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17 juin 2025
DAKAR2'' OUVRE LA VOIE A DES CONSEILS CONSULTATIFS PRESIDENTIELS POUR LE SUIVI DES ENGAGEMENTS
Les chefs d’État et de gouvernement se sont engagés à mettre en place des Conseils consultatifs présidentiels de haut niveau pour superviser la mise en œuvre des Pactes de fourniture de denrées alimentaires et de produits agricoles
Diamniadio, 27 janv (APS)- Les chefs d’État et de gouvernement se sont engagés à mettre en place des Conseils consultatifs présidentiels de haut niveau pour superviser la mise en œuvre des Pactes de fourniture de denrées alimentaires et de produits agricoles, a indiqué le président de la Banque africaine de développement au dernier jour du Forum de Dakar sur l'agriculture.
Face à la presse, vendredi au Centre international Abdou Diouf de Diamniadio après la cérémonie de clôture du 2e Forum de Dakar sur le thème ‘’Nourrir l’Afrique : autosuffisance alimentaire et résilience’’, Akinwumi Adesina. a précisé que instances seront présidées par les chefs d’Etat.
‘’Adoptant un nouveau mode de fonctionnement, les chefs d’État et de gouvernement ont pris sur eux d’assumer le leadership et la responsabilité de mener personnellement la charge de nourrir leurs pays’’, a signalé le président de la BAD.
Il a fait savoir que la structuration de ces conseils, leurs modes de fonctionnement et toute autre spécificité seront à l’appréciation et à la convenance de chaque chef d’Etat même ces structures sont appelées à tenir compte du plan de suivi des actions identifiées lors du forum de Dakar.
‘’Ils sont venus, ils ont écouté, ils ont agi !’’, a rappelé le leader de la BAD qui avait à ses côtés pour le clap de fin, le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire du Sénégal, Aly Ngouille Ndiaye.
Avec la BAD, co-organisatrice de la rencontre de trois jours, la Banque Islamique de développement la Banque ouest africaine de développement le Fonds International de développement agricole, les Pays bas, l’Allemagne et d’autres partenaires au développement venus de tous les coins du monde ont convenu de soutenir ces pactes en mettant l’accent sur ‘’la transparence et les résultats’’.
Ces pactes mettent également à contribution les secteurs de la pêche avec notamment l'aquaculture, l'élevage pour l'autosuffisance alimentaire.
Les partenaires au développement se sont collectivement engagés à allouer 30 milliards de dollars à la mise en œuvre des Pactes de fourniture de denrées alimentaires et de produits agricoles au cours des cinq prochaines années.
LES JALONS D'UN PROGRAMME TRIENNAL D’ACCORD CULTUREL
Le ministre de la Culture et du Patrimoine Historique Aliou Sow a eu une séance de travail avec son homologue de Guinée Bissau Augusto Gomes dans une perspective d’intensifier la coopération culturelle entre les deux pays
Kaffrine, 27 jan (APS) – Le programme triennal d’accord culturel qui sera signé prochainement entre le Sénégal et la Guinée-Bissau était, au menu, vendredi, des échanges entre les ministres de la Culture des deux pays à Kaffrine en marge du Festival national des arts et de la culture (FESNAC) organisé dans cette localité située au centre du pays, à quelque 250 kilomètres de Dakar, a constaté une envoyée spéciale de l'APS.
Le ministre de la Culture et du Patrimoine Historique Aliou Sow a eu une séance de travail avec son homologue de Guinée Bissau Augusto Gomes dans une perspective d’intensifier la coopération culturelle entre les deux pays, a constaté l’APS.
‘’Le Sénégal se réjouit de développer ses relations avec Bissau et la culture nous offre cette belle opportunité d’offrir à l’Afrique un modèle de partenariat, de coopération dynamique par des actions concrètes'', a salué Aliou Sow.
Les deux délégations ont passé en revue les grandes lignes du programme exécutif triennal d’accord culturel qui sera signé à Bissau au mois de février prochain.
Selon Aliou Sow, le programme vise à intensifier les échanges culturels entre les deux pays et va être articulé autour de l’économie de la culture des arts, l’éducation et de la formation le cinéma, la promotion du livre et de la lecture et de la publication.
Il sera aussi axé sur le domaine de la coopération cinématographique et audiovisuelle, la promotion du patrimoine culturel, des musées et mémoires et sur toutes autres formes de partenariat permettant aux deux pays de mutualiser leurs efforts.
‘’Ces problématiques ont été abordées de façon pratique, précises et détaillées, et les documents présentés par nos deux collaborateurs sont conformes à nos orientations qui ne sont rien d’autres qu’une déclinaison des visions en matière de politiques culturelles de nos deux chefs d’Etat’’, a souligné le ministre sénégalais de la Culture.
De son côté, le ministre bissau-guinéen de la Culture, de la Jeunesse et des Sports a estimé que le renforcement de cette relation entre les deux pays était une volonté affichée au plus haut niveau par les ‘’frères’’ Macky Sall et Umaro Sissoco Embalo.
‘’Nous partageons la même culture qui nous unit de façon profonde, nous partageons les mêmes bases culturelles étant le même peuple’’, a-t-il fait valoir.
La Guinée Bissau a demandé au Sénégal d’appuyer ses candidatures pour l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco.
Augusto Gomes invité le Sénégal au prochain carnaval de Bissau prévu en février pour renforcer cet échange culturel.
par Moustapha Kane
LE SÉNÉGAL, UN PAYS PAUVRE DE TOUT, MÊME DU SENS DE LA PRIORITÉ
Il faut que nous travaillons à faire revenir les gens à l'essentiel sinon tout projet sérieux de développement sera très difficile à mener. On a comme l'impression que le superficiel a pris le dessus sur l'important, l'ineptie sur l'intellect
Le sens de la priorité est le premier rempart d'une nation qui se respecte et qui veut atteindre le développement.
Un pays qui s'intéresse plus à des futilités qu'à des vrais problèmes aura beaucoup de mal à rejoindre le club des États décideurs et respectés.
Un peuple, qui n'a pas encore quitté l'état de minorité où il est pour entrer dans l'état de majorité dont il doit accéder pour régler des problèmes d'ordres contemporains, restera longtemps un peuple de mendiants et de pauvres.
Ce que l'on conviendrait d'appeler l'homo-senegalensis a beaucoup de chemin à parcourir pour aller de l'avant. L'avènement de l'internet a favorisé ce que j'appelle l'homo-senegalensis.
Il faudra avant tout lever une équivoque. Je ne minimise pas l'homme sénégalais et ne lui donne pas de responsabilité à assumer. Je veux juste mettre le doit sur un problème sociétal inquiétant. Il s'agit bien entendu de ce que cet spécimen appelle lui même <<être immature>> et de ce que beaucoup considèrent comme étant une méconnaissance de la priorité.
Issu du latin maturus qui veut dire « mûr », le mot maturité signifie arriver à un certain niveau de développement physique et psychologique. Donc voir un gros gaillard qui se réclame ouvertement immature est problématique. Cela pourrait être interprété par Freud comme une volonté de retour à l'enfance. Mais moi je le considère comme <<une deresponsabilisaton honteuse>> que s'autorise un crétin pour continuer d'exister et ainsi noyer sa débilité.
C'est exactement, la technique qu'utilisent les néo influenceurs. De véritables imbéciles, au sens familier du terme, qui, croyant être les plus intelligents, fuient malicieusement les véritables questions de l'heure et essayent de vivre de leur <<métier>>, parce que << influenceur >>n'est pas un métier. De là, suivis par des gens pas très incapables de discernement les aident à la dibilisation des masses.
C'est une chaîne très perverse.
Le monde étant virtuel, être suivi par des milliers de gens est un atout, dans une certaine mesure. Ils investissent les réseaux sociaux, récoltent des abonnés, et commencent les absurdités. C'est ainsi que les influenceurs gagnent du terrain et n'entendent pas arrêter.
Le danger est que, comme on n'est pas dans la réalité (internet), ils entretiennent l'illusion et le mensonge. Ils ne montrent pas leur vraie vie. Les jeunes et petits esprits qui les suivent vont faire d'eux des stars et vouloir les imiter.
Les influenceurs ne sont pas des riches, mais leur position fait qu'ils sont des vendeurs d'illusions. Parce qu'en entretenant, virtuellement, un certain luxe, ils laissent voir une prospérité économique, qui encore une fois n'est que chimère. Ils sont ni des intellectuels qui ont trouvé un emploi après des études brillantes, encore moins des entrepreneurs de référence.
La conséquence est qu'on est, finalement, dans une société huper matérialiste. Le besoin vertigineux du matériel doit être accompagné par des moyens, faute de quoi on tombe dans l'indésirable par exemple le vol(cas de samba ka).
Les dégâts sont plus intenses et le phénomène plus universel. La plupart des influenceuses ayant laissé entrevoir un certain niveau de vie élevée sont obligées de chercher les moyens qui doivent l'accompagner. Et dans ce cas, il faut tomber sur toute sorte de bassesse. Le scandale de Dubaï porta prty est édifiant.
Dans notre pays, il faut parler de tiktokers. C'est des personnes qui n'ont que bêtise à fournir à leurs abonnés. C'est ce que Mollah Morgun dénonce dans une vidéo :<< est-ce que si vos parents restaient tout leur temps à faire des vidéos sur TikTok, vous aurez de quoi vous nourrir >>, se demande-t-il.
C'est une vérité connue de tous.
Cependant, il ne faut pas que personne fasse quoi que se soit. Comme si de rien était. Il est nécessaire de trouver des remèdes le plus rapidement possible sinon le phénomène continuera de s'étendre et les dégâts maximiseront.
Cela nous amène à aborder l'autre grand problème : pourquoi nous aimons les fadaises, à quand nous nous intéresserons des priorités ?
Il faut que nous travaillons à faire revenir les gens à l'essentiel sinon tout projet sérieux de développement sera très difficile à mener. On a comme l'impression que le superficiel a pris le dessus sur l'important, l'ineptie sur l'intellect, la médiocrité sur la grandeur, l'animalité sur l'humanité. Ce qui constitue un précédent dangereux. Comment peut-on comprendre que quelqu'un qui fait un live sur TikTok pour parler de la vie privée de quelqu'un peut avoir autant de followers, autant de suiveurs en direct, devrai-je dire ?
Quelqu'un qui reste tout son temps à parler de la vie sexuel de quelqu'un est plus suivi et écouté qu'un autre qui essaye d'éduquer les gens. Aussi bizarre qu'on ne puisse l'imaginer, ceux qui veulent accueillir une certaine célébrité, sans scrupules, investissent ce terrain. Parce qu'il savent que l'homo-senegalensis est intéressé par cela, pour beaucoup du moins.
Des médias qui proposent des contenus aussi vides qu'insignifiants. Des émissions à longueur de journée pour parler de tout sauf de l'essentiel. Des têtes comme ABba, Pape cheikh... occupent la ligne éditoriale, même des énergumènes comme Soumboulou sortent des balivernes. Un couple qui divorce peut faire l'objet d'une édition spéciale. Et le plus bizarre est que le Sénégalais semble s'intéresser à cela. Pendant ce temps, des scandales foisonnent dans la République. Personne n'en parle sinon une petite poignée d'individus.
Les dirigeants, connaissant l'état d'esprit de leurs concitoyens, continuent d'exploiter l'amnésie des citoyens. Combien de rapport épinglant des autorités qui ont volé des millions voire des milliards, dorment encore et encore. Qui en parle ? Qui parle encore du dernier en date, le rapport de la cour les comptes sur la gestion du covid.
Un manque total du sens de la priorité !
On nous parle du livre de CYS, du dossier Adjisarr-le gouvernement. À quand un citoyen sénégalais soucieux véritablement de la manière dont sont pays est géré ? Un Sénégalais qui contrôle l'action ou les actions du gouvernement ? À quand cesserons nous de parler des problèmes de mœurs matin, midi, soir ?
Le nouvel ordre mondial a bien réussi son mission qui est de dibiliser les gens pour mieux dérouler son agenda. Et pour cela, il faut créer des personnes insignifiantes qui entretiennent le débat public et déroulent leur programme de divertissement. Tant que l'écrasante majorité ne sera pas conscient de ce fait, il sera très difficile de construire des choses importantes pour la prospérité des peuples. Les outils et moyens utilisés sont aussi nombreux que variés. Du jeu de hasard aux compétitions sportives internationales, en passant par le cinéma et les nouvelles technologies avec son lot de problèmes, tous concourent à divertir les masses.
Je conclus en citant Alain Soral qui écrit à propos du nouvel ordre mondial de :<< La soumission totale à cette oligarchie spoliatrice qui n’a eu de cesse, depuis plus de deux siècles, d’organiser cette « guerre de tous contre tous » annoncée par Marx, pour parvenir à cette fin. Ou la révolte des peuples enracinés réduits en esclavage, quand ce n’est pas poussés à la misère, contre cette oligarchie nomade aux procédés sataniques menant, pour son seul intérêt, le monde à cet « âge sombre » décrit par la Tradition.>> dans son livre Comprendre l'empire.
<<L'Afrique est sous-développée et stagnante parce qu'elle rejette le développement de toute ses forces. [...]. Tout ce passe, en effet, comme s'il existait une sorte de prescription tacite interdisant formellement de relier directement la situation de l'Afrique au comportement des Africains>>, Axelle Kabou, Et si l'Afrique refusait le développement ? Je la cite parce qu'elle me plaît. En attendant, retournons vers l'essentiel.
Moustapha Kane est étudiant au département de lettres modernes à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar.
BIRAME SOULEYE DIOP DEMANDE AU PROCUREUR GENERAL PRES LA COUR DES COMPTES DE PRENDRE LES CHOSES EN MAIN
Dans une lettre adressée le 19 janvier dernier au Procureur Général près la cour des comptes, Birame Soulèye Diop demande à celui-ci d’enclencher des poursuites devant la chambre de discipline financière contre certains gestionnaires publics épinglés.
Le Président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW) dénonce la posture du ministre de la Justice et le laxisme du Président de l’Assemblée nationale refusant tous les deux d’enclencher des actions permettant d’éclairer la lanterne des Sénégalais concernant la gestion du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la cOvID-19. Dans une lettre adressée le 19 janvier dernier au Procureur Général près la cour des comptes, Birame Soulèye Diop demande à celui-ci d’enclencher des poursuites devant la chambre de discipline financière contre certains gestionnaires publics épinglés.
Dans son rapport, la Cour des comptes a découvert et relevé de graves fautes et manquements dans l’exécution du fonds Force Covid-19. Le Président du groupe parlementaire de YAW a listé tous les griefs dans sa lettre adressée au Procureur Général près la Cour des comptes. Il s’agit entre autres de fautes de gestion, de détournements de fonds, de dépenses non justifiées, de dépenses sans lien avec la Covid-19, d’attributions systématiques de marchés à des entreprises sans aucune capacité technique, de dépenses fictives, de fausses factures, de montants sans correspondance, de montants non retracés ainsi que des surfacturations manifestes.
Et Birame Soulèye Diop est convaincu que le gouvernement cherche, par sa communication, à remettre en cause le travail extrêmement rigoureux de la Cour des comptes. Il regrette également le fait que le ministre de la Justice, principal destinataire d’une bonne partie des recommandations du rapport, ait ouvertement soutenu qu’aucune suite ne sera réservée aux recommandations de la Cour malgré la gravité des faits auxquels elles font état. Pis, il soutient que le Président de l’Assemblée nationale refuse de prendre les responsabilités qui sont les siennes malgré l’extrême gravité des faits reprochés aux gestionnaires publics du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid19. Or, note-t-il, l’article 68 de la loi organique sur la Cour des comptes indique que le droit de saisine du Président de l’Assemblée nationale a un caractère objectif et fonctionnel ; et qu’il a été conféré à l’occupant du perchoir une voie de droit en tant que premier représentant de l’institution parlementaire. Monsieur Diop d’indiquer qu’à travers son droit de saisine, le Président de l’Assemblée tient un outil de contrôle du Parlement de l’action du pouvoir exécutif. Il rappelle dans la foulée que les députés Aminata Touré et Guy Marius Sagna avaient adressée au Président de l’Assemblée une lettre aux fins de transmettre une question d’actualité au gouvernement dont l’objet porte spécifiquement sur le Rapport de la Cour des comptes relatif à la gestion du fonds « Force Covid ». Malheureusement, soutient-t-il, cette requête est restée vaine. Finalement, monsieur Diop considère que le Président de l’Assemblée nationale refuse systématiquement et en toute illégalité de transmettre la question d’actualité susmentionnée à qui de droit.
Monsieur Diop réclame dans la foulée que le Procureur général près de la Cour des comptes dispose de pouvoirs de poursuites qui lui sont propres et qu'il y a lieu de lui demander de déclencher des poursuites appropriées contre les gestionnaires du fonds « Force Covid » qui se seraient rendus coupables d’infractions énumérées à l’article 57 de la loi organique sur la Cour. Cette demande est d’autant plus justifiée, dit-il, que dans son rapport sur la gestion du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid19, la Cour a demandé au garde des Sceaux, ministre de Justice d'ouvrir plusieurs informations judiciaires contre des gestionnaires publics du fonds.
MAMADOU MOUSTAPHA BA SALUE LES PERFORMANCES DES GABELOUS EN 2022
Journée internationale de la douane, Occasion saisie par l’argentier de l’Etat pour souligner que les objectifs assignés à la douane pour la gestion 2023 sont estimés à 1 231,2 milliards Fcfa sur un budget national de 6 411 milliards Fcfa
La Journée Internationale de la Douane a été célébrée hier à Saint-Louis sous la présidence du ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba. Occasion saisie par l’argentier de l’Etat pour souligner que les objectifs assignés à la douane pour la gestion 2023 sont estimés à 1 231,2 milliards Fcfa sur un budget national de 6 411 milliards Fcfa. En outre, Mamadou Moustapha Ba a beaucoup insisté sur le renforcement du capital humain (Axe 2 du Plan Sénégal émergent) avant de remercier les soldats de l’économie pour les résultats qu’ils ont obtenus durant l’exercice 2022 en termes de recettes estimées à plus de 1 300 milliards de Fcfa.
La salle de délibération du Conseil départemental de Saint-Louis a abrité hier la célébration de la journée internationale de la Douane. Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba qui a présidé la rencontre, en présence du directeur général des Douanes Abdourahmane Dièye, a félicité les soldats de l’économie qui, selon lui, ont abattu un travail colossal. D’autant que, souligne-t-il, les recettes douanières sont évaluées à plus de 1 300 milliards Fcfa durant l’exercice 2022.
1231,2 milliards Fcfa assignés à la douane pour la gestion 2023 Mamadou Moustapha Ba a insisté sur la nécessité de renforcer carrément le capital humain qui «rapporte énormément à l’administration des douanes» avant de rappeler le plaidoyer de l’Organisation mondiale des Douanes (Omd) qui a appelé ses pays membres à discuter sur le thème : «Promouvoir le passage des connaissances et renforcer la fierté de la profession douanière». Se voulant optimiste, l’argentier de l’Etat déclare : «Je suis convaincu que l'objectif de recettes de 1 231,2 milliards Fcfa assigné à la direction générale des Douanes au titre de la gestion 2023 sera atteint dans un contexte de renonciation de recettes au titre des soutiens au pouvoir d'achat des ménages sénégalais.»
Poursuivant, le ministre a magnifié la cohérence de la direction de la Douane à travers le thème plaçant le capital humain au cœur de toute organisation. «La transformation numérique de l'administration des Douanes nous invite à nous pencher sur la manière dont elle encadre son personnel. Sur ce volet, je magnifie les efforts consentis par la direction générale des Douanes dans la formation de son personnel et le renforcement du sentiment d'appartenance à ce corps», a-t-il indiqué.
Prenant la parole, le directeur général des Douanes, Abdourahmane Dièye, a indiqué que le choix de la zone Nord (regroupant les bureaux de Louga, de Matam et de Saint-Louis) pour abriter cette journée est lié à un souci de décentralisation. «Il s’y ajoute la situation géographique de la zone Nord, à cheval entre la Mauritanie et le Sénégal, à l'heure de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continental africain (Zlecaf). Il était opportun de se rendre dans cette partie du Sénégal pour constater de visu le travail abattu par les douaniers», clame le patron des soldats de l’économie.
La zone nord des Douanes a fait 11 milliards Fcfa de recette
La gestion 2022 a été faste pour la direction de la zone nord des Douanes puisqu’elle a réalisé 11 milliards de Fcfa de recettes contre 8 milliards de Fcfa en 2021. La révélation a été faite par le directeur régional des Douanes, le colonel Amidou Ndiaye. Sur les 11 milliards de Fcfa de recettes douanières réalisées, révèle-t-il, les 10 milliards de Fcfa proviennent du Bureau des Douanes de Rosso Sénégal. «Je me réjouis des perspectives qui s’offrent à la région Nord. La Direction régionale couvre presque le tiers du territoire national.
Après Dakar, c’est la Direction la plus vaste. Cette année, on a dépassé la barre des 10 milliards de Fcfa, car nous avons réalisé 11 milliards FCFA de recettes. Nous avons déjà réalisé 10,3 milliards de Fcfa au titre des liquidations ou dédouanements et plus de 800 millions de Fcfa au titre des affaires contentieuses», a expliqué le colonel Amidou Ndiaye qui a plaidé pour le renforcement des moyens des agents des différents bureaux pour une lutte plus efficace contre la fraude et la criminalité transfrontalière. «Tout le long du fleuve Sénégal, c’est la frontière avec la Mauritanie. Donc, il faut de nouveaux moyens pour équiper les agents aussi bien en termes de flottes maritimes, de véhicules tous terrains, que de drones entre autres pour renforcer la sécurité et lutter efficacement contre la fraude», a-t-il souhaité.
Par ailleurs, il souligne que le contrôle a été renforcé au niveau des voies terrestres et maritimes. «Nous sommes obligés de surveiller toute la frontière le long du fleuve Sénégal et surveiller aussi la mer à travers nos unités maritimes. C’est la raison pour laquelle, j’invite les populations à aider davantage la Douane dans le cadre de ses missions en dénonçant les cas de fraude», affirme-t-il. A noter que la Direction régionale des Douanes du Nord compte trois subdivisions qui sont également composées de brigades. La plus grande subdivision est celle de Saint-Louis avec neuf brigades dont deux postes (Démette et Diama). La subdivision de Louga est composée de trois brigades (Louga, Kébémer et Linguère) alors que celle de Matam englobe trois brigades et de deux postes.
Évasion à la maison d’arrêt de Mbour
Mamadou Moustapha Diop et El Hadji Sarr se sont évadés de la maison d’arrêt et de correction de Mbour dans la nuit du mercredi au jeudi. Le premier nommé qui est âgé de 22 ans a été arrêté dans l'affaire du meurtre d'une Franco-Sénégalaise à Somone. D’ailleurs, cet assassinat avait défrayé la chronique dans la Petite Côte. Mamadou Moustapha Diop et son codétenu El Hadji Sarr, apprenti chauffeur âgé de 21 ans, ont disparu dans la nature. Pour rappel, il y a quelques semaines, Mamadou Moustapha Diop et un de ses acolytes ont été arrêtés par la gendarmerie pour vol et meurtre d’une dame répondant au nom de Béatrice Anne Marie Rosalie Ngom qui est d’une double nationalité franco-sénégalais, à la Somone.
Baba Tandian wanted
L’ancien président de la Fédération Sénégalaise de Basket-ball (Fsbb), Baba Tandian, est recherché par les éléments de la Sûreté urbaine. Il fait l’objet d’une contrainte par corps dans une affaire l’opposant à l'animateur Aziz Samb. Le procureur de la République a ordonné son arrestation. Baba Tandian a été déclaré coupable de menace, de violence ou voie de fait et de diffamation contre Aziz Samb le 16 janvier 2014. Il était condamné à payer 10 millions Fcfa à M. Samb à titre de dommages et intérêts. Ce verdict a été confirmé par la Cour d'Appel de Dakar le 27 février 2015. Baba Tandian avait introduit un pourvoi en cassation, mais son recours a été rejeté par la Cour suprême rendant sa condamnation définitive. Depuis maintenant 10 ans, Aziz Samb court derrière une partie de son argent. Ayant perdu patience, il a saisi le procureur d'une requête aux fins de contrainte par corps et ce dernier a ordonné l'arrestation de l’ancien président de la Fsbb. Il nous revient que les limiers de la Sûreté urbaine ont contacté M. Tandian, mais il n’a pas encore répondu à sa convocation. Nos sources indiquent qu’il risque d'être cueilli dans les prochains jours s'il ne défère pas à la convocation.
Cri du cœur des militaires invalides
La section de Thiès de l’Association Nationale des Anciens Militaires Invalides du Sénégal (Anamis) a exprimé ses craintes hier, lors d’un point de presse. Après avoir servi le Sénégal au prix de leur sang et de leur vie, ils se sentent livrés à eux-mêmes et ils « sont en train de mourir en silence chez eux, faute de médicaments car la prise en charge devant relever de l’Etat». C’est pourquoi, le président de la section de Thiès, Masse Dieng, souligne la nécessité de revaloriser les pensions des militaires invalides pour les cadrer avec la situation socioéconomique actuelle et le coût de la vie. Selon lui, les anciens militaires demandent également le règlement définitif des 10 ha sis à Bambilor, octroyés par l’Etat pour servir de parcelles à usage d’habitation, l’ouverture d’une pharmacie à Diourbel, l’évacuation sanitaire de certains membres qui sont entre la vie et la mort. Et sur toutes ces questions, dit-il, c’est important que le président de la République puisse leur accorder une audience lors de son séjour à Thiès du 6 au 11 février 2022, à l’occasion du Conseil des ministres décentralisé.
Accident mortel à Djidah Thiaroye Kaw
Un enfant âgé de 04 ans a perdu la vie hier, à Djidah Thiaroye Kaw. W. Mbaye a été fauché mortellement par un véhicule conduit par M. D. âgé d'une soixantaine d'années. D’après nos sources, le chauffeur a été interpellé et déféré au parquet pour homicide involontaire
Retour de parquet pour présumé meurtrier de son neveu
Poursuivi pour le meurtre de son neveu S. A. K. Lo âgé de 27 ans, El H. .F. Lo, âgé de 53 ans, a été déféré hier au parquet pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort à la suite des blessures. D’ailleurs, l’autopsie fait état de trois plaies profondes dues à un objet tranchant. Pour ce qui est du mobile du crime, nos sources renseignent que l’oncle présumé meurtrier et son neveu ne s'entendaient pas. Par la suite, la victime S.A.K. Lo avait déserté la maison. Voulant revenir, son oncle s’y est opposé. Il s’en est suivi alors une dispute qui a conduit à l’irréparable. El.H.F. Lo est toujours en garde à vue dans les locaux du Commissariat central de Dakar parce qu’il a bénéficié d’un retour de parquet.
Défection à «Gueum sa Bopp»
Fidèle militante de «Gueum sa Bopp» à Keur Massar, Fatou Thiam a claqué la porte de ce mouvement politique. Joint au téléphone, Mme Thiam indique que c’est pour convenance personnelle. Toutefois, certains responsables du mouvement basés à Keur Massar ne sont pas surpris de son départ, car Mme Thiam avait gelé ses activités politiques depuis belle lurette en se retirant même des groupes WhatsApp de leur mouvement.
Cri du cœur pour la sécurisation des terrains de sports
Les responsables des «navetanes » de la zone 03 de Pikine sont préoccupés par la sécurisation des terrains de sports pour qu’ils ne soient pas bradés par des promoteurs immobiliers. Ces derniers l’ont fait savoir lors de la finale zonale qui a opposé l’Asc Sips à Jokko, remportée par la première équipe sur la marque de 02 buts à zéro. Le président de la zone 03, Youssou Thiaw, a fait savoir devant les maires de Guinaw rails Nord et Guinaw rails Sud et le ministre Issakha Diop que l’heure est venue pour l’État de sécuriser les terrains de sports et de renforcer les infrastructures sportives.
Le Fongip obtient 15 milliards du FSA
Le fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) a bénéficié d'une ligne de garantie de 15 milliards Fcfa du fonds de Solidarité Africain (Fsa). La cérémonie de signature de la convention a eu lieu hier, au siège de l'institution à Niamey, entre Mme Thérèse Faye Diouf l'Administrateur Général du Fongip et Mme Ahmadou Abdoulaye Diallo, Directeur Général du Fsa. Selon Mme Diouf, en acceptant d’allouer, dans un premier temps, au Fongip une ligne de garantie de 15 milliards Fcfa destinée à l’accompagnement des grandes entreprises et Pme/Pmi sénégalaises, le Fsa compte jouer sa partition dans la relance de l’économie sénégalaise. A l’en croire, cette ligne de garantie qui va être exécutée en co-garantie (Fongip/Fsa) donnera au Fongip les moyens d’intervenir dans des secteurs d’activités initialement exclus de son champ d’intervention, mais qui sont éligibles aux critères du Fsa ; sur des dossiers qui nécessiteraient une garantie supérieure à la quotité d’intervention de 50% ; sur des dossiers dont le montant de couverture sollicité en garantie dépasserait la limite d’intervention du Fongip, fixée à 500 millions Fcfa, et sur des dossiers des grandes entreprises.
Saly vent debout contre Sapco
Le torchon brûle entre la population de Saly et la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal (Sapco) à cause de la zone boisée qui s’étend sur 9 hectares. Même si le directeur général de la Sapco soutient que personne ne saurait lui imposer le projet à y construire, les populations jugent que la boite est en train de travestir sa mission. L’un des porte-parole du collectif, François Varore dénonce avec la dernière énergie les déclarations de la Sapco. «L'un de ses répondants en la personne de Boli Guèye dit que la Sapco a besoin de structures hôtelières pour renforcer ses capacités litières. Cela n'est pas fondé, puisque avec l'existant, on peine à atteindre le taux de remplissage des hôtels. Et même si ce besoin se faisait sentir, il serait plus judicieux de réhabiliter les sites hôteliers tels que Savana, Teranga au lieu de mettre en place une campagne de densification sauvage de cette zone qui est la seule réserve verte de Saly», clame-t-il. Précisant que leur combat n’a rien de politique, Ibou Sakho Thiandoum (doyen d’âge du collectif)indique que le collectif regroupe toutes les sensibilités avec un seul objectif : la préservation de la zone des eucalyptus.
Saly vent debout contre Sapco
Revenant sur l’historique de la Sapco, M. Varore indique que la société s'est vue attribuer par bail 577 ha 17 a 50 ca par l'État du Sénégal sur le titre foncier 638 MB. En 2012, poursuit-il, la Sapco a été dessaisie par l'arrêté 00n78-50 du ministère de l'Economie et des Finances. Et c'est en 2014 que la Sapco a entamé des démarches pour l'obtention des 9 ha des terres de Saly. «Il faut s'intéresser à ce qui est à l'origine de la résiliation entre l'État du Sénégal et la Sapco. En 2011, un rapport de la Cour des comptes avait épinglé la Sapco pour détournement de destination des baux en vue d'une promotion immobilière, mais aussi pour non-respect des conditions de processus d'attribution. En guise d’exemple, il y a le bail accordé par la société à responsabilité limitée de la société AFRICA et ce bail a été accordé pour un parc d'exploitation et de location de véhicules. Il s'est finalement avéré que ce bail a été l'objet d'un morcellement en 4 parties différentes dont 1000 m², 700 m², 150 m² et 150 m² qui ont été utilisés pour la réalisation à usage d'habitation, ce qui est contraire aux domaines conférés à la Sapco», explique M Varore. Constatant que la société est en train de travestir sa mission, Pape Soulèye Ndoye sonne l’alerte et annonce qu’ils vont battre le macadam ce samedi pour donner un avertissement à la Sapco.
Décret fixant la date de la présidentielle de 2024
L’expert électoral Ndiaga Sylla alerte sur le respect des textes en perspective de l’élection présidentielle de 2024. A l’en croire, en vertu des dispositions de l’article 31 de la Constitution et du code électoral, (L63, L37 et R29), le décret fixant la date de la présidentielle de 2024 devrait être signé hier. Les autorités vont-elles respecter cette disposition ? En tout cas, on attend pour le moment la signature du décret.
Serigne Bassirou Guèye viole l’obligation de réserve…
Les juristes sont formels. En organisant une conférence de presse, l'ancien procureur de la République Serigne Bassirou Guèye a violé les textes. Des magistrats nous soufflent qu’il est tenu par l’obligation de réserve, même s’il est en détachement. Des allégations corroborées par le constitutionnaliste Mouhamadou Ngouda Mboup. Selon ce dernier, il n'existe ni d'opinion dissidente, ni d'opinion concurrente encore moins d'ultra petita en droit sénégalais. L’universitaire souligne que les magistrats sont soumis à une obligation de réserve surtout pour les affaires auxquelles ils ont déjà eu connaissance. Il précise aussi que le magistrat, même placé en position de détachement, est soumis à l'obligation de réserve.
Réseau des Universitaires Républicains (RUR)
Le Réseau des Universitaires Républicains (RUR) qui se félicite de la tenue de la 2e édition du sommet mondial africain sur l’agriculture « Nourrir l’Afrique », pense que c’est l’occasion pour le chef de l’Etat d’exposer sa vision, les grandes avancées et les perspectives heureuses du Sénégal dans le domaine agricole. Pour ces universitaires, l’organisation du sommet dans un contexte de crise est une occasion pour sensibiliser sur la nécessité pour l’Afrique, qui dispose d’importantes potentialités, de réduire la dépendance extérieure en matière de produits agricoles. Pour gagner ce pari, rappelle Pr Moussa Baldé, le chef de l’Etat préconise le renforcement de la recherche, la formation et l’encadrement dans le domaine agricole, la transformation agricole, la maîtrise de l’eau et la protection des petits producteurs. Par ailleurs, le RUR se félicite des mesures prises pour le renforcement de la sécurité routière et condamne les appels à la violence notés ces derniers temps lors des rassemblements politiques de Pastef.
LES MOTIVATIONS DU GROUPE PARLEMENTAIRE BBY
Le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar s’est expliqué hier. Il a soutenu avoir été motivé par les actes posés par l’élue qui a, de fait, démissionné du parti présidentiel, l’Alliance Pour la République (APR).
Après avoir saisi l’Assemblée nationale et obtenu gain de cause, à savoir la déchéance de Mme Aminata Touré de son mandat de députée, le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar s’est expliqué hier. Il a soutenu avoir été motivé parles actes posés par l’élue qui a, de fait, démissionné du parti présidentiel, l’Alliance Pour la République (APR).
Alors qu’Aminata Touré était en conférence de presse pour parler de son exclusion comme députée à l’Assemblée nationale, la coalition Benno Bokk Yakaar sortait un communiqué dans lequel son groupe parlementaire expliquait les faits qui ont poussé le bureau de l’Assemblée nationale à saisir le président de cette Institution pour exclure Mimi Touré. ‘’A la suite de l’installation du bureau de l’Assemblée nationale, le 12 septembre 2022, Mme Aminata Touré qui avait pour ambition, non déclarée, de présider l’Assemblée nationale, avait commencé à manifester sa désapprobation par rapport aux orientations politiques du parti l’Alliance Pour la République (APR). C’est ainsi qu’elle a entamé une très large campagne de communication s’en prenant au parti, au président du parti et à sa famille, s’insurgeant de manière discourtoise contre l’élection de M. Amadou Mame Diop à la présidence de l’Assemblée nationale’’, écrit le président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakar.
Selon Me Oumar Youm, celle qui a été tête de liste de la coalition présidentielle aux dernières législatives a délibérément arrêté tout contact avec le parti et ses membres, s’est abstenue de participer aux réunions, notamment du Secrétariat Exécutif National du parti depuis lors. Pour le camp présidentiel, plusieurs actes posés par l’ancienne ministre de la Justice montrent qu’elle a démissionné du parti au pouvoir. En guise d’exemple, le groupe cite sa correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale actant clairement sa démission du groupe parlementaire. ‘’Plus récemment, elle s’est impliquée dans toutes les manifestations de l’opposition ; a participé à toutes les initiatives politiques de celle-ci et s’est même engagée vers la mise en place d’un mouvement politique’’, lit-on dans le texte.
C’est ainsi que, s’appuyant sur ces faits, le Secrétariat Exécutif National, lors de sa réunion du 7 janvier dernier, dit avoir constaté que, conformément au règlement intérieur et aux statuts de l’Apr, « ces actes ainsi posés par Mme Aminata Touré sont suffisamment constitutifs d’une démission du parti ». ‘’Le Secrétariat Exécutif National a donc souverainement constaté la démission de Mme Aminata TOURE de l’Alliance Pour la République (APR), socle de son investiture en qualité de député. Le président de l’Assemblée nationale, saisi par l’Alliance Pour la République (APR), a régulièrement convoqué le bureau, seul organe habilité pour statuer sur la requête.
En sa séance du mardi 24 janvier 2023, le bureau, à la majorité de ses membres, a pris la décision constatant la déchéance de Mme Aminata Touré de son mandat de député, conformément à la Constitution et au règlement intérieur de l’Assemblée nationale’’, explique le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar.
Selon les députés du pouvoir, en droit, la démission n’est rien d’autre qu’un acte par lequel on se décharge, sans contrainte, d’une fonction, d’une qualité ou d’une responsabilité. D’après eux, une démission peut résulter d’un acte oral ou écrit, explicite ou implicite indiquant une volonté résolue de se départir de sa qualité de membre d’un parti. ‘’En l’espèce, la démission de Mme Aminata Touré résulte d’un ensemble d’actes, de déclarations et de comportements caractérisés comme telle par le règlement intérieur et les statuts du parti. Au-delà de sa conformité juridique, le bureau de l’Assemblée nationale a pris une décision en parfaite convenance avec ses pratiques parlementaires.
Cette décision prise à une majorité écrasante des membres du bureau réconcilie la fonction parlementaire avec l’éthique et la morale’’, expliquent les partisans du président Macky Sall. Selon eux l’article 60 de la Constitution, repris substantiellement par l’article 7 du Règlement intérieur, a pour objectif de barrer la route à toute forme de transhumance parlementaire en cherchant à consolider le jeu démocratique par le respect du suffrage exprimé lors des élections législatives. ‘’Outre le fait de fragiliser les équilibres issus des urnes que cherche à stabiliser l’article 60 de la Constitution, l’attitude de Mme Aminata Touré cultive et entretient l’immoralisme en politique. Elle a abandonné, elle a abdiqué et a rompu d’avec le parti. Elle déploie son jeu politique en dehors des sphères du parti et de BBY en violation du suffrage dont elle a largement bénéficié » assènent encore Me Oumar Youm et ses collègues.
LES PRESTATAIRES DE L’ANPEJ DENONCENT LEUR SITUATION DE GALERE
L’ANPEJ compte en son sein 200 prestataires opérationnels parmi lesquels 36 conseillers en emploi et agents administratifs ayant déjà capitalisé 05 à 09 ans d’expérience mais qui restent dans l’extrême précarité depuis 2014
« En tant qu’agence censée accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle et dans l’auto-emploi, nous ne pouvons pas comprendre que notre direction générale ne pense même pas mettre dans de bonnes conditions de travail des employés qui sont appelés à accompagner les jeunes Sénégalais ». Ce cri du cœur émane du Collectif des prestataires de l’Agence nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ). Ces prestataires se disent « très déterminés à mener le combat afin de redorer le blason de la dignité que nous méritons ».
L’Agence nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ) compte en son sein 200 prestataires opérationnels parmi lesquels 36 conseillers en emploi et agents administratifs ayant déjà capitalisé 05 à 09 ans d’expérience mais qui restent dans l’extrême précarité depuis 2014 : ‘’Pas d’avancement, pas de plan de carrière, pas de revalorisation salariale’’ », dénonce le Collectif des prestataires de l’Agence. Il annonce donc que des actions de revendications seront tenues et enclenchées « afin d’amener la direction générale à corriger impérativement les injustices ». Ils décrient surtout, ces prestataires, le fait qu’au niveau de « l’Agence nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), sous la tutelle du ministère de la Jeunesse, de nouvelles recrues aient bénéficié de CDI, alors qu’ils n’ont même pas fait un ou deux ans de services, ce au détriment des employés qui ont eu à totaliser plus de 9 ans de loyaux services ».
A en croire ces travailleurs, si une telle chose est possible c’est à cause des « liens familiaux que les intéressés ont avec le directeur général Tamsir Faye ». Ils disent noter « une sorte d’injustice de voir certains agents proches du directeur général et du secrétaire général, nouvellement recrutés, promus et régularisés alors que des anciens, compétents et expérimentés, sont laissés en rade ». Aussi de se désoler: « Que du copinage, du népotisme en vogue, à tel point que si ton nom de famille n’est pas FAYE ou DIOUF, tu demeures dans la précarité comme un rat »
A cause d’une panoplie de dysfonctionnements les partenaires techniques et financiers nous ont désavoués depuis longtemps
Selon le collectif des prestataires de l’ANPEJ, « depuis l’arrivée du Dg Tamsir Faye, l’Agence est en nette régression par rapport aux autres structures d’accompagnement des jeunes à cause des décisions inopportunes et d’une carence de vision et de leadership du top management ». Et de rappeler que « nous avons alerté et interpellé la direction générale et le secrétariat général, malheureusement aucune réponse plausible ne nous est adressée encore moins une audience accordée ». La main sur le cœur, ces prestataires jurent que « le conseil de surveillance avait déjà validé un plan de recrutement basé sur l’ancienneté et la compétence mais, à notre grande surprise, la Direction générale et le Secrétaire général, Abdoulaye Diatta, ont piétiné cette décision avec l’appui du Responsable des ressources humaines, Ibou Faye ». Ils regrettent le fait que « L’ANPEJ ne soit plus cette agence qui fait rêver, capable de répondre de manière efficiente aux différents problèmes posés à notre écosystème ». Et de soutenir: « Des pratiques malsaines orchestrées par un cartel plombent la concrétisation de certains projets et programmes à tel point que les partenaires techniques et financiers nous ont désavoués depuis longtemps à cause de l’amateurisme, de la latence dans la mise en œuvre, bref une panoplie de dysfonctionnements imposée ». Pour terminer, ils se disent « prêts à laisser nos vies dans ce combat qui est celui de la survie de notre agence et de la dignité des travailleurs qui n’en peuvent plus de cette gestion nébuleuse et catastrophique ».
PLUS DE 71.000 TRANSFERTS TRANSFRONTALIERS EFFECTUES EN 2022
Football : la FIFA publie des chiffres record
Amadou Ly DIOME avec Fifa.com |
Publication 27/01/2023
Dans son édition 2022 du Rapport mondial sur les transferts, la FIFA annonce qu’un record absolu de 71 002 transferts transfrontaliers a été effectué cette année, dont 21 764 impliquant des professionnels (hommes et femmes) et 49 238 amateurs. Pour l’instance suprême du football mondial, “il y a eu 20 209 transferts internationaux dans le football professionnel masculin en 2022, ce qui représente une augmentation de 11,6 % par rapport à 2021 et dépasse même les niveaux de 2019 avant la pandémie de COVID-19.
Et de poursuivre : “Ces transferts – dont 2 843 frais de transfert inclus – ont concerné un nouveau record de 4 770 clubs de 182 associations différentes, contre 4 538 clubs en 2021. Au total, 17 291 joueurs représentant 183 nationalités différentes étaient en déplacement en 2022”
Selon Emilio Garcia Silvero, Chief Legal and Compliance Officer de la FIFA, la tendance négative sur deux ans des dépenses des clubs en frais de transfert s’est inversée en 2022, les dépenses totales de l’année dernière atteignant 6,5 milliards de dollars, soit une augmentation de 33,5 % par rapport à 2021, mais toujours en dessous du sommet historique de 2019.
Le document indique que les dix meilleurs transferts de joueurs ont généré à eux seuls 12,5 % du montant total dépensé en frais de transfert en 2022. De même, sur les 2 843 transferts incluant des frais, les 100 premiers étaient responsables de près de 50 % de tout l’argent dépensé en frais de transfert, avec les clubs anglais une fois de plus en tête de liste. Pour la première fois, leurs dépenses totales ont dépassé la barre des 2 milliards de dollars et atteint un niveau record de près de 2,2 milliards de dollars.
Avec des recettes totales de 740,3 millions USD, la même source renseigne que les clubs français ont reçu la plus grande part de toutes les associations. Pour la toute première fois, les clubs portugais ont effectué plus de transferts entrants que les clubs de toute autre association, avec un total de 901 transferts entrants en 2022. Le Brésil, en revanche, a libéré le plus grand nombre de joueurs, avec un total de 998 transferts sortants.
La croissance impressionnante du football féminin se poursuit
Pour ce qui est du football féminin, à l’approche de la Coupe du Monde de la FIFA 2023 en Australie et d’Aotearoa en Nouvelle Zélande, sa croissance impressionnante s’est poursuivie en 2022. Le nombre de transferts internationaux a plus que doublé depuis 2018. Selon la FIFA, en 2022, le nombre de clubs impliqués dans des transferts internationaux est passé de 410 en 2021 à 500 l’an dernier, soit une augmentation de 22,0 %.
À propos de ces chiffres, Emilio Garcia Silvero, Chief Legal and Compliance Officer de la FIFA, a déclaré : «Tout cela reflète les progrès impressionnants réalisés alors que de plus en plus de joueuses continuent de devenir professionnelles. Quelque 1 555 transferts internationaux ont été enregistrés en 2022, soit une augmentation de 19,3 % par rapport à l’année précédente, tandis qu’un nouveau record avec 119 associations impliquées dans des transferts internationaux a été noté ».
Transferts internationaux d’amateurs
En 2022, il y a eu plus de deux fois plus de transferts amateurs que de transferts professionnels, avec un total de 49 238 joueurs amateurs traversant les frontières et rejoignant un club dans une nouvelle association. Quelque 92,3 % de ces joueurs étaient des hommes. La portée mondiale du football amateur est vraiment impressionnante, avec 204 des 211 associations membres de la FIFA impliquées dans au moins un transfert l’année dernière
La guerre en cours en Ukraine a également eu un impact clair sur les chiffres du football amateur l’année dernière, les ressortissants ukrainiens étant de loin le groupe le plus représenté de tous les joueurs amateurs transférés en 2022, avec un total de 5 910 transferts, soit plus de 60% de plus que les 3 661 transferts réalisés par les joueurs français, deuxième groupe le plus important.
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CROISADE DE L'ESPAGNE CONTRE LE RACISME STRUCTUREL
Première élue noire du Parlement espagnol et directrice générale de l’égalité de traitement et de la diversité ethnique et raciale du ministère de l’Égalité, Rita Boshao oeuvre pour une société plus inclusive en Espagne dans ses autres fonctions
Être une personne de couleur en Espagne comme dans bien d’autres pays européens rime avec des problèmes qui ont pour noms : exclusion, discrimination racisme, y compris si l’on est né et a grandi en Espagne et meme quand on a un parent espagnol. Mais manifestement, le royaume d’Espagne semble prendre le taureau par les cornes, notamment sur le plan législatif afin de lutter contre ces fléaux. C’est à cela que s’attèle, Rita Bosaho, la première élue noire du parlement espagnol et directrice d’un département dédié ministériel dédié à cette cause.
Le racisme structurel en Espagne n’est pas une vue de l’esprit. Plusieurs études réalisées ces dernières années par la Direction générale de l’égalité de traitement et de la diversité ethnique et raciale du ministère de l’Égalité le prouvent à suffisance.
Selon Rita Bosaho, la Directrice générale de ce département, ces études révèlent des problèmes « de racisme qui affectent différents domaines particulièrement sensibles tels que le logement, l’accès à l’emploi, le traitement par la police, l’éducation ou la participation publique et politique des communautés touchées par la discrimination raciale ».
Invitée par la Fondation Mujeres por Africa à Dakar, Mme Bosaho, qui est première députée d’origine africaine du Parlement espagnole, a donné une conférence au Centre culturel espagnol ( Instituto Cervantes de Dakar) ce mercredi sur les « politiques d’inclusion, dans la perspective de l’afro descendance et de la diversité ethnique et raciale en Espagne ».
À la fois d’origine équato-guinéenne et espagnole, Rita Bosaho admet qu’il « existe une grande difficulté de la part des institutions à reconnaître la pleine citoyenneté d’une partie de la société».
Pour la militante et femme politique afro descendante, il y a « nécessité de mettre en évidence l’existence d’un racisme structurel dont souffrent, en raison de circonstances historiques, certaines populations ou groupes ethniques ». « Son existence doit donc être reconnue et traitée par des politiques proactives », a souligné la conférencière en présence de l’ambassadrice d’Espagne à Dakar Olga Cabarga Gomez et des représentants de plusieurs institutions, notamment de la CEDEAO.
La commission de l’Union européenne définit le racisme structurel comme étant une structure profondément ancrée dans l’histoire des société, entrelacées avec leurs racines et normes culturelles, et qui peut se refléter dans le fonctionnement de la société, la répartition du pouvoir et la manière dont les citoyens interagissent avec l’État et les services publics.
Rita Boshao travaille au sein de sa direction à mettre en œuvre des politiques pour la reconnaissance et la valorisation de la diversité ethnique et la lutte contre le racisme. Il y a entre autre les activités de la décennie pour les personnes d’ascendance africaine 2015-2024 ( proclamée par l’ONU, l’ouverture du débats sur l’opportunité d’introduire une question sur l’origine ethnique dans les statistiques, études et enquête en Espagne.
Élue à la direction générale de l’Égalité du ministère, elle explique avoir réalisé trois études sur les questions telles que la prévalence de la discrimination ethnique ou raciale afin de comprendre comment elle se produit et les domaines qui en sont concernés, une autre étude sur l’approche de la population afro-decendante et africaine en Espagne ( Étude pionnière visant à établir un diagnostic de la situation dans différents domaines de la société et une autre étude sur la discrimination raciale dans le domaine du logement.
Sa direction vise encore plus loin afin de mieux comprendre et d'apporter des solutions adéquates. « Nous prévoyons actuellement une autre série d’études qui aborde de manière plus approfondie la situation de la population d’ascendance africaine, non seulement en Espagne, mais aussi dans l'Union européenne.
Comme Cecilia Kyenge, l’ancienne ministre italienne de l’Intégration, première noire (d'origine congolaise) a accéder aux responsabilités gouvernementales en Italie, Karamba Diaby, premier Député allemand d'origine sénégalaise, au Bundestag en Allemagne, Rita Bosaho d’origine équato guinéenne est la première noire à accéder au Parlement espagnol depuis quelques en 2016 depuis la fin de la dictature franquiste.