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17 juin 2025
LES LIONS FACE AU DEFI DES BAREAS
L e Sénégal ira chercher une place en finale du 7ème Championnat d’Afrique des nations CHAN en affrontant ce mardi 31 janvier à 19 h, l’équipe de Madagascar en demi-finale du championnat d’Afrique des nations qui se déroule en Algérie.
L’équipe locale du Sénégal affronte ce mardi 31 janvier celle de Madagascar pour les demi-finales du 7ème Championnat d’Afrique des nations CHAN qui se déroule du 13 janvier au 4 février en Algérie. Pour leur retour à la compétition, après 11 ans d’absence, les «Lions» locaux espèrent remporter un premier trophée et imiter l’équipe A, vainqueur de la précédente Coupe d’Afrique des nations CAN 2021 au Cameroun.
L e Sénégal ira chercher une place en finale du 7ème Championnat d’Afrique des nations CHAN en affrontant ce mardi 31 janvier à 19 h, l’équipe de Madagascar en demi-finale du championnat d’Afrique des nations qui se déroule en Algérie. Un duel qui s’annonce indécis pour les deux équipes qui sont sorties leaders dans leurs poules respectives avant de franchir pour la première fois le cap des quarts de finale du CHAN.
Les Lions ont inscrit cinq buts et encaissé un seul but lors de la défaite concédée face à l’Ouganda en phase de poules. Après 12 ans d’absence, le Sénégal s’est hissé pour la deuxième fois dans le dernier carré. Son meilleur résultat au CHAN, reste cette quatrième place décrochée lors de la première édition disputée en 2009 en Côte d’Ivoire.
Après avoir atteint cet objectif, les Lions espèrent passer le cap malgache et imiter l’équipe A, qui a décroché son premier trophée continental lors de précédente Coupe d’Afrique des nations CAN-2022 au Cameroun. Considérés comme le favori au vu de leurs trois participations au CHAN, à la Coupe du monde au Qatar et leur victoire à la CAN, les Lions seront toutefois face à un adversaire sans complexe. Un adversaire très coriace qui, pour sa première participation, s’est révélé de la compétition l’une des formations les plus séduisantes.
La sélection malgache est parvenue à déjouer tous les pronostics en terminant d’abord leader du groupe C au premier tour, devant le Ghana, avant de créer la sensation en surclassant samedi, le Mozambique en quarts de finale (3-1). Avec à la clé, la meilleure attaque du tournoi avec 8 buts inscrits contre deux encaissés depuis le début de l'aventure. La bande à Lamine Camara et Malick Camara et autre Pape Sy est avertie. A eux d’écrire leur histoire en se hissant en finale et d’offrir au Sénégal son premier titre. Il faut rappeler que l’autre demi-finale du CHAN est prévue ce mardi et opposera à 16h l’Algérie au Niger. La finale se jouera samedi 4 février au stade Nelson-Mandela de Baraki.
CHRONIQUE D’UN MICMAC PERMANENT
À qui appartient réellement le Ter ? Après les polémiques sur le coût, l’opportunité et la rentabilité du projet, voilà que surgit un autre débat sur la « propriété réelle » de l’un des plus gros investissements du régime de Macky Sall
Fatou NDIAYE et Ndèye Aminata CISSE |
Publication 31/01/2023
«A qui appartient réellement le Ter ?» C’est la question que se posent nombre de Sénégalais. Après les polémiques sur le coût, l’opportunité et la rentabilité du projet, voilà que surgit un autre débat sur la «propriété réelle» de l’un des plus gros investissements, en matière d’infrastructures, du régime du président Macky Sall, réalisé dans le cadre du Plan Sénégal émergent, référentiel des politiques publiques au Sénégal (Pse).
Tout est parti d’un reportage du journal français Le Figaro, paru le 26 janvier 2023, montrant que le Train Express Régional (Ter) est une propriétaire exclusivement française, pilotée par la Société Nationale des Chemins de Fer Français (Sncf), qui est «très en retard sur ses objectifs financiers mais aussi de fréquentation», un an après son inauguration.
En réponse, le porte-parole du gouvernement sénégalais, Abdou Karim Fofana, précisant que le Ter n’est pas régie par un contrat de concession, en ce sens que la Sncf, via sa filiale Seter, «est un prestataire en exploitation et maintenance, détenteur d’un contrat dont la durée n’excède pas trois ans», affirme que le patrimoine du Ter, porté par la Société nationale Senter (rames, gares, trains) et les recettes appartiennent à l’Etat du Sénégal. De là à croire que ce micmac et autre imbroglio sur la rentabilité économique et/ou financière du Ter, sont une manière de pousser le Sénégal à des négociations pour la prorogation de ce contrat de «prestation en exploitation et maintenance» de trois ans le liant à la Sncf, comme ce fut le cas de l’autoroute à péage quand il s’est agi de revoir à la baisse les tarifs de péage, il n’y a qu’un pas que des observateurs n’hésitent pas à franchir.
Train express regional (TER) : une controverse sans fin
La nouvelle polémique sur la propriété sénégalaise ou non du Train express régional (Ter), n’est aucunement une nouveauté. Depuis son montage, sa conception, l’infrastructure a toujours suscité des interrogations.
L e coût du Ter avait suscité une vive controverse. A la cérémonie de lancement de l’infrastructure, le président de la République, Macky Sall, avait dit que le montant du financement était de 568 milliards de F CFA. Plus tard, un prix contradictoire a été donné. Sur le site officiel du Bureau d’information gouvernemental (Big), il est dit que le Ter a couté 656 milliards de F CFA : 568 milliards au début du projet et un avenant de 88 milliards, soit 15% du coût de départ, signalet-on. Aussi, dans la même source, il est mentionné que 5 milliards de F CFA ont été prévus pour l’indemnisation des impactés. Mais, finalement, 50 milliards F CFA ont été payés.
D’ailleurs, le député et ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, Ousmane Sonko, a toujours contredit la version officielle. Selon lui, le projet, qu’il qualifie de «mégalomanie», va coûter 1300 milliards de F CFA à l’Etat. A cause de son coût important, des Sénégalais, notamment la classe politique, particulièrement le leader du Pastef, Ousmane Sonko, ont émis des réserves quant à l’utilité d’un tel projet dont le montant injecté pouvait servir à autres choses, selon ses détracteurs. Le Ter, c’est également un lot de problèmes que les habitants de certaines quartiers traversés par ses rails vivent, en attendant la réception définitive du projet. De Fass-Mbao, Route de Boune à Keur Massar, Yeumbeul et Rufisque, en passant par Guinaw-Rail (Pikine) et Thiaroye Gare, des voix se sont élevées pour dénoncer des manquements liés aux travaux du Ter notamment les indemnisations, l’enclavement, l’envahissement de maisons et quartiers entiers par les eaux de pluie pendant l’hivernage, entre autres.
Plusieurs dates de livraison du Ter ont en outre été annoncées, puis reportées, avant l’infrastructure ne soit sur les rails. Après la réception en grande pompe de l’infrastructure, en janvier 2019, à la veille de présidentielle de la même année, comme programmée par le président de la République lors du lancement des travaux de l’infrastructure en 2016. Alors que les Sénégalais spéculaient sur les multiples reports, l’ambassadeur de la France au Sénégal, Philippe Lalliot, au Grand Jury de la Rfm du 9 février 2020, rajoutait une couche sur le débat. Il disait, à cet effet ; qu’il n’est pas convaincu d’une possibilité de mettre le Train express régional (Ter) sur les rails au mois d’avril, pour une exploitation commerciale. «C’est en tout cas, ce que me disent les entreprises françaises. Les Sénégalais verront le Ter circuler. Mais ils devront attendre pour pouvoir l’utiliser». Concernant l’explication, disait le diplomate, «il reste à faire un certain nombre de choses qu’on ne voit pas, mais qui sont absolument indispensables pour que le train roule à son maximum de performance et en parfaite sécurité. L’impératif de la sécurité, il est absolu. On va faire circuler 100 mille personnes par jour avec ce train. Il faut que ce soit en parfaite sécurité».
Les délais de livraison, l’autre source de discorde
Alors que le chef de la diplomatie française montrait son scepticisme, les autorités sénégalaises avaient multiplié les annonces. En effet, lors du vote du projet de loi portant deuxième loi de finance rectificative pour l’année 2019, le ministre des Finances et du Budget d’alors, Abdoulaye Daouda Diallo, avait fixé l’échéance en fin 2019. «Les travaux du Ter ne sont pas arrêtés. Au contraire, l’essentiel des infrastructures de circulation est terminée. D’ici le 31 décembre 2019, le Ter sera totalement réceptionné», avait-il dit. Pendant ce temps, son collègue en charge des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement d’alors, Me Oumar Youm, avait, quant à lui, auparavant, pris date pour septembre 2019, au plus tard. «Les travaux du Train express régional (Ter) avancent très bien. Nous avons retenu la date contractuelle du 14 juin 2019 pour la fin des travaux. Il y aura une période de pré-exploitation, dont le démarrage est imminent et qui devra se terminer au plus tard en septembre 2019».
Quelques mois plus tard, lors de son passage à l’Assemblée nationale, le 4 décembre 2019, Me Youm avait fixé à nouveau le démarrage du Ter en avril 2020. Déjà, le mercredi 14 décembre 2016, c’est un président Macky Sall, enthousiaste et galvanisé par des souteneurs qui ont pris d’assaut la grande salle du Centre de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio, qui avait donné une date aux Sénégalais. «Je donne rendez-vous aux entreprises partenaires le lundi 14 janvier 2019 pour inaugurer la ligne et faire le premier trajet Dakar-Diamniadio en Ter». Mieux, avait-il ajouté, «j’exhorte toutes les entreprises partenaires et toutes les autorités impliquées à différents niveaux dans la réalisation du projet à faire preuve de la même diligence dans l’exécution des travaux. Ensemble, nous avons pris des engagements ; ensemble, respectons nos engagements. Alors, au travail et en avant pour les autres étapes. Et, croyez-moi, je ferai souvent des visites de chantier, sans prévenir». Cette même date du 14 janvier avait été choisie par le chef de l’Etat pour faire le voyage inaugural. Finalement, c’est le 14 janvier 2019, que le président de la République a réceptionné le Ter, mais il n’avait pas quitté le gare. L’exploitation commerciale du Ter n’a finalement commencé que le 27 décembre 2021, près de deux ans après la réception par le président Macky Sall.
Rentabilité du Train express regional : polémique autour d’une infrastructure «coûteuse» pour le Sénégal
Le lancement des travaux du Train Express Régional (Ter), en 2016, par le président de la République, Macky Sall, avait suscité beaucoup de débats sur la pertinence du projet et sa rentabilité, au vu de son coût estimé à plus de 800 milliards, selon le gouvernement, et plus de 1000 milliards, selon des chiffres annoncés par l’opposition. Aujourd’hui, un an après sa mise en service et son exploitation, la polémique sur la rentabilité de l’infrastructure refait encore surface, avec la publication de l’article du journal français Le Fiagaro, qui soutient que le Ter est une propriété exclusivement française.
Le journal Le Figaro de la France, dans un article publié la semaine dernière, soutient que le Train Express Régional (Ter) est une propriétaire exclusivement française et que l’Etat du Sénégal ne possède aucune action dans ce projet piloté par la Société Nationale des Chemins de Fer Français (SNCF), spécialisée dans ce domaine. L’Etat du Sénégal n’a pas tardé à apporter un démenti, suite à la publication de cet article. En effet, selon le ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Sall, «l’Etat à fait le choix de la souveraineté en étant propriétaire de son Train Express Régional et de façon entière et exclusivement. C’est dire donc, en termes plus clairs, que le Sénégal est propriétaire de ses voies, de ses rames et gares». Selon le porte-parole du gouvernement, cela a été matérialisé par la création de la Société nationale SENTER. Il s’agit d’une société d’exploitation prestataire de l’État du Sénégal, qui a pour mission de veiller à l’exploitation et la maintenance de l’ouvrage. Et l’Etat du Sénégal a exigé, dans le cadre de ce partenariat, de posséder 34% des actions de la société pour, au-delà, permettre à des Sénégalais d’avoir l’expérience et la compétence dans ce type de gouvernance liée à la mobilité.
En clair, dans ce cas d’espèce, l’Etat n’a pas donné à un concessionnaire comme c’était le cas pour l’autoroute à péage, mais a plutôt cherché un prestataire qui a de l’expérience dans ce domaine dont la SNCF (société française). Depuis sa conception jusqu’à son exploitation, le Train Express Régional a toujours fait l’objet de polémiques de la part des Sénégalais : pouvoir, opposition, société civile spécialisée dans des questions de bonne gouvernance économique et de développement.
En effet, son lancement avait suscité beaucoup de débats sur sa pertinence et sa rentabilité au vu de son coût estimé à plus de 800 milliards F CFA, selon le gouvernement, et plus de 1000 milliards F CFA, selon des chiffres annoncés par les détracteurs du projet de l’Etat. Aujourd’hui, encore, la rentabilité du Ter refait surface. Ce qui amène les Sénégalais à se demander : «A qui appartient réellement le Ter ?» Selon l’Etat, il y a deux niveaux de rentabilité : une rentabilité financière c’est-à- dire un retour sur financement et une rentabilité économique, à savoir l’argent qui a été investi, comment il impacte l’économie et la population. Pour le ministre Abdou Karim Fofana, il s’agit pour l’Etat non pas de faire des bénéfices sur l’exploitation du Ter, mais plutôt de faire en sorte que cette infrastructure puisse avoir un impact sur l’économie dans sa globalité. Et tout autant aussi sociale, au regard de l’impact que le Ter a sur la mobilité à moindre coût des citoyens sénégalais.
« IL EST IMPERATIF QUE LE PRESIDENT MACKY SALL PRENNE LE DECRET FIXANT LA DATE DE L'ELECTION »
Le problème qui se pose maintenant c'est de savoir comment inscrire les jeunes qui auront 18 ans révolus au jour de l'élection si la date de l'élection n'est pas connue.
La loi électorale énonce le principe de la permanence des listes électorales. Ainsi en son article R 28 - alinéa premier, le Code électoral stipule que la révision ordinaire des listes électorales a lieu sauf cas de force majeure ou de révision exceptionnelle, chaque année du 1er février au 31 juillet inclus. L'article R.29 à sa suite précise qu'au plus tard 5 jours avant le début de la révision des listes électorales, les autorités administratives compétentes instituent par arrêté, des commissions d'établissement et de révision des listes électorales et précisent les horaires ainsi que les lieux où elles doivent siéger.
Le problème qui se pose maintenant c'est de savoir comment inscrire les jeunes qui auront 18 ans révolus au jour de l'élection si la date de l'élection n'est pas connue. En référence à l'article 31 de la Constitution, le scrutin pour l'élection du Président de la République a lieu 45 jours francs au plus et 30 jours francs au moins avant la date de l'expiration du mandat du Président de la République en fonction.
Sous ce rapport, la date de l'expiration du mandat du Président de la République étant connue, il est impératif que le Président Macky Sall puisse prendre le décret fixant la date de l'élection afin que les commissions administratives de révision des listes électorales prennent en compte le droit de suffrage des jeunes ayant atteint la majorité électorale à la date de l'élection. Je pense que cela ne saurait tarder puisque c'est une obligation légale à laquelle le Président ne peut se soustraire. En tout état de cause, le respect des délais légaux est une exigence républicaine dans la gestion du processus électoral.
JEU TROUBLE AUTOUR DU PROCESSUS ÉLECTORAL
Le retard dans la publication du décret fixant la date de la prochaine élection présidentielle, souvent communiquée au plus tard le mois de janvier de l’année précédant celle du scrutin, fait planer une énième crise sur le Sénégal
Le retard dans la publication du décret fixant la date de la prochaine élection présidentielle, souvent rendu public au plus tard le mois de janvier de l’année précédant celle du scrutin fait planer sur le Sénégal une autre crise. En effet, du fait de ce retard, tout le processus de préparation de ce scrutin, notamment la révision des listes électorales, se retrouve bloquée.
Le Sénégal semble vraiment dans une mauvaise passe. En effet, déjà coincé entre le marteau du procès prévu devant la chambre criminelle du leader de Pastef, Ousmane Sonko, et l’enclume de la troisième candidature contestée de l’actuel chef de l’Etat, le pays est aujourd’hui sous la menace d’une nouvelle crise liée notamment à l’organisation de la prochaine présidentielle de 2024.
Le président de la République qui devait signer le décret fixant la date de ce scrutin tarde toujours à s’exécuter alors que ce décret était souvent rendu public au plus tard le mois de janvier de l’année précédant celle du scrutin. Conséquence, aucune information n’est à la disposition des requérants concernant les opérations relatives aux nouvelles inscriptions, aux demandes de modifications de circonscription électorale, de changement de statut civil à militaire ou paramilitaire et vice versa ainsi qu'aux radiations sur les listes électorales. La preuve, les autorités préfectorales qui avaient l’habitude de prendre des arrêtés fixant la composition des Commissions de révision ordinaire des listes électorales, 5 jours avant la date de démarrage de ces opérations (1er février au 30 juin), n’ont rendu public aucun acte dans ce sens jusqu’à la date d’hier, lundi 30 janvier 2023. C’est la première fois depuis 2012 que notre pays fait face à une telle situation.
Pour la présidentielle de 2012, le décret fixant la date de ce scrutin a été signé le 15 novembre 2010 par le président Abdoulaye Wade, soit 15 mois environ avant. Cette mesure avait permis à l’ancien ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, d’enclencher le processus de préparation pratique de cette élection présidentielle de 2012 en informant par voie de communiqué de presse, les responsables des partis politiques et les citoyens, d’une révision exceptionnelle des listes électorales instituée par décret n° 2010-1521 du 16 novembre 2010. Pour la dernière présidentielle de février 2019, c’est le 22 janvier 2018 que l’actuel chef de l’Etat avait signé le décret portant fixation de la date de la prochaine élection présidentielle.
L’UGB RENOUE AVEC SES DEMONS
Les morceaux de pierres et les cendres sur la chaussée constituent le décor qui renseigne sur les affrontements ayant eu lieu entre les étudiants de l’UGB de Saint-Louis et les forces de l’ordre composées d’éléments de la Gendarmerie Nationale
Les responsables de la Coordination des étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ont décrété hier 72h de cessation de toutes activités pédagogiques et 120h de journées sans tickets. Ils ont encore barré la Route nationale no.2 dans la matinée d’hier, lundi 30 janvier en bloquant le trafic sur cette voie pendant trois tours d’horloge. Ils se sont affrontés rudement aux forces de l’ordre dans un cocktail de jets de pierres et de tirs de grenades et gaz lacrymogènes. À l’origine de leur colère, les étudiants évoquent le mutisme et le manque de considération des autorités internes et celles étatiques à leur égard face aux nombreux problèmes qu’ils endurent. Au total, 8 blessés ont été enregistrés chez ces étudiants et évacués au niveau du Centre Médical du Centre des œuvres universitaires de Saint-Louis (CROUS).
La Route nationale no.2 a été complètement méconnaissable au niveau de la façade de l’entrée principale du l’UGB dans la matinée d’hier. Les morceaux de pierres et les cendres qui jonchaient la chaussée constituent le décor qui renseigne sur les affrontements ayant eu lieu entre les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et les forces de l’ordre composées d’éléments de la Gendarmerie Nationale.
Au cours des échauffourées avec les gendarmes, les étudiants ont enregistré dans leur camp 8 blessés qui ont été évacués vers le Centre médical du CROUS. Au terme de leur manifestation, les responsables de la Coordination des étudiants de Saint-Louis ont décrété 72h de cessation de toutes activités pédagogiques et 120h de journées sans tickets. Ils ont réuni tous leurs membres au niveau du « Tour de l’Oeuf » pour délivrer leur message tout en déplorant avec la dernière énergie l’attitude adoptée par les autorités internes qui négligent leurs revendications. « Les autorités internes et celles étatiques ne sont pas sensibles du tout aux énormes difficultés auxquelles les 17.000 étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis sont confrontés au quotidien pour survivre dans leur campus. Nous souffrons d’un déficit notoire de salles de cours, de problèmes de restauration avec des queues interminables devant les restaurants universitaires, d’un manque d’eau potable au niveau des villages, nous vivons à 6 voire 7 dans les chambres au moment où de nombreux bacheliers continuent d’être orientés vers cette Université de Sanar », a dénoncé Amadou Ndiaye, Président de Séance de la Coordination des étudiants de Saint-Louis. Il a mis en garde les autorités en menaçant de descendre à nouveau sur la route nationale pour bloquer le trafic.
KEEMTAAN Gi - DE L’ART DE DISSIPER DES SCANDALES
Le charme de ce pays des paradoxes est qu’on y passe d’un sujet à un autre sans avoir pris le soin d’apporter des réponses justes ou convaincantes à la question évacuée au profit d’une autre. Jamais ceux qui gouvernent n’ont servi de réponses sérieuses aux sujets évoqués par l’opinion et jugés scandaleux. Le nébuleux contrat en armement de 45 milliards FCFA avec le sulfureux Nigérien “Petit Boubé” n’a toujours pas livré ses secrets. C’est devenu un dossier confidentiel qui a permis à des gens que l’on peut considérer comme des salopards de s’enrichir. Le gouvernement a beau démentir, il n’a pas réussi, jusquelà, à convaincre. Plus personne ne parle de ce scandale. Ils ont réussi à nous détourner — c’est du moins ce qu’ils croient ! — de ce scandale par l’arrestation de notre confrère Pape Alé Niang dont la libération était le seul objectif visé par la corporation et d’autres segments de la vie politique et de la société civile. Une lutte qui a vite fait d’éclipser le vrai sujet qui devrait consister à harceler le pouvoir pour qu’il donne des réponses déterminantes sur cette transaction qui aurait profité à des pontes du régime. Le consortium des journalistes d’investigation a prouvé que ce contrat recelait beaucoup de surfacturations. Le rapport de la Cour des comptes sur les fonds du Covid-19 est également passé aux oubliettes. Un écran de fumée a vite fait de dissiper des interrogations légitimes. Guy Marius Sagna et Mme Mimi Toure, qui ont voulu prolonger le débat, ont été déboutés par le Conseil constitutionnel. La Juridiction déclarant « irrecevable » leur requête qui exigeait à travers une question d’actualité que le gouvernement vienne s’expliquer à l’Assemblée nationale. Circulez, il n’y a rien à savoir ! Pour faire diversion, ils ont envoyé celui qui perturbe la quiétude du Chef à la chambre criminelle pour qu’il y soit sabré comme un vulgaire…criminel. Pour le moment, ils veulent nous faire croire qu’ils sont propriétaires du Train Express Régional. De ce joujou, d’ailleurs, voici ce qu’en disait l’opposant Dr Abdourahmane Diouf sans jamais être démenti : « une idée française, avec de l'expertise française, des financements français, des dividendes français, (sous contrôle français) et des pertes et des dettes sénégalaises ». En attendant d’autres scandales, des colombes appellent à la paix pendant que les faucons jurent que force restera à la loi. Grand bien leur fasse ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ZIGUINCHOR ABDOU KARIM FOFANA ANNONCE L’OUVERTURE DU MARCHE EN AVRIL 2023
Dans le cadre du programme de modernisation et de gestion des marchés, le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises, M. Abdou Karim Fofana, a effectué, ce lundi 30 janvier, une visite au marché Tilène de Ziguinchor dont une partie a été ravagée par un incendie, il y a quelques années. En compagnie de la ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Mme Victorine Ndeye, du gouverneur de la région, du préfet du département, de la coordonnatrice du PROMOGEM, Mme Yaye Fatou Diagne, le ministre Fofana a constaté l’effectivité de l’exécution des travaux de rénovation. Il a rassuré les commerçants quant à la possibilité d’une réouverture du marché au plus tard le 31 mars prochain. Toutefois, cette réouverture se fera sous certaines conditions. « En un mois, a-t-il déclaré, j’ai visité trois marchés qui ont été ravagés par des incendies. Nous n’allons pas rouvrir le marché dans des conditions comportant des risques. Il y a des prérequis tels qu’un nouveau modèle de gestion, la signature d’une convention, la mise en place d’un dispositif de sécurité ou encore l’installation de bouches d’incendie. » Pour le ministre, les marchés ne peuvent continuer à fonctionner comme avant avec des branchements sauvages, des comportements inadéquats et cette anarchie qui mène à des catastrophes. Le ministre du Commerce en appelle encore ainsi au sens des responsabilités de chacun pour le bien de tous.
IN MEMORIAM ME KHASSIM TOURE, DEUX ANS DEJA !
1e février 2021-1e février 2023, il y a deux ans jour pour jour que disparaissait Me Khassim Touré, avocat à la Cour. Un avocat de principes et de convictions aux qualités humaines et professionnelles reconnues de tous. « Khass », comme on l’appelait affectueusement, était un défenseur acharné des libertés. Il l’a démontré dans plusieurs affaires politico-judiciaires et sociétales qui ont eu à secouer la République ou la société sénégalaise. Il était aussi l’avocat désintéressé de votre quotidien « Le Témoin » ou « Le Diable » si vous voulez. Me Khassim Touré « Madamel » était un homme d’exception à la vie tout entière consacrée à Serigne Touba Khadimou Rassoul, son guide spirituel. Et la grande particularité de « Khass » de son vivant, était qu’en dépit de son appartenance connue et reconnue à la confrérie mouride, il entretenait aussi des relations empreintes de cordialité avec tous les foyers religieux du pays. Eclectique, il avait des amis dans tous les partis politiques. Un vrai homme du monde ! On retient aussi de Khassim Touré cette autre facette : celle du précieux régulateur social qu’il a toujours été. D’ailleurs, c’est grâce à ses bons offices qu’il avait réussi à faire libérer l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall. De même que son frère Mbaye Touré. C’est cette immense figure du Barreau ayant inlassablement porté les valeurs d’humanisme sur terre dont sa veuve Mme Fatou Kébé Touré, ses enfants, parents, amis et collègues se souviennent de l’anniversaire de son décès, demain, mercredi 1e février 2023. Une journée de « Wathié Kamil » (Récital de Coran) aura lieu à la maison familiale à Hann-Marinas à Dakar. Que le Bon Dieu continue de couvrir de sa grâce notre cher Serigne Khassim Touré dans Son Paradis !
PORT DE DAKAR MOUNTAGA SY ENROLE 2000 NOUVEAUX JEUNES DOCKERS
Ce mercredi au Grand Théâtre, 2000 jeunes connaitront leur début de carrière professionnelle comme dockers au port autonome de Dakar. La cérémonie présidée par le Premier ministre Amadou Ba sera l’aboutissement d’une vision déroulée par nouveau le directeur général Mountaga Sy qui participe au renforcement des politiques publiques du président Macky Sall sur la question de l’emploi des jeunes et de la lutte contre le chômage des jeunes. Juste dans le sillage de sa nomination le 28 septembre 2022 en remplacement de Aboubacar Sédikh Bèye, Mountaga Sy s’était rendu compte que le rythme et la cadence imprimés à l’activité portuaire souffrait d’un manque de main d’œuvre. Notamment dans le secteur des dockers puisque le Plan d’urgence avait fait de sorte qu’il n’y avait plus aucun bateau en rade dans les eaux portuaires. Pour remédier à cette pénurie de main d’œuvre, Mountaga Sy avait lancé un projet de recrutement de 2000 jeunes dockers. Près de 3000 jeunes avaient répondu à l’appel à candidatures suite à une demande formulée par une entente entre la direction générale, le Syndicat des Auxiliaires de Transport du Sénégal (SATS) et le Syndicat des Entreprises de Manutention des Ports du Sénégal (SEMPOS). 2000 jeunes sélectionnés après des tests d’aptitude physique rigoureuse ont commencé à subir une formation des circuits ou trajectoire des curricula du docker. Depuis le 02 janvier 2023, les 2000 jeunes, par cohortes de 80, subissent une e formation en relation avec le 3 FPT (Fonds de Financement de la Formation professionnelle et technique) et le Centre de Formation aux Métiers Portuaires et à la Logistique (CFMPL). Ce mercredi, Mountaga Sy mettra les petit plats dans les grands pour marquer l’événement surtout avec la prestation d’une grande star de la musique sénégalaise.
ELEVAGE 1200 VACHES LAITIERES RECEPTIONNEES AU PORT DE DAKAR
Le Sénégal entend gagner sa bataille laitière. Des pas de géant ont faits dans ce sens par le Gouvernement puisque la facture laitière est passée de 67 milliards de frs en 2012 à 30 milliards de frs en 2021. C’est pourquoi ce samedi, au Port de Dakar, le monde de l’élevage était heureux d’accueillir 1200 vaches laitières qui vont renforcer le potentiel laitier de notre pays. Les 1200 vaches de races supérieures ont été amenées à Dakar par le bateau S Fidelity qui a accosté au poste 14 vendredi tard dans la soirée. Une cérémonie de réception des 1200 vaches laitières, de chèvres laitières et de moutons s’est déroulée le samedi 28 janvier dans l’après-midi en présence du ministre de l’Elevage et des Productions animales, Ali Saleh Diop, du ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Pape Sagna Mbaye, du directeur général du Port autonome de Dakar, Mountaga Sy, du président de l’Association nationale pour l’intensification de la production laitière (ANIPL) Mamadou Ba. De 2016 à nos jours, 6000 vaches laitières réceptionnées au Port de Dakar se sont ajoutées à 14.000 vaches permettant au Sénégal d’atteindre une production annuelle de 21 millions litres de lait pour un chiffre d’affaires de 17 milliards de frs. Le directeur général du Port autonome de Dakar a affiché sa satisfaction de la réussite de l’opération permettant une bonne réception du navire qui a immédiatement accosté sans aucun délai d’attente en rade. Ce qui démontre la disponibilité du Port de Dakar à accueillir désormais tout navire dans les délais requis. D’ailleurs, le directeur général du Port autonome de Dakar a dit que ses services sont disposés à accueillir une prochaine cargaison de 2500 vaches laitières annoncée prochainement.
ECOLE APRES KOLDA ET MBOUR, LES ELEVES DE SANGALKAM VEULENT DES REFORMES DU PROGRAMME SCOLAIRE
De plus en plus, les élèves du secondaire ainsi que du moyen général continuent de réclamer une révision du programme scolaire. Après le lycée Demba Diop de Mbour (voir en page 7), puis Kolda dont les élèves ont décrété samedi dernier une journée sans classe, ce lundi c’est autour de Sangalkam, dans la banlieue de Rufisque, d’entrer dans la danse. Les élèves réunis au sein du Mouvement pour la réduction du programme scolaire (MPRSP) de Sangalkam, ont fait sortir les autres établissements de la localité, hier matin. Ce pour dénoncer la lourdeur de leur programme scolaire jugé obsolète. «Nous sommes allés en grève de 24 h pour montrer qu’on en a marre d’apprendre ce programme inopportun. Nous ne voulons plus apprendre la révolution chinoise, la guerre froide ou l’histoire du mur de Berlin», a protesté Aboubacry Ba, le président du gouvernement scolaire, exigeant ainsi du ministère en charge de l’Education, l’intégration de l’histoire de nos guides religieux à la place des autres histoires européennes ou étrangères...