ISMAÏLA MADIOR FALL MENACÉ DE PLAINTE DEVANT LA CPI
S’il y a perte en vies humaines lors de la tentative d’un 3ème mandat de Macky, le ministre de la Justice sera poursuivi pour instigation et complicité de crime contre l’Humanité - COMMUNIQUÉ DE MIMI2024
SenePlus publie ci-dessousn le communiqué de la Cellule de Communication de Mimi2024 daté du dimanche 9 octobre 2022 relatif à la récente sortie du ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall.
"S’il y a perte en vies humaines lors de la tentative d’un 3ème mandat de Macky Sall, Ismaïla Madior Fall sera poursuivi devant la Cour Pénale Internationale pour instigation et complicité de crime contre l’Humanité.
Le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Sall, dans une sortie honteuse pour un professeur de Droit vivant dans un pays où règne l’état de droit, s’est lancé dans des menaces de toute nature en direction de Mme Aminata Touré qui n’a pas affaire à lui non plus et il le sait. Lui qu’elle a recruté en 2012 comme consultant lorsqu’elle était Garde des Sceaux et a présenté au président Macky Sall qui ne le connaissait ni d’Adam ni d’Eve. Que Ismaïla Madior Fall qui ne connaît visiblement pas la reconnaissance du ventre se le tienne pour dit : non seulement ses menaces n’ont aucun effet sur la détermination de Mme Aminata Touré à poursuivre ses activités de député au service exclusif du peuple sénégalais mais surtout qu’il sache que lui Ismaïla Madior Fall qui se vante d’être un tailleur de Constitution de luxe sera poursuivi devant la Cour Pénale Internationale pour instigateur et complice de crimes contre l’humanité si des pertes en vie humaine intevenaient à l’occasion d’un troisième mandat juridiquement et moralement inacceptable du président Macky Sall. A titre de prévention, ladite Cour sera saisie ainsi que le Conseil des Droits de l’Homme afin que notre pays ne revive pas la situation de 2012 où onze de nos compatriotes ont perdu la vie lors des manifestations contre le troisième mandat du président Abdoulaye Wade."
LA DERNIÈRE D'ASSANE DIOP SUR RFI
Quand il est arrivé à Radio France internationale, le mur de Berlin était encore debout et Mandela était encore en prison. Samedi, Assane Diop part à la retraite. Une retraite bien méritée, après plus de 35 ans de reportages, d'interviews, etc.
Quand il est arrivé à Radio France internationale, le mur de Berlin était encore debout et Nelson Mandela était encore en prison. Aujourd'hui, Assane Diop part à la retraite. Une retraite bien méritée, après plus de 35 ans de reportages, d'interviews et de présentation. À 12h30 en temps universel, ce samedi 8 octobre sur RFI, a eu lieu le dernier passage à l'antenne de notre confrère pour le journal d'Afrique midi. Nous souhaitons à Assane plein de bonheur dans sa nouvelle vie.
Carine Frenk, rédaction Afrique de RFI : Assane Diop, vous quittez aujourd'hui RFI. Vous présentez ce samedi 8 octobre votre toute dernière édition d'Afrique midi.
Assane Diop : En effet, le temps de la retraite a sonné, après plus de 35 ans passés à Radio France internationale, des années de reportage, de présentation de journaux, notamment Afrique midi, et du magazine Afrique presse sur RFI et TV5 Monde. RFI m'aura ainsi permis de parcourir en toute liberté l'Afrique.
Je retiendrai de l'actualité au cours de ces trois décennies les promesses de démocratisation en Afrique à coups de conférences nationales après la chute du mur de Berlin. Promesses souvent restées vaines un peu partout. Trente ans après, certains pays sont toujours confrontés aux conflits politico-militaires auxquels sont venus s'ajouter le jihadisme et le retour des coups d'État militaires, comme au bon vieux temps de la Guerre froide.
Alors, au milieu des années 1990, j'ai vécu à RFI la fin de l'apartheid, précédé de la libération de Nelson Mandela en Afrique du Sud, et du côté sombre de l'actualité, cette tragédie sans nom du génocide des Tutsis au Rwanda. De nos jours, il y a cette dangereuse montée du populisme, des populismes politiques, sur fond de crises sociales, de désinformation et de travestissement surtout de l'Histoire sur les réseaux.
Le poste de commandement opérationnel mixte du Gamou de Tivaouane a constaté cinq morts sur les routes et procédé à l’interpellation de 135 individus pour diverses infractions depuis mercredi
Le poste de commandement opérationnel (PCO) mixte du Gamou de Tivaouane, constitué d’éléments de la police, de la gendarmerie et des sapeurs-pompiers a constaté cinq décès sur les routes et procédé à l’interpellation de 135 individus pour diverses infractions depuis mercredi.
La gendarmerie a interpelé 22 personnes, pour agressions et associations de malfaiteurs. Elle a constaté 20 accidents, ayant fait deux décès et 43 blessés, d’après le bilan du PCO dont l’APS a reçu une copie.
Les gendarmes ont aussi immobilisé 215 motocyclettes.
De son côté, la police elle a constaté 9 accidents ayant causé quatre blessés, découvert un corps sans vie et interpellé 113 personnes, 11 personnes pour détention de chanvre, 9 pour ivresse publique, une pour conduite sans permis, une pour faux et usage de faux et 91 pour identification.
La Brigade nationale des Sapeurs pompiers (BNSP) a effectué, de son côté, 81 sorties, dont 50 pour accidents, 26 pour évacution de malades et 05 pour d’autres motifs, non spécifiés.
Elle a assisté 178 blessés, 139 pour cause d’accident de la route, 28 pour maladie et 11 pour autres causes.
La BNSP a aussi constaté trois décès et transporté un corps sans vie.
Elle a également procédé à la mise sous surveillance de 37 individus àla suite de consultations médicales gratuites dont avaient bénéficié 304 patients.
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FELWINE SARR, ÉLAN, ÉCLECTISME ET AFROTOPIE
Né en 1972 au Sénégal, celui qui est à la fois philosophe, économiste, écrivain et musicien appelle l’Afrique à sortir des modèles imposés et à penser de nouvelles utopies. Il critique le modèle classique du développement
Felwine Sarr est à la fois philosophe, économiste, écrivain et musicien. Il est né en 1972 au Sénégal. Felwine Sarr appelle l’Afrique à sortir des modèles imposés et à penser de nouvelles utopies. Il critique le modèle classique du développement.
Un texte théorique ressort de son œuvre, Afrotopia, publié en 2016. Felwine Sarr est aussi auteur de théâtre - dans Traces, il interpelle la jeunesse africaine - et chanteur.
FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES EN AFRIQUE, DE ZÉRO À DES MILLIONS D'EUROS SELON LES PAYS
En Afrique, de plus en plus de lois encadrent le financement des partis, qu'il soit privé comme public, favorisant une plus grande transparence, mais sans toujours se donner les moyens de leur contrôle
Véritable « patate chaude » dans les pays où manquent des cadres légaux, comme au Sénégal, la question du financement des partis est traitée de manière très différente à travers l’Afrique. Un passage en revue non exhaustif donne une idée des montants publics, très variables, accordés aux formations politiques : ils vont de zéro au Nigeria, en Égypte, au Soudan, au Botswana et nombre de pays d’Afrique de l’Ouest, à 33,5 millions d’euros au Maroc, en passant par 8 et 9 millions d’euros au Kenya et en Afrique du Sud.
Au Maroc, le soutien de l’État au financement des partis politiques a rien moins que quadruplé entre 2020 et 2021, année électorale. Une nouvelle loi a permis de dégager une enveloppe de 33,5 millions d’eurosen 2021 contre 7,4 millions en 2020, afin de financer les campagnes des élections législatives, régionales et communales. L’objectif, tel que formulé en 2018 par le roi Mohammed VI, vise à « accompagner les formations politiques (…) afin d’améliorer la qualité des législations et des politiques publiques ». Une aide complémentaire destinée à financer les travaux d’études et recherches des partis a d’ailleurs été décidée pour 2022.
Les mêmes dotations pour tous les partis présentant des candidats aux législatives, à condition de couvrir un tiers des circonscriptions, ont été octroyées en 2021 sur une première tranche de 69 000 euros, puis variable sur deux autres tranches, en fonction du nombre de sièges obtenus et de la représentation féminine. Celle-ci, du coup, progresse au Maroc, la part des femmes au Parlement étant passée de 10,7 % en 2002 à 24,1 % en 2022.
En Afrique du Sud, 9 millions d’euros de fonds privés comme publics
À l’autre extrémité du continent, en Afrique du Sud, la lutte contre la corruption a motivé l’adoption d’une nouvelle loi (Political Party Fund Act) en 2018, entrée en vigueur en avril 2021. Le détail des dons privés reçus par les partis, s’ils dépassent 100 000 rands (5 600 euros), doit être transmis tous les trimestres à la Commission électorale, compétente pour enquêter, sous peine d’amendes. Il est interdit de toucher plus de 15 millions de rands par an (84 000 euros) en provenance de la même source, tandis que les financements étrangers sont plafonnés à 5 millions de rands et destinés à des usages précis, tels que l’appui à la formation.
De Kossi à Medina Baye, en passant par Taïba Niassène, le Nigeria et d'autres pays Africain, Cheikh Ibrahima Niasse, l'une des plus grandes figures de la confrérie des Tidjanes au Sénégal a sillonné le monde pour prêcher la bonne parole
De Kossi à Medina Baye, en passant par Taïba Niassène, le Nigeria et d'autres pays Africain, Cheikh Ibrahima Niasse, l'une des plus grandes figures de la confrérie des Tidjanes au Sénégal a sillonné le monde pour prêcher la bonne parole. Depuis, chaque année, les Talibés viennent de partout pour faire leur Ziara et prennent part au Gamou.
Extrait JT 13H des Régions du Samedi 8 octobre 2022 sur RTS.
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PATRICE TALON 1ER, ROI DU BÉNIN, OUVRE LES BRAS À L’ARMÉE FRANÇAISE