Pape Thiaw n’a pas peur de l’Algérie, son adversaire à la finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Fier de la prestation de son équipe contre l’équipe de Madagascar, en demi-finale, le sélectionneur du Sénégal se dit conscient que les «Lions» locaux continueront à prouver leur capacité, malgré les défis qui se présenteront face aux «Fennecs».
Le Sénégal affrontera l’Algérie, samedi 4 février, au stade Nelson Mandela de Baraki. Coup d’envoi à 19h30. Bien qu’il soit conscient que l’Algérie est favorite, en tant que pays hôte et avec l’avantage du public, le technicien sénégalais sait déjà fait une idée assez précise sur cette équipe que ses joueurs ont déjà croisée lors de la phase de préparation du CHAN.
«Algérie-Sénégal. Tout le monde me parlait de cette affiche, bien avant que nous nous retrouvions en finale. Nous y sommes. Nous sommes conscients que notre adversaire en finale est une équipe forte, mais nous l’avons déjà affronté et nous sommes prêts pour le surmonter. Le stade sera acquis à leur cause. Nous connaissons très bien la ferveur des supporters algériens. Ils vont les pousser jusqu’au bout. On va se battre avec nos armes. On s’est déjà rencontré à Annaba, en amical. Le match s’est conclu sur un 2-2», promet-il. «L’Algérie est une équipe solide. Ils n’ont encaissé aucun but. On va devoir trouver la faille pour gagner ce match. Nous voulons retourner au Sénégal avec le trophée», conclut-il.
LE SENEGAL TOMBE SUR LES CADETS ALGERIENS
La Confédération africaine de football a procédé, hier mercredi, au tirage au sort des phases de groupe de la prochaine CAN U17, prévue du 29 avril au 19 mai prochain dans les villes d’Alger,
Le Sénégal connait ses prochains adversaires des phases de groupe de la CAN U-17 2023, qui se déroulera du 29 avril au 19 mai prochain. Le tirage au sort effectué, hier mercredi, a placé les «Lionceaux» dans le Groupe A de l’Algérie, pays hôte du tournoi, mais aussi des cadets du Congo et de la Somalie. Le tirage a ressorti de gros duels dans les quatre poules en compétition.
La Confédération africaine de football a procédé, hier mercredi, au tirage au sort des phases de groupe de la prochaine CAN U17, prévue du 29 avril au 19 mai prochain dans les villes d’Alger, Constantine et Annaba, en Algérie, qui accueillent actuellement le Championnat d’Afrique des Nations 2022.
Le Sénégal sera logé dans le Groupe A. Les «Lions» cadets vont croiser le fer avec l’Algérie, pays hôte du tournoi, le Congo, absent des trois dernières années, et la Somalie qui en en sera à sa première participation, de son histoire.
Le Groupe B regroupera le Nigéria, demi-finaliste de la précédente édition, le Maroc, éliminé en phase de groupes en 2019, l’Afrique du Sud, absente des deux précédentes éditions, et la Zambie.
La Poule C restera, sans doute, la plus relevée et mettra aux prises le Cameroun, tenant du titre, le Mali, sacré en 2015 et 2017, le Burkina Faso, vainqueur de l’édition 2011 et le Soudan, néophyte dans cette compétition.
Les deux premiers de chaque groupe et les deux meilleurs 3e, toutes poules confondues, accéderont aux quarts de finale.
Les quatre demi-finalistes valideront leur billet pour la Coupe du monde U17, qui se jouera du 10 novembre au 2 décembre 2023 au Pérou.
LES GROUPES DE LA CAN U17
Groupe A : Algérie, Sénégal, Congo, Somalie.
Groupe B : Nigeria, Maroc, Afrique du Sud, Zambie.
Groupe C : Cameroun, Mali, Burkina Faso, Soudan du Sud
29 DÉPUTÉS DE L’OPPOSITION INCRIMINENT 10 MINISTRES
Les députés de l’opposition se mobilisent pour une application effective des poursuites recommandées par le rapport de la Cour des comptes portant sur le contrôle de la gestion du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid
Les députés de l’opposition se mobilisent pour une application effective des poursuites recommandées par le rapport de la Cour des comptes portant sur le contrôle de la gestion du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID19. Dans une publication partagée sur sa page Facebook, le député Guy Marius Sagna a annoncé que 29 députés ont « déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale une proposition de résolution de mise en accusation de 10 ministres devant la Haute cour de justice.
Le député Guy Marius Sagna accentue la pression sur les personnalités incriminées dans le rapport de la Cour des comptes portant sur le contrôle de la gestion du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19. Quelques jours après le rejet par le Conseil constitutionnel de la requête qu’il avait déposée avec Aminata Touré (député non-inscrit ) aux fins d’arbitrage pour conflit de compétence entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif suite au silence du gouvernement sur leur question d’actualité relative à ce rapport de la Cour des comptes, le député Guy Marius Sagna est revenu à la charge. Dans une publication partagée sur sa page Facebook, le député membre du groupe parlementaire Yewwi askan wi (opposition) a informé avoir « déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale une proposition de résolution de mise en accusation de 10 ministres devant la Haute cour de justice pour infractions présumées dans la gestion du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19 ».
Il s’agit de trois ministres en fonction dont : Mansour Faye, Moustapha Diop, Aissatou Sophie Gladyma, six sortants : Abdoulaye Diouf Sarr, Abdoulaye Diop, Zahra Hyane Thiam, Ndeye Saly Diop Dieng, Aminata Assome Diatta, Abdoulaye Daouda Diallo et Néné Fatoumata Tall. Par ailleurs, le député Guy Marius Sagna précise que cette proposition de résolution est portée par 29 députés en « application de l’article 110 de la Constitution et sur la base des faits relevés par le dernier rapport de la cour des comptes (CC/CABF/B portant contrôle de la gestion du fonds de de gestion de la riposte et de la solidarité contre les effets de la COVID19) ». « La député Aminata Touré qui a beaucoup contribué à la naissance de cette proposition de résolution de mise en accusation en est cependant absente à cause de la forfaiture de l’instrumentalisation de l’assemblée nationale par le président Macky », a également souligné Guy Marius Sagna.
DETHIE FAYE ACCUSE, BENOIT SAMBOU TEMPERE
Le débat sur le retard dans la publication du décret fixant la date de l’élection présidentielle de février 2024 est loin de connaitre son épilogue.
Le débat sur le retard dans la publication du décret fixant la date de l’élection présidentielle de février 2024 est loin de connaitre son épilogue. Nonobstant la sortie du ministre de l’Intérieur, chargé des élections, informant, dans un communiqué rendu public le mardi 31 janvier dernier, les citoyens de la tenue d’une révision exceptionnelle des listes électorales, en lieu et place d’une révision ordinaire, certains acteurs du processus électoral sont loin d’être rassurés. La preuve, interpellé hier, mercredi 1er février, sur cette sortie du ministre de l’Intérieur, suite à un article de Sud Quotidien publié le même jour, le président de la Convergence pour la Démocratie et la République (Crd/Fonk sa kaddu, Déthié Faye, par ailleurs coordonnateur du pôle des Non-alignés à la Commission cellulaire du dialogue politique, se démarque de cette décision qui, selon lui, est de nature «à renforcer le déficit de confiance entre les acteurs». Pour sa part, l’ancien ministre de la Jeunesse, Benoit Sambou, par ailleurs, en charge des élections du parti au pouvoir, l’Apr et de la coalition Bennoo bokk yaakaar, estime, au sujet de l’option de la révision exceptionnelle des listes prise par le gouvernement, qu’«il n’y a pas lieu de s’inquiéter». Toutefois, il a tenu à préciser que le président n’est lié par aucun délai concernant le décret sur la date de la présidentielle.
DETHIE FAYE, PRESIDENT DE LA CRD/FONK SA KADDU ET COORDONNATEUR DU POLE DES NON-ALIGNES : «Cette sortie du ministre est de nature à renforcer le déficit de confiance entre les acteurs»
Le président de la Convergence pour la Démocratie et la République (Crd/Fonk sa kaddu, Déthié Faye, par ailleurs, coordonnateur du pôle des non-alignés à la Commission cellulaire du dialogue politique, se démarque de la décision du ministre de l’Intérieur, chargé des élections, de procéder prochainement à une révision exceptionnelle des listes électorales, en lieu et place d’une révision ordinaire. Selon lui, cette option est de nature «à renforcer le déficit de confiance entre les acteurs». «Rien n’empêchait le ministre de l’Intérieur, dès le mois de janvier, de communiquer pour dire que le Gouvernement, conformément aux dispositions du Code électoral, a opté cette année pour une révision exceptionnelle des listes qui se fera par exemple de février jusqu’au mois de septembre ou encore de février à juillet. Cela aurait, dès le départ, rassuré tout le monde et permettrait aussi à toutes les organisations, qu’elles soient politiques ou de la société civile, qui s’impliquent dans cette opération d’enrôlement des citoyens de s’impliquer très tôt dans le travail d’information. Mais, malheureusement, il y a des actes, quand vous les posez, vous renforcez le déficit de confiance et c’est vraiment regrettable», a notamment déploré Déthié Faye. Par ailleurs, poursuivant son propos, le coordonnateur du pôle des Non-alignés a également tenu à alerter sur les inconvénients de la révision exceptionnelle qui donne au président de la République toute la latitude de rétrécir considérablement les délais prévus pour cette opération. «Avec une révision exceptionnelle, le président de la République aura la possibilité de faire faire la révision, de février à juillet ou bien de février à septembre ; ce qui est possible. Mais, le président pourrait également fixer un délai qui ne permettrait pas, dans des conditions objectives, que tous ceux qui doivent être enrôlés, soient enrôlés. Autrement dit, il pourrait fixer un délai relativement très court, qui ne permettra pas à beaucoup de primo-votants de s’enrôler», a-t-il fait remarquer.
BENOIT SAMBOU, CHARGE DES ELECTIONS DE L’APR ET DE LA COALITION BENNO BOKK YAKAAR : «Une révision exceptionnelle des listes électorales colle mieux au contexte actuel, mais le président n’est lié par aucun délai»
Pour sa part, l’ancien ministre de la Jeunesse, Benoit Sambou, par ailleurs, chargé des élections du parti au pouvoir, l’Apr, et de la coalition Bennoo bokk yaakaar, précise qu’«il n’y a pas lieu de s’inquiéter». En effet, soulignant qu’«en année préélectorale, on fait une révision exceptionnelle des listes électorales, qui est plus longue que celle dite ordinaire qui, souvent dure environ un mois», le charge des élections du parti au pouvoir, l’Apr, soutient que cette «décision de faire une révision extraordinaire colle mieux au contexte actuel». Poursuivant son propos, le chargé des élections du parti au pouvoir, l’Apr, a également précisé, au sujet du décret fixant la date de la prochaine élection présidentielle, «qu’il n’y a aucun élément de la Constitution ou du Code électoral qui renferme le Président dans des délais». «Je dis bien aucune disposition. On connaît la période ; mais, il n’y a aucun élément ou article de la loi qui fixe un délai dans lequel le Président doit agir. A mon avis, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Sûrement, le décret est en préparation et va être publié incessamment. Mais, retenez que le président n’est lié par aucun délai. Mais, comme l’opposition aime faire du dilatoire, c’est normal qu’elle agite ce débat qui n’est fondé sur aucun élément du Code électoral», a-t-il souligné. Nos tentatives de joindre des responsables de la coalition Wallu Sénégal et de Yewwi askan wi n’ont pas été couronnées de succès.
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YEWWI S’ERIGE EN BOUCLIER DE SONKO
La situation démocratique et la gouvernance du président Macky Sall étaient entre autres sujets au menu de la conférence de presse des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), hier, mercredi 1er février.
La situation démocratique et la gouvernance du président Macky Sall étaient entre autres sujets au menu de la conférence de presse des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), hier, mercredi 1er février. Une occasion pour Déthié Fall, le président du Parti Républicain et du Progrès (PRP) d’assurer que Yewwi ne laissera pas le privilège au régime de Macky Sall d’orienter le débat politique. «Ce pays ne peut pas se résumer à des attaques personnelles contre des leaders politiques. Macky Sall veut que nous suivons sa volonté ; c’est peine perdue parce que nous sommes prêts pour l’empêcher de museler un troisième candidat. Cet adage de jamais deux sans trois ne passera pas», a indiqué le leader du PRP.
Premier des leaders à prendre la parole pour évoquer l’aspect de la démocratie au cours de ce face à face avec la presse, Déthié Fall a déclaré être en phase avec des Sénégalais qui se disent déterminés à protéger Ousmane Sonko, contre tout acharnement visant à l’écarter du jeu politique. «Ils font tout pour nous détourner de notre objectif. Mais, nous résisterons pour la préservation et la protection de la démocratie... Qu’il se démarque de cette idée qu’il est le seul à avoir la compétence et les aptitudes de diriger le pays. S’il pense qu’il est le seul, ce sont les Sénégalais de même que la communauté internationale qui l’éjecteront de son siège», a-t-il conclu, rappelant l’attachement à la paix et la stabilité des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, contrairement au président de la République, Macky Sall, qui, selon lui, n’est visiblement, pas dans cette logique.
ATTEINTE AUX LIBERTES : L’Etat du Sénégal mis en demeure
Le Rapporteur spécial des Nation unies (ONU) sur le droit de réunion pacifique et la liberté d’association, le Groupe de travail sur la détention arbitraire et le Rapporteur spécial de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires ont adressé une correspondance à l’Etat du Sénégal sur les atteintes aux libertés. Le leader du Parti Républicain et du Progrès (PRP) l’a remis au gout du jour hier, mercredi 1er février 2023, lors de la conférence de la conférence des leaders de la coalition «Yewwi Askan Wi». «Ils disent, dans ce même rapport que face à la mort de 4 manifestants (…) tout décès dû à un usage excessif de force par les Forces de l’ordre doit faire l’objet d’une enquête approfondie, rapide et transparente, conformément au principe relatif à la prévention efficace des exécutions extrajudiciaires, arbitraires et sommaires et au moins d’enquêter efficacement sur ces exécutions et à la version révisée du Manuel des Nations unies sur la prévention des exécutions extrajudiciaires, arbitraires et sommaires», a déclaré Déthié Fall.
Poursuivant son propos, il ajoute que les experts indépendants des droits humains se disent préoccupés par la situation. «Ils disent, en poursuivant : «nous exprimons également de graves préoccupations quant aux allégations d’interdiction de rassemblement pacifique qui, si elles s’avéraient vrai, constitueraient des violations du droit à la liberté d’expression et d’opinion et à la liberté des réunions pacifiques, contrairement aux dispositions du Pacte international des droits civils et politiques, de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et de la Constitution sénégalaise», a indiqué Déthié Fall. Selon l’ancien parlementaire, le Rapporteur spécial sur le droit de réunion pacifique et la liberté d’association, le Groupe de travail sur la détention arbitraire et le Rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires ont indiqué à l’Etat du Sénégal qu’ils ont émis «cet appel afin de préserver les droits des personnes susmentionnées, arrêtées et détenues, d’un préjudice irréparable et sans préjugé d’une éventuelle décision de justice».
A en croire Déthié Fall, les experts indépendants en droits humains sont revenus sur toutes les arrestations au mois de mai dernier, les décisions de justice et les personnes qui sont encore en prison. Le leader du PRP a, par ailleurs, fait savoir que l’Etat du Sénégal a apporté sa réponse. «Tout le monde sait qu’ici, l’interdiction des manifestations est la règle, l’autorisation est l’exception et ils disent eux le contraire», a-t-il souligné.
OUSMANE SONKO, PRESIDENT DE PASTEF : «Je ne suis pas en contact avec des forces étrangères!»
«Personnellement, je ne suis pas en contact, depuis que je suis dans la politique, avec des forces étrangères.» Ousmane Sonko est formel. Prenant la parole lors de la conférence de presse de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi, hier matin, leader du Pastef/Les Patriotes a tenu à faire d’emblée la précision. Tout en assurant que rien ne le lie aux lobbies étrangers, Ousmane Sonko a indiqué que cela est valable également pour les membres de la coalition de l’opposition. «Aussi, au niveau de la coalition Yewwi Askan Wi, je peux faire la même précision». Mieux, Ousmane Sonko, soulignant la position de la coalition Yewwi Askan Wi face à la perception des relations avec la communauté internationale, a déclaré n’avoir aucun problème avec la communauté internationale. Toutefois, a-t-il réitéré, les pays étrangers doivent se débarrasser de cette vision infantilisante tendant à fouler au pied les réflexions ou capacités des africains à réfléchir et se développer par eux-mêmes. A rappeler que seul Khalifa Sall, hors du Sénégal, était absent de la rencontre des leaders de Yewwi. Déthié Fall, le premier orateur et ses camarades se sont relayés, après l’ouverture de la séance par le doyen Habib Sy.