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9 août 2025
LE SENEGAL INVESTIT POUR LA PAIX
Avec l’exploitation annoncée des hydrocarbures et la situation sécuritaire volatile dans la sous-région, le budget du ministre de l’Intérieur a été augmenté de manière exceptionnelle : plus de 148 milliards F Cfa pour permettre d’affronter les enjeux
Avec l’exploitation annoncée des hydrocarbures et la situation sécuritaire volatile dans la sous-région, le budget du ministre de l’Intérieur a été augmenté de manière exceptionnelle : plus de 148 milliards F Cfa pour permettre d’affronter les nouveaux enjeux.
Comme attendu, le passage du ministre de l’Intérieur à l’Assemblée a été un moment de discussions tendues, de frictions et de contradictions. Après ces questions, il y a aussi la réalité sécuritaire, qui explique la hausse du budget du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique. Les autorisations d’engagement du dé¬partement ministériel, chargé notamment de la sécurité publique, s’élèvent à 310 milliards 847 millions 702 mille 659 francs Cfa, selon un rapport de l’Assemblée nationale. Alors que le montant des crédits de paiement dudit ministère est de 180 milliards 246 millions 552 mille 326 francs Cfa. Il a connu une augmentation exponentielle de 148 milliards 419 millions 808 mille 634 francs Cfa. Ce qui est particulièrement inédit.
L’exécution du prochain budget intègre de «nouveaux enjeux et défis liés à l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz au Sénégal», avance Antoine Diome dont le budget est réparti en sept rubriques : le pilotage, la gestion et la coordination administrative, la sécurité publique, la sécurité civile, l’administration territoriale, la gouvernance électorale, le fonds dédié à lutte contre les incendies et le compte de commerce de police. «Dans le souci de faire face à l’ensemble des défis, le ministère de l’Intérieur entend poursuivre ses efforts de recrutement, de dotation en matériel et, surtout, renforcer ses capacités de lutte antiterroriste, de lutte contre la drogue et la criminalité», assure Antoine Félix Diome.
Il annonce le renforcement de la Sécurité de proximité dont celui des moyens de ses agents, notamment leurs émoluments, ont été réclamés par les députés. Il est prévu, dit-il, que les Asp vont devenir un «corps spécial», qui va aussi participer à la revalorisation de la rémunération des agents. «Un important travail préalable est en train d’être finalisé, en rapport avec les différents services concernés, pour tenir en compte des réalités complexes de la sécurité, avant de procéder à la création de ce corps spécial», ajoute Antoine Félix Diome. Il y a aussi les chantiers de la protection civile, la réforme de l’administration territoriale et la construction de la citoyenneté.
Pour ces questions, il parle de «priorités» absolues. Pour lui, il s’agit d’investissements nécessaires pour faire face à un «environnement géopolitique sous-régional mouvementé» en Afrique en faisant sans doute allusion à l’instabilité politique et démocratique, qui déchire certains pays de la région, qui font face aussi à des attaques djihadistes. Les différends électoraux comme la loi sur le parrainage, la non-disponibilité du fichier électoral à temps à la veille des élections, la «répression et l’interdiction» ont passionné les débats. «Récemment, on a interdit aux gens du secteur primaire d’organiser une marche, avant de leur donner une autre date, alors qu’il s’agit de personnes responsables», regrette Thierno Alassane Sall, qui «dit ne pas comprendre que les mêmes prétextes avant 2012 soient aujourd’hui servis, dix ans après». «Vous n’êtes pas plus patriotes que les autres Séné-galais qui veulent faire leur manifestation. Il faut être sérieux. Vous ne donnez jamais de raisons valables en interdisant les marches. Il faut mettre un terme à cela», estime TAS dont les préoccupations ont été aussi amplifiées par d’autres députés.
Par Madiambal DIAGNE
LE QATAR AURAIT MEME SOUDOYÉ LE CIEL
Le Qatar s’est vu éliminé au premier tour de sa Coupe du monde, mais il aura parfaitement réussi son organisation. Il a fait taire toutes les critiques
Les dirigeants qataris n’ont pas fait mystère de leur mégalomanie ou ne se sont pas cachés quant au montant du budget alloué à l’accueil de la Coupe du monde 2022 : 220 milliards de dollars. A titre de comparaison, la Russie avait déboursé 11,6 milliards de dollars pour la précédente édition, 15 milliards de dollars ont été dépensés en 2014 au Brésil et moins de 7 milliards de dollars pour les éditions précédentes.
Les Qataris ont construit six nouveaux stades et le pays a visé, à travers cette Coupe du monde, une continuité dans le programme de développement du pays. Outre les stades, ce sont d’innombrables infrastructures qui ont vu le jour dont des lignes de métro, des hôtels, des aéroports, des routes. Le Qatar a voulu montrer, à travers cet événement, la puissance mondiale qu’il est en train de créer ou que le pays voudrait se mesurer à ses voisins et non moins concurrents comme les Emirats arabes unis ou l’Arabie Saoudite. C’est un Mondial de la démesure et le Qatar a essuyé toutes les critiques pour cette arrogance, des critiques venant essentiellement du continent européen. Reste à se demander si toutes les critiques, qui semblent parfois dénoter une certaine condescendance, ont été justifiées.
Le Qatar accusé de tous les péchés
Les conditions dans lesquelles l’organisme du football mondial, la Fifa, avait décidé en 2010 d’attribuer l’organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar, ont été vivement décriées. De fortes suspicions de corruption ont fait les choux gras des médias. De grosses sommes d’argent auraient été distribuées à des personnalités influentes de la Fifa. Les différents acteurs ont fait dans la négation et au gré des postures, certains hauts dirigeants de la Fifa à l’époque, comme le Suisse Sepp Blatter (remplacé par Gianni Infantino à la tête de la Fifa), ont attendu par exemple la dernière semaine de l’ouverture du Mondial au Qatar, pour regretter le choix fait sur ce pays.
Des accusations de corruption ont aussi été évoquées sur le plan sportif. Des détracteurs de l’organisation de la Coupe du monde au Qatar avaient accusé les autorités de cet émirat pétrolier et gazier d’avoir cherché à soudoyer des joueurs de l’Equateur, premier adversaire du Qatar au match d’ouverture. On a bien vu que les Equatoriens avaient parfaitement respecté l’équité sportive et ont livré un match franc pour finir par battre le Qatar devant son public et leur Emir sur le score de 2 buts à 0. Leur autre adversaire du Groupe A, le Sénégal, n’a pas non plus fait dans la dentelle, battant lui aussi le Qatar sur le score de 3 buts à 1. Peut-être que s’il y aurait une équipe à acheter par le Qatar, ce serait celle des Pays-Bas pour le dernier match de leur groupe ce mardi 29 novembre 2022. A moins que seuls les joueurs et coaches des équipes du tiers-monde seraient corruptibles !
Pour les préparatifs de la Coupe du monde, le Qatar avait fait venir sur son sol plus de 1,7 million de travailleurs migrants provenant d’Inde, du Bangladesh, du Népal, de l’Ouganda, de la Zambie, entre autres. Ces travailleurs migrants voyaient ainsi une opportunité s’offrir à eux pour échapper à la situation de pauvreté dans leurs propres pays. Les conditions de travail inhumaines ont été dénoncées ainsi que le bas niveau de salaires payés à ces catégories de travailleurs. Les médias ont mis en exergue une «hécatombe», avec un nombre de 15 000 morts parmi ces travailleurs, en l’espace de douze ans. L’annonce n’a pas manqué de susciter un énorme émoi. Seulement, on ne peut pas ne pas relever que ce chiffre brut, rapporté à la population totale des travailleurs migrants, est de l’ordre de 17 morts pour 1000 personnes sur une période de douze années soit moins de 1,5 décès pour 1000 habitants par an. Le taux moyen de mortalité au Qatar est de 1,6 décès pour 1000 personnes. Allez voir les taux de mortalité en Inde, au Népal, au Bengladesh, qui sont quatre fois supérieurs !
Le Qatar a aussi été accablé pour des manquements ou des dégâts contre l’environnement du fait des méga-constructions prévues pour accueillir l’événement. Tout autre pays qui organise un événement de cette envergure construirait des stades, des routes, des autoroutes, des aéroports. Pour donner des gages, le Qatar a fait construire certains stades avec des matériels recyclés et des constructions démontables. Les critiques liées aux conditions climatiques, avec un niveau de chaleur ambiante qui dépasse en moyenne les 40 degrés Celsius, ont poussé à l’installation de climatiseurs dans les stades. Mais les Qataris ont trouvé une parade imprévue ou réussi une prouesse, celle de soudoyer les cieux pour que les thermomètres baissent à 24 degrés. Il n’était alors plus nécessaire de faire tourner les climatiseurs géants. N’en auraient-ils pas les moyens et le manque de scrupule ?
Le Qatar a été critiqué pour des violations des droits humains. C’est un secret de polichinelle que la monarchie qatarie est implacable contre ses adversaires ou tous objecteurs de conscience. Le pays est aussi connu pour ne tolérer aucune pratique sexuelle jugée déviante, et de lourdes sanctions sont prononcées contre les auteurs. Les droits de femmes qataries ont aussi été un sujet de préoccupation, surtout qu’elles ne pourraient voyager à l’étranger sans l’autorisation d’un tuteur mâle. C’est un archaïsme d’un autre âge, même si le Qatar ferait mieux que nombre de pays arabes ou musulmans sur le registre des droits des femmes. Seulement, sur ce registre de la démocratie, des libertés et des droits humains, peut-on dire qu’un pays comme la Russie par exemple, qui avait accueilli la Coupe du monde 2018, donnerait de meilleurs gages que le Qatar ? Assurément non ! Il reste que si cette logique de parangon des droits de l’Homme et des libertés devrait être suivie, il serait bien difficile, à travers les différentes régions du monde, de trouver des pays éligibles pour accueillir une Coupe du monde. Au demeurant, l’idée de bannir l’organisation de la Coupe du monde du Qatar pour un motif de pratiques anti-démocratiques et liberticides équivaudrait à ouvrir une boîte de Pandore. En effet, ils sont nombreux, les pays qualifiés à cette présente édition de la Coupe du monde et qui ne font pas mieux que le Qatar en termes de pratiques démocratiques, de respect des droits des femmes ou des personnes Lgbt ou de l’application de la peine de mort ou des droits des travailleurs migrants, ou en matière de discriminations liées au sexe, à la race ou à la religion.
Les belles réponses du Qatar à ses contempteurs
Les associations des alcooliques anonymes et autres organisations qui luttent contre l’alcoolisme devraient une fière chandelle au Qatar. L’interdiction de la vente d’alcool aux abords des stades a fini par être acceptée par tous les spectateurs. Peut-être que cela a participé à une certaine bonne ambiance, même festive et l’absence de débordements dans les stades. Sans doute que les visiteurs du Qatar ont bien compris qu’on ne va pas chez quelqu’un en lui exigeant de changer les règles d’accueil. A la vérité, personne n’a été obligé d’aller au Qatar. Pour autant, le public a assurément été au rendez-vous. Les préposés à la sécurité n’ont pas été trop éprouvés. Il faut dire que le déroulement de la compétition est jusqu’ici très paisible. Mieux, à chaque fois que leur équipe a été battue, les supporters qataris sont rentrés dignement et ont participé à la fête aux côtés des vainqueurs. La liesse de la célébration par les supporters saoudiens de leur victoire contre l’Argentine (2-1) à travers les rues de Doha suffit pour témoigner du bel état d’esprit, quand on connaît la mauvaise qualité des relations diplomatiques entre le Qatar et son grand voisin. Aurait-on déjà oublié le chaos de la finale de la Champion’s League européenne entre Liverpool et le Real Madrid l’année dernière au Stade de France à Paris ?
L’affluence est très forte. Les menaces de boycott du public n’ont pas eu d’effets. Les stades sont toujours bien garnis avec des supporters enthousiastes. Aussi, la compétition continue de battre tous les records de téléspectateurs. Mais c’est sur place qu’on mesure mieux combien le Qatar a parfaitement réussi son organisation. De nombreuses critiques sont ainsi apparues injustes ou relevant de fantasmes. Souligner cela pourrait apparaître aux yeux de certaines personnes comme d’avoir été acheté par le Qatar, qui n’aurait aucune vertu que de payer des satisfecit avec ses pétrodollars, mais force est de dire que les visiteurs du Qatar à l’occasion de cette Coupe du monde de football ont eu droit à une autre réalité sous leurs yeux. Les deux aéroports civils de Doha n’ont jamais été débordés par l’afflux des milliers de supporters. Le voyageur qui débarque à Doha ne passe pas plus de 10 minutes entre le débarquement, la police des frontières et le tapis des bagages. J’ai déjà eu à expérimenter les conditions à l’enregistrement au départ et à l’embarquement. Tout se passe également sans encombre et dans des délais très courts. Jamais on ne trouve une meilleure prise en charge dans un aéroport. Qui ne se rappelle pas les tracasseries dans les aéroports moscovites en 2018 où les passagers restaient de nombreuses heures en zone internationale avant de pouvoir entrer dans le pays ? Combien d’heures des passagers perdent encore d’ordinaire dans les aéroports internationaux français, américains, anglais ou allemands, pour des procédures et formalités de voyage ?
L’accès aux différents stades est aussi fluide, aucun embouteillage n’est déploré. Les routes élargies ont facilité ou rendu fluide la circulation, et le nouveau métro de Doha a permis de transporter gratuitement les grandes foules de supporters. Aux alentours des stades, des agents préposés au guidage du public sont disponibles. L’accueil est sympathique et l’atmosphère bon enfant. Les hôtels ont offert une qualité de service qui fait honneur au pays.
Le Qatar s’est vu éliminé au premier tour de sa Coupe du monde, mais il aura parfaitement réussi son organisation. Il a fait taire toutes les critiques. Les stades ont été des plus modernes et fonctionnels et aucune équipe n’a eu à se plaindre d’un quelconque avatar des pelouses et autres aires de jeu ou d’entraînement. L’animation des stades a été diversifiée et multiculturelle et la sonorisation impeccable.
Il reste à savoir ce qu’il faudra faire de toutes ces infrastructures au soir du 18 décembre 2022, date de la finale de la compétition. Le pays ne compte que quelque 2 millions 600 mille habitants, avec 80% d’étrangers, et ces infrastructures 5 XL apparaitront surdimensionnées. Des stades démontables sont promis à être offerts à d’autres pays et certains autres transformés en centres commerciaux.
Post-scriptum : «J’ai refusé de solliciter le Président Macky Sall pour les impôts sur mon projet de Mamelles.»
Suite à ma chronique de la semaine dernière intitulée : «Je ne cède pas au chantage au smartphone», un ami responsable du parti Pastef m’a interpellé pour souligner que j’aurais occulté la fiscalité de mon projet immobilier en cours de réalisation aux Mamelles. Je lui ai indiqué que je suis à l’aise pour évoquer cette question car j’avais effectivement bénéficié d’une exonération délivrée par l’Agence de Promotion des Investissements (Apix) après examen de mon dossier, comme c’est d’ailleurs le cas avec tout investisseur satisfaisant à certains critères.
Seulement, au moment de la mise en œuvre de cette exonération, il m’a été signifié que j’aurais besoin d’une décision spécifique du ministre des Finances et du budget. Le ministre Abdoulaye Daouda Diallo rechignait à donner son accord car il estimait devoir contrôler de manière parcimonieuse les exonérations. Ainsi, me demandait-il de solliciter le «Patron» (Macky Sall) pour l’instruire dans le sens de me faire bénéficier de l’exonération. Je lui avais clairement dit que ce ne sera pas nécessaire car je refuse de solliciter le président de la République pour cela. Ainsi, je n’ai pas pu profiter de ladite exonération et il est loisible à chacun de pouvoir le vérifier. Les banquiers et l’entreprise chargée des travaux ne pouvaient comprendre mon attitude. Qu’à cela ne tienne !
UNE ETUDIANTE RETROUVÉE MORTE DANS SA CHAMBRE À BAMBEY
Une étudiante répondant au nom de Fatou Thialao, inscrite en Licence 3 de l'UFR SATIC, a été retrouvée morte le week-end dans sa chambre, au quartier Dvf de Bambey, situé hors du campus social
Une étudiante répondant au nom de Fatou Thialao, inscrite en Licence 3 en Sciences Appliquées et Technologies des Sciences de l'Information et de la Communication de l'UFR SATIC, a été retrouvée morte le week-end dans sa chambre, au quartier Dvf de Bambey, situé hors du campus social.
Selon nos sources, cette étudiante était asiatique. Les appels répétitifs, sans réponse, sur son téléphone portable ont poussé ses camarades à faire le déplacement. Une fois sur place, ils ont découvert le corps sans vie.
Alertés, les éléments du Commissariat de Bambey et les éléments des Sapeurs-pompiers ont fait le déplacement sur les lieux pour le constat et évacuer le corps dans une structure de santé. Pour rappel, cette étudiante est originaire de Koungueul.
Le Directeur général du CROUS de Bambey, Moustapha Gueye, dans un communiqué, regrette la disparition de cette étudiante et présente ses condoléances les plus attristées a la famille éplorée.
LES POPULATIONS DE KAFOUNTINE INTERPELLENT LES AUTORITES SUR LA MORT DE FULBERT SAMBOU
Originaire de l’île de Niomoune, dans la commune de Kafountine, Fulbert Sambou, un agent des Forces de sécurité et de de défense a été retrouvé mort ces derniers jours. Ce qui a fini de plonger dans la consternation sa famille et ses proches
Meurtries et sous le choc, les populations de la commune de Kafountine le sont en ce moment. Et c’est le maire de la commune, David Diatta, mobilisé avec ses populations, qui l’a fait savoir au cours d’une conférence de presse, tenue avant-hier samedi dans la zone.
«Aujourd’hui, nous exigeons que l’Etat se prononce sur la situation…», lâche l’élu qui interpelle les autorités étatiques. Cette conférence de presse est le premier acte posé, a fait savoir le maire David Diatta, qui met en garde en martelant ces propos : «Nous ne nous laisserons pas faire», peste M. Sambou qui réclame toute la lumière sur cette affaire.
Originaire de l’île de Niomoune, dans la commune de Kafountine, Fulbert Sambou, un agent des Forces de sécurité et de de défense a été retrouvé mort ces derniers jours. Ce qui a fini de plonger dans la consternation sa famille et ses proches, complètement meurtris. «Aujourd’hui, nous manifestons l’état de nos cœur meurtris, mais aussi notre soutien à la famille de Fulbert Sambou. Le silence de cimetière dans cette affaire nous inquiète. Nous ses parents, nous avons besoins de savoir ; nous avons besoin d’être informé de ce qu’ils savent de cette affaire. Pourquoi ce silence coupable ? », s’interroge-t-il.
Avant d’interpeller les parlementaires, le ministère de l’Intérieur et celui des Forces Armées. «Autopsie ou pas et compte tenu de leur silence coupable, ils sont parvenus à créer ce sentiment de rupture de confiance», s’offusque le maire de Kafountine, entouré de jeunes et notables de la commune. Et comme si cela ne suffisait pas, d’autres montent au créneau pour se prononcer sur cette situation. Et ce sont les responsables de la coalition Doggu pour un Grand Sénégal, dirigée par le ministre des Transports aériens, Doudou Ka. Ses proches mobilisés, hier dimanche à Ziguinchor, exigent également toute la lumière dans cette affaire, avant de battre en brèche toutes les accusations portées sur leur mentor par des influences.
Le chargé de communication de ce mouvement Maison Dia, parle de manipulation et indexe le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, qui, selon lui, est derrière ces sorties qui tentent d’incriminer leur mentor. «Nous ne pouvons cautionner de telles accusations. Ils ont l’habitude de faire de la manipulation. Doudou Ka a toujours été au chevet des populations de la Casamance et c’est lui qui a même offerts aux insulaires un moyens de transport pour transcender les difficultés de traversée des insulaires…», tient à préciser M. Dia, qui estime qu’ils (les proches de Doudou) s’érigeront en sentinelles contre toute tentative de manipulation. Et comme si cela ne suffisait pas, ces proches de Doudou Ka accusent, à leur tour, Ousmane Sonko d’être derrière certaines sorties. Ainsi cette affaire de la mort de Fulbert Sambou continue de défrayer la chronique dans le Sud du pays.
TROIS QUESTIONS A SE POSER AVANT D’AFFRONTER L’EQUATEUR
La première équation résolue avec efficacité en battant le Qatar (3-1), le Sénégal disputera sa deuxième finale dans cette poule A face à l’Equateur.
De nos envoyés spéciaux : Abdoulaye Thiam et Khalifa Ababacar Gueye |
Publication 28/11/2022
Le staff technique des «Lions» est sans doute en train de se poser plusieurs questions sur comment aborder cette rencontre contre l’Equateur prévue demain, mardi 29 novembre, au Khalifa International Stadium de Doha. Parmi ces interrogations, trois sont essentielles et nécessitent des réponses sans ambigüité.
(DOHa, Qatar) - La première équation résolue avec efficacité en battant le Qatar (3-1), le Sénégal disputera sa deuxième finale dans cette poule A face à l’Equateur. Un match à priori difficile puisque le Sénégal est éliminé de la Coupe du monde au coup d’envoi du match et devra chercher à renverser la tendance dans les 90 mn. Ou même dans les arrêts de jeu. L’essentiel est de sortir victorieux de ce match pour poursuivre l’aventure et faire mieux qu’en 2018. En attendant de jouer cette rencontre dont dépend l’avenir du foot de tout un pays dans ce Mondial, le staff technique devra se poser trois questions essentielles et apporter aussitôt les réponses. Au risque de se faire surprendre par un adversaire dont le point du nul suffira à faire le bonheur
SYSTEME DE JEU : POURQUOI PAS RECONDUIRE LE 4-4-2 ?
Les motivations qui ont poussé Aliou Cissé à changer de système face au Qatar demeurent encore contre l’Equateur. Elles doivent être plus grandes d’ailleurs car il n’y a pas d’échappatoire possible pour les «Lions». Seule la victoire permet à Cissé de poursuivre l’aventure dans cette Coupe du monde. Car pour que le nul suffise aux “Lions” pour une place au second tour, il faudra que le Qatar déjà éliminé gagne par trois buts d’écart face aux Pays-Bas. Ce qui est peu probable pour ne pas dire impossible. C’est vrai aussi que les deux adversaires n’ont pas le même poids. Mais Aliou Cissé qui n’a pas d’autre choix que de gagner cette rencontre ne devra pas trop se soucier de l’adversaire. Sauf que l’animation du système du match dernier soulève quelques inquiétudes. Face à l’équateur, il faudra être plus présent dans les duels. Les milieux excentrés qui se sont mués en ailiers, auront un travail défensif à faire. Le repli défensif sera obligatoire pour empêcher les Equatoriens de mener des contre-attaques. Au milieu aussi, les deux sentinelles devront constituer le deuxième rideau défensif dans les actions défensives. Seulement, il faudra qu’un parmi eux se projette dans les phases offensives afin d’apporter le surnombre devant. A la pointe aussi, Boulaye Dia s’il démarre devra chercher à tourner autour de Famara Diédhiou et éviter de se mettre dans une même position que lui. Car tout porte à croire que l’Equateur qui a besoin d’un point pour se qualifier pourrait se replier dans sa zone afin d’exploiter des contre-attaques à chaque perte de balle des «Lions». Ce qui fait que les «Lions» devront être prêts dans n’importe quel système à être au four et au moulin. Car, dans ces genres de rencontres, les Equatoriens chercheront dans les moindres occasions à assener le coup fatal qui freinera définitivement les ardeurs des «Lions».
QUELS JOUEURS UTILISER : ILLIMANE NDIAYE A LA PLACE DE KREPIN…
Depuis sa première convocation en équipe nationale lors du match contre le Bénin le 04 juin 2022 à Dakar, Illimane Ndiaye est devenu le chouchou du public. Mais cela ne lui a jamais donné assez d’étoffe pour étrenner une place de titulaire dans l’équipe de Cissé. Jusqu’ici, il n’a que 43 minutes dans les jambes en sélection toutes obtenues en trois matches qu’il a disputés comme remplaçant. Mais tout porte à croire que son heure a sonné dans le onze de Cissé. Et qu’il mériterait une place de titulaire pour la première fois en équipe nationale. Et même au niveau de la concurrence, il passe devant Jackson qui n’a pas été convaincant pendant 17 minutes face aux Pays-Bas. En autant de minutes sur le terrain contre le Qatar, Illimane Ndiaye a montré de bonnes choses notamment dans des actions individuelles. Le tout auréolé par une passe décisive pour le 3e but sénégalais. Ceci coïncide avec le passage à vide de Krépin Diatta en deux titularisations. L’Equateur qui est qualifié au second tour au coup de sifflet final pourrait se replier dans la zone laissant les initiatives aux «Lions». Et son 3-5-2 aligné face au Pays-Bas pourrait se muer à un véritable 5-3-2. Le cas échéant, la défense serait barricadée et un joueur technique capable d’éliminer son visà-vis comme Illimane serait utile pour faire sauter le verrou.
QUEL ETAT D’ESPRIT : METTRE LE PIED SANS SE SOUCIER DES CARTONS !
C’est vrai que Cissé devra composer avec plusieurs joueurs sous le coup d’une suspension en cas de cartons jaunes (6). Mais ceci n’est pas du tout une excuse valable pour lever le pied. Pour venir à bout de cette équipe équatorienne très organisée et généreuse dans l’effort, il faudra aux «Lions» d’être présents sur tous les duels. L’engagement ne sera pas de trop dans cette rencontre. Et quelques coups de semelles ça et là aideront à marquer son territoire. Surtout pour la défense sénégalaise. Face à l’équateur, Aliou Cissé n’aura pas à tenir un long discours dans les vestiaires. Ce match n’a qu’une issue heureuse et les «Lions» en sont conscients. Ils savent déjà ce qui les attend pour aller au second tour. Et si cela ne les motive pas à bloc, ce ne sera pas les mises en garde du staff technique qui le feront. Pas de compromis, il faut battre l’équateur pour poursuivre l’aventure. Même le nul ne ferait pas l’affaire. Du coup, les «Lions» sont dos au mur et devront être irréprochables à tous les niveaux pour ne pas prendre le chemin du retour au bercail au coup de sifflet.
«ON NE PEUT PAS OBLIGER UN COMMERÇANT A VENDRE A PERTE»
Le président de SOS consommateurs, Massokhna Kane désarme le directeur du commerce intérieur, Oumar Diallo qui menace de mener la vie dure à tout commerçant qui refuserait d’appliquer les prix arrêtés par la non vente ou alors par la rétention de stock
Le président de SOS consommateurs, Massokhna Kane désarme le directeur du commerce intérieur, Oumar Diallo qui menace de mener la vie dure à tout commerçant qui refuserait d’appliquer les prix arrêtés par la non vente ou alors par la rétention de stocks.
Il est interdit de vendre à perte, c’est-à-dire de revendre un produit moins cher que ce qu’il a coûté, dit la loi. Sur ce principe de légalité, le président de SOS consommateurs, Me Massokhna Kane semble tenir le bon bout pour désarmer le directeur du Commerce intérieur Oumar Diallo qui a brandi, hier dimanche, entre autres mesures contre les désobéissants : la saisie de produits concernés, la vente aux enchères desdits produits, les sanctions pécuniaires allant de 50 000 à 50 000 000 FCFA et le transfèrement de dossiers auprès du procureur de la République.
Face à ces menaces, Me Massokhna Kane dira. « L’Etat ne fait que des erreurs », avant de convoquer la loi en ces termes : « On ne pas obliger un commerçant à vendre à perte ». Il ajoute : « Ce n’est pas possible. Il faut se mettre à leur place pour apprécier la mesure ». Ce qu’il faut réellement faire dans de pareille situation, semble dire Me Kane ; « c’est de s’assoir autour d’une table et harmoniser les positions ».
Même si, reconnait-t-il encore « des concertations ont été tenues », mais il en ressort des récriminations de ces commerçants que « leurs préoccupations n’ont pas été prises en compte dans le document final ayant abouti aux mesures prises par le chef de l’Etat »,rappelle le défenseur des consommateurs. Pour s’en convaincre, il dira : « Les commerçants l’ont affirmé partout ». A les entendre, fait savoir Me Kane : « Ils sont autant dans le besoin de vendre que les acheteurs (clients). Mais, on ne peut pas obliger quelqu’un à vendre à perte. Ça ne marchera pas ! », a-t-il soutenu, tout en conseillant le ministère du Commerce: « Si le ministère ne change pas, il va créer plus de problèmes qu’il essaye d’en résoudre ».
LE DIRECTEUR DU COMMERCE MENACE
Pour faire respecter les mesures du gouvernement, le directeur du Commerce intérieur Oumar Diallo a en effet fait dans la menace : « Nous avons un plan opérationnel de contrôle systématiquement des prix dans tous les quartiers et sur tout l’étendue du territoire national », a-t-il d’emblée préciser avant d’indiquer : « Chaque fois qu’on constatera un cas manifeste de refus de vente ou un cas de rétention de stocks, le produit sera saisi et vendu immédiatement aux consommateurs, nonobstant les sanctions pécuniaires comprises entre 50 000FCFA et 50 000 000FCFA qui vont intervenir ».
Rassuré du pouvoir régalien, il dit ceci aux clients : « Je voudrais préciser à l’attention des consommateurs Sénégalais quand il y a un constat d’une telle attitude de la part d’un commerçant détenant un produit, en l’occurrence du sucre et qu’il refuse de le vendre, celui-ci s’expose aux sanctions de refus de vente ou de rétention de produit ». Et en la matière, « ces pratiques sont formellement interdites et sanctionnées par la loi », rappelle-t-il. Face à cette situation, explique-t-il : « Le client st appelé à saisir le numéro vert au 880 77 77 ou alors le client saisit le service régional ou départemental du commerce le plus proche et à partir de ce moment, nous réagissons dans les minutes qui suivent. Et sur place, le produit sera saisi et vendu immédiatement au consommateur surtout dans un contexte comme celui-ci. Et nous n’hésiterons pas à transférer le dossier du désobéissant au procureur de la République », a menacé le directeur du Commerce intérieur, Oumar Diallo.
TOUSSAINT MANGA OFFICIELLEMENT MILITANT DE PASTEF
Toussaint Manga a annoncé hier, dimanche 27 novembre, par voie de communiqué de presse son adhésion au Parti Africain du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (Pastef/ Les Patriotes)
Le maire de Ziguinchor et leader de Pastef élargit sa base d’un nouveau militant et non moins ancien Secrétaire général de la section communale du Parti démocratique sénégalais à Ziguinchor. Toussaint Manga puisque c’est de lui qu’il s’agit, a annoncé hier, dimanche 27 novembre, par voie de communiqué de presse son adhésion au Parti Africain du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (Pastef/ Les Patriotes).
L’ancien Secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) qui avait annoncé sa démission du parti libéral fondé par l’ex-président de la République, Me Abdoulaye Wade, pour protester contre sa mise à l’égard lors des investitures aux élections législatives du 31 juillet dernier reprend ainsi ses activités comme militant patriote.
Dans ce document largement partagé sur les réseaux sociaux, Toussaint Manga a justifié sa décision de rejoindre Pastef « pour les valeurs, la vision, le projet politique, la doctrine pragmatique, la devise « le don de soi pour la patrie » et le combat permanent mené au quotidien sans compromission par ce dit parti et son Président, Ousmane Sonko pour la prise en charge des problèmes des populations de façon générale mais spécifiquement de la jeunesse sénégalaise et africaine ». « J’ai pris également la résolution de ne ménager aucun effort pour que les citoyens, les amis, les proches, les souteneurs, avec qui je partage les mêmes aspirations politiques, s’engagent à faire Focus sur 2024 avec le parti Pastef-Les Patriotes pour un Sénégal prospère dans une Afrique libérée », s’est engagé le nouveau patriote.
ENTRE SONKO ET MACKY, MOMAR DIONGUE COUPE LA POIRE EN DEUX
Le journaliste invite à laisser le peuple trancher la question de la candidature du chef de l'État et celle de son principal opposant à la présidentielle de 2024
Selon le journaliste et analyste politique, Momar Diongue, la candidature controversée du président Macky Sall et la non-candidature du leader de Pastef, Ousmane Sonko, constituent les deux principaux dangers qui guettent le Sénégal à l’horizon 2024.
Invité de l’émission objection de la radio Su dfm (privée) hier, dimanche 27 novembre, le Directeur de publication du quotidien « Le vrai journal » appelle ainsi à une solution aux deux candidatures et laisser au peuple sénégalais souverain de trancher comme il l’avait fait en 2012 avec Abdoulaye Wade.
Une élection présidentielle de février 2024 où l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, et le leader de Pastef, Ousmane Sonko seront partants avec d’autres candidats : telle est la proposition du journaliste et analyste politique, Momar Diongue pour éviter au Sénégal une crise électorale. Invité de l’émission objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 27 novembre, le Directeur de publication du quotidien « Le vrai journal » se prononçant sur la présidentielle a indiqué que le principal danger qui guette le Sénégal à l’horizon 2024 se résume à ces deux candidatures.
« La candidature controversée du président Macky Sall pour les raisons que vous savez et la candidature de Ousmane Sonko dont on accuse un certain cercle du pouvoir de vouloir entraver la candidature sont les deux dangers qui guettent le Sénégal à l’horizon 2024. Et pour cela, moi je ne serai pas loin de penser à une solution aux 2 candidatures, un peu dans le sens de ce qui s’est fait avec le conflit au Proche-Orient. Autrement dit, la solution des 2 États qui a toujours été préconisée », a suggéré le journaliste qui demande à laisser la latitude au peuple sénégalais souverain de trancher comme il l’avait fait en 2012 avec Abdoulaye Wade.
« Certains disent que Macky Sall ne doit pas être candidat parce que la Constitution l’en empêche et parce qu’il se serait renié, mais laissons au peuple souverain peut-être d’en décider. Si le peuple souverain croit pouvoir ou devoir sanctionner Macky Sall comme il l’avait fait en 2012 avec Abdoulaye Wade, auquel cas, sa (Macky Sall) candidature nous ne voudrait pas de tumultes, des secousses, des émeutes et ça se règlera par la population souveraine », a indiqué Momar Diongue.
Et de poursuivre dans la foulée : « De la même manière, si les gens du pouvoir pensent que Ousmane Sonko est inexpérimenté, qu’il est un aventurier, que ce qu’il propose n’est pas bon, mais laissons encore une fois à la population et au peuple souverain le choix d’en décider»
L’ASSEMBLEE CONFINE DIOME
L e vote du budget du ministère de l’Intérieur, chargé de la Sécurité publique, défendu par Antoine Félix Abdoulaye Diome, s’est fait sous haute tension.
La plénière consacrée à l’examen du budget du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique s’est terminée en queue de poisson hier, dimanche, à l’Assemblée nationale, du fait de la tension entre l’opposition (Pur) et le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar. Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, excédé par la tournure des évènements et les suspensions de séance, a reporté l’examen du budget du ministère de l’Intérieur. Du coup, Antoine Félix Diome qui s’est entretemps épanché sur l’arrêt de la Cedeao relatif au parrainage comme la prochaine réforme de l’administration territoriale doit repasser ce jour, lundi.
L e vote du budget du ministère de l’Intérieur, chargé de la Sécurité publique, défendu par Antoine Félix Abdoulaye Diome, s’est fait sous haute tension. Déjà, l’ambiance était tendue tout au long des débats. La situation a dégénéré quand le député du département de Kaffrine a tenu des propos non appréciés par les députés du Pur. Ils visaient le guide des «Moustarchidines», Serigne Moustapha Sy. Face à cette tension, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a décidé de la suspension de séance d’une demi-heure ; finalement, elle a été plus longue que prévue, durant presque deux heures.
A la reprise, le président de l’Assemblée nationale, rappelant le Règlement intérieur de l’institution, prévu en pareille situation, a soulevé la colère des opposants ; ce qui a encore bloqué les travaux. Les députés de l’opposition lui rapprochaient d’avoir laissé perdurer ce tempérament délétère, pour n’avoir pas appliqué le Règlement intérieur plutôt. La séance sera encore suspendue par le président Amadou Mame Diop, qui a quitté la salle.
A signaler que plusieurs interpellations des députés du Pur ont porté sur la sécurité du responsable moral des «Moustarchidines» qui serait victime, selon eux, d’acharnement de la part des pouvoirs publics. Pour cette année, les travaux des plénières se déroulent à l’Assemblée nationale sous forte surveillance sécuritaire. Le dispositif de la Gendarmerie nationale est composé de plusieurs éléments, en plus d’un nombre important de véhicules stationnés dans le parking.
JUGEE OBSOLETE : L’Etat annonce une réforme de l’administration territoriale
Pour un service public adapté, efficace et performant, l’Etat va engager la réforme de l’Administration, courant 2023 ; ce après plus de 50 ans d’actions. L’annonce a été faite par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome qui a, par la même occasion, décliné les grands axes de la politique sécuritaire de son département pour l’année 2023.
En cours de l’année 2023, l’accent sera mis sur l’intensification des campagnes de lutte contre les noyades dans les zones de baignade et des traversées par embarcations, le contrôle des bâtiments d’habitation, des établissements recevant du public, des bâtiments classés, la mise en place d’une politique de sécurité civile de proximité et la densification du maillage du territoire national par l’implantation de nouvelles casernes de Sapeurs-pompiers, entre autres. C’est le ministre de l’Intérieur qui a décliné ainsi les priorités de son département pour une administration performante et en matière de sécurité publique, pour l’année 2023. Antoine Diome a aussi dit que son département poursuivra, en 2023, les efforts entamés depuis 2021 pour permettre à l’administration territoriale d’améliorer le service rendu aux usagers. Mieux révèle-t-il, le chef de l’Etat a également donné l’ordre d’enclencher la réflexion, avec les acteurs territoriaux, pour la réforme de l’administration territoriale, après cinquante ans d’action.
LES ASP BIENTOT REGIS PAR CORPS SPECIAL
Parlant de l’Agence nationale de la sécurité de proximité (Asp), Antoine Felix Diome, a informé qu’une instruction a été donnée pour créer un Corps spécial dédié à ce type d’agents, afin d’améliorer leur condition de travail. Sur la gouvernance électorale, Antoine Diome a dit que son département compte préparer la tenue de l’élection présidentielle en début 2024. La Direction générale des élections (Dge) organisera une révision exceptionnelle des listes électorales en 2023, alors que la Direction de l’autonomisation du fichier (Daf) se chargera de la production de nouvelles Cartes nationales d’identité.
DECISION DE LA CEDEAO SUR LE PARRAINAGE : L’avis d’Antoine Diome
Pour Antoine Félix Abdoulaye Diome, ministre de l’Intérieur, chargé de l’organisation des élections, l’arrêt rendu par la Cour de justice de la CEDEAO n’a pas requis la suppression du parrainage. Répondant à l’interpellation des députés hier, dimanche, lors du vote du budget de son département, il a expliqué que cette Cour a plutôt demandé la revue de ses modalités de mise en œuvre. Antoine Diome a aussi rappelé aux parlementaires que, dans le cadre de la Commission politique du dialogue national, les acteurs politiques avaient pris part aux travaux d’élaboration du nouveau Code électoral. Ils ont, à cette occasion, décidé souverainement de maintenir le système de parrainage, mais en excluant son application aux dernières élections territoriales. Maintenant, dit-il, si les acteurs politiques décident de l’enlever, il est toujours possible d’engager des discussions
RÉMUNÉRATION DES FORCES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ : Plus de 107 milliards de masse salariale, en 2023
La masse salariale des Forces de défense et de sécurité va passer, en 2023, à 107.900.000.000 F CFA. Selon le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, elle était à 68.700.000.000 en 2022. La hausse est due au fait qu’à l’image des travailleurs de l’administration, les Forces de défense et de sécurité ont vu leur salaire augmenter. Toujours concernant les Forces de défense et de sécurité, Antoine Diome a récusé l’existence de nervis. Il constate, au contraire, parfois des Policiers en civil dans l’exercice de leur fonction. Pour la sécurité publique, les fonds dédiés sont évalués à 138.821.542.020 F CFA en autorisation d’engagement et à 103.682.572.353 F CFA en crédit de paiement. Le budget global du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique est arrêté à la somme de 310.847.702.659 F CFA en autorisations d’engagement et 180.246.552.326 en crédit de paiement. Cependant, ce budget n’a pas été voté hier dimanche à cause d’un incident qui a conduit au blocage des travaux, par l’opposition.