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17 août 2025
LES PROCUREURS DU SENEGAL PRENDRONT LA PAROLE MARDI
C’est un fait assez rare. Presque tous les chefs de parquet du Sénégal vont s’adresser aux Sénégalais, demain mardi, à travers des points de presse prévus à la même heure.
C’est un fait assez rare. Presque tous les chefs de parquet du Sénégal vont s’adresser aux Sénégalais, demain mardi, à travers des points de presse prévus à la même heure.
En effet, après le procureur de la République près le tribunal de Dakar, Ibrahima Bakhoum, ceux de Pikine, Saint-Louis, Thiès, Tambacounda et Ziguinchor, entre autres, ont également décidé de briser le silence.
Même si l’ordre du jour n’est pas dévoilé, l’on apprend qu’ils vont tous se prononcer sur les nombreux cas d’arrestation de membres de Yewwi Askan Wi, et particulièrement du Pastef notés depuis quelques jours à Dakar et un peu partout dans le pays, dans la foulée du procès en diffamation opposant le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang au leader du Pastef Ousmane Sonko.
D’ailleurs, parmi les personnes arrêtées lors de ces manifestations du 16 mars dernier, il y aurait des membres des «Forces occultes», dont l’objectif était de rendre le pays ingouvernable, d’après la presse de ce lundi.
PREMIER GALOP DES LIONCEAUX A BAMAKO
L’Equipe nationale du Sénégal de football U23 a effectué, dimanche, sa première séance d’entraînement, à Bamako, en perspective du match retour contre le Mali, comptant pour le dernier tour des éliminatoires de la Can de la catégorie, prévue en juin 2023
L’Equipe nationale du Sénégal de football U23 a effectué, dimanche, sa première séance d’entraînement, à Bamako, en perspective du match retour contre le Mali, comptant pour le dernier tour des éliminatoires de la Can de la catégorie, prévue en juin 2023 au Maroc. Le match est prévu ce mardi au Stade du 26-Mars à18h 00 Gmt.
Mercredi, lors de la phase aller, le Sénégal avait battu le Mali 3-1. En s’imposant à domicile, le Sénégal se trouve en pole position pour participer à la quatrième édition de la Can U23. Toutefois, les hommes de Demba Mbaye doivent réaliser un bon résultat pour s’assurer d’une qualification définitive.
La première édition s’était tenue en 2011 au Maroc. Le Sénégal a pris part à l’édition de 2011, puis à celle de 2015 qui s’était déroulée au Sénégal. Les trois premières équipes de la compétition sont qualifiées di¬rectement aux Jeux Olympiques. La dernière participation du Sénégal au tournoi de football des Jo remonte à 2012, à Lon¬dres, en s’arrêtant en quart de finale devant le Mexique (2-4).
«ON NE MONTRE PAS ASSEZ LES ARTISTES DE L’ECOLE DE DAKAR»
Il y a 4 ans que «La Galerie de mon père» a vu le jour. Pour sa fondatrice, Khady Thiam, l’objectif est de valoriser l’art africain sculptural ainsi que l’art africain moderne et contemporain, particulièrement l’Ecole de Dakar.
Il y a 4 ans que «La Galerie de mon père» a vu le jour. Pour sa fondatrice, Khady Thiam, l’objectif est de valoriser l’art africain sculptural ainsi que l’art africain moderne et contemporain, particulièrement l’Ecole de Dakar.
Cette exposition est consacrée à Mbaye Diop, comment avez-vous découvert cet artiste ?
Mbaye Diop, je l’ai découvert en même temps que la collection de mon père, il y a quel¬ques années de ça. Je l’ai dé¬couvert au travers de ses tableaux et de certains témoignages que j’ai pu avoir de mon père et d’autres amateurs d’art. Son univers, le choix des couleurs, les silhouettes, tout ça m’a captivée. Il a un univers très atypique qui est vraiment hors du commun comparé à d’autres artistes. J’aime parfois le comparer à Abou Ndiaye, je trouve qu’ils ont parfois des similitudes sur certaines œuvres. Ce sont mes deux artistes préférés, d’où le choix de deux expositions qui leur ont été consacrées, l’une à l’Atelier de céramique de Mauro Petroni dans le cadre du Partcours 9 et une à la galerie. Mbaye Diop a un univers qui m’a beaucoup frappée. Très diversifié, prolifique dans le choix des couleurs et pas forcément toujours le même univers. On trouve des choses très différentes dans son travail. Cette rétrospective, c’est justement pour montrer aux gens que de 1994 à 2012, il a eu des univers complètement différents. Maintenant pourquoi ? Est-ce que ce sont des périodes de sa vie ? On voit dans certains de ses travaux qu’il est un peu plus «dark», plus agressif je dirais, et d’autres univers où il est un peu plus doux, avec des oiseaux, des silhouettes de femmes et certaines œuvres qui ont des côtés un peu rituels. Et il se considérait aussi, sur une des œuvres qu’on a ici, qui fait presque 3 mètres de haut, comme «le fils de Dieu», donc je pense qu’il a un lien peut-être avec la divinité, les esprits, les génies, et on arrive à le ressentir dans son travail.
Vous avez un intérêt assez marqué pour l’Ecole de Dakar. Pourquoi ?
Première raison, c’est parce que la collection de mon père est essentiellement composée de l’Ecole de Dakar. J’y ai adhèré et je comprends son choix parce que l’Ecole de Dakar, les artistes qui y sont, ont des univers spécifiques, très particuliers. Et avec le temps, j’aimerais pouvoir continuer à mettre en avant l’Ecole de Dakar, remettre en lumière ces artistes qui, je trouve, on ne les montre pas assez. Alors que justement, pour savoir où on va, il faut savoir d’où l’on vient. Et c’est important de continuer à mettre en avant l’Ecole de Dakar.
C’est une époque importante pour l’art contemporain sénégalais et vous pensez que ce n’est pas assez mis en lumière ?
Pas assez. On parle beaucoup des générations actuelles, mais je ne trouve pas assez de l’Ecole de Dakar, de cette génération des années…, j’ai même remonté à 1949 en parlant de Théodore Diouf, cette génération des années 1950, la première et deuxième générations des artistes de l’Ecole de Dakar qui sont pour moi, des artistes majeurs de l’art contemporain au Sénégal, et qu’il est essentiel de ne pas oublier et à qui il faut toujours rendre hommage.
Une partie de la galerie est consacrée aux mas¬ques, représentations…
La galerie met en avant deux arts, l’art contemporain et l’art sculptural africain qui fait partie d’une passion de mon père, essentiellement composé de pièces qui viennent de la Guinée, du Mali, de la Côte d’Ivoire, d’Afrique du Sud, du Burkina Faso, avec toute une déclinaison d’objets, de mas¬ques, de tams tams, des objets rituels, d’immenses statues. C’est assez large comme collection. Mais la clientèle, qui est friande d’objets de ce genre, ce sont surtout les Américains, les Asiatiques et les Européens. Beaucoup moins les Sénégalais. Aujourd’hui, mon vœu pour la galerie, c’est déjà de trouver un plus grand espace pour montrer plus de choses et faire de plus grandes expositions.
Par Madiambal DIAGNE
HÔTEL SUMA ASSISTANCE, SWEET ET FIN
Ousmane Sonko, Dame Mbodj, Guy Marius Sagna ont assuré le mauvais spectacle en prêtant leur personne à des premiers rôles, dans des navets dignes d’être couronnés aux Razzie Awards
Dans un article du 5 décembre 2022, nous reprenions un propos de l’actrice Valérie Lemercier qui disait «qu’un acteur mauvais au cinéma, ça n’est jamais de sa faute, c’est qu’il a été mal choisi ou mal dirigé». Mais l’actualité, notamment les péripéties du procès opposant le ministre Mame Mbaye Niang au leader du parti Pastef, pour diffamation, tournent au burlesque, au loufoque, et révèlent que si les acteurs peuvent être nuls, ils le sont davantage parce que le scénario est mal écrit. C’est ainsi que Ousmane Sonko, Dame Mbodj, Guy Marius Sagna ont assuré le mauvais spectacle en prêtant leur personne à des premiers rôles, dans des navets dignes d’être couronnés aux Razzie Awards. Chaque année, les Razzie Awards élisent les pires films sortis en salle. Cette sélection, qui tourne en dérision les productions cinématographiques les plus nazes, décerne des navets d’or, d’argent et de bronze. L’avocat attitré des opposants, Me Ciré Clédor Ly, s’arrête au pied du podium.
Le Bonnet d’âne de Bronze à Guy Marius Sagna, le Bonnet d’âne d’Argent à Dame Mbodji
Le 15 mars 2023, à la veille de l’audience qui devait juger l’affaire Mame Mbaye Niang-Ousmane Sonko, Guy Marius Sagna s’était rendu au domicile du leader du parti Pastef. A l’occasion, il a eu des heurts avec un dispositif policier et s’était empressé d’afficher sur les réseaux sociaux des images qui le montraient avec une éraflure. Guy Marius Sagna se fera pourtant hospitaliser, à la clinique Suma Assistance, et se filmera lui-même pour poster des vidéos qui le montraient avec des perfusions. Il a quand même pu prendre le soin de se ceindre de son écharpe de parlementaire pour mieux poser devant les caméras. Au vu des images, on pouvait s’imaginer que le jeune député était mal en point et cela n’a pas manqué d’émouvoir du monde, quelques âmes pleurnichardes qui voulaient sans doute se convaincre de leur propre émotion. Des personnes ont voulu exprimer leur indignation devant les mauvais traitements qui auraient été infligés au député. C’est ainsi qu’on aura noté la réaction particulièrement indignée de sa nouvelle amie, l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, qui lui manifestait sa solidarité et criait sa colère de le voir traité de la sorte. Comment peut-on aduler tant, ce qu’on avait le plus abhorré naguère ? C’est peut-être, en psychologie, l’antonymie du dépit amoureux.
Mais la supercherie était manifeste. Et le lendemain matin, on n’a pas été trop surpris de voir le même Guy Marius Sagna, fringant, sans la moindre trace de ses bobos, accompagner Ousmane Sonko qui devait se rendre au Tribunal. Mieux, Guy Marius Sagna avait fait montre de hargne pour houspiller les policiers qui cherchaient à détourner leur cortège vers un autre itinéraire. Lui, le malade et hospitalisé moins de 24 heures auparavant, se battait comme un lion pour protéger Ousmane Sonko. Ces scènes ont fait oublier le prétendu passage à tabac !
Le syndicaliste enseignant, Dame Mbodji, fera découvrir de mauvais talents de bonimenteur en jouant à la victime d’une tentative d’assassinat. Le jeudi 16 mars 2023, dans une vidéo largement diffusée, Dame Mbodj a prétendu révéler qu’il a été victime d’une tentative d’assassinat du fait de sbires du régime de Macky Sall. Il a ainsi montré environ sept impacts de balle sur son véhicule, provoqués par des hommes à moto, armés de fusils à rafales, qui l’auraient suivi la veille, sur la Corniche de Dakar, au sortir d’une émission nocturne sur la chaîne Tfm. L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, radical et farouche opposant du régime de Macky Sall, se fendit d’une réaction outrée, «exigeant que toute la lumière soit faite dans cette ignoble tentative d’assassinat». Il fallait véritablement vouloir prendre des vessies pour des lanternes que de chercher à donner une once de crédit aux révélations de Dame Mbodji. D’abord qu’est-ce que représenterait Dame Mbodji sur l’échiquier politique ou quel pourrait-être l’enjeu qui justifierait une tentative d’assassinat ? Ensuite, les constatations visibles ne pouvaient tromper la plus crédule des personnes. Les impacts de balle étaient visibles sur tous les côtés du véhicule, et manifestement, les tireurs auraient fait le tour du véhicule plutôt que de tirer sur une cible mouvante, alors qu’aux dires de la cible épargnée comme par miracle, ils seraient eux aussi sur une moto en déplacement. La plus grande aberration restera que les impacts de balle sont de part et d’autre, placés sur les mêmes endroits, et encore sur des zones dont les frais de réparation ne devraient pas trop coûter. De plus, «l’ami» Dame Mbodj, après ce grave incident qu’il relate, était allé dormir tranquillement chez lui, au lieu d’aller se réfugier au premier poste de police ou de gendarmerie pour échapper à ses assaillants. En effet, Abdoul Mbaye a parfaitement raison, une enquête exhaustive doit être diligentée sur cette affaire, pour ne plus laisser prospérer des accusations gratuites de tentative d’assassinat brandies systématiquement et sans la moindre preuve.
De la même façon qu’une enquête est en cours pour élucider les circonstances de l’hospitalisation de Ousmane Sonko à la clinique Suma Assistance. Des personnalités publiques candides (?) avaient cherché à acculer les autorités de l’Etat, reprenant la thèse d’une tentative d’empoisonnement de Ousmane Sonko, et surtout préconisaient son évacuation à l’étranger. Cependant, on peut se demander si cette demande ne relève pas d’une certaine perfidie pour pousser à mener ces investigations afin de mettre à nu la supercherie. Epargnez-moi de mes amis !
Le Bonnet d’âne d’Or à Ousmane Sonko
«Il est rare quand on ment, que tout s’accorde : le regard, la voix et l’attitude.» (Madeleine Ferron). Ousmane Sonko et son conseil Me Ciré Clédor Ly ont réussi à faire prospérer leur demande de renvoi du procès, qui devait se tenir le 16 mars 2023, à la date du 30 mars 2023. On a découvert par la suite, avec les vagues d’arrestations opérées par la police dans les rangs du «commando de Pastef», que la demande de renvoi ne cachait pas moins qu’une volonté sournoise de donner du temps à des fauteurs de troubles pour mieux se préparer à semer le chaos toujours annoncé. Mais là n’est pas le propos !
Ousmane Sonko avait affirmé à l’audience être pris d’un malaise, pour affirmer avoir été victime d’une tentative d’empoisonnement avec un liquide toxique qui lui aurait été versé par un élément des Forces de sécurité. Sur le coup, des images, qui ne pouvaient permettre d’identifier le coupable, avaient fait le tour des réseaux sociaux et, dans les rangs du parti Pastef, on se promettait une chasse à l’homme. C’était sans savoir que la personne qui avait versé un liquide sur Ousmane Sonko avait immédiatement été interpellée. Il s’avéra paradoxalement que le quidam est un de ses proches et, pour essayer d’expliquer son geste, il affirma aux enquêteurs qu’il avait juste voulu asperger son leader d’une substance pour le protéger des inhalations des gaz lacrymogènes. Il est à noter que l’avocat qui était assis aux côtés de Ousmane Sonko ne s’est jamais plaint d’inhalations toxiques ou de tentative d’empoisonnement. En prenant l’avion le lendemain même des événements, Me Ciré Clédor Ly avait embarqué à l’aide d’un fauteuil roulant, mais on le retrouvera arrivé à Paris, après un vol de 5 heures, sur ses deux jambes, pour aller prendre tranquillement un café.
Par ailleurs, personne d’autre dans le véhicule (Guy Marius Sagna, le chauffeur ou les agents de sécurité) n’a eu à déplorer une inhalation toxique. Qu’à cela ne tienne, Ousmane Sonko se fera admettre à la clinique Suma Assistance. Mais le plus stupide est à venir. L’enquête ouverte par la police établira qu’aucun acte médical n’a été posé sur le patient.
Le Docteur Ousmane Cissé, médecin personnel et de famille de Ousmane Sonko, du reste encarté militant de son parti, et qui avait été appelé en urgence au Palais de justice pour établir un diagnostic de l’état de santé du prévenu qui disait être pris de malaise, confiera aux enquêteurs n’avoir posé aucun acte médical sur le «patient», depuis son hospitalisation à Suma Assistance.
Selon lui, c’est une équipe de spécialistes dont il n’a pas révélé les identités, qui s’occupe de l’interné. Il a renseigné qu’il a juste accompagné Ousmane Sonko à la clinique, mais ne s’occupe pas de son état.
Ainsi, il dit ignorer la pathologie dont il souffrirait, encore moins s’il avait été exposé à une substance toxique. D’autres membres du personnel médical de Suma Assistance, entendus par la police, ont pour leur part déclaré qu’ils n’ont pas accès à lui, suite aux instructions du patron de la clinique, le Docteur Babacar Niang. Ce dernier, urgentiste de son état, suite à un avis de recherche émis par la police, s’est fait alpaguer, bien loin de sa clinique, au village de Médina Ndiathbé, à plus de 500 kilomètres de son lieu de travail et de sa résidence habituelle. L’enquête n’a pas encore dit où le Docteur Niang cherchait à se rendre mais, transféré à Dakar, il a déclaré que c’est à la demande du patient qu’une ambulance était allée à son domicile, le chercher pour le conduire à la clinique Suma Assistance. Seulement, il précisa que Ousmane Sonko était suivi par son propre staff médical, en l’occurrence les docteurs Cissé et Ndoye ainsi que leur infirmier.
En d’autres termes, il a soutenu que Suma Assistance n’a pas diagnostiqué le malade et n’a posé aucun acte médical sur sa personne. D’ailleurs, le Dr Niang affirme que sa clinique est ouverte à des spécialistes indépendants qui peuvent y amener leurs patients et les traiter sur place, sans que la clinique n’ait le moindre contrôle sur le patient. On ne savait pas jusqu’ici que Suma Assistance pouvait servir en quelque sorte d’hôtel ! En tout état de cause, Suma Assistance ne pourra lui délivrer un certificat médical car ne l’ayant pas traité au plan médical. Au cours de son troisième interrogatoire, le Dr Niang a quand même pu en dire un peu plus sur les circonstances de l’hospitalisation. Il a pu expliquer que le fameux patient avait été reçu et examiné par le Docteur A. Bangbola, de nationalité béninoise, qui a procédé à son hospitalisation. Or, il se trouve que ce médecin est une gynécologue. (Le sujet est trop sérieux pour qu’on en rie à gorge déployée !). Prise de panique pour avoir été entraînée à son corps défendant dans une histoire rocambolesque, Dr Bangbola a vite couru au consulat du Bénin à Dakar, pour demander la protection consulaire, expliquant avoir juste reçu un patient qui lui affirmait se plaindre de contusions multiples et qu’elle ne lui aurait administré qu’un vulgaire sédatif, du paracétamol. Assurément, on est bien loin de la thèse de l’empoisonnement qui nécessiterait une évacuation sanitaire à l’étranger comme l’avaient demandé, à cor et à cri, les responsables du parti Pastef et le «droit-de-l’hommiste», Alioune Tine, ainsi que de nombreux autres leaders de l’opposition. Il reste que tout ce beau monde est subitement devenu circonspect ou même habité par un silence gêné, depuis qu’ils ont vu le «patient», qu’on présentait comme mourant, faire un «live» de plus d’une heure, trois jours après son hospitalisation, pour continuer, avec verve et vigueur, d’accuser le régime de Macky Sall de toutes les forfaitures et d’haranguer le peuple de militants du parti Pastef à se mobiliser pour lui servir de bouclier. D’aucuns s’étaient d’ailleurs amusés, en se demandant si Ousmane Sonko aurait emprunté à Guy Marius Sagna sa drôle de perfusion pour s’en parer. Mais la supercherie était encore plus visible aux yeux des spécialistes des actes de santé. Nombre d’entre eux ont réagi après avoir visionné la déclaration, pour se gausser que «la solution dans le flacon est de l’hydrosol poly-vitaminé, raison de sa couleur jaunâtre, et que si la perfusion était normale, la tubulure qui relie le flacon à la veine devait avoir la même couleur. En conclusion, la perfusion est fausse, le liquide jaunâtre est absent de la tubulure et, pour une première dans l’histoire de la médecine, une perfusion est faite sur un patient sans cathéter veineux». Il n’y a plus de doute, encore une fois, Ousmane Sonko s’est fait confondre dans ses mensonges et actes de manipulation. Les personnes qui exigeaient son évacuation sanitaire à l’étranger se sont résignées à crier au scandale, qu’une enquête soit ouverte et que des médecins soient ainsi entendus par la police. Maintenant elles invoquent le secret médical !
Au demeurant, Ousmane Sonko est désormais assigné au silence, d’autant que chacune de ses sorties devient catastrophique et ruine ce qui lui resterait de crédibilité. Il reste à savoir pendant combien de temps pourra-t-il supporter le supplice du silence ? Des nouvelles de Me Ciré Clédor Ly ? Un communiqué censé provenir de sa famille affirme qu’il irait bien mieux et on croit savoir par ailleurs qu’il devrait, cette semaine, être à Nouakchott pour plaider dans l’affaire des poursuites pénales intentées contre l’ancien Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. Quid de sa participation au procès de Ousmane Sonko prévu le 30 mars 2023 ?
Une plainte est également instruite contre l’équipe de Suma Assistance pour non-assistance à personne en danger. Doudou Fall, agent municipal, a succombé à ses graves blessures lors des échauffourées du 16 mars 2023 et le maire de la Medina soutient que son collaborateur n’avait pas été convenablement pris en charge par les équipes médicales, du fait qu’il n’était pas du parti Pastef. Dans des pays démocratiques, les cas du Dr Niang et de Me Ciré Clédor Ly auraient interpellé leurs corporations respectives qui s’assureraient, à tout le moins, du respect des règles éthiques et déontologiques.
*Le titre est emprunté du titre du film, excellent celui-là, «Hôtel Rwanda», tourné en témoignage du génocide de 1994. Paul Rusesabagina dont l’histoire a inspiré ce film, vient d’être libéré de prison par le Président Paul Kagame.
LE JUGE DEME PRONE LES ETATS GENERAUX DE LA JUSTICE
Il y a 5 ans, Ibrahima Hamidou Dème démissionnait de la magistrature afin de dénoncer l'instrumentalisation de la justice par l’Exécutif. Mais aujourd’hui encore, il estime que la situation ne s’est guère améliorée.
C’est la date symbolique du 26 mars, marquant sa démission de la magistrature que le juge Ibrahima Hamidou Dème, président du parti Ensemble pour le Travail, l’Intégrité et la Citoyenneté (Etic) a choisie pour remettre sur la table la question de l’indépendance de la justice. Après avoir constaté que 5 ans après sa démission, les lignes n’ont toujours pas bougé, il a plaidé pour la tenue d’états généraux de la justice.
Il y a 5 ans, Ibrahima Hamidou Dème démissionnait de la magistrature afin de dénoncer l'instrumentalisation de la justice par l’Exécutif. Mais aujourd’hui encore, il estime que la situation ne s’est guère améliorée. D’où son appel à la tenue des états généraux de la justice. Ainsi, le président du parti Ensemble pour le Travail, l’Intégrité et la Citoyenneté (Etic) a choisi la date symbolique du 26 mars, marquant cette fameuse démission, pour poser sur la table la problématique de l’indépendance de la justice. «La responsabilité incombe d’abord au président de la République qui a l’obligation constitutionnelle de garantir l'indépendance de la justice, mais aussi à la hiérarchie judiciaire qui n’a pas su préserver un héritage d’une longue culture d’indépendance. La conséquence est que la justice est toujours contestée voire discréditée. L’actualité judiciaire à laquelle nous assistons montre encore un usage excessif et inopportun des poursuites pénales et de la détention dans certaines affaires à connotation politique. Cela renforce le sentiment de la dépendance de la justice au pouvoir judiciaire», affirme Ibrahima Hamidou Dème. Pour lui, la justice doit être non seulement indépendante de tout autre pouvoir, mais elle doit surtout l’apparaître. «C’est une exigence pour que la justice retrouve la confiance des justiciables afin de s’exercer avec l’autorité et la crédibilité nécessaires dans un Etat de droit», souligne-t-il.
De l’avis du juge Dème, le combat pour l’indépendance de la justice est essentiel pour la survie de notre démocratie. «Chacun doit prendre conscience de l’importance de la justice, car si elle ne joue pas convenablement son rôle de régulateur social, son rôle d’arbitre impartial à l’égard de tous les justiciables, qu’ils soient demandeurs et défendeurs, parties civiles ou prévenus, il n’y aura pas de liberté, pas d’équité, ni de démocratie, encore moins de paix sociale», tranche le leader de Etic.
En perspective de la prochaine présidentielle de 2024, dit-il, cette question devait être au cœur des priorités, afin de tracer la voie des réformes à entreprendre. «De ce point de vue, la tenue des états généraux de la justice, regroupant tous les corps judiciaires et toutes les forces vives de la nation, devrait faire l’affaire. Une telle approche est une impérieuse nécessité pour la survie de notre Etat de droit et de notre société, d’autant qu’il n’y a aucune alternative à la justice, sinon le chaos», indique Ibrahima Hamidou Dème.
«LE TROISIEME MANDAT EST ILLEGITIME ET MORALEMENT INADMISSIBLE»
Evoquant l’actualité politique, Ibrahima Hamidou Dème relève une crise profonde. «Si nous regardons la situation du pays avec lucidité, on peut constater que l’histoire est en train de se répéter et personne ne semble y prêter attention. A 10 mois de l’élection présidentielle, le pays et notre démocratie sont pris en otage par des hommes politiques de tous bords. La violence d’Etat, les confrontations physiques, les invectives et autres violences verbales règnent actuellement dans le champ politique. Malheureusement, les combats de rue ont encore pris le dessus sur l’instauration d’un débat serein autour des réformes politiques et institutionnelles qu’on devait adopter, pour sortir du cercle vicieux de la politique politicienne et de la mauvaise gouvernance. Nous ne cesserons de le marteler, la violence est inacceptable d’où qu’elle vienne. Nous ne sommes pas d’accord et nous ne serons jamais d’accord avec la violence. Toute initiative dans laquelle je perçois la violence, je n'y participerai pas», clame le juge Dème. S’agissant de l’élection présidentielle de 2024, il considère qu’une troisième candidature du Président Macky Sall est inacceptable, «parce qu’elle est illégitime et moralement inadmissible».
L’esprit de la constitution a toujours été de limiter le nombre consécutifs de mandats à deux. Et ce consensus qui est gage de vitalité démocratique et de bonne gouvernance ne doit être remis en cause par aucune manœuvre politicienne. Nous avions depuis 2019 tiré la sonnette d’alarme sur le risque d’une tentative d’un troisième mandat contre laquelle doit se dresser toutes les forces vives de la nation.
Les conclusions des assises nationales sont plus que d’actualité, pour opérer les réformes nécessaires afin de parvenir aux ruptures vertueuses que notre pays mérité», souligne le président de Etic. En ce qui concerne sa probable candidature, il révèle qu'il est en discussions très avancées avec d'autres forces politiques et que d'une manière ou d'une autre le parti ETIC sera présent à ces joutes électorales.
LE PDS EXIGE L’AUDIT INDEPENDANT DU FICHIER ELECTORAL
Pour une transparence de la prochaine présidentielle, les membres du Parti démocratique sénégalais (Pds) exhortent les autorités à auditer le fichier électoral.
Alors qu’on s’achemine vers la révision exceptionnelle des listes électorales, le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) jette un pavé dans la mare. En effet, les libéraux qui doutent sérieusement de la fiabilité du fichier électoral exigent son audit indépendant et contradictoire sous le contrôle de l’Union Africaine, de l’Union Européenne et des Etats Unis.
Pour une transparence de la prochaine présidentielle, les membres du Parti démocratique sénégalais (Pds) exhortent les autorités à auditer le fichier électoral. Selon les libéraux, «le fichier électoral constitue un des enjeux déterminants pour assurer une élection démocratique, transparente et fiable».
Chargé des élections du Pds, Maguette Sy, encourage ses frères de parti à maintenir le dynamisme de la mobilisation afin de garantir cette transparence. «Si le Pds continue d’exiger un audit indépendant et contradictoire du fichier électoral sous le contrôle de l’Union africaine, de l’Union européenne et des Etats-Unis, nous devons nous mobiliser pour que tous nos militants et sympathisants soient inscrits sur le fichier électoral, en particulier les millions de primo-votants qui rencontrent énormément de difficultés et d’obstacles dressés par le pouvoir dans le seul but de les empêcher de s’inscrire comme cela a déjà été constaté lors des derniers scrutins des municipales et des législatives de 2022», ajoute-t-il.
Evoquant la révision des listes électorales, les partisans de Me Abdoulaye Wade indiquent que le Pds prendra part à toutes les réunions convoquées sur le sujet par les autorités administratives. «Cette révision se déroule du jeudi 6 avril au samedi 6 mai 2023 sur l’étendue du territoire national et à l’étranger pour le vote des Sénégalais de l’extérieur.
Conformément aux dispositions du code électoral, le ministère de l’Intérieur, sous la supervision de la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena), va très prochainement lancer les travaux des commissions administratives pour la révision exceptionnelle des listes électorales. Les partis politiques en sont membres de droit et y siègent à travers des représentants dûment mandatés», souligne Maguette Sy.
A cet effet, poursuit-il, le Pds sera représenté, de façon effective et permanente, dans toutes les commissions administratives opérant à l’intérieur du pays et à l’étranger. «Nous allons assurer une mobilisation massive de nos militants, sympathisants et surtout les primo-votants pour leur inscription sur les listes électorales. Le Pds assistera tout militant ou sympathisant en contentieux et contrôlera l’ensemble des listes provisoires publiées», souligne le chargé des élections au Pds. «Cet outil de mobilisation, de veille, de suivi et d’alerte sera au service du Pds afin d’assurer à notre frère, candidat-président, Karim Meissa Wade, une victoire éclatante au premier tour de l’élection présidentielle du 25 Février 2024», affirme le chargé des élections du Pds, Maguette Sy.
Dr Babacar Niang libéré sur convocation
Le patron de la clinique Suma Assistance est libre. Selon des informations de nos confrères de Libération, la garde à vue prolongée du Dr Babacar Niang a été levée dans la soirée du samedi. Toutefois, il devra se présenter devant les enquêteurs ce lundi. La libération du Dr Niang est intervenue juste quelques heures après la sortie des professionnels de la santé regroupés autour d'une intersyndicale pour demander son élargissement de prison. Il faut rappeler que le médecin a été arrêté suite à un avis de la sûreté urbaine, dans le cadre des événements du 16 mars, avec la convocation du leader du Pastef Ousmane Sonko dans son procès en diffamation l'opposant au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.
Dr Seydou Diallo et Dr El Hadj Magnick Ngom à la DIC ce matin
L’intersyndicale des organisations du secteur de la santé n’aura pas le temps de déposer ses armes après la libération de Dr BabacarNiang propriétaire de la clinique Suma Assistance. Puisque leur collègue, Docteur Seydou Diallo, biologiste et coordonnateur départemental de Pastef Keur Massar et Pastef Yeumbeul Sud, a reçu une convocation hier. Dr Diallo est attendu aujourd’hui à la Division des Investigations Criminelles (Dic) à partir de 10h. Affaire à suivre. Idem pour son collègue, El Hadj Magnick Ngom, ophtalmologue, convoqué aujourd’hui à 14h à la Sûreté urbaine.
Deux médecins du pôle Santé de Pastef entendus
Restons avec les médecins militants au Pastef pour dire qu’ils sont en train de défiler devant les limiers. Dr Ablaye Ba et Dr Awa Ndoye du pôle Santé de Pastef ont été entendus samedi à la Sûreté urbaine. Mais, ils sont rentrés chez eux. Au même moment, Lamine Sané de la jeunesse Pastef des Parcelles Assainies, cueilli vendredi au sortir de la mosquée, était auditionné par les enquêteurs de la Sureté Urbaine en présence de son avocat, Me Senghor
Mimi Touré enrôle le MPC de Ali Mohamed
En perspective de la présidentielle de 2024, Aminata Touré se renforce avec l’alliance qu’elle a scellée avec le mouvement pour le Parti de la Construction (MPC) de Ali Mohamed dit Séga Camara. Les deux délégations, conduites par Mme Aminata Touré et Ali Mohamed dit Séga Camara, ont échangé, partagé et conclu des accords politiques en vue de la mise sur pied d’une vaste coalition politique et électorale en direction de l’élection présidentielle du 25 février 2024, et dans une perspective de construction d’un Sénégal nouveau. Analysant la situation politique, économique, sociale du pays, les deux délégations ont exprimé leur totale convergence de vues sur la crise qui secoue tous les secteurs de la vie nationale, exigeant ainsi des forces politiques, de la Société Civile et des Mouvements citoyens, mobilisations et batailles pour faire face au Président Macky Sall quitente de bâillonner ceux qui s’opposent à sa volonté de puissance. Pour Mimi Touré et compagnie, l’accentuation de la pauvreté, de la paupérisation et de la misère dans toutes les couches sociales du pays est le résultat de l’incurie du régime de Président Macky Sall qui a enterré l’Etat de droit par la confiscation des libertés civiques, politiques, individuelles et collectives, disqualifié la République, et se complaît dans le bâillonnement de ses opposants, le musellement de la presse et des leaders d’opinion, la mal gouvernance, la mauvaise gestion des finances publiques, le népotisme, la gestion clanique des deniers publics, la concussion, la gabegie et un train de vie excessif.
Bagarre des militants de l’Apr à Wakhinane-Nimzaat
La rencontre de l’Alliance pour la République (Apr) de la commune de Wakhinane-Nimzaat pour la vente des cartes et l’installation des comités s’est terminée en queue de poisson. Tout est venu de l’intervention de Papis Mendy, un proche du responsable politique Yaya Ba. Ses propos n’ont pas plu aux partisans du maire Racine Talla qui l’ont malmené. Mais la riposte du camp Yaya Ba n’a pas tardé. Les deux partis ont échangé des propos aigres-doux et des coups de poing. Pis, des proches du maire Racine Talla s’en sont pris aux journalistes pour leur interdire de prendre des images de la bagarre. Et face à l’opposition des journalistes, ces proches du maire les ont insultés. La situation a failli dégénérer, car n’eût été l’intervention de quelques bonnes volontés, les lieutenants de l’édile de Wakhinane-Nimzaat allaient se battre avec les professionnels de l’information qui étaient déterminés à filmer la scène de pugilat.
Bagarre des militants de l’Apr à Wakhinane-Nimzaat (bis)
Restons avec la bagarre des militants de l’Apr à Wakhinane-Nimzaat pour dire qu’elle a fait sortir Mamadou Yaya Ba de ses gonds. Ce dernier déplore la violence perpétrée contre Papis Mendy. M. Ba estime que la rencontre a été biaisée avec l’interdiction de prise de parole à certains responsables. Mamadou Yaya Ba invite son mentor Macky Sall à prendre ses responsabilités pour résoudre le problème en vue d’éviter une seconde débâcle électorale en 2024.
Arrestation de deux trafiquants de médicaments
Dans la croisade contre le trafic de médicaments, les éléments du commissariat de police de Guinaw rails ont interpellé les sieurs E. Diawara et A. Sène. Selon nos sources, les hommes du commissaire Alpha Oumar Ba ont saisi également un important lot de médicaments de diverses natures comprenant entre autres viagra, paracétamol, baume, produits phytosanitaires, anti-rats et anti-moustiques. Les mis en cause ont été interpellés à côté du Daral de Thiaroye suite à une information faisant état de l’existence d’un vaste réseau de trafic de médicaments à Guinaw rails nord. C’est ainsi que ce dimanche, vers les coups de 06 heures du matin, 04 individus qui portaient sur la tête des médicaments sont tombés net sur les limiers. Deux parmi les trafiquants ont pris la fuite, abandonnant sur place E. Diawara et A. Sène qui ont été moins chanceux. Ils sont interpellés et conduits à leurs domiciles au quartier Ameth Mbaye pour une perquisition. Ce qui va conduire à la saisine d’un important lot de médicaments. Interrogé sommairement, E.Diawara a reconnu les faits qui lui sont reprochés en déclarant s’être approvisionné à Touba. E. Diawara et A. Sène seront déférés aujourd’hui au parquet
Démantèlement du site d’orpaillage clandestin
Dans le cadre des opérations de sécurisation, les éléments de la brigade territoriale de Saraya, renforcée par l’escadron de cette localité, ont procédé samedi dernier au démantèlement du site d’orpaillage clandestin du village de Bougouda. Les pandores ont saisi 17 groupes électrogènes et 11 marteaux piqueurs.
Les élèves et les enseignants prennent les vacances aujourd’hui
La communauté éducative va prendre les vacances du deuxième trimestre plutôt que prévu. C’est peut-être à cause de la tension politique et des manifestations pacifiques de l’opposition prévues dans la semaine. Dans un communiqué reçu à «L’As», le ministre de l'Éducation nationale porte à la connaissance de la communauté éducative que le début des vacances du deuxième trimestre de l'année scolaire initialement prévu le 31 mars 2023, est ramené au 27 mars 2023 à partir de 18 heures. Les élèves et les enseignants reprennent les cours le 12 avril 2023 à 8 heures.
L’UNTJ décrète une grève de 72h
L’Union nationale de travailleurs de la Justice (UNTJ) ne faiblit pas dans son mouvement d’humeur. En effet, les travailleurs de la justice décrètent encore un mot d’ordre de grève de de 72 heures à partir d’aujourd’hui. Le secrétariat exécutif national du syndicat exige le respect des accords et la satisfaction de sa plateforme revendicative. C’est dire que la justice sera paralysée encore cette semaine.
Kaolack : Un menuisier tué à coups de couteau par une jeune fille
Un jeune menuisier ébéniste a été tué samedi dernier vers 22 heures à coups de couteau par une jeune fille âgée de 30 ans. Le drame s'est produit près du cimetière de Keur Maloum où A. S. et la jeune fille se sont croisés à l'angle d'une rue. Après un échange houleux, informe Dakaractu, la présumée meurtrière est retournée chez elle pour prendre un couteau qu’elle a dissimulé soigneusement. Elle a trouvé le menuisier en train de couper son jeûne avant de lui asséner des coups mortels. Pour l'heure, le mobile du meurtre reste indéterminé. La jeune fille a été interpellée par les éléments du commissariat central de Kaolack. Quant à la victime, son corps a été déposé à la morgue de l'hôpital régional.
Thiès : Des militants de Habib Niang gèlent leurs activités dans Bby
Après des années de compagnonnage, les militants et sympathisants de Habib Niang, responsable de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) et leader du mouvement «And Suxxali Sénégal» (Masse) risquent de tourner le dos au Président Macky Sall. Aux dernières locales, ses militants sont tombés des nues lorsque Habib Niang leur a annoncé qu'il n'est pas investi candidat à la mairie de Thiès-Nord. Aux législatives, selon ces militants, leur leader s'est donné corps et âme pour soutenir les maires du parti Rewmi qui étaient investis par Bby. D’après Dakaractu, les partisans de Habib Niang ont décidé de geler toutes leurs activités au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby).
Ziguinchor : les marchés sont bien approvisionnés
Les marchés de Ziguinchor (sud) sont bien approvisionnés en denrées alimentaires de grande consommation, a dit à l’APS le chef du service régional du commerce, Sidi Camara, assurant que les prix sont stables. Le chef du service régional du commerce renseigne que le dernier relevé effectué le 23 mars a montré que le niveau des stocks des denrées alimentaires est satisfaisant. Présentement, nous ne constatons pas de difficultés dans les marchés de Ziguinchor. L'approvisionnement suit correctement son cours. Il n'y a pas de tensions. Ziguinchor ne constate pas de pénurie de sucre, a encore fait observer M. Camara. Il a toutefois déploré quelques cas de pratique de ‘’prix illicites'' sur la viande au marché central de Ziguinchor.
Mbacké : Le marché bien approvisionné
Le département de Mbacké est bien approvisionné en denrées de grande consommation durant le mois de Ramadan, a-t-on appris du chef du service départemental du commerce. Le marché est bien approvisionné, notamment en huile, en riz, pomme de terre, oignon, et lait. Nous n’avons aucune difficulté avec ces produits qui sont en quantité suffisante dans le marché, a dit Dieumbe Fall dans un entretien avec l'APS.Il a toutefois signalé que le sucre n'était pas suffisamment disponible sur le marché local. «En réalité, le sucre estlà au Sénégal, mais c’est la chaîne de distribution qui pose problème. Autrement dit, il y a des lenteurs au niveau de l’usine et ce sont ces lenteurs-là qui ont impacté l’approvisionnement correct du marché », a-t-il expliqué.
LES MANIFESTATIONS ANNONCEES DE YAW ET D'AUTRES SUJETS POLITIQUES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Les livraisons de ce lundi 27 mars traitent traitent de sujets politiques se rapportant aux manifestations annoncées par la coalition Yewwi askani wi, la sortie attendue d'Idrissa Seck et la dernière réunion du Secrétariat exécutif de l’Alliance APR.
Dakar, 27 mars (APS) – Les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent de sujets politiques se rapportant aux manifestations annoncées par la coalition Yewwi askani wi, la sortie attendue d'Idrissa Seck et la dernière réunion du Secrétariat exécutif de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir).
‘’Vers une semaine d’incertitudes’’, affiche à la Une Sud Quotidien. Le journal évoque l’audience spéciale prévue le 30 mars dans l’affaire opposant Mame Mbaye Niang, le ministre du Tourisme et l'opposant Ousmane Sonko. La publication redoute notamment les tensions pouvant découler de la série de manifestations annoncée par Yewwi Askan wi, la coalition de l'opposition.
Le journal évoque dans le même temps, la sortie attendue ce lundi d’Idrissa Seck, un allié du président Macky Sall et d’autres évènements qui ‘’pourraient marquer un tournant décisif dans la vie politique du pays en direction de la présidentielle de 2024’’.
Concernant Idrissa Seck, le quotidien Kritik signale que ‘’le président de Rewmi, dont la dernière sortie a fait polémique sera attendue notamment sur la question du 3e mandat comme sur les évènements violents qui ont secoué le pays (…)’’.
‘’Idy : le dernier coup de poker ?’’, s’interroge Vox Populi. ‘’Que dira-t-il aujourd’hui, sera-t-il candidat ou pas ? A la croisée des chemins, le président de Rewmi joue son avenir politique’’, écrit le journal.
De son côté, le journal EnQuête revient sur la réunion du Secrétariat exécutif de l’Alliance pour la République (APR) et note que ‘’Macky Sall dope les troupes’’.
‘’Un message fort, fédérateur et mobilisateur. C’est ce que Macky Sall a voulu lancer, ce samedi, à l’ensemble des membres de l’APR (…)’’, écrit la publication.
‘’Macky Sall galvanise ses troupes et appelle à un front pour la défense de la République’’, selon L’As, en notant que Farba Ngom a été nommé Secrétaire national à l’organisation et à la mobilisation de l’APR.
Selon Vox Populi, ‘’l’APR bat le rappel des troupes et menace les fauteurs de troubles’’. ‘’Macky Sall enfile sa tenue de général’’, dit L’Observateur tandis que pour Source A, ‘’Macky Sall (est) prêt au combat’’.
‘’Macky entre en SEN’’, affiche en Une le quotidien Bës Bi. ‘’En convoquant la réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) de l’APR, samedi dernier, Macky Sall voulait faire d’une pierre deux coups. Le premier est le 11e anniversaire de son accession au pouvoir. Le second est la détermination de l’Etat à ne pas faiblir face aux activités annoncées cette semaine par la coalition Yewwi askan wi. Au siège de l’Alliance pour la République (APR), devant les responsables du Sen, la plus haute instance du parti, Macky Sall enfilé la tenue de combat pour avertir l’opposition’’, écrit le journal.
Selon Le Soleil, ‘’Macky Sall réorganise la direction de l’APR et remobilise ses troupes’’.
WalfQuotidien constate que ‘’Macky Sall maintient le suspense’’ à propos d’une 3e candidature. ‘’ A moins d’un an de l’élection présidentielle, le président Macky Sall continue d’entretenir le flou sur sa troisième candidature
DIAMBARS RESTE TOUJOURS LEADER, LE CASA FREINE
L’équipe de Diambars garde encore le fauteuil de leader du championnat de Ligue 1 après le match concédé (1-1) hier, dimanche 26 mars en déplacement face à la Linguère de Saint-Louis pour le compte de la 15ème journée.
L’équipe de Diambars garde encore le fauteuil de leader du championnat de Ligue 1 après le match concédé (1-1) hier, dimanche 26 mars en déplacement face à la Linguère de Saint-Louis pour le compte de la 15ème journée. Comme lors de la précédente journée, les Académiciens sont encore talonnés au classement par le Casa Sports. Les Ziguinchorois qui n’ont pas fait mieux lors de la réception de Génération Foot (1-1), restent toujours à deux longueurs du leader Diambars. Le podium est complété par le club banlieusard de Guédiawaye FC qui n’a pas joué après le report de son match face à Dakar-Sacré Cœur.
Diambars gardera encore les commandes du championnat de Ligue 1 qui a vécu ce weekend sa 15e journée. Pour conforter son fauteuil de leader, les Académiciens qui se déplaçaient hier, dimanche 26 mars, au stade de Mawade Wade, sont revenus avec un score un match nul de (1-1), face à la Linguère (première équipe relégable et avec deux journées de retard 13 points). Ce partage des points n’a pas empêché à l’Académie de Saly de rester à la tête du classement (28 points) puisse que le Casa Sports (26 points) et Guédiawaye FC (3e ; 25 points), ses poursuivants immédiats, n’ont pas réussi à faire mieux. Si le club banlieusard a vu son match contre le Dakar Sacré Cœur reporter, les Ziguinchorois en profitent pour occuper avec toujours un match en retard la place de dauphin (2 en 26 points) malgré le coup de frein subi à domicile (1-1).
C’était devant l’équipe de Génération Foot, qui elle, reste toujours au milieu du classement (9e ; 17 points et deux matchs de retards). De son côté, Teungueth FC a réussi le plus gros score de la journée en s’imposant au stade Ngalandou Diouf face aux CNEPS Excellence (2-0). Cette équipe thiessoise qui faisait son retour après deux dernières journées à la compétition, en raison de différends entre les dirigeants du club, reste cantonnée à la 14e place et de lanterne rouge avec (4 points). Le Jaraaf reste à la 5e place après le revers essuyé à domicile devant l’AS Douanes sur le score (1-0). Grâce à cette victoire, l’AS Douanes reste à la place de première équipe non relégable (12e ; 16 points). L’AS Pikine (11e, 17 points avec 1 match de retard) s’est imposé hier, dimanche 26 mars contre l’Union sportive de Gorée (6e, 20 points) sur la plus petite des marques (1-0). Au stade Caroline Faye, le Stade de Mbour (7e, 18 points) a été contraint au partage des points avec les Huiliers de la Sonacos de Diourbel (10e, 17 points).
LE MINISTERE DE L’EDUCATION ANTICIPE
Alors que le procès du leader du Pastef Ousmane Sonko est prévu pour ce jeudi 30 mars, le gouvernement a pris les devants. Il a décidé d’anticiper les fêtes de Pâques.
Alors que le procès du leader du Pastef Ousmane Sonko est prévu pour ce jeudi 30 mars, le gouvernement a pris les devants. Il a décidé d’anticiper les fêtes de Pâques. Initialement prévues le 31 mars, elles sont ramenées au 27 mars jusqu’au 12 avril 2023. En effet, l’école connait des perturbations depuis la semaine dernière avec la grève des syndicats d’enseignants et des élèves qui réclament la libération de leurs camarades arrêtés. Le G7 a d’ailleurs annoncé un plan d’actions conjoint.
L’information circulait depuis samedi mais c’est finalement hier, dimanche 26 mars, que le ministère de l’Education nationale a sorti un communiqué officiel fixant les nouvelles dates des fêtes de Pâques pour les élèves. « Le ministère de l’Education nationale porte à la connaissance de la communauté éducative que le début des vacances du deuxième trimestre de l’année scolaire 2022/2023, initialement prévu le 31 mars 2023, est ramené au 27 mars 2023 à partir de 18 heures », informe le communiqué qui nous est parvenu. « La fin des vacances reste maintenue au 12 avril 2021 à 8 heures », ajoute le document. Alors que le G7 annonce un plan d’actions conjoint pour, entre autres motifs, la libération des élèves et enseignants arrêtés suite aux dernières manifestations, le gouvernement a ainsi décidé de reprogrammer les fêtes de Pâques sans donner des raisons. Rappelons que depuis la semaine dernière, les enseignements/apprentissages sont perturbés. Elèves et enseignants sont en grève pour exiger la libération de leurs camarades arrêtés après les dernières manifestations liées au procès opposant le leader du Pastef Ousmane Sonko et le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang depuis quelques jours.
PERTURBATIONS DES ENSEIGNEMENTS : Le G7 en débrayage aujourd’hui et demain
Les syndicats d’enseignants suspendent à nouveau les cours. Le G7 (Syndicats d’enseignants) a annoncé un débrayage ce lundi 27 mars à 10h et le mardi 28 mars à 10h. Il exige « l’apurement des accords, le respect de l’Etat de droit et des libertés collectives et individuelles ». Réunis samedi dernier, 25 mars, les syndicats d’enseignants les plus représentatifs dénoncent les « violations de l’espace scolaire ainsi que les tentatives d’intimidation et de restriction ». « Le G7 rappelle que les syndicats de l’enseignement resteront intransigeants et solidaires pour la défense des libertés collectives et individuelles et appelle l’Etat du Sénégal au respect strict des principes de l’Etat de droit pour l’apaisement du climat social », rapporte le communiqué rendu public. Et de poursuivre, « le G7, constatant les lenteurs dans la mise en œuvre du protocole du 26 février 2022, condamne vigoureusement le dilatoire du gouvernement et exige la convocation d’urgence du comité de suivi pour une application diligente des accords portant notamment sur : la dématérialisation des actes et des procédures, la révision du statut des décisionnaires, le parachèvement de toutes les formations à la FASTEF : philosophie, MPS, chargés de cours, PC du recrutement spécial des 5000 enseignants et leur régulation ». Les enseignants réclament aussi « le reversement des MEPS dans le corps des PCEM en EPS, le paiement de l’indemnité des classes spéciales, la résorption du passif des différents protocoles d’accords, le reversement des METP de la Formation professionnelle et technique dans le corps des PCEM ».