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9 août 2025
Par Lansana Gagny SAKHO
ENDETTEMENT, TRISTE SORT DES FUTURES GENERATIONS
La nouvelle législature augure de bonnes perspectives pour le Sénégal dans la mesure où l’on passe d’une majorité mécanique à un équilibre relatif qui oblige les gouvernants à rendre compte.
La nouvelle législature augure de bonnes perspectives pour le Sénégal dans la mesure où l’on passe d’une majorité mécanique à un équilibre relatif qui oblige les gouvernants à rendre compte. La problématique de l’endettement de notre pays fut abordée par les députés de l’opposition lors de l’examen de la loi des finances initiale 2032. C’est une préoccupation majeure à cause de la fragilité de nos économies. L’endettement en soi n’est pas une mauvaise chose. Dès lors qu’il est contracté de façon intelligente, il est tout à fait légitime d’en faire un recours pour développer une nation. Cependant, comme pour tous les États africains, la prudence devrait être de mise dans le cas de notre pays.
Dans une note en date du 22 novembre 2022, pilotée par le Ministre des Finances Mamadou Moustapha BA, le Bureau d’Information Gouvernemental (BIG) explique les fondements de la stratégie d’endettement de Sénégal. Pour les pays africains, « la charge de la dette peut paraître difficilement soutenable », souligne Marin Ferry, économiste et spécialiste de la dette africaine à l’université Gustave Eiffel. Nos pays ne peuvent cependant pas se permettre, à l’instar des pays européens par exemple, de laisser filer leur dette. « Lorsque l’Allemagne ou la France empruntent sur les marchés, cela ne leur coûte rien car les taux d’intérêt sont très faibles, alors que la prime de risque pour les États africains est beaucoup plus élevée », (Marin Ferry).
Le Sénégal devrait tirer des revenus globaux de l’ordre de 20 000 milliards FCFA (30,17 milliards $)sur 30 ans d’exploitation de ses gisements d’hydrocarbures », avait annoncé Thierno Seydou Ly, directeur général de Petrosen Exploration & Production, filiale de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), le samedi 29 octobre 2022 soit près de 666 milliards de F CFA/an…. Les intérêts de la dette dans le cadre de la loi des finances initiale 2023 s’élèvent à 424,32 milliards de FCFA, soit 64% des revenus pétroliers prévisibles… Avec tout le buzz qu’ils ont créé sur les ressources pétrolières la montagne va probablement accoucher d’une souris
L’analyse du niveau d’endettement faite par le Ministre des Finances se tient à travers le Produit Intérieur Brut (PIB). Cela reste dans le cadre d’une démarche internationale classique. Cependant les difficultés à calculer le PIB sont particulièrement aigues pour la grande majorité des États Africains(y compris le nôtre). Si l’agriculture de subsistance est systématiquement sous-estimée, une partie de ce qui est perçu comme des facteurs de croissance, lorsque l’économie s’éloigne de la subsistance, peut ne refléter qu’une transition vers des activités qui sont plus faciles à calculer statistiquement. Quid du secteur informel dont la contribution positive dans l’économie de notre pays est avérée. Il crée des emplois et génère des revenus, et de ce fait réduit la pauvreté.
Il aurait peut-être été plus judicieux pour le Ministre des Finances et du Budget de sortir des schémas classiques et rapporter la dette à nos revenus réels. En référence à ses analyses, sur l’année 2022, le service de la dette représentait 1.693,9 milliards de F CFA. Or, en faisant une corrélation avec les recettes de 2023 (en se plaçant dans une perspective d’optimisme irréaliste, le service de la dette ne connaitra pas de variation entre 2022 et 2023), qui s’élèvent à 3.639 milliards de F CFA (hors dons) on tombe à un ratio 41,3%. Pour couvrir le déficit budgétaire dans le cadre de la LFI 2023, le gouvernent à prévu de recourir à un emprunt de près de 1.000 milliards F CFA. On ne sortira jamais de cette logique d’endettement…
L’endettement, n’est pas en soit mauvais. S’il est intelligent et productif, il peut assurer la prospérité d’un pays. Par contre, s’il ne produit aucune valeur ajoutée, il hypothèque l’avenir des futures générations. Pour l’utilisation des ressources issues de l’endettement de notre pays, le Ministre des Finances et du Budget met en exergue la construction de 2 526 km de routes, des 189 km d’autoroutes, le premier Train Express régional d’Afrique de l’ouest, le Bus rapid transit, 6 673 km de pistes pour désenclaver les zones de productions, la réalisation de 667 km de pistes par an, un programme spécial de désenclavement de plus de 2000 km, avec différentes boucles et dorsales en chantier…il a probablement oublié (à dessein ?) d’ajouter l’ARENA, le stade Abdoulaye WADE, l’arène nationale, les investissements pour l’acquisition d’aéronefs pour Air Sénégal, les projets de rénovation des stades Iba Mar DIOP, Demba DIOP…. Il a terminé ses explications en ces termes : « nous nous endettons parce que les besoins sont immenses et la prise en charge ne peut pas attendre ». Si la priorité des sénégalais tourne autour la construction de stades de foot et d’arènes de lutte, on devra se poser des questions sur le sens des mots « besoins immenses ». On peut juste se demander ce qui est « besoin immense » entre construire un stade de football à près de 150 milliards de F CFA et réhabiliter l’hôpital le Dantec (dont le coût est estimé à 60 milliards de F CFA selon le professeur Madieng DIENG) sans aliéner son patrimoine foncier….. Le Sénégal compte encore 4921 abris provisoires en 2022. Le coût de Dakar Aréna (inauguré le 8 août 2018), 66 milliards de F CFA, aurait permis de régler cette question qui est la face hideuse de l’enseignement au Sénégal.
Le Ministre des Finances et du Budget insiste particulièrement sur les infrastructures réalisées pour expliquer la politique d’endettement du gouvernement du Président Macky SALL depuis près d’une décennie. On peut comprendre leur démarche qui, malheureusement, ne s’inscrit pas une logique de développement. Même si c’est à ce niveau que les résultats de l’émergence sont peut-être le plus visibles au Sénégal. La nouvelle ville de Diamniadio et le nouvel aéroport international sont tout autant des projections symboliques dans un futur «émergé»...
Malgré le PSE, un nombre croissant de Sénégalais ont tenté l’année dernière de rejoindre l’Europe à bord d’embarcations de fortune, avec à la clé des pertes de vies humaines que les ONG estiment à des centaines, faute de chiffres officiels. Le taux d’analphabétisme au Sénégal dépasse les 50%, réussir à l’université ne garantit pas de s’extraire de la pauvreté, soulignait Yves Nzalé, coordonnateur d’un collectif de diplômés sans emploi. Quelques trois cent mille (300.000) Sénégalais décrochent chaque année un diplôme de l’enseignement supérieur, mais seuls un tiers d’entre eux trouvent du travail, explique-t-il en évoquant une situation «compliquée», «déplorable» et même «de désespoir»
Pour Charles Robertson, économiste à la banque d’affaires Renaissance Capital, le modèle de développement du Sénégal, avec l’accent mis sur les infrastructures et porté par les investissements étrangers, a certes créé de la croissance, mais pas nécessairement de l’emploi. «En termes macroéconomiques, le Sénégal fait bonne figure, mais l’homme ou la femme de la rue n’a rien ressenti de fantastique».
Se développer, c’est sortir du modèle de l’exportation des matières premières ; se développer, c’est faire du secteur secondaire et industriel une priorité. Quand on parle de développement, on ne brule pas les étapes, chaque chose se fait selon un ordre, priorité par priorité : une bonne politique de santé, une bonne politique de jeunesse, une bonne politique pour d’éducation. L’ensemble doit être soutenu par un secteur privé national fort.
Ces gens » n’écoutent personne ou, du moins, ne veulent-ils entendre que ce qui les arrange. Le 9 septembre 2022, le patronat sénégalais, à travers le Président du Conseil National du Patronat (CNP), sonnait l’alerte en ces termes. «Nous plaidons pour plus d’engagement à nos côtés de l’administration publique, plus de patriotisme économique, moins de haine de soi, moins de stigmatisation et de suspicion des privés nationaux qui gagnent des marchés et, enfin, de nouvelles règles de complémentarité avec l’investissement direct étranger». A défaut de museler l’opposition, ils sont quand même arrivés à réduire le secteur privé à sa plus simple expression. La base du développement d’un pays, c’est l’industrialisation. Le profil de la personne qui a en charge le ministère de l’industrie dans le gouvernement montre le peu de sérieux que ces gens accordent à ce secteur.
A l’image du Sénégal, les pays de l’Asie de l’Est ont connu des croissances rapides. Ils se sont endettés de façon intelligente et ont donné la priorité à l’industrialisation, diversifié leurs économies et exporté une gamme de produits sophistiqués et transformé leurs agriculteurs en ouvriers de fabrication dans les centres urbains. En revanche, quand nos jeunes du monde rural viennent dans nos villes, ils n’y retrouvent pas d’industries; ils se mobilisent autour des feux rouges et s’adonnent à la vente à la sauvette. La planification économique de notre pays ne peut pas être fondée sur des extrapolations de croissance ou de fonds mobilisés. La politique d’endettement du gouvernement ne fait qu’hypothéquer l’avenir de la jeunesse de notre pays qui devra payer au prix fort ces errements. Le forcing inopérant que le gouvernement vient mettre en œuvre pour obliger des opérateurs privés à baisser les prix des denrées, le concept de « Xeyu ndawi » sont assez révélateurs de leur échec…. En réalité le problème n’est pas un manque de volonté, c’est plutôt qu’ils ne savent pas faire….
Tous les Sénégalais seraient très curieux de connaître l’impact des investissements comme le stade Abdoulaye WADE, l’ARENA, le TER (structurellement déficitaire), Air Sénégal (un mort-né qui a couté une fortune au contribuable sénégalais) sur leur pouvoir d’achat, mais également sur l’insertion des jeunes diplômés… Ce n’est pas la dette qui pose problème mais les raisons pour lesquelles l’Etat du Sénégal s’endette. Elles sont inefficaces, inefficientes mais surtout suicidaires pour les futures générations. La politique d’endettement du gouvernement traduit une incapacité à saisir les enjeux et à trouver des solutions aux défis auxquels les populations sénégalaises, en particulier les jeunes, font face…. Certaines dépenses fendent le cœur de tout Sénégalais qui a un tant soit peu de l’amour pour son pays. Comment expliquer que le budget de l’Assemblée nationale, pour la gestion 2023, soit arrêté à la somme de 20.758.015.137 FCFA ce qui signifie une hausse de 3 milliards par rapport au budget de 2022 ? Que dire du budget du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) évalué à 7.541.040.284 milliards ? Ou du projet de budget du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), pour la gestion 2023, 9 160 000 000 FCFA ?
Le président de la République, Macky Sall, avait pris le 30 mai 2014 le décret 2014-697, allouant une indemnité forfaitaire mensuelle aux conjoints de chefs de mission diplomatiques et consulaires. «Il est alloué au conjoint dûment autorisé à rejoindre le chef de poste pour habiter la résidence officielle de l’ambassadeur ou du consul général une indemnité forfaitaire mensuelle dont le montant est fixé à 500 000 Fcfa», soit un budget annuel de 402 000 000 FCFA pour les conjoints des 67 patrons des représentations diplomatiques sénégalaises à travers le monde. 402.000.000 F CFA c’est une bourse entière annuelle pour 930 étudiants sénégalais à l’université de Dakar. Patriotiquement…..
Lansana Gagny SAKHO
Membre du Cabinet du Président PASTEF les Patriotes
PAR MAMADOU NDIAYE
OXYGÈNE AU MARCHÉ
Babacar Diagne appartient au monde d’avant. Il n’arrête pas de réviser ses jugements. Avec lui resurgissent les démons anciens : censure, coupure de signal, chape de plomb, interdiction et musellement.
Babacar Diagne appartient au monde d’avant. Il n’arrête pas de réviser ses jugements. Avec lui resurgissent les démons anciens : censure, coupure de signal, chape de plomb, interdiction et musellement.
En décidant la semaine dernière de priver le Groupe E-média de la jouissance d’un droit conquis et acquis, le directeur général du brinquebalant Conseil de régulation, rappelle à l’opinion que son geste, dépourvu de toute crédibilité, a partie liée à une intention mal cachée.
Il s’est encloué dans une situation courtelinesque. L’absurdité gouverne son acte, mélange de forfaiture et de trahison d’un serment. Il esquive la question lorsqu’elle lui est posée sur le manquement et se réfugie dans la gêne pour justifier la punition infligée à notre média dans lequel, semble-t-il, il ne compte que des « amis et des jeunes frères… » Passons.
Pour la postérité, la gloire ne sera pas au rendez-vous. Car les droits de télévision, propriété de la Fifa qui les rétrocède à des sociétés étalonnées, étaient soumis à un appel d’offres pour lequel notre groupe a soumissionné en même temps que la RTS et d’autres organes.
La même procédure a prévalu partout en Afrique à l’exception de l’Afrique du sud. Seul le Sénégal s’est encore illustré de la moins brillante des manières où les perdants gagnent et les vainqueurs perdent. Comprenne qui pourra.
Au plan technique, notre dossier se défendait. E-media avait ainsi remporté l’offre technique, avec des preuves irréfutables l’attestant. Donc la Rts était, à ce stade, éliminée. Dès lors s’ouvrait une période de mobilisation de la caution.
Prévenant et ayant l’anticipation chevillée au corps, Mamoudou Ibra Kane, DG de E-Média INVEST, informe par courrier le régulateur, l’invitant implicitement à aviser l’échiquier médiatique de la nouvelle donne. Babacar Diagne ne daigne pas répondre à la lettre de son « jeune frère ». Il prend son temps. Pourquoi ? Mystère.
Le montage financer était sur le point d’être bouclé côté E-Media quand, de l’autre côté, une agitation tatillonne et furtive s’emparait d’une fuite orchestrée au sujet d’un fallacieux défaut de paiement de la caution par E-Media. L’intention de nuire est manifeste.
Toute la hiérarchie de la finance publique est mobilisée aux fins de « prendre le relais » en payant « dans les quarante huit heures ». Ils l’ont fait. Grave. Pire, ils ont surenchéri, en court-circuitant E-Media.
Passé l’effet de surprise, le Top Management tente de comprendre comment a pu se produire le « hold-up ». Entretemps le Président du Collège du Cnra, Babacar Diagne en l’occurrence, se fend d’un communiqué annonçant l’attribution des droits exclusifs de retransmission de la Coupe du Monde Qatar 2022 à la RTS.
En clair, il se sent à l’aise pour protéger le « butin » de la chaîne publique par un soporifique rappel des dispositifs de répression en cas de violation. Sa rapidité à formuler cette note comminatoire contraste toutefois avec la lenteur de sénateur observée lorsqu’il a été saisi par le patron de E-Media.
A l’école de la différence et même de l’indifférence, Babacar Diagne est passé maître. Son attitude et son penchant dénotent chez lui un parti pris délirant. Sa dévotion ostentatoire et sa maladroite complicité des mauvais desseins lui ôtent l’équilibre dont devrait se prévaloir un régulateur des médias. Son soutien à la Rts le disqualifie puisque sommeille toujours en lui le zèle qui ne se remue qu’au moment des « mauvais coups ».
De « béances en urgences », Babacar Diagne ne perçoit plus les dynamiques en cours dans le secteur des médias. A tout le moins sa lecture reste biaisée par sa permanente quête de confort. Mais songe-t-il au réconfort ? A-t-il écho du monde d’après qui se profile ? Que reste-t-il d’un journaliste qui n’entend ni ne voit ?
En prévision de la présente Coupe du monde de football au Qatar, E-Media s’y était préparé méticuleusement avec un alléchant dispositif de promotion de contenus. Certaines entreprises, moins connues mais très volontaires, nous avaient choisi pour « gommer » leur déficit de notoriété. Notre projet de couverture de l’événement se profilait comme une bonne affaire avec des ventes d’espaces qui affichaient un attrait par des tarifs conséquents.
Nos écrans publicitaires se prêtaient au… jeu avec une grille réaliste et des hypothèses basses à l’appui. Bien entendu, nos simulations s’ajustaient au gré des performances des Lions et notre maîtrise des plateformes digitales ainsi que le positionnement de nos Fan’s zones dans des endroits éprouvés complétaient notre stratégie de proximité pour davantage agréger des publics qui s’identifiaient à notre politique éditoriale.
Le rapport du public à une chaîne de télévision donnée relève d’un choix souverain. Idem pour la fidélité qui se construit sur la longue période pour asseoir des audiences confortables. Né il y a quatre ans, E-Media a très vite gagné la confiance de l’opinion grâce à la diversité de ses offres éditoriales, à la progression de sa grille et à une production soutenue. Couper son signal c’est une atteinte à la liberté de choix du public qui saura s’en souvenir…
Ces facteurs crédibilisent notre approche qui rencontre une attente auprès de publics en quête d’éclairage, de loisirs, de détentes, de découvertes, d’analyses et de clés pour comprendre un monde en perpétuel mouvement. Le public ne veut plus broyer du noir. En clair, il a besoin d’offres alternatives de qualité. C’est à se demander si, par ce désir ardent, il ne décrète pas la fin des complaisances, la routine, en un mot, la médiocrité.
Le secteur privé des médias peut ne plus s’apitoyer sur son sort dès lors que le marché fonctionne avec des règles de transparence qui écartent toutes les connivences pour laisser prospérer la compétition et la performance. Un tournant majeur s’annonce avec la fin des « coins pépères » et d’un cycle lénifiant. Place à l’âpre bataille des contenus.
Déjà les médias occidentaux s’installent chez nous. Ils anticipent l’arrivée des grands groupes industriels dans les secteurs très disputés des hydrocarbures dont regorge le Sénégal.
Le temps est donc venu de regarder autrement le fonctionnement des médias dans notre pays. Tout l’écosystème est interpellé à cet effet. Si la chaîne publique bénéficie de fonds publics, elle doit renoncer aux ressources privées dédiées, elles, aux médias privés. Faute de quoi, le déséquilibre qui en résulte fausse la concurrence en raison des distorsions engendrées.
Exposée à des déficits chroniques et toxiques, la RTS, par son actuel statut, perturbe les règles du jeu concurrentiel. Elle doit son salut à la perfusion financière qui lui est administrée. Pour autant, elle demeure vulnérable malgré les appuis nombreux et divers.
La RTS doit être sauvée d’elle-même en se recentrant sur son périmètre. Faudra-t-il envisager son démembrement par une rectification de sa mission allégée de charges destructrices. L’ère des liquidités abondantes s’achève. Le nouvel environnement pénalise les groupes dépourvus de vision, de créativité ou d’anticipation. De ce fait, la Rts se montre incapable de s’adapter à la situation ; voilà pourquoi elle se réfugie chez des puissants pour conquérir injustement des parts de marchés.
Ses incursions dans le secteur privé alors qu’elle bénéficie du parapluie étatique irritent fortement les milieux professionnels du journalisme et de la communication. Le CNRA est mort. Vive le HARCA !
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YAW ACCUSE MACKY D’ETRE DERRIERE LES ATTAQUES CONTRE SERIGNE MOUSTAPHA SY A L’ASSEMBLEE NATIONALE
La conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) est montée au créneau pour dénoncer une instrumentalisation de l’Assemblée nationale avec à la manette Macky Sall qui « sape les fondamentaux de notre société ».
L’intervention injurieuse de la députée Benno Bokk Yaakaar de Kaffrine, Amy Ndiaye, contre Serigne Moustapha Sy continue de susciter des réactions d’indignation. C’est ainsi que la conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) est montée au créneau pour dénoncer une instrumentalisation de l’Assemblée nationale avec à la manette Macky Sall qui « sape les fondamentaux de notre société ».
Amy Ndiaye a irrité l’opposition constituée au sein de la coalition Yewwi Askaan Wi depuis sa violente intervention dimanche contre le marabout politicien Serigne Moustapha Sy, durant l’examen du budget du ministère de l’Intérieur. « Quel marabout avait dit que si on emprisonne Khalifa Sall, il va séjourner avec lui en prison ? Pourtant, il n’avait pas honoré sa parole. Un marabout qui reste à sa place, on le respecte. Mais un marabout qui s’attaque au président Macky Sall, nous allons lui faire face. Quand tu respectes notre chef, on te respecte. Un marabout doit respecter la volonté divine et être avec celui que Dieu a choisi pour diriger le pays », avait soutenu avec hargne la députée Amy Ndiaye de Gnibi.
Une intervention musclée contre le responsable moral du Pur (Parti de l’Unité et du Rassemblement) qui avait mis les députés de l’opposition dans tous leurs états car jugeant les propos de la députée attentatoires à leur culte. Ces propos ont été suivis d’une levée de boucliers des députés de Yaw, particulièrement ceux du Pur, obligeant le président de l’Assemblée nationale à suspendre la séance pendant une trentaine de minutes.
À la reprise de la séance, les députés de l’opposition ont refusé la poursuite des travaux, accusant même le président de l’Assemblée nationale d’être de connivence avec les députés de la mouvance présidentielle pour insulter des marabouts qui leur sont proches. Ce qui avait poussé le président Dr Amadou Mame Diop à suspendre une nouvelle fois la séance pour se livrer à des consultations. Par la suite, constatant la persistance du blocage, il avait décidé d’ajourner le vote du budget du ministère de l’Intérieur jusqu’au lendemain c’est-à-dire hier lundi.
Khalifa Sall : « Qui est derrière cette députée pour qu’elle puisse avoir ce courage ? »
Yewwi Askaan Wi n’a pas voulu laisser cette affaire mourir de sa belle mort. La coalition de Khalifa Sall, Ousmane Sonko et Cie a fait face à la presse hier pour accuser Macky Sall d’être derrière cette intervention musclée de la députée de Gnibi. « Qui est derrière cette députée pour qu’elle puisse avoir le courage de prononcer de tels propos à l’encontre de Serigne Moustapha Sy dans un piètre débat ? », s’est interrogé Khalifa Sall, président de la conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, lors de la conférence de presse du directoire du PUR sur la sortie de la parlementaire contre le guide religieux Serigne Moustapha Sy. Poursuivant, Khalifa Ababacar Sall a réaffirmé son soutien au fondateur du parti PUR et a invité les députés de l’opposition à continuer le combat au sein de l’hémicycle pour porter les préoccupations des populations et non se lancer dans des débats inutiles.
Ousmane Sonko : « C’est le Président Macky Sall qui est le principal responsable d’une telle sortie »
Cheikh Ahmed Tidiane Youm, numéro 2 du Parti pour l’Unité et le Rassemblement (PUR), a lui lancé des mises en garde contre les attaques et propos discourtois prononcés contre leur chef de parti et guide religieux. Il a prévenu que son parti n’acceptera plus des attaques contre son responsable. « Trop c’est trop ! Nous n’accepterons plus que des gens continuent à insulter Serigne Moustapha Sy. C’est fini », a-t-il tonné. Tout comme Khalifa Sall, Cheikh Tidiane Youm et Cie, Ousmane Sonko a lui aussi fermement dénoncé l’attaque musclée de la députée Amy Ndiaye contre Serigne Moustapha Sy. Une sortie qu’il juge malencontreuse de la députée de la coalition BBY contre le marabout politicien, Serigne Moustapha Sy. En effet, pour Ousmane Sonko, l’on ne devrait pas accepter que de tels propos, qui ont semé le chaos dans certains pays de la sous-région, soient prononcés par un député. Selon lui, c’est le président Macky Sall qui est le principal responsable d’une telle sortie...
SOKHNA NDATTÉ CISSÉ EMPOCHE 10 MILLIONS
Originaire de Touba et âgée seulement de 14 ans, Sokhna Ndatté Cissé a remporté la 6e édition du concours international de mémorisation du Coran Sheikha Fatima Bint Mubarak de Dubaï. Elle a été récompensée lors de la rencontre avec la communauté des daara
Originaire de Touba et âgée seulement de 14 ans, Sokhna Ndatté Cissé a remporté la 6e édition du concours international de mémorisation du Coran Sheikha Fatima Bint Mubarak de Dubaï. Elle a été récompensée lors de la rencontre avec la communauté des daaras, ce lundi, à Diamniadio par le président Macky Sall. En plus d’une distinction, elle a reçu 10 millions de francs CFA. Il faut dire que la fille a fait son apprentissage de la récitation coranique aux côtés de Oustaz Cheikhouna Cissé, le maître coranique. Ce dernier aura également 2 millions.
Par ailleurs, Sokhna Ndatté Cissé a participé au concours de récital du Saint Coran de Senico de 2021. Elle a obtenu la troisième place. Selon le chef de l’Etat, les performances de nos jeunes filles et garçons dans les compétitions internationales de la Oummah islamique, doivent davantage nous motiver dans notre engagement au service de nos daara.
Il a rappelé, à cette occasion, les consécrations de : Ndombor SENE, en 2016 en Malaisie ; Mouhamed Moudjtaba DIALLO et Sokhna Mame Diarra NGOM, en 2017 en Malaisie ; Sokhna Maïmouna LO, en 2018 à Dubaï ; Mouhamed Mahi TOURE, en 2021 au Maroc. Et récemment, Sokhna Ndatté CISSE, lauréate du Premier Prix du récital du Saint Coran en octobre dernier à Dubaï.
« Dans le même esprit, pour créer une émulation au plan national et aider à une préparation optimale de nos candidats et candidates, je suis heureux d’annoncer l’institution d’un Prix du Président de la République pour le Récital du Saint Coran », a soutenu le président Macky Sall.
MIMI A TOUBA
La députée Aminata Touré a été reçue ce lundi par le khalife général des mourides. Revenant sur le sens de sa visite, l’ancienne Première ministre dit être venue « échanger avec le Saint homme sur la situation nationale et recueillir ses recommandations
La députée Aminata Touré a été reçue ce lundi par le khalife général des mourides. Revenant sur le sens de sa visite, l’ancienne Première ministre dit être venue « échanger avec le Saint homme sur la situation nationale et recueillir ses recommandations et surtout ses prières. C’était cela le sens de notre visite. » Interpellée sur ses ambitions pour 2024, Aminata Touré a préféré ne pas parler de politique. Pour elle « ce n’est ni le lieu, ni l’endroit le mieux indiqué pour le faire ». Elle donne rendez-vous en d’autres occasions et d’autres lieux pour « discuter de ces choses parce qu’aujourd’hui, c’était un jour de ziar et d’échanges avec le khalife général des mourides. »
L’actuelle député non inscrite dit avoir entendu les recommandations du khalife. Toutefois, l’ex tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar pour les législatives de 2022 dit être préoccupée par la situation nationale. Aminata Touré souhaite « la stabilité pour laquelle, le Sénégal est connu dans le monde entier, soit préservée. Et, cela est très important à mon avis. Et bien évidemment, nos chefs religieux jouent un rôle important dans ce domaine-là. C’est la paix et la sécurité de ce pays qui nous incombe. Et, il faut qu’elles soient préservées à tout prix. »
LE SÉNÉGAL EST L’ADVERSAIRE LE PLUS REDOUTABLE DU GROUPE
Adversaire du Sénégal ce mardi, Gustavo Alvaro ne compte pas chercher ce point du nul qui ouvrirait les portes des huitièmes de finale à son équipe.Le sélectionneur de l’Équateur veut gagner mais reste craintif par rapport aux qualités des Lions sans Mané
Adversaire du Sénégal ce mardi, Gustavo Alvaro ne compte pas chercher ce point du nul qui ouvrirait les portes des huitièmes de finale à son équipe. Le sélectionneur de l’Équateur veut gagner mais reste craintif par rapport aux qualités des Lions malgré l’absence de Sadio Mané.
Match à ne pas perdre
« Nous travaillons au quotidien pour bousculer n’importe quelle équipe en face de nous. Nous sommes conscients que la rencontre de demain sera difficile et serrée, c’est pourquoi je demande à mes joueurs de garder le calme. Parfois, il y a trop d’euphorie et ce n’est pas bon. Il s’agit d’un match complètement différent des autres. C’est vrai qu’un point nous suffit pour passer au prochain tour, mais nous n’allons pas chercher le nul, nous voulons gagner. Nous nous sommes bien comportés contre les Pays-Bas, on a bien joué, mais c’est derrière nous. Il reste le Sénégal, une belle équipe qui joue bien au football. J’espère que demain (aujourd’hui), on va passer parce qu’on le mérite ».
Sénégal sans Mané
« Pour moi, le Sénégal est l’adversaire le plus redoutable du groupe. Nous devons rester concentrés, lire le jeu. Pour dire vrai, nous nous attendons à un match très compliqué. C’est vrai qu’il n’y a pas Mané, mais ça reste une équipe très physique et très technique ».
Stratégie face au Sénégal
« Si nous allons attaquer ? Je ne sais pas. Nous avons notre propre style, nous défendons bien mais nous attaquons bien aussi. Le Sénégal est une bonne équipe avec un bon sélectionneur et des idées claires. Ils ont su réinventer après la blessure de Mané. Ils ont su relever la tête après la défaite face aux Pays-Bas. Donc, il faut être prêt à répondre ».
Présence ou pas d’Enner Valencia
« Il s’est fait une entorse au genou selon le staff médical. C’est un garçon avec un grand cœur qui veut toujours jouer et aider l’équipe. Nous ferons tout pour qu’il joue, s’il ne débute pas peut-être qu’il entrera en cours de jeu. Quoi qu’il arrive, on se battra, on est prêts. Nous allons donner le maximum. Nous n’avons pas peur, même s’il faut le reconnaître, l’adversaire est plus fort ».
GAGNER ET RENTRER
L’équipe nationale du Sénégal a l’exception de Cheikhou Kouyaté a effectué hier après-midi sa séance d’entraînement de veille de match contre l’Equateur. Cette séance pourrait être la dernière des Lions pour ce Mondial 2022, en cas de défaite.
L’équipe nationale du Sénégal a effectué hier après-midi sa séance d’entraînement de veille de match contre l’Equateur, prévu aujourd’hui (coup d’envoi à 15h GMT). À l’exception de Cheikhou Kouyaté, tout le groupe s’est entraîné. Cette séance pourrait être la dernière des Lions pour ce Mondial 2022. Mais ce scénario n’est pas envisagé par Aliou Cissé qui a fait savoir en conférence de presse que son séjour à Doha est loin d’être terminé. Ce n’est pas en tout cas l’issue qu’il envisage. « Je suis issu d’un pays où on n’aime pas la défaite », dixit le sélectionneur national, qui envoie ainsi un message à la fois galvanisant pour ses joueurs et rassurant pour le public sénégalais si exigeant. Cette envie de vaincre se lit sur les visages de Gana Gueye et compagnie. Ce lundi, ils ont effectué leur séance de veille de match contre l’Équateur avec la mine de la concentration des grands jours.
Focus et imperturbables, ils savent qu’ils auront droit à une finale avant la lettre. Ils sont condamnés à gagner pour rester dans la course et ils en sont conscients. Tout le groupe a participé à la séance collective à l’exception de Cheikhou Kouyaté, qui ne s’est toujours pas remis de sa blessure. Une séance de mise en place tactique pour faire face à la Tri, très entreprenante contre les Pays-Bas vendredi dernier. Mais surtout pour bloquer son leader technique et actuel meilleur buteur du Mondial, Enner Valencia, auteur de trois buts en deux matchs et des six derniers buts de son pays en Coupe du monde.
De son côté, Cissé a annoncé les couleurs de cette rencontre. Il va attaquer pour gagner. De quoi espérer une titularisation pour Iliman Ndiaye ? Auteur d’une bonne entrée contre Qatar, passeur décisif sur le troisième but des siens, inscrit par Bamba Dieng, l’attaquant de Sheffield postule naturellement pour une place de titulaire. Le cas échéant, ça pourrait être au détriment de Krépin Diatta, méconnaissable depuis le début du Mondial. Ou alors de Famara Diédhiou, buteur lors de sa première titularisation face au Qatar.
La rencontre du Sénégal contre l’équateur est prévue ce mardi à 15h GMT, 18h heure locale au stade international Al Khalifa, construit en 1976 et rénové pour les besoins de la Coupe du monde Qatar 2022.
Par Baba DIOP
LE MARABOUTEUR
Tata fait partie de la cohorte du douzième Gaindé. Lors de l’élection du bureau, elle avait bataillé ferme pour obtenir le poste de présidente de la commission Khon « Les Affaires mystiques ».
Tata fait partie de la cohorte du douzième Gaindé. Lors de l’élection du bureau, elle avait bataillé ferme pour obtenir le poste de présidente de la commission Khon « Les Affaires mystiques ». Sur sa tablette figurait le pédigré de tous les Karamoko, de tous les Garabou-Garabou. Ceux qui pouvaient retenir le pied de l’adversaire au moment du tir au but, ceux qui pouvaient aveugler un gardien de but en cours de jeu. Ceux qui pouvaient donner au ballon la puissance d’un boulet de canon. Enfin ceux qui pouvaient brouiller le VAR. Pour sa régularité chez les charlatans et autres liseurs de marc de café, Tata avait un tarif préférentiel et même une ristourne. Un appel du pied pour le prochain appel d’offre.
Pour que le Sénégal accède aux huitièmes de finale, Tata y a mis les bouchées doubles. Trouvant insuffisant le budget qui lui est alloué, elle a cassé sa tirelire. Voilà qu’on signale à Tata l’existence dans le pays profond d’un super grand marabouteur. Le marabouteur exigea pour entamer la consultation, un poulet rôti bien dodu destiné au Djinn. Tata se mit aux fourneaux pour un poulet au coco. Le marabouteur se saisit du poulet, arracha une aile accompagnée de «In lafo» puis une cuisse «in podio». Le sang de Tata ne fit qu’un tour. Elle se saisit du restant du poulet pour dire : «In deunno. Bi pour man ak Tons»
*Lafo , podio, deunno : Aile , la cuisse, le blanc de poulet
ON A RETROUVÉ ÉDOUARD MENDY
Édouard Mendy a retrouvé des réflexes dans le but, de bon augure pour le Sénégal qui doit battre l’Équateur, mardi au stade Khalifa, pour se qualifier pour les huitièmes de finale du Mondial-2022
Sa détente phénoménale à bout portant devant le Qatarien Ismail Mohamad, un des plus beaux arrêts du tournoi, a rassuré la "tanière".
"Je suis très satisfait des garçons, surtout d’Édouard Mendy qui nous a maintenus longtemps dans ce match", a dit le sélectionneur Aliou Cissé après la victoire contre le Qatar (3-1).
"Doudou" Mendy, comme il était appelé quand il était gardien N.3 à l'Olympique de Marseille, avait suscité quelques doutes contre les Pays-Bas (2-0), où il avait raté sa sortie sur l'ouverture du score.
"Ça arrive d’avoir des moments comme ça, mais je pense que les gens en font un peu beaucoup, il ne faut pas trop en faire une grande histoire", le défendait Kalidou Koulibaly.
La défaite contre les Oranje, "toute l'équipe est fautive, ce n'est pas seulement un joueur", insistait le capitaine.
"Je ne m'inquiète pas, Édouard peut sortir un grand match" contre le Qatar, poursuivait Koulibaly, son coéquipier de club (Chelsea). Ce qu'il a fait.
Pape Gueye aussi l'avait prédit. "C'est le meilleur gardien du monde, alors pourquoi il y aurait un problème ?" demandait le Marseillais. "C'est un cadre. Il est performant, aide les autres, nous parle".
"Un mental d'acier"
Aliou Cissé n'avait "aucun doute sur ses qualités, il aura l'occasion de montrer qui il est. Édouard fait partie des meilleurs gardiens du monde".
Le sélectionneur savait aussi qu'après un début de saison mitigé, son gardien avait "beaucoup de choses à prouver, mais c'est un homme de challenge".
"Édouard va bien", rassurait Aliou Cissé après le premier match un peu manqué au Mondial. "C'est un garçon qui a un mental d'acier. Bien sûr qu'on a échangé avec lui comme je le fais avec la plupart des nos joueurs."
Pour le coach, "les qualités d’Édouard ne sont pas à mettre en doute. Je sais que c’est un garçon effectivement qui traverse des moments un petit peu difficiles mais je n’ai aucun doute. Il a entièrement ma confiance, entièrement la confiance de ses coéquipiers."
Vainqueur de la Ligue des champions en 2021, puis décisif dans la première Coupe d'Afrique remportée par le Sénégal, en 2022, Mendy a en effet vécu un début d'exercice 2022-2023 difficile avec Chelsea.
Un but gag a gâché son mois d'août, un dribble raté contre Brenden Aaronson qui a précipité la lourde défaite des Blues à Leeds (3-0).
Ensuite il s'est blessé à un genou en septembre, et à son retour, le nouvel entraîneur, Graham Potter, a conservé Kepa Arrizabalaga dans le but.
Mais l'Espagnol s'est blessé à son tour contre Brighton et Mendy est revenu.
Le gardien sénégalais a retrouvé sa place, mais sans éclats, sans les arrêts spectaculaires auxquels il a habitué ses supporters, les bleus comme les verts-jaunes-rouges, jusqu'à ce match mal ficelé contre les Pays-Bas.
Mais il entend montrer contre l’Équateur du co-meilleur buteur (avec Kylian Mbappé) du tournoi, Enner Valencia (3 buts), qu'il est toujours parmi les meilleurs.
«NOUS N'ALLONS PAS CHERCHER LE NUL, NOUS VOULONS GAGNER»
Gustavo ALFARO, coach de l’Équateur - Un point, c’est tout ! L’Equateur est à la recherche d’un point pour composter son ticket pour les 8èmes de finale de la Coupe du monde Qatar 2022.
De nos envoyés spéciaux : Abdoulaye Thiam et Khalifa Ababacar Gueye |
Publication 29/11/2022
Un point, c’est tout ! L’Equateur est à la recherche d’un point pour composter son ticket pour les 8èmes de finale de la Coupe du monde Qatar 2022. Toutefois, son sélectionneur n’entend pas jouer le nul face au stade ce soir au Khalifa International Stadium de Doha. C’est ce que Gustavo Alfaro a déclaré lors d’une conférence de presse tenue lundi 28 novembre.
(QATAR, Doha)– «Nous travaillons au quotidien pour bousculer n'importe quelle équipe en face de nous. Nous sommes conscients que la rencontre de demain (ce soir, Ndlr) sera difficile et serrée, c'est pourquoi je demande à mes joueurs de garder le calme. Parfois, il y a trop d'euphorie et ce n'est pas bon. Il s'agit d'un match complètement différent des autres. C'est vrai qu'un point nous suffit pour passer au prochain tour, mais nous n'allons pas chercher le nul, nous voulons gagner. Nous nous sommes bien comportés contre les Pays-Bas, on a bien joué, mais c'est derrière nous. Il reste le Sénégal, une belle équipe qui joue bien au football. J'espère que demain (c soir, Ndlr), on va passer parce qu'on le mérite».
«UN ADVERSAIRE REDOUTABLE»
«Pour moi, le Sénégal est l'adversaire le plus redoutable du groupe. Nous devons rester concentrés, lire le jeu. Pour dire vrai, nous attendons à un match très compliqué. C'est vrai qu'il n'y a pas Mané (Sadio), mais ça reste une équipe très physique et très technique».
APPLIQUER NOTRE STYLE DE JEU
«Si nous allons attaquer ? Je ne sais pas. Nous avons notre propre style, nous défendons bien mais nous attaquons bien aussi. Encore une fois, le Sénégal est une bonne équipe avec un bon sélectionneur et des idées claires. Ils ont su se réinventer après la blessure de Mané (Sadio). Ils ont su se relever après la défaite face aux Pays-Bas. Donc, il faut être prêts à répondre».
VALENCIA ?
«Il s'est fait une entorse au genou selon le staff médical. C'est un garçon avec un grand cœur qui veut toujours jouer et aider l'équipe. Nous ferons tout pour qu'il joue, s'il ne débute pas peut être il entrera en cours de jeu. Quoi qu'il arrive, on se battra, on est prêts. Nous allons donner le maximum. Nous n'avons pas peur, même s'il faut le reconnaître, l'adversaire est plus fort».