SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
16 juin 2025
Par Moussa KAMARA
OUI, NON, PEUT-ETRE... BASTA !
Je ne sais quand est-ce que le Président se décidera à dire sa volonté de briguer un troisième mandat ou de partir. Lui ne veut pas se prononcer pour éviter au pays l’installation d’une campagne électorale permanente.
Je ne sais quand est-ce que le Président se décidera à dire sa volonté de briguer un troisième mandat ou de partir. Lui ne veut pas se prononcer pour éviter au pays l’installation d’une campagne électorale permanente. Qui plongera ce pays dans une voie de garage.
L’Administration sera en stand-by et seule l’économie informelle et le privé continueront de se tuer à la tâche. Tous les fonctionnaires de ce pays, du moins la grande masse, ira battre campagne. Pour soutenir l’actuel président au lieu d’un autre candidat qui apportera des changements qui leur seront à coup préjudiciables.
Le yoyo du président qui nous entraine dans ce climat de ni oui ni non ne sert finalement à rien. Il démontre son manque de fermeté devant ses collaborateurs et autres dévoués. Parce qu’un Chef, encore plus de l’Etat, a dans ses cordes les moyens de se faire respecter.
Comme Wade naguère, l’actuel président n’a jamais voulu se départir de ses attributs de chef de parti. Alors à vouloir régenter surtout on se crée facilement des ennemis et des adversaires de tout acabit. Le cas de Aminata Touré, qui a mené tambour battant la campagne de Benno pour les Législatives et qui s’oppose aujourd’hui à ce régime qui lui a tout servi sauf la présidence de l’Assemblée, est donc bien symptomatique.
Tous les opposants notoires ou circonstanciels rejettent un troisième mandat du président de la République. A juste raison puisqu’ils veulent eux aussi goûter aux délices du Palais. Parce qu’un président sortant qui veut rempiler rempilera inexorablement. Parce que tous les postes importants de ce pays sont pourvus par lui et pour lui.
En un mot comme en mille, je vois difficilement le Conseil constitutionnel rejeter un troisième mandat du Président. Le peuple souverain tranchera. Nous aurons tous été victimes du juridisme de ce régime trop glouton. J’ai voté deux fois en faveur de Macky Sall. Il a réalisé de très belles choses pendant ses deux mandats et je l’ai défendu partout où le besoin s’est fait ressentir. Mais ses affidés lui font accroire qu’il est indispensable. Ultra faux. Nul n’est indispensable. J’ai toujours rejeté le troisième mandat. Par principe démocratique et pour que l’alternance soit une banalité dans ce pays. Qu’on vote dimanche et que le lendemain tout le monde aille vaquer à ses préoccupations.
Par KACCOOR BI
INCOHERENCE
KEEMTAAN GI -Bravo Monsieur le préfet, si avec ça vous n’êtes pas promu gouverneur, ce serait à désespérer de nos autorités!
Comme nous sommes tombés bas! D’un pays à la démocratie si respectée et enviée, nous en sommes arrivés à nous faire remonter les bretelles par l’ONU.
La rapporteuse spéciale de cette organisation mondiale ignore sûrement que d’autres détenus d’opinion sont couchés dans nos geôles pendant que des juges rampants trainent les pieds pour mieux les brimer. Il faut bien qu’ils payent leur effronterie, ces jeunes gens qui ont osé parodier des unes de journaux ou filmer la vieille prison de Dakar. Et si tous ces détenus politiques adoptaient la ligne de notre confrère Pape Alé Niang, qui a effectué une grève de la faim, nul doute toutes les télévisions du monde se braqueraient sur ce charmant pays dont le Chef piétine la Constitution tandis que ses juges, ses forces de défense et ses préfets se chargent du sale boulot. Qui pour emprisonner, qui pour interdire et qui pour contraindre avec des prétextes franchement ridicules.
Ceux qui ont lu les motifs de l’interdiction par le préfet de Dakar du rassemblement de la coalition Yewwi Askan Wi, prévu aujourd’hui à la Place de la Nation, ont dû se retenir pour ne passe rouler parterre. Tellement les prétextes donnés sont grotesques et tirés parles cheveux. Car, de mémoire de Dakarois, jamais on n’a vu les préparatifs de la fête de l’Indépendance du 04 avril débuter en janvier ! Jamais mais alors là jamais. C’est pourtant ce que prétend le brave préfet de Dakar. Défense de rire sous peine de se retrouver en prison !
Quant aux travaux du BRT, cela fait des années qu’ils durent mais on nous dit que ces messieurs de l’opposition retarderaient les travaux du Bus Rapide Transit dont le beau-frère nous promettait la réception des 120 bus électriques avant la fin de l’année écoulée. On attend toujours pendant que les travaux s’étirent. La mise en circulation de ce transport de grande masse est programmée pour l’été 2023. Les cinq petites heures d’une éventuelle manifestation de l’opposition retarderaient donc l’exécution de travaux qui ont balafré toute la capitale et sa banlieue ! Encore une fois, ne riez surtout pas le procureur de la République pourrait prendre la mouche ! Ces interdictions kafkaïennes interviennent pendant que, dans le camp du pouvoir, on déroule.
Bravo Monsieur le préfet, si avec ça vous n’êtes pas promu gouverneur, ce serait à désespérer de nos autorités!
L'INTERDICTION DE LA MARCHE DE YEWWI ASKAN WI A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE CE VENDREDI
Les journaux commentent l’interdiction du rassemblement de la coalition de l’opposition Yewwi askan prévu ce vendredi après-midi et d’autres sujets se rapportant aux prix de l’énergie, aux violences faites aux enfants
Dakar, 6 jan (APS) – L’interdiction du rassemblement de la coalition de l’opposition Yewwi askan prévu ce vendredi après-midi et d’autres sujets se rapportant aux prix de l’énergie, aux violences faites aux enfants, etc., sont au menu des quotidiens reçus à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Selon le quotidien EnQuête, ‘’le Préfet dit non’’ à Yewwi askan wi qui projetait d’organiser un rassemblement à la Place de la Nation à Dakar contre ‘’les dérives et excès du régime’’ et une candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024.
L’autorité administrative a motivé sa décision par les risques d’accidents, les travaux du Bus rapid transit (BRT) et les préparatifs de la fête du 4 avril.
Ce qui faire dire au journal Bës Bi que le ‘’BRT freine Yewwi’’.
‘’Yewwi recalée’’, dit Sud Quotidien, notant que le Préfet de Dakar ‘’bloque la coalition de l’opposition dans les travaux du BRT’’. Le Préfet ‘’freine Yewwi askan wi’’, selon L’As.
Selon Le Témoin ‘’aussi bien ‘’le rassemblement de Yewwi askan wi, le sit-in de FRAPP et de la presse devant l’Hôpital Principal de Dakar que la marche pacifique du PUR à Keur Massar….ont été interdits par les Préfets. Sous les prétextes les plus loufoques !’’.
Avec l’interdiction du rassemblement de Yewwi, WalfQuotidien craint ‘’un vendredi des saigneurs’’.
‘’Les lacrymogènes risquent de tonner à la Place de la nation, dès ce premier vendredi de l’an 2023. Car les leaders de Yewwi Askan Wi et le préfet de Dakar ne regardent pas dans la même direction. Ousmane Sonko qui présageait mercredi dernier que les +autorités de la République peuvent rester jusqu’à la veille de l’événement pour procéder à son interdiction+ n’avait pas tout faux’’, écrit Walf.
A en croire, L’Observateur, Yewwi askan wi a donné ‘’rendez-vous vendredi prochain à Grand-Yoff’’.
Le même jour s’intéresse à la hausse des importations des produits alimentaire de base et affiche à la Une : ‘’Leurre de la souveraineté alimentaire’’.
L’Observateur rapporte qu’en marge de la Semaine du consommer local, ‘’le directeur national de la BCEAO, Al Aminou Lô a révélé des chiffres relatifs aux importations des produits alimentaires de base qui mettent en doute toute la théorie du gouvernement autour de l’autosuffisance alimentaire’’.
Le journal note aussi que ‘’dans les marchés, les commerçants continuent de défier l’Etat’’. ‘’C’est le constat sur le terrain. Depuis l’entrée en vigueur, le 12 novembre, des nouvelles baisses des prix au Sénégal sur les produits de consommation courante, ils refusent de se plier devant les exigences du président Macky Sall visant à soulager les Sénégalais de la vie chère’’, ajoute le journal du groupe Futurs médias (GFM).
Le Quotidien de son côté se fait écho d’une étude sur la violence faite aux élèves avec ces chiffres : ‘’67% des élèves victimes de violences physiques; de 2017 à 2021, 55 mille élèves victimes de violences sexuelles’’. Selon le journal, ‘’le mal est plus profond dans les daaras (écoles coraniques)’’.
Le Soleil met en lumière ‘’le calvaire des accompagnants’’ des malades dans les hôpitaux.
‘’Dans les structures sanitaires de Dakar, les patients internés, quelles que soient leurs pathologies, sont entourés de leurs proches. La présence de ces derniers est essentielle dans leur parcours de soin. Dans cet univers anxiogène, être accompagnant n’est pas souvent facile à vivre. A leur angoisse et stress au quotidien, s’ajoute, parfois, la maltraitance verbale et psychologique qu’ils sont obligés d’endurer durant leur séjour’’, rapporte la publication.
Dans sa livraison du jour, le quotidien Bës Bi évoque une augmentation des prix du carburant et de l’électricité et affiche à la Une : ‘’Hausse énergique’’. ‘’100 francs de plus sur le prix du gasoil, 100 francs sur l’essence, c’est la hausse décidée par le gouvernement. Elle sera confirmée par la nouvelle grille tarifaire des prix dans le secteur qui sera publiée ce soir. Pour l’électricité, seule la tranche sociale sera épargnée’’, lit-on dans la publication.
Le quotidien EnQuête parle de ‘’micmacs sur le plastique’’. ‘’Dans acteurs dénoncent le circuit nébuleux de cette manière prohibée qui continue d’inonder le marché. Ils ont de sérieux doutes sur la destination des saisies qui sont faites. L’Association nationale des acteurs du plastique réclame des solutions alternatives’’, écrit le journal.
L’IMAGE DU CHRIST S’EN VA
Le Pape François a présidé hier, jeudi 5 janvier 2023, dans la basilique Saint-Pierre de Rome, les funérailles de son prédécesseur, le Pape Benoît XVI.
Le Pape François a présidé hier, jeudi 5 janvier 2023, dans la basilique Saint-Pierre de Rome, les funérailles de son prédécesseur, le Pape Benoît XVI. Au même moment, des messes ont été dites dans plusieurs églises du monde, en union de prière avec Rome, pour repos de l’âme de sa sainteté, le Pape Benoit XVI.
La communauté catholique du monde entier a perdu un de ces guides religieux, le Saint-Père Benoit XVI. Après avoir conduit pendant plusieurs années (de 2005 à 2013) le peuple des baptisés, il a décidé, pour des raisons de santé, de se retirer pour céder le trône au Pape François. La dépouille a été transférée hier, jeudi 5 janvier 2023, vers la basilique où s’est tenu un rituel de bénédiction, avant l’inhumation à l’intérieur de la basilique SaintPierre. Selon le site du Vatican (www.vatican.va), le Pape François, dans son homélie, a rendu un vibrant hommage à son prédécesseur. Il est présenté par son successeur comme une «image du Christ», donné au Père.
Selon Vatican.va, dans son homélie, François est parti des dernières paroles du Christ sur la croix, issues de l’Évangile qu’il avait retenu pour cette messe d’obsèques (Lc 23, 39-46): «Père, entre tes mains je remets mon esprit», des mots qui témoignent de la «permanente remise de soi» du Seigneur «entre les mains du Père». «Le Seigneur, ouvert aux histoires qu’il rencontrait sur son chemin, s’est laissé ciseler par la volonté de Dieu en prenant sur ses épaules toutes les conséquences et les difficultés de l’Évangile, jusqu’à voir ses mains meurtries par amour», a décrit le Saint-Père. Avant de se livrer «aussi aux mains de ses frères». Pour le site du Vatican, le Pape a dépeint Benoît XVI comme un «reflet du Christ», qu’il a aimé et montré tout au long de son existence. Mais aussi comme un pasteur dont le cœur s’est laissé modelé par le Père, «jusqu’à ce que palpitent en lui les mêmes sentiments que ceux du Christ Jésus». Et de poursuivre : «il est également animé par un dévouement priant, qui se façonne et s’affine silencieusement entre les carrefours et les contradictions. Comme le Maître, il porte sur ses épaules la fatigue de l’intercession et l’usure de l’onction pour son peuple», a témoigné le Saint-Père à l’endroit du Pape Benoit XVI.
Concernant les obsèques du Saint-Père Benoit XVI, la communauté catholique les qualifie comme étant un événement «inédit» dans l’histoire deux fois millénaire de l’Eglise catholique qui met un point final à la cohabitation insolite des deux hommes en blanc (Pape Benoit et le Pape François). Pour rappel, Joseph Aloisius Ratzinger, nom du Pape Benoit VXI, est mort le 31 décembre 2022 au Vatican. Elu Pape le 19 avril 2005, à l’âge de 78 ans, sous le nom de Benoît XVI, il est le 265e Pape de l’Église catholique, jusqu’à sa renonciation en 2013. Après un pontificat de près de huit ans, il renonce à ses fonctions, le 11 février 2013. Un acte qui constitue la première renonciation d’un Pape, depuis celle de Grégoire XII, en 1415. Depuis lors, devenu Pape émérite, il mène, jusqu’à sa mort, une vie de silence et de prière, retiré dans le monastère Mater Ecclésia.
MOMAR DIONGUE DÉÇU DU MAINTIEN EN DÉTENTION DE PAPE ALÉ NIANG
Momar Diongue, membre du collectif pour la libération du journaliste administrateur du site d’informations Dakarmatin,s’est dit très déçu de la tenue d’un troisième Conseil des Médias sans pour autant que Pape Alé Niang ne soit libéré
Journaliste et analyste politique, Momar Diongue, membre du collectif pour la libération du journaliste administrateur du site d’informations Dakarmatin, Momar Diongue, s’est dit très déçu de la tenue d’un troisième Conseil des Médias sans pour autant que le journaliste Pape Alé Niang, ne soit libéré.
Au lendemain du rejet, mardi dernier, par le Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, de la demande de liberté provisoire introduite par les avocats de Pape Alé Niang, la Coordination des associations de presse (CAP) a organisé un Conseil des Médias. Troisième du genre, tenu à la Maison de la presse Babacar Touré, à l’effet de libérer le confrère Pape Alé Niang a fait naître un sentiment de déception de l’attitude des autorités étatique et judiciaire, chez des organisateurs. «Ce rassemblement, qu’on appelle Conseil des Médias, est le troisième que nous organisons. Et on l’a organisé à intervalle régulier. Mais, moi, je suis très déçu parce que je ne croyais pas qu’on n’en serait à une troisième édition de cette forme de rassemblement sans que Pape Alé Niang ne soit libéré. J’espérais vraiment qu’il en soit ainsi», déplore le journaliste Momar Diongue, membre de la Coordination des associations de presse (CAP).
Pour l’analyste politique, «Pape Alé Niang, sa présence auprès de sa famille ne gène en rien la procédure dans laquelle il est impliqué. Il offre toutes les garanties de représentation. Il est régulièrement domicilié. Il exerce son métier dans ce pays et il ne fuira jamais ce pays, s’il est en contrôle judiciaire», assure-t-il. «Maintenant, à la suite de sa première libération, il a eu à faire des post qui lui ont été reprochés. Et, c’est à ce niveau-là que moi j’ai un peu de problème par rapport au traitement particulier dont Pape Alé Niang fait l’objet», soulignet-il.
En réalité, précise le directeur de publication du Grand Journal, le journaliste fait l’objet d’acharnement. «On ne veut pas faire pression sur l’autorité politique et juridique pour que justice ne se fasse. On ne cherche pas non plus à leur torde le bras pour qu’ils libèrent Pape Alé. Et c’est juste pour cette raison que nous avons estimé que, de la même manière que des personnalités récemment ont fait l’objet de contrôle judiciaire et ont eu à le transgresser, elles ont été convoquées par le juge, on leur a rappelé les conditions qui leur permettent de jouir du contrôle judiciaire et on les a laissé regagner leur domicile, pourquoi Pape Alé Niang ne bénéficie pas de ce traitement-là ; c’est qu’il y a un acharnement contre sa personne», regrette-t-il.
Par ailleurs, M. Diongue rappelle «qu’il peut arriver qu’une procédure soit enclenchée, mais si cela doit coûter la vie à un prévenu, que l’autorité judiciaire puisse se raviser, analyser la situation et faire ce qu’on appelle dans le jargon ‘’le fait que parfois la nécessité puisse faire loi dans certaines circonstances’’». Et de se demander : «Est-ce que les autorités judiciaires et politiques ont mesuré les conséquences d’une disparition en tôle de Pape Alé Niang ?»
Suffisant pour qu’il conseille ceci : «Je crois que, de ce point de vue-là, il va falloir qu’ils reviennent à la raison, qu’ils ne se disent pas que la corporation et Pape Alé Niang cherchent à nous mettre la pression, on ne va pas reculer, on ne va pas céder. Ce n’est pas une question de rapport de forces. C’est une question d’une circonstance particulière, difficile, qui peut même virer à la tragédie et à propos de la quelle nous les interpelons pour qu’ils puissent entendre raison et libérer Pape Alé», conclut-il
LE PREFET DE DAKAR BLOQUE YEWWI DANS LE BRT
Le préfet du département de Dakar, Mor Talla Tine, s’oppose à la tenue du rassemblement de la coalition Yewwi Askan wi prévue, ce vendredi, à la Place de la Nation
Le préfet du département de Dakar, Mor Talla Tine, s’oppose à la tenue du rassemblement de la coalition Yewwi Askan wi prévue, ce vendredi, à la Place de la Nation. Dans un arrêté rendu public hier, jeudi 5 janvier dans la soirée, l’autorité administrative a justifié sa décision de ne pas autoriser ce rassemblement de l’opposition par les travaux d’envergure au niveau du chantier du BRT sur ces lieux. «J’accuse réception de votre lettre rappelée en référence par laquelle, vous déclarez un rassemblement projeté, le vendredi 06 janvier 2023, de 15 heures à 19 heures, à la Place de la Nation. En retour, je vous informe que le lieu retenu fait l’objet depuis quelques jours, de travaux d’envergure dans le cadre du projet Bus Rapid Transit (BRT) et pour les besoins des prochaines activités de la fête de l’Indépendance», a souligné Mor Talla Tine dans une correspondance adressée aux responsables de la coalition Yewwi Askan wi.
Poursuivant, le préfet du département de Dakar renseignant que «ladite place est marquée par une présence continue d’engins et d’ouvriers, qui rend désormais impossible la tenue de rassemblements, en raison des risques d’accident et de retard dans le planning d’exécution des travaux» précise dans la foulée que «par conséquent, je suis au regret de ne pouvoir donner suite favorable à votre requête». Il faut dire qu’après cette décision, les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi qui avaient appelé à ce rassemblement ont désormais deux possibilités. La première consiste à se tourner vers la justice pour demander l’annulation de cette mesure ou passer outre cette interdiction, ce qui risquerait d’engendrer des échauffourées avec les forces de sécurité. Juste souligner que le vendredi 30 décembre dernier, la société civile avait tenu sur cette même Place de la Nation son rassemblement pour exiger l’application des recommandations de la Cour des comptes dans son rapport sur la gestion du fonds Force Covid-19.
En effet, après la société civile, la coalition Yewwi Askan Wi voulait investir à son tour la Place de la Nation. S’exprimant lors d’un point de presse tenu avant-hier, mercredi 4 janvier, la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi avait appelé à un rassemblement populaire à la Place de la Nation et dans les autres localités du pays, ce vendredi 6 janvier. Une manifestation qui devait intervenir quelques jours après son concert de casseroles du 31 décembre dernier. Lors dudit point de presse tenu au siège du PRP (parti politique de Déthié Fall), Khalifa Ababacar Sall, coordonnateur de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi, invitait tous les Sénégalais à prendre part à ces manifestations qui s’inscrivent dans la continuité du rassemblement du 30 décembre dernier de la société civile. Lequel rassemblement populaire avait pour objectif d’exiger, comme susmentionné, l’application des poursuites recommandées par la Cour des comptes dans son rapport sur la gestion du fonds Covid-19.
De Khalifa Ababacar Sall de taxawu dakar à Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, en passant par Déthié Fall, leader du Parti républicain et du progrès (Prp), tous avaient invité les Sénégalais à répondre massivement à ce rassemblement qui visait trois objectifs : dire non à la « mauvaise gestion des deniers publics », « non à la régression de la démocratie sénégalaise », dire « Non à la vie chère ». Apparemment, l’autorité préfectorale n’a pas entendu les invites puisqu’elle a dit niet à l’autorisation de rassemblement de ce vendredi.
VIDEO
LES PRECISIONS DE SONKO À PROPOS DU MÉCONTENTEMENT DES ÉTUDIANTS RESSORTISSANTS DE ZIGUINCHOR
Le maire de Ziguinchor a fait face à la presse hier, jeudi 5 janvier, pour apporter sa part de vérité sur les manifestations des étudiants ressortissants de sa commune qui exigent le renouvellement du contrat de location de leur immeuble à Dakar.
Le maire de Ziguinchor a fait face à la presse hier, jeudi 5 janvier, pour apporter sa part de vérité sur les manifestations des étudiants ressortissants de sa commune qui exigent le renouvellement du contrat de location de leur immeuble à Dakar. Ousmane Sonko qui a décidé de résilier le contrat, a tenu à préciser que la mairie n’a même pas une obligation de louer un immeuble pour des étudiants. Il a profité de l’occasion pour dénoncer une «instrumentalisation» des jeunes par des hommes politiques.
Malgré leurs manifestations pour exiger le renouvellement de leur contrat de location à Dakar, les étudiants ressortissants de Ziguinchor vont quitter leur logement. Face à la presse hier, jeudi 5 janvier, Ousmane Sonko a annoncé la résiliation du contrat. «Nous avons commis un huissier pour lui demander de signifier au bailleur que nous allons interrompre ce contrat à partir du 31 janvier 2023. Nous lui avons demandé de prendre ses dispositions à partir de cette période pour récupérer son immeuble. Une fois que ce sera fait, nous sommes dans les dispositions de signer un nouveau contrat avec lui et la mairie ne laissera plus la gestion de l’immeuble à des étudiants parce qu’il n’est pas question que la politique s’immisce dans cette question qui est strictement sociale», a déclaré avec fermeté Ousmane Sonko, candidat à la Présidentielle de 2024.
A l’en croire, la mairie n’a d’ailleurs aucune obligation de louer un immeuble pour des étudiants. « Les mairies n’ont pas de compétences en matière d’enseignement supérieur. Les compétences transférées aux mairies en matière d’éducation nationale s’arrêtent au niveau du préscolaire et de l’élémentaire. On n’est même pas compétents pour les collèges et les lycées et donc, un maire peut être épinglé s’il intervenait au niveau de l’enseignement supérieur», a-t-il fait savoir. Revenant sur la location de l’immeuble, Ousmane Sonko précise : « Le contrat était signé le 3 novembre 2016 par Abdoulaye Baldé (son prédécesseur, Ndlr). La durée du présent contrat est d’un an renouvelable d’accord parties. Ça veut dire que chaque année, le contrat aurait dû être renégocié et signé entre les parties. Baldé n’a pas renouvelé en 2017, 2018, 2019, 2020, 2021. Ces étudiants ne sont jamais sortis pour parler de renouvellement. Moi, j’arrive en 2022, le contrat vient en expiration. Ils disent qu’ils sortent occuper les rues pour le renouvellement du contrat. Deuxièmement, ils disent que la mairie ne leur a pas donné leur subvention. La mairie ne leur avait jamais donné de subvention dans le passé. Elle se limitait à payer les loyers»
Le maire de Ziguinchor parle par ailleurs d’une «instrumentalisation» des jeunes par des hommes politiques. «Je veux dire à ces hommes politiques, il faut qu’ils arrêtent. Si on allait ensemble aux élections mille fois à Ziguinchor, je les battrais mille fois. Ils n’ont qu’à arrêter d’instrumentaliser des jeunes pour mener des combats qu’ils ne peuvent pas gagner sur le plan politique», a lancé Ousmane Sonko. Il dénonce également une «complicité» du préfet, de la Police et de la gendarmerie qui laissent, selon lui, les jeunes manifester sans aucune inquiétude.
Pour rappel, des étudiants ressortissants de Ziguinchor manifestent depuis quelques jours pour exiger du maire de la ville le renouvellement de leur contrat de location à Dakar. Après avoir brûlé des pneus dans la capitale du Sud, ils ont organisé un concert de casseroles devant la mairie.
KEEMTAAN Gi – INCOHERENCE
Comme nous sommes tombés bas! D’un pays à la démocratie si respectée et enviée, nous en sommes arrivés à nous faire remonter les bretelles par l’ONU. La rapporteuse spéciale de cette organisation mondiale ignore sûrement que d’autres détenus d’opinion sont couchés dans nos geôles pendant que des juges rampants trainent les pieds pour mieux les brimer. Il faut bien qu’ils payent leur effronterie, ces jeunes gens qui ont osé parodier des unes de journaux ou filmer la vieille prison de Dakar. Et si tous ces détenus politiques adoptaient la ligne de notre confrère Pape Alé Niang, qui a effectué une grève de la faim, nul doute toutes les télévisions du monde se braqueraient sur ce charmant pays dont le Chef piétine la Constitution tandis que ses juges, ses forces de défense et ses préfets se chargent du sale boulot. Qui pour emprisonner, qui pour interdire et qui pour contraindre avec des prétextes franchement ridicules. Ceux qui ont lu les motifs de l’interdiction par le préfet de Dakar du rassemblement de la coalition Yewwi Askan Wi, prévu aujourd’hui à la Place de la Nation, ont dû se retenir pour ne passe rouler parterre. Tellement les prétextes donnés sont grotesques et tirés parles cheveux. Car, de mémoire de Dakarois, jamais on n’a vu les préparatifs de la fête de l’Indépendance du 04 avril débuter en janvier ! Jamais mais alors là jamais. C’est pourtant ce que prétend le brave préfet de Dakar. Défense de rire sous peine de se retrouver en prison !Quant aux travaux du BRT, cela fait des années qu’ils durent mais on nous dit que ces messieurs de l’opposition retarderaient les travaux du Bus Rapide Transit dont le beau-frère nous promettait la réception des 120 bus électriques avant la fin de l’année écoulée. On attend toujours pendant que les travaux s’étirent. La mise en circulation de ce transport de grande masse est programmée pour l’été 2023. Les cinq petites heures d’une éventuelle manifestation de l’opposition retarderaient donc l’exécution de travaux qui ont balafré toute la capitale et sa banlieue ! Encore une fois, ne riez surtout pas le procureur de la République pourrait prendre la mouche ! Ces interdictions kafkaïennes interviennent pendant que, dans le camp du pouvoir, on déroule. Bravo Monsieur le préfet, si avec ça vous n’êtes pas promu gouverneur, ce serait à désespérer de nos autorités! KACCOOR BI - LE TEMOIN
RASSEMBLEMENT DE YAW LE PREFET EVOQUE LES TRAVAUX DU BRT POUR INTERDIRE LA MANIFESTATION DE L’OPPOSITION
Après la société civile, vendredi dernier, qui avait manifesté pour réclamer des poursuites judiciaires contre les personnalités épinglées par la Cour des comptes, les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi voulaient tenir une manifestation pour les mêmes raisons. Mais le préfet de Dakar a refusé d’autoriser la tenue de ce rassemblement. Selon le brave Mor Talla Tine, le lieu retenu ne peut pas accueillir un rassemblement de ce genre à cause des travaux d’envergure au niveau du chantier du BRT. Ainsi, contrairement à la manifestation organisée vendredi dernier par la société civile pour réclamer des suites appropriées au rapport de la Cour des comptes, qui avait bénéficié d’une autorisation à la dernière minute, la coalition Yewwi devrait braver une interdiction si toutefois elle tient à manifester.
HOPITAL PRINCIPAL LE PREFET FAIT ETAT DE « RISQUES DE TROUBLES A L’ORDRE PUBLIC »
La manifestation de YAW n’est pas la seule à être interdite ce weekend. En effet, le sit-in que projetait d’organiser devant l’hôpital Principal le mouvement Frapp avec la participation de la Coordination des Associations de Presse (CAP) a subi le même sort. Là, le préfet de Dakar a évoqué des risques de troubles à l’ordre public, entrave au fonctionnement d’un établissement public, interdiction de la circulation etc. pour ne pas autoriser ce sit-in destiné à exiger la libération de notre confrère Pape Alé Niang. Quant à la marche qui était prévue dimanche prochain à Keur Massar à l’initiative du PUR (Parti de l’Unité et du Rassemblement), elle avait pour but, elle, de réclamer la libération des députés Massata Samb et Mamadou Niang, membres du mouvement créé et dirigé par le marabout Moustapha Sy. Eh bien, ses organisateurs n’ont même pas pu accéder à la préfecture de Keur Massar où ils s’étaient rendus pour déposer une demande d’autorisation. Ils ont trouvé les lieux bouclés par un important dispositif de gendarmes qui les ont repoussés sans ménagement.
ALERTE A LA BOMBE A L’AMBASSADE DES ETATS-UNIS A DAKAR
Une alerte à la bombe a été lancée à l’ambassade des Etats-Unis à Dakar, sis au quartier huppé des Almadies à Yoff. L’information vient d’un membre du personnel de l’Ambassade qui s’est adressé à PressAfrik. «Quand l’alarme a été déclenchée, on a ordonné à tout le monde de sortir par la cour de derrière où se trouve un grand jardin. Pendant deux heures, ils ont cherché et finalement, ils ont demandé à tout le monde de quitter tout bonnement l’ambassade. Ceux qui avaient laissé leurs bagages dedans sont partis sans », confie notre source. « Actuellement, il y a des agents de la police et de la gendarmerie, le GIGN, armés jusqu’aux dents avec leurs masques de protection. Les services de déminage sont à l’intérieur. Ils doivent faire le tour de l’ambassade pour fouiller dans les moindres coins et recoins. Ils pensent qu’il y a deux colis suspects dont l’un serait une bombe. Ils doivent donc visiter tous les quatre étages de l’ambassade ». Selon la source de Pressafrik, l’alerte a été lancée vers 12 heures 30minutes. La cellule anti-terroriste est arrivée vers 14 heures 50minutes. Selon les dernières informations obtenues par les confrères, la situation serait revenue à la normale. Le personnel a été invité à regagner les locaux de l’ambassade.
AFFAIRE PAPE ALE LA PROCEDURE PREND UNE NOUVELLE TOURNURE
L’affaire du journaliste Pape Alé Niang a pris hier une nouvelle tournure. Le juge d’instruction a donné avis aux avocats de notre confrère que l’information est terminée et le dossier mis à leur disposition pour 3 jours avant d’être transmis au procureur de la République pour ses réquisitoires définitifs. Selon l’un des conseils du patron du site « Dakar Matin », Me Ciré Cledor Ly, le parquet aura 15 jours pour la suite. Il croit que le juge prendra probablement une ordonnance de renvoi en police correctionnelle même si la défense est d’avis que les infractions retenues par le parquet à ce stade ne sont pas avérées. «Le magistrat instructeur reprendra de nouveau son indépendance pour maintenir le journaliste en détention jusqu’à sa comparution devant la juridiction de jugement, ou ordonner sa mise en liberté provisoire pour préserver la présomption d’innocence dont il bénéficie et ne pas abuser de ses pouvoirs», a fait savoir la robe noire. À en croire Me Ly, vu l’État de santé du journaliste que justifie son hospitalisation pour préserver sa vie, la défense espère que l’épilogue de cette procédure ne connaîtra plus de retard avec des lenteurs qu’aucune complexité du dossier ne pourrait justifier.
POT DE DEPART : LE MEDECIN-CHEF MAME DEMBA SY HONORE PAR LA GENDARMERIE
Après plus quarante ans de bons et loyaux services rendus aux armées, le médecin-colonel Mame Demba Sy est admis à faire valoir ses droits à la retraite. Un pot de départ a été organisé, hier, à la caserne Samba Diéry Diallo de Colobane en présence du Haut commandant de la gendarmerie nationale, le général de division Moussa Fall. L’Etat-major général des armées (Emga) était également bien représenté puisque le médecin-colonel Mamer Demba Sy est un pur produit de la santé militaire détaché à la gendarmerie nationale. D’où la présence de nombreux médecins-officiers, infirmiers, techniciens de santé ainsi des personnalités civiles à cette grande cérémonie de reconnaissance à l’endroit de celui qui fut l’un des meilleurs et plus disponibles médecins des armées sénégalaises. Et particulièrement de l’infirmerie de la caserne de Colobane transformée par le haut commandement en un véritable hôpital digne de ce nom. Ancien enfant de troupe, Dr Mame Demba Sy a très tôt servi sous les drapeaux à l’âge de 12 ans. Après avoir réussi avec brio le concours d’entrée à l’école militaire de Santé, Dr Mame Demba Sy a gravi tous les échelons avant de faire valoir ses droits à la retraite. Aujourd’hui, il part avec le sentiment d’une mission accomplie. Nous y reviendrons !
DECES DU DIRECTEUR GENERAL DE LA FONDATION LEOPOLD SEDAR SENGHOR
Le directeur général de la Fondation Léopold Sédar Senghor, Alphonse Raphaël Ndiaye, est décédé, hier, des suites d’une longue maladie. Le défunt directeur général de la Fondation Léopold Sédar Senghor était un ethnolinguiste diplômé de philosophie (Sorbonne). Il fut directeur des Archives culturelles du Sénégal de 1975 à 1981. Homme de radio, il a animé plusieurs émissions dont « La tradition sérère d’hier à aujourd’hui » diffusée à l’époque sur Radio Sénégal. Raphaël Ndiaye a également servi comme conservateur de bibliothèque. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels «Lutteur de légende’’. Musicien, Raphaël Ndiaye était aussi expert-formateur de l’Unesco en patrimoine culturel immatériel depuis 2011.
LES RAPPEURS REÇUS A LA PRESIDENCE DU CAP-VERT PAR VOL SPECIAL AVANT-HIER
Le rap sénégalais semble être dans une pente raide. Une lueur de clash se dessine dans l’air. Et pour cause, le groupuscule de rappeurs old-school et une frange de la nouvelle génération reçus récemment au Palais, se trouvent depuis hier au Cap – Vert. Ils ont quitté le pays par un vol privé à…l’aéroport Léopold Sédar Senghor. On pourrait penser qu’il se trame quelque chose. Pointés du doigt par un public hostile à leur démarche, ces rappeurs ont décollé du tarmac de l’ancien Aéroport Léopold Sédar Senghor pour le Cap - Vert. Bien avant leur départ, ils se trouvaient dans une résidence pour le tournage d’un son avec toujours les promoteurs du «Taaral Hip-hop». « Ils sont partis pour enregistrer un son », confirme notre source. Certains rappeurs laissés en rade refusent de rejoindre ce groupe de rappeurs qui ne sont plus considérés comme étant des « reals ». Mais la bonne crème du Rap, loin d’être constituée d’opportunistes disposés à troquer leurs convictions, est en train d’observer de loin la suite des événements