir du président de la République et appelle la communauté internationale à témoin.
BARRAGE COUPE DU MONDE FEMININ, LA LISTE DES 23 LIONNES DISPONIBLE
L’entraineur de l’équipe nationale féminine, Mame Moussa Cissé, a publié jeudi la liste des 23 joueuses retenues les matchs contre le Chili et Haïti comptant pour les barrages de la prochaine Coupe féminine prévue du 17 au 23 février en Nouvelle-Zélande
Dakar, 2 fév (APS) - L’entraineur de l’équipe nationale féminine, Mame Moussa Cissé, a publié jeudi la liste des 23 joueuses retenues les matchs contre le Chili et Haïti comptant pour les barrages de la prochaine Coupe féminine prévue du 17 au 23 février en Nouvelle-Zélande, indique un communiqué reçu à l'APS.
Les barrages de la Coupe du monde féminine auront lieu en Nouvelle-Zélande, du 17 au 23 février 2023. Dix équipes vont se disputer les troisièmes dernières places de la compétition. Les Lionnes vont d'abord rencontrer Haïti le 18 février prochain. En cas de victoire, elles retrouveront le Chili, le 22 février.
L'équipe nationale féminine du Sénégal a remporté dimanche le tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines chez les Dames (UFOA-A) en battant le Cap-Vert, pays hôte sur le score d’un but à zéro.
Dans un livre référence, le chercheur Denis Cogneau démonte certaines idées reçues sur l’héritage économique de la colonisation française. Il affirme que l’empire constitué en Afrique et en Asie a relativement peu coûté à la France, que les ressources engrangées n’ont que peu profité aux pays colonisés, et que la page de la Françafrique n’est pas totalement refermée. Entretien.
RFI : Pourquoi avez-vous choisi ce titre : « Un empire bon marché » ?
Denis Cogneau : L'empire a été bon marché, déjà, pour le contribuable français métropolitain. Les États coloniaux militaro-policiers construits à la fin du XIXe et au début du XXe siècle en Afrique du Nord, en Afrique subsaharienne et en Indochine étaient très efficaces pour prélever la ressource fiscale, faire fonctionner ces États sans réclamer une subvention ou des transferts très importants de la métropole.
À qui ça a rapporté ?
Ni les capitaux publics ni les capitaux privés n'ont ruisselé vers les colonies. Ces espaces coloniaux étaient pauvres, et au départ assez déconnectés du commerce international. On les a fait rentrer de force dans le marché mondial. Il y a eu des thèses qui affirment au contraire que l'empire colonial a été un fardeau, et que le capitalisme français avait fini par divorcer de ce mariage un peu particulier avec les territoires colonisés. Je ne crois pas que ce soit le cas. Je crois que jusqu'à très tard, jusqu'aux indépendances, le capitalisme français voyait encore des opportunités de profit. À l'issue d'un travail très long de compilation d'archives qui m'a pris à peu près 15 ans, j’ai conclu qu'il y a bien eu des retours de capitaux vers la France métropolitaine. Les gains pour l'économie française ne sont pas gigantesques en moyenne, mais ils sont concentrés sur une petite fraction des plus riches colons établis dans les colonies, des capitalistes moyens, et des fonctionnaires qui, grâce à des salaires, bénéficient de grosses primes d'expatriation. Ils ont accéléré aussi leur carrière et leur mobilité sociale.
Qu'est-ce que la France a laissé sur place ? Des États inégalitaires ?
Oui, des États autoritaires et inégalitaires. Les élites nationalistes ont pris le pouvoir avec, dans certains cas, une petite phase démocratique. Quelques exceptions également démocratiques se sont satisfaites de prendre le costume et les chaussures des administrateurs coloniaux. Et le mode de gestion qui perdurait avant. On a une forme de reconduction dans les structures de l'État qu'on appelle dualiste en économie, composé au départ d'une petite classe supérieure et moyenne autour de la fonction publique. Des auteurs aussi différents que Frantz Fanon, René Dumont, Samir Amin vont dans les années 1960 décrire la reconstitution de cette bourgeoisie du secteur public qui touche des salaires nettement plus élevés que le revenu moyen. Et qui a aussi le pouvoir de décision politique.