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17 juin 2025
L’AFRIQUE ET L’EUROPE AMORCENT LE DIALOGUE D’EGAL A EGAL
Dans le sillage du Sommet Afrique-France organisé, il y a un an à Montpellier (France), s’est tenue, pendant deux jours à Johannesburg, la première édition du forum «notre Futur : Dialogue Afrique-europe»
Hawa BOUSSO, Envoyée Spéciale à Johannesburg (Afrique du Sud) |
Publication 11/10/2022
Dans le sillage du Sommet Afrique-France organisé, il y a un an à Montpellier (France), s’est tenue, pendant deux jours à Johannesburg, la première édition du forum «notre Futur : Dialogue Afrique-europe». initiée par l’institut français afin de jeter les bases d’une nouvelle relation entre l’Afrique etl’europe, cette rencontre, qui a démarré par le lancement de la «Fondation de l’innovation pour la Démocratie», a consacré de forts moments d’échanges entre des personnalités africaines et européennes issues de différents secteurs. Sans tabou, les participants, qu’ils soient universitaires, membres de la société civile, chercheurs, hommes de culture, intellectuels et journalistes, ont fait le diagnostic sans complaisance des rapports franco-africains avant d’amorcer des pistes de solutions.
Du 6 au 8 octobre dernier, la capitale économique d’Afrique du Sud, Johannesburg, a vécu au rythme de la première édition du Forum «Notre Futur : Dialogue Afrique-Europe» articulée autour du thème : «Les chemins de la démocratie».
En effet, la rencontre de Johannesburg constitue la première d’une série de neuf (9) forums qui se tiendront sur trois ans, dont les deuxième et troisième sont prévus respectivement à Yaoundé (Cameroun) en novembre 2022 et à Alger (Algérie) en février 2023. Bien entendu, ces différents forums s’inscrivent dans le cadre des recommandations formulées par le philosophe camerounais Achille Mbemba lors du Sommet de Montpellier. Leurs principaux objectifs, si l’on en croit la présidente de l’Institut français Eva Nguyen Binh, est de poursuivre le dialogue et de l’approfondir. «A la fin du Sommet Afrique-France à Montpellier, nous nous sommes rendue au Cameroun où nous avons rencontré des jeunes, dont certains ont participé au Sommet de Montpellier. Nous leur avons demandé s’ils trouvaient intéressant qu’on fasse des forums sur le continent africain qui compteront aussi la participation des jeunes européens pour élargir le dialogue. Ils ont bien accueilli cette idée.
Par conséquent, à travers cette initiative, nous voulons écouter ce que les gens ont à dire afin d’en tirer des leçons de façon opérationnelle pour amorcer des dialogues sereins», a déclaré Eva Nguyen Binh en marge du lancement de la «Fondation de l’Innovation pour la Démocratie». Le thème du forum, souligne la présidente de l’Institut français, s’explique par la volonté des organisateurs de poser sur la table des problématiques comme la démocratie participative, la justice inclusive, l’équité homme-femme, la place des jeunes, la liberté de la presse…
Venus d’horizons divers, les nombreux participants (ils sont plus de 120) ont eu toute la latitude, à travers une trentaine d’activités inscrites au programme, de discuter des problématiques liées à la démocratie dans toutes ses facettes.
Il s’agit entre autres de la liberté de la presse et de la qualité de l’information, des nouvelles formes d’engagement citoyen. Une aubaine pour la cofondatrice de l’Association des jeunes pour la citoyenneté active etla démocratie (Ajcad) au Mali et célèbre activiste, Adam Dicko qui, fidèle à sa réputation, n’a pas maché ses mots.
Avec la verve qu’on lui connaît, elle a plaidé pour l’instauration d’une justice inclusive élevant les jeunes et les femmes au rang de citoyens à part entière. «Il est devenu impératif que les jeunes qui représentent 75% de la population en Afrique et les femmes qui font plus de 50% ne soient plus confinés aux politiques de quotas. Les jeunes et les femmes en ont marre d’être au cœur des politiques des jeunes et des femmes, ils veulent être des acteurs des politiques les concernant», a martelé la jeune activiste assise aux côtés de Achille Mbemba à Constitution Hill, lors de la clôture du forum.
Une rencontre caractérisée par 30 évènements et sessions. Il s’agit entre autres de panels, de conférences, d’activités artistiques et de visites de lieux historiques qui se sont tenus à Johannesburg et Soweto.
Pour abriter les trente (30) évènements inscrits au programme, les organisateurs ont misé sur des sites historiques et représentant des symboles de la lutte démocratique en Afrique du Sud comme le Théâtre de Soweto (plus grand township de Johannesburg) et la Constitution Hill Human Rights Precinct. Ce site qui abrite actuellement la Cour Constitutionnelle d’Afrique du Sud est une ancienne prison dans laquelle ont été détenues des figures marquantes de la vie politique du pays tels que Nelson Mandela, Winnie Madikizela Mandela, Mahatma Gandhi, Fatima Meer et Albertine Sisulu .
L’IMPORTANCE DE LA RENCONTRE DE JO’BURG
Si les organisateurs ont décidé d’organiser ce premier forum sur l’engagement et la démocratie dans la Nation arc-en-ciel, souligne la présidente de l’Institut français, c’est dans l’espoir d’approfondir le dialogue et faire en sorte que les gens se connaissent mieux entre le continent africain et européen. «Le côté culturel est tout aussi important, car on estime que la culture est un mode d’expression et de rapprochement des peuples», affirme Eva Nguyen Binh qui ajoute que le choix d’organiser le Forum en Afrique du Sud est lié au lancement de la «Fondation de l’Innovation pour laDémocratie» à l’initiative de l’universitaire camerounais Achille Mbemba. Considéré comme une tribune permettant de poursuivre le dialogue et de poser les fondations d’une nouvelle relation entre l’Afrique, la France et l’Europe à la suite du Sommet de Montpellier, le Forum de Johannesburg est jugé important pour certains participants interrogés par «L’As».
Faisant partie des cinq panelistes ayant parlé de «l’exercice de la citoyenneté numérique pour renforcer la démocratie et les mouvements citoyens», Maïmouna Haïdara trouve importants les échanges, parce qu’on apprend des uns des autres. «Je suis très contente de ces deux jours de forum, car j’ai rencontré des personnes qui viennent de la Tanzanie, du Soudan, de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Niger. Pour moi, il n’y a pas de souci, parce qu’on apprend les uns des autres et l’Europe, et la France surtout a beaucoup à apprendre de l’Afrique et notamment de l’Afrique du Sud», a soutenu cette avocate et adjointe au maire de Stains (une petite ville française). Le ton tranchant, cette féministe aguerrie recommande aux pays occidentaux de revoir leurs rapports avec le continent africain. «Je suis contre qu’on vienne en tant qu’Occidentaux et qu’on souhaite donner des leçons à l’Afrique ou à certains pays africains.
D’ailleurs, je ne participerai pas à cela», clame Mme Haïdara avant d’insister : «Maintenant, j’espère sincèrement un échange au même pied d’égalité. Si la démarche n’est pas sincère, ça n’amène à rien du tout. Pendant des années, cela a été une communication verticale, dominante par l’Europe de façon brutale et effroyable.» Une position que partage entièrement la célèbre Adam Dicko. Pour la cofondatrice de l’Association des jeunes pour la citoyenneté active et la démocratie (Ajcad), l’heure est arrivée de dialoguer d’égal à égal et poser sur la table toutes les questions. «Sans tabou. Le tout fondé sur des principes et des valeurs», indique la jeune Malienne. «Le dialogue n’a jamais été inutile, il permet de s’écouter, d’échanger des points de vue», dit-elle. A souligner que les deux prochains se dérouleront à Yaoundé (Cameroun) du 1er au 3 décembre 2022 et à Alger (Algérie) en Février 2023.
LA SETER, LA SONATEL ET LAT DIOP DE LA LONASE DANS LE COLLIMATEUR DE LA CDP
Au cours du dernier trimestre, la Commission de protection des données personnelles a, sur le volet du contentieux, traité 9 plaintes et 5 signalements.
La Commission de protection des données personnelles (Cdp) a publié, hier, son troisième avis trimestriel de l'année 2022 (juillet, août, septembre). Ainsi, sur le volet du contentieux, la Cdp a mis en demeure la Sonatel et la Seter et averti le Directeur général de la Lonase.
Au cours du dernier trimestre, la Commission de protection des données personnelles a, sur le volet du contentieux, traité 9 plaintes et 5 signalements. Ainsi, la Cdp a mis en demeure la Société nationale de téléphonie mobile (Sonatel) et la Société d’Exploitation du Train Express Régional de Dakar (Seter). Elle a aussi prononcé un avertissement à l'encontre du Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase).
En effet, dans son avis trimestriel publié hier, reçu à L'As, la CDP explique que tout est parti d'une plainte d'un nommé L.C, relative à la géolocalisation de son véhicule de fonction sans information préalable. Ainsi, les services de la Cdp ont envoyé une demande d'explication à la Seter sur la mise en œuvre de ce traitement sans le respect des formalités préalables auprès de la CDP, et sur l’absence d’information préalable et formelle à l’endroit de Monsieur L.C pour l’installation d’un système de géolocalisation sur son véhicule de fonction. En réponse à la demande d’explication, rapporte la Cdp, le Directeur général de la SETER précise que les véhicules de fonction sont loués auprès d’un prestataire qui a lui-même installé le dispositif de géolocalisation.
Par ailleurs, poursuit-on dans l'avis, le Directeur général a indiqué que la Seter ne collecte pas les données de géolocalisation, mais peut demander au loueur de véhicules de lui communiquer les données de localisation concernant un véhicule. La Seter devait effectuer les formalités préalablement à l’exploitation de ce système de géolocalisation, s’assurer que son sous-traitant est conforme avec la CDP, et informer formellement et préalablement les salariés de l’installation du système de géolocalisation sur leur véhicule de fonction, et des finalités de ce système, remarque la Cdp.
De ce fait, au regard des réponses qui lui ont été fournies, la commission de protection des données personnelles considère que la Seter traite les données de géolocalisation des véhicules qu’elle loue, pour des finalités de contrôle de leurs trajets, mais également pour contrôler la présence du salarié sur les lieux de travail. A ce titre, la Seter est le responsable du traitement du système de géolocalisation et l’entreprise qui loue les véhicules est son sous-traitant.
En conclusion, au regard de ces manquements, le dossier a été transmis à la Session plénière de la CDP, qui a décidé de mettre en demeure la société Seter de cesser les manquements, dans un délai d’un (01) mois. Pendant ce délai, la Seter doit cesser les manquements constatés. Par ailleurs, la Session plénière a décidé de saisir le Comité de sanction de la CDP, après procédure contradictoire, en cas de mise en demeure infructueuse.
LE SERVICE DE PROMOTION D'ARTISTES DE LA SONATEL EPINGLE
Pour le cas de la Sonatel, c'est son service de promotion d'artistes dénommé (Hello star) qui a été épinglé. En effet, lit-on dans le document, la CDP a reçu une plainte de Madame M.N.N pour la réception d’un appel téléphonique non sollicité, effectué par automate avec le numéro court 221200216. Ainsi, la CDP a adressé une demande d’information à la Sonatel pour obtenir des informations sur cet automate d’appel.
En réponse à cette demande, la Sonatel précise que le numéro court 221200216 est utilisé dans le cadre du service « Hello star » lancé par l’opérateur, pour faire la promotion des artistes, rapporte la Cdp dans son avis. Appelée à s'expliquer sur le recueil du consentement avant de recevoir les appels venant du numéro court, l'entreprise de téléphonie mobile indique que la souscription à ce service s’effectue avec le numéro court 21216, via USSD (#111#29) ou lorsque le client reçoit un message vocal du 221 200216 concernant une célébrité, en suivant les instructions en vue de l’abonnement. Ainsi, sur la souscription par la réception automatique d’un appel du numéro court, la CDP considère, dans son avis trimestriel, que le principe du consentement préalable n’a pas été respecté. Puis, la Cdp note que l’obligation de déclarer le traitement avant le lancement du service « Hello star » en 2018 n’a pas été respectée pourtant. La déclaration a été faite suite à la réception de la plainte de M.N.Net de la demande d’informations de la CDP. De ce fait, au regard de ces manquements, la CDP a transmis le dossier à la Session plénière qui a pris la décision de mettre en demeure la SONATEL de cesser les manquements, dans un délai d’un (01) mois. Par ailleurs, dès réception de la décision, la Sonatel doit cesser tous les manquements constatés. La Session plénière a décidé, par ailleurs de saisir le Comité de sanction de la CDP, après procédure contradictoire, en cas de mise en demeure infructueuse.
LE DG DE LA LONASE AVERTI POUR COLLECTE ILLICITE ET EXCESSIVE DE DONNEES PERSONNELLES ET DUREE EXCESSIVE DE CONSERVATION DE DONNEES
L'homme politique, par ailleurs, Dg de la Lonase, Lat Diop, a été aussi épinglé. Le motif : Prospection directe à caractère politique non sollicitée. Dans son observation, la CDP rapporte avoir reçu un signalement de M. Thiam, relatif à la réception par son épouse d’un SMS de prospection directe à caractère politique non sollicité. La femme de M. Thiam aurait reçu des messages de propagande pour soutenir Lat Diop, fait remarquer la Cdp dans son avis.
Ainsi, la CDP a envoyé une demande d'explication à Lat Diop sur cette prospection non sollicitée. En réponse à la demande d’explication, le patron de la Lonase indique qu’il a contracté avec un prestataire, dont la banque de données, constituée essentiellement de numéros recueillis au cours des parrainages, a pu comprendre le numéro de téléphone de la femme de la personne auteure du signalement.
Au regard de la réponse de Lat Diop, la CDP a relevé des manquements à savoir une collecte illicite et excessive de données personnelles, un détournement de finalité des données du parrainage, une durée excessive de conservation des données. C'est au regard de ces manquements que la Commission de protection des données personnelles a prononcé un avertissement à Lat Diop. Sous ce rapport, la CDP annonce la publication prochaine d'une délibération de portée générale sur la prospection politique, qui sera largement diffusée à l’attention des responsables et acteurs politiques.
Les fonds des collectivités erritoriales bientôt disponibles
Enfin les collectivités territoriales vont sortir de la dèche. Elles ont souffert de l’absence des fonds de l’Etat qui prennent en charge beaucoup de projets. L’association des maires du Sénégal (AMS) informe ses membres que les ministères concernés sont en train d’effectuer les opérations nécessaires pour que ces fonds soient mis en place dans les heures et les jours à venir. Auparavant, elle a regretté le grand retard pris cette année pour la mise à la disposition des collectivités territoriales des fonds de transferts (fonds de dotation à la décentralisation, fonds d’équipement des collectivités territoriales, contribution économique locale, ristournes, etc.). L’organisation espère qu’une telle situation ne se renouvellera plus, et rappelle que les collectivités territoriales sont des démembrements de l’Etat. A ce propos, elles doivent pouvoir disposer à temps des ressources indispensables à l’accomplissement correct de leurs missions. Elle remercie le président de la République ainsi que toutes les autorités qui ont aidé à débloquer ainsi une situation qui risquait de fragiliser la gestion des communes et des départements.
Mort du muezzin de Ndièye : 12 personnes sous mandat de dépôt
L’enquête sur la mort du maçon Bassirou Mbaye, non moins muezzin de la mosquée de Ndièye, un village de de la commune de Pire, progresse à grands pas. En effet, après que la gendarmerie a bouclé son travail, une douzaine de personnes dont l’Imam, ses deux frères et le porte-parole du chef de village ont été déférés au parquet de Thiès. Et après des retours de parquet, les mis en cause ont été placés hier sous mandat de dépôt. Et c’est ainsi qu’ils ont passé leur première nuit à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès. Pour rappel, Bassirou Mbaye a été tué le mardi 4 octobre dernier, lors d’une expédition punitive menée par des habitants du village, à partir du domicile de l’Imam, selon les proches du défunt. Même s’il y avait des divergences entre lui et certains fidèles qui fréquententla mosquée, au point qu’il décide de prier chez lui, la tension est montée d’un cran quand il a voulu construire sa propre mosquée dans la parcelle qu’un voisin lui a offerte devant des témoins. C’est en voulant coûte que coûte empêcher la construction de cette mosquée que les populations ont commis l’irréparable.
Les chefs d’accusations contre l’Imam de Ndièye et Cie
Restons sur ce dossier pour dire que les 12 inculpés dont l'Imam et le chef de village sont placés sous mandat de dépôt par le juge du 1er cabinet d’instruction. Une enquête judiciaire est ouverte.Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, assassinat, actions diverses ayant causé des dommages sur les personnes et aux biens, entrave à l'exercice du culte, détention illégale d'armes et violation de domicile.
Un corps sans vie découvert dans une maison à Mbacké
Le corps sans vie d’un homme a été découvert dans une maison inhabitée du quartier Mbacké Khéwar de la commune de Mbacké, selon une source policière. D’après les enquêteurs, il était allongé sur le dos, vêtu d’un t-shirt noir et d’un pantalon bleu, dans l’une des chambres de ladite maison abandonnée. La dépouille a été identifiée comme celle d’un ouvrier âgé de 48 ans, mais aucune trace de violence n’a été notée sur le corps. La dépouille a été transportée à l’hôpital Matlaboul Fawzaïni de Touba par les sapeurs-pompiers, à la suite des constats d’usage de la police et du corps médical.
La proposition de loi d’Aminata Touré
La député Aminata Touré se radicalise contre le Président Macky Sall et son régime. Aminata Touré a déposé une proposition de loi limitantl'exercice de fonctions et responsabilités dans les Institutions de la République en rapport avec l'existence de liens familiaux avec le président de la République. Dans sa note adressée au président de l’Assemblée nationale, elle écrit : « Conformément aux dispositions de l'article 60 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale, je viens par la présente lettre vous soumettre la proposition de loi ci-dessus limitant l'exercice de fonctions et responsabilités dans les Institutions de la République en rapport avec l'existence de liens familiaux avec le président de la République». A l’en croire, une telle loi constituerait une avancée significative dans le cadre de l'amélioration de notre système de gouvernance.
Gamou à Kaolack : 15 personnes déférées au parquet
Les autorités policières de Kaolack renseignent que 15 personnes interpellées lors du Gamou ont été déférées au parquet pour diverses infractions. Aussi les éléments du commissaire central, Aliou Ba, ont saisi 152 pièces et immobilisé 10 véhicules.
Plus de 1000 patients soulagés par BAM et BI
Les mouvements Baye assistance médicale (BAM) et Baye International(BI) dirigé par Mohammad Cheikh Bachir Ndao ont «soulagé» plus de 1 000 patients le jour du Gamou de Médina Baye. Organisés séparément ces dernières années par ces deux associations, leBAM etle mouvement Baye International ont mutualisé leurs efforts et atteint une cible plus large. La santé, dit-on, c'est un esprit sain dans un corps sain. Et si les disciples se ruent à Médina Baye durantle Mawlid, c'est pour atteindre ces deux objectifs qui sont nécessaires pour vivre pleinement leur foi. Organisée dans la clinique Imam Assane Cissé, ils ont, pendant toute la journée du 8 octobre, consulté plus de 1 000 malades. Selon Dr Abbas Sy, infirmier d'État à Albert Royer de l'hôpital Fann, les populations attendent avec impatience cette consultation qui leur permet de pouvoir être prises en charge de manière efficace et sans contrepartie financière. Le président de la commission santé du Mouvement Baye International qui coordonne cette activité depuis plus de 5 ans, a estimé qu'avec les spécialistes comme des cardiologues et autres, la consultation a connu un franc succès dans la prise en charge des patients. Faisant en outre l'économie de cette journée, il soutient qu’il y a beaucoup d’hypertendus parmi les patients ainsi que des malades atteints de tuberculose. Pour cette édition, le mouvement Baye International, dirigé par le grand Mouqadam, fils de Baye Niasse, Cheikh Baba Lamine Niasse a jugé nécessaire de travailler en synergie avec le BAM afin de consulter dans la synergie plus de patients.
Congé forcé à l’école Kabirou Mbodj
Il n'y a pas eu de classes hier, à l'école élémentaire publique Kabirou Mbodj de la commune de Pikine-Ouest. Les enseignants étaient au rendez-vous. Mais les écoliers étaient absents à cause des eaux usées provenant des fosses septiques qui ont inondé l'école. Les parents d'élèves dans le désarroi accusent l'Office national de l'assainissement du Sénégal (Onas) d'en être l'unique responsable pour avoir transformé leur école en déversoir. Ils craignent que les enfants chopent des maladies. Lors de notre passage sur les lieux, des agents de la mairie nettoyaient l'école. Toutefois, les parents d'élèves réclament des solutions durables.
Congé forcé à l’école 07 A de Pikine-Nord
C’est la même situation qui est constatée à l'école 07Ade Pikine -Nord. Car la cour et les salles de classe sont inondées par les eaux pluviales et usées. Pire, les tables-bancs n'ont pas échappé aux désagréments causés par ces eaux. Les parents d'élèves réclament un système de canalisations dans ce secteur.
Les bâtiments vétustes du Lycée Limamou Laye
Souffrant toujours de la vétusté de ses bâtiments, le lycée Seydina Limamou Laye attend toujours sa réhabilitation promise par les autorités étatiques. Car actuellement, certains bâtiments menacent de s'effondrer à cause de l'humidité causée par la pluie. Les autorités doivent accélérer la cadence si elles ne veulent pas hypothéquer le quantum horaire.
Le ministre Issakha Diop à Keur Massar
Le ministre auprès du ministre de l'Assainissement chargé des Inondations, Issakha Diop, poursuit ses tournées dans les zones envahies par les eaux. Il sera dans les zones inondées de Keur Massar aujourd’hui pour amadouer les sinistrés qui ne veulent plus de promesses mais plutôt des solutions face aux inondations
LE CHOIX DE DEMBA BA POUR «DEVELOPPER LE VILLAGE DE ROFF»
En partenariat avec la Mairie de Malicounda, Demba Ba lance les manœuvres pour la construction d’une Académie de Football situé à Roff.
En partenariat avec la Mairie de Malicounda, Demba Ba lance les manœuvres pour la construction d’une Académie de Football situé à Roff. Pourtant, il ne compte pas s’arrêter là avec ce petit village dans le sud de la Commune de Malicounda.
Les populations de Roff avaient le grand sourire vendredi dernier, aux alentours de 18 heures. Pour la noble cause. Ancien attaquant international sénégalais, Demba Ba (37 ans, 22 sélections, 4 buts) était en effet présent dans cette petite localité pour émettre officiellement son souhait de construire une infrastructure des plus grandes importances : une Académie de Football dédiée à la formation, sans doute, de futurs « Demba Ba ». Comprenez par là, de grands footballeurs.
Une initiative bien accueillie par les habitants du village. « Ce projet a fait l’objet d’acceptation par les populations grâce à la démarche participative et inclusive adoptée par le Maire (Maguette Sène) et le Promoteur Demba Ba », nous fait savoir le directeur de cabinet du Maire de Malicounda. « Après plusieurs rencontres de partages et d’échanges entre les populations, le promoteur et les autorités municipales, un accord a été trouvé pour l’installation du projet dans le village de Roff », ajoute Mor Fassa Ndiaye .
S’il a déjà bien posé ses jalons pour commencer la construction de l’Académie de Football, Demba Ba ne compte pourtant pas s’arrêter au plus sportif, bien au contraire. L’ancien attaquant de Chelsea a en effet « déjà lancé les travaux de construction d’une maternité d’un coût de 30 millions de francs CFA et d’un foyer de jeunes du même montant. Il a également octroyé cinq jeux de maillots complets aux ASC, dix ballons de compétitions en plus d’un million à titre de subvention annuelle », poursuit MFD.
« Demba Ba s’est engagé résolument au développement de Roff »
Mais pourquoi Roff pour le natif de Sèvres ? Le directeur de cabinet du Maire de Malicounda explique. « Le choix de Roff se justifie par sa proximité avec la deuxième station balnéaire mais également par sa position par rapport à l’AIBD. Cette proximité sera traitée conformément aux souhaits exprimés par la Commune, c’est-à-dire en garantissant une continuité urbaine et paysagère entre le Centre dédié à la Performance et les quartiers existants. L’objectif poursuivi est double, puisque le site doit faire partie intégrante de la commune et doit en même temps respecter les ambitions de l’Académie. »
Sommairement, en plus, sans doute, de son grand désir d’imiter dans un avenir non sans patience l’Académie Génération Foot, l’Institut Diambars, l’Académie Dakar SacréCœur ou encore Oslo Foot Academy, Demba Ba s’engage dans le développement de Roff. « De façon plus globale, les réflexions urbanistiques veilleront à préserver le cadre de vie. Par ailleurs, il est à noter que le projet s’appuie sur la qualité de la desserte actuelle et ne nécessite que des aménagements très localisés. Le Promoteur (Demba Ba) s’est engagé résolument aux côtés de la commune et des populations de Roff à développer cette localité de la zone sud de Malicounda », conclut Mor Fassa Ndiaye.
Les dispositions de l’article 60 de la Constitution sénégalaise sont extrêmement claires et ne laissent place à aucune forme d’interprétation « Tout député qui démissionne de son parti ou en est exclu en cours de législature est automatiquement déchu de son mandat ».
ll n’existe aucune disposition de la Constitution ou de la loi organique n° 2002-20 en date du 15 mai 2002 portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, modifiée prévoyant qu’un député soit démis de son mandat par l’attitude, le positionnement, ou le vote.
L’article 64 de la charte suprême dispose que « le vote des membres de l’assemblée nationale est personnel » et précise de manière claire, nette et définitive que « tout mandat impératif est nul ». Le principe du mandat impératif signifie que le député se détermine librement. Aucune injonction à agir ou à voter dans tel ou tel sens ne peut lui être adressé. Au demeurant, Il n’y a aucune obligation pour un député d’appartenir à un groupe. Aminata Touré a décidé d’être « député non inscrit ». C’est sa liberté, son choix et son droit le plus absolu (une liberté garantie par les textes).
Aux termes de l’article 23 du règlement intérieur « Les députés non-inscrits peuvent s’apparenter à un groupe de leur choix ». Une seule obligation incombe au député : « Il ou « elle » doit dresser une lettre au président du groupe concerné qui en informe le Président de l’Assemblée nationale, lequel en informe le Bureau et l’Assemblée ».
Conclusion :
La démission est un acte libre qui doit résulter d’une volonté claire et non équivoque. Tant qu’elle n’aura pas exprimé de manière claire et non équivoque sa volonté de démissionner de son parti ou de se défaire de son mandat de député, Aminata TOURE sera indéboulonnable de l’assemblée nationale.
Les cris d’orfraie du ministre-bouffon, Ismaëla Madior FALL, dont les errements juridiques dépassent l’entendement n’y changeront strictement rien.
COMMANDE PUBLIQUE ET PREFERENCE NATIONALE, POUR UN CADRE LEGISLATIF D’ACHAT SENEGALAIS
L’actualité sénégalaise a été alimentée ces jours-ci par la décision du député Guy Marius Sagna de ne pas prendre ses bons d’essence chez TOTAL ET SHELL.
L’actualité sénégalaise a été alimentée ces jours-ci par la décision du député Guy Marius Sagna de ne pas prendre ses bons d’essence chez TOTAL ET SHELL. Au moment où certains applaudissent cet acte, d’autres remettent le débat sur l’actionnariat de TOTAL. Selon eux, rejeter TOTAL c’est priver de dividendes à des miliiers de sénégalais.
Pour mieux aborder ce sujet, il est important de préciser deux points relatifs à TOTAL Sénégal.
1/ TOTAL Sénégal est une filiale du groupe français TOTAL. On parle de filiale lorsqu’une société (Groupe TOTAL) possède plus de la moitié du capital d’une autre société (TOTAL Sénégal)
2/ Les milliers d’actionnaires sénégalais évoqués semblent être moindres si nous résonnons en termes relatifs. Suivant la fiche société de Sika Finance, les actions de TOTAL Sénégal sont détenues à 69,1% par le groupe TOTAL.
En détails, il s’agit de TOTAL Africa Ltd (46%) et de TOTAL Outremer (23,1%). La première est une société immatriculée au Royaume-uni sous le numéro 546167 et la seconde une société de droit français enregistrée 542038716.
Dès lors, les investisseurs de nationalités sénégalaises et autres ne possèdent que le capital flottant (30,9%).
En réalité, l’intervention du député Guy Marius Sagna doit plus interpeller l’Etat du Sénégal en ce qui concerne la législation de la préférence nationale. Nous admettons que des efforts sont en train d’être consentis particulièrement avec la loi 2019-04 du 01 février 2019 relative au contenu local.
Cette loi impose à toute entreprise, désirante profiter de l’exploitation du pétrole et du gaz, de s’approvisionner, dans la mesure du possible, en biens et services sénégalais et d’ouvrir son capital aux investisseurs sénégalais avec des minimums de 51% selon les catégories. Ces dispositions permettront de remédier à la domination financière de certaines sociétés de droit sénégalais. En revanche, cette loi doit être revue et élargie à d’autres secteurs stratégiques.
Au-delà du secteur privé, l’administration publique doit créer un cadre législatif susceptible de pousser ses différentes composantes à acheter sénégalais à travers la commande publique. Une telle initiative permettrait de promouvoir surtout les PME qui constituent 99,8% des entreprises sénégalaises selon le RGE de l’ANSD en 2017. Dans ce sens, le Québec a tiré des leçons de la pandémie de la covid19 en adoptant le 25 mai 2022 le projet de loi 12.
Ce dernier est une loi destinée à l’achat québécois et qui ordonne aux organismes publics, lors de l’attribution d’un contrat, de PRIVILÉGIER l’acquisition de biens et services ou de travaux de construction québécois auprès des entreprises de la région concernée par l’acquisition. Somme toute, l’appropriation du « consommer local » par les populations passera d’abord par l’institutionnalisation de ce slogan dans l’administration publique sénégalaise.
Parler de cette dernière, c’est évoquer l’importance des procédures. De ce fait, les acteurs du secteur privé devront être accompagnés administrativement et financièrement pour qu’ils puissent répondre aux exigences du code des marchés publics.
El Hadji Abdoulaye SECK
Étudiant Département des sciences économiques et administratives Cellulaire : 1-438-992-6470
Courriel : el-hadjiabdoulaye.seck1@uqac.ca
- - - - U Q A C - - - - Université du Québec à Chicoutimi 555, boulevard de l’Université Chicoutimi (Québec) G7H 2B1…
UN ONCLE POURSUIVI POUR AVOIR ENTERRE SES DEUX NEVEUX SANS L’AUTORISATION DE LEUR PERE
C’est une drôle histoire d’enterrement sans autorisation qui pollue l’atmosphère dans le paisible village d’Aga Birame situé dans la commune de Nguéniène.
Etienne Ndiaye (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 11/10/2022
C’est une drôle histoire d’enterrement sans autorisation qui pollue l’atmosphère dans le paisible village d’Aga Birame situé dans la commune de Nguéniène. En effet, dans ce patelin, deux enfants âgés respectivement de 4 et 2 ans, morts par noyade lors d’une baignade au marigot vendredi dernier, ont été enterrés nuitamment par leur oncle sans que leur père en ait donné l’autorisation. Avisé par téléphone par son frère de cette inhumation de ses deux enfants, le père, qui séjournait à Dakar au moment des faits, furieux, a décidé de saisir le procureur de la République du tribunal de Mbour qui a ordonné l’exhumation des corps pour autopsie.
Un drame est survenu vendredi dernier dans le paisible village d’Aga Birame situé dans la commune de Nguéniène. Les nommés J. S et D. S, âgés respectivement de 4 et 2 ans, sont décédés par noyade, dans le marigot du village lors d’une partie de baignade en cette période de canicule.
Lorsqu’ils ont été informés du drame, les habitants du village ont pris d’assaut le marigot pour essayer de repêcher les corps. Waly Sarr et d’autres garçons de la localité y sont parvenus. Mais sans informer les sapeurs-pompiers et la gendarmerie de Joal, le premier nommé, qui se trouve être l’oncle des deux enfants, a procédé durant la nuit à l’inhumation de ses neveux. Il en informera par la suite leur papa, qui était en déplacement à Dakar, en lui passant juste un coup de fil.
Rentré immédiatement au village, après que ses garçons ont été portés sous terre, le malheureux père était dans tous ses états. Il a saisi dès le lendemain des faits le procureur de Mbour en précisant n’avoir jamais autorisé Waly Sarr à inhumer ses enfants.
C’est ainsi que, sur ordre du chef du parquet, les éléments de la brigade de gendarmerie de Thiadiaye ont procédé à l’exhumation des dépouilles avant de les déposer à la morgue de l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour pour l’autopsie.
Attendus hier, les résultats de l’expertise médico-légale devraient déterminer la suite de l’enquête sur cette triste affaire. Ces résultats devraient indiquer si Waly Sarr devrait être poursuivi ou non étant entendu que le plaignant à quant à lui a été auditionné hier par les gendarmes chargés de l’enquête. Affaire à suivre !
AU SENEGAL, 42,7% DE LA POPULATION SOUFFRENT DE MALADIES DU CŒUR
Les spécialistes alertent et demandent de mettre du cœur au cœur dès l’enfance pour prévenir les attaques cardiaques et les maladies cardiovasculaires.
Au Sénégal, 42,7% de la population ont la maladie du cœur! Un adulte sur trois est hypertendu. Les spécialistes alertent et demandent de mettre du cœur au cœur dès l’enfance pour prévenir les attaques cardiaques et les maladies cardiovasculaires.
Tous les organes du corps peuvent arrêter de fonctionner au même moment. Sauf le cœur! Si ce dernier s’arrête, tous les autres organes lâchent. Le cœur, c’est en effet le moteur central du corps. Il assure un rôle vital en faisant circuler le sang dans l’organisme. Quand il est solide, on est en bonne santé. Mais malade, on est malade. C’est pourquoi les spécialistes de la santé demandent de faire attention à ce moteur du corps en surveillant son fonctionnement.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), chaque année, ce sont des millions de personnes qui meurent d’attaque cardiaque et ou de maladies cardiovasculaires à travers le monde. L’ampleur du problème est réelle, et le Sénégal ne fait pas exception à la règle. Les cardiologues alertent sur une «situation dramatique». Le secrétaire général de la Société sénégalaise de cardiologie (Sosecar) explique que l’hypertension est l’une des maladies les plus répandues au Sénégal. Son ampleur est même très inquiétante. «Nous avons près de 30% des adultes qui sont hypertendus. Ce qui veut dire que, un adulte sur 3 est hypertendu», a fait savoir Dr Mounir Dia. Les chiffrent sont alarmants.
Chaque année, ce sont près de 19 millions de personnes qui meurent des maladies vasculaires. Plus précisément «18,9 millions de personnes meurent des maladies cardiovasculaires par an. En phrase imagée, c’est l’équivalent des populations du Sénégal, du Cap Vert et de la Gambie», a fait savoir la cardiologue, Dr Oumou Dème Kébé Bah selon qui, ces maladies du cœur sont la première cause de mortalité dans le monde. Au Sénégal, dit-elle, les maladies du cœur tournent autour de 42,7%. «Soit un adulte sur 3», a-t-elle dit comme pour confirmer le président de la Sosecar, Dr Dia. D’où la sensibilisation, surtout à l’endroit des jeunes par rapport aux complications. Le secrétaire général de la société sénégalaise de cardiologie recommande de «tout faire pour éviter l’hypertension et les autres maladies cardiovasculaires». Ce, «en étant actif dès le bas âge».
Actif dès le bas âge ou «prendre soin de son cœur dès l’enfance», c’est d’ailleurs le thème retenu cette année au Sénégal pour célébrer la journée internationale dédiée à cet organe vital: le cœur. Un thème qui appelle à prévenir les maladies cardiovasculaires dès le bas âge. La journée mondiale du cœur a pour objectif de mettre en lumière les facteurs de risques liées aux maladies cardiovasculaires et favoriser leur prévention. Une journée importante sur le plan du diagnostic, du traitement mais surtout de la sensibilisation pour une bonne prévention des maladies cardiovasculaires. Elle rappelle aussi que l’activité physique est essentielle pour réduire les risques de maladies cardiovasculaires.
Le 29 septembre de chaque année, on s’arrête une fois pour discuter de ce qui va mal pour améliorer les choses. D’où cette journée pour s’occuper des cœurs par rapport à l’humeur, à la nature et à soi-même. Dr Oumou Dème Kébé explique que les mauvaises habitudes alimentaires, le tabagisme, l’alcoolisme et le manque d’exercice physique sont les principaux facteurs de risques de ces maladies cardiovasculaires. D’où une alimentation saine et équilibrée, la réduction de la consommation d’alcool, un contrôle régulier de la tension, la surveillance du taux de cholestérol, la pratique d’une activité physique régulière.. Pour prévenir les risques.
Des maladies qui peuvent être prévenus
Les messages du médecin sont clairs. Nous pouvons prévenir ces maladies par des mesures simples pour éviter des accidents dramatiques qui peuvent réduire l’espérance de vie et augmenter la mortalité ou laisser des séquelles. Ce sont des comportements à adopter très précocement: ne pas fumer, faire un peu de sport par semaine (soit une activité d’endurance ou de résistance), avoir une alimentation saine, une bonne hygiène de vie...
«Classiquement, on pensait que les hommes étaient plus menacés, aujourd’hui les femmes sont toutes aussi menacées. Et leurs accidents cardiaques sont plus sévères et laissent plus de séquelles notamment chez la femme qui fume, celle qui prend des pilules, celle qui a une ménopause précoce, celle qui a eu un accident au cours d’une grossesse, celle qui a un surpoids, les sédentaires... Malheureusement aujourd’hui, on assiste à une égalité des sexes en matière de risques. Lesquels sont aussi importants chez les femmes. Qu’elles prennent soin de leur poids, faire l’activité physique régulièrement, manger sain, et ne pas stresser. Car le stress veut avoir un retentissement sur le cœur. Le tabac aussi, ne pas fumer», a dit un spécialiste du cœur qui laisse ainsi entendre qu’aujourd’hui, nous sommes tous concernés.
L’arrêt du tabac, une alimentation saine, la surveillance de la tension artérielle, une activité physique régulière, sont autant de bonnes conduites qui peuvent donc aider à protéger le cœur. Dr Kébé ordonne de toujours être à l’écoute de son corps notamment quand on a une respiration difficile, des palpitations anormales, des pertes de connaissances qui peuvent survenir de façon brutale, une douleur thoracique qui peut survenir à l’effort... Ce sont là des signes d’alerte cardiaque.
Les spécialistes rappellent que personne ne doit négliger son cœur, et de surtout mettre du cœur au cœur...
COMMENT LES MEDECINS DE L’ARMEE SENEGALAISE AVAIENT PRIS EN CHARGE ET EVACUE DADIS CAMARA A RABAT
Courant décembre 2009, il a survécu à une balle dans la tête grâce à l’efficacité et la rapidité d’intervention des médecins de l’Armée sénégalaise.
L’ex-chef de la junte guinéenne, Moussa Dadis Camara, devrait s’estimer heureux d’être en vie jusqu’à comparaitre devant un tribunal spécial de Conakry où il répond actuellement de l’affaire du massacre du stade du 28 septembre. Courant décembre 2009, il a survécu à une balle dans la tête grâce à l’efficacité et la rapidité d’intervention des médecins de l’Armée sénégalaise. Treize ans après les faits, « Le Témoin » revient en exclusivité sur l’alerte, le décollage et le trajet de cet avion de l’espoir dépêché par l’Etat du Sénégal entre Dakar, Conakry et Rabat pour sauver un Dadis Camara…mourant.
Depuis hier lundi 10 octobre à Conakry, l’ex- chef de la junte guinéenne, Moussa Dadis Camara et dix anciens officiels militaires et gouvernementaux défilent devant la barre d’un tribunal spécial où ils doivent répondre d’assassinats, enlèvements et autres crimes commis au stade du 28 septembre 2009 à Conakry. Un massacre qui avait fait plus de 150 morts. En comparaissant devant la justice des hommes, ce mois d’octobre 2022, Dadis Camara peut s’estimer heureux d’avoir échappé à la mort jusqu’à pouvoir répondre des accusations portées contre lui. Car, le jeudi 03 décembre 2009, il avait été atteint d’une balle à la tête tirée par son aide de camp, le lieutenant Aboubakar Sidiki Diakité dit Toumba, qui tentait de l’assassiner. Un aide de camp qui comparaît d’ailleurs à ses côtés lors de ce procès très médiatisé ! Les faits avaient eu lieu peu avant 18 heures au camp Koundara de Conakry.
Aussitôt informé de la grave blessure de celui qui l’appelait « Papa » (Capitaine Dadis), le président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, avait convié le chef d’état major général des Armées (Cemga) le général Abdoulaye Fall à une réunion de crise au Palais destinée à élaborer la conduite à tenir. Et surtout face à une situation d’extrême concernant un président de la République d’un pays ami en urgence médicale. Ainsi, nous raconte-t-on, un plan d’évacuation et de sauvetage médical était immédiatement mis en œuvre par Dakar et Conakry sur demande expresse du Premier ministre Kabiné Komara.
Pour ce faire, l’alors médecin-colonel Madické Ndao, directeur de la Santé des Armées sénégalaises, était immédiatement instruit de déployer une équipe médicale d’urgence sur Conakry afin de sauver le capitaine Dadis Camara dans le coma. L’équipe était composée du médecin-commandant Khalifa Ababacar Wade, anesthésiste-réanimateur ; du médecin-capitaine Sidy Ka, chirurgien, et du sergent-chef Diallo, surveillant d’unité de réanimation. Ils étaient tous à l’époque (2009) en service à l’hôpital Principal de Dakar. Lorsqu’ils arrivaient à la base militaire de Ouakam, ces personnels soignants militaires ne savaient même qu’ils devaient se rendre à Conakry puisque la mission était tenue très secrète. Non seulement il s’agissait d’une mission d’évacuation médicale mais aussi d’exfiltration dés lors certains soldats voulaient achever sur place le blessé, Dadis Camara.
Par contre, le chef de l’équipe médicale, le médecin-commandant Wade, avait été « briefié » qu’il s’agissait d’un malade (dont l’identité ne lui a pas été révélée) atteint d’une balle à la tête. Quant aux membres de l’équipage de l’avion militaire (Fokker F27), ils savaient qu’ils devaient se rendre nuitamment à Conakry et évacuer un malade sur Dakar sans savoir de qui il s’agissait.
Une clinique privée réquisitionnée par les armes
En un temps record, la direction du service de santé des Armées, la direction de l’hôpital Principal de Dakar et le commandement de l’Armée de l’air avaient équipé et médicalisé l’avion pour l’occasion. Et en un temps record, l’avion de l’espoir avait décollé de Dakar à 21 heures 05 pour Conakry. Après deux heures de vol, tout un dispositif médical et chirurgical s’était déployé à l’aéroport de Conakry. A l’accueil, le Premier ministre Kabiné Komara. Il faisait nuit sur Conakry où les gyrophares illuminaient le trajet des secouristes sénégalais menant vers la résidence « dérobée » située au camp Alpha Yaya Diallo où s’était refugié le blessé, le président Dadis Camara.
Sans doute dépassés par l’irruption inopinée du tireur et la violente rafale du lieutenant Touba Diakité, les quelques gardes de corps avaient opté pour un repli dans les entrailles du palais présidentiel avec, dans les bras, un Dadis Camara touché et évacué vers cette autre caserne. Un lieu bunkérisé par des véhicules militaires blindés. Arrivés au chevet du blessé, les urgentistes sénégalais ont demandé très rapidement un scanner cérébral du fait qu’ils ne connaissaient pas le degré et la nature de la blessure. Une clinique privée était ainsi réquisitionnée nuitamment par les autorités de la junte pour y transporter, sous escorte blindée, le président Dadis Camara. Au vu des examens radiologiques, il fut décidé que le capitaine Dadis Camara devait être ramené d’urgence à Dakar pour y être opéré. Nous étions le vendredi 04 décembre 2009 vers 03 du matin. Et peu avant 5 heures, c’est-à-dire avant qu’il fasse jour, l’équipe médicale sénégalaise et le malade étaient déjà au pied de la passerelle de l’avion médicalisé pour un décollage imminent sur Dakar.
Confusion totale sur le tarmac !
Sur le tarmac de l’aéroport de Conakry-Gbessia, la confusion était totale ! Membres de la famille du blessé, autorités militaires, personnalités politiques et dignitaires religieux etc., chacun tenait à donner son avis sur la destination à prendre. Les uns étaient pour Dakar, les autres pour Rabat (Maroc). Pendant ce temps, renseigne « Le Témoin » quotidien treize ans après le drame, l’équipage sénégalais et les médecins s’étaient mis à distance de cette affaire guinéo-guinéenne en attendant des ordres pour décoller. Un décollage qu’ils souhaitaient imminent puisqu’il n’y avait pas de temps à perdre vu la gravité de la blessure et l’état de santé du blessé.
Finalement, les parents du capitaine Moussa Dadis Camara avaient opté pour Rabat. Pourquoi Rabat, la capitale marocaine, alors que Dakar était plus proche ? Parce que, tout simplement, Mme Camara, l’épouse de l’alors homme fort de la Guinée se trouvait déjà au Maroc pour un suivi médical au moment des faits. Donc, les proches parents du chef de la junte avaient souhaité à haute voix que le capitaine soit évacué sur la capitale administrative du Maroc, histoire d’avoir sa femme à son chevet. Sous la pression sociale et familiale, le Premier ministre Kabiné Komara ainsi que les hautes autorités de la junte avaient finalement cédé.
Dans la même foulée, elles avaient préféré que l’évacuation se fasse à bord de l’avion du président burkinabé Blaise Comparé qui était en escale technique sur le tarmac de l’aéroport de Conakry. Ce tout en souhaitant que le capitaine Dadis Camara soit assisté et accompagné entre Conakry et Rabat par les médecins militaires sénégalais. Informée de cette nouvelle donne, Dakar avait donné l’autorisation à ses ambassadeurs médicaux de voyager avec l’illustre blessé. Lequel a voyagé sous réanimation durant tout le voyage.
En effet, le médecin-commandant et son équipe avaient réussi à maintenir la stabilité de ses organes vitaux. Tout cela pour dire que, si le capitaine Moussa Dadis Camara, est vivant jusqu’à pouvoir se présenter devant la cour d’appel de Conakry, c’est parce que tout simplement il a pu bénéficier d’une très bonne prise en charge médicale (transfusion de dérivés sanguins, remplissage vasculaire, ventilation mécanique etc.) des médecins sénégalais. C’est du moins ce qu’avaient assuré et reconnu les autorités médicales marocaines. Treize ans après, le nom de l’Etat du Sénégal s’invite dans le procès du capitaine Dadis Camara. Mais dans un cadre sanitaire et humanitaire pour avoir secouru un président d’un pays ami en détresse médicale.
MIMI TOURÉ OUVRE LES HOSTILITÉS
Alors que le ministre de la Justice théorisait, lors de l’émission Jury du dimanche de iRadio, sa déchéance de son mandat de député si elle continue à s’opposer au pouvoir, l’ancienne Première ministre a répliqué
Si l’Assemblée nationale adopte sa proposition de loi « limitant l’exercice de responsabilités dans les institutions en rapport avec l’existence de liens familiaux avec le président de la République », Aminata Touré estime que cela constituerait une « avancée significative dans le cadre de l’amélioration de notre système de gouvernance ».
Mimi Touré ignore Pr Ismaïla Madior Fall. Alors que le ministre de la Justice théorisait, lors de l’émission Jury du dimanche de iRadio et iTv, sa déchéance de son mandat de député si elle continue à s’opposer au pouvoir, l’ancienne Première ministre a répliqué en déposant une proposition de loi sur la table du président de l’Assemblée nationale.
Bref, Aminata Touré garde toujours en travers de la gorge sa déception d’avoir été zappée de la candidature de Bby au perchoir, le 12 septembre dernier, au profit de Amadou Mame Diop. La députée non-inscrite, qui a toujours justifié que ce choix de Macky Sall était dicté par des « liens familiaux », a déposé hier, après-midi, une proposition de loi « limitant l’exercice de fonctions et responsabilités dans les institutions de la République en rapport avec l’existence de liens familiaux avec le président de la République ». Pour l’ancienne tête de liste de la coalition Benno bokk yaakaar lors des Législatives du 31 juillet, une telle loi constituerait une « avancée significative dans le cadre de l’amélioration de notre système de gouvernance ».
Dans l’article 1 de son exposé des motifs, Aminata Touré écrit que « l’existence de liens de parenté ou d’alliance avec le président de la République est incompatible avec l’exercice des fonctions de président d’institution, Premier ministre, ministre, Secrétaire d’Etat, chef d’Etat-major des Armées, directeur ou directeur général d’un établissement public ou d’une société ou l’Etat dispose d’une part majoritaire des actions ; ambassadeur, consul ». Dans l’article 2, l’initiatrice de la proposition de loi précise que les incompatibilités et interdictions concernent « les ascendants du président de la République et/ou ceux de son conjoint, les descendants du président de la République et/ou ceux de son conjoint, les frères et sœurs du président de la République et/ou ceux de son conjoint, les descendants des frères et sœurs du président de la République et/ou ceux de son conjoint ». L’ancienne Première ministre signale que « les conditions d’application de la présente loi seront définies et précisées par décret ». Un autre cran dans sa rébellion contre Macky Sall et Benno bokk yaakaar.