Seules 2% des femmes ont accès au foncier dans la région de Ziguinchor. Un faible niveau d’accès des femmes au foncier qui illustre toutes les difficultés que rencontrent ces femmes dans leurs activités agricoles. Les principales contraintes qui freinent l’accès des femmes au foncier tournent autour de considérations coutumières. Une problématique que tentent de transcender ces femmes dans une région où les pesanteurs socioculturelles ne plaident pas souvent en leur faveur.
Elles sont dans les rizières, dans les champs. Mais elles sont confrontées au problème du foncier. Elles, se sont ces femmes de la Casamance, actrices du développement, qui vivent une disparité dans l’accès au foncier. «Nous travaillons dans ces terres ; mais nous n’avons aucun droit sur celles-ci», se désole Madame Sadio Thioune, présidente régional des Groupements de Promotions féminines qui étale les difficultés qu’ont les femmes de la Casamance à disposer de ces terres. «Les pesanteurs socioculturelles restent des contraintes majeures. Nous n’avons pas le droit d’hériter de ces terres, ni d’en être les propriétaires. Ces terres nous sont léguées, juste le temps de nos activités…», lance avec dépit Madame Thioune.
STEREOTYPES ET AUTRES PESANTEURS SOCIOCULTU- RELLE ET ECONOMIQUE, EN STATISTIQUES
Seuls 2% des femmes disposent de terre ; une disparité que déplore cette actrice au développement qui fait porter le chapeau de la responsabilité aux hommes et aux autorités. Des réalités coutumières qui plombent le développement des activités culturales dans plusieurs localités de la Casamance. Dans le Kassa, les femmes qui s’illustrent dans la riziculture peinent à s’approprier les terres qu’elles exploitent... Les hommes héritent des terres de leur père qu’ils s’approprient. Par contre, les femmes exploitent les rizières que leur attribuent leurs belles-mères, mais elles n’en deviennent pas effectivement propriétaires. Ces rizières restent en leur possession, aussi longtemps qu’elles demeurent dans le ménage, nous confie une dame habitante d’Oussouye. Toutefois, le phénomène d’accès au foncier des femmes est moins sévère dans le Blouf. A Thionkessyl, certaines femmes ont pu transcender cette difficulté, disposant de terres à la faveur d’une «lutte». Les résultats d’une Etude, finalisée dans un Rapport sectoriel, sont formelles. Les femmes sont réellement confrontées à ces difficultés, même si 48,7% des enquêtés de cette zone ont répondu que les femmes n’ont pas de contraintes d’accès à la terre. Les principales contraintes qui freinent l’accès des femmes au foncier, sont coutumières : 26,3% (persistance des tenures traditionnelles), économiques (8%) et les contraintes relatives au manque d’équipements agricoles (7%).
A CAUSE DE L’HERITAGE, LES FEMMES ONT UN ACCES INDIRECT AU FONCIER, PAR LE MARI OU LE FRERE OU LEURS ENFANTS OU PAR LE GROUPEMENT
En instaurant une disparité entre homme et femme, l’héritage, qui est le mode d’appropriation du foncier le plus courant, est une des principales contraintes à l’accès au foncier identifiée par les acteurs. Même si les femmes ne sont pas exclues ipso facto de l’héritage, elles n’ont généralement qu’un accès indirect, par l’intermédiaire du mari ou du frère ou par l’héritage de leurs enfants etc. ou un accès collectif par le groupement. C’est ce que souligne cette femme leader d’organisation de groupement féminin. «La femme n’hérite pas de terres (…). Ce sont les frères qui héritent, ils peuvent décider ou non de prêter à leurs sœurs (…) La femme travaille dans les champs de son mari, mais une fois qu’elle quitte le ménage, abandonne temporaire son domicile conjugale ou si elle divorce, elle n’y a plus accès», précise Mme Thioune, qui fait un plaidoyer aux allures de cri de cœur : «Nous demandons à nos maris, à nos frères de nous céder ces terres. Les pesanteurs socioculturelles ne nous permettent pas d’avoir la terre. Les hommes doivent avoir pitié des femmes, pour disposer de terres», plaide-t-elle.
LA SALINISATION DES TERRES RIZICOLES, L’AUTRE FREIN
Cependant, ces femmes ne sont pas exemptes de reproche sur cette situation. La majorité des femmes ignorent leur droit sur le foncier, un véritable handicap pour l’accès au foncier de ces femmes. D’où l’urgence d’une sensibilisation accrue pour inverser la tendance et permettre à ces femmes de disposer des mêmes droits que les hommes. A cette panoplie de difficultés liées à l’accès au foncier, il faut adjoindre d’autres difficultés liées à la salinisation des terres. Une véritable contrainte qui freinent le développement agricole et les ambitions de ces femmes à la fois mère et actrices de développement dans une région où les considérations culturelles, coutumières continuent de peser sur la question de l’accès des femmes au foncier.
CHEIKH HADJIBOU SOUMARE DEVANT LA SURETE URBAINE, CE MATIN
Affaire des 7,9 milliards donnes à une personnalité politique française, Candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, l’ancien Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré est convoqué aujourd’hui, jeudi 9 mars, à 10 heures, au Commissariat
Candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, l’ancien Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré est convoqué aujourd’hui, jeudi 9 mars, à 10 heures, au Commissariat central, par le Chef de la Sureté Urbaine. Cette convocation intervient cinq (5) jours après sa lettre ouverte adressée au Chef de l’Etat, Macky Sall, et dans laquelle il interpellait ce dernier sur un montant «de 12 millions d’euros, soit 7,9 milliards, argent d’un pays catalogué Pays Pauvre Très Endetté, donné à une personnalité politique française».
Le gouvernement du Sénégal met sa menace contre l’ancien Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré, non moins président du mouvement «Démocratie et République», à exécution. Trois (3) jours après le démenti signé par son porte-parole, le ministre Abdou Karim Fofana, et dans lequel, il avait précisé «qu’il se réserve le droit de donner toute suite qu’il juge appropriée à ces insinuations fallacieuses, malveillantes et indignes de quelqu’un qui a occupé de hautes fonctions étatiques», le gouvernement a mis la justice aux trousses de l’ancien Premier ministre.
En effet, ce dernier a reçu hier, mercredi 8 mars, une convocation du Commissaire de Police, Chef de la Sureté Urbaine, l’invitant à se présenter aujourd’hui, jeudi 9 mars à 10 heures au Commissariat central de Dakar sis à la rue Saint Michel (Ex Dr Thèze) abritant les locaux de ladite de la Sureté Urbaine.
Dans ce document de convocation, l’officier de Police a rappelé à l’ancien Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré, président du mouvement «Démocratie et République» et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024, qu’il peut se faire assister par un avocat de son choix inscris au tableau (de l’Ordre des avocats) ou admis en stage.
Pour rappel, dans une lettre ouverte adressée au Chef de l’Etat, publiée le samedi 4 mars dernier, Cheikh Hadjibou Soumaré, par ailleurs ancien président de la Commission de l’Uemoa, avait interpellé Macky Sall sur un montant «de 12 millions d’euros, soit 7,9 milliards, argent d’un pays catalogué Pays Pauvre Très Endetté, donné (de l’argent) à une personnalité politique française». «Avez-vous donné récemment de l’argent à une personnalité politique française ? Dans l’affirmative, est-ce un montant de 12 millions d’euros ; soit environ 7,9 milliards, argent d’un pays catalogué pays pauvre très endetté. Surtout quand on sait que la haine et le rejet de l’autre, ont toujours été utilisés par le parti, comme véhicule d’une ascension politique ? », a martelé l’ancien Premier ministre.
Et d’ajouter : «Lui avez-vous envoyé à l’issue de votre rencontre, une note revêtue de votre sceau ? » «Si par extraordinaire tout cela était avéré, éclairez le Peuple Sénégalais avoir agi ès qualité de Président de la République du Sénégal ou de Chef de Parti politique et avec quel ARGENT ? », insiste encore le président du mouvement «Démocratie et République», qui souligne que les sommes en cause couvrent très largement, dans le budget 2023, les programmes prévus pour les jeunes. Il s’agit notamment, selon lui, des programmes Éducation à la Citoyenneté (3,5 milliards), Protection sociale et gestion de leur regroupement (1,0 milliard), Pilotage, coordination et gestion administrative (3,4 milliards) qui font au total 7,9 milliards.
Le lundi 6 mars dernier, le gouvernement a publié un communiqué, signé par son porte-parole, le ministre Abdou Karim Fofana, et dans lequel, il «rejette et condamne fermement de telles insinuations, lâches et sans fondement, qui témoignent manifestement d’une volonté maléfique de jeter le discrédit sur la personne du Président de la République, porter atteinte à l’Institution qu’il incarne et nuire aux relations entre le Sénégal et une puissance étrangère». Loin de s’en tenir là, le gouvernement, toujours à travers ce document, avait aussi tenu à prévenir «qu’il se réserve le droit de donner toute suite qu’il juge appropriée à ces insinuations fallacieuses, malveillantes et indignes de quelqu’un qui a occupé de hautes fonctions étatiques»
En réaction à cette sortie musclée du gouvernement, Birahim Seck, Coordonnateur Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International, a partagé un message dans son compte tweeter pour dire : «Il n’y a pas lieu de menacer qui que ce soit. Monsieur Soumaré a posé des questions. Le gouvernement a répondu. Il faut juste laisser les citoyens et l’avenir en juger, au lieu de vouloir judiciariser ce qui doit rester un débat sur la gouvernance».
SOUVERAINETE ALIMENTAIRE COMPRISE !
Après plusieurs projets et programmes qui n’ont pas donné des résultats satisfaisants, le Sénégal s’est encore engagé dans la voie d’une souveraineté alimentaire. Radioscopie des réalités sur le terrain
Après plusieurs projets et programmes qui n’ont pas donné des résultats satisfaisants, le Sénégal s’est encore engagé dans la voie d’une souveraineté alimentaire. Sous la direction du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rurale, Aly Ngouille Ndiaye, diverses stratégies sont mises en œuvre afin d’arriver à ce résultat. Cependant, la faible implication des femmes (52% de la population) aux activités agricoles, peut être nuisible à ce projet. Ces dernières, très importante dans la production vivrière, ne disposent pas très souvent de terres pour mener convenablement leurs activités, alors que la majorité des femmes vivent dans le monde rural.
Le Sénégal s’est engagé encore une fois dans une politique d’atteinte de sa souveraineté alimentaire. Sous la direction du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, les autorités en charge d’atteindre cet objectif, multiplient les rencontres, affinent les réponses. Toutefois, il ne semble pas trop de dire que ce nouveau souhait de l’Etat risque de subir le même sort que les anciens efforts fournis pour que le Sénégalais puisse produire ce qu’il consomme. En effet, arriver à une autosuffisance alimentaire mérite que de nombreux écueils soient levés ; parmi ceux-ci figure le fait de donner la possibilité aux femmes de mener convenablement leurs activités agricoles.
Ce qui n’est pas possible, pour le moment, car elles n’ont pas accès au foncier. Alors que le contexte de cherté des prix notamment des denrées alimentaires, à cause de la guerre en Ukraine, mettant à nu la vulnérabilité des pays pauvres et en développement, surtout en Afrique qui dépend de l’extérieur pour se nourrir malgré son énorme réserve de terres arables, n’épargne pas le Sénégal qui, un peu plus d’un mois, a accueilli le deuxième sommet de Dakar sur la Souveraineté alimentaire et la Résilience (Dakar II, du 25 au 27 janvier 2023), organisé sous le thème «Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience».
L’Etude sur la Contribution de l’entreprenariat et du leadership féminins à la valeur ajoutée de l’économie sénégalaise d’Onu-Femmes, publiée en août 2022 et réalisée par la Direction des Statistiques économiques et de la comptabilité nationale (Dsecn) de l’Ansd, montre que les femmes qui s’activent dans l’agriculture informelle occupent 11.242 parcelles, soit 15,7% du nombre total. Selon toujours les données de cette enquête, les femmes sont plus représentées dans les cultures de fruits, avec un pourcentage de détention de parcelle de 55,9%. Dans les autres types de culture, une part prépondérante des hommes (88,0%) est notée notamment sur l’arachide et autres cultures d’oléagineux (sauf graine de coton). Ceci ne fait qu’attester la difficulté qu’elles ont à accéder à la terre.
Des organisations comme l’Initiative prospective agricole etrurale (Ipar) ou encore Cicodev Afrique fustigent ce déséquilibre. Selon Cicodev, avec 52% de femmes au Sénégal, seuls 11% ont accès à des terres. Cicodev qui milite pour plus d’accès des femmes à la terre, en initiant la campagne «Stand for her land» (Debout pour les droits fonciers des femmes, en anglais).
AVEC SEULS 11 % D’ACCÈS À DES TERRES, LES FEMMES CONTRIBUENT À HAUTEUR DE 458, 4 MILLIARDS DE FCFA DE VALEUR AJOUTÉE; SOIT 27,3% DE LA RICHESSE CRÉÉE DANS LE SECTEUR AGRICOLE
L’enquête sur la Contribution de l’entreprenariat et du leadership féminins à la valeur ajoutée de l’économie sénégalaise d’Onu-Femmes signale qu’en milieu rural, elles dirigent de plus en plus leurs propres entreprises. Et pourtant, leurs apports socio-économiques et leur potentiel de création d’entreprises demeurent largement non reconnus et inexploités. Elles sont concentrées dans des activités de très petite taille, de faible productivité, de faible rendement et opérant dans l’économie informelle. Selon toujours l’enquête, dans le secteur agricole informel au sens large, les femmes contribuent à hauteur de 458,4 milliards de FCFA, en termes de valeur ajoutée ; soit 27,3% de la richesse créée dans ce secteur. Au Sénégal, la petite de terre dont disposent les femmes, n’est souvent pas de bonne qualité. Elles occupent des parcelles déjà utilisées et peu productives. La salinisation des terres portent atteinte à leurs activités dans la région de Fatick et en Casamance. Dans la zone des Niayes, la prédation foncière réduit leur chance d’avoir un lopin de terre. Elles louent ou empruntent des surfaces cultivables.
Dans la Vallée du Fleuve Sénégal, elles ne sont pas aussi mieux loties. Elles peinent à s’imposer, face à la rude concurrence des firmes agricoles. Alors qu’elles n’ont accès qu’à une infirme partie du foncier, les femmes ne parviennent à exploiter la terre qu’à travers des groupements. Cheffes de ménages à qui revient la charge de bouillir la marmite dans beaucoup de zones, c’est à peine qu’elles arrivent à sortir la tête de l’eau. La survie au Sénégal est fortement dépendante des exploitations familiales dont les tenanciers sont parfois des femmes. Ce mode d’agriculture, confronté à plusieurs difficultés, tend à disparaitre. Tous ces facteurs, parmi tant d’autres, font qu’il est difficile d’envisager un Sénégal où les produits de la consommation quotidienne proviendraient entièrement et exclusivement de la récolte des producteurs locaux.
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SI PRÈS-SI LOIN SPÉCIAL #8MARS : AMINATA TOURE SUR SON PARCOURS; AMBITION PRESIDENTIELLE ET...
KEEMTAAN Gi - DE LA POLITIQUE…
La pensée est une nourriture. Elle participe à la construction de l’intellect. Elle alimente aussi l’esprit, l’irrigue de belles dispositions et l’agrémente de mille et une senteurs cognitives. Cette belle substantifique moelle contribue à l’éclosion d’une citoyenneté responsable, entreprenante, dynamique. Elle élève un pays dont elle forme les meilleurs fils et filles de manière que, outre leur compétence, ils soient animés seulement de patriotisme. Pour contribuer à son développement. C’est justement ce qui manque et empêche notre développement économique depuis des décennies. On l’espérait quand l’autre théorisait l’esprit de la Patrie avant le Parti. Une rupture qui nous promettait des lendemains meilleurs. Les récentes tournées du Chef renseignent que, plutôt que de militants ayant des convictions, ce pays recèle plutôt de mercenaires. Ils agissent pour pérenniser des rentes. On ne comprend pas tout cet excès qui fait courir ces responsables. Se ruiner pour mobiliser des foules. Lesquelles sont présentées comme de la chair à canon. Pardon, du bétail à faire prévaloir pour espérer plus. Ils exposent des hommes et femmes dans l’espoir d’avoir plus de privilèges. Tout y passe. Des publireportages payés à coup de millions, des annonces racoleuses à la « Une » des périodiques. Leur seule et unique obsession : montrer leur force afin de bénéficier de plus de prébendes. C’est à croire que tous ces cadres que comptent nos ministères et sociétés publiques militent dans la formation politique au pouvoir qu’ils quitteront dès que le Chef perdra le pouvoir. Comme si on ne pouvait servir son pays avec patriotisme et loyauté sans être membre du parti au pouvoir. Tous ces messieurs et dames qui courent et crient comme des aliénés lors des tournées économiques du Chef, s’accrochant à son véhicule comme de vulgaires « coxeurs », abusent de l’argent public. Et ils sont toujours les premiers à tirer sur ceux qui ne pensent pas comme eux. Pourquoi donc pensez- vous au pauvre Hadjibou Soumare ? L’ancien Premier ministre est ainsi convoqué à la sureté urbaine pour avoir osé poser des questions au Chef. Rien que ça ? Bon, il faudra que tout le monde la ferme. Surtout nous autres journalistes, qui avons la propension à poser des questions qui fâchent. Et tant pis pour la liberté de presse. KACCOOR BI - LE TEMOIN
PROTECTION DES CONSOMMATEURS
En Conseil des ministres hier, le Chef de l’Etat a insisté sur la protection des consommateurs et la qualité de la consommation. A cet égard, il a demandé au Gouvernement de veiller sur l’application rigoureuse, dans les marchés, des prix homologués. Dans le même élan, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à présenter une première évaluation de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la vie chère avec les différentes mesures consensuelles arrêtées à l’issue des concertations nationales consacrées par un Conseil présidentiel. Saisissant le contexte du carême et l’avènement prochain du mois du Ramadan, le Président de la République a demandé au Gouvernement de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits essentiels (sucre, lait, riz, farine, huile.), et d’éviter toute spéculation sur les prix. En perspective de la célébration, le 15 mars, de la Journée mondiale des droits des Consommateurs, le Chef de l’Etat félicite toutes les associations de consommateurs et magnifie leur contribution déterminante à la bonne appropriation des politiques publiques.
REVISION EXCEPTIONNELLE DES LISTES ELECTORALES
En perspective de la présidentielle du 25 février 2024, une révision exceptionnelle des listes électorales se fera dans les prochains jours. En tout cas hier en Conseil des ministres, le président de la République a donné des instructions au Ministre de l’Intérieur dans ce sens. Il a été demandé à Antoine Diome d’accomplir, conformément au décret n° 2023- 464 du 07 mars 2023, toutes les diligences nécessaires au bon déroulement de la révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024,sur l’étendue du territoire national et à l’étranger pour le vote des Sénégalais de l’extérieur;
MESURES INDIVIDUELLES
Mme Mame Diarra DIOUF, Spécialiste en Marketing et gestion commerciale, est nommée Directeur des Loisirs, en remplacement de Madame Astou BEYE, appelée à d’autres fonctions.
Mme Nicole Olga Edith MANSIS, Ingénieur, précédemment Conseiller technique au Cabinet du Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, est nommée Directeur général du Fonds National de la Microfinance, en remplacement de Monsieur Amadou Boudia GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
M. Mohamet DIOP, Docteur en Economie, est nommé Directeur des Stratégies et de la Prospective au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire.
M. Amadou Aliou SARR, Expert en Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance et de l’Inclusion financière ;
M. Ousmane SALL, Enseignant Chercheur, est nommé Professeur titulaire, spécialité informatique : option Web sémantique à l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE.
MINISTRE ME SIDIKI KABA (MFA) LA FORCE TRANQUILLE DU GOUVERNEMENT !
Discrètement mais sûrement, le ministre des Forces armées (Mfa) Me Sidiki Kaba est en train d’imprimer encore sa marque au sein du gouvernement. Très effacé de la mêlée politique, on ne l’entend que sur le terrain des réalisations et des inaugurations où il met en œuvre la politique de défense du président de la République Macky Sall, Chef Suprême des Armées. Comme ce fut le cas de la récente inauguration d’un Centre d’instruction des Gendarmes auxiliaires à Kébémer ainsi qu’une Brigade de proximité à Ndande. Deux infrastructures qui matérialisent la nouvelle politique de recrutement impulsée par le Gouvernement en direction de la Gendarmerie nationale. Me Sidiki Kaba s’en réjouissait : « Cette politique s’inscrit dans la perspective de recrutement massif et permanent que la Gendarmerie nationale a proposé aux autorités pour atteindre les objectifs opérationnels en matière de ressources humaines à l’horizon 2025 » avait-il souligné lors de la cérémonie de réception des ouvrages. Toujours est-il que si le président de la République, Chef Suprême des Armées, se veut un défilé populaire « Grand format » pour la célébration de la fête du 04 avril 2023, c’est parce que les corps militaires et paramilitaires auront de quoi montrer au peuple sénégalais en matière de nouveaux équipements ultraperformants. Autrement dit : « Dormez en paix, l’Armée, la Gendarmerie et la Police veillent sur vos personnes et vos biens ! ». La parade du 04 avril 2023 serait également une occasion pour Me Sidiki Kaba de rassurer le président de la République Macky Sall que les unités d’élite sont toujours entrainées et prêtes face aux menaces de la sous-région qui vit un bouleversement des paradigmes sécuritaires avec des actes criminels de plus en plus asymétriques, imprévisibles et multiformes. En tout cas, le ministre des Forces armées comme l’indique son nom est une véritable force discrète et tranquille du Gouvernement.
8 MARS LES FEMMES DU C50 PN PLAIDENT POUR UN ENTREPRENEURIAT FEMININ FORT
La célébration de la journée internationale de la femme ce 8 Mars est une grande occasion pour les Cheffes d’entreprise du C50 Pn de lancer un appel solennel en l’endroit des pouvoirs publics. En effet, dans le souci d’une meilleure autonomisation, les femmes Cheffes d’entreprise indiquent qu’il faut aujourd’hui plus d’accompagnement des femmes du pays qui s’activent dans le Btp, le pétrole et le gaz, l’aviation, l’immobilier la transformation, le commerce, dans l’élevage, l’agriculture, la distribution de produits halieutiques entre autres. Justement, pour ces femmes du C50 Pn, il n’y a dans ce pays aucun secteur qui produit de la valeur ajoutée dans l’économie du Sénégal si ce n’est les femmes qui occupent la chaine de valeur. Une réalité qui fait qu’à cette occasion, les pouvoirs publics doivent saisir l’occasion pour en plus des encouragements prendre de décisions significatives qui favorisent l’épanouissement dans le travail des femmes au quotidien. Ainsi, les femmes Cheffes d’entreprise du C50 Pn souhaitent un excellent 8 mars à leurs consœurs.
UNE LEBOUE EN TERRE CONQUISE EN PAYS SAAFI
Derrière chaque grand homme, il y a une grande dame. Et cela s’est encore vérifié ce 8 mars, journée internationale de la femme, en pays saafi. Mme Fatou Ndoye, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est l’épouse légitime du premier magistrat de la commune de Diass, Mamadou Ndione. Née léboue, cette brave dame toujours derrière son mari a conquis ses cousins et cousines en pays saafi. Pour marquer davantage son territoire, elle a profité hier de la journée du 8 mars pour honorer les femmes pionnières à l’avant-garde du combat de son époux. Elle a ainsi distribué une dizaine de colis contenant des basins à ces dames saafi qui ont loué ses qualités d’épouse, de mère et de femme au foyer.
LE PR OUSSEYNOU DIOP, DG DU CROUS, MAIRE DE SIBASSOR MOBILISE LES FEMMES DU DEPARTEMENT ET SE LANCE POUR MACKY 2024.
Ce 8 mars a été célébré en grande pompe dans la commune de Sibassor sous la présidence de l’édile de ladite localité accompagné des maires et adjointes des maires de l’arrondissement du Ngothie et du département de Kaolack. En guise de Sargal aux femmes, le DG du CROUS a accompagné ce beau monde par l’octroi de moulins à mil aux femmes des différentes communes venues répondre à l’invitation. Poursuivant la dynamique de doter d’une unité de transformation céréalière à chaque groupement du monde rural dans la commune de Sibassor, le DG a étendu ses biens-faisances dans le département rural comme le recommande son Excellence Macky Sall. Des discours d’engagement des différents maires et responsables politiques qui n’ont pas manqué de manifester leur soutien à la candidature de Macky Sall en 2024 et s’engagent à sillonner le département avec les jeunes de la Cojer pour défendre leur projet de 2e quinquennat du président Macky Sall. La fête a été belle avec des remises de cadeaux.