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16 juin 2025
FAIRE LE MAX POUR BIEN M’INTÉGRER AU GROUPE
Convoqué par Aliou Cissé en compagnie de six autres nouveaux joueurs, Noah Fadiga est aux anges. L’arrière droit du SC Brestois voit son rêve de jouer pour les Lions du Sénégal devenir réalité et se sent prêt à aller à la conquête du Qatar.
Convoqué par Aliou Cissé en compagnie de six autres nouveaux joueurs, Noah Fadiga est aux anges. L’arrière droit du SC Brestois voit son rêve de jouer pour les Lions du Sénégal devenir réalité et se sent prêt à aller à la conquête du Qatar. Cela passe par un test à réussir lors des deux prochains matchs amicaux pour lesquels le sélectionneur a fait appel à lui face à une série de blessures à son poste. Sa première réaction, en exclusivité pour Emedia.
Comment avez-vous appris la nouvelle de votre sélection avec le Sénégal ?
« Le coach Aliou Cissé m’a appelé avant-hier, pour parler avec moi, et m’annoncer que je suis dans la liste. L’entretien a été bref. Il a dit qu’il allait m’expliquer ce qu’il attend de moi tactiquement et techniquement. »
Vous avez accueilli ça comment ?
« Pour moi, c’était une grande fierté. En fait, c’est difficile pour moi, d’expliquer comment je me suis senti. C’est un rêve qui va devenir réalité. Ça a toujours été un rêve pour moi de jouer pour l’équipe du Sénégal. »
Ça vous conforte un peu dans l’idée que peut-être rejoindre le championnat français était le meilleur choix à faire ?
« Oui, absolument. J’ai franchi des étapes. Maintenant, je me suis retrouvé dans le top 5 des championnats du monde. C’est vrai que ça change beaucoup. J’ai essayé de montrer avec les matchs que j’ai joués en Ligue 1, ce que j’ai dans le ventre. Après, j’ai malheureusement été obligé de quitter les terrains pendant quatre semaines pour blessure. Je touche du bois, je n’ai jamais été un joueur qui a eu des problèmes physiques. Cette fois, ça a été très difficile sachant que mon rêve et mon ambition, c’est de jouer des Coupes du monde, jouer au plus haut niveau. Donc, c’était un moment difficile. »
« Après la blessure, je me suis entraîné trois ou quatre fois seulement. Je me sentais bien. J’étais fit. Voilà pourquoi j’ai directement débuté en titulaire lors du grand match contre le PSG. Je me sens bien. Ça, c’est le plus important. »
Vous allez intégrer l’équipe nationale du Sénégal dès cette semaine, avec le regroupement. Quelles sont vos appréhensions s’il y en a ?
« Je veux d’abord être bien dans le groupe, avoir une discussion avec le coach, mes coéquipiers, et faire le maximum pour bien m’intégrer dans le groupe. Je dois apprendre beaucoup de choses et faire de mon mieux pour être prêt pour le haut niveau. C’est surtout ça. »
Vos futurs coéquipiers vous attendent avec le bizutage. Je ne sais pas si vous vous êtes préparé à ça ? Est-ce qu’il y a un morceau spécial sur lequel vous avez prévu de danser ?
« Je vais encore réfléchir sur quel son je vais choisir. Mais je dis que ça va être marrant. Tous les moments que je vais vivre avec les champions d’Afrique, ça va être quelque chose de très beau, et ce sera du plaisir pour moi. »
Est-ce que vous êtes déjà entré en contact avec certains d’entre eux, ou pas encore ?
« J’en connais quelques-uns comme Cheikhou Kouyaté. Je le connais depuis que je suis petit quand je jouais à Anderlecht comme lui, et à travers mon père. Il y a aussi Idrissa Gana Gueye. Ce sont surtout ces deux joueurs que j’ai déjà rencontrés une fois. »
Vous allez les retrouver en sélection avec l’ambition d’aller au Qatar. Pas de stress particulier ?
« Non. Pas dans ce sens. Parce que moi, quand on dit stress, je le vois dans le sens négatif. C’est surtout une grande envie de montrer ce que j’ai et de m’amuser sur le terrain en faisant ce que je sais faire le mieux ».
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DU SÉNÉGAL, HAROLD COFFI NOUVEAU DG
Riche d’une expérience bancaire de plus de 24 ans dans divers domaines dont les marchés financiers, le retrait et le corporate banking, le désormais nouveau DG de la Sgs a eu l’opportunité de travailler dans des environnements différents...
Riche d’une expérience bancaire de plus de 24 ans dans divers domaines dont les marchés financiers, le retrait et le corporate banking, le désormais nouveau DG de la Sgs a eu l’opportunité de travailler dans des environnements différents (américain, panafricain et français. Son challenge est de mieux positionner la Société générale Sénégal dans le secteur très concurrentiel de la banque au Sénégal.
CE QUI S’EST PASSÉ À L’ASSEMBLÉE EST INDIGNE D’UNE DÉMOCRATIE MAJEURE
Le président Macky Sall s’est adressé à la nation après l’installation du nouveau Parlement les 12 et 13 septembre derniers. Ce, pour regretter « profondément » les incidents survenus à l’occasion de l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale.
Le président Macky Sall s’est adressé à la nation après l’installation du nouveau Parlement les 12 et 13 septembre derniers. Ce, pour regretter « profondément » les incidents survenus à l’occasion de l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale.
« Le spectacle désolant auquel certains se sont livrés dans l’enceinte de la représentation nationale, en détruisant du matériel, en violant la sacralité des lieux et foulant ainsi aux pieds les dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est d’une extrême gravité ; indigne d’une démocratie majeure et indigne de la confiance du peuple », a-t-il, en effet, déploré, soulignant que « ce n’est certainement pas ce que les citoyens, qui ont voté dans le calme et la transparence, attendent de leurs représentants. »
« Il faut prendre garde », a-t-il ajouté. Poursuivant, il a tenu à relever que « dans un monde exténué par les déchirures de la guerre, de la violence et de l’extrémisme, nous devons mesurer la chance que nous avons de vivre dans la paix, la sécurité et la stabilité ». Avant d’appuyer : « nul n’a le droit de détruire ce legs ancestral, notre bien commun. »
Pour lui, « le choc des idées et des ambitions ne doit jamais nous faire oublier notre vivre ensemble. » Par conséquent, a-t-il tranché : « il nous appartient plutôt de l’entretenir et de le transmettre aux générations futures ; parce que les hommes passent, mais la nation sénégalaise demeure. »
De son côté, a-t-il dit, « en vertu des charges constitutionnelles qui m’incombent, j’ai le devoir de nous rassembler autour de notre bien commun et de notre commun vouloir de vie commune ; parce que c’est mon rôle de garant de l’unité nationale et du fonctionnement régulier de nos institutions ».
L’imam Mahmoud Dicko, figure religieuse influente au Mali, déclare se retrouver en Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, l’une des principales confréries musulmanes au Sénégal, dont il magnifie l’ »attachement fort » au Prophète de l’Islam
L’imam Mahmoud Dicko, figure religieuse influente au Mali, déclare se retrouver en Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, l’une des principales confréries musulmanes au Sénégal, dont il magnifie l’ »attachement fort » au Prophète de l’Islam et la « grande dimension spirituelle ».
« Je me retrouve en lui dans cet attachement fort qu’il a pour le Prophète de l’Islam et sa grande dimension spirituelle », a déclaré l’ancien président du Haut Conseil islamique malien (HCIM), dans un entretien accordé à l’APS.
Mahmoud Dicko dit avoir « beaucoup d’estime et de considération pour le fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, un homme d’une grande dimension spirituelle ».
« Touba, a-t-il souligné, est une ville que je porte dans mon cœur à cause du fondateur du mouridisme ».
Hôte de marque du Khalife général des mourides à la 128 ème édition du Grand Magal de Touba, il a magnifié l’œuvre et le combat de Cheikh Ahmadou Bamba.
« J’ai lu ses œuvres, j’ai suivi son combat de résistance face aux colonisateurs, et son combat pour l’expansion de l’Islam », a-t-il souligné.
« Aujourd’hui encore, il demeure encore le serviteur du Prophète Muhamed (PSL) et cette grande affluence de fidèles à Touba en est l’illustration », a-t-il magnifié.
Il déclare avoir pu mesurer à Touba « l’enthousiasme, la ferveur, la communion de cette foule immense de fidèles venus de tous les horizons ».
Selon lui, c’est là « vraiment le résultat de quelque chose lié à l’attachement fort de Cheikh Ahmadou Bamba au Prophète de l’Islam ».
L’imam Dicko a invité la jeunesse à s’inspirer de la vision de cet homme de Dieu et de paix.
L’imam Dicko fut la figure emblématique du Mouvement du 5 juin, qui réclamait le départ du pouvoir de l’ancien président malien Ibrahima Boubacar Kéita, renversé par un coup d’Etat le 18 août 2020.