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16 juin 2025
LE COLLECTIF DES PROFESSEURS PORTE PLAINTE CONTRE UN ÉLÈVE ET SON PARENT
Après une Assemblée générale (Ag) tenue hier, le collectif des professeurs du Lycée Seydina Limamoulaye de Guédiawaye a observé un débrayage ce jeudi 5 janvier 2023. Ce, pour réclamer des poursuites judiciaires contre un élève et sa mère
Après une Assemblée générale (Ag) tenue hier, le collectif des professeurs du Lycée Seydina Limamoulaye de Guédiawaye a observé un débrayage ce jeudi 5 janvier 2023. Ce, pour réclamer des poursuites judiciaires contre un élève et sa mère, auteurs de menaces de mort et d’injures contre un de leur collègue, professeur de Svt.
« Il faut que ça s’arrête »
« Il n’y a pas eu de mort d’homme mais des menaces ont été proférées, peste leur porte-parole du jour, Babacar Ba. Les cas d’indiscipline, ça existe presque dans toutes les écoles mais il faut vraiment que ça s’arrête. Nous avons décrété ce débrayage pour alerter l’opinion. Pour dire que la responsabilité doit être située, que ces choses doivent être bannies de l’espace scolaire. »
Il ajoute : « Vous savez les problèmes de l’éducation sont actuellement monnaie courante. C’est une affaire de tout le monde. L’éducation doit débuter à la maison. L’école est là pour transmettre le savoir en plus de son rôle d’éducation bien sûr. Aux parents de gérer leur progéniture. Nous continuons ce plan d’action parce qu’il faut que la chose soit diligentée. Une plainte a été déposée au niveau du commissariat. Nous voulons qu’il y ait une suite, que l’affaire soit traitée. Les choses sont sérieuses ».
Le pire s’est produit à Ndiaffate, dans la région de Kaolack. Bassirou Mbaye, qui exerçait à l’école Théophile Turpin de Ndiaffate (département de Kaolack), a succombé à ses blessures (à coups de gourdin dans la nuit du 22 à 23 décembre derniers), mardi après plusieurs jours dans le coma, suite à son agression par un jeune dénommé B. C. Mbengue dit Kandji. Ce qui a suscité la colère des enseignants de la région, qui ont annoncé une grève générale.
Dans tous leurs états, ses collègues ont improvisé une marche hier jour de son inhumation à Touba.
Son présumé meurtrier a été arrêté.
CHAN 2023, LE REVE DE BADARA FATY
Le gardien de but du Casa Sports Aliou Badara Faty ambitionne de remporter avec le Sénégal le prochain Championnat d'Afrique des nations (CHAN) prévu dans un peu moins de dix jours en Algérie, une compétition à laquelle il participe pour la première fois.
Dakar, 5 jan (APS) - Le gardien de but du Casa Sports Aliou Badara Faty ambitionne de remporter avec le Sénégal le prochain Championnat d'Afrique des nations (CHAN) prévu dans un peu moins de dix jours en Algérie, une compétition à laquelle il participe pour la première fois.
"C'est mon premier CHAN avec l'équipe nationale locale. L'année dernière, j’ai été convoqué en équipe nationale A pour la Coupe d'Afrique des nations même si je n'ai pas pu jouer. On a gagné le trophée pour la première fois de l'histoire. Je souhaite que le même scénario se répète pour le CHAN en Algérie'', a-t-il déclaré.
"Ce sera ma toute première et je veux le remporter", a insisté le champion du Sénégal en titre avec le Casa Sports, dans un entretien avec l'APS.
Faty est le seul joueur local sélectionné dans l'équipe sénégalaise ayant remporté la dernière édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) qui s'est déroulée au Cameroun (9 janvier-6 février). Il s'agit du premier trophée continental remporté par le Sénégal.
Champion d'Afrique en titre avec l'équipe nationale A du Sénégal, le portier de 23 ans se dit déterminé à ramener pour la première fois ce trophée au Sénégal.
"Mon seul objectif est de remporter le trophée, même si "nous allons aborder cette compétition étape après étape. Une fois qualifié en finale, l'objectif majeur, ce sera de remporter ce trophée. Nous devons nous concentrer jusqu'au bout pour ramener le trophée au Sénégal", a-t-il dit.
S'exprimant lors d'un entretien téléphonique depuis Tabarka en Tunisie où les Lions tiennent un camp d'entraînement, Faty assure que lui et ses coéquipiers sont "plus que jamais conscients" de ce qui les attend en Algérie.
"On est bien logé ici (Tabarka), on a été bien accueilli. L'équipe a effectué sa première séance d'entraînement et ça s'est très bien passé. Le maître mot, c'est la concentration", confie-t-il.
"Il y a une parfaite entente entre nous et le groupe vit bien. Tout cela va renforcer l'esprit collectif du groupe et c'est important pour cette compétition que nous allons disputer. Nous avons l'envie et la détermination parce qu'on nous a mis dans de bonnes conditions de préparation", ajoute-t-il.
L'édition 2023 du Championnat d'Afrique des nations (CHAN) est prévue en Algérie du 13 janvier au 4 février 2023.
Cette compétition est exclusivement réservée aux joueurs qui évoluent dans les championnats nationaux en Afrique.
Pour cette 7e édition, le Sénégal est logé dans le groupe B, en compagnie de la Côte-d'Ivoire, de l'Ouganda et de la RD Congo.
CHAN 2023, LES LIONCEAUX FACE AU NIGER
L'équipe nationale locale de football va affronter celle du Niger, vendredi, à Tabarka (Tunisie), en match amical préparatoire au Championnat d'Afrique des nations (CHAN) qui débute le 13 janvier prochain, annonce la Fédération sénégalaise (FSF)
Dakar, 5 jan (APS) - L'équipe nationale locale de football va affronter celle du Niger, vendredi, à Tabarka (Tunisie), en match amical préparatoire au Championnat d'Afrique des nations (CHAN) qui débute le 13 janvier prochain, annonce la Fédération sénégalaise (FSF) dans un communiqué.
Les Lions locaux et leur staff sont arrivés mardi à Tabarka, ville côtière du nord-ouest de la Tunisie, où l'équipe nationale du Sénégal va tenir son camp de base, en perspective du CHAN qui se poursuivra jusqu'au 4 février prochain en Algérie.
"Les Lions du Sénégal affrontent le Mena national du Niger ce vendredi 06 janvier 2023 à 13h GMT au complexe sportif de Tabarka (Tunisie), en perspective du CHAN qui se tient dans une semaine en Algérie", indique un communiqué de la FSF.
Les Lions Locaux vont jouer contre le Niger leur troisième match de préparation pour cette compétition, après ceux joués en décembre dernier contre l'Algérie (2-2) et le Maroc (1-0).
Les coéquipiers du capitaine Moutarou Baldé vont effectuer le 14 janvier, contre la Côte d'Ivoire, leur entrée en lice dans cette compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats nationaux.
Ils vont ensuite croiser l'Ouganda, le 18 janvier, avant de jouer la RD Congo, le 22 janvier 2023, pour leur dernier match de poule.
Les protégés du coach Pape Thiaw vont quitter Tabarka le 10 janvier prochain pour rallier Annaba, un des sites retenus pour le CHAN 2023.
Les deux dernières éditions (2018 et 2020) de cette compétition ont été remportées par le Maroc.
PAR Momar Dieng
LA DOCTRINE MACKY SALL EN MARCHE
Les conclusions accablantes de la Cour des comptes sur la gestion criminelle des fonds anti-Covid sont promises à un traitement politique, sans poursuite des mises en cause. C’est le sens des attaques du Garde des sceaux contre l’organe de contrôle
Les conclusions accablantes du Rapport de la Cour des comptes sur la gestion criminelle des fonds dédiés à la lutte contre le coronavirus sont promises à un traitement politique et administratif qui éloignera les ministres et leurs collaborateurs de toutes poursuites judiciaires. C’est le sens des attaques du ministre de la Justice contre l’organe de contrôle.
Les organisations de la société civile en ont sûrement pris acte. Le rassemblement qu’elles ont organisé le 30 décembre à la Place de la nation pour exiger la reddition des comptes dans le carnage d’Etat opéré sur les fonds de la Covid-19 n’aura (presque) servi à rien. Dans son message du 31 décembre 2022, le président de la république n’a eu besoin que de 39 mots (216 caractères) pour « signer » l’autorisation d’enterrement du Rapport de la Cour des comptes. Quelques heures plus tard, c’est son ministre de la Justice qui s’attaque violemment aux compétences des magistrats de l’institution et décrète les voies par lesquelles il n’y aura plus d’affaire liée à la gabegie d’Etat perpétrée sur les fonds Covid.
Dans les colonnes du quotidien « Source A », le ministre Ismaila Madior Fall oriente les traitements du dossier vers plusieurs pistes dont médiation pénale, enquête complémentaire, remboursements.
Dans leurs recommandations aux autorités, les enquêteurs de la Cour des comptes demandent, entre autres, l’ouverture d’une douzaine d’informations judiciaires contre les personnes épinglées dans le Rapport définitif.
Mais selon le ministre de la Justice, « l’article 79 de la loi organique sur la Cour des comptes ne dit pas que la Cour peut demander l’ouverture d’une information judiciaire », rapporte le journal précité.
Le raisonnement du ministre Ismaila Madior Fall est plus que curieux : si cette même loi organique « ne dit pas que la Cour peut demander l’ouverture d’une information judiciaire », on peut penser en retour qu’elle n’interdit pas également à la Cour des comptes de requérir une information judiciaire sur la question ! Et c’est sans doute cette possibilité laissée ouverte par la loi qui a incité les enquêteurs à saisir la justice. Pas besoin d’être juriste pour sentir l’hypothèse. Les enquêteurs de la Cour ont eu du nez !
En réalité, l’option du pouvoir exécutif est de laisser l’affaire à la discrétion totale du parquet afin d’éviter toutes mauvaises surprises dans la gestion d’un scandale d’Etat qui implique des ministres, des DAGEs et des hauts fonctionnaires. C’est pourquoi, à l’ouverture d’informations judiciaires formulées par la Cour des comptes, le ministre de la Justice oppose « une information judiciaire (ouverte) par le parquet. »
Comme d’autres enquêtes produites par d’autres organes de contrôle de l’Etat, le Rapport de la Cour des comptes prend le chemin irréversible du traitement politique et administratif. Avec un objectif fondamental qui vise à soustraire des ministres et leurs collaborateurs de toutes poursuites judiciaires devant les tribunaux. La « doctrine Macky » en gouvernance sobre, vertueuse et reddition des comptes en sera le point final : zéro coupable car zéro responsable. Au nom de la continuité de l’Etat et des institutions, les contribuables sénégalais paieront la note d’une façon ou d’une autre. Elle n’est pas belle, la vie en Mackyland ?
PAR Souleymane Agne
POURQUOI NOTRE AGRICULTURE TARDE À SE DÉVELOPPER ?
Il faut accepter que notre gouvernement ne soit pas encore prêt à changer ce secteur agricole, nous n’avons pas des dirigeants qui comprennent le cœur de notre problème. Combien de ministres de l’agriculture avons-nous eu dans l’histoire du Sénégal ?
Je refuse que l’on me dise que le gouvernement ne fait pas son travail.
Je refuse que l’on se cache derrière cette excuse qui ne fait que nous enfoncer.
Il faut accepter que notre gouvernement ne soit pas encore prêt à changer ce secteur agricole, nous n’avons pas des dirigeants qui comprennent le cœur de notre problème.
Combien de ministres de l’agriculture avons-nous eu dans l’histoire du Sénégal ?
Veulent-ils nous faire croire qu’il y’a n’a pas eu un seul qui est capable de changer les choses, de mettre un programme de développement durable adapté aux réalités de nos milieux ruraux ?
Ou sont-ils plus intéressés à produire des résultats immédiats à savoir installer des infrastructures, faire des dons, etc., pour le coup de la publicité et préparer le bilan de la prochaine campagne électorale.
S’agit-il d’une incompétence ? Pourquoi ils nous proposent des programmes qui ne répondent pas du tout aux besoins des agriculteurs, des entrepreneurs ?
Des programmes proposés pour mourir 6 ans après.
A mon avis le ministre de l’agriculture ne doit pas être un partisan politique.
Il doit être nommé pour une cause commune, et appelé à défendre l’intérêt du monde rural, à proposer des programmes qui rejoignent les réalités de la population locale , qui tiennent compte des besoins pédologiques , des problèmes du changement climatique , de l’environnement etc.
Pourquoi nous réfugier derrière les engrais chimiques si nous pouvons trouver des solutions alternatives et durables ?
L’Europe meurt à cause des conséquences de la révolution industrielle. La modernité oui, mais pas la modernité qui tue.
Comment voulez-vous mettre un programme durable si vous n’avez jamais mené une campagne agricole de bout en bout, si vous n’avez jamais mis les mains à la patte, si vous n’avez jamais bêché, labourer, retourner la terre, désherber, arroser, récolter ?
Il ne s’agit pas d’avoir des diplômes ou d’avoir fait les études supérieures.
Mettons les diplômes de côté et concentrons-nous sur notre savoir-faire, nos expériences.
Pour bâtir une agriculture durable il nous faut des ouvriers qualifiés avant tout. Et pour dénicher et former les meilleurs ouvriers qui puissent exister, il va falloir ne serait-ce qu’une fois se mettre dans la peau d’un ouvrier agricole qualifié.
Et là on pourra établir les critères, les atouts, les compétences théoriques et pratiques requises et mettre en place des formations idéales pour créer cette armée verte qui détient notre salue.
Avez-vous déjà écrit un projet agricole, puis visionnez ce à quoi il doit ressembler ensuite passer à son exécution, du labour à l’installation des cultures, du suivi à la récolte, du conditionnement à la commercialisation ?
Si non, alors ne vous foutez pas de nous, vous n’êtes pas à votre place.
Si oui pourquoi rien ne change depuis 1960 ? Proposez nous ce qui peut faire décoller notre secteur agricole ou arrêtez vos programmes bidons et devenez juste un arbitre pour les agriculteurs afin de les organiser.
L’histoire nous a montré que vous avez du mal à développer cette Agriculture. Ce n’est pas parce que vous ne pouvez pas, c’est parce que votre ambition politique prédomine sur la souveraineté alimentaire de ce pays.
Développer ce secteur agricole ne demande pas beaucoup de moyens, 500 milliards FCFA pourrait placer le Sénégal dans le top 5 des pays agricoles en Afrique d’ici 10 ans. Alors arrêtez ce jeu.
Je ne suis partisan d’aucune partie politique, j’accepte juste d’être ce petit idiot qui plaide pour la cause de notre Agriculture.
Qu’en est-il de la jeunesse ? ma question est pourquoi la jeunesse continue de se lamenter sur son sort.
Nous sommes les grands responsables de notre retard. Le gouvernement c’est nous ! L’Etat c’est nous ! Le président , les ministres, les DGs ne sont rien d’autre que des institutions qui organisent les différents secteurs de développement.
Ils ne peuvent pas et ne pourront jamais nous guider vers l’émergence sans notre implication.
Qui de plus judicieux qu’un agriculteur pour proposer un programme de développement agricole ? Qui connaît mieux que nous-même nos propres souffrances , ce que nous vivons au quotidien ?
Qui connaît mieux que nous-même le cœur de nos problèmes ?
Alors pourquoi voulons-nous confier notre succès à d’autres, notre destin à l’Etat. Que chacun prenne ses responsabilités.
Ce n’est pas à l’Etat de nous proposer des programmes de développement. C’est à nous tous, unis pour une cause, et pour l’intérêt général, d’être convaincant , de proposer des résultats concrets impactants au point où l’Etat n’aura qu’un seul choix, nous écouter et se conformer à nos propositions de plan de développement.
Nous sommes appelés à décliner le plan de développement de ce pays et l’Etat aura juste pour mission de nous accompagner.
Comment pouvons-nous critiquer le président si nous n’avons jamais songé à diriger une association, si nous n’avons jamais pris des initiatives de développement, si nous n’avons jamais réalisé quelque chose de concret qui fait en sorte qu’on ne puisse nous ignorer ?
Comment pouvons-nous nous plaindre du chômage des jeunes si nous n’avons aucune qualification, aucune compétence ?
Si nous n’avons même pas le courage d’aller vendre du café comme les courageux Guinéens pour trouver une solution alternative à notre problème.
Arrêtez de vous plaindre et retournez à la terre. Nous sommes paresseux de nature et nous aimons la facilité.
Une parcelle de salade de 5000 m2 vous donne un résultat de 15 millions l’année au moins. Là où son investissement de départ tourne autour de 100’000 FCFA pour quelqu’un qui dispose de l’eau et de la terre.
Pourquoi nous ne plongeons pas ? Voilà la question.
En réalité c’est tout simplement parce qu’on a peur ou on manque de patience.
Arrêtons de dire qu’il y’a pas de travail dans ce pays. Le secteur agricole peut absorber plus de 60% d’emploi des jeunes.
Ce secteur a besoin d’ouvriers, d’ingénieurs, d’entrepreneurs.
D’autres me diront il faut les moyens pour se lancer dans l’Agriculture.
Laissez-moi vous dire qu’il y’a des sœurs, des frères patriotes qui sont de l’autre côté du monde, prêts à investir beaucoup d’argent dans l’Agriculture.
Avec les expatriés, il est possible de contourner les institutions financières qui nous bloquent avec des garanties. Ils seront prêts à lever le rideau financier et injecter des milliards avec la création d’une communauté des investisseurs.
Seulement, ils ont besoin d’être rassuré, ils ont besoin de voir de jeunes sénégalais qui s’engagent pour une cause commune, pour l’intérêt général et surtout de jeunes animés par le désir de bâtir des empires agricoles, des projets rentables et durables qui pourront à termes les encourager à revenir au pays.
Hélas, la plupart se voient arnaquer, duper, tromper. Des millions de francs cfa investis dans une exploitation agricole avec l’espoir de réaliser leur rêve s’envolent à cause d’un membre de la famille qui a choisi de régler ses problèmes personnels.
Ils sont plus puissants que l’Etat et les institutions financières. Ils sont les seuls capables en une semaine de vous lever plus de 10 milliards de cfa sans contrainte.
Je rêve d’une jeunesse consciente et responsable. Je rêve d’un État qui se positionne comme un accompagnateur et non plus comme un décideur. Je rêve d’un nouveau type de banque agricole pilotée par les expatriés qui courent derrière les projets innovants et rentables pour un financement.
Je rêve d’un ministre de l’Agriculture qui sera le député de tous les agriculteurs, des entrepreneurs pour plaider au quotidien leurs causes.
Et encore une fois de plus je sais que ce n’est qu’un rêve, je m’arme de patience, puisqu’il faudra encore des années et des années, pour que mon rêve devienne réalité.
DECHETS ELECTRONIQUES, UN TRAFIC VERS L’AFRIQUE DE L’OUEST DÉMANTELÉ
Les autorités espagnoles ont annoncé avoir démantelé une organisation qui, depuis les îles Canaries, avait envoyé plus de 5 000 tonnes de déchets électroniques dangereux vers plusieurs pays africains.
Les autorités espagnoles ont annoncé avoir démantelé une organisation qui, depuis les îles Canaries, avait envoyé plus de 5 000 tonnes de déchets électroniques dangereux vers plusieurs pays africains. Le Sénégal, le Nigeria, la Mauritanie et le Ghana comptent au nombre des victimes.
D’après les Douanes et la Garde civile espagnoles, l’organisation criminelle qui, durant les deux dernières années, avait réussi à envoyer depuis l’île de la Grande Canarie vers l’Afrique plus de 5.000 tonnes de déchets dangereux d’appareils électroniques, aurait engrangé plus d’un million et demi d’euros de bénéfice. Les déchets étaient envoyés par bateaux, « principalement » en Mauritanie, au Nigeria, au Ghana et au Sénégal. 43 personnes ont été interpellées « pour des délits présumés contre l’environnement, faux et usage de faux, et appartenance à une organisation criminelle ». Cette dernière « retirait les déchets de la filière légale » à l’aide d’une « supposée entreprise de gestion qui falsifiait des documents sur la provenance et la gestion ». Ces déchets étaient ensuite présentés comme des articles d’occasion pour être envoyés à ces pays africains. Or ces rebuts, qui contiennent notamment du mercure, du plomb, du cadmium, de l’arsenic et du phosphore, doivent être remis à des entreprises autorisées pour leur décontamination.
PREMIER GALOP DES LIONCEAUX AU TUNISIE
Les Lions locaux sont actuellement à Tabarka (Tunisie) dans le cadre de leur préparation pour le prochain Championnat d’Afrique des nations (CHAN), effectuant mercredi leur première séance d’entraînement
Dakar, 5 déc (APS) – Les Lions locaux sont actuellement à Tabarka (Tunisie) dans le cadre de leur préparation pour le prochain Championnat d’Afrique des nations (CHAN), effectuant mercredi leur première séance d’entraînement, selon un communiqué de la Fédération sénégalaise de football.
Le camp d'entraînement des coéquipiers du capitaine Moutarou Baldé, sous la supervision du coach Pape Thiaw, est situé à Tabarka, une ville côtière non loin de la frontière Algéro-tunisienne.
L’équipe nationale locale va continuer sa préparation dans cette ville tunisienne jusqu’au 10 janvier 2023 avant de rallier définitivement Annaba, un des sites retenus pour le Championnat d’Afrique des nations, précise le communiqué de la FSF.
L’entrée en lice des Lions locaux est prévue le 14 janvier 2023 contre la Côte-d’Ivoire.
Pour cette 7e édition du CHAN qui verra la participation de 18 équipes, le Sénégal est logé dans le groupe B, avec la Côte-d’Ivoire, l’Ouganda et la République Démocratique du Congo.
Les deux dernières éditions (2018 et 2020) de cette compétition réservée aux joueurs qui évoluent dans les championnats nationaux en Afrique, ont été remportées par le Maroc.
LA RADIO WALALDE POUR LES COMMUNAUTES A PODOR
La radio communautaire de la commune Walaldé (Podor, nord), a été inaugurée ce mercredi, en présence du maire Moussa Sow
Walaldé, 5 jan (APS) - La radio communautaire de la commune Walaldé (Podor, nord), a été inaugurée ce mercredi, en présence du maire Moussa Sow, a constaté l'APS.
La radio Walaldé FM est une initiative du Conseil municipal après avoir constaté que beaucoup de médias nationaux ne prenaient pas en compte dans leurs programmes les informations locales, a expliqué le maire lors de la cérémonie d'inauguration.
Il a aussi indiqué que dans cette zone située dans l'île à morfil, à la frontière avec la Mauritanie, difficile d'accès pendant l'hivernage à cause de la montée des eaux du fleuve Sénégal, peu de radios locales émettaient pour contribuer au "désenclavement de l’information’’.
Selon le maire, Walaldé Fm, “une radio de développement”, a mis en place des programmes qui réservent une large place aux magazines sur l'économie, l'éducation, la santé, l'environnement, etc.
Il a salué l'avènement d'"une radio d'intégration dans cette zone frontalière et transfrontalière qui va faire des émissions en pulaar, français, wolof, maure, etc.''.
M. Sow, par ailleurs coordonnateur du Programme d'urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) a rappelé qu'au cours de l'année 2022, il avait pu obtenir à la fois l'autorisation de l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) pour la fréquence (100.0 FM) et la construction du siège de la radio grâce au fonds de concours.
Il a noté aussi que grâce à des partenaires comme radiotélévision fulbé, cette radio communautaire est ‘’une infrastructure importante de premier ordre'' pour l'île à Morphil, où elle cohabite avec deux autres concurrentes.
LES TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS POURRONT TOUCHER LE MINIMUM VIEILLESSE DANS LEUR PAYS D'ORIGINE
Cette annonce des autorités françaises coïncide avec la sortie dans les salles mercredi du film Tirailleurs, avec Omar Sy, qui raconte l'histoire de ces soldats des colonies pendant la Première Guerre mondiale
Les derniers "tirailleurs sénégalais" pourront rentrer dans leur pays d'origine tout en touchant le minimum vieillesse, a-t-on appris mercredi auprès du ministère des Solidarités, qui évoque "22 cas recensés".
Si la retraite peut être perçue partout dans le monde, le versement du minimum vieillesse est conditionné au fait de vivre en France la moitié de l'année.
"Un certain nombre de personnes ont émis le souhait de repartir dans leur pays d'origine pour finir leurs jours aurès de leur famille. Nous avons cherché à savoir combien de personnes cela concernait", a indiqué le ministère à l'AFP.
Les caisses d'allocations familiales et le secrétariat d'Etat aux Anciens combattants ont recensé 22 cas de "tirailleurs sénégalais" touchant le minimum vieillesse, précise le ministère confirmant une information de franceinfo.
Le ministre des Solidarités Jean-Christophe Combe va signer prochainement un courrier les autorisant à conserver le minimum vieillesse en vivant hors de France, a-t-on précisé au ministère, qui évoque une "dérogation, une tolérance accordée dans des conditions exceptionnelles et définies".
Cela ne veut pas dire qu'elles repartiront dans leur pays d'origine, qui n'est pas nécessairement le Sénégal, note le ministère.
Cette annonce coïncide avec la sortie dans les salles mercredi du film Tirailleurs, avec Omar Sy, qui raconte l'histoire de ces tirailleurs sénégalais pendant la Première Guerre mondiale.
Créé sous le Second Empire et dissous au début des années 1960, le corps des "Tirailleurs sénégalais" rassemblait des militaires nés dans les anciennes colonies françaises en Afrique et enrôlés dans l'armée française.
Le terme est venu à désigner l'ensemble des soldats d'Afrique noire qui se battaient sous le drapeau français, quelle que soit leur nationalité ou pays d'origine.
Ils ont participé à la Seconde Guerre mondiale et aux guerres de décolonisation, notamment en Indochine et en Algérie.
LE BILAN DES PROJETS DU COS-PETROGAZ ANNONCE POUR BIENTOT
Le conseil d’orientation stratégique sur le pétrole et le gaz (COS-PETROGAZ) va se réunir pour évaluer les projets pétroliers et gaziers et leur impact à court, moyen et long termes sur la vie économique et sociale du pays
Dakar, 4 jan (APS) - Le conseil d’orientation stratégique sur le pétrole et le gaz (COS-PETROGAZ) va se réunir pour évaluer les projets pétroliers et gaziers et leur impact à court, moyen et long termes sur la vie économique et sociale du pays, a-t-on appris mercredi du gouvernement.
Le COS-PETROGAZ sera bientôt invité à ‘’faire [le point] sur les projets pétroliers et gaziers et leur impact à court, moyen et long termes sur la vie économique et sociale du Sénégal’’, affirme le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi en citant le chef de l’Etat.
‘’En cette année phare pour le secteur du pétrole et du gaz, avec le début de l’exploitation des ressources nationales d’hydrocarbures, le chef de l’Etat a informé le [gouvernement] de la convocation prochaine du COS-PETROGAZ’’, rapporte le communiqué.
Le COS-PETROGAZ a été créé le 3 octobre 2016 pour ‘’matérialiser la volonté du président de la République d’asseoir la transparence et la gestion durable des ressources pétrolières et gazières’’.
Il est chargé de conseiller le chef de l’Etat dans la définition et l’orientation stratégique de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, afin qu’elles profitent à tous les Sénégalais.
De 2014 à 2016, d'importants gisements de pétrole et de gaz ont été découverts au Sénégal.
Une partie de ces ressources naturelles se trouve sur la frontière sénégalo-mauritanienne.
L’exploitation de deux gisements doit démarrer cette année.
Selon le directeur général du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent, El Ousseyni Kane, près de 900 milliards de francs CFA de recettes vont s'ajouter au budget du Sénégal, grâce à l'exploitation des ressources pétrolières et gazières attendue en 2023.