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17 juin 2025
MULTIPLE PHOTOS
MATCHS AMICAUX DES LIONS, ALIOU CISSE DEVOILE LA LISTE DES JOUEURS
Aliou Cissé, sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, a dévoilé vendredi sa liste de 29 joueurs pour les matchs amicaux contre la Bolivie et l’Iran.
Aliou Cissé, sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, a dévoilé vendredi sa liste de 29 joueurs pour les matchs amicaux contre la Bolivie et l’Iran.
Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, a fait face à la presse ce vendredi 16 septembre pour publier la liste des joueurs convoqués pour les deux matchs amicaux contre la Bolivie le 24 septembre en France et contre l’Iran le 27 septembre en Autriche. Sur cette liste, il y a des nouvelles ecrrues comme Naoh Fadiga, le fils de Khalilou Fadiga, Pathé Ismaila Ciss, petyit frèrer de Saliou Ciss, et Moussa Niakhaté, défenseur de Nottingham Forest (Premier League).
LA FERVEUR DU MAGAL ET LE FUTUR ATTELAGE GOUVERNEMENTAL EN UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE VENDREDI
La célébration du Magal de Touba et le futur attelage gouvernemental sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Dakar, 16 sept (APS) – La célébration du Magal de Touba et le futur attelage gouvernemental sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
La ville de Touba était le ‘’pôle d’attraction’’ en ce jour (jeudi) de célébration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur de la confrérie mouride, souligne Le Soleil.
’’Affluence record’’, dit Vox Populi, qui écrit : ‘’Avenues menant à la Grande mosquée, mausolées de Serigne Touba et de ses fils, Daaray Kaamil, cimetières, Darou Marnan, Touba 28, Ndindy…..Touba a refusé du monde hier’’.
La publication fait malheureusement état d’un ‘’bilan macabre’’ de 21 morts sur les routes.
Selon L’Observateur, ‘’la cité de Bamba a fait le plein. C’est une foule immense, des millions de pèlerins et fidèles mourides qui ont rallié Touba pour célébrer le 18 Safar (…)’’.
Le quotidien L’As plonge ‘’dans la chaleur du Magal’’ avec une photo du Khalife générale des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, non sans relever que les accidents ont fait plus de 21 morts sur les routes de Touba.
Il y avait la ‘’ferveur’’ religieuse et la ‘’galère’’ aussi, selon le quotidien EnQuête, soulignant qu’entre ‘’le manque d’eau, les coupures de courant et les inondations, ce Magal a été un long chemin de croix’’ pour les pèlerins.
Le quotidien Bës Bi Le Jour souligne qu’après ‘’le recueillement’’, c’était la ‘’place aux +berndés+’’.
‘’Les fidèles mourides ont célébré hier le Magal. Une journée entre recueillement devant le mausolée de Serigne Touba et les fameux ‘’berndés’’, des plats bien garnis de viande de poulet, de mouton, de chameau...’’, écrit le journal.
Cette ferveur religieuse ne freine pas l’appétit des quotidiens pour l’actualité politique.
Ainsi, Le Quotidien rapporte que Macky Sall ‘’lève le suspens’’, samedi, au sujet de la nomination d’un Premier ministre. Le gouvernement sera nommé dans la foulée par le chef de l’Etat qui voyage dimanche pour New-York, ajoute le journal.
Selon Les Echos, ‘’le Premier ministre et l’attelage gouvernemental seront connus incessamment’’. Macky Sall va nommer son gouvernement avant de s’envoler pour Londres et New-York où il va respectivement assister aux obsèques de la Reine Elisabeth II et à l’Assemblée générale des Nations Unies.
En politique toujours, L’Info note que Aminata Touré est devenue ‘’la tenue de turc’’ de Benno Bokk Yaakaar depuis qu’elle a pris position contre le choix porté par Macky Sall sur Amadou Mame Diop pour le poste de président de l’Assemblée nationale.
‘’Aminata Touré continue de vilipender Macky Sall, avec une dernière sortie sur TV5. Des sorties au vitriol qui ont poussé des structures et personnalités de l’APR et BBY à monter au front pour s’attaquer à elle’’, écrit le journal.
Selon Walfadjri, ‘’Mimi accélère la cadence’’ contre les intentions d’un 3e mandat prêtées à Macky Sall. ‘’Après sa sortie sur Rfi contre la famille présidentielle, elle a accordé un entretien à la chaîne française TV5 Monde. Occasion que saisira l’ancienne Pm pour rappeler au Président Macky Sall ses engagements sur le troisième mandat’’, écrit Walf.
KHALIFA SALL ACCUSE LA MOUVANCE PRÉSIDENTIELLE
Installation de la XIV législature dans la cohue, Khalifa Sall a réagi aux scènes chaotiques qui ont émaillé, lundi dernier, l'installation de la 14ème législature
Khalifa Sall a réagi aux scènes chaotiques qui ont émaillé, lundi dernier, l'installation de la 14ème législature. Dans un message publié avant-hier sur sa page Facebook, le leader de Taxawu Sénégal en veut au groupe de la majorité présidentielle.
Après l'installation de l'Assemblée nationale dans une cohue totale, les états-majors politiques multiplient les sorties pour s’indigner. C’est le cas de Khalifa Ababacar Sall qui estime que «le spectacle, qui s’est joué le 12 septembre 2022 au sein de l’Hémicycle, avec le déploiement des forces de la Gendarmerie, inspire à la fois de la répulsion et de la tristesse.Il renvoie à une hideuse image des institutions de la République. Il est déplorable que la mouvance présidentielle en arrive à user de la force dans un espace de débats contradictoires par essence et d’expression de la pluralité démocratique».
Sur sa page Facebook, le leader de Taxawu Sénégal s'émeut" des entorses au règlement" et "des conduites inconvenantes" qui ont entaché l'installation de la 14ème législature qui devait être solennelle. Particulièrement amer, l’ancien député-maire de Dakar indique : «Ni la compétition politique ni les valeurs républicaines ne sauraient admettre une telle démarche de panique. La peur, parce que consciente de son impopularité et de la déception généralisée des Sénégalais, ne doit pas pousser la mouvance présidentielle aux pires excès. L’abus, dans une démocratie, est à la fois périlleux pour notre aventure collective, et condamnable dans un pays jadis cité en exemple».
Ainsi, il a invité les élus de tous bords à privilégier, dans leur mission, la responsabilité sous-tendue par les principes démocratiques. «La confiance du peuple doit s’illustrer au sein de l’hémicycle, dans la prise de parole, dans le comportement, dans la conduite, dans le vote des lois et cela en conformité avec l’intérêt exclusif de la Nation et le respect strict des lois et règlements de l’Assemblée nationale. L’égard envers le peuple ne doit souffrir aucun outrage», a souligné Khalifa Sall qui prône le retour de l’éthique au cœur de l’action politique pour une représentation nationale exemplaire.
Rappelant son attachement à la morale républicaine, le leader de Taxawu Sénégal indique que celle-ci doit plus que jamais être la boussole des députés à l’Assemblée nationale. «Les parlementaires ont l’exaltante responsabilité de contribuer à la réhabilitation de la représentation en crise depuis longtemps», a-t-il déclaré avant de réitérer son engagement à impulser et accompagner le renouveau de la représentation populaire pour «gommer définitivement le passif des automates du vote et des manquements à répétition qui ont fini de chahuter l’image du député».
Enfin, il a exhorté les parlementaires à trouver les ressources au plus profond de leur dignité d’élus et de patriotes pour être les députés du Sénégal et non ceux d’un parti ou d’une coalition.
L'UMS RÉCLAME DES MESURES DISCIPLINAIRES À L'ENCONTRE DU POLICIER EN CAUSE
Interpellation du magistrat Boubacar BA par la police- Très en colère, Ousmane Chimère Diouf et ses camarades ont écrit au garde des Sceaux pour demander des mesures disciplinaires à l'encontre de l'agent en cause.
L'Union des magistrats sénégalais (Ums) vit l'interpellation de leur collègue Boubacar Ba par la police comme un affront. Très en colère, Ousmane Chimère Diouf et ses camarades ont écrit au garde des Sceaux pour demander des mesures disciplinaires à l'encontre de l'agent en cause.
Dans une longue correspondance datée du 13 septembre et signée par son président envoyée au garde des Sceaux, par ailleurs, leur ministère de tutelle, l'Union des magistrats sénégalais a rejoué le film de l'interpellation du magistrat, Boubacar Ba.
En effet, dans son message à Me Malick Sall reçu hier à L'As, Ousmane Chimère Diouf et ses camarades ont décrit une intention manifeste de l'agent de police de nuire et d'humilier leur collègue. C’est pourquoi Ousmane Chimère Diouf et ses camarades ont demandé au ministre de la Justice de saisir son homologue de l'Intérieur pour que des mesures disciplinaires à la mesure de la gravité des faits soient prises à l’encontre de l’agent en cause. Mais aussi, ajoutent-ils, pour que des instructions utiles soient données au sein du ministère de l'Intérieur pour que pareille situation ne se reproduise à l'avenir. Car, ils se disent convaincus que la Police nationale ne cautionnerait pas les actes infligés à leur collègue.
Pour la petite histoire, il y a quelques jours, une vidéo largement diffusée dans les médias montrait un agent de police s’en prendre ouvertement à un magistrat en service à la Cour des comptes, du nom de Boubacar Ba. "Son visionnage permet de constater que ledit agent, surgi d’un véhicule, sous le prétexte que le sieur BA aurait jeté des déchets sur la chaussée et brandi sa qualité de magistrat, s’en est violemment pris à lui, se donnant en spectacle sur la voie publique devant les automobilistes passants et se permettant même d’user de menaces et d’intimidation à son encontre. Malgré l’intervention de son collègue, préposé à la circulation, qui essayait de le calmer, et la retenue observée par le magistrat, il a continué à s’acharner sur lui. Dans son excès de zèle, l’agent, outre une intention manifeste de nuire et d’humilier ce dernier, essayait visiblement de se donner l’image d’un policier intraitable, même face à un magistrat.
Pis, notre collègue a été filmé sans son consentement, en violation flagrante et délibérée de son droit à l’image, avec la complicité active dudit agent de police, par l’acolyte de ce dernier qui était sorti du même véhicule pour le rejoindre", rapporte l'Ums dans sa correspondance avec des ampliations aux Premiers présidents de la Cour suprême, de la Cour d'appel et de la Cour des comptes ainsi qu'aux Procureurs auprès des dites Cours. " D’ailleurs, il est apparu dans la vidéo que pendant qu’il lui criait dessus avec des propos désobligeants en le pointant du doigt, le policier a délibérément bloqué la portière ouverte du véhicule du magistrat, rendant vaines ses tentatives de la refermer, pour permettre à cet individu de continuer à filmer, occasion également saisie par ce dernier pour assortir la vidéo de commentaires négatifs qui, à l’instar des propos de l’agent, qui s’est même tourné vers le vidéaste amateur pour en rajouter, laissaient déjà transparaître leur intention de la partager avec des tiers. La preuve et le comble de cette entreprise malveillante furent la diffusion de la vidéo dans les réseaux sociaux, qui a exposé le collègue à un lynchage médiatique ayant fini d’être préjudiciable non seulement à sa personne, aux membres de sa famille et à l’institution où il sert, mais aussi à toute la magistrature, comme en témoignent les multiples complaintes de nos collègues qui se sont sentis visés et offensés", s'égosille l'Ums.
En effet, d'après Ousmane Chimère Diouf et ses camarades, l’insolence, l’agressivité et la désinvolture avec lesquelles ce policier s’est adressé à un magistrat dans une vidéo rendue accessible au grand public, au-delà de la personne de M. Boubacar BA, traduit une volonté manifeste de déconsidérer les fonctions de magistrat et de saper l'autorité qui y est attachée. De tels comportements, qui sont à dissuader, selon l'Ums, ne correspondent pas à ce que l’on est en droit d’attendre des forces de défense et de sécurité, surtout vis-à-vis des magistrats, le respect, la courtoisie et la délicatesse devant, en tout, prévaloir dans leurs rapports dont la bonne qualité est un impératif pour la République. Par ailleurs, ils participent à exposer et fragiliser les magistrats et, partant, l’institution judiciaire dans son ensemble".
«J’AIME SERIGNE TOUBA DU FOND DE MON CŒUR»
En larmes, imam Mahmoud Dicko confesse - Invité du khalife général des mourides, imam Mahmoud Dicko, célèbre leader politico-religieux malien, a répondu présent à l’appel de Serigne Mountakha Mbacké.
Interrogé hier sur les raisons de sa présence à Touba à l’occasion de la célébration du Grand Magal, l’imam malien Mahmoud Dicko a craqué lorsqu’il rendait hommage à Serigne Touba. En larmes, le célèbre leader politico-religieux explique qu’il aime profondément le fondateur du mouridisme, grâce à son attachement au Prophète Mouhammed (Saw).
Invité du khalife général des mourides, imam Mahmoud Dicko, célèbre leader politico-religieux malien, a répondu présent à l’appel de Serigne Mountakha Mbacké. Se prononçant hier sur les raisons de sa présence à Touba pour participer au 18 Safar, il n’a pas pu retenir ses larmes quand il a commencé à rendre hommage au fondateur de la confrérie mouride, Cheikh Ahmadou Bamba.
En larmes, l’imam Mahmoud Dicko a déclaré : «Je suis très ému. Je profite de cette occasion pour remercier la population de Touba, la population du Sénégal en général. Je suis très ému et très honoré d’être invité à participer à cet évènement spirituel, d’une importance extraordinaire parce qu’il est aujourd’hui difficile en Afrique d’en trouver pareil».
Poursuivant, le religieux a indiqué : «Je suis venu, parce que je suis aussi très attaché à cet endroit grâce au fondateur. Cet homme qui a un amour particulier pour le prophète (Saw). Le fait même qu’il se dit serviteur du prophète (Saw) a fait que je suis attaché à lui. Je l’aime du fond de mon cœur. J’étais attaché à Touba avant de venir à Touba et découvrir ses œuvres, ce qu’il a fait pour magnifier le prophète (Saw). Le fait qu’il magnifie le prophète fait que je le magnifie lui parce qu’il aime le prophète».
L’invitation de l’Imam Mahmoud Dicko dans la ville sainte entre dans le cadre de la volonté de Serigne Mountakha Mbacké de fédérer les autorités religieuses de la sous-région. L’objectif du khalife général des mourides est de favoriser un dialogue permanent entre les différentes autorités religieuses de la sous-région, pour anticiper surtout sur les problèmes que peut rencontrer la oumma islamique dans la zone.
Ainsi, en plus de la présence du célèbre leader malien, une forte délégation composée de religieux est venue de la Côte d’ivoire. Il en est de même pour la Guinée Bissau. Des imams ont aussi quitté la Gambie pour participer au Grand Magal. La présence du président du conseil supérieur islamique du Burkina-Faso a été aussi signalée. Plusieurs autorités religieuses de la Mauritanie ont également fait le déplacement.
Sur invitation du khalife général des mourides, des délégations ont également quitté l’Argentine, l’Île Maurice, entre autres pays, pour célébrer le 18 Safar à Touba.
21 décès déjà enregistrés à la veille du Grand Magal
Faisant un bilan d’étape du Grand Magal de Touba le mercredi 14 septembre, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (Bnsp) renseignait avoir effectué plusieurs interventions depuis le 10 septembre. Elle a dénombré 574 victimes dont 21 décès. Pour l’essentiel, souligne la BNSP, ces décès sont liés à des accidents de la circulation. Les sapeurs-pompiers précisent également qu’un décès causé par électrocution et un autre résultant d’une maladie ont été enregistrés au cours de la même période.
Moustapha Niasse va rebondir
Ceux qui pensent que Moustapha Niasse a définitivement raccroché vont devoir déchanter. De sources dignes de foi, le chef de l’Etat envisage de confier de nouvelles responsabilités au leader de l’Afp. Même si d’après notre source, il ne dirigera pas une institution comme l’Assemblée, il sera tout de même un collaborateur direct du président de la République dont il sera un Représentant spécial ou envoyé spécial avec des prérogatives bien définies par le chef de l’Etat qui a réussi la prouesse que ni Senghor, ni Diouf encore moins Wade n’ont réussi. Avoir Niasse, Robert Sagna, Tanor, Djibo Ka d’un côté et Ousmane Ngom et Idrissa Seck de l’autre, relève d’un miracle politique. Aujourd’hui, malgré les limites objectives de Bby, Macky Sall veut respecter sa parole. Niasse va rebondir bientôt.
Mimi Touré craint pour sa vie
Après avoir quitté Benno Bokk Yakaar, Aminata Touré craint que des gens du pouvoir attentent à sa vie. Elle a tenu à en informer le Président Macky Sall dans une lettre dont «L’As» détient une copie. Dans la missive, Mimi Touré dira au chef de l’Etat «qu’il lui est revenu de sources très crédibles que des éléments proches de son entourage et de celui de la première dame envisageraient des actions de sa neutralisation physique afin que le suppléant en droit de siéger puisse la remplacer définitivement à l'Assemblée nationale». La parlementaire révèle qu’un comité en charge des invectives de l'Alliance pour la République (Apr) est déjà mis en place et s'est mis au travail dès le jour où elle a exprimé son « désaccord quant à la préférence familiale que vous avez mise en avant pour le choix du président à l'Assemblée nationale». Loin d'être intimidée par de tels projets funestes, dit-elle, Mimi Touré tient néanmoins à donner «ces informations dignes de foi» à Macky Sall en tant que Chef de l'Etat, garant suprême de la sécurité de tous les Sénégalais, y compris de celle des représentants du peuple que sont les députés.
Touba : 48 délégations venant de 11 pays
Quelque 48 délégations venues de 11 pays ont pris part, cette année, à la journée commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, a déclaré le président de la Commission culture et communication du Comité d’organisation du Magal de Touba. Dans un entretien avec l’APS, Serigne Abdou Lahad Mbacké note que ces délégations venant notamment des Etats unis, d’Europe, du Maroc et de la Mauritanie, font que «le cachet international du Magal est de plus en plus visible». Il rappelle que cette ouverture a commencé depuis 2011 à travers l’organisation d’un colloque international sur le soufisme. Il a expliqué que le choix d’inviter des universitaires et des chercheurs contribue à la «vulgarisation de la doctrine du mouridisme pour une meilleure appropriation dans le champ académique et intellectuel». Le Mouridisme est une confrérie musulmane soufie fondée à la fin du XIXie siècle par Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké (1853- 1927).
Campagne pour la limitation des mandats ?
Le Préfet de Dakar est sur le point de faire capoter le concert panafricain pour la limitation des mandats à deux, prévu pour le samedi 17 septembre, dans un hôtel de la place. Les initiateurs de cette campagne citoyenne craignent l’interdiction de la manifestation, car l’attitude du Préfet de Dakar n’augure rien de bon. Dans un communiqué reçu à «L’As», les initiateurs renseignent que la demande d’autorisation a été déposée depuis maintenant 13 jours. C’est pourquoi ce retard les surprend, puisqu'il est contraire à la tradition démocratique du pays et met en danger la liberté d'expression. Cette absence de réponse pose de grandes difficultés au niveau logistique, notamment concernant l'aménagement de la salle et la vente des tickets. Ainsi, à deux jours seulement du concert, ils redoutent son annulation. Pourtant, indique la même source, le concert a déjà obtenu l'autorisation de la Société Sénégalaise du droit d'auteurs et des droits voisins (Sodav) qui permet la délivrance d'une autorisation préfectorale ou municipale.
Dix artistes africains dans le combat
Restons avec la Campagne Citoyenne pour la Limitation des Mandats, une initiative de «Tournons la page» pour l’alternance démocratique en Afrique, pour dire qu’elle vise à promouvoir la démocratie et à sensibiliser sur les enjeux de bonne gouvernance et d'alternance démocratique sur le continent africain. Ainsi, la troisième édition de cette campagne sera lancée lors d'un grand concert panafricain qui aura lieu le 17 septembre 2022 au Sénégal. Dix artistes de 7 pays africains se sont engagés autour de Meïway, artiste et compositeur ivoirien, pour réaliser une chanson célébrant la démocratie. D’après la même source, il serait très regrettable, notamment pour les artistes qui travaillent depuis plusieurs mois à la composition de la chanson officielle de cette campagne. Les initiateurs espèrent qu'il ne s'agit pas d'une volonté de censurer les onze artistes qui se sont engagées dans cette campagne, ce qui serait contraire à la tradition démocratique du pays et enverrait un signal négatif des autorités sénégalaises à tous les militants engagés en faveur de la démocratie et des droits fondamentaux.
Stratégie de surveillance de la maladie fébrile aiguë
Dakar abrite depuis mercredi dernier une réunion d’experts sur le projet «stratégie de surveillance de la maladie fébrile aiguë (MFA) pour la région de l’Afrique de l’Ouest». Les participants viennent des pays membres de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), et des Centers for Diseases Contrôle des Etats-Unis (US CDC). L’objectif principal de cet atelier de trois jours, en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale, est l’adaptation de cet outil au contexte de la région ouest africaine. L’initiative vient de l’inventaire approfondi des activités nationales de surveillance de la MFA dans 15 pays de l’Afrique de l’Ouest. Il s’agit du diagnostic des installations de laboratoires existantes ; des capacités des laboratoires et des plateformes de diagnostic ; des protocoles de diagnostic en laboratoire ; des méthodes de collectes et d’analyse des données ; et d’autres activités associées à la surveillance de la MFA. A l’issue de la rencontre, un protocole générique de surveillance des MFA a été développé. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, a reçu, en marge de l’atelier, les organisateurs membres du Réseau africain d’épidémiologie de terrain (AFNET) qui sont revenus sur le processus.
Livre : «Economies de la prison : en Afrique du Sud, au Nigeria et au Sénégal»
Des universitaires se sont penchés sur l’économie dans les prisons. Sylvain Landry Birane Faye, Professeur Titulaire des Universités en sociologie et anthropologie à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, Lionel N. Njeukam et Sasha Gear, ont écrit le livre intitulé : «Économies de la prison: en Afrique du Sud, au Nigeria et au Sénégal». Cet ouvrage qui vient de paraître, selon une note de l’Ucad, propose une ethnographie de l'institution carcérale dans trois pays africains et rend compte de ses évolutions/appropriations dans le temps. En décrivant les acteurs avec leurs interactions/transactions, les productions de légitimités et constructions identitaires qui y ont cours, la perméabilité des frontières entre le dedans et le dehors, les auteurs lèvent le voile sur la structuration des espaces carcéraux et de l'économie des valeurs qui y circulent et la confrontation des logiques formelles et informelles qui gouvernent leur quotidien.
Discrimination au ministère de la Santé
On va vers une jonction des luttes entre les blouses blanches et les travailleurs des collectivités territoriales. L’annonce du directoire de l’alliance des Syndicats Autonomes de la Santé (Asas) And Gueusseum qui dit halte à l'abus de pouvoir et à la discrimination de la Directrice générale des Établissements de santé (Dges).Au lieu de s'atteler à mettre fin aux conflits et aux pratiques qui gangrènent les Établissements publics de Santé en boostant la réforme hospitalière qu'elle malmène en permanence, la Directrice générale des Établissements de santé (Dges) s'illustre encore, selon «And Gueusseum», négativement en produisant une circulaire discriminatoire privant des catégories d'agents d'augmentations de salaire. Pourtant, rappellent ces organisations syndicales, le protocole d'accords gouvernement-syndicats de la Santé auquel elle fait référence dans sa lettre du 12 septembre 2022 n'évoque pas expressément le décret (n°2018-1430), contrairement à ses manœuvres restrictives et privatives d'indemnités à son personnel par une interprétation manquant totalement de générosité.
Santé et collectivités locales : grève les 21-22 et 23 prochain
Restons avec «And Gueusseum» qui pense qu’une lutte sans répit doit s'organiser au niveau régional et local, avec l'encadrement au niveau national. A la suite d'une rencontre avec les plénipotentiaires de l'intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, on confirme la jonction des luttes entre And Gueusseum et l’Intersyndicale des collectivités territoriales. On annonce la première grève générale les 21- 22 et 23 septembre 2022 sur l'étendue du territoire national avec le respect des urgences et du service minimum. En tout cas, ces organisations syndicales rendent responsables la Dges et les tutelles administratives et techniques que constituent les ministères en charge de la Santé, des Collectivités territoriales et du Développement Communautaire, du réchauffement du climat social et de ses conséquences, notamment les privations de soins aux malades, d'actes d'état civil et de prestations médico-sociales ou sanitaires aux populations déjà drastiquement éprouvées par l'inflation, les inondations et l'insécurité par endroits. And Gueusseum considère l'attitude de ces ministres plus préoccupés par le remaniement tardif comme un manque de considération vis-à-vis d'elle.
Droits de diffusion de la Coupe du monde 2022 au Sénégal
La guerre de communication entre la «Rts» et le groupe Emédia par rapport aux droits de diffusion de la Coupe du Monde 2022 au Sénégal ne faiblit pas. Le Directeur général de la «Rts», Racine Talla, charge à nouveau le groupe de médias dirigé par Mamoudou Ibra Kane, avant de rassurer les Sénégalais qu’ils suivront les matchs du mondial sur la «Rts». D’ailleurs, dans un communiqué, le Groupe New World Tv se dit fier du renforcement de sa collaboration avec la (Rts), notamment depuis le mois d’août 2022, grâce à l’accord, avec approbation formelle de la Fifa, entre les deux sociétés pour la diffusion en accès gratuit de la Coupe du Monde Qatar 2022 sur le territoire sénégalais. Malgré les rumeurs véhiculées et entretenues sur certains médias, ajoute la même source, c’est bien la «Rts» qui sera le diffuseur des matchs en accès gratuit pour le bonheur des téléspectateurs sénégalais. New World Tv félicite la «Rts» pour la diligence et le professionnalisme dont son équipe dirigeante a fait preuve durant la phase précontractuelle et après la signature du contrat. Leur collaboration ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour les deux groupes de médias.
« AU DÉBUT, ON NOUS PRÉSENTAIT COMME DES GARÇONS MANQUÉS ET FILLES RATÉES »
Que de chemin parcouru pour la capitaine des Lionnes, Safiétou Sagna et ses coéquipières qui après s’être battues pour se faire accepter comme footballeuses, ont été pour la plupart portées en héroïnes au retour de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine
Que de chemin parcouru pour la capitaine des Lionnes, Safiétou Sagna et ses coéquipières qui après s’être battues pour se faire accepter comme footballeuses, ont été pour la plupart portées en héroïnes au retour de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine 2022 disputée au Maroc.
“Les choses ont vraiment évolué, ça a été un combat de tous les instants. Mais plus que la réception au retour de la CAN, c’est la décision de certains parents de venir vers nous pour demander des conseils pour leurs filles qui fait le plus plaisir’’, a expliqué la capitaine des Lionnes dans un entretien avec CAFOnline.com.
L’ancienne sociétaire du Casa Sports qui a débuté sa deuxième saison à Bourges (France) indique : ‘’Du chemin a été parcouru quand je me rappelle ma crainte quand je devais aller jouer au football. On nous présentait comme des garçons manqués et des filles ratées’’. ‘’On doit continuer à se battre pour que toutes les filles puissent faire le sport de leur choix mais on peut être fier de nous. Nos sœurs et surtout nos filles n’auront plus besoin de se cacher pour jouer au football’’, a estimé la capitaine des Lionnes quarts-de-finalistes au Maroc en juillet dernier.
Au sujet de l’édition jouée au Maroc qui marquait le retour du Sénégal après 10 ans de traversée de désert, celle qui a commencé sa carrière internationale en 2011, pense que ‘’les Lionnes ont réussi leur compétition’’. ‘’Nous avons fait une bonne CAN. On a marqué notre premier but en phase finale de CAN, signer notre première victoire et pour la première fois de son histoire, le Sénégal s’est qualifié au second tour d’un tournoi féminin, ce qui n’est pas une mince affaire’’, a-t-elle relaté indiquant que le Sénégal garde encore intactes ses chances de qualification à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023 à travers les barrages.
‘’Globalement, il y a de quoi être satisfait même s’il y a aussi un regret, celui d’avoir raté la qualification en demi-finale contre la Zambie, une équipe largement à notre portée’’, ajoute Safiétou. ‘’C’est vraiment dommage parce qu’on avait en face une équipe de la Zambie largement à notre portée contre laquelle, nous avons d’ailleurs ouvert le score. Cette défaite aux tirs aux buts est restée en travers de notre gorge, mais nous allons nous appuyer là-dessus pour préparer les futures échéances. C’est une bonne leçon’’, a-t-elle retenu.
Safiétou Sagna qui, après le Casa Sports, a joué dans l’équipe du lycée Ameth Fall de Saint-Louis et à l’US Parcelles Assainies, pense aussi que le manque d’expérience et de concentration de nombreuses jeunes joueuses de l’effectif a eu une incidence lors de la compétition’’. ‘’Ce qui fait le plus plaisir est que l’avenir nous appartient. Le Maroc, finaliste a eu des problèmes contre le Sénégal. Mais il faut savoir gérer l’aspect émotionnel’’, a-t-elle relaté. “C’est heureux de noter qu’en 10 ans, le football féminin a beaucoup évolué au Sénégal notamment sur le plan organisationnel avec la catégorisation des équipes nationales U17 et U20”, a-t-elle ajouté se réjouissant que les filles réussissent à jouer très tôt et à acquérir de l’expérience et qu’elles sont prêtes à prendre la relève. ‘’La prise en charge est réelle avec des stages périodiques sur une longue période, ça a permis de bien travailler et mettre une philosophie’’, a-t-elle dit saluant la posture de la FSF.
Evoquant le football de haut niveau et la vie de femme dans la société sénégalaise, la sociétaire de Bourges (France) reconnaît que ‘’c’est très difficile de concilier les deux’’. ‘’Dans notre société, beaucoup continuent à penser que la femme doit rester à la maison pour gérer son foyer et laisser le football aux hommes. Heureusement que nos performances commencent à changer les regards’’, s’est-elle empressée de préciser. ‘’Les parents et proches commencent à comprendre que c’est notre passion et pour certaines leur gagne-pain’’, a-t-elle fait savoir.
«CERTAINES JOUEUSES SONTMARIÉES ET LE FOOTBALL N’ALTÈRE EN RIEN LEUR VIE DE COUPLE ET LEUR CARRIÈRE SPORTIVE PARCEQU’ELLES CONTINUENT À JOUER AU HAUT NIVEAU ET À BIEN GÉRER LEUR MÉNAGE»
‘’Mieux encore, certaines joueuses sont mariées et le football n’altère en rien leur vie de couple et leur carrière sportive parce qu’elles continuent à jouer au haut niveau et à bien gérer leur ménage’’, a-t-elle insisté. ‘’Mais ça reste un combat permanent pour nos cadettes et peut-être nos filles qui doivent pouvoir vivre pleinement leur passion’’, a-t-elle fait savoir insistant sur le fait que ‘’le football n’est pas opposé à la vie de couple, à être une femme et à assumer son rôle dans la société’’. ‘’Et bien sûr que je pense sérieusement au mariage et à fonder une famille et je vous promets que mon mariage n’est pas très loin’’, a-t-elle mentionné dans un éclat de rires. ‘’Le football de haut niveau est très exigeant et franchement, ce n’est pas une partie de plaisir mais puisque des filles arrivent à le faire pourquoi pas moi et les autres’’, a-t-elle poursuivi. ‘’C’est très possible surtout si vous avez la chance d’avoir des proches compréhensibles notamment votre conjoint qui vous soutient dans votre activité’’, a-t-elle dit. ‘’Il y a beaucoup de préjugés mais les mentalités ont beaucoup évolué et les performances récentes y ont beaucoup contribué’’, a commenté la capitaine des Lionnes qui comptent 42 sélections depuis 2011 avec les Lionnes du Sénégal. ‘’Quand on décide de faire du football, il faut accepter de continuer à bien travailler à l’école, à faire les travaux domestiques avant d’aller sur le terrain’’, a-t-elle souligné indiquant que pour elle, les choses ont changé avec ses premières sélections et son transfert en France.
Si elle veut continuer à rester dans le football après sa carrière de joueuse, Safiétou Sagna ne se voit pas entraîneure mais plutôt dans le management sportif pour ‘’aider nos filles et nos sœurs à faire un bon choix de carrière’’, a dit celle qui continue à allier la pratique du football à ses études dans un institut de formation aux métiers de football à Bourges.
«LA SÉLECTION M’A ÉGALEMENT BEAUCOUP MANQUÉ »
Auteur de neuf apparitions déjà cette saison depuis son retour de blessure, Krépin Diatta a fait part de sa joie de retrouver le terrain sur la durée.
Auteur de neuf apparitions déjà cette saison depuis son retour de blessure, Krépin Diatta a fait part de sa joie de retrouver le terrain sur la durée.
En conférence de presse, à la veille du match perdu hier, jeudi au Stade Louis-II contre Ferencváros en Ligue Europa, l’ailier monégasque s’est confié sur son retour. «C’est toujours bien de retrouver la compétition, quand tu as été éloigné aussi longtemps des terrains. La saison dernière a été difficile pour moi avec ma blessure. Mais, j’ai beaucoup travaillé pour revenir avec l’aide du club, qui a toujours été là pour moi. Nous sommes une équipe et cela s’est vu, car tous mes coéquipiers m’ont soutenu. Désormais, je veux saisir l’opportunité de jouer à chaque fois qu’elle se présente. C’est très positif pour moi d’aider l’équipe. Nous avons beaucoup de bons joueurs dans ce groupe, et je pense que c’est bien de pouvoir mettre la pression sur le coach pour qu’il ait des difficultés à choisir son équipe», confie-t-il.
Pour cette présente saison, l’ancien pensionnaire du Casa Sports espère aider le club de la Principauté à atteindre ses objectifs. Mais aussi réussir son retour avec la sélection du Sénégal. «D’abord, je veux aider le club à atteindre ses objectifs qui sont élevés, en faisant mieux que la saison dernière. En tant qu’attaquant, il est aussi important pour moi d’être décisif pour l’équipe en marquant et en faisant marquer. Ensuite, la sélection m’a également beaucoup manqué, donc j’aimerais bien faire mon retour avec le Sénégal», confie t-il.
MIMI, VERS L’IMPEACHMENT ?
Treize ans après l’expulsion de Moustapha Cissé Lô et Mbaye Ndiaye de l’Assemblée nationale, à cause de leur proximité avec Macky Sall, suite à la fausse affaire de convocation de Karim Wade à l’Hémicycle, Aminata Touré pourrait subir le même sort
«L’histoire ne se répète pas, elle bégaie !», a-t-on fait dire à un certain Marx. Treize (13) ans après l’expulsion de Moustapha Cissé Lô et Mbaye Ndiaye de l’Assemblée nationale, à cause de leur proximité avec Macky Sall, suite à la fausse affaire de convocation de Karim Wade à l’Hémicycle, Aminata Touré pourrait subir le même sort. Selon des sources de Sud Quotidien, la machine de l’impeachment contre l’ancien Premier ministre sera bientôt mise en branle afin de la chasser de l’Assemblée nationale pour son attitude de rébellion marquée par son refus de voter pour le candidat choisi par le Président de la République, pour s’installer au Perchoir.
«J e compte rester député à l’Assemblée nationale, fonction que je n’ai pas encore exercé et je vais m’y atteler. Je saisis l’occasion pour interpeller le Président sur les intimidations et autres actions envisagées par certains soi-disant faucons du Palais et proches de la famille Faye. Je ne suis pas intimidable et j’interpelle le Président Macky Sall à cet effet». Cette déclaration de Aminata Touré parue dans l’interview qu’elle a accordée à nos confrères de l’Observateur, le 13 septembre dernier a-t-elle quelque chose de prémonitoire ? Tout porte à le croire. Selon des sources dignes de foi et généralement bien informées, certains faucons travailleraient à faire payer à l’ancien Premier ministre son attitude de rébellion qui a fragilisé la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). En effet, son refus de voter ni pour le candidat du président Macky Sall, au poste de président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ni pour celui de l’opposition, vulnérabilise davantage la majorité qui n’est plus certaine de pouvoir compter sur ses 83 voix pour remporter les futures joutes au sein de l’Hémicycle. Certains membres de l’Alliance pour la République seraient même rentrés dans une colère noire. Pour faire payer à l’ancienne Garde des Sceaux, ministre de la Justice, son attitude de défiance envers l’autorité, ils envisageraient, ni plus, ni moins que de la chasser de l’Assemblée nationale. Le processus d’un impeachment sera donc déclenché dans les prochains jours. Ce qui fera dire à nos sources «qu’elle sait très bien ce qui l’attend. Elle l’a annoncé», allusion faite à la déclaration que nous avons susmentionnée.
LES JURISPRUDENCES MOUSTAPHA CISSÉ LÔ ET MBAYE NDIAYE
Aminata Touré a clairement indiqué qu’elle n’entend pas quitter son poste de député. Tou tefois, il lui sera extrêmement difficile désormais, de faire partie du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar présidé par Me Oumar Youm. La confiance est déjà rompue et les deux parties se regarderaient à chiens de faïence. Et c’est exactement cet état de fait qui risquerait de déboucher sur son exclusion de l’Assemblée nationale.
Pour rappel, en janvier 2009, Moustapha Cissé et Mbaye Ndiaye avaient été exclus de l’Hémicycle. Le premier, qui était alors député de Dakar, avait été remplacé par Lamine Dia, maire de la commune de Biscuiterie. Quant à Moustapha Cissé Lô, il a été remplacé par Amadou Fall de Mbacké.
Devant la presse, Doudou Wade, alors président du groupe parlementaire Libéral et démocratique avait brandi l’article 7 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. «Le bureau de l’Assemblée nationale vient d’appliquer à Moustapha Cissé Lô et Mbaye Ndiaye, les dispositions de l’article 7 de son règlement intérieur, stipulant que tout député qui démissionne de son parti en cours de législature est automatiquement déchu de son mandat», avait-il tranché.
Motivant une telle décision, il ajoute, «au cours de plusieurs cérémonies publiques, dans des déclarations relayées par la presse et confirmées par les intéressés, messieurs Lô et Ndiaye ont soutenu qu’ils n’adhéraient plus aux idées du PDS et ont rejoint le camp de ses adversaires».
A la question de savoir si les intéressés ont effectivement démissionné du parti au pouvoir, Doudou Wade avait rétorqué : «Le fait est là, par leur comportement politique, Moustapha Cissé Lô et Mbaye Ndiaye se sont placés hors du PDS». «Leur attitude expresse est de faire du PDS un parti d’opposition. Ils travaillent avec les ressources politiques dont ils disposent, à la défaite du parti aux prochaines élections locales (prévue le 22 mars prochain», a dit M. Wade, selon qui «il n’est pas permis de conserver le mandat et les avantages de député, en piétinant les règles qui les encadrent. La déchéance est la sanction du non respect de la loyauté et de la fidélité vis-à-vis du parti qui investit».
Et pourtant, Mbaye Ndiaye avait soutenu mordicus qu’il n’avait pas démissionné du PDS. «Je suis un fonctionnaire d’une institution de la République qui est régie par la Constitution qui stipule en son article 60 que le député démissionnaire de son parti perd son mandat de député. On m’a arraché mon poste de vice-président à l’Assemblée nationale, on m’a arraché mon poste de maire des Parcelles Assainies. Il restait le mandat de député à l’Assemblée nationale. Mais ce n’est pas eux qui peuvent m’empêcher d’être député à l’Assemblée», avait soutenu M. Ndiaye. «Je n’ai pas démissionné du PDS, personne ne peut me faire perdre mon mandat à partir de mon exclusion du PDS», avait-il martelé.
Mais, la suite des évènements est connue de tous. Moustapha Cissé Lô et Mbaye Ndiaye vont quitter de force l’Hémicycle en 2009. Même si, selon des articles parus dans les médias, avec l’avènement de Macky Sall au pouvoir en 2012, ils ont touché chacun, un gros chèque qui correspondrait à leur dû s’ils étaient restés député de 2009 à 2012.
Aminata Touré subira-t-elle le même sort. Ce qui est pour l’instant sûr c’est qu’elle n’est plus dans un duel à fleurets mouchetés avec Macky Sall. Désormais, on devrait s’acheminer vers une attaque frontale, un mortal kombat.
GREENPEACE DEMANDE AUX MINISTRES AFRICAINS D’AGIR CONTRE LE PLASTIQUE
L’ONG Greenpeace a profité de la Conférence de négociations des pays les moyens avancés sur le climat pour demander aux ministres de l’Environnement des pays africains d’interdire l’importation du plastique
L’Ong Greenpeace a profité de la Conférence de négociations des pays les moyens avancés sur le climat pour demander aux ministres de l’Environnement des pays africains d’interdire l’importation du plastique. Les ministres africaines de l’Environnement se réunissent à Dakar, depuis le 12 septembre, pour discuter de la conduite à tenir lors de la Cop27 prévue à Charm El-Cheikh, en Egypte, en novembre prochain.
«Alors que les ministres africains de l’Environnement se réunissent au Sénégal cette semaine, nous espérons les voir adopter un plan progressif et ambitieux pour libérer nos communautés de la pollution plastique. Notre continent a l’occasion de présenter un front uni en faveur d’un traité mondial juridiquement contraignant sur le plastique et de fermer les portes de l’Afrique à ceux qui cherchent à déverser leurs déchets plastiques sur le sol africain», a déclaré Awa Traoré, chargée de campagne Océans et Plastique de Greenpeace Afrique, après une décente à la plage de Ouakam hier, jeudi 15 septembre.
Pour motiver sa demande, Greenpeace souligne que la pollution plastique reste une crise mondiale ; mais l’Afrique est confrontée au problème supplémentaire du déversement des déchets plastiques. Les pays du Nord se démènent pour trouver des pays d’Afrique où expédier leurs déchets plastiques, comme en témoigne le récent lobbying de l’American Chemistry Council.
Pis, ajoute l’organisation, «les partisans du plastique à usage unique font pression pour accroître la production et l’exportation de plastique en Afrique. Cela pourrait compromettre les progrès réalisés par les pays pour interdire les produits en plastique à usage unique et lutter contre la pollution. Le leadership de l’Afrique a le pouvoir de permettre le changement nécessaire pour relever ces défis et mettre fin une fois pour toutes à cette façon illégale et néocolonialiste de traiter les déchets». «Nous espérons que nos ministres profiteront de cette occasion pour renforcer la coopération entre les gouvernements de toute l’Afrique et forger ensemble un soutien solide au traité mondial sur le plastique afin de fermer enfin le robinet du plastique pour le bien de nos communautés, de notre climat et de notre continent», a ajouté Awa Traoré.
Greenpeace a trouvé, par ailleurs, «qu’en tant que produit des combustibles fossiles et des additifs toxiques, la production de plastique et son incinération - libère des toxines nocives dans l’environnement qui contribuent à l’augmentation des températures dans le monde. Si la majorité des plastiques à usage unique ne sont pas éliminés, la production de combustibles fossiles se poursuivra, exacerbant ainsi les effets négatifs de la crise climatique. Un traité juridiquement contraignant doit porter sur l’ensemble du cycle de vie des plastiques, de la production à l’élimination, en passant par l’utilisation».