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17 juin 2025
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AMINATA TOURÉ SE PRONONCE CONTRE UN TROISIÈME MANDAT DE MACKY SALL
Après l'élection d'Amadou Mame Diop - présenté comme un proche de la famille du président - à la tête de l'Assemblée Nationale, l'ancienne Première ministre tête de liste pour les législatives, estime que le poste devait lui revenir - ENTRETIEN
Personnalité importante de la majorité présidentielle, Aminata Touré se prononce contre un 3ème mandat du président Sall. Et après l'élection d'Amadou Mame Diop - présenté comme un proche de la famille du Président - à la tête de l'Assemblée Nationale , l'ancienne Première ministre tête de liste pour les législatives, estime que le poste devait lui revenir. Interview.
ANDU NAWLE APPELLE À PRÉSERVER LE SOCLE RÉPUBLICAIN
Le Sénégal ne peut être pris en otage par des groupes d'activistes qui utilisent les moyens de la démocratie que notre nation a mis des siecles à batir pour nous entrainer dans le chaos - DÉCLARATION DU COMITÉ DIRECTEUR
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration du Comité Directeur du Mouvement Alternatives Citoyennes Andu Nawle, reçue le 14 septembre 2022, à propos de la situation sociopolitique nationale.
« Le Comité directeur du Mouvement Alternative Citoyenne Andu Nawle s’est réuni à son siège, à Dakar ce mardi 13 Septembre 2022 sous la présidence du ministre d'État Abdou Fall.
Après un large échange sur la situation politique, le Comité directeur appelle à l'urgence d'un sérieux sursaut républicain, patriotique et démocratique face aux comportements inadmissibles de certains membres de l'opposition sénégalaise lors de la session de l’Assemblée nationale consacrée à l'installation des députés élus de la 14e législature.
Le Comité directeur a salué pour s'en féliciter la qualité de la conduite des débats par la présidente de séance l’honorable députée Aida Sow Diawara. Elle a tenu et organisé avec fermeté cette éunion jusqu à son terme et réussi à mettre en échec toutes les tentatives de blocage et de sabotage de la session.
Sous l'impulsion hystérique de certains députés des actes violents de vandalisme ont été commis au sein de l'hémicycle qui ont mis à nu leur arrogance, leur mépris des institutions et de la volonté du peuple sénégalais.
C’est l'occasion de saluer la fermeté de madame la présidente de séance qui a appliqué avec rigueur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale en dépit des agressions physiques et morales contre notre auguste Assemblée.
Les députés de la coalition BBY méritent tout autant le respect de la nation pour avoir fait face avec hauteur et sérénité aux provocations d'une opposition déchainée posant des actes déliberés de destruction des biens publics, patrimoine de l'Assemblée et de la nation sous le regard médusé de millions de Sénégalais.
En définitive, avec l'appui de la puissance publique tel que prévue dans certaines circonstances par la loi, la présidence de séance a exercé toute son autorité pour faire élire le nouveau president de l'Assemblée nationale qui est un rouage essentiel du fonctionnement de nos institutions.
Il convient de souligner que toute défaillance ou manquement dans l'installation de la nouvelle Assemblée et l'élection de son président aurait aujourdhui installé le pays dans un état de crise institutionnelle factice du fait de grossières mises en scène orchestrées par un groupuscule d'activistes déchainés abusant du vote citoyen pour jeter le discrédit sur nos institutions et détruire les bases de l’état de droit et de la République démocratique.
C’est aussi l’occasion de souhaiter les meilleures chances de succès au président nouvellement élu, le docteur Amadou Mame Diop connu pour sa tempérance , son sens de la mesure et des responsabilités.
Maintenant que la République est sortie intacte, saine et sauve de cette situation, c'est le moment de la prise de conscience par tous des plus grands dangers auxquels la démocratie, les institutions républicaines et la paix civile sont aujourdhui exposés.
Il est toutefois très reconfortant de noter les vagues d'indignations qui s'expriment dans tous les segments de la société devant les actes et comportements inqualifiables de certains députés hystériques et déchainés contre la République.
Le recours de plus en plus systématique à la violence verbale et physique dans l'exercice quotidien de la politique est devenu manifestement l'option de la nouvelle opposition sénégalaise.
C’est pourquoi, dans la foulée de cette vague d'indignation fort justifiée qui gagne en ampleur, il est urgent qu'un vaste front republicain émerge pour la défense de la démocratie, de la République et de la paix civile.
Le Sénégal ne peut être pris en otage par des groupes d'activistes qui utilisent les moyens de la démocratie que notre nation a mis des siecles à batir pour tenter d'entrainer notre pays dans les voies de l'aventure, du désordre et du chaos.
Tirant les leçons de cette journée peu élogieuse de notre trajectoire démocratique, le Comité directeur du Mouvement Alternatives Citoyennes Andu Nawle tient à souligner encore une fois que dans ce contexte mondial de crise de la démocratie représentative, le Sénégal qui s’est toujours distingué comme modèle doit, quelles que soient les circonstances, garder le cap d’un pays stable, dans une démocratie apaisée, inclusive et moderne.
Sous ce rapport, le dialogue politique que le président Macky Sall a institutionalisé depuis son arrivée au pouvoir devra reprendre ses droits en vue d’une acclimatation et d’une mise à jour des codes et règles adaptés aux évolutions de notre environnement politico-médiatique .
Le nouveau gouvernement que le président Macky Sall entend mettre en place pourrrait avoir parmi ses missions essentielles, celle de revisiter le rapport avec le nouveau parlement dont l'actuelle configuration appelle la mise à jour de règles et modalités de partenariat entre institutions essentielles au bon fonctionnement de la République sous le contrôle vigilant du président de la République conformément aux dispositions de la constitution.
Les équilibres établis entre les forces et courants politiques pour l'actuelle législature au lieu d'être facteur de tensions et de conflits inutiles doivent plutôt marquer notre entrée dans l'ère des majorités de compromis qui donnent lieu à des débats de haut niveau au sein de l'hémicycle.
Il appartient avant tout à la majorité Bennoo Benn Yakaar de continuer de porter avec sérénité cette forte attente des citoyennes et citoyens de notre pays. »
LE PRÉSIDENT DOIT CONSULTER L’OPPOSITION POUR UN MINIMUM DE CONSENSUS
L’actualité de ces dernières quarante-huit heures au niveau de l’Assemblée n’a pas laissé de marbre, le président-fondateur du think tank Africajom center, Alioune Tine. Twitter a été la tribune qui lui a permis d’étaler ses inquiétudes
L’actualité de ces dernières quarante-huit heures au niveau de l’Assemblée n’a pas laissé de marbre, le président-fondateur du think tank Africajom center, Alioune Tine. Twitter a été la tribune qui lui a permis d’étaler ses inquiétudes, mais aussi de proposer des pistes de solution. Selon lui, ce qui s’est passé au sein de l’hémicycle les 12 et 13 septembre, à l’occasion de l’installation des députés de la 14ème législature, ne renvoie ni plus ni moins qu’à « l’effondrement de l’Institution parlementaire par une élite politique en rupture avec la société, ses valeurs, ses attentes, ses espérances ». Le militant des droits de l’homme est convaincu qu’il s’agit d’une situation très inquiétante pour l’avenir du pays et pour sa stabilité. Ce qui l’amène à dire, toujours sur twitter, que « les ruses et manœuvres pour un 3ème mandat sont mortifères et qu’il faut y mettre un terme ».
Alioune croit dur comme fer que « les autorités sénégalaises tardent à élaborer la politique la plus adaptée à la situation où les rapports de force ne tiennent qu’à un fil et peut basculer à tout moment et compromettre la gouvernabilité du pays ». Ainsi, préconise-t-il, « le Président doit consulter l’opposition pour un minimum de consensus ».
D’autant plus que, « on vit un nouvel âge de la démocratie sénégalaise, un nouvel âge des problèmes aussi. D’où l’intérêt d’une réflexion sur un nouvel agir politique plus approprié. Un défi à relever en premier lieu par le Président Macky Sall, mais aussi d’adresse autant à Khalifa, Sonko et Karim. Parlez-vous », ajoute-t-il.
HIZBUT, LE BRAS TECHNIQUE DES KHALIFES DE LA MOURIDIYA
Le Hizbut Tarqiyyah se décline comme une organisation forte, bien structurée, avec des membres aux convictions profondes allant du dévouement total à l’abandon de soi, dans le seul but de rencontrer l’agrément de Dieu, son Prophète (PSL) et Serigne Touba
Le Hizbut Tarqiyyah se décline comme une organisation forte, bien structurée, avec des membres aux convictions profondes allant du dévouement total à l’abandon de soi, dans le seul but de rencontrer l’agrément de Dieu, son Prophète (PSL) et Serigne Touba Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.
Ce faisant, le mouvement passe pour être le "bras technique" de chaque khalife de Touba.
Serigne Atou Diagne (1951-2021), son responsable moral pendant plusieurs années, a joué un rôle central dans la prise de conscience d’une nécessaire modernité endogène au sein des confréries.
La naissance du Hizbut Tarqiyyah remonte à 1975. "En cette période de crise de valeurs et de perte de repères caractérisant la nouvelle vague d’intellectuels du pays, des étudiants ont éprouvé le besoin de s’identifier à une autorité charismatique qui incarnerait toutes les vertus aptes à les affranchir".
"Ainsi, le discours que tenait le khalife général des mourides, Serigne Abdoul Ahad Mbacké, qui enseignait les valeurs culturelles de base de l’Islam, réhabilitées par Cheikh Ahmadou Bamba, avait fini par conquérir cette nouvelle vague de jeunes intellectuels", selon le site du mouvement.
A ses balbutiements, le mouvement, qui a vu le jour au campus universitaire Cheikh Anta Diop, s’appelait "Dahira des étudiants mourides". C’est en 1992 que le défunt khalife Serigne Saliou Mbacké, à l’occasion de la ziarra du 19 janvier, lui donna le nom de "Hizbut Tarqiyyah".
En langage décodé, cela signifie "la faction des gens dont l’ascension spirituelle auprès de Dieu se fait par la grâce et directement sous les auspices de leur maître, le serviteur du Prophète Khadimou Rassoul".
Toutefois, c’est grâce à Serigne Abdoul Ahad que le mouvement a acquis ses lettres de noblesse dans la voie du mouridisme.
C’est sous son khalifat que le Hizbut Tarqiyyah se signala à travers ses membres qui commencèrent à arborer un accoutrement fait d’amples boubous, de longues écharpes enroulées autour du cou, le tout complété par le "Mahtoumé" (grosse amulette pendant sur la poitrine) et des babouches. Cet accoutrement fut baptisé Baye Lahad du nom du khalife.
Le Hizbut Tarqiyyah qui a connu diverses fortunes dans son évolution, a commencé à se massifier en sortant du cadre de l’université. Outre les étudiants, on y trouve des cadres et d’autres corps de métier. Les membres de ce mouvement, quelquefois mal compris, se sont résolument placés sous l’autorité du khalife pour ne répondre que de lui.
Ils sont très visibles pendant les grandes cérémonies du mouridisme dont le grand Magal de Touba lors duquel ses membres s’illustrent particulièrement dans la prise en charge de ses aspects culturel et cultuel.
Ils ont également la charge de recevoir, d’héberger et de restaurer les hôtes de marque de Touba. De même, dans la vulgarisation de la philosophie du mouridisme, ils ont créé beaucoup de supports médiatiques.
Malgré la place prépondérante qu’occupe le Hizbut Tarqiyyah dans la voie du mouridisme, des périodes sombres ont entaché le mouvement. Ce fut le cas en 1997 lorsqu’un malentendu opposa le responsable moral au fils du défunt khalife.
A cette époque, le mouvement reçut un rude coup et perdit de sa superbe aux yeux de plusieurs talibés qui ne pouvaient pas comprendre qu’un mouvement, quelle que soit sa force ou sa légitimité, puisse se permettre de braver l’autorité de la famille de Serigne Touba.
Cela conduisit à la création en 1998 du Hizbut Tarqiyyah de Darou Khoudoss. Une frange importante de ce mouvement avait même cherché à faire scission sous la conduite d’un de ses fondateurs, Thierno Ndoye.
Les frondeurs reprochaient au camp originel de Serigne Atou Diagne son autorité jugée trop pesante et son manque de concertation. Malgré ces moments difficiles, ce qui est souvent le cas dans les organisations de masse de cette taille, le Hizbut Tarqiyyah est toujours debout.
Les différents khalifes qui se sont succédé semblent être conscients de l’importance du rôle prépondérant que joue le mouvement dans le mouridisme.
Le Hizbut Tarqiyyah assure la présidence du conseil d’administration de l’hôpital Matlabul Fawzaini de Touba.
Le mouvement dépasse désormais les frontières du Sénégal et de l’Afrique. Il est représenté un peu partout dans le monde et dans les grandes capitales occidentales.
Depuis 2021, il est dirigé par Serigne Youssou Diop, qui a succédé à Serigne Atou Diagne, décédé au mois de janvier de la même année.
AU MOINS SEPT SOLDATS TUÉS DANS UNE ATTAQUE AU BURKINA
"Une unité du 11ème Regiment d'Infanterie Commando (11e RIC) de Dori, en patrouille sur l'axe Oursi-Déou, a subi une embuscade de terroristes hier (mardi). Sept éléments sont tombés et une dizaine d'autres blessés", a indiqué à l'AFP une source militaire
Au moins sept soldats ont été tués mardi dans le nord du Burkina Faso, lors d'une attaque "terroriste" contre une unité militaire en patrouille, a appris mercredi l'AFP de sources sécuritaires.
"Une unité du 11ème Regiment d'Infanterie Commando (11e RIC) de Dori, en patrouille sur l'axe Oursi-Déou, a subi une embuscade de terroristes hier (mardi). Sept éléments sont tombés et une dizaine d'autres blessés", a indiqué à l'AFP une source militaire.
"Les blessés, certains touchés gravement, ont été évacués. Des renforts ont été déployés dans la zone", a précisé cette source.
Une autre source sécuritaire a confirmé le bilan de sept morts.
Cette nouvelle attaque, la quatrième en moins de dix jours dans le nord du Burkina, vient alourdir le bilan du mois de septembre, particulièrement meurtrier.
Le 12 septembre, deux soldats ont été tués et une "dizaine de terroristes neutralisés" lors d'une "attaque complexe" contre un détachement militaire, selon l'état-major des armées.
Le 5 septembre, au moins 35 civils dont des femmes et des enfants ont été tués par l'explosion d'un engin artisanal au passage d'un convoi de ravitaillement, entre Djibo et Bourzanga.
Le lendemain, au moins neuf personnes, sept civils et deux soldats, ont été tuées lors de deux attaques distinctes de jihadistes présumés, qui ont visé des civils et une patrouille militaire.
Le Burkina Faso, où des militaires qui ont pris le pouvoir en janvier ont promis de faire de la lutte anti-jihadiste leur priorité, est confronté comme plusieurs pays voisins à la violence de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique.
Ces attaques y ont fait depuis 2015 des milliers de morts et quelque deux millions de déplacés.
Lundi, le président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a limogé le ministre de la Défense et le remplace lui-même à ce poste.
ABIDJAN HAUSSE LE TON À PROPOS DE SES SOLDATS DÉTENUS À BAMAKO
La Côte d'Ivoire a qualifié mercredi de "chantage inacceptable" les exigences du Mali au sujet de ses 46 soldats détenus à Bamako depuis deux mois, appelant à un sommet ouest-africain sur la question "dans les meilleurs délais"
La semaine passée, la junte au pouvoir à Bamako avait conditionné la libération des soldats à l'extradition de personnalités maliennes vivant à Abidjan.
"Le Conseil national de sécurité considère ce chantage comme inacceptable et exige la libération sans délai de nos 46 soldats", indique un communiqué de cette institution présidée par le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara.
"Cette demande (malienne, ndlr) confirme une fois de plus le fait que nos soldats ne sont en aucun cas des mercenaires mais plutôt des otages", poursuit le texte.
C'est la première réaction officielle de la Côte d'Ivoire, depuis les déclarations de la junte malienne vendredi.
"Au regard des derniers développements qui sont de nature à porter atteinte à la paix et la sécurité dans la sous-région", la Côte d'Ivoire a également souhaité mercredi la tenue "dans les meilleurs délais d'une réunion extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement" de la Communauté des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao).
Le 10 juillet, 49 soldats ivoiriens avaient été arrêtés au Mali, présentés comme des "mercenaires", puis inculpés mi-août de "tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat" et formellement écroués.
Abidjan assure que ces soldats étaient en mission pour l'ONU, dans le cadre d'opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma).
Début septembre, trois femmes soldats sur les 49 avaient été libérées, "un geste humanitaire" du Mali qualifié alors de "bon signe" par Abidjan.
Mais quelques jours plus tard, le chef de la junte au pouvoir au Mali, le colonel Assimi Goïta, avait parlé de nécessaire "contrepartie", évoquant l'extradition de personnalités maliennes vivant à Abidjan.
Plusieurs médiations sont en cours pour obtenir la libération des 46 soldats toujours prisonniers, dont celles du président togolais Faure Gnassingbé et de leaders religieux maliens.
Les relations entre le Mali et son voisin ivoirien se sont dégradées depuis que des colonels ont pris par la force en août 2020 la tête de ce pays confronté depuis 2012 à des attaques jihadistes et plongé dans une profonde crise sécuritaire et politique.
Bamako accuse notamment Abidjan d'avoir incité ses partenaires ouest-africains à durcir les sanctions contre les militaires maliens. Les sanctions ont finalement été levées début juillet.
par Doudou Ka
MIMI TOURÉ, GRANDE BRÛLÉE DE SES TURPITUDES
Avec cet énième échec à l’élection du président de l’Assemblée, Aminata Touré paie l’addition d’une pensée politique gravée dans l’intrigue et la surenchère. Mais au fait, de quel mérite parle-t-elle ? Elle qui n’a jamais gagné une seule élection
À défaut de s’asseoir dans le fauteuil de président de l’Assemblée nationale, elle s’est installée dans l’outrance en voulant faire croire que sans elle, l’alternance de 2012 n’aurait pas été possible.
Pour celle qui depuis 10 ans, s’adonne à une usurpation des droits de la propriété intellectuelle en revendiquant faussement la maternité du programme Yoonu Yokkuté que j’ai moi-même co-piloté avec l’actuel Directeur général de l’ADEPME alors qu’elle n’y a contribué que pour deux mots, « Borsa Familia » qu’elle a copié du Brésil mais que le président Macky Sall a transformée en Bourse de Sécurité Familiale en élargissant le champ et la cible, son destin ne peut être tendu que vers les plus hautes fonctions, voire la plus haute de la République.
Alors que sa parole n’a jamais durablement influencé la marche du Sénégal, son intermède primatorial n’a créé que fractures et ruptures dans la société sénégalaise avec sa foireuse traque des biens mal acquis. Ce qui a considérablement et définitivement miné son image auprès de l’opinion nationale.
Grande brûlée de ses propres turpitudes, il faut se souvenir de ce que voulait l’ancienne Première ministre, qui depuis sa répudiation gouvernementale, ne tient plus en place. Elle qui se rêvait encore en Première ministre ou en deuxième personnage de l’État, vient de subir un camouflet retentissant qui cabosse encore un peu plus, une carrière politique déjà depuis longtemps à la dérive.
Avec cet énième échec à l’élection du président de l’Assemblée nationale, Aminata Touré paie l’addition d’une pensée politique gravée dans le conflit, l’intrigue et la surenchère. Alors vouloir faire porter le chapeau de son échec politique et personnel au président Macky Sall, qui est allé la chercher alors qu’elle était au creux de la vague, en assurant sa prise en charge en pension complète dans les endroits et restaurants les plus huppés, à Dakar, pendant toute la campagne de 2012 (14 janvier au 25 mars 2012), est à appeler par son nom : ingratitude.
Seule responsable de son désastre politique, elle qui est la première personnalité politique au Sénégal à avoir dirigé une liste d’une coalition au pouvoir n’ayant pas obtenu une majorité même relative, ce qui l’a probablement privé du perchoir de l’Assemblée nationale, « Mimi » Touré tente de surnager et de nous attendrir en s’érigeant en victime et en parlant de « mérite ». Cet émoi théâtralisé, pathétique et catastrophique pour tromper encore une fois les Sénégalais, ne fait que la discréditer encore davantage.
Mais au fait, de quel mérite parle-t-elle ? Elle qui n’a jamais gagné une seule élection, elle qui n’a aucune base politique connue, elle qui pour la première fois dans l’histoire récente du Sénégal, a fait perdre au parti présidentiel, la majorité à l’Assemblée.
Qui s’est étonné et qui s’étonnera alors de la voir se répandre sur tous les médias pour subodorer un lien hallucinant entre sa déroute politique et la famille du Président de la République. Avec en filigrane, une volonté désormais actée de faire passer en contrebande, ses ambitions présidentielles pour 2024. Son rêve ultime. Et pour se tracer ce destin qu’elle persiste seule à voir grand, aucune borne n’est infranchissable.
Alors si vous pensez à pirouette, girouette, courbette et prête à n’importe quel lot de consolation lorsque ses intérêts sont en jeu, ne cherchez plus. Vous avez tiré le bon numéro. C’est « Mimi » qu’il vous faut.
Marionnette, intrigante et électrique à la fois, manipulatrice, dangereuse allant même à fabriquer des faux dossiers judiciaires contre des fidèles du président, sa réaction outragée contre le chef de l’État moins de 24 heures après avoir perdu l’élection à la présidence de l’Assemblée nationale, démontre le manque de sincérité de son engagement auprès du président de la République qui à fortiori, a entièrement eu raison de la débrancher de la gouvernance du pays.
Le président Macky Sall n’a aucune responsabilité dans la survenue de sa faillite politique et de son humiliation ineffaçable.
« Mimi » garde encore sa place au sein de la majorité présidentielle. C’est pourquoi je l’invite à taire les échos de sa déception qui est grande et compréhensible mais qui n’est pas le fait du président de la République, Macky Sall. Reste à espérer la voir mettre ses incantations et ses frustrations de côté, pour continuer à bâtir le Sénégal de l’émergence aux côtés de la majorité présidentielle.
Doudou Ka est co-rédacteur du Programme Yoonu Yokkuté, membre du cabinet du candidat Macky Sall en 2012, président Coalition Doggu pour le Grand Sénégal.
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MAMADY DOUMBOUYA VISÉ PAR UNE PLAINTE EN FRANCE
Le président de la transition en Guinée est accusé par des familles de victimes et le FNDC de "complicité d'homicides et de torture"
Le président de la transition en Guinée est accusé par des familles de victimes et le FNDC de "complicité d'homicides et de torture".
Ecoutez la réaction des avocats chargés de l'affaire.
HAUSSE DES PRIX, LE GOUVERNEUR DE LA BCEAO S'IMPLIQUE
La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest jouera sa partition dans la lutte contre la hausse des prix, a assuré son nouveau gouverneur, Jean-Claude Kassi Brou,
Dakar, 14 sept (APS) - La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest jouera sa partition dans la lutte contre la hausse des prix, a assuré son nouveau gouverneur, Jean-Claude Kassi Brou, engagé à en faire une de ses priorités à la tête de l’institution d’émission monétaire.
’’Il est important que la question de la hausse des prix soit bien analysée et prise en charge parce qu’on observe une forte hausse des prix dans notre région avec un effet négatif sur le pouvoir d’achat des populations, sur la compétitivité de nos économies ainsi que sur consommation et l’investissement’’, a-t-il déclaré.
Le gouverneur Brou présidait la 3éme session du Comité de politique monétaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) au titre de l’année 2022, ouverte mercredi au siège de l’institution à Dakar, la première en présentiel depuis le début de la crise sanitaire en 2020.
Pour sa première présidence à la tête du CPM, le gouverneur Jean-Claude Kassi Brou a rappelé la mission de cet organe de la BCEAO qui est ’’d’œuvrer au maintien de la stabilité des prix dans les pays de l’Union monétaire tout en soutenant leur croissance économique, gage d’une stabilité macroéconomique et de développement durable’’.
’’Il nous faut être constamment vigilant et attentif aux mutations en cours qui nous imposent d’être proactifs pour proposer des solutions idoines au moment approprié’’, a-t-il souligné.
En poste depuis juillet, il a souligné que sa prise de fonction en tant que gouverneur et président du CPM intervient à un moment où les Etats membres de l’Union, à l’instar des autres pays du continent, traversent des crises profondes.
Il s’agit d’abord de la crise liée à la pandémie de la Covid-19 dont ‘’les effets néfastes sur les économies continuent de se faire sentir malgré l’atténuation de sa propagation et de sa virulence, mais également de la crise sécuritaire qui touchent beaucoup de pays de la région’’, a-t-il dit.
Outre les pertes en vie humaines, a dit Jean Claude Kassi Brou, la crise sécuritaire provoque un véritable désastre humanitaire avec des millions de déplacés. Elle perturbe les circuits d’approvisionnement des marchés mais également les budgets des Etats.
Il a également évoqué la ‘’crise liée aux changements climatiques qui perturbent le cycle des pluies dont le secteur rural est tributaire et provoquant une alternance d’inondations et de vagues de sécheresse préjudiciable à notre secteur agricole’’.
Le conflit russo-ukrainien est venu ‘’exacerber la perturbation des chaînes d’approvisionnement au niveau mondial renforçant la spirale inflationniste tant pour les produits alimentaires que pour les produits énergétiques’’, a-t-il dit.
’’Chacune de ces crises a un fort impact négatif sur le plan humain, social et économique. Depuis 2020, ces crises accroissent les risques sur nos perspectives de croissance économique et créent des tensions inflationnistes dans notre zone et nous éloignent davantage de nos objectifs’’, selon le gouverneur.
Il a tenu à rendre hommage à son prédécesseur Tiémoko Meyliet Koné, nommé Vice-président de la République de Côte d’Ivoire, pour son ’’remarquable travail au cours de son mandat à la tête de la BCEAO’’’.
’’Pendant les onze années durant lesquelles il a présidé le CPM, celui-ci a pris des décisions importantes et judicieuses qui ont permis d’atteindre ses objectifs de préservation de la stabilité monétaire dans l’Union’’, a-t-il relevé.
Au cours de cette session à huis clos, le CPM prendra connaissance des rapports soumis par la BCEAO afin de parvenir après délibération à un consensus sur les mesures à prendre afin d’assurer une stabilité monétaire dans l’Union pour une croissance équilibrée.
Le rapport final fera une synthèse des évolutions de l’environnement international et régional ainsi que sur les perspectives avec un accent sur les risques.
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CES SCÈNES À L'ASSEMBLÉE NATIONALE AUGURENT DES LENDEMAINS EXTRÊMEMENT DIFFICILES
Quelles leçons tirer de cette rentrée parlementaire mouvementée ? Papa Fara Diallo, enseignant chercheur en Sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint Louis, est l’invité de Charlotte Idrac sur RFI
Au Sénégal, l’installation des nouveaux députés a tourné à la foire d’empoigne. Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, issu de la majorité présidentielle, a été élu en présence de gendarmes dans l’hémicycle lors d’un vote boycotté par l’opposition.
Quelles leçons tirer de cette rentrée parlementaire mouvementée ? Papa Fara Diallo est enseignant chercheur en Sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint Louis. Il est l’invité de Charlotte Idrac.