L’Amicale des contrôleurs du contrôle économique du Sénégal (ACCES), a tenu son assemblée générale ordinaire, ce samedi 28 janvier,. Présidée par le secrétaire général du ministère du Commerce, des consommations et des petites et moyennes entreprises, Makhtar Lakh, la rencontre qui a été également renforcée par un séminaire de formation, a été l’occasion pour l’ACCES et ses membres d’exposer certaines récriminations en rapport avec la logistique, les locaux et également la question des primes
«Nous croyons à la formation continue des agents, comme je l’ai dit tout à l’heure. Parce que les agents doivent se former, mais également doivent continuer la formation. C’est pour en réalité renouveler leurs connaissances, asseoir de nouvelles connaissances pour davantage servir nos concitoyens », a relevé Dominique Gomis, président de l’Amicale des contrôleurs du contrôle économique du Sénégal (ACCES). Concernant le choix du thème sur « la sécurité sanitaire des aliments », il indiquera « Vous avez récemment vu avec le sommet de Dakar qui se déroulait sur la souveraineté alimentaire et résilience, que le gouvernement sénégalais, au-delà même du ministère des Commerce et des contrôleurs du contrôle économique, accorde une importance parti culière à ce qu’on appelle la sécurité sanitaire des aliments». Venu présider l’assemblée générale, à la place du ministre Abdou Karim Fofana, Makhtar Lakh, secrétaire général du ministère du Commerce, a tenu à remercier et à féliciter les contrôleurs du contrôle économique Sénégal qui, selon lui, sont « la cheville ouvrière du département, qui a en charge un des secteurs les plus stratégiques de l’économie, à savoir la consommation et le commerce des biens et services », a-t-il laissé entendre. Avant de relever : « En parfaite synergie avec les différents acteurs du public comme prive, vous jouez un rôle crucial dans la préservation de la stabilité du marché. Vous êtes souvent amenés à faire face à des situations complexes, et même parfois très tendues. Mais il ne subsiste aucun doute que le corps d’élite que vous représentez a su pendant longtemps gérer avec professionnalisme et rigueur toutes les difficultés rencontrées ».
Cette journée a été également pour les contrôleurs d’exposer leurs problèmes au représentant du ministre. Parmi ceux-ci, on trouve entre autres la Logistique, les locaux et également la question des primes. Répondant aux doléances posées par les agents du contrôle économique, Makhtar Lakh a assuré que le gouvernement a pris la pleine mesure des préoccupations des contrôleurs du contrôle économique : « Je voudrais dire que le gouvernement a pris la pleine mesure des préoccupations des contrôleurs du contrôle économique. Beaucoup de mesures en tout cas, ont été prises depuis l’année passée. Parce que quand on aborde les moyens, les moyens sont de divers rôles. Il s’agit entre autres des moyens humains. Vous avez vu une cohorte qui est en formation, qui va venir renforcer les équipes sur le terrain », a-t-il rassuré. Encore, ajoute-t-il, « Je pense que dans la semaine, quatorze véhicules vont être remis aux services. Et de ce point de vue, un autre lot extrêmement important en tout cas pour réarmer matériellement et logistiquement les services. De ce point de vue, également, le département est en train de réfléchir à un programme de réhabilitation des services régionaux. » Et de poursuivre : « sur le plan financier, ce qui est sur la table, c’est une prime qui a été demandée par les agents. Mais je rappelle qu’il y a déjà une prime qui a été déjà accordée l’année passée. Nous avons cette nouvelle prime, nous sommes en train d’étudier pour voir un peu la faisabilité et comment faire en tout cas pour l’accorder aux contrôleurs », a-t-il conc
LE GOUVERNEMENT SE REFUGIE DERRIERE LA PLUS-VALUE SOCIALE
En réponse au journal français Le Figaro, mettant à nu la rentabilité financière du Train Express Régional (TER), le gouvernement sénégalais dit avoir choisi la rentabilité économique et sociale à la rentabilité financière.
En réponse au journal français Le Figaro, mettant à nu la rentabilité financière du Train Express Régional (TER), le gouvernement sénégalais dit avoir choisi la rentabilité économique et sociale à la rentabilité financière.
L e gouvernement sénégalais a réagi par rapport aux informations du journal français Le Figaro, pointant du doigt l’absence de rentabilité dans l’exploitation du Train Express Régional (TER), plus d’un an après sa mise en service sur un tracé reliant la nouvelle ville de Diamniadio à la capitale sénégalaise, sur une quarantaine de kilomètres. Dans une note publiée hier, dimanche 29 janvier 2023, le gouvernement a déclaré avoir fait le choix d’appliquer un tarif quasi-social à l’exploitation du TER dakarois, privilégiant notamment la «rentabilité économique et sociale à la rentabilité financière».
Selon le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana : «l’Etat du Sénégal a fait le choix d’un tarif quasi social pour une infrastructure de mobilité à très fort taux de fréquentation. Le taux de régularité est ainsi supérieur à 98% et l’objectif d’un train toutes les dix minutes atteint». Le non moins ministre du Commerce, de la Consommation et des Pme d’argumenter : «Nous faisons la différence entre la rentabilité financière qui procède d’une logique de retour sur investissement et la rentabilité économique et sociale qui se mesure en impacts de l’amélioration de l’accès aux transports et la mobilité sur la productivité et le bien-être».
A l’en croire, l’exploitation du TER n’était pas régie par un contrat de concession, dans la mesure où la Société nationale des chemins de fer français (Sncf), via sa filiale Seter, «est un prestataire en exploitation et maintenance, détenteur d’un contrat dont la durée n’excède pas trois ans». Le patrimoine porté par la Société nationale Senter (rames, gares, trains) et les recettes appartiennent à «l’Etat du Sénégal».
Soutenant l’option du gouvernement, il dira qu’avec l’injection prochaine de «sept (7) nouvelles rames déjà commandées à Alstom et l’augmentation de la fréquentation, le TER dakarois pourra rester performant, tout en gardant ses bas tarifs actuels, tout en garantissant une diminution prochaine du montant de la subvention de l’Etat». Selon ses explications, «les sept (7) rames supplémentaires mettront fin au débat sur le déficit de recettes». Le niveau d’équilibre est attendu «trois ans après le début de l’exploitation dans le monde des affaires du secteur», a-t-il souligné.
Le gouvernement du Sénégal estime, par ailleurs, qu’entre la souveraineté sur la gestion et le choix de ses partenaires au bout de ces trois ans nécessaires à l’atteinte de l’équilibre et l’octroi à un autre postulant d’une concession sur 25 ans, il a préféré la première option, beaucoup plus avantageuse. Il rappelle également que, parmi les exploitants potentiels, la Sncf était la seule capable de garantir un fonctionnement sécuritaire de standard élevé pour ce ferroviaire électrique à grande vitesse en zone urbaine et densément peuplée.
AFFAIRE DU TITRE FONCIER 1451 /R, FIN DES PROCÉDURES JUDICIAIRES
Les héritiers retrouvent leur bien et invitent les acquéreurs de la sn-HLM à la table de discussion
C’est l’épilogue dans l’affaire des 94 milliards, après l’ordonnance rendue par la Cour d’appel de Kaolack, les héritiers de Mbagour Diagne retrouvent leur bien. Ils ont tenu, au foyer de Jaxaay, une rencontre d’information au cours de laquelle les notables et représentants ont invité « les victimes de la Sn-HLM » à des discussions pour régularisation.
C’est le dénouement dans l’affaire dite des 94 milliards et relative au Tf 1451/ R Selon les membres de la famille Mbagour Diagne, la victoire finale leur est revenue, dans le bras de fer qui les opposait à la SNHLM. Au cours de leur rencontre d’information tenue ce dimanche, à Jaxaay, ils ont révélé qu’ils ont remporté la dernière bataille devant les tribunaux, notamment la Cour d’appel qui a tranché en leur faveur, déboutant la société immobilière et ordonnant au conservateur de leur restituer le titre. En réalité, la Cour d’appel a rendu l’ordonnance de réappropriation des 285 hectares à la famille de feue Mbagour Diagne. Le juge a ordonné au Conservateur de la propriété et des droits fonciers de Rufisque de remettre le titre foncier TF 1451/R à l’état où il était avant l’acte notarié des 8 avril et février 1978. Cette décision de l’autorité judiciaire a été accompagnée d’une astreinte judiciaire de 100.000 FCFA par jour de retard. Une décision qui ravit la famille qui n’a pas manqué d’adresser des remerciements au Président. « Pour avoir restitué les périmètres du TF 1451/R aux héritiers et satisfait notre requête en vue d’une stabilité sociale, au nom de la famille feue Mbagour Diagne, du Conseil Notable Lébou Grand Cap-Vert, de la collectivité Lébou de Tanka -Tolou Mame Rhane et de toutes les parties engagées dans la recherche des solutions foncières , nous remercions le Président Macky Sall et la justice sénégalaise», dira Mamadou Diop Thioune, Secrétaire Général du Conseil Notable Lébou-Grand Cap-Vert porte –parole de la grande famille propriétaire du Tf 1451/ R .
Face à la presse, les notables ont démontré que dans ce dossier en plus de la famille Mbagour Diagne, l’Etat a été aussi victime, pour avoir mis son argent. En effet, selon ces lébous, « l ‘Etat a été toujours une victime des méthodes plurielles employées dans des escroqueries foncières sur le territoire national et surtout dans le département de Rufisque. Cela portant sur les constats d’accaparement des titres fonciers sous des prétextes de délibérations municipales d’attribution a des coopératives d’habitat ou des lotissement fictifs des collectivités territoriales. Après plusieurs séquences administratives et financières des rations de reclassement dont les documents en faux et faux en écritures publiques qui portent les signatures des bourreaux des Lébou, la Sn Hlm », explique Mamadou Diop Thioune, un d’eux.
En effet, d’après les révélations faites par les notables lébous, la société SAIM, se prévalant d’une cession qui avait été consentie par certains propriétaires, avait muté en son nom ledit titre foncier. C’est cette inscription qui a été contestée et a fait l’objet d’une pré-notation de la part des héritiers. Ainsi par jugement du 5 avril 2020, le tribunal de Dakar, saisi du litige, a déclaré régulière la cession intervenue entre SAIM Indépendance et certains héritiers avant d’ordonner la mainlevée de la pré-notation. Une décision qui a été confirmé par la Cour d’appel en mars 2005, avant que la Cour suprême ne la casse en juin 2020, pour renvoyer les parties et la cause devant la Cour d’appel de Kaolack, laquelle, à son tour, avait infirmé le jugement du 5 avril 2020 et déclaré nulle la vente en faveur de la société SAIM. Aujourd’hui, que le dossier est complétement vidé, les héritiers de la famille Mbagour Diagne, envisagent les procédures de régularisation des personnes qui avaient contracté avec la SN-HLM. « Oui, le dossier est vidé avec une ordonnance au receveur des domaines et les impôts de Rufisque, de réinscrire les 258 hectares de la contenance des superficies depuis 1978 .Aux populations victimes des HLM/ Sn/Hlm par les fausses procédures d’attribution, la famille feue Mbagour Diagne est disponible et disposée à les recevoir aux fins de régulariser leur dossier de propriété foncière en relation avec notre cabinet et sous la coordination du mandataire de la famille habilité par la procuration notariée », dira M.Thioune.
LE SENEGAL FERA FACE A MADAGASCAR
Après avoir décroché sa qualification, l’équipe du Sénégal connait son adversaire pour la demi- finale du Championnat d’Afrique des Nations. Les Lions affronteront demain mardi (19h00) au Stade Nelson Mandela D’Alger, les Baréas de Madagascar.
L’équipe du Sénégal connait depuis ce samedi son adversaire des demi-finales du championnat d’Afrique des nations. Les Lions affronteront demain mardi à Alger les Bareas de Madagascar qui, pour leur première participation, ont créé la sensation en réussissant une démonstration face au Mozambique (3-1).
Après avoir décroché sa qualification, l’équipe du Sénégal connait son adversaire pour la demi- finale du Championnat d’Afrique des Nations. Les Lions affronteront demain mardi (19h00) au Stade Nelson Mandela D’Alger, les Baréas de Madagascar. Une équipe des Baréas qui a réussi à créer ce samedi 27 janvier, une démonstration en écartant les Mambas du Mozambique (3- 1).
Déjà considérée comme la surprise des quarts de finales, l’équipe de de Romuald Rakotondrabe, élu meilleur entraîneur du premier tour, ont démontré que leurs deux succés décrochée en phase de poule contre le Ghana (2-1) et ensuite contre le Soudan (3-0) n’étaient pas volés et sont largement mérités. En somme, 8 buts marqués contre deux encaissés en trois matchs. Un bon ratio qui atteste encore des qua lités de l’équipe malgache. Cette qualification en demi-finale est tout aussi historique pour l’équipe de la Grande ïle puisqu’elle participe à son tout premier CHAN. C’est donc un adversaire de taille qui attend le Sénégal et les hommes de Pape Thiaw. Douze ans après leur deuxième et dernière participation à cette compétition avec à la clé une quatriéme place lors de la première édition en 2009, les Lions ont cette année l’ambition de s’inscrire pour la première fois de leur histoire au palmarés du CHAN… L’autre demi-finale du CHAN doit opposer l’Algérie, pays hôte de la compétition au Niger. Le Mena a décroché son ticket en dominant le Ghana sur la marque de 2 à 0.
Par Félix NZALE
INDIGNATION HYPOCRITE
Invité sur le plateau de la chaîne Walf TV la semaine dernière, M. Tine a utilisé l’expression «agaçante» pour certains de «risque de guerre civile», appelant les différents protagonistes dans la confrontation politique à savoir raison garder
Les vagues d’indignations qui ont déferlé sur Alioune Tine ne se justifient pas, de notre point de vue. Le président de la structure «Afrika Jom» est cloué au pilori par ceux-là dont nous estimons qu’ils se trompent de colère, pour avoir alerté sur les graves dangers qui pèsent sur notre pays.
Invité sur le plateau de la chaîne Walf TV la semaine dernière, M. Tine a utilisé l’expression «agaçante» pour certains de «risque de guerre civile», appelant les différents protagonistes dans la confrontation politique à savoir raison garder. En particulier, le Président Macky Sall et le président du Pastef, Ousmane Sonko. Au premier, il rappelle qu’il a les moyens et l’autorité nécessaires pour mettre fin à tout ce puant remue-ménage ; au second il invite à l’impératif de responsabilité dans la posture et dans le propos.
En effet, notre pays est sur une corde raide tendue au bord d’un long et profond précipice. Ailleurs, des situations moins problématiques que celles que nous vivons depuis quelques temps au Sénégal ont conduit à des catastrophes. Elles ont entraîné l’exode à grande échelle et abîmé des vies. En l’occurrence, il ne sied donc pas de se lancer dans une campagne d’instrumentalisation émotionnelle tout aussi contre-productive que porteuse de chaos. Par conséquent, au lieu de s’émouvoir de la sémantique et exposer sa peur des mots, il serait plus indiqué de réfléchir à comment échafauder un modèle de société conduit par la vérité. Un modèle de société fondé sur la lutte contre la transgression des lois et des principes garantissant notre vivre-ensemble et définissant notre humanité
Depuis plus de deux ans - en référence à l’affaire qui oppose le leader politique Ousmane Sonko à la masseuse Adji Sarr - les appels à prendre conscience de la haine et de la bestialité grandissantes se multiplient. Mais la situation se dégrade et les positions (pouvoir et opposition) se radicalisent dans un dogmatisme inquiétant. De part et d’autre, nous avons des tyrans isolés ou en complicité avec leur entourage, clos sur eux-mêmes et enfermés dans leur démesure et leurs vices.
Dans ce contexte, parler de risque potentiel de «guerre civile» n’est pas excessif. Les propos de M. Tine s’inscrivent, à mon avis, dans l’ordre de la détestation du chaos, des fluctuations politiques, des errements et des atermoiements. Ils expriment le rêve d’une société où les rouages s’emboîtent et fonctionnent sans frottement.
Je suis de ceux qui pensent que l’économie des mots et des expressions, pour dire son désir d’un ordre lié au désir de vérité, relève de l’hypocrisie. A fortiori dans un pays où tout le monde est de plus en plus obsédé par les moyens de parvenir à ses fins. C’est ignorer que le bonheur n’est pas en nous avant d’être dehors. Il est collectif avant d’être individuel. Le bonheur de chaque personne dépend de celui du tout et non de son individualité. C’est oublier surtout que ce pays, le Sénégal, nous appartient à tous. S’il sombre, nous sombrons tous avec. Et les mots pour le dire importent peu.
PS : Aminata Touré, dite «Mimi», n’est plus députée à l’Assemblée nationale. Ainsi en ont décidé le mardi 25 Janvier ses anciens camarades de Benno Bokk Yakaar (coalition au pouvoir) qui lui font payer sa défection et ses assauts répétés contre le 3ème mandat si cher aux partisans du Président Macky Sall. C’est du moins l’une des raisons majeures que met en évidence la concernée comme explicative de la décision de ses «ex».
Il est vrai que Mimi a fait savoir qu’elle ne cautionnait pas une candidature à un 3ème mandat de Macky Sall. Sauf qu’elle s’était prononcée contre dans un contexte où c’était le refrain dicté par Macky lui-même. Entre temps, ce dernier a revu ses notes. Ce qui était un «refrain contre» est, semble-t-il, devenu un «refrain pour». Et Mimi, alors aux affaires à côté de son patron, est devenue aphone. Lorsque la question lui est posée dans ce nouveau contexte de «ni oui, ni non», elle a préféré s’abstenir de confirmer. Qui ne dit rien consent. Et voilà que se sentant (définitivement ?) «trahie» au détour des législatives passées, elle lance l’attaque contre le chef de l’Etat et son ambition d’un 3ème mandat. A moins d’être naïve, Mimi savait qu’elle ferait long feu à l’Assemblée. Connaissant la mentalité et la psychologie de ses anciens potes, elle aurait pu simplement démissionner pour s’éviter (encore) la disgrâce d’un renvoi.
LA MISE AU POINT DU GOUVERNEMENT SUR LE TER ET D’AUTRES SUJETS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Les quotidiens parus ce lundi 30 janvier mettent en lumière La mise au point du gouvernement relativement à l'exploitation du Train express régional (TER) après la parution d’une enquête du Figaro (France) pointant du doigt l'absence de rentabilité
Dakar, 30 jan (APS) - La mise au point du gouvernement relativement à l'exploitation du Train express régional (TER) après la parution d’une enquête du Figaro (France) pointant du doigt l'absence de rentabilité et d’autres sujets font le menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Le Sénégal est propriétaire de son TER entièrement et exclusivement’’, affiche à la Une le quotidien Vox Populi, reprenant ainsi le ministre porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.
Selon lui, ‘’le patrimoine porté par la société nationale SENTER (rames, gares, trains…) appartiennent à l’Etat du Sénégal. La SNCF, via sa filiale, SETER, est un prestataire en exploitation et maintenance, détenteur d’un contrat dont la durée n’excède pas trois ans’’.
Les autorités sénégalaises ont réagi, dimanche, à des informations du journal français Le Figaro pointant du doigt, entre autres, l’absence de rentabilité dans l’exploitation du TER plus d’un an après sa mise en service sur un tracé reliant la nouvelle Ville de Diamniadio à la capitale sénégalaise sur une quarantaine de kilomètres.
Le gouvernement a déclaré avoir fait le choix d’appliquer un tarif quasi-social à l’exploitation du Train express régional (TER) dakarois, privilégiant notamment la ''rentabilité économique et sociale'' à la ''rentabilité financière''.
‘’L’Etat du Sénégal a fait le choix d’un tarif quasi social pour une infrastructure de mobilité à très fort taux de fréquentation. Le taux de régularité est ainsi supérieur à 98 % et l’objectif d’un train toutes les dix minutes atteint’’, a notamment souligné son porte-parole, Abdou Karim Fofana dans une note transmise à l’APS.
Il a insisté sur le fait que l’exploitation du TER n’était pas régie par un contrat de concession, dans la mesure où la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), via sa filiale SETER, ‘’est un prestataire en exploitation et maintenance, détenteur d’un contrat dont la durée n’excède pas trois ans. Le patrimoine porté par la société nationale SENTER (rames, gares trains) et les recettes appartenant à l’Etat du Sénégal’’.
‘’L’Etat met fin à la polémique’’ sur la propriété du TER, dit L’As.
Le quotidien Bës Bi note que ‘’comme une météorite, l’enquête du Figaro parue vendredi est venue percuter de façon violente l’actualité sénégalaise’’.
‘’Retard sur les objectifs financiers, guerre entre la Sncf et l’Etat du Sénégal, déficit de paiement… Bés bi a échangé avec le directeur général de la Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional (Senter). Dans cet entretien réalisé hier, Abdou Ndéné Sall qualifie de +sabotage+ l’article du journal français et remet le train sur les rails’’.
Le journal rapporte aussi que la ziaara annuelle Cheikh El Hadj Seydou Nourou Tall et Cheikh Mountaga Ahmad Tall a été clôturée dimanche par la cérémonie officielle, marquée par un discours fort de Thierno Madani Tall sur la paix.
Le Khalife de Cheikh Mountaga Ahmad Tall, a rappelé que ‘’la coexistence pacifique entre les êtres humains, malgré leur différence de couleur, de civilisation et de culture, est l’une des valeurs prônées par l’islam, qui est une religion de paix et de concorde’’, mais aussi ‘’l’une des hautes valeurs morales pour le parachèvement desquelles, le meilleur des créatures, notre prophète Mouhammad’’.
Le Soleil signale que le président Macky Sall ‘’sort les gros moyens’’ pour ‘’booster l’agriculture’’. Le journal annonce un programme de 85 milliards de francs Cfa pour l’achat de 3961 unités motorisées et la construction de 120 entrepôts.
EnQuête revient sur l’incendie au marché Ocass à Touba et déplore ‘’la rançon de l’indiscipline’’. ‘’Après l’incendie de 2020, un autre s’est déclaré samedi soir et consumé 113 cantines. Appelés à 22h 30, les pompiers étaient sur place à 22h 37, mais ont eu du mal à maitriser le feu à cause de l’anarchie des installations’’, déplore le journal.
Libération met en exergue l’affaire de faux policiers arrêtés par la brigade de recherches de Keur Massar, en banlieue dakaroise. Selon le journal, ‘’un indice de la police et de la gendarmerie avait monté le gang’’, constitué ‘’d’un auxiliaire de police et d’un sapeur-pompier radiés ; d’un commando libéré, déjà condamné pour usurpation de fonction et d’un agent de sécurité’’.
Le journal rapporte que ‘’les mis en cause ciblaient des prostituées identifiées à travers des annonces et effectuaient des descentes chez elles pour tout prendre’’.
Le conseil des ministres décentralisé de Thiès reporté
La tournée économique du président de la République à Thiès, qui devait être marquée par un conseil interministériel, des inaugurations d’infrastructures, un conseil des ministres décentralisé, initialement prévu du 6 au 11 février 2023, a été reportée. C’est le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Mansour Faye, qui a donné l’information ce week-end, lors d’une rencontre politique initiée par le mouvement Thiès Emergent, «And Suxali sa gox » avec Serigne Omar Mbaye et son collaborateur Baye Sidy Diop. Même s’il n’a pas donné une nouvelle date, il a déclaré qu’il s’agit d’un report de quelques jours seulement. Selon Mansour Faye, cette rencontre politique s’inscrit dans la nouvelle dynamique de rassemblement et de mobilisation en direction des prochaines échéances électorales. Pour lui, c’est le Sénégal qui réclame le Président Macky Sall pour un autre mandat en 2024. « Thiès a dit oui oui, le Sénégal a dit oui oui, pour la candidature du Président Macky Sall à l’élection de 2024», a-t-il martelé.
Omar Dramé, nouveau secrétaire général du Sytrapas
Le Syndicat des travailleurs de la Pêche et de l'Aquaculture du Sénégal (Sytrapas) a tenu son congrès national ordinaire le samedi dernier. D’après un communiqué parvenu à «L’As», à l'issue des votes sur 176 votants, le candidat sortant Abdoulaye Roger Dieng a obtenu 24 voix contre 152 voix pour Omar Dramé. Ce dernier devient ainsi le 6e Secrétaire général du Sytrapas.Déclinant sa feuille de route, M. Dramé se dit conscient des énormes défis qui l’attendent. Il promet, en effet, de mettre en place un ambitieux programme dénommé le 6.3.2 dont les grands axes visent à mettre les agents dans les meilleures conditions possibles, ce, en luttant pour l’amélioration de leur traitement salarial et indemnitaire sans oublier le plan de carrière des contractuels. Omar Dramé compte aussi réfléchir avec les autorités sur l’intégration et la définition de plans de carrière des agents contractuels. Il s’engage également à placer le renforcement de capacité, la formation professionnelle, le problème de reconnaissance et reclassement des diplômes au cœur de son mandat.
Diène Ngom porté à la tête de l’Amicale des anciens du Cesti
Au cours d’une Assemblée générale qui s’est tenue samedi et supervisée par Ass Mademba Ndiaye (membre de la 10e promotion du CESTI), le journaliste Diène Ngom a été porté à la tête de l’Amicale des anciennes et anciens du Centre d’étude des sciences et techniques de l’information (CESTI). Il succède ainsi à Racine Talla, actuel directeur général de laRadiodiffusion télévision sénégalaise (RTS). Membre de la 45e promotion du CESTI, M. Ngom est correspondant du quotidien Le Soleil à Diourbel. Âgé de 33 ans, le nouveau président compte s’appuyer sur son vécu dans le mouvement associatif, pour redonner à l’Amicale un nouveau souffle. « Je compte mettre mon engagement constant au service de l’Amicale. Nous allons faire en sorte qu’il y ait un lieu de convergence et un cadre commun aux anciennes et anciens du CESTI. Il nous faut trouver des opportunités de formation et de mise à niveau pour les anciens de l’école en vue de contribuer à la promotion d’un journalisme de qualité », a dit le nouveau président de l’Amicale des anciennes et anciens du CESTI. La promotion de l’insertion professionnelle des diplômés, la solidarité sociale, la mobilisation de ressources au profit de l’école, le raffermissement des liens et le sentiment d’appartenance au CESTI sont également des objectifs pour la nouvelle équipe composée de sept membres. Lors de cette AG, il a été question de réfléchir sur des activités et initiatives qui contribueront au rayonnement de cette école d’excellence. A l’image des autres amicales comme celle desAnciens enfants de troupes de Saint-Louis (qui copte des cadres dans les grandes Institutions du pays), l’Amicale des anciennes et anciens du Centre d’étude des sciences et techniques de l’information (CESTI) ambitionne de se positionner comme une des associations les plus dynamiques du pays. Le CESTI qui est une école d’excellence reconnue a vu certains de ses produits occuper des postes de responsabilité dans le pays. On peut citer par exemple Cheikh Tidiane Gadio, ou encore les ministres Alioune Sow et Abdou Latif Coulibaly. Dans le même registre, il y a le député Pape Djibril Fall, mais aussi les maires Amadou Bâ (Missirah) et Racine Talla (Wakhinane-Nimzaat). Et à ce rythme, placer un journaliste à la tête du pays serait sans doute l’un des défis majeurs de l’amicale.
Dame Dieng renforce Leral
Le Groupe de presse Léral entame sa révolution. Et pour y arriver, Dame Dieng a misé sur des hommes et pas des moindres. Jusque-là rédacteur en chef de la Zik Fm et Sentv, Pape Birahim Touré a démissionné pour prendre les commandes du Groupe.Il devient ainsi le directeur général de la radio Léral Fm, mais aussi directeur de l’information de Léral Tv. A noter que la radio Léral FM est disponible dans 5 régions du Sénégal (Dakar 96.1, Mbacké - Touba et Diourbel 87.8, Kaolack 100.4, Ziguinchor 93.1. Dans l'optique de redonner un nouveau souffle au groupe Leral, Dame Dieng s’est retiré de l’administration. Il l’a confié désormais à Mickaëlou Bâ, un ancien de la Rts, très connu dans le milieu. Mme Touré est désignée responsable des ressources humaines, alors que le journaliste Ousmane Wade, un ancien de WALF Grand place, devient l’administrateur du site leral.net.
Toutes les activités de Pastef Pikine-Est interdites
Les responsables du Pastef de la commune de Pikine-Est sont montés au créneau hier pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme «des forfaitures ». Car le Préfet a interdit leurs manifestations dont une journée de consultations médicales gratuites et une tournée de mobilisation dans les quartiers en direction de la présidentielle de 2024. D’après leur porte-parole MoussaTouré, les motivations du préfet sont politiques parce qu’il a reçu des ordres au sommet de l’Etat. Mais, il prévient que cette situation ne saurait prospérer.
Mobilisation de l’Apr à Pikine
L’hôtel de ville de Pikine était hier le point de convergence des responsables de l’Alliance pour la République (Apr) des quatre départements de la région de Dakar. La rencontre a été présidée par Mahmout Saleh et d’autres responsables nationaux. Ils ont appelé leurs camarades à une mobilisation derrière Macky Sall pour barrer la route aux fossoyeurs de la République dont Ousmane Sonko qui, selon eux, prône la violence.
La marche de Pastef de Guédiawaye interdite
Les responsables du parti Pastef de Guédiawaye dont la marche pour la libération d’Aminata Dia a été interdite par le préfet sont dans tous leurs états. Ils estiment que cette interdiction constitue une violation des droits par le régime de Macky Sall qui est dans une logique de restriction des libertés démocratiques avec l’emprisonnement des opposants et des défenseurs des droits de l’Homme. Ces patriotes promettent d’ailleurs de déposer une nouvelle lettre d’information de la marche sur la table de l’autorité administrative pour voir ce qu’il en dira.
Les enseignants de l’Ensa courent derrière des arriérés de salaire
Les enseignants de l’Ecole nationale supérieure d'agriculture (Ensa) de Thiès sont dans le désarroi. Depuis le mois de juillet 2022, ils n'ont reçu qu’un seul mois de salaire, soit six mois d’arriérés. L'École Nationale Supérieure d'Agriculture de Thiès intégrée depuis 2006 à l'Université de Thiès dont elle constitue le pôle agronomique, forme des ingénieurs agronomes et des spécialistes, un pôle d'excellence au service de l'agriculture et du développement agricole et rural. Pour le moment, aucune raison n’a été invoquée, selon notre interlocuteur, pour expliquer ce retard de salaire, alors que dans les rangs des enseignants il y a des retraités. Les tentatives de nos confrères de «Dakaractu» d'entrer en contact avec les autorités de l'école sont restées vaines.
Collectif des impactés de l'hôpital Aristide le Dantec
Le ministre de la Santé et de l'Action Sociale, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, a reçu le collectif des impactés de l'hôpital Aristide le Dantec pour échanger sur les différents problèmes auxquels ses membres sont confrontés. Dans une note, le ministère de la Santé précise que les discussions ont porté sur la situation du personnel, le paiement des primes et motivations, la prise en charge médicale du personnel et de leurs familles. Ainsi après plusieurs heures de discussions, le collectif est sorti rassuré avant de saluer l’oreille attentive et la disponibilité du ministre de la Santé qui a décidé d’une rencontre entre les services de son département et le collectif pour proposer des solutions sur les différents points soulevés.
L’appel du collectif des associations islamiques sénégalais
Les acteurs du mouvement associatif islamique sénégalais sont préoccupés par l’escalade de la tension politique. Selon le collectif des associations islamiques du Sénégal, nul besoin d'être un fin observateur du paysage politique pour comprendre qu’il règne, en ce moment, un climat tendu entre acteurs politiques de l'opposition et du pouvoir. Cette tension arrive dans un contexte marquépar des accidents meurtriers, la hausse du coût de la vie, les crises dans des secteurs clés de notre économie (transport, sante,́ commerce, etc.), constate le collectif. Il s’y ajoute la violence, l’insécurité,́ le déficit de projets d’avenir viables pour la jeunesse et l’incertitude qui plane sur les joutes électorales de février 2024, indique-t-il dans un communiqué. Pour ces organisations islamiques, l'heure doit être àl'union des cœurs et des esprits et àune solidarité́nationale. Pour le collectif, le pays a besoin de discours d'apaisement et de sortie médiatique n'incitant pas àla division ethnique et religieuse et àl'escalade de la violence. Ainsi le collectif lance-t-il un appel solennel aux guides religieux, aux acteurs politiques, à la société́civile et aux porteurs de voix afin qu’on privilégie le dialogue, l'esprit de dépassement et promouvoir la paix et la stabilité́du pays. Le collectif souligne que nous avons tous intérêt àéteindre les étincelles qui peuvent allumer des foyers de tension dans notre pays. Le mouvement associatif islamique sénégalais réitère son engagement aux côtés de toutes initiatives de préservation de la paix et de la stabilité sociale et d’émergence économique au Sénégal