L’imam Mahmoud Dicko, figure religieuse influente au Mali, déclare se retrouver en Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, l’une des principales confréries musulmanes au Sénégal, dont il magnifie l’ »attachement fort » au Prophète de l’Islam
L’imam Mahmoud Dicko, figure religieuse influente au Mali, déclare se retrouver en Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, l’une des principales confréries musulmanes au Sénégal, dont il magnifie l’ »attachement fort » au Prophète de l’Islam et la « grande dimension spirituelle ».
« Je me retrouve en lui dans cet attachement fort qu’il a pour le Prophète de l’Islam et sa grande dimension spirituelle », a déclaré l’ancien président du Haut Conseil islamique malien (HCIM), dans un entretien accordé à l’APS.
Mahmoud Dicko dit avoir « beaucoup d’estime et de considération pour le fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, un homme d’une grande dimension spirituelle ».
« Touba, a-t-il souligné, est une ville que je porte dans mon cœur à cause du fondateur du mouridisme ».
Hôte de marque du Khalife général des mourides à la 128 ème édition du Grand Magal de Touba, il a magnifié l’œuvre et le combat de Cheikh Ahmadou Bamba.
« J’ai lu ses œuvres, j’ai suivi son combat de résistance face aux colonisateurs, et son combat pour l’expansion de l’Islam », a-t-il souligné.
« Aujourd’hui encore, il demeure encore le serviteur du Prophète Muhamed (PSL) et cette grande affluence de fidèles à Touba en est l’illustration », a-t-il magnifié.
Il déclare avoir pu mesurer à Touba « l’enthousiasme, la ferveur, la communion de cette foule immense de fidèles venus de tous les horizons ».
Selon lui, c’est là « vraiment le résultat de quelque chose lié à l’attachement fort de Cheikh Ahmadou Bamba au Prophète de l’Islam ».
L’imam Dicko a invité la jeunesse à s’inspirer de la vision de cet homme de Dieu et de paix.
L’imam Dicko fut la figure emblématique du Mouvement du 5 juin, qui réclamait le départ du pouvoir de l’ancien président malien Ibrahima Boubacar Kéita, renversé par un coup d’Etat le 18 août 2020.
CETTE ADRESSE À LA NATION EST INCONGRUE ET INOPPORTUNE
Thierno Bocoum, membre de la coalition Aar Sénégal, pilotée par le député Thierno Alassane Sall, n’a pas tardé à réagir après le message de la nation du président de la République, Macky Sall, qu’il juge « inopportun »
Thierno Bocoum, membre de la coalition Aar Sénégal, pilotée par le député Thierno Alassane Sall, n’a pas tardé à réagir après le message de la nation du président de la République, Macky Sall, qu’il juge « inopportun ».
Dans son argumentaire, l’opposant a invoqué le principe de la séparation des pouvoirs. « Je ne vois pas l’opportunité pour un président de la République d’évoquer des questions liées au fonctionnement de l’Assemblée nationale. Au nom du principe de la séparation des pouvoirs il devait s’abstenir d’une telle ingérence. Je ne vois pas la nécessité d’une adresse de la nation pour annoncer la mise en place d’un gouvernement », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
En définitive, le leader du mouvement Agir considère « cette adresse à la nation du Président de la République inopportune et incongrue ».
POUR UNE UNIVERSITÉ AFRICAINE QUI APPREND DE SA JEUNESSE
Nos systèmes éducatifs sont en crise. L’école doit être repensée. Le chercheur émérite, le concepteur de cours, le scénariste des enseignements et l’animateur en salle, ne peuvent être une seule et même personne
L’Université Africaine de demain a pour défi d’apprendre de sa jeunesse par une écoute et une approche pédagogique autre. Nos systèmes éducatifs sont en crise. L’Ecole doit être repensée. Avec d’autres, nous nous attelons tous à y remédier. Mais cela ne peut se faire sans un engagement fort, une détermination inébranlable et surtout du courage de la part de nos États.
A mon humble avis, une des solutions réside dans une nécessaire et forte rupture dans la pédagogie appliquée. Il faut repenser puis recréer les contenus et les cursus, il faut penser l’enseignant du Futur. Là est le mal. Osons le dire: le chercheur émérite, le concepteur de cours, le scénariste des enseignements et l’animateur en salle, ne peuvent être une seule et même personne. Ce n’est plus possible.
Alors anticipons. Pensons l’enseignant de demain. Re-pensons le à l’image du Selbé de nos rites initiatiques (le Maitre-mainteneur). Ensemble, apprenons à écouter autrement notre jeunesse. L’exercice n’est pas des plus simples. La relation entre la Jeunesse et l’Université est souvent appréhendée dans un sens unique : c’est l’Université qui offre (des formations, des perspectives professionnelles, etc.), et c’est la jeunesse qui reçoit. Et si pour une fois, l’Université acceptait de recevoir de la jeunesse ?
En effet, Il émerge de plus en plus en Afrique une jeunesse créative, engagée, décomplexée, ambitieuse. Tant de qualités qui font aujourd’hui plutôt défaut à nos organisations. Et si l’Université se mettait à l’écoute de la jeunesse du continent, autour certes, de principes, les 3R, le Respect, la Rigueur et la Responsabilité ?
Et si l’Université, pour une fois, se mettait elle-même à l’école, pour apprendre des jeunes, qui ont tant à donner et à enseigner ? Et si l’Université acceptait juste de changer de paradigme, en devenant un espace apprenant pour tous ses acteurs ?
Oui, disons Oui, à une Université Africaine apprenante parce que plus humble.
Amadou Diaw est fondateur de l’Institut supérieur de Managament (ISM), Sénégal.
par Amadou Diaw
LETTRE DE SAINT-LOUIS, POUR UNE UNIVERSITÉ AFRICAINE OUVERTE AU MONDE
Oui, nous devrons nous abreuver aux meilleures sources. Une Université africaine ouverte parce que l’Afrique, berceau de l’humanité a tant à apporter à un monde si complexe. Une université africaine ouverte parce que multilingue
L’Université africaine de demain a pour défi de s’ouvrir au monde.
Aujourd’hui la France, partenaire historique, demain la Finlande pour ses innovations pédagogiques, demain l’Allemagne pour son système dual. Puis Singapour. Puis la Corée. Puis d’autres. Oui, nous devrons nous abreuver aux meilleures sources.
Une Université africaine ouverte parce que l’Afrique, berceau de l’humanité a tant à apporter à un monde si complexe. Une université africaine ouverte parce que multilingue. Le français et l’anglais, langues aujourd’hui, on ne peut plus africaines, butins de guerre, mais aussi le Swahili et le Pular, joyaux linguistiques de l’Afrique.
Ainsi et seulement ainsi, nous irons au delà des frontières héritées, nous abattrons les murs séparant les mondes francophone et anglophone, lusophone et hispanophone. Nous aurons enfin répondu à l’invitation formulée depuis si longtemps par nos sages pour un banquet de l’universel.
Oui, à une Université, rendez vous du donner et du recevoir. Une université qui abat les murs et qui les remplace par des ponts.
Telle sera l’Université africaine de demain.
Amadou Diaw est fondateur de l’Institut Supérieur de Management (ISM).