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17 août 2025
LE POUVOIR DURCIT LE ROULEAU COMPRESSEUR
Le rouleau compresseur du régime lancé, il y a quelques jours, pour écraser définitivement les dernières lignes de résistance du Pastef et certains activistes avant la prochaine élection présidentielle, continue sa marche désastreuse
Le pouvoir en place accentue sa traque aux voix discordantes lancée contre des activistes et les militants de Pastef en perspective de la prochaine présidentielle. La journée d’hier, jeudi 23 mars, a été ainsi marquée par l’inculpation de l’activiste Abdou Karim Guèye dit Karim Xrum Xax et son ami d’infortune, Pr Cheikh Oumar Diagne, et plusieurs autres partisans du maire de Ziguinchor dont son collègue maire de Keur Massar Sud, Mouhamed Bilal Diatta.
Le rouleau compresseur du régime en place lancé, il y a quelques jours, pour écraser définitivement les dernières lignes de résistance de l’opposition sénégalaise incarnée, aujourd’hui, par le parti Pastef et certains activistes avant la prochaine élection présidentielle, continue sa marche désastreuse malgré les différentes mises en garde de responsables d’organisation de droits de l’homme.
Dans les Commissariats de Police et des Brigades de Gendarmerie nationale, le ballet des nouveaux «délinquants de la République» continue de plus belle entre les bureaux des Officiers de police judiciaire (OPJ), des juges d’instructions et les prisons. Hier, jeudi 23 mars, l’activiste Abdou Karim Guèye dit Karim Xrum Xax et le professeur Cheikh Oumar Diagne ont été renvoyés en prison alors qu’ils venaient de bénéficier, ily a tout juste deux mois et 14 jours, d’une liberté provisoire obtenue le 10 janvier dernier après 4 mois environ de détention préventive pour « diffusion de fausses nouvelles » suite à leurs propos sur la mort de l’Imam Alioune Badara Ndao. Placés en garde à vue le dimanche 19 mars dernier, parla Division des investigations criminelles (Dic) sur des propos qu’ils ont tenus lors de leur conférence de presse organisée avec Dame Mbodj et Clédor Séne, le samedi 18 mars dernier, au cours de laquelle ils ont dénoncé les dérives du pouvoir en place, le Pr Cheikh Oumar Diagne et Karim Xrum Xax ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt par le doyen des juges, Oumar Maham Diallo, pour « atteinte à la sûreté de l’Etat »
Outre l’activiste Karim Xrum Xax et son ami d’infortune, Pr Cheikh Oumar Diagne par ailleurs candidat déclaré à la prochaine présidentielle de 2024, plusieurs responsables du parti Pastef du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, ont été également envoyés en prison dans la journée d’hier si on se réfère aux informations partagées par Me Cheikh Koureyssi Ba sur sa page Facebook. Il s’agit entre autres, de Mame Binta Djiba, professeur de français, Pascaline Diatta, traiteur, Aïssatou Sané du préscolaire, arrêtées le mercredi 15 mars dernier. Mais aussi du maire de Keur Massar Sud, Mouhamed Bilal Diatta, inculpé pour atteinte à la Sûreté de l’État. Toujours dans cette liste des militants de Pastef traqués, figure le chargé de communication du Pastef, El Hadj Malick Ndiaye. Placé en garde à vue le mercredi 22 mars dernier, par la Sureté urbaine, il a bénéficié d’un retour de parquet et doit être à nouveau présenté au procureur pour « diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur le fonctionnement des institutions ».
A l’intérieur du pays, Oumar Thiam, membre du Pastef à Thiès a été également inculpé et placé sous mandat de dépôt pour « appel à l’insurrection et destruction de biens appartenant à autrui » tandis que deux de ses camarades de parti, Abdou Mbodj Sène et Bamba Fall, plus chanceux, ont été placés sous contrôle judiciaire. Il faut dire que depuis le début de ce mois de mars, la machine judiciaire lancée par les autorités aux trousses des militants et responsables du parti Pastef qui, selon moult observateurs de la scène politique sénégalaise, incarne aujourd’hui avec son leader, Ousmane Sonko, la vraie opposition, a déjà fait plusieurs victimes. Des sources proches de cette formation politique fondée en 2014 par Ousmane Sonko font état de plus de 450 militants et responsables arrêtés et traduits en justice.
Avec cette vague d’arrestations, le régime en place semble plus que jamais décidé à faire le vide autour du leader de Pastef avant son audience prévue le 30 mars prochain devant le tribunal correctionnel dans l’affaire de diffamation l’opposant au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang.
COUPABLES D’ÊTRE VICTIMES
Le jeune homme de 22 ans, Mamadou Korka Ba, tué lundi 20 mars 2023 à Bignona, remet sur la table la suite accordée aux décès pendant les manifestations. Généralement, l’autorité se contente d’annonces ou de promesses d’enquêtes sans lendemain
Le jeune homme de 22 ans, Mamadou Korka Ba, tué lundi 20 mars 2023 à Bignona, remet sur la table la suite accordée aux décès pendant les manifestations. Généralement, l’autorité se contente d’annonces ou de promesses d’enquêtes que ne seront jamais réalisées par la suite. La mort reste de ce fait impunie.
Mamadou Korka Ba est la dernière victime connue à ce jour de la répression violente des manifestations au Sénégal. Il n’obtiendrait peut-être pas justice comme ces autres jeunes morts dans des circonstances similaires. Depuis quelques années, le Sénégal connait une tension politique assez âpre. La cause de celleci étant l’interdiction de manifester ou de rassemblements aux hommes politiques, une procédure judiciaire enclenchée contre un membre de l’opposition et un rejet d’une candidature à la présidentielle. Ceux qui bravent cet interdit mettent leur vie en danger. Les victimes de ces répressions ont presque toutes la même fin, aucune poursuite judiciaire contre les présumés auteurs. Les Sénégalais plus particulièrement les familles des victimes ont maintenant l’habitude de porter sous terre les leurs sans jamais être convaincue que la lumière sera faite.
La répression des manifestations aurait ainsi fait une vingtaine de victimes depuis mars 2021. Une balle perdue dont l’auteur demeurera toujours un mystère, des sévices réfutés par les supposés responsables ou encore une grenade lacrymogène dont le danger est minimisé au point de ne pouvoir être nuisible à un individu, voilà assez souvent le discours servi pour dissiper la forte tension médiatique qui a l’habitude de suivre la perte d’une vie. En pareilles situations, l’Etat a tendance à annoncer des enquêtes et promettre aux familles l’application sans failles de la justice pour apaiser leur douleur. Cependant, mise à part la somme d’argent glissée dans l’enveloppe apportée par un responsable politique aux familles, l’action de l’Etat ne se fera sentir qu’au prochain cas de mort violente.
Conséquence ; des jeunes meurent impunément. En majorité, ils sont à peine sortis de l’adolescence ou sont au-delà de la dizaine. De manière soudaine et fortuite, ils décèdent emportant avec eux rêves et ambitions laissant dernière des parents durement touchés. L’impunité au Sénégal, les organisations de défense des droits de l’homme comme Amnesty International, ont fini par la marquer de façon indélébile dans leurs publications. Le Sénégal est fréquemment condamné. En 2012, plusieurs personnes sont mortes suite à la tension politique. « Les forces de sécurité sénégalaises doivent cesser de réprimer de manière violente les voix dissidentes », a déclaré Amnesty International lundi 30 janvier après la mort de deux personnes lors d’une manifestation dans la ville de Podor. Il s’agissait de Mamadou Sy, âgé d’environ 20 ans et Bana Ndiaye, (60 ans). Ces deux décès et tant d’autres de la même période n’ont jamais connu une suite judiciaire. L’étudiant Mamadou Diop mort à la place de l’obélisque n’a pas obtenu également justice.
MORT DE 14 MANIFESTANTS EN MARS 2021, TOUJOURS PAS DE LUMIÈRE
Ce spectre de 2012, le Sénégal est en train de le revivre. Le 3 mars 2022, plusieurs manifestations ont été notées après la convocation du leader du Pastef, Ousmane Sonko, dans l’affaire dite de Sweet beauty. 14 personnes ont perdu la vie suite aux manifestations violentes.
Le ministre des Forces Armées, Sidiki Kaba, avait annoncé à l’époque exactement en avril de la même année, la création d’une commission d’enquête indépendante et impartiale. « C’est une commission ouverte et les membres de l’opposition et de la société civile pourront y être pour que cette commission puisse travailler en toute indépendance sur ce que les uns ou les autres ont eu à faire. » Environ deux ans après cette annonce, il n’en est rien ; aucune commission n’a vu le jour. Le rappel des organisations de défense de droits de l’homme en mars 2022 n’a rien changé. « Il n’y a plus de temps à perdre. La justice doit faire son travail en toute indépendance et rapidement pour établir les faits et les responsabilités et juger les éléments des forces de défense et de sécurité qui se sont rendus coupables d’utilisation excessive de la force et d’homicides illégaux », avait déclaré le directeur de la Section Amnesty International au Sénégal, Seydi Gassama.
De son côté, le secrétaire général de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho), Sadikh Niasse, avait estimé que « les autorités sénégalaises doivent être transparentes sur l’évolution de l’enquête en cours, faire suite aux plaintes déposées par certaines familles de victimes et permettre aux victimes et leurs familles de participer au processus judiciaire. L’impunité de l’usage excessif de la force au Sénégal, y compris l’usage illégal d’armes à feu doit cesser ». Alors que les Sénégalais sont en attente d’hypothétiques procès, la liste des victimes continue de s’allonger. La volonté de l’autorité de réprimer toute manifestation laisse présager un bilan plus sombre.
En conseil des ministres du mercredi 22 mars 2022, le président de la République Macky Sall a demandé au gouvernement « de prendre toutes les mesures idoines pour assurer sur l’étendue du territoire national, la sécurisation absolue des personnes et des biens, au regard de certains troubles à l’ordre public observés ces derniers jours dans des localités du pays ». Face à l’injonction de l’autorité suprême, on retrouve des jeunes déterminés à soutenir leur leader politique au péril de leur vie. Pour dire que tout tangue vers un cocktail explosif.
L’ECOLE SOUS PRESSION
Elèves et enseignants ont suspendu les cours, plusieurs jours, pour manifester leur colère et réclamer la libération de leurs camarades arrêtés suite aux dernières manifestations.
Elèves et enseignants ont suspendu les cours, plusieurs jours, pour manifester leur colère et réclamer la libération de leurs camarades arrêtés suite aux dernières manifestations. Ces suspensions de cours, aux conséquences multiples sur l’éducation, risquent de prendre de l’ampleur, à cause du contexte pré-électoral très tendu. C’est pourquoi la COSYDEP sonne l’alerte et réaffirme sa «recommandation d’épargner l’école des jeux d’acteurs politiques».
Des élèves continuent de déserter les classes, au moins depuis le début de la semaine, pour exiger la libération de leurs camarades arrêtés suite aux dernières manifestations (du jeudi 16 mars 2023) liées au procès pour diffamation opposant le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang. Hier, jeudi 23 mars, les potaches du lycée Maurice Delafosse sont sortis dans la rue et sont aller déloger leurs camarades du privé. A Kolda, à Saint-Louis, aux Parcelles Assainies et dans plusieurs autres localités à Dakar et dans l’intérieur du pays, les élèves ont aussi haussé le ton pour le même motif. C’est-à-dire réclamer la libération de leurs camarades détenus.
Bref, les enseignements/apprentissages ont été perturbés ces trois derniers jours. Enseignants et élèves ont manifesté leur colère pour exiger la libération immédiate des leurs camarades. Des syndicats d’enseignants comme le CUSEMS, le CUSEMS/A et le SAEMSS ont observé des mouvements d’humeur en guise de «solidarité aux élèves et enseignants dans les liens de la détention». En effet, le jeudi 16 mars dernier, la journée a été chaude à Dakar ainsi que dans plusieurs localités du pays. Des échauffourées violentes ont opposé des militants et sympathisants de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) aux Forces de l’ordre. Il s’en est suivi des saccages et des séries d’arrestations. Ces grèves qui surviennent pendant un moment d’accalmie dans le système éducatif, risquent d’avoir de répercussions dans le secteur de l’éducation. C’est pourquoi la COSYDEP tire la sonnette d’alarme sur les conséquences de ce contexte de tension. Dans un communiqué rendu public, elle dit «déplorer les évènements notés, le jeudi 16 mars 2023, qui présentent un visage hideux du Sénégal à l’Afrique et au monde entier».
Selon la COSYDEP, «ces faits ne militent nullement pour le renforce ment de la mission d’éducation au civisme, à la citoyenneté et à la démocratie». Pis, ajoute-t-elle, «ce contexte pré-électoral, marqué par des tensions surtout entre acteurs politiques, avec son lot de ramifications dans l’espace scolaire, s’est aussi matérialisé par des suspensions de cours et des menaces sur le quantum horaire».
En effet, «soulignant les risques de perturbations qui ont souvent jalonné les années d’élections politiques, la COSYDEP relève que les scènes de violence pourraient représenter un risque de traumatisme susceptible de frapper les enfants et les jeunes qui constituent plus de 76% de la population». «Réaffirmant sa recommandation d’épargner l’école des jeux d’acteurs politiques, la COSYDEP continue de manifester son attachement à la préservation de la sécurité de tous les enfants et de leur droit d’étudier dans les meilleures conditions», rapporte le communiqué.
Par Amadou Lamine SALL
APAISER LE SENEGAL EN DEPLAÇANT LE ZOOM SUR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL ?
J'en appelle au président de demander publiquement, sans trop tarder au Conseil Constitutionnel de statuer sur la validité ou non de sa candidature pour 2024, au regard de notre loi fondamentale et que cette réponse du Conseil s’affiche devant le peuple
Il s’agit d’arriver à apaiser notre pays tant divisé, mais plus fort et plus durable que ceux qui croient le diviser. On apprend toujours. Toujours écouter. Toujours lire. Toujours aller à la recherche de connaissances. Toujours privilégier d’aimer, de pardonner, de donner. Un ami avec qui je m’inquiétais de l’avenir de ce si beau pays, me raconte ceci que je ne connaissais pas, que je n’avais jamais entendu auparavant. Que ceux qui savent confirment ou infirment. « Le grand guide Cheikh Oumar Foutiyou Tall, me dit-il, revient de la Mecque. Il donna alors à son fils le prénom suivant : Macky Oumar. Macky veut dire le Mecquois. » Je me suis dit alors qu’il était temps d’avoir moins peur. Que notre président de la République allait nous mener vers le bien et la paix. Si Dieu lui a donné ce prénom par la volonté de ses parents, Dieu qui lui a donné le pouvoir, en passant par le peuple sénégalais, lui inspirera le bien et la paix. C’est notre prière et elle est haute et ardente !
J’ai pris connaissance, avec respect, de la signature, au 22 mars, d’un appel de plus de cent intellectuels interpelant le Président Macky Sall sur la situation de notre pays. Pour dire que nous devons tous nous lever et essayer, chacune, chacun, de contribuer à la paix. J’ai pensé, humblement, ajouter ici ma petite voix comme citoyen - être intellectuel est trop élevé pour moi- pour arriver à éteindre cette crispation nauséabonde qui habite notre cher pays. La présidentielle de 2024 est la raison de tous nos maux ! Le Sénégal semble n’être préoccupé par rien d’autre que par cette échéance ainsi que la candidature ou non du Président Macky Sall à un 3ème mandat. C’est ainsi.
L’humble petit poète que je tente d’être en appelle respectueusement au Président de la République, de demander publiquement, sans trop tarder, et devant le peuple Sénégalais comme témoin, au Conseil Constitutionnel de statuer sur la validité ou non de sa candidature pour 2024, au regard de notre loi fondamentale et que cette réponse du Conseil s’affiche devant le peuple Sénégalais.
On me dira : « Mais le Président l’a déjà demandé en 2016. Tout est clair. Pourquoi y revenir encore ? » Il faut pourtant bien y revenir. En effet, aussi étrange que cela puisse paraitre, les Sénégalais dans leur majorité ne semblent pas avoir entendu ou compris ce qui s’est passé en 2016. En relisant encore la toute récente interview du Président en cette semaine du 20 mars, l’intéressé revient sur ce 3ème mandat et explique pourtant tout. Mais le plus grand nombre des Sénégalais ne lisent pas. Il s’y ajoute que très peu de Sénégalais, même en le lisant, ne semblent pas comprendre grand-chose. Alors laissons le Conseil Constitutionnel, publiquement, mettre tous les Sénégalais devant le verdict juridique, quel qu’il soit.
La vérité est que dans l’entendement populaire, on ne retient aujourd’hui et depuis toujours que le fait que le président de la République veut briguer un 3ème mandat, alors qu’il n’y aurait pas droit. Que lui-même, par moult fois, a dit et redit qu’il ne ferait pas un 3ème mandat. Au regard de cette compréhension fortement et puissamment répandue, il importe de communiquer et de revenir sur ce qui a été acté en 2016 par le Conseil Constitutionnel. Le Conseil Constitutionnel peut y revenir pour éclairer directement les Sénégalais ou bien laisser monter au créneau le ministre de la Justice et le porte-parole du gouvernement autour d’une conférence de presse. Il s’agit d’expliquer la posture du président de la République et communiquer sur l’avis du Conseil Constitutionnel de 2016. C’est fondamental !
Voilà pourquoi, pour faire simple, dans l’urgence, il faut revenir à la case départ. J’ai pensé, après une longue réflexion, que notre cher président de la République pourrait, publiquement, saisir de nouveau, le Conseil Constitutionnel au su de tout le peuple sénégalais, afin que celui-ci statue TOUT DE SUITE sur la validité ou non de la candidature en 2024 de l’actuel Président en exercice. Cela démontrerait encore plus le sens des responsabilités, la transparence et la profonde sincérité du Président envers les institutions. Cela montrerait aux Sénégalais un Président engagé qui souhaite BIEN AVANT 2024, que tout soit clair, dans un sens ou dans un autre pour que le Sénégal s’apaise et travaille.
Cette prise de décision du Président par cette interpellation directe et immédiate du Conseil Constitutionnel, contribuerait à éclairer tous ceux qui pensent qu’il veut s’imposer au pouvoir. Cela atténuerait la très forte tension dans le pays. Il s’agit de déplacer le curseur. Le peuple sénégalais saura apprécier la considération et le respect qu’une telle démarche présidentielle mettrait à jour. Elle serait sans doute, également accueillie favorablement à l’étranger.
Il s’agit pour le président de la République, dans un temps de polémique, de ruse, de stratégie, de manipulation, de donner la parole à notre haute institution juridique, la laisser exercer librement sa mission à un moment fort tendu. Elle concentrera alors tous les regards et assumera ses responsabilités devant le peuple sénégalais. Il faut déplacer le zoom sur le premier pouvoir judiciaire, devant le peuple souverain qui a le dernier mot par les urnes ! Macky Sall sera tranquille, l’opposition tranquille, le peuple sénégalais tranquille ! Ou on attendra les urnes pour tous ou le Président saura, en ce qui le concerne, qu’il est sorti de la compétition. Le pays sera détendu pour ce qui nous reste à attendre d’ici 2024 !
En effet, si le Conseil Constitutionnel infirme la candidature du Président, il en sera pris acte. Si le Conseil valide sa candidature, le Président décidera librement d’aller ou de renoncer d’aller aux élections de 2024. S’il décide d’y aller, ce sera considéré comme son droit légitime, parce que permis et autorisé par la loi suprême. S’il y renonce, son peuple prendra acte de cette grandeur.
Par contre, tout le monde devra se conformer à cet arbitrage du Conseil Constitutionnel ! Le contraire serait risqué, dommageable et conduirait à tous les dangers. S’engouffrer dans une contestation de la décision du Conseil ne mènerait que vers le mur ! Ceux qui auraient du mal à accepter l’arbitrage du Conseil, dans un sens ou un autre, n’auront qu’à attendre le dernier et invincible verdict du peuple devant les urnes et qui tranche tout !
Celle ou celui qui succédera demain à Macky Sall ne saurait passer pour perte et profit les missions confiées par le peuple au Conseil Constitutionnel C’est cette haute juridiction qui, après le verdict du peuple devant les urnes, valide et installe le nouveau chef au palais présidentiel, au nom du peuple. Voila pourquoi elle est incontournable. On ne saurait cracher dans l’eau de source que l’on sera obligé de boire si on veut s’installer officiellement sur le trône ! Voilà pourquoi le Conseil Constitutionnel mérite toute notre attention, tout notre respect, malgré ce que chacune, chacun est libre de penser et de croire. Il nous faut forcément un arbitre ! Nous en possédons deux : le Conseil et les urnes. Si la démocratie n’est pas, quelque part, sauve, elle ne le sera plus !
Il s’agit, à la vérité, pour le Président, en demandant au Conseil Constitutionnel de siffler la récréation dans un sens ou dans un autre, de ne plus accepter d’être désigné comme quelqu’un qui décide de tout en soumettant même la justice à son bon vouloir. S’il prend cette décision de tout mettre dans le camp de la justice et de la laisser arbitrer sans tarder, tout peut être sauvé. La justice sera face au peuple ! Je peux me tromper avec cette proposition ici édictée en toute bonne foi, hors de tout camp politique. Mais j’ai la certitude qu’elle peut changer la donne, faire tomber les tensions.
J’aime mon pays et son peuple et j’ai de l’attendrissement pour mon Président. J’ai toujours pensé, à tort ou à raison, que ne pas respecter un Président issu du suffrage universel, c’est ne pas respecter le peuple qui l’a élu ! Comme tous les Présidents avant lui, de Senghor mon bien-aimé à Abdoulaye Wade, il faut rapatrier Macky Sall dans son solennel et étroit habitat : celui de l’exercice du pouvoir ! Un pouvoir a forcément des muscles, mais il faut souvent les montrer sous la chemise. La finesse n’exclut pas l’autorité !
Macky nous laissera-t-il plus de ruines que de pyramides ? Les dernières s’imposent à nous ! Quant aux ruines, elles relèveraient depuis des siècles et des siècles, de la gouvernance d’un mot d’airain : LIBERTÉ ! Cet animal, nul chasseur ne peut le tuer ! Aucun dieu, aucun président, aucune justice, aucun pouvoir contre un autre, aucune rébellion, aucune révolution, soulèvement, trouble, révolte, ne feront taire la LIBERTÉ.
J’ai un respect sacré pour l’opposition. Tous ceux qui veulent accéder au pouvoir doivent être protégés et respectés. Mais le respect des lois est également sacré. Sinon, c’est le désordre, l’impunité, la jungle. Le drame, en vérité, c’est quand on arrive à se poser la question de comment concilier le respect des lois avec la faillite des lois ! Mais, il faut toujours préférer croire à la loi, lui donner ses chances, s’y soumettre, jusqu’à ce que celle-ci montre ses limites, étale sa crasse. Si tous ensemble, nous cherchons la paix, la justice, la concorde, la victoire de la raison, nous vaincrons ensemble le mauvais sort.
Il nous faut une trêve ! Laissons tout le Sénégal être à l’écoute de sa justice quand le président de la République lui demandera de statuer et de donner directement au peuple Sénégalais son verdict. Nous ne pouvons pas continuer à vivre dans cet enfer et ce méli-mélo indescriptible jusqu’en 2024 ! Que le président de la République déplace tous les pions ! Qu’il les laisse au Conseil Constitutionnel et au peuple sénégalais. Qu’il se soumette à eux !
Tout ce qui est détruit au Sénégal, la vérité, la foi, la raison, l’équité, la justice peuvent le reconstruire. Mais si la vérité, la foi, la raison, l’équité, la justice sont détruites, personne ne pourra les reconstruire !
Encore BON RAMADAN au peuple sénégalais !
Par Amadou Lamine SALL*
* Poète
* Lauréat des grands prix de l’académie française
LES LIONS ENGAGENT LE VIRAGE DECISIF VERS LA QUALIFICATION POUR LA CAN 2024
Après deux matchs et deux victoires lors des deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2023, le Sénégal, premier du groupe L, affronte ce vendredi 24 mars au stade Abdoulaye Wade, le Mozambique pour le compte de la 3e journée.
Après deux matchs et deux victoires lors des deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2023, le Sénégal, premier du groupe L, affronte ce vendredi 24 mars au stade Abdoulaye Wade, le Mozambique pour le compte de la 3e journée. Leader avec 6 points, les Lions vont tenter de maintenir leur statut en se rapprochant davantage de la qualification à la Can 2024 prévue en janvier-février 2024 en Côte d’ivoire où ils défendront leur titre de champion d’Afrique. Le Sénégal pourra décrocher avant l’heure son ticket lorsqu’ils effectueront quatre jours plus tard la manche retour contre les Mambas à Maputo.
Les Lions feront face aux Mambas de Mozambique dans un duel qui s’annonce décisif pour la qualification à la prochaine CAN prévue en janvier-février 2024 en Côte d’Ivoire. Déjà leaders du groupe L avec six points en autant de sorties, les champions d’Afrique vont tenter de rester dans leur sillage de leur sacre continental et leur bon parcours à la Coupe du monde Qatar 2022, avec en prime, une place en 8e de finale. Mais aussi maintenir la bonne dynamique dans laquelle se sont inscrites les sélections nationales avec les trophées au CHAN et à la CAN U20. Devant son public, il sera donc question pour l’équipe du Sénégal de confirmer son statut de favori et de faire un pas décisif vers la qualification en attendant le déplacement pour la manche retour prévue le 28 mars à Maputo. Une seconde victoire face aux Mambas permettra aux Lions de conforter, avec 12 points, la première place de la poule L et de larguer à 10 points le Rwanda (2 points) et le Bénin (1 point) qui ont fait match nul (1-1). Le Mozambique qui a réussi à se positionner à la 2e place du groupe L avec une victoire contre le Bénin et un nul contre le Rwanda a totalisé donc 4 points. Ils n’auront donc aucune autre visée que de s’imposer contre le Sénégal lors de ce match aller et lui ravir purement et simplement la première place. A ce titre, le sélectionneur des Lions a déjà sonné l’alerte.
Pour Aliou Cissé, sélectionneur des Lions du Sénégal, il va falloir se méfier de cet adversaire..« On a une troisième et quatrième journée très importante et il ne faut pas oublier aussi que nos deux dernières journées se joueront à l’extérieur que ce soit contre le Rwanda et contre le Bénin. Donc gagner les deux prochains matchs peut nous aider surtout que c’est contre une équipe qui est notre challenger avec 4 points, qui est difficile à manœuvrer et qui a en son sein des joueurs intéressants. Mais je crois qu’on les a très bien supervisés. On est en train de mettre en place un plan pour les contrarier et empocher les trois points “, a-t-il alerté.
Dans cet élan, le sélectionneur national peut compter sur un groupe remanié marqué par l’absence de dix joueurs mondialistes et le rappel de quelques jeunes espoirs. Après une blessure qui l’a privé de Coupe du monde, Sadio Mané va faire son retour et conduira les troupes vers la qualification et la défense de leur titre de champion d’Afrique à la CAN en Côte d’Ivoire.
KEEMTAAN GI – DÉCRÉPITUDE
Jeu burlesque qui nous ramène dans une autre vie. Une autre époque si lointaine. Comme dans un roman, on peut placer l’action dans un pays imaginaire et quelque part dans un coin perdu du continent africain où l’Histoire a tendance à prendre des raccourcis, bégayer ou marcher à reculons. Ça peut être la Guinée de Sékou Touré que deux éblouissants écrivains, Williams Sassine et Tierno Monénembo, ont brillamment croquée. Ça peut également être le Congo Brazzaville ra contée par un Tchicaya U Tam'si ou décrit par la plume ravageuse et nauséabonde d’un Sony Labou Tansi. Prenez n’importe quelle œuvre des années soixante-dix de ces quatre écrivains, plongez-y, et vous aurez l’impression d’être aujourd’hui au cœur du Sénégal avec des accusations grotesques et loufoques du genre atteinte à la sûreté de l’Etat, appel à l’insurrection, actes et manœuvres de nature à troubler l’ordre public et autres qualifications pénales voire criminelles. Vocables hérétiques d’une Afrique des premières années de nos indépendances et où les présidents voyaient partout des ennemis et craignaient même leur ombre qu’ils pouvaient mitrailler à coups de Kalachnikov. Et comme par hasard, le Guinéen Sassine avait quitté son pays pour aller chercher refuge ailleurs après ce que l’on appelait alors en Guinée « le complot des enseignants ». Une véritable chasse à l’homme. Pourquoi donc pensez-vous à ce qui se passe depuis quelques semaines dans ce charmant pays où une véritable chasse à courre est lancée contre le parti Pastef, les influenceurs, les journalistes et autres mal-pensant ? Une chasse qui n’épargne même pas les médecins. Se retrouver à comparer le Sénégal à ces pays, fait assurément de la peine. Cela constitue la preuve de l’abime où se trouve notre démocratie. Même Senghor à la main de fer ne souffrait pas de cette paranoïa qui faisait florès partout dans une Afrique des dictatures où les opposants étaient pourchassés pour être oubliés dans les geôles comme il est de bon ton dans notre pays depuis 2021 avec des dossiers envoyés en instruction et pour le traitement desquels le juge peut trainer les pieds et laisser pourrir des détenus en prison. Tant pis pour eux et, surtout, pour les supposés terroristes de la « Farce spéciale » parmi lesquels une dame. Des terroristes dont l’un est mort dans les geôles de la police, officiellement après avoir cogné sa tête sur les grilles de sa cellule. Y croira qui voudra. Hier, c’est l’écrivain Boubacar Boris Diop qui disait avec lucidité dans une interview que le Sénégal est en état d’urgence non déclarée. Personne n’en doute. Et ça ose pérorer dans les médias occidentaux que la démocratie existe dans ce bordel de pays. KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY SALL “JE SUIS HONORÉ DE RECEVOIR LE PRIX DU LEADERSHIP POUR LA SÉCURITÉ DE L’EAU”
La nouvelle est tombée ce jeudi 23 mars. Le président de la République est le lauréat du prix du leadership pour la sécurité de l’eau. Cette distinction a été remise au ministre de l’Eau et l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, par le président de la République du Botswana, Mokgweetsi Masisi. Sur son compte Twitter, le chef de l’Etat, a réagi à cette distinction : “Je suis honoré de recevoir le Prix du leadership pour la sécurité de l’eau, à l’occasion de la conférence de l’ONU sur l’Eau, où me représente le ministre Serigne Mbaye Thiam”.
D’UNE MAGISTRATURE A UNE AUTRE…
Pendant qu’au Sénégal on réprime sévèrement et balance en veux-tu, en voilà des mandats de dépôt, en France où ça crame et où les syndicats cassent depuis deux semaines, le Syndicat des magistrats dénonce les mesures de garde à vue contre les manifestants car il estime qu’il s’agit d’un détournements de l’appareil judiciaire au service du maintien de l’ordre.... et c’est pour empêcher les Français de manifester 24 à 48h... Le syndicat des magistrats condamne ainsi cette politique de répression du mouvement social et toutes les violences policières illégales qui seraient survenues au cours des derniers jours et appelle à ce qu’elles ne demeurent pas sans suite, sans attendre de nouveaux drames. Selon toujours le syndicat des magistrats de Paname, l’interdiction de la manifestation sur la place de la Concorde à Paris du 18 mars s’est soldée par une multitude de placements en garde à vue, sans éléments pour caractériser une infraction. Sur 292 interpellations, 283 ont ainsi donné lieu à un classement sans suite. Cette utilisation dévoyée de la garde à vue illustre les dérives du maintien de l’ordre, qui détourne l’appareil judiciaire pour le mettre entièrement à son service. Teuss!!!! Et si nos magistrats couchés apprenaient de leurs collègues français à faire prévaloir le droit sur la force et l’ordre ? C’est-à-dire tout simplement à défendre l’Etat de droit! Au Sénégal, au contraire, ce sont les magistrats qui couvrent les abus des forces dites de l’ordre au point de s’en faire les complices! S’ils ne les suscitent pas d’ailleurs. Gageons qu’il y en a qui n’osent pas se regarder dans une glace en lisant le communiqué de leurs collègues français.
AFFAIRE OUSMANE SONKO : DES DÉPUTÉS DE YAW SAISISSENT LE PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE ET L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Des députés de Yewwi Askan Wi dont Guy Marius Sagna, informent avoir porté plainte auprès du procureur de la République contre Seydou Bocar Yague, Directeur Général de la Police Nationale et le Haut Commandant de la Gendarmerie, pour tentative d’assassinatsur Ousmane Sonko, Me Clédor Ciré Ly, Guy Marius Sagna. «Aujourd’hui, les députés Fatou Bâ, Rama Anta Bodian, Ismaïla Diallo, Abass Fall et moi-même, avons porté plainte devant le procureur de la République et demandé à l’Assemblée nationale de juger Antoine Félix Diome, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Me Sidiki Kaba ministre des Forces armées, Moussa Fall, Haut-commandant de la Gendarmerie, Seydou Bocar Yague, Directeur général de la police, X et leurs complices, pour tentative d’empoisonnement et d’assassinat d’Ousmane Sonko, son avocat Me Ciré Clédor LY et le député Guy Marius Sagna », a écrit sur les réseaux sociaux le député Guy Marius Sagna. Ces représentants du peuple, indique-t-il, ont saisi le ministère public pour : « tentative d’empoisonnement et d’assassinat d’Ousmane Sonko, son avocat Me Ciré Clédor Ly et du député Guy Marius Sagna ; actes de violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné des blessures avec intention de donner la mort et violences volontaires aggravées sur le chef de l’Opposition et son avocat et des députés représentants de la Nation, par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné des blessures et une incapacité physique temporaire ; avoir donné l’ordre de tirer avec intention de donner la mort, plusieurs fois, à l’aide de lance-grenades et à bout portant, sur Ousmane Sonko et son avocat Me Ciré Clédor Ly, les députés Guy Marius Sagna, Rama Anta Bodian, Abass Fall, Fatou Bâ, Ismaïla Diallo, Chérif Ahmed Dicko, Alphonse Mané Sambou, Ahmed Aïdara, Samba Dang, Serigne Cheikh Thioro Mbacké, Birame Souley Diop ». La plainte évoque également un « attentat à la liberté ».
PASTEF DE THIES MANDAT DE DÉPOT POUR OUMAR THIAM,LES DEUX AUTRES PLACÉS SOUS CONTROLE JUDICIAIRE
Après leur face-à-face avec le juge, suite à une garde à vue de quelques jours, deux des membres du parti Pastef Les Patriotes à Thiès arrêtés il y a quelques jours par la police, Abdou Mbodj Sène et Bamba Fall, sont rentrés chez eux car ayant été placés sous contrôle judiciaire. Le troisième, Oumar Thiam, lui, a été placé sous mandat de dépôt. Ils sont poursuivis pour « appel à l’insurrection et destruction de biens appartenant à autrui ». Récemment, les responsables du Pastef/Thiès avaient fait une sortie pour interpeller la justice, suite à la sortie du président du parti l’Union pour une Nouvelle République (UNR), Mohamed Lamine Massaly, qui se disait victime d’« actes de violence avec l’attaque perpétrée par des pro-Sonko contre la permanence » de son parti . Le coordinateur de Pastef à Thiès-Ouest, Amadou Dia, avait soutenu en réaction qu’« entre ce qui s’est passé et la réalité des faits, il y a un grand fossé », avant de relever que « la justice a failli dans ce dossier ». Selon lui, « Massaly a violé la loi pour avoir cité les noms des personnes dans un dossier en instruction ». Surtout, surtout, soutenait-il, « au moment des faits en question ces jeunes se trouvaient déjà en garde à vue ».
PASTEF RETOUR DE PARQUET POUR EL MALICK NDIAYE, LE MAIRE DE KEUR MASSAR SUD EN PRISON
Le secrétaire national à la communication de Pastef Les Patriotes, El Malick Ndiaye, a bénéficié d’un retour de parquet après son déferrement. Poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, il est retourné au commissariat central de Dakar où il a passé la nuit. En attendant de faire face au juge…Le secrétaire national à la communication de Pastef a réfuté les faits de diffusion de fausses nouvelles qui lui sont reprochés. Devant les enquêteurs de la Sûreté urbaine, El Malick Ndiaye a nié avoir pas accusé la police dans un post sur sa page Facebook. Selon lui, il faisait référence à un individu avec les attributs de la Bip en se gardant d’accuser la police. Des explications qui n’ont pas convaincu les enquêteurs qui ont décidé de le placer en garde à vue. Le maire de Keur Massar Sud, Mouhamed Bilal Diatta, lui, a été placé sous mandat de dépôt après son face-à-face avec le juge. Poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat, Mouhamed Bilal Diatta a passé sa première nuit à la maison d’arrêt et correction de Rebeuss. Dans un « live », il avait invité les jeunes à sortir dans les rues…C’est cela qui est constitutif de l’atteinte à la sûreté de l’Etat ! Défense de rire.
CHEICK OUMAR DIAGNE ET KARIM XRUM XAXX RETOURNENT EN PRISON
Élargis au mois de février dernier, Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Guèye Xrum Xaxx n’ont pas duré dehors. Après leur face-à-face avec le doyen des juges, Oumar Maham Diallo, ils ont été placés sous mandat de dépôt hier. Ils sont poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’Etat.