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17 juin 2025
AFFAIRE SWEET BEAUTE, L'HYPOTHESE DE FALSIFICATION REJETEE
L’ancien procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, a nié, jeudi, tout acharnement contre Ousmane Sonko et réfuté les accusations de falsification de PV d’enquête de sa part dans l’affaire ‘’Sweet Beauty’’
Dakar, 26 jan (APS) – L’ancien procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, a nié, jeudi, tout acharnement contre Ousmane Sonko et réfuté les accusations de falsification de PV d’enquête de sa part dans l’affaire ‘’Sweet Beauty’’.
‘’Il n’y a pas d’acharnement contre Ousmane Sonko ; il n’y a pas eu de falsification de PV d’enquête. Tout a été fait dans les régles de l’art’’, a dit Serigne Bassirou Guèye lors d’une conférence de presse.
M. Guèye, devenu président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) s’exprimait pour la première fois sur l’affaire de ‘’viol’’ et de ‘’menace de mort’’ opposant Ousmane Sonko à la jeune Adji Sarr.
Cette affaire qui a éclaté en février 2021 a valu à M. Sonko, chef de file des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) un renvoi devant la chambre criminelle.
La date du procès n’est pas encore fixée.
Adji Sarr, qui travaillait dans le salon de massage ‘’Sweat Beauty’’ accuse depuis février 2021 le leader de Pastef, Ousmane Sonko, de ‘’viols répétitifs et de menaces de mort’’.
L’opposant et ancien député, sous contrôle judiciaire depuis mars 2021, nie les faits dont il est accusé et soutient être la cible d’un ‘’complot’’ tramé par ses adversaires politiques. Il a déclaré sa candidature à l'élection présidentielle prévue en 2024.
A plusieurs reprises, il a accusé l’ancien procureur d’avoir falsifié le PV d’enquête dans le but de l’enfoncer dans cette procédure.
Le déclenchement de cette affaire avait provoqué de violentes manifestations occasionnant la mort de 14 personnes et de nombreuses destructions en mars 2021.
LA PAIX, LA RICHESSE LA PLUS PRECIEUSE DU PAYS
La présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye, a appelé, jeudi, les acteurs de l’espace public sénégalais à travailler à la préservation de la paix, ‘’la richesse, la plus précieuse’’ du pays
Dakar, 26 jan (APS) – La présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye, a appelé, jeudi, les acteurs de l’espace public sénégalais à travailler à la préservation de la paix, ‘’la richesse, la plus précieuse’’ du pays
Face à la recrudescence des discours de violence dans l’espace public, Mme Ndiaye a lancé cet appel lors de l’ouverture solennelle de la première session ordinaire 2023 marquant le démarrage des activités de la deuxième mandature du Haut conseil des collectivités territoriale.
“(…) nous assistons actuellement à la recrudescence de la violence sous toutes ses formes. (…). Mais, nous appelons à la retenue afin de préserver la paix civile et la stabilité sociale”, a lancé la présidente du HCCT.
“Comme nous pouvons tous le constater, le Sénégal est une oasis de paix dans un désert d’instabilité. Avec l’exploitation du gaz et du pétrole, notre pays devient la cible des pêcheurs en eaux troubles”, a-t-elle déclaré.
C’est pourquoi, a-t-elle insisté, ‘’nous devons tous travailler à préserver la paix qui est notre plus précieuse richesse".
‘’Ensemble, nous devons cultiver la tolérance et promouvoir l’esprit de compétition dans le fair-play (…) afin de transmettre à nos héritiers un Sénégal de paix comme nos devanciers ont su le faire’’, a plaidé Aminata Mbengue Ndiaye.
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MIMI CONTRE-ATTAQUE
Ma déchéance est une nouvelle attaque de Macky Sall contre la démocratie. Avec lui, je m'attends à tout et je suis préparée à tout. Jamais dans ce pays nous n'avons atteint un tel niveau de haine
L'ancienne Pramière ministre fraîchement déchute de son mandat de députée, s'est une nouvelle fois prononcée ce jeudi 26 janvier à travers une déclaration de presse dont les termes concernent le chef de l'État Macky Sall.
par Nioxor Tine
LE DÉMOLISSEUR
Les forces vives, dans leur globalité (partis politiques, organisations de la société civile), doivent faire abstraction de leurs égos surdimensionnés et se retrouver autour d’un programme minimal de sauvegarde de la paix civile
Assurément, le président Macky Sall s’emploie, depuis son accession à la magistrature suprême, à détruire, du mieux qu’il peut, les ressorts démocratiques d’une nation considérée, depuis plusieurs décennies comme une vitrine démocratique sur le continent africain. Paradoxalement, le successeur de Me Abdoulaye Wade, bien élu avec une confortable majorité de 65%, avait proclamé, devant le peuple des Assises, sa volonté d’appliquer les conclusions des Assises nationales et avait mis en place une commission nationale de réforme des institutions (C.N.R.I). Il semblait, donc, désireux de promouvoir notre démocratie, allant même jusqu’à vouloir raccourcir son premier mandat.
Mais à mesure qu’approchait la fin des cinq premières années du septennat, les traits de caractère inhérents aux politiciens, à savoir, le reniement et la boulimie du pouvoir ont pris le dessus sur les exigences fondamentales de la démocratie et de l’État de droit.
À tel point, que maintenant, en 2023, à la veille d’une troisième alternance, marquée par la perte de majorité de la coalition au pouvoir et par un profond mécontentement populaire, le tableau sociopolitique est des plus hideux, évoquant une crise politique majeure.
De fait, le chef d’orchestre semble avoir perdu le fil (conducteur) pour produire une symphonie démocratique achevée. En effet, le chef de l’État, clé de voûte des institutions, non content de rejeter les recommandations et le projet de constitution de la C.N.R.I s’était dédit et avait trahi sa promesse de réduire son mandat de deux ans. Il allait, également, s’atteler à déconstruire, méthodiquement, les fondamentaux de notre démocratie, en ayant l’onction de dirigeants politiques, souvent issus de la gauche et qui, dans le passé, avaient joué un rôle central dans la genèse des avancées démocratiques dans notre pays. C’est ainsi que le référendum du 20 mars 2016 allait constituer le point de départ de régressions démocratiques majeures, conférant, de plus en plus, à notre système politique des caractéristiques d’une autocratie en devenir, selon au moins qutre grands axes :
Promotion d’une nouvelle "sous-culture" politique faite d’invectives, d’insultes et d’intolérance voire de stigmatisation, à contre-courant de nos vieilles traditions de tolérance, de fair-play donnant lieu à des confrontations démocratiques généralement pacifiques, tout au moins, depuis l’instauration du multipartisme intégral,
Affaiblissement de l’Opposition politique par l’infiltration, la transhumance ou débauchage, le chantage, la corruption ou des cabales mal ficelées,
Atteintes aux libertés (d’opinions, de réunion...), avec un autoritarisme de plus en plus prononcé et un renforcement, sans précédent de l’appareil répressif,
Perversion du processus électoral par l’inscription discriminatoire et à géométrie variable des électeurs selon leur appartenance politique supposée ou par une stratégie d’éviction arbitraire des candidats rivaux aux présidentielles de 2019 et d’élimination des listes concurrentes (locales et législatives de 2022) par divers mécanismes (instrumentalisation de la Justice, de la loi sur le parrainage, institution de cautions...)
Ce dévoiement sans précédent de notre vie démocratique digne d’un démolisseur de nos institutions, d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, semble inspiré par les théories de l’illibéralisme, reléguant les libertés à l’arrière-plan et confisquant nos outils, démocratiques, en vogue dans certains pays comme la Hongrie et est certainement lié à notre nouveau statut de pays pétrolier et gazier.
On note une absence totale de pudeur et de mesure, une arrogance, sans précédent, et l’emprisonnement, à tour de bras des citoyens innocents ayant le seul tort de militer au Pastef ou d’exprimer librement leurs opinions critiques vis-à-vis de la gouvernance calamiteuse du pouvoir apériste. A contrario, les proches du clan présidentiel bénéficient d’une impunité quasi-absolue pour tous leurs crimes et délits, surtout dans la sphère des finances publiques (rapport de la cour des comptes) et de la spéculation foncière.
S’il est vrai que le régime actuel n’a rien inventé en matière de forfaitures et de mal-gouvernance par rapport aux socialistes et aux libéraux, leur pratique politique est caractérisée par la démesure et le manque de finesse. C’est ce qui explique que le complot mort-né de Sweet Beauty contre le président Ousmane Sonko, qui aurait dû être enterré à la Section de Recherches, continue de servir d’épouvantail et de facteur de diversion, dans l’espoir d’éliminer, par le biais d’un procès, comme en 2019, un rival gênant pour les prochaines présidentielles de 2024.
Qu’est ce qui empêcherait des juges, qui ont pu enrôler une affaire fictive d’un viol non attesté par le certificat médical du gynécologue, de condamner un coupable imaginaire ? Quelle crédibilité peut encore avoir cette Justice du prince, qu’on peut accélérer ou freiner au besoin, pour qu’on doive se soumettre à ses décisions frappées du sceau de l’illégalité, d’autant qu’elle montre, chaque jour, son incapacité à s’auto-réguler ?
Tenter de se soustraire à des décisions de justice iniques ne peut alors qu’être salué comme un acte répondant au droit constitutionnel de résistance à l’oppression et héroïque, à l’instar de ceux qui ont coûté, à Nelson Mandela et à ses camarades de l’ANC, des décennies de liberté.
Il est cependant plus que temps de transcender le contexte explosif actuel et de réfléchir sur des voies de sortie de crise. C’est pour cette raison que les forces vives, dans leur globalité (partis politiques, organisations de la société civile), doivent faire abstraction de leurs égos surdimensionnés et se retrouver autour d’un programme minimal de sauvegarde de la paix civile.
En outre et au vu des deux alternances décevantes de 2000 et 2012, il faudrait, de plus en plus se pencher sur la possibilité de mise en place d’une phase de transition de 2 ou 3 ans, qui devra déboucher sur une refondation de l’État inspirée des idéaux des Assises nationales et prenant en compte l’impact de nos nouvelles ressources minérales, surtout celles pétrolières et gazières.
Le texte de Tiébilé Dramé sur SenePlus sonne aussi comme un excellent rappel vis-à-vis des élites sénégalaises qui observent une distance incompréhensible vis-à-vis du drame malien, oubliant que pour nous, le Mali est une affaire de politique intérieure
J’ai lu, avec un grand plaisir, le texte de l’ancien chef de la diplomatie malienne, Tiébilé Dramé, intitulé Ces Sénégalais du Mali et publié par SenePlus. Il cite la profondeur des relations avec le Mali d’un certain nombre de personnalités historiques et contemporaines sénégalaises pour montrer que les deux pays sont intimement liés. Tiébilé Dramé nous dit avec justesse que «le Sénégal et le Mali ont eu une proximité historique unique». Il est heureux, au sortir d’une brouille entre nos deux pays sur fond de sanctions de la Cedeao appliquées par le Sénégal conformément à ses engagements communautaires, qu’une personnalité de cette dimension écrive un aussi grand texte.
Le Mali et le Sénégal sont allés à l’indépendance ensemble dans le cadre de la brève Fédération du Mali. Nous sommes les deux seuls Etats au monde à partager la même devise. Un seul et même peuple habite de part et d’autre de la frontière.
En se rendant au Mali le 15 août 2022, le Président Sall avait vu juste car c’est en voisin qu’il est allé s’enquérir de l’état de nos frères du Mali durant la période trouble que le pays traverse après les deux putschs consécutifs de 2020 et 2021. Cette visite a signifié un dégel et la fin de la période trouble pour entamer un nouveau cycle d’apaisement avec le Mali. Le Sénégal a eu raison de participer activement aux sanctions contre la junte malienne dans le cadre des instances de l’Ua, de la Cedeao et de l’Uemoa. Mais après la pluie, le beau temps. Il ne faut pas pousser le Mali, en l’isolant davantage, dans les bras de ceux-là qui cherchent à déstabiliser la région. Tout en restant exigeant sur les principes, il est nécessaire d’accompagner les autorités maliennes pour une transition apaisée qui débouchera à un retour de l’ordre constitutionnel. Le texte de Tiébilé Dramé sonne aussi comme un excellent rappel vis-à-vis des élites sénégalaises qui observent une distance incompréhensible vis-à-vis du drame malien, oubliant que pour nous, le Mali est une affaire de politique intérieure.
Le Sénégal doit être le premier pays concerné par la situation au Mali au regard de l’histoire et du présent. Nous sommes voisins mais aussi à chaque fois que le Mali a été dans la tourmente, notre pays a été parmi les premiers à agir.
C’est le Sénégal en 2012 qui a exfiltré et accueilli sur son sol le Président Amadou Toumani Touré. Depuis 2012, des soldats sénégalais combattent au Mali au nom de la liberté et de la démocratie. Pour rappel, ce sont ces soldats-dont certains sont tombés sur le champ d’honneur- qu’ici un voyou inculte a traité de mercenaires.
Sur le plan économique, le Mali est le premier partenaire commercial du Sénégal. Bamako est la première destination des exportations sénégalaises. Selon l’Ansd, repris par Jeune Afrique, «en 2020, le Mali a accueilli 21% des exportations de marchandises du Sénégal, soit plus que l’ensemble du continent asiatique (18 %) et dix fois le montant des ventes à destination de la France (2%)». Sur le plan symbolique, le grand dirigeant communiste malien, Tiémoko Garang Kouyaté, a été formé au Sénégal, de même que Soumaïla Cissé et son père Bocar Cissé, Ibrahim Boubacar Keïta, Moctar Ouane, entre autres élites maliennes.
Le Mali est un grand pays, avec une histoire longue et glorieuse ; de la charte de Kurukan Fuga aux révoltes démocratiques, qui ont chassé Moussa Traoré du pouvoir pour faire revenir la démocratie. C’est un pays de lettrés, de grandes figures politiques, artistiques et culturelles contemporaines comme, entre autres, Modibo Keïta, Alpha Oumar Konaré, Oumou Sangaré, Abdoulaye Konaté, le maître des arts visuels malien, à qui la 14ème Biennale de Dakar a rendu un vibrant hommage.
Le Mali ne mérite pas de sombrer dans le chaos ou dans l’autoritarisme d’un régime de colonels, encore moins dans le giron d’un nouvel impérialisme aux visées dangereuses. Le Mali doit revenir dans le camp des démocraties pour mieux faire face aux défis majeurs de la région en matière démocratique, économique et sécuritaire. En écrivant cette phrase : «Les Sénégalais du Mali font partie de l’histoire du Mali comme les Maliens du Sénégal font partie de l’histoire du Sénégal. Avec eux, tous ensemble, avec les autres peuples de la région, nous bâtirons l’avenir», Tiébilé Dramé nous interpelle, nous Sénégalais, et nous invite à aider son pays à conduire sa transition et provoquer l’irruption d’un nouveau soleil de la démocratie et du vivre-ensemble. Ensemble, en frères jumeaux.
Personnellement, Bamako est ma ville préférée au monde. J’aime y respirer l’odeur de la terre rouge et y partager le thé dans les grains où on parle politique avec passion. J’’ai hâte d’y retourner déguster la fameuse soupe de capitaine du restaurant Le Badala et admirer le calme nocturne du fleuve qui toise au loin Koulouba, la colline et sa maison des secrets.
L'INTER-COALITION LIBÉRALE
En réussissant une improbable alliance circonstancielle avec Wallu (24 députés), la coalition présidentielle s’assure la troisième force du parlement. Le PDS ne cache plus sa proximité avec le pouvoir
La Coalition Benno Bokk Yaakaar gère les dossiers les plus importants à l’Assemblée en duo avec Wallu. Le vote du budget du gouvernement et des institutions, le rejet de la motion de censure introduite par Yaw, l’exclusion de Mimi ont été possibles grâce au soutien des députés du Pds et de ses alliés (24). Dans la gouvernance parlementaire, les deux coalitions ont réussi à trouver le moyen de cohabiter contre toute attente. Qu’est-ce qui fait courir Wallu, qui a pris ses distances avec Yaw ? Sans doute l’amnistie de Karim qui fait languir tous les Libéraux…
Le régime Sall ne devrait plus avoir peur de l’Assemblée nationale. Avec 82 députés du soir du scrutin législatif du 31 juillet, tous les analystes lui prédisaient une vie difficile, faite de compromis et de compromissions à l’Hémicycle. Mais non ! Même s’il n’est pas sur un boulevard, il roule sur une avenue, qui n’est pas du tout encombrée. Ce n’est plus une apparence, mais une évidence.
Avec cette déchéance de Mimi Touré, Bby montre que cette législature ne lui échappe pas. En réussissant une improbable alliance circonstancielle -qui se systématise- avec Wallu (24 députés), la coalition présidentielle s’assure la troisième force du Parlement. L’exclusion de Mimi a été possible grâce au soutien du Pds. Après sa Déclaration de politique générale (Dpg), le Premier ministre a été convoqué à l’Hémicycle pour faire face à la motion de censure déposée par la coalition de l’opposition Yewwi askan wi (56 députés)… Finalement, tout le monde a constaté l’implosion de l’inter-coalition, car Wallu a refusé de voter la motion de censure. Ce qui a permis au chef du gouvernement de s’en sortir sans égratignures… Et tout le budget des différents ministères est passé sans couacs grâce à des voix libérales ajoutées à celles du pouvoir.
Qui l’eut cru ? Comment est-ce possible ? Pourquoi ce revirement à plus de 360 degrés des Libéraux ? Au début de cette 14ème Législature, personne ne s’y attendait. Arrivée à l’Assemblée nationale comme une coalition jumelle de Yaw, Wallu a pris ses distances avec les autres députés de l’opposition dès l’installation de la législature. Fondée pour des raisons électoralistes et par réalisme politique lors des Législatives, l’inter-coalition a volé en éclats dans l’exercice du pouvoir législatif. Il y a la guerre des postes qui a précipité la fin de l’entente.
En analysant son comportement et ses actes à l’Assemblée, le Pds ne cache plus sa proximité avec le pouvoir. Un gentleman agreement existerait-il entre Wallu et Benno bokk yaakaar ?
La haine nourrie à l’endroit de Mimi Touré, égérie de la traque des biens mal acquis sous l’impulsion du président Sall, est de notoriété publique. Mais, elle ne peut pas constituer l’énergie qui pousse le Pds à poser autant d’actes qui le rapprochent du régime. Il ne faut pas oublier que le dossier d’amnistie de Karim Wade, exilé au Qatar depuis 2016, dort dans les tiroirs de la Présidence. Evidemment, le vote du Pds a toujours un rapport avec cette éventualité. Pour Me Abdoulaye Wade, c’est le dernier combat d’une fin de vie uniquement dédiée à la défense, à la réhabilitation et au triomphe de Karim.
par l'éditorialiste de seneplus, jean-claude djéréké
MONSIEUR MACRON, IL N’Y A RIEN À CLARIFIER
Les Africains vous demandent, non pas de quitter tel pays africain pour atterrir dans tel autre pays africain, mais de rentrer purement et simplement chez vous.
Jean-Claude Djéréké de SenePlus |
Publication 26/01/2023
Vous dites que votre pays traîne un important déficit (172,6 milliards d’euros à financer pour 2022). Vous dites aussi que l’Afrique ne vous rapporte rien, que vous y perdez au contraire beaucoup d’argent puisque l’opération militaire Barkhane au Sahel vous aurait coûté 880 millions d’euros en 2020. Les Burkinabè veulent vous aider à économiser. Alors, ils demandent le départ des 400 soldats de la force militaire Sabre installée depuis 2018 à Kamboinsin (dans la banlieue nord de la capitale). Au lieu de les remercier, puisque vous n’allez plus dépenser un seul rond, vous leur demandez des clarifications. Ah bon ? Qu’est-ce qu’il y a à clarifier ? Qu’est-ce ce qui est confus dans la décision prise par les autorités de Ouagadougou ? Un pays estime que vous ne lui servez à rien, que, malgré la présence de vos prétendues forces spéciales, les terroristes massacrent chaque jour sa population et vous lui demandez des clarifications.
Je ne sais pas si Ibrahim Traoré vous donnera les fameuses clarifications. Moi, à votre place, je plierais bagages illico presto, je prendrais mes cliques et mes claques et je rentrerais chez moi. Vous, vous manœuvreriez pour vous installer à Yamoussoukro. J’espère que l’opposition ivoirienne ne permettra pas pareilles foutaise et fuite en avant. Les gars, que voulez-vous à la fin ? Les Africains vous demandent, non pas de quitter tel pays africain pour atterrir dans tel autre pays africain, mais de rentrer purement et simplement chez vous. Comme ça, vous ne perdrez plus ni vos enfants ni vos euros. Est-ce difficile à comprendre ? Où est votre dignité ? Où mettez-vous votre honneur et votre fierté ?
Donc, si je comprends bien, vous vous accrochez à l’Afrique parce qu’elle vous rapporte gros, parce que c’est votre vache à lait, parce que, sans elle, vous n’êtes rien et vous ne valez rien.
Macron, n’est-ce pas vous qui affirmiez que les Africains devaient s’assumer, qu’ils pouvaient abandonner le franc CFA s’ils le voulaient ? Aujourd’hui, ils vous répondent qu’ils n’ont plus besoin de la France, qu’ils veulent travailler avec d’autres partenaires et ça devient un drame. Pourquoi ? Donc vous n’étiez pas sincère quand vous invitiez les Africains à prendre leurs responsabilités ?
D’ailleurs, si chacun reste un peu chez lui, ça fait quoi ? Marine Le Pen a déclaré que le Burkina était un pays souverain et que sa décision méritait d'être respectée. Respect à elle et honte à ceux qui réclament des clarifications !
PAR Madieye Mbodj
EN ATTENDANT LE PROCÈS DU SIÈCLE, LE SENEGAL AU BORD DU PRÉCIPICE
Peut-on raisonnablement demander aux citoyens de notre pays de se laisser injustement écraser au nom du respect d’une Constitution ou d’institutions constamment manipulées et piétinées impunément par les plus hautes autorités ?
Fin 1894 en France sous la Troisième République, la condamnation du capitaine Alfred Dreyfus, accusé faussement d’avoir livré des documents secrets à l'Empire allemand, avait défrayé la chronique. Ce prétendu dossier d’espionnage, reposant sur le travestissement délibéré de la vérité des faits au nom de la raison d’Etat – du complot d’Etat pourrions-nous dire, avait suscité le célèbre article de l’écrivain Emile Zola : « J’accuse ! », entrainé la mobilisation de la presse et de l’opinion publique dans un contexte de crise politique et sociale aigue. Cette affaire, considérée comme un symbole avéré de l'injustice au nom de la raison d'État, reste l'un des exemples les plus marquants d'une erreur judiciaire difficilement réparée. Elle finira douze longues années plus tard, par faire ‘’pschitt’’, avec l’acquittement et la réhabilitation du capitaine Dreyfus.
Au Sénégal, plus d’un siècle après, la tragi-comédie mal montée et présentée sous l’appellation « Affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko » ou plus exactement « Complot de l’Etat APR/ BBY contre Ousmane Sonko », va connaitre son épilogue à l’issue, nous dit-on, de ce qu’un journal de la place a désigné comme « le procès du siècle ». Le juge d’instruction Oumar Maham Diallo vient en effet de signer l’ordonnance de renvoi et de mise en accusation du leader de Pastef-Les Patriotes devant la chambre criminelle pour une affaire qui aurait dû se conclure sur un non-lieu ou même être classée sans suite dès l’enquête préliminaire, s’il ne s’agissait que de dire le droit et de rendre la justice. Qui aurait donc peur du procès, d’un vrai et non d’un simulacre de procès ? Certainement pas Ousmane Sonko qui, dès qu’il a été arraché des griffes de l’appareil répressif de Macky Sall par la résistance et la mobilisation populaires, a formulé lors de sa conférence de presse instantanée du 8 mars 2021, la ferme exigence, entre autres, de tenue au plus vite d’un procès équitable et impartial, pour faire la lumière sur cette sombre affaire. Et le président de Pastef-Les Patriotes d’ajouter alors : « La révolution est déjà lancée, rien ni personne ne pourra l’arrêter. Il faut garder cette mobilisation, il faut qu’elle soit beaucoup plus importante même, mais il faut surtout qu’elle soit pacifique », qu’elle respecte même le mandat du président en exercice jusqu’à son terme normal de 2024 et qu’en plus, elle soit accompagnée du dépôt des armes dans les six mois auprès des forces nationales de sécurité, en vue du retour définitif de la paix en Casamance. Voilà le message profondément républicain, d‘attachement à la paix et à l’unité nationale, lancé par le président de Pastef. C’est pourtant cet homme qui est inlassablement dépeint sous toutes les coutures, par les thuriféraires du système en place, comme l’incarnation du diable, de la violence, du terrorisme djihadiste, du populisme, du rejet des valeurs de la démocratie et de la république- heureusement que le ridicule ne tue point !
Ce même jour du 8 mars 2021, dans la soirée, le Tartuffe en chef du Macky, faisant écho au message de Sonko, appela nos compatriotes «au calme et à la sérénité », en exhortant à laisser la justice « suivre son cours en toute indépendance ». Simple allocution de circonstance : en lieu et place d’un procès dans les règles de l’art, le régime champion du wax waxet, s’est employé deux ans durant, à présenter à l’opinion sénégalaise, africaine et internationale une sordide affaire de viol, montée de toute pièce par une jeune fille manipulée et une officine de malfaiteurs.
Procès pour dire le droit et faire éclater la vérité, ou alors véritable simulacre de procès pour éliminer à tout prix un adversaire politique empêcheur de tourner en rond ? Où est le droit quand le certificat médical dûment établi écarte scientifiquement non seulement le viol mais même tout rapport sexuel deux jours au moins avant cette date du 2 février 2021 ? Où est le droit quand le médecin gynécologue, Alfousseynou Gaye, incorruptible et courageux, auteur du rapport médical, dénonce, résultats des réquisitions de la Sonatel et autres preuves à l’appui, les pressions et menaces subies avant, pendant et après l’acte supposé, laissant pourtant insensibles les autorités politiques et judiciaires ? Où est le droit quand le juge d’instruction entend se suffire des seules déclarations – d’ailleurs contradictoires – de la plaignante, alors que pour l’opposant candidat à la présidentielle de février 2024 Ousmane Sonko, il ignore soigneusement le certificat médical, pièce maitresse dans un dossier de viol ? N’est-ce pas pourtant le certificat médical qui a été pris en compte – pour n’évoquer ici que deux cas récents – pour accabler et faire incarcérer le sieur Sitor Ndour ou pour innocenter un certain Kaliphone Sall d’une accusation de viol ? Où est le droit quand le juge d’instruction et son procureur veulent écarter royalement deux pièces à conviction majeures versées au dossier, sous prétexte qu’elles n’auraient rien à voir avec l’affaire (sic !), à savoir d’une part, le rapport interne officiel de la gendarmerie nationale donnant les clés du complot et les pièces du puzzle mis au point jusqu’en haut lieu de l’Etat central ; d’autre part les audios authentifiés par la prétendue victime, au demeurant méticuleusement planquée, couvée et coachée, mais qui désigne elle-même le complot, les commanditaires, complices et comparses ? A-t-on rangé dans les placards des oublis volontaires la récente condamnation du rappeur Kilifeu sur la base d’enregistrements privés effectués à son insu et aussitôt ‘’fuités‘’, ce sans aucune objection d’illégalité ? Où sont le droit et la justice quand « les lieux du crime » sont ‘’effacés’’ avec empressement au lieu d‘être mis sous scellé pour l’éventuelle reconstitution des faits, comme s’il fallait détruire tout de suite tout indice de … non culpabilité de l’accusé !? En un mot comme en mille, où sont le droit, la justice et le procès équitable quand le juge choisit délibérément d’instruire uniquement à charge, écartant systématiquement toute pièce ou tout témoignage à décharge ?
Peut-on raisonnablement demander aux citoyens de notre pays de se laisser injustement écraser au nom du devoir de respect d’une Constitution ou d’institutions constamment manipulées et piétinées impunément par les plus hautes autorités de l’Exécutif, du législatif et du judiciaire pataugeant dans la même mélasse ? Peut-on reprocher à un honnête citoyen de refuser de se laisser conduire à l’échafaud sans résistance ? Comme le soulignait un patriote l’autre jour, même le bœuf à abattre n’attendrait pas le moment du couteau sur la gorge pour se rebiffer si, sur le chemin vers l’abattoir, il était conscient du sort qui l’y attendait !
La menace est là, le bateau Sénégal tangue dangereusement au bord du précipice judiciaire, politique, intellectuel, moral, social et pourtant certains se frottent les mains et se lèchent les babines, devant « la ronde des hyènes autour des cimetières, la terre gorgée de sang, les képis qui ricanent… » (David Diop). Ce sont, entre autres, ces politiciens professionnels prédateurs et spoliateurs, les ‘’intellectuels du ventre’’ grands couturiers pour Constitutions à la taille du client, les agités qui appellent ouvertement et impunément au meurtre ! Il y a les renégats-capitulards, les ralliés et les mercenaires de la plume, de la voix ou de l’image qui font les yeux doux au Prince pour de juteux privilèges ou prébendes. Il y a les adeptes du ‘‘tout sauf Sonko’’ qui piaffent d’impatience à l’idée de se frotter vivement les mains en clamant : bon débarras !
L’adage le souligne bien, « qui ne dit rien consent » (« seetaan ci sat la bokk »). Il avait raison cet auteur, de tenir aussi pour responsables du drame infligé à Albert Dreyfus, tous ceux qui, à l’époque, n’ont osé ni lever le petit doigt ni élever la voix. Fort heureusement, les patriotes dignes et debout sont présents dans toutes les sphères du tissu social national et africain : il y a des professeurs émérites de la trempe de Kader Bôye, il y a jusqu’au Bâtonnier de l’Ordre des Avocats Mamadou Seck s’adressant en ces termes aux magistrats du siège comme du parquet lors de la toute récente audience solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux 2022-2023 : « Les principes essentiels de votre profession ne sont pas des slogans que l’on brandit comme un étendard, ils sont les conditions cumulatives et nécessaires du respect et de l’acceptation des décisions de justice par les justiciables ». Une justice qui veut se faire respecter est celle-là qui commence par se respecter soi-même, jalouse de son indépendance au nom de sa propre crédibilité et de sa capacité à inspirer confiance aux justiciables. Il y a le valeureux Capitaine Touré et la brave dame Ndèye Khady Ndiaye, il y a les journalistes debout, comme il y a tous les citoyens anonymes des couches populaires des villes et des campagnes, qui comprennent que le peuple est supérieur aux institutions, que la justice est rendue au nom du peuple, et qui se mobilisent vigilants et déterminés face au monstre du palais du gouverneur général : halte là, vous ne passerez pas ! Où se trouve la légitimité d’un pouvoir prêt à brûler son pays afin de s’octroyer par la dictature un 3ème mandat présidentiel, de cinq ans, trahissant toutes les normes de la Constitution et de l’éthique, après s’être arrangé auparavant pour décerner un mandat de dépôt de cinq ans contre son principal opposant ? Où se trouve la légitimité d’un pouvoir prêt à empêcher la révision légale ordinaire des listes électorales, du 1er février au 31 juillet 2023, susceptible de permettre l’enrôlement de plus d’un million de jeunes en âge d’aller voter ? Où se trouve la légitimité d’un pouvoir capable de dilapider les milliards du fonds Covid, tel que mis en lumière par le récent rapport de la Cour des comptes, au grand dam des malades, des personnels et structures de santé ? Un pouvoir expert dans l’art de brader nos ressources foncières, minières, pétrolières, gazières et autre ? Un pouvoir incapable de donner, onze années durant, les réponses adéquates face aux inondations récurrentes, à la vie chère, au chômage des jeunes, aux inégalités sociales criardes, aux accidents meurtriers de la route, aux crises cycliques du secteur public de l’école et de la santé, au blanchiment de l’argent sale, aux scandales à milliards jamais punis, à l’insécurité ambiante, aux assassinats et aux disparitions forcées sans suite, et j’en passe ? Où se trouve la légitimité d’un pouvoir qui accorde en catimini une audience de plusieurs heures, révélée par la presse française elle-même, à Marine Le Pen tête de file de l’extrême droite française raciste, qui voue aux gémonies nos compatriotes africains et afro-descendants vivant en France ? Où se trouve la légitimité d’un pouvoir qui s’autorise de ‘’démissionner’’ et d’exclure de l’Assemblée nationale, en violation préméditée de la Constitution et du Règlement intérieur de cette ‘’auguste institution’’, une députée dont le tort est de s’affilier, en toute légalité, au Groupe des non-inscrits en lieu et place de l’APR-BBY et de ramer à contre-courant de la vague du 3ème mandat ?
En attendant « le procès du siècle »: résistance, résistance de l’est à l’ouest, du nord au sud ; car comme Godot qui dans la pièce de Samuel Becket ne viendra pas ce soir-là, « le procès du siècle » n’aura pas lieu. Tous les faits le démontrent amplement : dans la société d’oppression et d’exploitation, il n’y a qu’un Etat de classe et qu’une justice de classe au service des classes de domination. « Le procès du siècle » n’aura pas lieu, d’autant plus que le seul procès qui vaille, c’est celui des systèmes autocratiques de servitude volontaire, de prédation et d’injustices dont il est urgent de débarrasser le Sénégal et l’Afrique toute entière.
Madieye Mbodj est membre du bureau politique de Pastef-Les Patriotes, vice-président chargé de la vie politique nationale.
LE SOMMET AFRICAIN SUR L’AGRICULTURE ET D’AUTRES SUJETS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE JEUDI
Les parutions de ce jeudi se sont intéressées au sommet consacré à l’agriculture, qu’organisent la Banque africaine de développement (BAD), l’Etat du Sénégal et l’Union africaine, depuis mercredi, à Diamniadio (ouest)
Dakar, 26 jan (APS) – La presse quotidienne s’est beaucoup intéressée au sommet consacré à l’agriculture, qu’organisent la Banque africaine de développement (BAD), l’Etat du Sénégal et l’Union africaine, depuis mercredi, à Diamniadio (ouest).
Le but de cette rencontre est de trouver des solutions permettant aux Africains de se nourrir avec leur propre production agricole et de ne plus dépendre des importations de céréales.
Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement africains ont pris part à l’ouverture du sommet de trois jours.
Au moment où se tient cette rencontre à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, le Conseil national de sécurité alimentaire du Sénégal annonce ‘’une dégradation de la situation alimentaire des ménages’’, rapporte Le Quotidien.
‘’Au Sénégal, la campagne agricole 2021-2022 a connu une pluviométrie abondante. Malgré cela, la production agricole n’a pas été abondante dans plusieurs départements du pays’’, ajoute-t-il en guise d’explication de la mauvaise situation alimentaire d’une partie de la population sénégalaise.
Les pertes de récoltes font partie des causes de l’insécurité alimentaire en Afrique, selon le président sénégalais, Macky Sall. Le continent perd 40 % de ses récoltes, chaque année, note Le Quotidien en le citant.
Pour ‘’nourrir l’Afrique’’, comme l’indique le thème du sommet, il faut, entre autres solutions, ‘’satisfaire les besoins immédiats d’importation d’engrais’’ et ‘’améliorer de façon durable l’investissement agricole’’, lit-on dans Le Soleil. Ces propositions viennent de Macky Sall, qui, selon le journal, a relevé ‘’quatre piliers’’ pour la politique agricole du continent.
Sud Quotidien et d’autres journaux annoncent que la BAD envisage d’investir 6.000 milliards de francs CFA au cours des cinq prochaines années, pour assurer la sécurité alimentaire du continent.
‘’Une alliance APR-PDS en vue’’
Concernant les autres sujets, WalfQuotidien est d’avis que ‘’Macky Sall jette les magistrats dans la gueule du loup’’ en promettant de les défendre de la ‘’défiance’’ dont ils sont l’objet.
‘’Rien n’a été fait depuis 2012 pour renforcer l’indépendance de la justice et donner aux citoyens l’impression que la balance, symbole de la justice, est égale pour tout le monde’’, affirme le journal en cherchant les causes des menaces faites notamment par l’opposant Ousmane Sonko à l’endroit des magistrats.
WalfQuotidien parle d’‘’une justice à deux vitesses’’, qui est ‘’protectrice pour les proches’’ des dirigeants du pays et ‘’répressive pour les autres’’.
‘’Une alliance APR-PDS en vue’’, titre Tribune en parlant de l’actuel parti au pouvoir et de la formation politique dont il assure la succession depuis 2012.
‘’En perspective de l’élection présidentielle de 2024, une alliance entre deux grands partis politiques est sur le point d’aboutir à une fusion. Il s’agit de l’Alliance pour la République et du Parti démocratique sénégalais’’, écrit le journal, affirmant que les deux parties ont entamé les négociations à Doha, la capitale du Qatar, lors de la Coupe du monde 2022 de football.
Le lutteur Gris Bordeaux met en garde les Sénégalais, les hommes politiques notamment, en déclarant à Source A que ‘’ce qui se passe [dans le pays] sent mauvais’’.
L’Association nationale des lutteurs, dont il fait partie des dirigeants, dit être ‘’préoccupée’’ par la ‘’situation politique tendue du pays’’.
‘’Il est prématuré de dire ce que nous ferons’’, écrit Vox Populi en citant Ousmane Sonko. Le maire de Ziguinchor (sud), accusé de viol par la jeune dame Adji Sarr, a donné cette réponse à la question de savoir s’il se rendra ou pas au tribunal pour le jugement de ladite affaire.
Une ‘’tueuse silencieuse’’
L’Observateur s’est livré à une analyse psychologique de l’opposant placé sous contrôle judiciaire depuis près de deux ans. ‘’Il est dans une logique de combat (…) Les discours guerriers, c’est parce qu’il sait que s’il n’a pas ce comportement, il ne s’en sortira pas’’, a expliqué le psychologue Idrissa Diop en parlant d’Ousmane Sonko.
‘’C’est aussi un homme imperturbable (…) Il est également très intelligent et capable de s’adapter à n’importe quelle situation’’, a analysé M. Diop pour L’Observateur.
Bés Bi Le Jour s’est surtout intéressé aux élections de représentativité des syndicats d’enseignants prévues du 6 au 9 mars 2023.
Il rappelle que ces élections permettent à l’Etat de choisir ses interlocuteurs parmi une pléthore de syndicats.
Le dernier scrutin avait permis aux pouvoirs publics d'avoir comme partenaires sociaux sept syndicats, l’actuel G7, constitué des organisations syndicales qui avaient obtenu au moins 10 % des votes des travailleurs syndiqués.
L’info consacre un dossier à l’hypertension artérielle, une ‘’tueuse silencieuse’’.
‘’L’hypertension artérielle n’entraîne souvent pas de symptômes mais elle est l’un des principaux facteurs de risques de maladies cardiovasculaires. Au Sénégal, une personne sur trois est hypertendue mais beaucoup ne connaissent pas leur statut’’, explique-t-il.
Libération annonce le démantèlement, par la brigade de recherches de la Gendarmerie nationale, à Keur Massar (ouest), d’un ‘’vaste réseau de trafic et de distribution de faux médicaments’’.
MAGAL DE PARAKHANE, UN FORT DETACHEMENT DE FORCE DE SECURITE PREVU
Au total, 1100 éléments des Forces de défense et de sécurité seront déployées pour les besoins du Magal de Porokhane (Nioro du rip) prévu le 2 février, a indiqué mercredi le gouverneur de la région de Kaolack, Ousmane Kane.
Porokhane, 25 jan (APS) - Au total, 1100 éléments des Forces de défense et de sécurité seront déployées pour les besoins du Magal de Porokhane (Nioro du rip) prévu le 2 février, a indiqué mercredi le gouverneur de la région de Kaolack, Ousmane Kane.
‘’Le Groupement mobile d’intervention (GMI) prévoit de mobiliser 600 éléments alors que la Gendarmerie emmènera 500 agents, ainsi que toute la logistique appropriée qui va avec’’, a déclaré M. Kane au terme d’une réunion d’évaluation des engagements pris, le 5 janvier dernier, par les différents services déconcentrés de l’Etat devant le Comité d’organisation du Magal de Porokhane.
Il a précisé que le déploiement des éléments de la gendarmerie est prévu à partir du 26 janvier. Pour les éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI) de la Police nationale, ce déploiement se fera à partir du 30 ou le 31 janvier.
‘’Pour ce qui est du dispositif sanitaire, a-t-il indiqué, la dotation en médicaments, est passée, cette année en valeur de 12 à 15 millions de francs CFA’’.
Il est aussi prévu, dans ce volet sanitaire l’installation de 25 postes médicaux avancés (PMA) et trois structures de référencement qui vont impliquer le Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, le Samu régional et le Centre de santé de Nioro du Rip.
‘’Ce, dispositif vient s’ajouter à la mobilisation de 200 personnels de santé dont 135 agents, a-t-il encore souligné, en présence du président du comité d’organisation du Magal de Porokhane, Serigne Bassirou Mbacké.
Par rapport à l’approvisionnement en eau, il a indiqué que ‘’le nombre de camions citernes a été revu à la hausse''.
Concernant la fourniture correcte de l’électricité, a-t-il encore précisé, ‘’il y a une maintenance des installations qui va se faire et sur l’assainissement, de la cité, des interventions sont prévues avec l’Unité de coordination de gestion des déchets solides (UCG)’’.
Pour ce qui est de la qualité des réseaux de télécommunications, des assurances ont été données par les services concernés, a déclaré M. Kane.
Le président du comité d’organisation du Magal de Porokhane, Serigne Bassirou Mbacké, a salué les ‘’bonnes dispositions’’ prises par les services de l’Etat pour la tenue de cet évènement religieux.
‘’La plupart des engagements pris par les services de l’Etat ont été satisfaits, même s’il reste certaines choses à faire. Nous sommes satisfaits des dispositions prises pour la sécurité ’’, a ajouté le chef religieux.
Plusieurs chefs de services ont pris part à cette réunion d’évaluation des préparatifs du Grand Magal de Porokhane, un évènement religieux initié en hommage à Sokhna Diarra Bousso, mère de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme.