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18 juin 2025
par Abdourahmane Sarr
BOUBACAR CAMARA, PRÉSIDENT OU PREMIER MINISTRE ?
Boubacar Camara pourrait être le Premier ministre de ce président qui gagnerait et s’occuperait de « mettre de l’ordre » pour nous en mettant en œuvre les réformes administratives contenues dans son livre
C’est avec plaisir que nous nous sommes attelés à la lecture attentive du livre de Boubacar Camara « Construire le Sénégal du Futur ». Nous nous étions promis de lui consacrer un article du fait de notre perception de la sincérité de son auteur dans son engagement pour le Sénégal et également pour contribuer à attirer l’attention sur son importance. Son livre est effectivement paru en même temps que celui de Cheikh Yerim Seck « Macky Sall face à l’histoire » qui l’a éclipsé puisque traitant du sujet favori des Sénégalais, les intrigues politiques.
Suite à la lecture du livre, nous sommes arrivés à la conclusion que le dernier chapitre devait être le premier et la vision définie au début du livre reformulée ainsi qui suit pour être plus exacte : Un Sénégal associé à ses proches voisins dans un État fédéral libre, développé, et bien géré dans la solidarité à travers l’industrialisation financée par le troc de ressources naturelles en échange des investissements nécessaires. Nous aurions ensuite titré le livre : « Le Sénégal Leader dans une Afrique Nouvelle ».
De ce fait, au-delà de la bonne gouvernance et de la solidarité, la thèse principale de Boubacar Camara se trouve dans sa stratégie de financement par le troc de ressources naturelles qu’auraient les états fédérés et à défaut de cet état à court terme, le Sénégal qui changerait de cap. Nous disions dans des contributions précédentes que l’alternance au pouvoir dans un pays pouvait se justifier par trois facteurs : 1) Une mauvaise allocation des ressources budgétaires 2) Une gestion peu efficiente, efficace, et éthique des affaires publiques 3) une mauvaise stratégie de création de richesses, ou les trois à la fois. Pour nous, le problème principal du Sénégal se trouve dans notre stratégie de création de richesse car dans le contexte d’une grande pauvreté, une mauvaise allocation de ressources insuffisantes, le manque d’éthique et d’efficacité d’un état centralisé source de convoitises corruptrices, et l’incapacité de financer la solidarité, sont des conséquences pour les libéraux que nous sommes. Si en revanche, on est adepte d’un État stratège à travers le budget pour la création de richesse, comme semble l’être Boubacar Camara, il est normal qu’il mette l’accent sur la nécessité d’une administration développementaliste agissant avec une éthique à toute épreuve, mais surtout capable de financer sa vision. Engagé dans ce dernier paradigme et conscient de la contrainte de financement de cet état, Boubacar Camara s'est rabattu sur les ressources naturelles à échanger pour financer ses interventions.
Cependant, dans l’argumentaire, Boubacar Camara a plus convaincu sur la gouvernance et l’éthique que sur la création de richesses. En effet, il n’est pas nécessaire d’opérer un troc de nos ressources naturelles pour financer un État stratège, car que ça soit une dette non liée cash fongible ou du troc, dans les deux cas, il s’agira d’une dette garantie par des revenus potentiels y compris de l’exploitation de ressources naturelles. Il est d’ailleurs préférable dans une stratégie d’endettement à moyen terme, de ne pas se lier les mains par le troc avec des partenaires spécifiques, car nous ne pouvons pas emprunter toute la valeur actuelle de nos ressources naturelles en une fois. Même si nous le pouvions, il ne serait pas indiqué de dépenser les ressources correspondantes car l’inflation que ça générerait, au vu des capacités de production limitées à court terme, détruirait notre économie comme c’est le cas dans les pays victimes de la maladie dite « hollandaise » riches en ressources naturelles. Il est préférable d’avoir accès aux marchés financiers (en monnaie nationale ouverts aux résidents et non-résidents ou en devises) et avoir la liberté de financer comme nous le voudrions un état développementaliste en partenariat public-privé. Ces partenariats seraient ouverts à la concurrence dans un cadre macroéconomique maitrisé sans sombrer dans la dépendance vis-à-vis de partenaires spécifiques. Cette dernière façon de faire a effectivement lié les mains de plusieurs pays africains qui ont hypothéqué leurs ressources naturelles à la Chine en échange d’infrastructures. Ces pays n’ont pas nécessairement accès aux marchés financiers internationaux pour d’autres raisons. Le Sénégal n’a pas le même problème.
Ceci dit, même avec cette problématique de financement résolue par la dette fongible plutôt que le troc, il demeure qu’un état stratège financé du fait de sa solvabilité découlant de sa richesse en ressources naturelles bien exploitées, devra être efficace, efficient, et éthique dans sa gestion. De ce dernier point de vue, Boubacar Camara a convaincu.
Que Boubacar Camara nous ait plus convaincu dans le registre du management que du leadership n’est pas étonnant au vu de son parcours professionnel d’Inspecteur d’État. Il a fait un diagnostic de tous les secteurs et a fait des recommandations pour améliorer leur gestion, c’est la perspective d’un auditeur. Il a brillamment exposé la nécessité de séparer 15 fonctions ministérielles politiques de fonctions administratives dans 36 directions pourvues en personnel par le mérite sous le leadership de 9 secrétaires d’état également fonctionnaires. Ces secrétaires d’état seraient sous l’autorité hiérarchique d’un Premier Ministre. Ce Premier Ministre ne pourra en réalité être qu’un administratif et c’est de ce point de vue que nous avons titré notre article, Boubacar Camara, Président ou Premier Ministre. Il nous semble que Boubacar Camara a réussi une interview pour le poste de Premier Ministre et le Sénégal aurait gagné à l’avoir à ce poste pour mener une réforme de notre administration qui la purgerait de l’influence de la politique politicienne et de la corruption. Il en a la crédibilité.
Ainsi, s’il s’avère que le président de la République que nous élirons est adepte d’un État stratège, il aurait une administration efficace, efficiente, et travaillant dans l’éthique sous la direction d’un Premier ministre administratif. C’est ce que le Sénégal a eu sous Senghor (suite à la dualité sur la direction de l’exécutif avec son conflit avec Mamadou Dia) et également sous Abdou Diouf qui a eu à jouer le rôle de Premier Ministre administratif avant de supprimer le poste comme président. Sous sa présidence, les institutions de Bretton Woods ont pris le leadership et lui l’administration avec des Premiers ministres administratifs. La politisation de l’administration sous Abdoulaye Wade nécessite donc un retour à l’orthodoxie et sa restauration, et de ce point de vue, un Boubacar Camara aurait toute notre confiance au vu de la connaissance qu’il en a et qu’il a brillamment démontré dans son livre.
Il laisserait ainsi le débat du leadership se tenir sur, d’une part, la voie d’un État développementaliste pour le Sénégal, ou celui d’un État décentralisé faisant confiance à son secteur privé dans ses diversités locales à appuyer plutôt qu’à orienter dans des directions potentiellement contraignantes. Le troc de ressources naturelles pour des investissements qui pourraient hypothéquer notre avenir inutilement en est déjà un exemple. Une monnaie sénégalaise ou fédérale aux mains d’un État fédéral dirigiste ne serait également pas désirable. À l’échelle nationale, elle impliquerait un état déconcentré plutôt que décentralisé source de convoitises corruptrices, et à l’échelle fédérale, un consensus sur une stratégie de développement qui n’est pas imaginable à court terme. En effet, cet État fédéral serait nécessairement libéral à cette échelle, décentralisé et respectueux des diversités, et la gestion de sa banque centrale hors de portée de l’état développementaliste comme c’est le cas de notre banque centrale régionale. A défaut, son régime de change sera fixe pour que ses composantes nationales adeptes d’un état développementaliste soient contraintes par une discipline budgétaire. Cette contrainte de discipline étant réelle, cet état continuera à étouffer son secteur privé par la fiscalité intérieure ou douanière, et à s’endetter à son détriment.
Nous invitons Boubacar Camara à s’investir dans le chantier de la restauration de la dépolitisation de l’administration sénégalaise, son efficience, son efficacité, et sa probité en œuvrant pour l’élection d’un président de la République qui s’engagerait sur cette voie. S’il s’avère qu’il reste convaincu de la nécessité pour le Sénégal d’hypothéquer ses ressources naturelles et de poursuivre la voie d’un État développementaliste comme ce fut le cas en Asie mais sans les ressources nécessaires et une banque centrale, il pourrait soutenir un candidat avec les mêmes convictions. Les développements du livre ne s’éloignent pas des politiques de Macky Sall qu’il a jugées bonnes dans l’ensemble, et ne s’éloignent pas non plus sur beaucoup d’aspects des thèses d’Ousmane Sonko, s’ils arrivent tous les deux à identifier les secteurs à soutenir pouvant développer le Sénégal.
En revanche à certains endroits, Boubacar Camara semble jouer dans l’équilibrisme en disant que le rôle d’une administration de développement est d’accompagner la création de richesse, ce qui n’est pas la même chose que de définir la voie de création de richesse dans une approche collectiviste et irrespectueuse des individualités et du petit secteur privé non choisi. Nous le citons : « La vocation de l’administration publique est d’accompagner la création de richesse…Elle ne doit en aucun cas constituer un obstacle…ou retarder la mise en œuvre de projets. Elle ne doit ni s’abstenir de faire quand il faut agir, ni retarder ou hésiter à laisser faire, le cas échéant ». Si le « first best » c’est d’accompagner, c’est une administration libérale différente de celle qu’on appelle « Doomed to Choose » ou « Condamné à Choisir » donc développementaliste, bien qu’envisageable si nécessaire dans le « first best ». Boubacar Camara n’a donc pas clairement défini le cap à changer et comme nous le disions en introduction nous pensons que la vision du livre devrait être reformulée et clarifiée.
Dans tous les cas, il pourrait être le Premier ministre de ce président qui gagnerait et s’occuperait de « mettre de l’ordre » pour nous en mettant en œuvre les réformes administratives contenues dans son livre, y compris des institutions qui sont exactement les mêmes qu’actuellement, exceptée une vice-présidence à une femme que nous soutenons. On ferait ainsi d’une pierre deux coups. Il s’occuperait de la « raison », le management de toute la communauté nécessitant une décentralisation autonomisante et responsabilisante respectueuse des citoyennetés locales gages de liberté, et laisserait le « cœur », le leadership, à d’autres comme il en a fait la distinction concernant l’agent en position de service de l’État.
Nous concluons cette revue par dire que nous sommes en accord parfait avec Boubacar Camara sur un Revenu Minimum Garanti qui consacrerait la solidarité nationale donnant l’égalité d’opportunités et non l’égalité des résultats à tous les Sénégalais, tout en protégeant nos couches vulnérables. Son financement est un challenge. Nos amis libéraux sociaux apprécieront, car cette forme de solidarité développée dans le livre est libérale. De ce fait, l’idéologie dite « travail solidaire » proclamée dans le livre est ambiguë. Le fruit du travail libre et non collectif n’appartient en principe à aucune idéologie, mais la forme de la solidarité OUI. En bons libéraux, nous sommes pour la démocratie politique, économique, cultuelle et culturelle, et pour le progrès consensuel et la libre solidarité y compris décentralisée et contre le conservatisme excessif qui serait démocratiquement imposé. C’est l’objet de notre Offre Publique d’Adhésion (OPA) à un Sénégal de liberté, de patriotisme, et de progrès à la classe politique partisane.
Librement.
Dr. Abdourahmane Sarr est président CEFDEL/MRLD
Moom Sa Bopp Mënël Sa Bopp
«ILS ONT ETE EGOÏSTES, IRRESPECTUEUX ET IRRESPONSABLES»
Rayo Vallecano / Pathé Ciss crache sur la direction après son transfert avorté à Lyon
Retenu par le Rayo Vallecano alors qu’il devait s’engager à Lyon dans cette Deadline du mercato d’hiver, Pathé Ciss a craché très fort sur la direction du club espagnol. Pathé Ciss pète les plombs.
Au milieu de sa deuxième saison au Rayo Vallecano, le milieu de terrain international sénégalais a fait l’objectif de plusieurs offres durant ce mercato. La plus concrète ? Celle de l’Olympique Lyonnais, qui a tenté le tout pour le tout pour s’attacher des services de l’ancien de Diambars. Mais le club rhodanien a sans doute mis trop de temps à avancer dans le dossier. Alors que le joueur avait même pris la direction de l’aéroport pour s’envoler vers la France, il ne va finalement pas quitter Madrid puisqu’il ne signera pas à l’OL.
Si certaines sources indiquent que les Lyonnais n’ont pas gagné suffisant de marge de temps pour enregistrer ce transfert, le joueur de 28 ans a trouvé un principal fautif : la direction rayista.
Interrogé par Union Rayo, Pathé Ciss a donc allumé ses dirigeants. « Tu t’en vas ? », lui pose le journaliste. Il répond : « Finalement, non ». « Sérieusement, tu restes, qu’est-ce qui s’est passé ? », se questionne notre confrère. Puis, l’international sénégalais déballe tout. « Ils (les dirigeants du Rayo) ont été égoïstes. Ilsse sont mal comportés. Ils ont pensé uniquement à leurs intérêts. Ils ont été irresponsables et irrespectueux envers moi et envers le club (Lyon). C’est pour ça que ça s’est pas fait. »
BBY, NI MBOUROU, NI SOOW
Secoué par des vents forts en direction de la présidentielle 2024, le navire battant pavillon « Bby » est à la croisée des chemins minés de toutes parts.
Secoué par des vents forts en direction de la présidentielle 2024, le navire battant pavillon « Bby » est à la croisée des chemins minés de toutes parts.
Comme nous l’avait confié un membre du secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (Apr) très proche du président Macky Sall, ceux qui conseillent à Idrissa Seck de quitter le « navire » de la survie politique ou la mouvance présidentielle sont de vrais novices en politique. « D’abord, au lendemain de la publication de la liste du nouveau gouvernement, tout le monde a constaté que le parti Rewmi d’Idrissa Seck a conservé ses deux postes ministériels dévolus aux ministres Yankhoba Diattara et Aly Saleh Diop. Mieux, Rewmi a été renforcé avec le ministère le plus populaire qui est celui des Sports confié à Yankhoba Diattara. Avec ce ministère en prise directe sur les jeunes, Rewmi peut consolider et élargir sa base politique au profit de la mouvance présidentielle. Donc, malgré sa contre-performance politique sur le terrain, Idrissa Seck a conservé le même nombre de ministres. Cela veut dire que le président Macky Sall n’a jamais varié dans sa relation avec Idrissa Seck. Certains responsables de Rewmi doivent éviter d’engager Idy dans un combat où il a tout à perdre. Mieux, il n’y a pas de péril en la demeure. Parce que la recette « Mbourou ak Sow » est toujours très bien conservée au frigo de la confiance pour éviter toute moisissure de nature à provoquer une intoxication alimentaire au sein de l’alliance » ironisait notre interlocuteur, histoire de faire croire que rien ne peut plus séparer les deux partenaires politiques que sont Macky Sall et Idrissa Seck. Mieux, notre cadre Apériste se disait convaincu qu’en fin stratège, Idy ne prendra jamaisle risque de quitter la mouvance présidentielle.
« Et même s’il avait des divergences avec Macky Sall, il aurait l’intelligence de les gérer à l’interne. Il est surtout appelé à suivre le rythme du président de la République et continuer à lui apporter son soutien à travers son nouveau gouvernement dirigé par Amadou Ba. Car la nouvelle configuration politique (Primature, Gouvernement et Assemblée nationale) impose également à Idrissa Seck de mouiller davantage le maillot et de s’investir personnellement pour le triomphe de Bby au front de la présidentielle 2024. Car, en cas de contreperformance électorale de l’Apr, Macky entrainera inéluctablement Idy dans sa chute ! Ce qui ne serait évidemment de l’intérêt ni de l’un, ni de l’autre. Ni de « Mbourou », ni de « Soow » » avait soufflé en off ce ténor de l’Apr au quotidien « Le Témoin ».
De toute façon, il n’est pas interdit de croire qu’un risque de délestage électrique pourrait mettre à mal la conservation « Mbourou Ak Soow ».
IDRISSA SECK INVESTI CANDIDAT DE BBY PAR REWMI-FRANCE
A défaut, ses partisans vont le sommer de quitter le navire présidentiel.
A quelques mois de l’ouverture du corps électoral probablement prévu entre juin et juillet prochain en vue de la présidentielle 2024, les grandes manœuvres politiques ont commencé. Les candidatures et batailles de positionnement se multiplient au gré d’alliances à géométrie variable. C’est dans ce contexte que Rewmi-France, dont le secrétaire général est Moustapha Dramé, a « investi » Idrissa Seck comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) à la présidentielle. A défaut, certains militants plus radicaux de Rewmi-France comptent pousser l’actuel président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) à quitter le navire en détresse battant pavillon « Bby » qui tangue dangereusement dans la houle d’un éventuel 3e mandat du « capitaine » Macky Sall. Un congrès à haut risque de ce parti issu des flancs du Pds est prévu pour ce mois de février.
La présidentielle de février 2024, c’est dans un an ! Théoriquement, il ne reste au président sortant Macky Sall que quelques six mois de pleins pouvoirs compte de l’ouverture du corps électoral prévu entre juin et juillet prochain. Ou bien même avant avec le coup d’envoi de la révision ordinaire des listes électorales. Ce qui explique le brusque emballement du paysage politique national obligeant les différents leaders et états majors à se positionner à travers des déclarations de candidatures. C’est dans ce climat de vents et mer agités que le bureau politique de Rewmi-France s’est réuni à Paris pour investir le président Idrissa Seck comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) à la présidentielle de 2024. Du moins, le proposer comme le candidat de la majorité présidentielle.
Dans un communiqué envoyé au quotidien « Le Témoin », le secrétaire général de cette coordination de France de Rewmi, Moustapha Dramé, indique que leur leader, Idrissa Seck, peut et doit être candidat à la présidentielle de 2024. « Puisque l’analyse objective de l’évolution du paysage politique sénégalais ces dernières années nécessite de l’objectivité, elle invite, ordonne et nécessite de remettre la clé des institutions à un homme d’Etat consensuel et expérimenté : Idrissa Seck. Puisque sa compétence prend sa source dans son intelligence, son pragmatisme, sa sagesse, son savoir- devoir-faire être-faire et qu’il en est expérimentalement et richement doté. Puisque les perspectives dictées par la prochaine exploitation des ressources naturelles vont commander toutes ces qualités qui allient patriotisme, souveraineté et mondialisation. Puisqu’il ne signera jamais un décret sans s’interroger s’il y va de l’intérêt supérieur de la Nation » lit-on dans le communiqué de Rewmi-France listant les qualités humaines, morales et professionnelles d’Idrissa Seck présenté comme candidat idéal à la présidentielle de 2024
Poursuivant dansleur communiqué synonyme d’une profession de foi, les Rewmistes de France disent que la tranquillité publique, les solidarités et les sociabilités conditionnent le développement dans un environnement socio-politico-économique sécurisé et apaisé les prochaines années où le Sénégal aura besoin d’un homme pluri- dimensionnel comme Idrissa Seck. Et pour cause, font-ils valoir, « Puisque jusqu’à « l’extinction du soleil», son intégrité et son honnêteté ne souffrent d’aucun soupçon de culpabilité. Puisque l’eau qui a servi à éteindre l’incendie n’a pas eu besoin d’être filtrée quand il a fallu donner le primat à l’intérêt général sur les calculs politiciens. Puisque, malgré « l’enchaînement des causalités », cohabitent intimement en lui la foi en la miséricorde doublée d’une meilleure vision programmatique. Puisque l’expression originelle de notre militantisme dansle couloir rectiligne et intact de ses ambitions vers la haute station pourservirsa nation, son peuple, sa patrie et «la république sénégalaise ». Puisque, dite, vue, entendue, écrite, lue, reconnue... par la plupart des Sénégalais, des opposants, des analystes, des observateurs, des médias, ici et ailleurs, sa dimension d’homme d’Etat ne souffre d’aucune ambiguïté. Puisque dans la logique de la continuité de «la famille libérale au pouvoir pendant 50 ans «, Idy reste une parfaite transition pour BBY » déclare Rewmi-France en présentant le profil moral et intellectuel de l’actuel président du Conseil économique, social et environnemental (Cese). « A l’évaluation de tous ces crédibles arguments qui font forte et indéniable raison, nous, de Rewmi France, à l’issue de la rencontre du 21 Janvier 2023, souhaitons, appelons et proposons le président Idrissa Seck comme candidat de Benno Bokk Yaakaar (Bby) à la prochaine élection présidentielle de 2024 » informent les leaders et militants de Rewmi-France.
Février, un congrès à haut risque !
Dans ce communiqué courageux dans la forme et ambitieux dans le fond, nul besoin d’être un mage pour sentir un vent de révolte et de frustration des partisans d’Idrissa Seck au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby). Une déclaration-démarcation qui va certainement en appeler d’autres. Toujours est-il que le fait d’investir Idrissa Seck en solo démontre l’existence de Rewmistes irréductibles qui n’attendent que la feuille de route de leur leader. Des Rewmistes pour qui l’appartenance à la coalition Bby hypothèque un peu les libertés de manœuvre d’Idy. Et surtout les libertés d’expression de certains militants, responsables et sympathisants du parti Rewmi notamment ceux de la coordination de Rewmi France. Ils se disent convaincus que c’est dans les prochains jours qu’ils sauront vraiment quels étaient les accords entre Macky Sall et Idrissa Seck pendant « quinze mois ». « Et ce sera probablement au courant de ce mois de février 2023 lors d’une Conférence nationale de Rewmi aux allures d’un Congrèsinitiée par Idrissa Seck. Il l’a fait savoir lors de sa rencontre à Thiès avec les responsables départementaux et communaux. Que le président Macky Sall se le tienne pour dit, les militants lancent la candidature d’Idy sous la forme de l’appel de la France » nous confie un haut responsable de Rewmi. Selon lui, « si toutefois le président Macky Sall ne déclare pas la candidature d’Idrissa Seck à la présidentielle de 2024, nous allons sommer voire pousser notre leader à quitter le navire Bby » se désolidarise ce Rewmistes à l’image d’un « rat » qui quitte le navire en pleine tempête !
Evidemment les rats sont considérés comme d’éternels resquilleurs ou migrants clandestins des bateaux. Très intelligents et bons nageurs, cesrongeurs pressentent les catastrophes et se jettent à l’eau avant que le navire ne coule. N’est-ce pas ? « Que Bby soit un navire ou une coalition en détresse ou pas, si Idy n’est pas désigné comme le candidat de la coalition, il va quitter l’embarcation. Et très tôt même ! Vous savez, entre Macky et Idy, il y avait un pacte de non au troisième mandat. Et le jour où le président de la République a enregistré son discours à la Nation au lendemain des élections législatives (septembre 2022) le président Idrissa Seck était au Palais. Malheureusement, il a boudé les lieux sacrés lorsque Macky n’a pas voulu se prononcer sur le troisième mandat. Pour preuve, jusqu’au jour du dernier grand Magal de Touba et je parle sous le contrôle du marabout (…), le poste de Premier ministre devait revenir à Idrissa Seck. On ne sait trop ce qui s’est passé entretemps. Je suis convaincu que si Macky Sall n’a pas nommé Idy au poste de Premier ministre, c’est parce que ce dernier n’a pas voulu cautionner un éventuel troisième mandat. C’est cette position ferme du président Idrissa Seck qui aurait changé la donne au niveau de la Primature. Mais, quoi qu’il en soit, il doit quitter cette mouvance présidentielle car ses ambitions politiques dépassent le Cese » soutient ce haut cadre du parti Rewmi vivant en France que nous avons rencontré il y a quelques semaines à Dakar où il était venu rendre visite à sa famille.
Dauphinat : Promotion interne ?
Une chose est sûre, les résultats mitigés obtenus par Bby lors des élections locales et aussi des législatives ont provoqué la redistribution des cartes au sein de la mouvance présidentielle dirigée par le président Macky Sall. D’où la nomination d’Amadou Ba à la Primature, l’élection d’Amadou Mame Diop à l’Assemblée nationale, le choix porté sur Mamadou Moustapha Ba à la tête du stratégique ministère des Finances et du Budget, le maintien d’Antoine Félix Diome à l’Intérieur, le redéploiement d’Abdoulaye Daouda Diallo comme directeur de cabinet du président de la République ainsi que le retour aux affaires de Aly Ngouille Ndiaye et Oumar Youm. A partir de cette redistribution des cartes, ses partisans s’interrogeaient sur le destin ou l’avenir politique d’Idrissa Seck au sein de cette coalition (Bby) censée lui baliser le chemin vers le Palais. De cette situation, les perspectives personnelles d’Idrissa Seck semblent être anéanties puisque son destin politique serait désormais lié à celui de Macky Sall…Parce que dans l’hypothèse où le président Macky Sall renoncerait à une éventuelle troisième candidature tout en réussissant le miracle de « neutraliser » le leader de Pastef Ousmane Sonko, il n’irait pas chercher un dauphin en dehors du pré carré de fidèles constitué d’AlyNgouilleNdiaye, Amadou Ba, Amadou Mame Diop, Abdoulaye Daouda Diallo, Mamadou Moustapha Ba et Antoine Félix Diome. Sauf si Macky a un joker longtemps caché sous le manteau pour pouvoir créer la surprise ! A l’analyse, les militants et responsables de Rewmi s’accordent certainement à reconnaitre qu’une promotion interne (Apr) s’imposera si le président Macky Sall s’aventurait à faire un casting de dauphinat. Ce que Rewmi-France aurait sans doute compris en investissant par anticipation son mentor Idrissa Seck comme candidat de Bby, histoire de prouver encore l’« enracinement » de leur parti dansla mouvance présidentielle.
Il est vrai que jusqu’à « l’extinction du soleil », le président Idrissa Seck jouit de toutes les qualités humaines, politiques et professionnelles d’un bon chef d’Etat ou d’un homme d’Etat : serein, calme, discret, éloquent, effacé, compétent, expérimenté etc. Mais est-ce suffisant pour se faire confier les commandes d’un navire où la majorité écrasante des passagers sont les charpentiers-fondateurs de la coque ? Toujours est-il que si cette redistribution des cartes politiques était un championnat de football à points et à goal-average particulier sponsorisé par la firme thiessoise « Mbourou Ak Soow », force serait de soutenir qu’Idrissa Seck n’a plus son destin en main pour être champion ! Pis, le président du parti Rewmi risquerait même de jouer le maintien c’està-dire rester, de gré ou de force, dans la mouvance présidentielle pour éviter de se retrouver dans une zone relégable. Car l’opposition incarnée par le leader de Pastef, Ousmane Sonko, est très en avance sur ses concurrents. Aussi bien dans les mairies qu’à l’Assemblée nationale sans oublier les milliers de députés, hauts conseillers, maires, ministres et sénateurs de la…rue. Un véritable parti du « Peuple » !
Certes, tout est possible en politique ! Mais à quelques mois de la présidentielle de 2024, on voit mal comment le parti Rewmi d’Idrissa Seck pourrait réussir la prouesse de conquérir les cœurs, voire les suffrages, des Sénégalais d’ici et d’ailleurs. C’est regrettable de le dire, mais le destin d’Idrissa Seck semble scotché au sort du président Macky Sall. Parce qu’au sortir des élections locales et législatives de 2022, les résultats catastrophiques de Bby semblent avoir affaibli les fondements du pacte « Mbourou Ak Sow ». Ou alors changer la donne jusqu’ à faire vaciller le Parti-Etat sur ses bases et arrière-bases! Car, beaucoup de partis ou mouvements de l’opposition comme le Pastef d’Ousmane Sonko, le Taxawu-Sénégal de Khalifa Sall et le Pds d’Abdoulaye Wade ont considérablement gagné du terrain. Ils ont obtenu des résultats considérés comme une performance historique. Mais bon, qui sait ? Peut-être qu’entre temps, c’est-à-dire d’ici 2024, Idy, tel un Phénix, renaîtra de ses cendres et parviendra à changer le cours du destin.
ZAKILOULAHI SOW, PROTEGE PAR UN LOBBY, REFUSE DE REMBOURSER LES 5 MILLIARDS
Tout semble indiquer que Zaki Sow a renié les engagements qu’il avait souscrits en décembre dans le bureau du juge lors de la médiation pénale dont il avait obtenu la faveur.
L’affaire avait fait les choux gras de la presse. Il s’agit de l’escroquerie de haut vol d’un montant astronomique de 5 milliards de frs commise par Zakiloulahi Sow au détriment d’Abdoulaye Sylla PDG d’Ecotra. Si nous reparlons de cette affaire, c’est parce que, comme nous l’avions révélé, Zakiloulahi Sow, qui risquait de passer les fêtes de fin d’année 2022 en prison suite à la plainte d’Abdoulaye Sylla contre lui, n’avait pu rester à l’air libre qu’à la suite d’une médiation pénale qu’il avait demandée. Eh bien après cela, Zaki Sow, plutôt que de respecter ses engagements, aurait obtenu le soutien d’un lobby puissant pour ne rien payer du tout. Mieux, il s’est tapé un certificat médical pour ne pas aller en prison.
Tout semble indiquer que Zaki Sow a renié les engagements qu’il avait souscrits en décembre dans le bureau du juge lors de la médiation pénale dont il avait obtenu la faveur. A un pas de la prison à cette fin 2022, il avait accepté de signer un protocole pour rester en liberté. « Le présent accord qui reconnait la propriété de la société Ecotra sur la somme de 5 milliards de frs vaut cession de la créance de la Siraj Financial Holding dans le cadre du protocole d’accord la liant à l’Etat togolais et la Société interafricaine de banque (SAIB) basée au Togo, ainsi que tous les droits et actions en vue de poursuivre et d’obtenir le remboursement de ladite somme auprès de l’Etat togolais et de la SAIB ou tout repreneur substitué dans le cadre de la reprise de la SAIB. Monsieur Zakiloulahi Sow s’engage au nom et pour le compte de la société SHF, dont il déclare détenir tous les pouvoirs, à matérialiser ledit accord par devant notaire au plus le 22 janvier 2023 » reproduisions-nous dans le Témoin du vendredi 23 décembre 2022.
Seulement voilà, un mois après la signature de cet accord, au niveau du camp de Abdoulaye Sylla l’on est persuadé aujourd’hui que Zaki Sow n’affiche guère une volonté de rembourser les 5 milliards de frs. Puisque la date butoir du 22 janvier est largement dépassée depuis environ une semaine. Selon nos sources, Zaki Sow aurait été approché par « des courtiers politico-financiers » pour lui garantir son impunité mais surtout lui permettre de faire du dilatoire pour ne rien rembourser à sa victime. Une échappatoire justement facilitée par un lobby principalement composé d’agents de l’Etat, d’hommes d’affaires (vendeur de produits alimentaires pour l’un et fournisseur de riz pour l’autre) qui servent de protection au gars clairement fiché comme un escroc.
Au niveau du camp d’Abdoulaye Sylla, on indique ne rien comprendre à la tournure de cette affaire car, au moment où dansle pays pour un rien (vol de poulet ou une peccadille) on se voit décerner un mandat de dépôt synonyme de séjour en prison, une personne peut dérober 5 milliards, reconnaitre son forfait et continuer à se balader dans les rues. Et encore, on nous apprend que, pour éviter d’aller en prison, Zaki Sow s’est tapé tout bonnement un certificat médical lui garantissant l’incompatibilité de son état avec un séjour en prison.
Rappelons que dans ce dossier, Zakiloulahi Sow avait utilisé SIRAJ FINANCIAL HOLDING, société qu’il avait créée au Togo, pour procéder, en lieu et place d’Abdoulaye Sylla qui lui avait confié 5 milliards de francs à cette fin, à la signature du protocole de rachat des parts détenues par la Libyan Foreign Bank dans le capital de la SIAB, une banque togolaise. Un dossier qui risque de connaître des rebondissements dans les jours à venir du fait qu’au niveau du camp d’Abdoulaye Sylla, on se dit décidé à rentrer dans ses fonds. Ce par tous les moyens. Car 5 milliards de frs, ce n’est quand même pas rien !
POURQUOI SONKO PEUT NE PAS SE PRESENTER CE JEUDI
Parole du « Témoin » qui reste à ce jour le journal le plus poursuivi pour diffamation dans ce pays ! Et qui, donc, connaît cette procédure comme sa poche au point d’avoir pu parfois conseiller ses propres avocats!
Ceux qui s’attendent à voir Ousmane Sonko ce jeudi à la barre du tribunal correctionnel de Dakar devront sans doute prendre leur mal en patience. Attrait devant cette juridiction par le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, qui l’accuse de l’avoir diffamé en disant qu’il avait été épinglé par l’Inspection générale d’Etat (IGE) pour sa gestion lorsqu’il dirigeait le PRODAC (Programme des domaines agricoles communautaires), le leader de Pastef peut choisir de ne pas se présenter demain. Et il n’aurait en rien violé la loi.
Parole du « Témoin » qui reste à ce jour le journal le plus poursuivi pour diffamation dans ce pays ! Et qui, donc, connaît cette procédure comme sa poche au point d’avoir pu parfois conseiller ses propres avocats! Sans préjuger du fond de cette affaire, ce que nous pouvons affirmer ici c’est que, s’agissant d’une affaire de diffamation portée devant la juridiction de jugement par le biais d’une citation directe, le prévenu, ou la partie défenderesse, n’est pas tenu de se présenter à la barre lorsque l’affaire est appelée pour la première fois. En effet, le jour de cette première audience, le juge fixe le montant du cautionnement à verser par la partie civile et renvoie le procès à une autre date. Le dossier ne peut être valablement retenu que lorsque ce cautionnement — obligatoire s’agissant d’une citation directe — est versé. Ce n’est qu’après que l’affaire peut être jugée. Et même là, le prévenu peut demander plusieurs renvois. Il nous est arrivé, de renvoi en renvoi, d’être jugés souvent six mois voire un an après la première évocation d’une affaire ! Tout dépend des talents procéduriers, ou manœuvriers, des avocats, de leur disponibilité, de l’engorgement du rôle, de l’importance de l’affaire (le nombre d’avocats peut être tel, par exemple, qu’il faille programmer une audience spéciale), de la bienveillance des juges qui peuvent accorder des renvois autant de fois que souhaité etc. Autant de choses qui font que, sauf accélération exceptionnelle de la cadence due à la personnalité du plaignant ou enjeux extrajudiciaires comme une volonté de faire juger et condamner en mode fast-track un sérieux candidat à la présidentielle, l’affaire Mame Mbaye Niang/Ousmane Sonko pourrait être partie pour durer.
Le procès en diffamation, un piège…
Cela dit, même si le procès devait se tenir dans un an, le prévenu, lui, est tenu de notifier ses moyens de preuve à la partie adverse et au procureur de la République dans un délai de dix jours. C’est ce qu’on appelle l’exceptio véritatis ou preuve de la vérité des faits. S’il les donne après ce délai, ne serait-ce que le 11ème jour, il est déchu de la possibilité qui lui est offerte de fournir ses preuves. Et peut être sûr, donc, d’être condamné le jour de l’audience car n’ayant pas pu prouver la véracité du fait réputé diffamatoire ! Encore une fois, il importe peu, à ce moment-là, qu’il dispose de preuves solides, le simple fait de ne pas les avoir communiqués dans le délai étroit qui lui est accordé entraîne sa condamnation. Ce qui fait que le procès en diffamation au Sénégal est un piège auquel bien peu peuvent échapper s’ils sont attraits devant nos tribunaux. Ousmane Sonko dispose d’avocats comme Me Koureyssi Ba, Ciré Clédor Ly, Demba Ciré Bathily qui ont l’habitude de plaider des dossiers de diffamation. Cela dit, s’il n’a pas produit ses moyens de preuves à temps, nous lui souhaitons bien du plaisir ! Mais bon, si c’est le cas, ses conseils pourront toujours plaider la bonne foi…
S’il vivait dans un pays comme la France, Ousmane Sonko pourrait même ne pas comparaître face à Mame Mbaye Niang et il ne lui arriverait rien. Mais ici, avec Ismaïla Madior Fall qui rêve par tous les moyens de le disqualifier pour la présidentielle de 2024 afin de faire plaisir à son chef, gare ! Preuve qu’il aurait pu traiter cette plainte par-dessus la jambe s’il était en France, cet article daté du mercredi 04 janvier dernier que nous avons lu dans le « Canard Enchaîné » et concernant Jean-Luc Mélenchon. Dans ce papier intitulé « Mélenchon : dix ans c’est long », on peut lire ceci : « Ça y est le camarade Meluche jette l’éponge. Il se désiste d’une procédure en appel contre un ex-journaliste du « Monde » d’origine brésilienne, Paulo Paranagua, qu’il poursuit de sa vindicte obsessionnelle depuis dix ans. En le traitant régulièrement de « tueur repenti » et de « provocateur » sur son blog depuis 2012 tout en se dérobant sans vergogne à ses assignations en diffamation, ce qu’il a fait une demi-douzaine de fois… » On ne voit guère Ismaïla Madior Fall et son procureur permettre à Sonko de se dérober à l’assignation en « diffamation » de Mame Mbaye Niang autant de fois sans envoyer la force publique le quérir ! Or, encore une fois, il en aurait bien le droit.
Si Sonko avait la chance d’être jugé…
Mais continuons avec le papier du « Canard » : « Ex-militant d’extrême gauche actif au Brésil puis passé par l’Argentine, où il a été emprisonné et torturé entre 1975 et 1977, réfugié et France et devenu journaliste, Paulo Paranagua avait à ses (Ndlr, Mélenchon) yeux le tort d’écrire des articlestrop critiques et informés sur Hugo Chavez et Fidel Castro… Dans une première procédure en diffamation, Mélenchon, qui n’a pas répondu aux convocations pendant trois ans (c’est nous qui soulignons !), a fini par user les juges, qui, de guerre lasse, ont prononcé un non-lieu ». N’en jetons plus. En France, les juges de la 17ème chambre correctionnelle de Paris, spécialisé dans les affaires de diffamation, ne se sont pas émus outre mesure du fait qu’un leader de l’opposition, Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, n’a pas voulu déférer à ses convocations pour un procès en diffamation. Gageons que leurs collègues sénégalais des chambres correctionnelles du tribunal de grande instance de Dakar n feront pas preuve de la même mansuétude à l’égard du dangereux opposant Ousmane Sonko, poursuivi lui aussi pour « diffamation » !
Ah, nous allions oublier : Ayant recommencé ses attaques contre Paranagua, Mélenchon s’est vu une nouvelle foistraîner ne justice pour diffamation. Après deux absences, il a fini par comparaître. Jugé, il a été condamné à 1000 euros (650.000 francs CFA !) de dommages et intérêts et 3000 euros (deux millions CFA) de frais de justice. Dire que Mame Mbaye Niang réclame des milliards pour son honneur. Comme diraient les avocats, il veut battre monnaie. Ah, si Sonko avait la chance d’être jugé par les magistrats de la 17ème chambre correctionnelle de Paris !
LE TOP DÉPART DE LA RÉVISION DES LISTES ÉLECTORALES
La révision des listes électorales dans le cadre des prochaines joutes électorales va débuter à partir du 1er février, c’est-à-dire aujourd’hui.
La révision des listes électorales dans le cadre des prochaines joutes électorales va débuter à partir du 1er février, c’est-à-dire aujourd’hui. « Le ministre de l’Intérieur informe les citoyens sénégalais que conformément aux dispositions de l’article L37 alinéa 5 du code électoral, une révision exceptionnelle des listes électorales aura lieu en perspective de la tenue de l’élection présidentielle de 2024 », a informé mardi, un communiqué du ministère de l’Intérieur.
« Toujours, en application de l’article sus visé, cette révision se substituera à la révision ordinaire qui devrait démarrer le 1er février 2023. Le décret organisant cette révision exceptionnelle sera pris et publié », a ajouté la note. Par conséquent, une campagne de communication sera réalisée pour une mieux informer les populations.
ARMÉES SOLIDAIRES
Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a remis mardi les clefs d’une maison à la famille d’un soldat décédé et des terrains à des militaires blessés en opérations intérieures, à l’occasion de la journée de solidarité des armées.
Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a remis mardi les clefs d’une maison à la famille d’un soldat décédé et des terrains à des militaires blessés en opérations intérieures, à l’occasion de la journée de solidarité des armées.
‘’Ces soutiens comprennent, entre autres, (…) une maison à la cité Comico et deux terrains pour, respectivement, la famille d’un soldat décédé et dix militaires blessés en opérations intérieures’’, a dit M. Kaba.
Ils sont aussi composés d’‘’un véhicule dix places afin de faciliter les déplacements des pensionnaires, pour Keur JambaarYi’’, a-t-il ajouté, au cours de la cérémonie officielle marquant la troisième édition de la journée de solidarité des Armées, organisée au Cercle mess des officiers de Dakar.
‘’Cet appui comprend également du matériel de bureau et un chèque de 30 millions francs CFA, offerts à la Fédération des groupements et associations féminines de la famille militaire du Sénégal'', a-t-il signalé.
Il a déclaré que ‘’cette journée atteste de l’importance que les Armées accordent à la dimension humaine du commandement’’. ‘’Il ne pouvait en être autrement, car c’est au sein de l’institution militaire où l’on retrouve ce solide ancrage aux vertus de cohésion et de camaraderie qui s’incarnent si bien dans les notions de fraternité d’armes et d’esprit de corps’’, a-t-il encore dit.
Le directeur de l’Action sociale des armées (DASA), le colonel Diagne Diouf, a magnifié la tenue de cette journée de solidarité des armées. ‘’Elle est l’occasion de montrer l’importance que les armées accordent au social, dans le domaine de son organisation et de ses actions quotidiennes’’, a-t-il expliqué.
Selon lui, ‘’cette journée de solidarité constitue également une opportunité d’introspection et de resserrement de leurs liens de confiance réciproque et de dévouement aux principes sacro-saints de la cohésion sociale et de l’esprit de corps dans les armées''.
‘’C’est cet esprit de solidarité d’ailleurs qu’incarnent les différents partenaires des Armées qui s’engagent généreusement, et spontanément, dans cette action de solidarité démontrant ainsi la force de leur esprit citoyen et patriotique’’, a ajouté le colonel Diouf.
LA FUSTRATION DES MUTUALISTES DE MATAM
Le vice-président de l’Union départementale des mutuelles de santé de Matam (nord), Oumar Bocoum, s'est élevé mardi contre la décision de l’Agence de la Couverture maladie universelle (CMU) d’arrêter de verser les cotisations
Matam, 31 jan (APS) - Le vice-président de l’Union départementale des mutuelles de santé de Matam (nord), Oumar Bocoum, s'est élevé mardi contre la décision de l’Agence de la Couverture maladie universelle (CMU) d’arrêter de verser les cotisations des bénéficiaires des régimes contributifs et non contributifs.
‘’Nous dénonçons cette décision de l’Agence de la Couverture maladie universelle de ne plus payer une partie des cotisations, à savoir le régime contributif de 3 500 francs et le régime non contributif qui concerne les personnes choisies par l’Etat à raison de 10 500 francs par famille’’, a notamment dit M. Bocoum au cours d'une conférence de presse.
Il a souligné que suite à cette décision, les mutualistes ont arrêté les prestations pour trois jours, à compter de ce lundi. Cette note de la CMU, a-t-il ajouté, va empêcher les populations d’accéder aux soins à travers les mutuelles qui contractualisent avec les prestataires tels que la Poste, les centres de santé, les cases de santé et les hôpitaux.
‘’Si de notre côté nous ne sommes pas solvables pour payer, nous ne pourrons pas envoyer les populations se faire soigner. En plus, les mutuelles comptent sur des subventions pour payer des dettes contractées au niveau des prestataires et accompagner les bénéficiaires’’, a expliqué M. Bocoum.
Dans la région de Matam, quelque 117 336 personnes bénéficient de la Couverture maladie universelle, a-t-il rappelé, précisant qu'elles sont toutes issues des de trois catégories : le classique, les bénéficiaires de la Bourse de sécurité familiale (BSF) et les personnes handicapées.
LA COUPE DU MONDE DES CLUBS S'OUVRE CE MERCREDI A TANGER
La Coupe du monde des clubs de la FIFA s'ouvre, ce mercredi, à Tanger (Maroc) à 19 heures, avec la rencontre Al-Ahly (Egypte)-Auckland City (Nouvelle-Zélande).
Casablanca, 1er fev (APS) - La Coupe du monde des clubs de la FIFA s'ouvre, ce mercredi, à Tanger (Maroc) à 19 heures, avec la rencontre Al-Ahly (Egypte)-Auckland City (Nouvelle-Zélande).
Battu par le Wydad Casablanca en finale de la Ligue des champions de la CAF, Al-Ahly, est le club le plus titré du continent avec dix trophées.
Auckland City compte également le même nombre de titres en Ligue des champions d'Océanie.
La Coupe du monde des Clubs de la FIFA réunit chaque année les vainqueurs de chacune des meilleures compétitions de clubs continentales, ainsi que le représentant du pays hôte.
Outre Al-Ahly (Egypte)-Auckland City (Nouvelle-Zélande), participent à cette édition Wydad AC (Maroc), Al Hilal (Arabie Saoudite), Seattle Sounders FC (États-Unis), Flamengo (Brésil) et le Real Madrid (Espagne).
Le Maroc abrite la dernière Coupe du monde des clubs à sept équipes, avait annoncé le président de la FIFA Gianni Infantino.
Une nouvelle compétition à 32 clubs, tous les 4 ans, débutera à l'été 2025.