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17 juin 2025
MENDY EN DÉLICATESSE
Irrésistible avec son club Chelsea et les Lions il y a encore quelques mois, Édouard Mendy semble en difficulté cette saison. Pour autant, le sélectionneur Aliou Cissé et son capitaine Kalidou Koulibaly, affichent leur confiance envers le gardien de but
Irrésistible avec son club Chelsea et l’équipe du Sénégal il y a encore quelques mois, Édouard Mendy semble en difficulté durant cette saison 2022-2023. Un manque de réussite qui s’est matérialisé lors de la défaite sénégalaise (2-0) face aux Pays-Bas, dans le groupe A de le Coupe du monde. Pour autant, le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, et son capitaine, Kalidou Koulibaly, affichent leur confiance envers le gardien de but, avant un match crucial face au Qatar.
Il a quitté le stade Al Bayt, le visage fermé. Édouard Mendy a sans doute ressassé ces deux buts encaissés par le Sénégal lors de la défaite 2-0 face aux Pays-Bas, dans le groupe A de la Coupe du monde 2022. Sur ces deux actions néerlandaises, le gardien de but n’a pas été impérial. Sur le but marqué de la tête par Cody Gakpo, le portier a tardé à sortir et a été nettement devancé. Sur celui de Davy Klaassen, le pensionnaire de Chelsea a repoussé péniblement un premier tir de Memphis Depay.
Deux actions qui illustrent le manque d’efficacité et de réussite de celui qui faisait encore figure de meilleur joueur au monde ou presque, à son poste, il y a encore quelques mois. « Édouard va bien, jure pourtant le sélectionneur Aliou Cissé. Il a un mental en acier. Bien sûr qu’on a discuté avec lui, comme on le fait avec la plupart de nos joueurs. Ses qualités ne sont pas en doute. C’est un garçon qui traverse des moments un peu difficiles. Mais je n’ai aucun doute à son sujet et il a entièrement ma confiance ainsi que celle de ses coéquipiers. Et il sera sur le terrain, demain ».
Monsieur Momar Dieng, les injures, les noms d’oiseau, le manque de tenue et de retenue dans le style et dans les envolées ne sont pas dignes de vous et de votre parcours
J’ai lu avec surprise et tristesse le papier que Momar Dieng a commis sur mon intervention à l’assemblée nationale à propos de “mon petit frère et ami Pape Alé Niang”! Il est de mes habitudes d’ignorer superbement les écrits de mauvaise foi contre ma personne. Je n’ai pas un ego démesuré qui m’handicape dans l’acceptation du droit des autres à la critique de mes opinions et analyses, même si la critique m’appert sans aucun fondement rationnel ou factuel.
La sortie de M. Momar Dieng relève visiblement, non du registre de la critique, mais de celui de l’attaque préméditée, peut-être longtemps ruminée, avec des caractérisations infondées et imméritées contre ma personne: « lâcheté pure et simple», « parallèle grotesque, vicieux et impertinent », « manipulation honteuse d’un contexte », « démarche malhonnête qui ne fait pas honneur à son auteur ». Pas de place pour le doute : toutes ces infamies conceptuelles et ces boules puantes sont plus destinées à faire mal qu’à convaincre de la validité de son argumentaire. Plus grave, ils renseignent plus sur leur auteur que sur leur destinataire !
En agissant avec une telle hargne et une telle immaturité, M. Dieng m’oblige à lui appliquer le beau titre de Alain Badiou : « De quoi Sarkozy est-il le nom ?» afin de mieux réfléchir la question « De quoi Momar Dieng est-il le nom ? »
Si M. Dieng s’autorise de fabriquer en toute liberté une pseudo-comparaison que j’aurai faite entre « Trump et Pape Alé », je suis tout aussi fondé à comparer une telle démarche à à la suffisance et à l’extrême arrogance d’un Sarkozy. Du reste le comparer à un Chef d’état spécieux n’est « sûrement pas une absurdité sans nom » !
Je suis franchement bouleversé de voir que le style méprisable du langage des réseaux sociaux fait d’insultes, d’injures, de platitude et d’inintelligence des faits et des concepts a métastasé chez certains professionnels des médias que j’ai grandement estimés dans le passé.
Monsieur Momar Dieng, les injures, les noms d’oiseau, le manque de tenue et de retenue dans le style et dans les envolées ne sont pas dignes de vous et de votre parcours. Ils me ramènent à la triste question : « De quoi êtes-vous le nom ? » si ce n’est celui de l’incarnation de notre époque où toute décence déserte le champ lexical de tous ceux qui n’argumentent désormais que par l’insulte facile, la haine assumée, les contre-vérités toxiques maquillées en certitudes, bref par l’adhésion aux fléaux de la nouvelle culture façonnée par les Réseaux sociaux.
Vous en administrez la preuve dès le titre vulgaire à plus d’un titre de votre article. Votre conversion langagière est déprimante car vous aviez valu des satisfactions à vos compatriotes, dans le passé ! Contrairement à votre langage « Réseaux sociaux », je vais démontrer et déconstruire vos contrevérités… Voici une transcription fidèle de mon propos que tout lecteur pourra vérifier sur Youtube : https://youtu.be/7f4oAydic6g « Je vais dire un mot rapidement sur le cas Pape Alé Niang. Pape Alé est un petit frère, est un ami. Je suis personnellement très malheureux de ce qui est arrivé. Mais en même temps vous avez vu ce qui est arrivé aux états-Unis, ils sont sur le point de juger et peut-être d’emprisonner leur Président parce qu’il a déplacé des documents confidentiels, des documents « Secret défense » et les amenés dans un espace privé chez lui.
C’est des questions importantes. Il y’a des frères qui se sont prononcés ici en disant que c’est pas important « les secrets d’État ». Si ces questions ne sont pas réglées, il n’y a plus d’état au Sénégal.
Maintenant moi je propose qu’un Conseil des sages de la profession essaye d’aller régler ce problème (de Pape Alé), de faire une médiation pour qu’on applique la clémence, la bienveillance et essaye de trouver une solution ! »
Voilà mon propos que vous avez falsifié à dessein en me faisant dire autre chose : « Cheikh Tidiane Gadio soutient avec certitude que Donald Trump « a déplacé » des documents confidentiels et secret-défense « dans un espace public ». Il nous aurait plu qu’il précisât quel est cet « espace public» qui a accueilli les dits documents. Son propos est donc factuellement faux. »
Où est-ce que j’ai parlé de Trump qui « a déplacé des documents confidentiels et secret défense dans « un espace public ». Le lecteur aura détecté la manipulation délibérée de ce que j’ai dit réellement : «qu’il a déplacé des documents confidentiels, des documents « Secret défense » et les amenés dans un espace privé chez lui. »
M. Dieng, c’est vous donc qui avez des problèmes avec « le privé et le public », puisque là où j’ai parlé « d’espace privé » c’est-à-dire « chez lui », vous avez voulu lire « un espace public » et avez par conséquent construit tout un argumentaire qui ne vous honore pas non plus ! Êtes-vous donc prêt, en guise de mea culpa, à reformuler votre accusation ainsi : « Ayant mal lu ou mal compris ce qu’a dit monsieur Gadio, c’est mon propos qui est donc factuellement faux ! » Je doute que vous le fassiez: l’honnêteté intellectuelle et l’intégrité journalistique ne sont plus les valeurs les mieux partagées à l’ère des réseaux sociaux !
En outre, en écrivant « l’ex-ministre semble nous dire que Pape Alé a « déplacé des documents confidentiels, des documents Top Secret » quelque part, un acte qui mettrait en danger l’état du Sénégal », la précaution « semble » ne vous absout pas d’une manipulation sans éthique du propos d’un concitoyen que vous teniez à descendre en flammes coûte que coûte quitte à lui mettre des propos dans la bouche. Là encore vous devez des excuses à vos lecteurs. Visez la suite !
Pourquoi ai-je convoqué le cas Trump à l’assemblée nationale du Sénégal ? Je voulais m’opposer aux points de vue exprimés par des collègues députés lors du passage la veille du Ministre de la Communication. Ils ont parlé de l’Affaire Pape Alé et certains d’entre eux ont rejeté comme non-pertinente la question « des documents Secret défense ou des documents estampillés Secrets ». Ils ont même cité Mediapart en France qui publie de tels documents sans être inquiété. Ceci m’a choqué et comme ma prise de parole avait été annulée faute de temps, j’ai profité de ma sortie le lendemain sur les thèmes: le CESTI, l’impérieuse nécessité de la formation des journalistes, les dérives dans les réseaux sociaux et le Cas pape Alé Niang pour inviter mes collègues députés à savoir raison garder car sans « les documents Secrets défense et les documents confidentiels et secrets », il n’y a plus d’état. Ou est-ce que j’ai dit ici que « Pape Alé a « déplacé des documents confidentiels, des documents Top Secret » quelque part, un acte qui mettrait en danger l’État du Sénégal » ?
Si un grand pays comme les USA nomme un Procureur spécial contre son ancien Président pour avoir violé les lois sur les documents « Secret Defense », rien ne m’empêche dans ma défense de la sacralité des « documents confidentiels et secrets ou des documents Secret Defense » dans la marche d’un état de convoquer « le cas Trump ».
Voilà ce que mes collègues de tout bord à l’assemblée ont compris et que vous avez refusé de comprendre. Il faut vraiment s’acharner dans la recherche de la petite bête pour m’accuser de comparer Pape Alé et Trump, ou de comparer le cas Pape Alé et « les ennuis judiciaires de Trump ». J’ai trop d’estime et de respect pour Pape Alé pour ne pas le comparer au phénoménal et inénarrable Donald Trump. Pape est « mieux disant » à tout point de vue.
M. Momar Dieng m’accuse aussi de soutenir « avec certitude » que Donald Trump « a déplacé » des documents confidentiels et secret défense… » Dans le paragraphe suivant, il essaye de limiter les documents emportés par Trump à des documents ayant les mentions « Top secret » ou « Confidentiel ». Une façon à peine subtile de remettre en cause mes propos sur les documents « Secret défense » emportés par Trump.
Pourtant ma source, c’est du béton puisqu’il s’agit du Département américain de la Justice lui-même (cité par France 24 et l’AFP le 8 août dernier) : « Selon les documents rendus publics par le ministère américain de la Justice, la police fédérale américaine (le FBI) a saisi des documents classés secret défense lors de sa perquisition au domicile floridien de Donald Trump. »
Toute ma déconstruction de votre violente sortie contre ma personne prouve à l’envie que vous étiez strictement dans une vendetta personnelle et non dans une quelconque défense de Pape Alé.
En conclusion, puisque je ne « cherche à plaire ni au Prince ni aux roturiers », n’ayant aucune familiarité avec la culture des laudateurs, des flagorneurs et des parvenus, mon engagement politique depuis 1976 étant exclusivement pour la cause du peuple sénégalais et des peuples africains, je le réaffirme haut et fort, l’arrestation et l’incarcération de mon petit frère Pape Alé Niang m’affectent profondément !
En revanche, je suis pleinement conscient qu’il est difficile voire impossible d’affronter un état dans un bras de fer ou un face à face frontal. Que la vérité soit de votre côté ou pas! C’est pour cela que j’ai proposé le recours à nos valeurs fondamentales de médiation pour obtenir la libération de Pape Niang dont la place est aux côtés de sa famille et de tous ceux qui l’estiment et lui souhaitent tout le bonheur du monde. Je récuse le bras de fer car je sais de quoi je parle pour avoir fait la très amère expérience de la force brutale et abusive de l’état le plus puissant du monde par le biais d’accusations infamantes et infondées, le tout couronné par l’arrogance d’un retrait pur et simple de sa plainte sans conséquence aucune pour lui.
Même si au demeurant, M. Dieng, dans la conclusion de sa diatribe, s’en délecte avec malice en essayant d’enfoncer le couteau et d’élargir la plaie d’une grave injustice subie par un compatriote. Mais c’est son droit le plus absolu !
Me plaçant à l’opposé d’une telle attitude, j’ai décidé de m’impliquer avec d’autres sages de la profession afin d’obtenir la libération sans délai de notre confrère Pape Alé. La vraie bataille est celle-là, pas celle des injures et des fabrications qui, encore une fois, déshonorent toujours plusieurs auteurs. Le temps est à l’union sacrée des cœurs et des esprits pour mettre fin au calvaire de Pape Alé Niang. Que Dieu veille sur lui !
Par Abdoul Aly KANE
LA CRISE ECONOMIQUE MONDIALE, HANDICAP OU OPPORTUNITE POUR L’AFRIQUE ?
Les indépendances qualifiées de « formelles » accordées à des Etats africains non viables économiquement ont pour la plupart débouché sur des échecs
Réfléchissant à la situation de l’Afrique dans l’actuel contexte géopolitique, qui n’a jamais été aussi chaotique depuis la 2ème guerre mondiale, il est tentant de se dire qu’une nouvelle opportunité de libération de ce rôle accessoire et périphérique attribué à l’Afrique se profile, et que les leaders africains devraient s’en saisir avec hardiesse.
Les indépendances qualifiées de « formelles » accordées à des Etats africains non viables économiquement ont pour la plupart débouché sur des échecs. La raison est qu’elles avaient été octroyées dans la perspective de perpétuer une domination économique par la « balkanisation » et le cantonnement de nos pays dans l’approvisionnement en matière premières pour les industries occidentales, et dans la dépendance alimentaire via les importations de produits alimentaires et industriels.
60 ans après, la problématique du développement économique reste posée dans les mêmes termes sauf que ce développement est désormais pris en charge par les institutions financières multilatérales, la participation de l’ex-puissance coloniale se limitant à l’aide publique au développement versée dans les budgets des Etats.
Au finish, après ajustements structurels et dévaluation, la situation n’a guère évolué. Elle s’est même aggravée avec la hausse du croît démographique dans un contexte de non création d’emplois.
L’ouverture de l’économie a favorisé les importations au détriment de la production locale peu compétitive en matière de coûts salariaux, énergétique, de productivité et de taux de change.
L’agro-industrie locale a été terrassée par les importations asiatiques, et les opérateurs économiques se sont tournés vers l’importation sans risque de produits alimentaires au détriment de la transformation industrielle locale.
Près de 40 ans après les fameux ajustements structurels, la situation de l’industrie locale demeure encore précaire.
La tâche n’est pas facile et il faut, en effet, reconstruire une armature de PME agricoles et industrielles.
Cette reconstruction nécessite l’implication du secteur bancaire, lui-même confronté à une politique monétaire et des lois et règlementations bancaires répressives.
Au-delà de la question du financement bancaire se pose celui de la construction d’une compétitivité forte pour nos entreprises. Celle-ci induit à tout le moins une politique de protection sectorielle et de promotion du « consommer local ».
Faute pour les promoteurs industriels de pouvoir maîtriser tous les éléments de la chaine, de l’idée du produit jusqu’à sa commercialisation, comment impulser un développement industriel ?
Faute de promouvoir l’initiative locale via la maîtrise de ces éléments, il devient quasi impossible de créer une armature industrielle nationale. C’est pourquoi l’objectif du PSE de faire émerger un « secteur privé national fort » devient un vœu pieux.
Le retard pris dans le développement d’une économie créatrice d’emplois et d’amélioration de la qualité de vie est le soubassement principal des révoltes de la jeunesse africaine, en particulier dans la zone francophone.
La jeunesse africaine s’en prend aux symboles forts qu’elle identifie comme les causes du non-développement, en particulier le FCFA
Le caractère extraverti d’une politique monétaire accrochée à celle en vigueur dans la zone euro est avéré dans la mesure où les configurations économiques entre l’Europe et l’Afrique sont dissemblables.
Il reste par conséquent à concevoir un système monétaire sous régional adossé à une monnaie commune ou à des monnaies nationales distinctes, et tenant compte des complémentarités mais aussi des disparités économiques des pays le composant.
La situation actuelle de la zone euro doit renseigner sur les difficultés à construire une politique monétaire commune pour des enjeux économiques structurels différents.
Dans son souci de ramener l’inflation à des niveaux conventionnels, l’Allemagne, leader économique, pousse à un relèvement des taux directeurs de la Banque Centrale européenne (à la base des taux de base bancaire et du marché financier) quitte à freiner son économie.
D’autres Etats de la zone euro, très endettés sur le marché obligataire, ont intérêt au maintien de taux directeurs bas afin de payer des charges d’intérêts sur leurs émissions d’obligations à faible impact sur leurs dépenses budgétaires.
Il en ressort que le niveau d’endettement des pays est un facteur de dispersion par rapport à leur politique monétaire commune.
Par conséquent, la question du Fcfa, loin de se résumer à une sortie qui automatiquement impulserait le développement économique, pose plusieurs problématiques en particulier celle de la complémentarité des économies d’Afrique de l’Ouest (si l’on sait que les flux commerciaux entre les pays de la CEDEAO sont d’environ 15%), la structure des commerces extérieurs respectifs (pays exportateurs ayant besoin d’une compétitivité change, pays importateurs d’énergie).
Il importe donc d’étudier en profondeur les défis inhérents à ces différentes options monétaires, et aussi celui de la complémentarité économique pour accroître les flux commerciaux, pour rendre la future zone monétaire opérationnelle et donner du sens à la Zlecaf.
En réalité, et à notre sens, c’est l’organisation du marché africain qui devrait venir avant la création du signe monétaire.
La question du marché africain renvoie à son tour à celle des infrastructures de désenclavement dont l’érection est une condition nécessaire.
L’étroitesse des marchés nationaux ne favorisant pas les économies d’échelles et la compétitivité, le marché sous régional s’impose comme le lieu le plus approprié du développement économique endogène.
Aussi, le besoin en infrastructures et services de transports ne doit plus se résumer à la seule solution des problèmes de mobilité urbaine intérieure via le TER ou le BRT en cours pour le Sénégal.
Si le droit au confort est indiscutable pour les populations, il faut tout de même convenir que, dans cette configuration, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un transfert intra sectoriel d’activité de transport des « Ndiaga Ndiaye » versle TER et le BRT.
Les problèmes de mobilité urbaine intérieure peuvent être réglés par des mesures internes contraignantes (encourager l’utilisation des « deux roues » comme en Asie, au Burkina et au Bénin, mener une politique de modernisation du matériel roulant des services privés de transport en commun permettant leur renouvellement régulier, décourager l’importation de véhicules de particulier polluants à partir d’un certain âge).
Pour des investissements massifs de désenclavement entre pays !
Tous ces problèmes sus évoqués non seulement ruinent les efforts de désencombrement routiers et rendent obsolètes avant terme les investissements réalisés d’infrastructures et de services, mais encore participent à la hausse de la facture énergétique du pays.
Notre conviction est que la priorité est moins dans la réalisation d’infrastructures de transports urbains, dont l’objectif essentiel est le déplacement des populations (et non de produits) de la banlieue périphérique vers le centre commercial et industriel qu’est Dakar, sans pour autant que la valeur ajoutée à l’ensemble de l’économie n’ait été prise en compte au préalable dans un éventuel calcul économique.
En matière d’investissements de désenclavement, la question de la mobilisation des ressources financières à moyen et long terme est centrale.
Pour poursuivre la réalisation des investissements communs aux pays d’un espace comme la CEDEAO, les capacités financières singulières doivent être agrégées afin de déterminer une capacité d’engagement globale à l’échelle sous régionale. Il est vrai que la Banque Mondiale a consacré près de 13 % de son portefeuille pour l’Afrique aux infrastructures d’intégration régionale.
Les Etats doivent également y consacrer du financement propre, en particulier pour l’entretien et la maintenance des grands corridors routiers que d’aucuns suggèrent de transformer en autoroutes. La question du développement de l’Afrique intervient dans un contexte marqué par la crise géopolitique en cours et la problématique du climat, induisant chez les pays occidentaux une tendance de plus en plus forte d’interdire à terme le recours aux énergies fossiles pour la transformation industrielle. Or, ce recours conditionne à moyen terme le bon fonctionnement de nos économies faute d’investissements préexistants en énergie propre.
Cette orientation vers une industrie « décarbonée » réaffirmée avec force au COP 27, permet de mesurer le risque à moyen terme pour les pays africains détenteurs de ressources fossiles de se voir priver de leur pleine utilisation à terme, alors que le dérèglement climatique n’est pas le fait d’activités industrielles en Afrique.
Le principe équitable « pays pollueur payeur » n’est toujours pas appliqué, finissant ainsi de convaincre du caractère profondément inéquitable du système économique mondial, et de la marginalisation du continent africain.
Au-delà des infrastructures et services de transports régionaux, une volonté politique d’intégration des économies doit être ferme. Les Etats doivent se mettre d’accord sur les cadres à mettre en œuvre en matière économique, commerciale et monétaire.
Les complémentarités économiques doivent être suscitées par les Etats et encouragées à travers des missions économiques et financières organisées par les banques africaines de développement. Un système bancaire et financier intégré doit pourvoir des financements et du conseil pour accompagner les projets privés communs de l’espace géographique.
Le COVID et ses conséquences sur le dérèglement des chaînes d’approvisionnement et la récession mondiales, la guerre russo- ukrainienne et ses conséquences sur l’inflation mondiale et la crise de l’énergie, ont entraîné une récession économique (en Europe en particulier) et conduit à une désorganisation du système monétaire et financier international symbolisé par l’exclusion de la Russie des transactions « swift ».
Cette dernière mesure a suscité en réaction la création s’un système monétaire et commercial alternatif basé sur l’utilisation des monnaies nationales dans les transactions énergétiques pour les pays émergents (Chine et Inde principalement).
Dans ce nouveau contexte, l’Afrique a la possibilité de collaborer avec, comme principe, la transformation industrielle sur place de ses ressources naturelles accompagnées d’un transfert de technologie et de la formation du capital humain.
En effet, face à sa longue marginalisation commerciale, industrielle, scientifique, technologique, l’Afrique n’a d’autre choix que de s’approprier ses ressources et diversifier ses partenaires pour s’ouvrir la voie du développement économique qu’elle ne saurait différer au regard de sa démographie jeune et galopante.
LE COMBAT MERITOIRE DE YACINE DIOUF ET SON ASSOCIATION KAYAM AU PROFIT DES VICTIMES DE VIOLENCES ENVERS LES FEMMES
Lutter contre les violences sous toutes les formes faites aux femmes. C’est l’objectif de l’association Kayam. Elle a initié ce mercredi un panel du genre dans son local à Mbao.
Lutter contre les violences sous toutes les formes faites aux femmes. C’est l’objectif de l’association Kayam. Elle a initié ce mercredi un panel du genre dans son local à Mbao. Une rencontre qui entre dans le cadre de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes lancée hier par le ministère de la Femme.
Portée sur les fonts baptismaux en 2015, l’association Kayam est devenue une réalité cinq ans plus tard. Elle ambitionne de faire partie des voix qui s’élèvent en faveur de l’éradication des violences conjugales et domestiques. Elle a ouvert un centre qui a reçu depuis le démarrage de ses activités une cinquantaine de femmes victimes de violences. « Souvent, les contraintes sociales font que les femmes victimes de violence rejettent leur ambition ou même n’ont pas le courage de les dénoncer. Alors, nous Kayam, on les incite à faire ce pas lorsqu’ elles sont en danger. On les met à l’abri en leur offrant une aide psychologique, médicale, sociale et un renforcement de capacités » explique la présidente fondatrice de l’association Kayam, Yacine Diouf.
Après ce premier pas réussi, Kayam ambitionne de créer dans le futur des centres d’hébergement et de services dans les régions, en priorité dans les localités les plus touchées par le fléau. Et bien évidemment, selon sa présidente, en privilégiant l’équilibre social et en respectant les contextes sociaux, culturels et religieux. « Notre vœu le plus cher, c’est de pouvoir nous positionner dans toutes les régions du Sénégal. À commencer par celles qui sont les plus touchées par le fléau. Vous avez des régions comme Kédougou, Diourbel. Le constat est fait que dans tout lieu minier, il y a énormément de violence sur les femmes, de prostitution, de viols, de proxénétisme. Ce sont ces régions là que nous ciblons. Mais, à terme, nous voudrions vraiment couvrir tout le Sénégal » a souhaité la fille de l’ancien président de la République, Abdou Diouf
La mise sur pied d’une association pour l’aide et la protection de femmes est une initiative à saluer car étant d’une importance particulière pour la prise en charge des victimes de violences, selon la représentante de l’Association des juristes du Sénégal, (Ajs). « Nous, en tant qu’intervenants, nous rencontrons des problèmes par rapport aux possibilités de pouvoir faire héberger ces femmes victimes de violence. Parce que quand il y a des victimes, c’est lié aux violences physiques, psychologiques, morales, économiques ou sexuelles. Les statistiques nous ont montré que la plupart des victimes, le sont par des proches, des parents, et conjoints. Souvent ces victimes ont besoin d’être mises à l’abri. C’est à saluer que le centre Kayam soit à jour pour accueillir ces femmes qui en avaient fortement besoin » a magnifié la juriste représentante de l’AJS, Madame Bakhoum Ndèye Madjiguène Sarr.
Pour rappel, au Sénégal, le taux de violence contre les femmes et les filles est de plus de 50 %. Dans le monde, chaque année, la violence engendre plus 16 millions de décès de femmes âgées de 15 à 44 ans. En moyenne, 30 % des femmes signalent avoir subi une forme quelconque de violence physique ou sexuelle de la part de leur partenaire.
HARO CONTRE L'EXPLOITATION D'UN ESPACE VERT À KEUR MOR NDIAYE
À la sortie de Thiès et sur le chemin de Diourbel, les populations se battent contre l’implantation d’une usine métallurgique
A Keur Mor Ndiaye, à la sortie de Thiès et sur le chemin de Diourbel, les populations se battent contre l’implantation d’une usine métallurgique. Elles disent redouter un scandale environnemental futur qui pourrait installer un déséquilibre agroécologique dans une zone connue pour être un poumon vert. Seulement au sein des populations, le débat aujourd’hui, c’est de se demander si le Chinois promoteur de l’usine détient une étude d’impact environnemental décernée par le ministère de l’Environnement ? Le nouveau ministre de l’Environnement, Alioune Ndoye, est interpelé par les populations.
La question taraude tous les habitants de Keur Mor Ndiaye. Surtout que le désastre écologique à venir pourrait remettre en cause une zone qui est connue comme un poumon vert de la ville de Thiès. « Malgré toutes les alertes et avertissements portées à la connaissance des autorités de l’Etat pour signaler la construction d’une industrie métallurgique dansla zone très inappropriée de Keur Mor Ndiaye, qui constitue le poumon vert de Thiès et de ses environs, la fonderie d’une puissance étrangère s’étale sans états d’âmes et sans soucis dans ce milieu exclusivement dédié à l’agriculture et à l’élevage de la volaille. Sinon, pourquoi y avoir implanté l’Ecole nationale d’agriculture Ensa, l’école de football de Keur Mor Ndiaye, la Sedima, ... etc. » souligne une source dirigeante des populations de Keur Mor Ndiaye. Laquelle ajoute qu’ « il est à noter d’ores et déjà que l’implantation de cette unité industrielle, qui est un scandale écologique notoire, est déjà à l’origine d’un début de dissension sociale parmi les habitants des dizaines de village qui ceinturent Keur Mor Ndiaye…
En effet, tous ceux qui ont trempé d’une manière ou d’une autre dans l’érection de cette usine, se dressent comme étant les « ‘’avocats’’ de cette fonderie. Ces affairistes du genre «Madoff «, qui ne détiennent rien mais veulent tout régenter, poussent les autres habitants de la zone qui ne mesurent pas encore les effets toxiques et néfastes de cette réalisation, à se mettre en première ligne et à vouloir défendre vaille que vaille les intérêts de ce projet afin d’avoir accès aux bienfaits des nouveaux messies. Et malheureusement, pour Keur Mor Ndiaye, l’histoire risque de se répéter à nouveau car, dans un passé pas trop lointain, un autre industriel s’activant dans l’embouteillage et la vente de jus de fruits avait acquis dans des conditions similaires un espace dans cette contrée pour ses activités. Au final, aucune des promesses miroitées ne fut tenue et l’usine, flamberge au vent, continue de narguer les habitants déboussolés ».
PAS D’ETUDES D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL, LE MINISTRE ALIOUNE NDOYE INTERPELE
« Ce que ce genre d’activistes ignorent ou font semblant d’ignorer c’est que les lois en vigueur dans ce pays permettent allègrement à un tiers de céder ses terres à autrui en conformité avec la législation mais, par la même occasion et dans les mêmes conditions, fait obligation à l’acheteur de déclarer clairement aux niveau des autorités compétentes l’utilisation qu’il en fera ultérieurement. S’il apparaît que ledit projet répond aux normes environnementales de cette zone, ceci permet de lui accorder un quitus pour sa réalisation.
Dès lors, la question que tout le monde se pose est celle de savoir si ce monsieur qui construit nuit et jour en mode fast track dispose d’une étude d’impact environnemental dûment délivrée par le ministère de l’Environnement » ? d’après notre interlocuteur. « A-t-il été confronté à une audience publique où l’ensemble des populations concernées donnerait un avis relatif à leur bien-être social, financière et physiologique par rapport à cette usine qui risque de les priver d’une bonne partie de leurs sources de subsistance ?» se demande encore notre interlocuteur. Il reste catégorique pour dire que le Chinois n’a pas obtenu une étude d’impact puisque les populations de Mor Ndiaye n’ont jamais été associées à des audiences publiques d’impact environnemental dans cette affaire. A Keur Mor Ndiaye, on estime que le nouveau ministre de l’Environnement Alioune Ndoye doit prendre en charge ce dossier pour soutenir le combat des populations.
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LES RESSORTISSANTS DES ILES BLISS CASSA EXIGENT DES COMPTES ET UN RETOUR SAIN ET SAUF DES DISPARUS
Le rassemblement des îles Bliss Cassa à Dakar, de la diaspora et des villes ont évoqué, hier, face à la presse la disparition de leurs fils c’est-à-dire de l’adjudant de gendarmerie Didier Badji et le sergent-chef de l’Armée, Fulbert Sambou.
Le rassemblement des îles Bliss Cassa à Dakar, de la diaspora et des villes ont évoqué, hier, face à la presse la disparition de leurs fils c’est-à-dire de l’adjudant de gendarmerie Didier Badji et le sergent-chef de l’Armée, Fulbert Sambou. Des disparus dépeints par leurs parents comme des hommes de valeur ayant servi dignement la Nation. Ils saluent l’auto saisine du procureur de la République qui a ordonné l’ouverture d’une enquête avec la mobilisation de toutes les entités compétentes de l’Etat. Cette communauté meurtrie demande de manière solennelle à l’Etat de l’édifier sur le sort de ses dignes fils disparus. Evoquant la persistance du doute, les membres du rassemblement des îles Bliss Cassa se posent une multitude questions qui taraudent leur esprit. Surtout, disent ils, ils souhaitent que les disparus reviennent sains et saufs.
Les parents de ces deux sous-officiers, appartenant l’un à la Gendarmerie et l’autre à l’Armée, originaires des îles Bliss Cassa peinent à dormir du sommeil du juste depuis la disparition de ces deux militaires. Portés disparus depuis samedi dernier, leurs parents refusent de croire aux folles rumeurs distillées dans l’espace public sénégalais. Ainsi, ils ont évoqué les valeurs Diolas, foncièrement ingurgitées par l’adjudant-chef de gendarmerie, Didier Badji, et le sergent-chef Fulbert Sambou de l’armée nationale. Ils estiment que tous les deux, natifs de ces localités aux valeurs sempiternelles, initiés aux rites Diolas ne peuvent pas disparaître de cette manière. Puisque, disent-ils, ces disparus mystérieux ont franchi toutes les étapes de l’initiation Diola, basées sur la sacralité des connaissances et du secret transmis qui sous-tendent les institutions Diola. Mieux, ces initiés ont de tout temps gardé de manière jalouse durant toute une vie les secrets de l’initiation Diolas. Lesdits secrets, insistent-ils, ne se partagent que pendant les rites initiatiques, instaurés à cet effet
Ainsi, le Rassemblement des îles Bliss Cassa à Dakar, de la diaspora et des villes indique que ces initiations ont fait des disparus de dignes fils de ces localités. En plus, l’adjudant-chef de la gendarmerie Didier Badji et Fulbert Sambou de l’armée nationale, perdus de vue, ont servi dignement et loyalement l’Etat. Ils ont effectué des missions avec vaillance et détermination à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, avant d’atterrir respectivement dans les corps d’élite que sont l’Inspection générale d’Etat et la Direction générale des renseignements militaires ;
Les membres du Rassemblement des îles Bliss Cassa à Dakar, de la diaspora et des villes se demande comment est-il possible que ses deux membres puissent disparaître dans une zone de Dakar censée être la mieux sécurisée sans laisser de traces ? Comment une houle peut emporter en même temps deux insulaires sans emporter leurs effets personnels ? Comment deux soldats en service dans deux corps aussi stratégiques peuvent-ils disparaître volontairement ? Et à qui profite les fausses informations distillées à longueur de journée et à quelle fin ? Telles sont les questions que se posent les membres du Rassemblement.
Ailleurs, le Rassemblement des îles Bliss Cassa demande à ses ressortissants de redoubler de vigilance et d’être mobilisés comme un seul homme jusqu’au retour de ses membres disparus. Il ne souhaite pas qu’ils soient des agneaux d’un quelconque sacrifice. Mobilisé, ledit Rassemblement lance un poignant appel à l’ensemble des familles religieuses musulmanes, chrétiennes, traditionnelles, coutumières et toutes les forces vives de la Nation à s’impliquer pour le retour de ses vaillants fils. Le but de cet appel, précisent les membres du Rassemblement, consiste à préserver ensemble le socle qui cimente le Sénégal, cher à tous, avant que le Rubicon ne soit franchi.
Les habitants de ces îles, à l’instar de la communauté Diola, se caractérisent par des valeurs de probité morale, de loyauté, d’honnêteté, sens élevé de l’honneur, de retenue et surtout de respect des institutions et de sacralité du secret. Le respect de ces valeurs a même retardé le face à face avec la presse nationale et internationale. Se conformant à ces valeurs intrinsèques, les fils des Îles Bliss du Cassa attendaient d’avoir des informations vérifiées et recoupées ainsi que l’onction des parents et aînés de leurs villages avec qui ils sont très connectés.
A retenir que les îles Bliss du Cassa sont situées à l’entrée du fleuve Casamance, sur la rive gauche, en allant vers Ziguinchor. Elles polarisent les îles de Diogué, Khittou, Khayer, Bakassoute et Niomoune.
par Moussa Kamara
8 MILLIARDS ET DEFIS SECURITAIRES
Ainsi donc nous sommes 8 milliards sur terre. Sur l’exactitude de ce chiffre, vous me permettrez d’être dubitatif avec les nombreuses failles constatées lors de nos recensements
Ainsi donc nous sommes 8 milliards sur terre. Sur l’exactitude de ce chiffre, vous me permettrez d’être dubitatif avec les nombreuses failles constatées lors de nos recensements. C’est certainement le même cas ailleurs en Afrique dans des pays moins nantis.
M’enfin contentons-nous de ce chiffre généralement bien accueilli et consenti par la planète. Ici au Sénégal avec 17 millions d’âmes, nous roulons, nous rouspétons, nous délirons, nous débattons, nous complotons sans oublier de rêver l’avenir avec cette manne que vont rapporter le pétrole et le gaz. Ces ressources ne peuvent nous apporter que du bien contrairement à ce pensent les Cassandres. Parce que notre peuple est fondamentalement différent des autres.
Notre Etat-Nation est bâti sur du solide depuis l’aube des indépendances. Nos premiers dirigeants étaient de grands intellectuels bien formés à l’Est comme à l’Ouest. Dans ce pays, l’effervescence politique a commencé bien avant l’indépendance.
Nos hommes politiques étaient bien armés mentalement et solidement pour défendre leurs idées. Eux ne trichaient jamais. Aujourd’hui, le monde politique est truffé de gens sortis de nulle part, qui s’autoproclament experts sans jamais le prouver. En plein Covid-19, un faux médecin a été démasqué et récemment un faux professeur de philo arrêté. Avec le nombre impressionnant d’élèves alpagués pour fraude lors des compositions et concours on peut bien se demander où se trouve notre dignité.
Avec 8 milliards d’êtres humains sur terre, toutes les strates de notre société connaissent un développement exponentiel. Les tricheurs et les voyous n’en démordront jamais car c’est dans leur ADN de sortir des clous ou de faire du mal. Aujourd’hui, ils roulent carrosses et sont lourdement armés pour s’en prendre à leurs cibles et aux forces de sécurité.
Semer la mort à tout-va et sans regret, tel est le leitmotiv de ces voyous modernes. Ces gens-là veulent s’enrichir sans coup férir. Ils veulent vivre au soleil sans accomplir aucun préalable. Ils agressent, ils tuent et ils mutilent d’autres humains pour satisfaire leurs basses prétentions. Avec 17 millions de Sénégalais sur les 8 milliards d’êtres humains, il nous reste à développer le pays en augmentant notre sécurité et notre bien-être. Le grand défi des villes modernes !
MILITAIRES PORTÉS DISPARUS LE CORPS DE L’ADJUDANT-CHEF DIDIER BADJI TOUJOURS INTROUVABLE, CELUI DU SERGENT-CHEF SAMBOU REPECHE
Le corps sans vie repêché, avant-hier, par les sapeurs-pompiers est bel et bien celui du sergent-chef Fulbert Sambou, agent à la Direction générale des renseignements militaires. Il a été formellement identifié par ses parents et camarades d’armes à la morgue de l’hôpital Principal de Dakar. D’après certaines informations obtenues par « Le Témoin » quotidien, le corps de Fulbert Sambou, en putréfaction, était coincé dans les rochers des falaises maritimes du Cap-manuel situé à la pointe sud de la presqu’île du Cap-Vert (Dakar). Il reste maintenant à retrouver le corps de l’adjudant/chef de la gendarmerie Didier Badji en détachement à l’Inspection générale d’Etat(Ige). Les recherches menées par les éléments de la Marine nationale et des Sapeurs-pompiers se sont donc pour retrouver le corps. Rappelons-le, depuis samedi dernier 19 novembre 2022, les deux sous-officiers n’ont pas donné pas signe de vie aussi bien au niveau de leur service qu’au sein de leurs familles. Selon un communiqué du procureur de la République, la géo localisation de leurs appareils téléphoniques avait permis de les situer au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel. Arrivés sur les lieux indiqués, les enquêteurs de la Brigade Prévôtale de la gendarmerie y avaient retrouvé un filet de pêche tendu, des restes d’appât de crevettes ainsi que des chaussures appartenant aux deux militaires à savoir Fulbert Sambou et Didier Badji. Une chose est sur, le mystère de cette disparition collective reste et demeure toujours entier…
HASARDS
Ce que certaines personnes de mauvaise foi peuvent avoir l’imagination fertile ! Rendez-vous compte, en ce moment où toutes les énergies sont mobilisées pour retrouver les corps de l’adjudant-chef Didier Badji et du sergent-chef Fulbert Sambou (ce dernier a finalement été repêché), elles osent rappeler que, comme la veille de la convocation d’Ousmane Sonko devant le juge d’instruction en mars 2021, l’Armée a encore déclenché une vaste opération en Casamance. Cette fois-ci, le prétexte est de détruire des champs de chanvre indien dans le Nord-Sindian, département de Bignona, le même d’où sont originaires les deux sous-officiers disparus ! En mars 2021, on l’a dit, la convocation d’Ousmane Sonko, un Casamançais, par le juge, avait coïncidé avec une vaste opération de l’Armée pour démanteler les bases du chef rebelle César Atoute Badiate ! Et si on ajoute à cela que François Mancabou, garde du corps arrêté dans le cadre de l’affaire de la prétendue « Force spéciale » et mort en prison dans des conditions suspectes était lu aussi un Casamançais, on se dit que même si ces mauvaises langues n’ont pas raison, elles savent en tout cas nous faire douter ! Comme disent les Ouolofs, « seytané waxul deug wayé… »
LIBÉRATION DE PAPE ALÉ NIANG LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION EN PHASE AVEC LA CAP
La Coordination des Associations de Presse (CAP) a été reçue en audience par le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, en présence de son Directeur de Cabinet, Madame Fatou Bintou Sall, et du Directeur de la Communication, Ousseynou Dieng. Selon le communiqué de presse de la CAP, la rencontre s’est déroulée dans une bonne ambiance avec des échanges sur la situation des médias. Sur l’affaire Pape Alé NIANG, les responsables de la CAP ont convaincu la tutelle de l’urgence de travailler ensemble pour la libération du journaliste et directeur de publication de Dakarmatin.com. Cette affaire a freiné tousles efforts déployés pour la tenue des Assises de la presse qui visent à réunir les conditions d’une presse professionnelle, libre et responsable. Ces Assises nationales du secteur des médias permettraient de trouver des solutions structurelles durables. Le ministre de la Communication a salué l’initiative de l’atelier de Toubab Dialaw qui avait réuni les différentes organisations de la CAP et des doyens de la profession. Les acteurs de la presse nationale ont insisté sur les effets néfastes de l’arrestation de Pape Alé NIANG sur l’image de marque du Sénégal depuis le dimanche 6 novembre 2022. En effet des organisations supra nationales de défense et de protection de la liberté de presse comme le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ), la Fédération Internationale des Journalistes(FIJ), Reporters Sans Frontières(RSF), Media Fundation West Africa (MFWA) sont en train d’internationaliser le combat pour la libération de Pape Alé Niang. Le Sénégal, qui avait perdu 24 places dans le dernier classement de RSF, pourrait se retrouver dans une position dégradante pour sa démocratie. La situation est d’autant plus préoccupante qu’à partir du 1er décembre, le Sénégal sera, selon le Comité de Protection des Journalistes (CPJ),rétrogradé au rang des pays où les journalistes sont malmenés ou en danger. Par un hasard de calendrier, Reporters Sans Frontières tient sa prochaine réunion internationale à Dakar, au cours de laquelle l’image du Sénégal de pays de démocratie et de liberté d’opinion et de presse risque d’être remise en question. Le ministre et la délégation de la CAP ont, dans ce contexte, convenu qu’il faut aller vers l’apaisement et la décrispation à propos de cette affaire. Aussi, ont-ils décidé de rencontrer les Ministres de la Justice et des Forces Armées. L’objectif est de parvenir à obtenir, dans un premier temps, une liberté provisoire pour Pape Alé Niang. La CAP a salué la disponibilité du Ministre et son ouverture quant à une décrispation de cette tension qui expose le Sénégal à la risée du monde.
TELECOMS L’ARTP EN CROISADE CONTRE LE VOL DE CABLES DE TELECOMMUNICATION
Les vols de câbles de télécommunication et de liens de transmission par fibre optique provoquent une perte estimée à plusieurs milliards de francs chaque année. L’ARTP entend lutter contre un tel fléau. Ce jeudi, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes chargée de veiller à la qualité des services dans les réseaux de télécommunication a indiqué qu’elle est souvent interpelée « sur les causes exogènes à la base de ces fléaux qui affectent la disponibilité des réseaux » selon son directeur général Abdoul Ly. Ce dernier a fait état de la récurrence de vols de câbles d’infrastructures de télécommunication, de « coupures accidentelles » de liens de transmission en fibre optique pendant la conduite de travaux BTP ainsi que des effets de masques. Selon le DG de l’ARTP, l’urbanisation galopante, les grands travaux effectués au cours de ces dernières années contribuent à la récurrence de ce phénomène qui touche également d’autres catégories d’infrastructures ou des chantiers de l’Etat dont le TER et le futur BRT. La solution a été, selon l’ARTP, de mener plusieurs actions comme la création d’un comité de pilotage « devant veiller à la qualité du service et à la couverture réseau avec toutes les parties concernées ».
SUPPORTERS DE LEBOUGUI AU QATAR LA PARTITION DU DOYEN MOUSSA GUEYE THIATH
Dans le cadre de leur déplacement pour soutenir l’équipe nationale du Sénégal, le comité de supporters de l’ASC Lébougui de Rufisque outre les soutiens de quelques autorités municipales comme le maire de la Ville de Rufisque Omar Cissé et autre Assane Kassé édile de la commune de Rufisque Nord, a eu aussi à bénéficier de la générosité de notre confrère le doyen Moussa Gueye Thiath, président fondateur du périodique rufisquois Echo du consommateur, qui a débloqué 500 mille francs pour accompagner les ultras de l’équipe navétane de Dangou Nord partis supporter Les « Lions de la téranga » au Qatar. Il est également bon de rappeler que le doyen Moussa Gueye Thiath n’en est pas à son coup d’essai dans ce genre d’action à caractère social. A travers son geste, audelà de l’ASC Lébougui, notre confrère vient d’honorer l’ensemble des membres de notre corporation plus particulièrement ceux qui sont au niveau de la Ville de Rufisque. Bravo doyen, on en redemande encore.
SANTE 70.000 TOILETTES CONSTRUITES EN 2023
Le Gouvernement va construire 70.000 toilettes sur l’ensemble du territoire national. La révélation a été faite par les services du ministère de l’Eau et de l’Assainissement le week-end dernier à Ndiongnick, département de Mbirkilane, région de Kaffrine à l’occasion de la Journée mondiale des toilettes. Issakha Diop, secrétaire d’Etat représentant le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a estimé que le thème retenu cette année « eau souterraine et assainissement », au-delà d’adresser les interactions entre les eaux usées et les eaux souterraines, est une invite à l’introspection pour une meilleure prise en compte de la dimension Gestion Intégrée des Ressources en eau (GIRE) dans les interventions en matière d’assainissement. Il a annoncé la construction, dans toutes les régions du Sénégal, d’ici à fin 2023, de près de 70 000 latrines. Si l’on se fie aux explications de Issakha Diop, des milliers d’ouvrages ont été réalisés permettant d’améliorer les performances du sous-secteur avec notamment le taux d’accès à l’assainissement rural qui est passé de 26,2 % en 2005 à 50,7 % en 2020 et celui de l’assainissement urbain, de 56,7 % à 74 % sur la même période. Le cadre de cette cérémonie a été choisi pour mettre un accent particulier sur le volet sensibilisation des populations vis-à-vis des toilettes.
SANTE 70.000 TOILETTES CONSTRUITES EN 2023 (BIS)
« Avoir des toilettes à la maison, à l’école et dans les lieux de travail contribue certes à préserver la qualité de nos aquifères ; mais elle contribue surtout à la santé, à la dignité, à la sécurité de nos concitoyens notamment les femmes, les filles et les personnes vulnérables » a souligné M. Issakha Diop. Selon lui, c’est justement pour avoir compris cela que le Gouvernement a mis en place desinitiatives, avec l’appui des Partenaires, pour appuyer les ménages les plus vulnérables à disposer de toilettes adéquates. « Parallèlement à ces initiatives, des campagnes de sensibilisation pour un changement de comportement ont été mises en œuvre à travers, entre autres, l’approche Assainissement Total Piloté par les Communautés (ATPC) y compris dans la région de Kaffrine et dans la commune de Ndiognick. Avec cette approche soutenue par l’UNICEF et d’autres partenaires, plus de 4 500 villages, soit plus de 1 800 000 personnes ont abandonné la défécation à l’air libre, laquelle a reculé de 11 points entre 2005 et 2020, le taux étant passé de 36,1% à 25,1 % ».
MAUVAISE PASSE
On le savait en méforme et en plein doute avec Chelsea. Ce qu’on ne devinait pas, c’est que sa situation en club allait le poursuivre sous les couleurs nationales.
On le savait en méforme et en plein doute avec Chelsea. Ce qu’on ne devinait pas, c’est que sa situation en club allait le poursuivre sous les couleurs nationales. Même si son statut n’est pas en jeu, Edouard Mendy, qui fait partie des piliers de la sélection du Sénégal, devra rapidement sortir le grand jeu pour ne pas porter le bonnet du maillon faible, lui qui espère tirer profit du Mondial pour se redonner un coup de boost.
Malgré une implication relative sur les deux buts encaissés contre les Pays-Bas, Édouard Mendy sera de nouveau titulaire dans les buts de l’équipe nationale du Sénégal pour le match contre le Qatar. Le portier des Lions jouit toujours de la confiance de son entraîneur, Aliou Cissé, et de son capitaine, Kalidou Koulibaly, qui l’ont défendu hier en conférence de presse. Sa prestation globale lors du premier match contre les Pays-Bas n’a pas été mauvaise. Mais Édouard Mendy a subi les critiques pour n’avoir pas été décisif lors des rares opportunités dangereuses des Oranje. Sur une sortie hasardeuse, il a été devancé de la tête par Cody Gakpo (84ème) pour le premier but alors que sa parade sur le tir peu puissant de Memphis Depay s’est transformée en offrande pour Davy Klaasen (90+8) sur le second. Deux erreurs d’appréciation qui ont coûté chères et ont conduit à une défaite historique du Sénégal.
Pas en réussite ces dernières semaines en club, Mendy n’est pas mieux en sélection et n’a plus réussi de clean sheet depuis le 6 août dernier. Il a encaissé au moins un but lors de ses 11 derniers matchs toutes compétitions confondues (avec le Sénégal et Chelsea). Insuffisant, cependant, pour remettre en cause son statut de numéro 1 dans les buts de l’équipe nationale du Sénégal puisqu’Aliou Cissé ne doute pas de ses qualités. Édouard Mendy sera de nouveau aligné par son sélectionneur conscient que son portier ne traverse pas forcément des moments faciles. « Édouard va bien. C’est un garçon qui a un mental d’acier. Bien sûr qu’on a eu à discuter avec lui, comme je le fais avec la plupart de nos joueurs. Maintenant les qualités d’Edouard ne sont pas à mettre en doute. C’est un garçon qui traverse des moments difficiles mais je n’ai aucun doute, il a entièrement ma confiance et celle de ses coéquipiers. Effectivement, demain (aujourd’hui) il sera sur le terrain », a affirmé Aliou Cissé à la veille d’affronter le Qatar.
Koulibaly : « Ça arrive d’avoir des moments comme ça »
Coéquipier de Mendy aussi bien en sélection qu’en club, Kalidou Koulibaly est l’un de ceux qui le connaissent le mieux. Le capitaine des Lions a logiquement pris sa défense et s’attend à ce que l’Albatros sorte une grosse performance comme il en a l’habitude. « J’échange beaucoup avec Édouard. C’est un joueur très important pour nous, mais ça arrive d’avoir des moments comme ça. Mais je pense que par moment les gens en font un peu beaucoup. Il sait ce qu’il a à faire, ce que les autres joueurs ont à faire. Il faut que l’équipe tourne bien ce n’est pas qu’un joueur. Il n’y a pas qu’un seul jour qui soit fautif. On doit se remettre en cause tous ensemble pour que l’équipe tourne bien. Si nous avons perdu c’est parce que tout le monde est fautif, pas seulement un joueur. Il ne faut pas en faire une grande histoire. Nous devons tous être compétents dans notre domaine. On va essayer de l’être demain car ce sera un match difficile (contre le Qatar), donc on aura besoin de tout le monde. C’est dans l’union qu’on arrivera à passer cet obstacle. Je ne m’inquiète pas qu’Edouard fasse un grand match demain (aujourd’hui). J’espère que tout le monde fera un grand match pour décrocher cette victoire », assure Koulibaly.
Édouard Mendy aura une revanche à prendre contre lui-même afin de prouver qu’il reste toujours ce dernier rempart incontournable de l’équipe nationale du Sénégal. Auteur de 14 clean sheets en 25 sélections, il tentera de valider, face au Qatar, une première performance rassurante en Coupe du monde. Pour rester le phénix qui renaît toujours de ses cendres…
"ETRE UN PEU PLUS TUEUR DEVANT LES BUTS"
C’est un Aliou Cissé, visiblement serein qui a fait face à la presse hier, jeudi 24 novembre, au sein de l’imposant Qatar national Convention Center de Doha.
De nos Envoyés Spéciaux, Abdoulaye THIAM et Khalifa Ababacar GUEYE |
Publication 25/11/2022
C’est un Aliou Cissé, visiblement serein qui a fait face à la presse hier, jeudi 24 novembre, au sein de l’imposant Qatar national Convention Center de Doha. Le sélectionneur des Lions affirme d’emblée que son «groupe vit bien». Toutefois, il reconnaît face à l’inefficacité offensive de ses attaquants, que ces derniers devraient «être un peu plus tueurs » au lieu de vendanger les occasions comme ce fut le cas lors de la défaite des Lions face aux Oranje.
«L'EQUIPE EST DOS AU MUR»
"Le groupe vit bien malgré la défaite. Il y a beaucoup d’enseignement lors de cette rencontre où le Sénégal n’a pas été mauvais. On a tenu tête à l’une des meilleures équipes actuellement au monde, classée huitième au ranking FIFA, avec des joueurs de niveau mondial. Je suis très satisfait de mes joueurs. Demain (ce soir face au Qatar) ce sera un match très, très important pour les deux équipes. Vous savez, dans les compétitions de ce niveau-là, à partir du moment où vous perdez votre premier match, vous êtes dos au mur sur le deuxième match. A nous de se concentrer et se rappeler comment on a su s'en sortir quand on a été dos au mur".
INFIRMERIE NE DESEMPLIE PAS
«On a deux garçons qui sont sortis sur blessure Abdou Diallo et Cheikhou Kouyaté. Abdou Diallo a repris les entraînements hier (mercredi, ndlr) et apparemment ça va très bien. Ballo-Touré a repris la course mais il sera indisponible demain (ce soir). Abdou (Diallo) a repris. Cheikhou (Kouyate), j'espère qu'il reprendra la course aujourd'hui (hier, Ndlr). On verra comment ça se passera. Pour l'instant l'incertitude demeure surtout sur le cas de Kouyaté. On a espoir aussi qu'il sera prêt".
DIFFICILE DEBUT DE COMPETITION
"Une défaite ça arrive. On avait eu la chance de débuter toutes nos compétitions en gagnant le premier match. En Russie, on a gagné le premier match et la suite vous la connaissez. Aujourd'hui, je peux comprendre que certains doutent de nous. Les joueurs que je dirige ont envie de continuer, d'écrire l'histoire pour les supporters sénégalais. C'est l'occasion pour moi de le lancer un appel aux supporters et de leur dire de continuer à croire en cette équipe. On a envie de faire plaisir à notre peuple. On peut perdre un match et que le contenu soit bon. Cela a été le cas. J’étais très déçu des garçons parce que nous méritions un point. Est-ce qu’il y aura des changements ? On le saura demain (ce soir, ndlr). Ce que je peux dire est qu’il n’y aura pas de révolution".
LE MORAL D'EDOUARD MENDY
"Il va bien. C’est un garçon qui a un mental d’acier. Bien sûr qu’on a eu à discuter avec lui, comme je le fais avec la plupart de nos joueurs. Les qualités d’Édouard ne sont pas à mettre en doute. C'est un garçon qui vit des moments difficiles mais je n'ai aucun doute, il a entièrement ma confiance et celle de ses coéquipiers. Effectivement, demain (ce soir, ndlr) il sera sur le terrain.
INEFFICACITE EN ATTAQUE
"Chaque match est différent. Celui de demain (ce soir, ndlr) le sera. Aujourd’hui je n’ai aucun doute qu’on de la qualité offensive pour marquer des buts. J'en suis sûr et certain. Maintenant, il est important d’être efficace. Cette efficacité c'est dans l’état d’esprit, les comportements, être un peu plus tueur devant les buts, concrétiser les occasions. Je sais que demain (aujourd'hui, ndlr) on aura la possibilité de marquer. Ce qui importe, d'abord, c’est de gagner ce match. Alors, est ce que ce sera sur un score fleuve ? Je ne manque pas d’humilité et je ne manque pas de respect pour cette équipe du Qatar pour le dire ici. Gagner, nous fera avancer, nous donnera encore l'espoir de mieux préparer le match contre l'équateur".
DIFFERENCE ENTRE SENEGAL ET LE QATAR
"L’expérience est très importante mais c’est deux champions, Afrique et Asie. Vous pouvez imaginer l'importance et l’intensité qu’il y aura dans ce match. Deux équipes qui sont dos au mur, qui doivent impérativement empocher des points. Effectivement l’expérience est importante. On a eu à jouer ce genre de matchs tout au long de notre parcours depuis 7 ans. On a su les gérer et bien les jouer. On est très sereins et calmes en attendant que le match arrive demain (ce soir, ndlr).