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17 juin 2025
MAME ABDOUL AZIZ SY DABAKH : «25 ANS DÉJÀ» !
14 septembre 1997 - 14 septembre 2022, Ce mercredi 14 septembre 2022, à Tivaouane, un hommage digne de son rang sera rendu à l’Homme de Dieu d’une dimension exceptionnelle, El Hadji Abdoul Aziz Sy « Dabakh », 4ème khalife général des Tidianes
Ce mercredi 14 septembre 2022, à Tivaouane, un hommage digne de son rang sera rendu à l’Homme de Dieu d’une dimension exceptionnelle, El Hadji Abdoul Aziz Sy « Dabakh », 4ème khalife général des Tidianes qui a consacré toute sa vie durant au service exclusif d’Allah et de son Prophète Seyidina Mouhamed (Psl). Plusieurs milliers de fidèles venus des quatre coins du monde iront se recueillir au mausolée du Saint homme qui accéda au titre de khalife de la Tidjaniya le 13 mai 1957. Un anniversaire qui sera marqué entre autres par des récitals du Saint coran.
On se rappelle qu’à la disparition de cet apôtre de la paix, la famille chérifienne du Maroc avait demandé que sa dépouille soit à côté de celui de Cheikhna Cheikh Ahmed Tidiane Cherif (RTA), du fait que Mame Abdou « est un exemple à laisser à la postérité et un héritage inépuisable et intarissable à sauvegarder ».
L’histoire nous enseigne qu’en quatre jours d’intervalle, le 25 et le 29 mars 1957, Tivaouane a perdu Seydi Aboubacar SY, premier khalife de Seydi El Hadji Malick SY qui avait succédé à son père en 1922, ainsi que son jeune frère El Hadji Mansour SY alors âgé de 57 ans. D’aucuns crurent alors que la Tarikha Tidjane allait connaître une longue période de léthargie. Mais le Créateur, dans son infinie grandeur, gratifia la « Khadara » (Communauté des Tidjanes) d’un soufi imbu de paix, social, discret, courtois et doté d’une culture encyclopédique pour mener à bon port la Tarikha de Cheikh Ahmed Tidiane et propager la Sunna (tradition) du Prophète Mohamed (PSL).
Par sa présence rassurante et son attachement à la lettre et à l’esprit du Coran et de la Sunna, El Hadji Abdoul Aziz SY a su être à la hauteur des nombreux espoirs en lui placés lorsqu’il accéda au Khalifat.
Fils du pionnier du tidjanisme au Sénégal, El Hadj Maodo Malick Sy et de Sokhna Safiétou Niang, Mame Abdou Aziz Sy « Dabakh » (le généreux en wolof), l’Inoubliable né à Tivaouane en 1904, année de l’inauguration de la Grande Mosquée de Tivaouane (signe prémonitoire ou heureux hasard du calendrier, et arraché à l’affection du monde entier ce 14 septembre 1997, troisième khalife général des Tidianes (1957-1997), sans doute le plus connu de sa lignée, tient sa réputation de sa générosité et sa mission de contribuer à l’unité entre confréries et au dialogue islamo-chrétien.
Incontestablement dans tous les cœurs, la particularité du Saint homme, c’est qu’en plus d’avoir eu la chance d’être éduqué par son père, ses grands frères, de faire ses humanités auprès de Moukhadams et compagnons de son père de la trempe de Serigne Mouhamadoul Haddy TOURE de Fass, devait, plus tard, en bon « Doomu-Sokhna » (fils de famille maraboutique), parcourir les centres d’excellence du pays pour parfaire sa culture, notamment l’université de Tivaouane et le Daara de Mbacoumé, en plein cœur du Cayor.
A 26 ans, armé d’une solide formation, il partit pour Saint-Louis, naguère haut lieu du savoir et passage obligé pour les férus de « Risâla » et de « Bayân » où il eut comme tuteur Serigne Birahim DIOP auprès de qui il resta pendant sept ans.
Effacé et discret jusqu’à son dernier souffle, preuve s’il en est d’une modestie sans égale et d’un recul pour les choses d’ici-bas, Serigne Abdou s’est toujours considéré comme un simple disciple parmi ceux de son vénéré père et guide. Grand parmi les grands de la Umma et de la Tarikha Tidiane, digne continuateur de l’œuvre de Aboul Abass Ahmad Tidiane et de ses « fils spirituels » Cheikh Mouhamadoul Khaly, Cheikh Oumar Foutiyou, Alpha Mayoro WELE et El Hadji Hadji Malick SY, Moulaye DABAKH avait toute sa vie durant une seule et unique préoccupation : inculquer aux croyants le respect des dogmes inaliénables de l’enseignement du prophète Mohamed (PSL). C’est ainsi qu’il s’est investi de toutes ses forces, malgré le poids de l’âge et une santé fragile, dans la construction de la grande mosquée de Tivaouane qui a été l’œuvre majeure de son khalifat. L’humilité, n’est-ce-pas le fort des grands hommes ?
Serigne Abdou a su mettre en place un réseau relationnel dont la densité ne lui servit, qu’à baliser le chemin en vue d’atteindre le seul objectif qui trouvait grâce à ses yeux : cimenter la Umma islamique pour la rendre moins vulnérable et contribuer au respect mutuel entre confréries. « Dabakh », un agriculteur hors pair «Dabakh» possédait aussi plusieurs concessions agricoles, en particulier dans la région de Saint-Louis, dont l’exploitation était assurée par ses talibés. Il s’illustra non seulement par son érudition mais aussi par ses prêches, son engagement pour la cause islamique, ses nombreux écrits en arabe et une importante biographie de son père, El Hadj Malick Sy.
En dirigeant les Chœurs des talibés de son père, il s’est fait une popularité sans faille. Ainsi «Moulaye Dabakh» comme l’appelaient affectueusement les disciples, faisait autorité de par sa sagesse et sa culture. Républicain jusqu’au bout des ongles, l’homme de Dieu ne se taisait quand sa société était en danger. Toujours demandant aux chefs religieux de tenir un langage de vérité à leurs disciples. Au pouvoir temporel, il a toujours rappelé que rien n’allait plus dans ce pays en raison des hommes faux, corrompus et malhonnêtes exploitant honteusement les populations. Pacifique dans l’âme, le patriarche de Tivaouane-la-pieuse était un véritable régulateur social qui a su, tout au long de son khalifat, s’impliquer pour éviter que le Sénégal bascule dans le chaos.
TOUBA ACCUEILLE DES MILLIERS DE NOUVEAUX MUSULMANS PAR JOUR
Cheikh Ahmadou Bamba fait encore rayonner l’islam
Zaynab SANGARÈ (Envoyée spéciale à Touba) |
Publication 14/09/2022
Croire que presque tout a été dit sur la vie et l’œuvre du fils de Mame Mor Anta Sali et de Mame Diarra Bousso, c’est l’esprit d’un homme perdu dans un océan de savoir. Cheikh Ahmadou Bamba gardera toujours ce statut du plus grand révolutionnaire africain de l’islam. Car, malgré cette profonde période de crise et de perte des valeurs, des centaines de nouveaux musulmans dont plusieurs occidentaux sont enregistrés par jour à Touba. Rappelé à Dieu le 19 juillet 1927 à Diourbel, ce grand érudit de l’islam est plus que jamais vivant au moment où l’islam souffre d’un vide historique causé par des attaques islamophobes dans le monde entier.
Avant le 21e siècle, les grandes batailles des héros de l’islam occupaient toutes les actualités mondiales. Á la différence, de nos jours, ce monde semble être dans les oubliettes avec des « générations libertines » qui ont tendance à s’éloigner de plus en plus de la religion à cause des algorithmes mondains. Au moment où on remarque de nouvelles formes de « luttes » dénommées «Djihadisme, terrorisme» entre autres pratiques qui entachent cette aussi belle religion qui mène vers la quintessence absolue, les œuvres de ces immortels héros de l’islam continuent de faire vivre l’islam. Pourtant, à l’approche de chaque magal de Touba, nous remarquons sans y prêter attention, une masse de conversions à l’islam dans la ville sainte. Dans la majorité de ces convertis, nous avons tendance à voir des occidentaux, Européens et Américains. Ce qui fait partie des facteurs montrant l’immortalité de Cheikh Ahmadou Bamba á travers ces phonèmes analysés dans ces témoignages des convertis et chercheurs.
L’expansion et la vivification de l’islam toujours en effervescence à Touba
Se convertir à l’islam reste un acte inexplicable selon Asma, une jeune chrétienne, la vingtaine que nous avons retrouvée chez un petit fils de Cheikh Ahmadou Bamba á Touba, ce mardi 12 septembre 2022. La jeune fille vient juste de se convertir à l’islam, elle affirme qu’après avoir prononcé la première phrase qui est l’attestation de foi «Shahada»: Achhadou an lâ illâha illa-llâh, wa-achhadou an na Mouhammadan rassoûlou-llâh » ce qui signifie « j’atteste qu’il n’a pas de divinité en dehors de Dieu et j’atteste que Muhammad est le Messager de Dieu », elle s’est sentie purifiée et son cœur était rempli de joie, ce qui lui a valu ses chaudes larmes. Asma est désormais nommée Mame Awa Bousso, la mère de Serigne Fallou Mbacké, fils de Cheikh Ahmadou Bamba.
Après des échanges avec Asma, nous avons aussi vu deux couples américains, les Clark et Hall qui se sont convertis à leur tour auprès d’un grand marabout de la ville sainte. Interpellés, ils nous ont juste dit que Serigne «Touba amoul morom», qu’ils sont fiers d’être musulmans.
Réagissant sur la question, comment avezvous connu l’islam, Cheikh Ahmadou Bamba et la ville sainte de Touba? Madame Clark, nous répond que son mari a rêvé de Cheikh Ahmadou Bamba en noir et blanc. Un mois après, ils sont allés en vacance à Ibiza où ils ont rencontré un jeune commerçant noir qui avait cette même photo au cou. Alors, le mari s’est approché du jeune homme pour lui demander les origines de cet homme en noir et blanc sur le collier. Le jeune leur a expliqué toute l’histoire. Ainsi, ils ont commencé à faire des recherches, sept mois plus tard, ils ont décidé de venir au grand Magal de Touba. Arrivés à la grande mosquée, ils ont eu ensemble confirmation de toutes ces envies de devenir musulmans qui leur hantait l’esprit. Raison pour laquelle, ils sont ici aujourd’hui pour réaliser leur rêve de se convertir en musulmans et de devenir des «mourides sadikhs.». M. Clark ajoute qu’il n’a jamais été aussi heureux de toute sa vie et qu’il compte partager ce bonheur avec qui voudra á son retour aux États- Unis.
Pour le couple Hall, c’est à force de se documenter sur le terrorisme et le djihadisme qu’ils ont fini par comprendre la richesse de cette religion de paix qu’ils viennent d’adopter avec fierté. Tout pour dire qu’il y a des centaines de convertis par semaine à Touba et en marge du grand Magal, ces chiffres connaissent une hausse impressionnante.
D’après Djibril Cissé, chercheur, « l’ascension de l’islam ne souffre pas à Touba, que ça se parle ou pas, nous observons une forte affluence vers la religion grâce à Cheikh Ahmadou Bamba qui nous montre toujours des signes de vie à travers des milliers d’anecdotes que nous vivons tous les jours dans ces lieux saints». D’après le chercheur, cette affluence des Européens et des Américains dans la religion à travers Cheikh Ahmadou Bamba mérite de grands questionnements.
Les paroles de cheikh Ahmadou Bamba qui restent toujours une force catalyseur dans les cœurs
Dans son Panégyrique «Mîmiya» Cheikh Ahmadou Bamba témoigne son attachement indéfectible à Dieu et à son Envoyé (Paix et Salut sur Lui). « J’ai totalement disposé mon intégralité à un SEIGNEUR sans pareil de connivence avec Celui (le Prophète) dont l’amour est scellé dans mon cœur. Je me suis totalement soumis à un SEIGNEUR sans égal de connivence avec Celui dont la voie est exempte de corruption. Je me suis totalement abandonné à un SEIGNEUR qui se passe de tout secours, de connivence avec Celui dont la confession est l’Islam depuis toujours. Je me suis totalement remis à un SEIGNEUR sans commencement, de connivence avec Celui qui est devenu pour moi une protection et un appui. Je me suis totalement voué à un SEIGNEUR trop Grand pour enfanter de connivence avec Celui dont le panégyrique me procure l’impeccabilité Je me suis totalement destiné à un SEIGNEUR au-dessus d’un motif de connivence avec Celui dont la sollicitude à mon égard m’a attiré les bienfaits. Je me suis totalement fié à un SEIGNEUR Trop Haut pour avoir un exemple de connivence avec Celui qui est exempt de tous les défauts. Je me suis totalement abandonné aux soins du MAÎTRE des mondes de connivence avec Celui qui s’est montré fier de mon service devant les Grands et leur suite. Je me suis totalement dévoué à l’Eternel de connivence avec notre plus louangé (Ahmad) le Flambeau des générations présentes, futures et passées. Je me suis totalement consacré au Durable qui a matérialisé mes vœux de connivence avec Celui qui a définitivement supprimé le mal. Je me suis totalement dévoué aux soins d’un guide qui m’a octroyé la bonne guidance de connivence avec Celui qui m’a apporté du lait et de la viande. Ces phrases de Serigne Touba font partie des plus marquants que beaucoup de disciples témoignent d’une forte alchimie en lisant cela» disait-il.
L’auteur des multiples khassidas, reste toujours vivant pour l’islam au 21eme siècle…
Pour preuve, il a esquissé dans un de ses khassaid que même loin des yeux, il restera toujours au service l’islam, des paroles confirmées par des faits et anecdotes. En effet, répondant à une question sur le mystère qui enveloppe largement sa vie face aux multiples manigances, complots et autres volontés de se défaire de lui qui ont échoué, le fondateur du mouridisme, avec humilité leur a répondu « Inna Abdane khadimane la yarim » « je ne suis qu’un esclave du TOUT PUISSANT, Serviteur du Prophète (PSL) travaillant éternellement pour l’islam ».
Des décennies après sa disparition pourtant de nombreux témoignages affluent au quotidien, expliquant comment le Saint homme a sorti les uns et les autres d’une situation périlleuse.
A titre d’exemple, l’histoire de cet émigré qui contre toute attente retourne au Sénégal pour demander à sa famille d’aller ensemble à Touba pour un acte d’allégeance religieuse. Son père ébahi par cette attitude d’un fils qui ne s’était rapproché d’aucune confrérie a essayé de le tempérer, pour ensuite lui demander le pourquoi de cette ferveur. Son histoire, il l’a racontée avec des larmes, faisant frémir toute une famille…
Perdu quelque part en Europe dans une zone à risque, en pleine nuit, avec sa voiture en panne, il dit s’être souvenu des paroles d’un talibé qui expliquait comment des années après sa mort, le Saint Homme l’avait tiré d’un pétrin presque synonyme de mort.
C’est ainsi qu’il fit des prières pour invoquer à la fin le secours du fondateur du mouridisme. Et surprise, sorti de nulle part, une voiture s’est rapprochée de lui avec la voix d’un homme lui demandant d’ouvrir le coffre pour en tirer ce dont il a besoin. Aussitôt après la voiture a redémarré, avec son chauffeur, sans attendre des remerciements ou commentaires…
Son père fondit en larmes avant de demander à la toute famille de suivre le chemin de son fils ainé….
MACKY PREMIER RESPONSABLE DU DÉSORDRE NOTÉ PLACE SOWETO !
Il n’est pas courant dans une démocratie, on l’admettra, d’assister à l’élection d’un président de l’Assemblée nationale sous l’arbitrage de gendarmes présents dans l’hémicycle en nombre à peine moins réduit que celui des députés !
Il n’est pas courant dans une démocratie, on l’admettra, d’assister à l’élection d’un président de l’Assemblée nationale sous l’arbitrage de gendarmes présents dans l’hémicycle en nombre à peine moins réduit que celui des députés ! c’est pourtant cette image lamentable et digne des pays sous régimes militaires que notre pays a offerte au reste du monde ce lundi.
Une des causes du désordre constaté, c’est le refus des députés de l’opposition de permettre que les ministres en exercice élus députés prennent part au vote. Il a fallu plusieurs heures de débats passionnés, d’invectives, d’empoignades, d’insultes et autres chahuts pour que l’ont pût enfin procéder au vote. Après l’appel à la rescousse des gendarmes pour qu’ils arbitrent les opérations électorales !
Si une telle situation était inédite c’est parce que, tout simplement, dans les précédentes législatures, les usages voulaient que le Gouvernement fût formé d’abord et l’Assemblée installée après. Hélas, parce qu’il voulait contrer d’éventuelles frondes dans son camp et donner des raisons d’espérer aux ténors de celui-ci en leur faisant miroiter la possibilité de devenir ministres en cas de non-présence dans le bureau de l’institution sise Place Soweto, le président de la République a cru devoir chambouler ces usages qui avaient si bien fonctionné jusque-là. En inversant le calendrier c’est-à-dire en faisant procéder d’abord à l’installation des députés nouvellement élus avant de former son Gouvernement. C’est cette inversion qui a donné le triste charivari de lundi dernier.
Selon donc l’excellente tradition qui prévalait jusque-là, les députés nommés ministres envoyaient leurs lettres de démission un ou deux jours avant la date prévue pour l’ouverture de la législature. Les services de l’Assemblée nationale convoquaient alors les suppléants des démissionnaires qui patientaient dans une salle attenante le jour J. A l’ouverture de la séance, le doyen d’âge procédait à l’appel nominal des députés. Après quoi, il déclarait à peu près ceci : « j’ai reçu les lettres de démission de nos collègues X, Y et Z. L’Assemblée prend acte de leurs démissions. » Puis, on demandait aux huissiers de faire entrer les suppléants devenus députés qui étaient accueillis avec des applaudissements par les collègues. L’élection du président de l’Assemblée nationale pouvait intervenir à la suite de ces formalités. Inutile de dire que, dans le passé, il n’y avait pas beaucoup de candidats au Perchoir en raison de la supériorité écrasante de la majorité présidentielle. De ce point de vue, une candidature de l’opposition relevait de la prétention. Une seule fois, peut-être, il y a eu un challenger au candidat de la majorité et c’est lorsque feu Abdoulaye Faye du Parti démocratique sénégalais (Pds) avait décidé de défier Youssou Diagne désigné par les instances du parti libéral auquel il appartenait du reste…
De sources proches de l’administration de l’Assemblée nationale, s’il y a plusieurs candidatures, les bulletins doivent effectivement comporter des noms. En cas de candidature unique, le bulletin rouge traduit le vote contre. S’il y a plusieurs prétendants, le « oui » est remplacé par les feuilles comportant les noms des candidats.
Une chose intéressante aurait pu se passer lundi dernier à l’Assemblée nationale si l’opposition avait pris part au scrutin et voté comme un seul bloc contre le candidat du pouvoir. Pour rappel, si aucun candidat n’obtient la majorité absolue au premier tour, le règlement dispose qu’un second est organisé avec les deux candidats arrivés en tête. Dans ce cas, une majorité relative suffit pour être déclaré vainqueur. Sauf que, lundi, si donc l’opposition n’avait pas boudé et si Mimi avait voté contre le candidat de son camp — on nous dira qu’avec des « si » on pourrait mettre Paris en bouteille ! —, Dr Amadou Mame Diop n’aurait pas pu être élu faute de majorité absolue. Et un second tour était impossible faute d’adversaire tandis qu’un troisième tour n’est simplement pas prévu par les textes ! Dans ce cas, il aurait fallu recommencer le scrutin un autre jour ! Hypothèse d’école, bien sûr, mais qui aurait tout aussi bien pu se vérifier il y a deux jours…
Un charivari signé Macky Sall
Pour éviter le désordre monstre noté lundi, il aurait suffi au président de la République de prendre un décret de dissolution du gouvernement avant l’ouverture des travaux de l’Assemblée nationale. N’étant plus ministres, en tout cas provisoirement, Abdoulaye Daouda Diallo, Abdoulaye Saydou Sow et Mariama Sarr auraient pu prendre part légalement au vote pour le choix du président de l’Assemblée nationale. Après quoi, en cas de reconduction au Gouvernement, ils pourraient continuer leur mission.
En fait, contrairement à ce qui a été entendu ici ou là, ceux qui ont huit jours pour démissionner après l’installation de l’institution pour démissionner, ce sont ceux qui exercent une fonction publique non élective comme le dit l’article 110 du règlement intérieur. « En conséquence, dit cet article, toute personne visée à l’alinéa précédent (souligné par nous) élue à l’Assemblée nationale est remplacée dans ses fonctions et placée dans la position prévue à cet effet dans les huit jours qui suivent son entrée en fonction… » L’alinéa précédent en question, c’est celui qui dit que « L’exercice de toute fonction publique non élective est incompatible avec le mandat de député ». Quant aux ministres, leur sort est réglé par l’article 109 qui dit ceci dans son unique alinéa : « Le mandat de député est incompatible avec la qualité de membre du Gouvernement (article LO 165 du Code électoral). » De ce point de vue, on donc dire que les députés de l’opposition avaient raison en soulevant ce point sous forme de motion préjudicielle lundi dernier. Seulement voilà, à force de faire les zouaves et de verser dans la surenchère, les bagarres et les comportements puérils, ils ont transformé ce qui aurait dû être une arme fatale pour le pouvoir en un boomerang qui leur est revenu en pleine figure ! Mais encore une fois, le responsable de cette situation inédite et scandaleuse, c’est le président de la République qui, pour des calculs politiciens, a choisi d’inverser l’agenda qui, jusque-là, était en vigueur de manière si heureuse dans l’installation des députés nouvellement élus !
L’OPPOSITION IMPOSE LA COHABITATION À LA MAJORITÉ
Sur les huit membres du bureau, hormis le président, Benno Bokk Yakaar et l’opposition obtiennent chacune 4 fauteuils de vice-président.
Au-délà des perturbations notées hier, qui n’étaient cependant pas de la même ampleur que celles de ce lundi 12 septembre à l’occasion de l’élection du président de l’Assemblée nationale, l’opposition a pu récolter les fruits de sa performance électorale du 31 juillet dernier. En effet, elle a finalement réussi à imposer une parfaite cohabitation parlementaire avec la majorité. On parle d’un partage parfait. Puisque sur les huit membres du bureau, hormis le président, Benno Bokk Yakaar et l’opposition obtiennent chacune 4 fauteuils de vice-président.
Le partage fut aussi équitable pour les postes de questeurs (1 pour BBY et 1 pour Pastef), pour les secrétaires élus (3 BBY et 3 Wallu-Yewwi). Une situation inédite dans l’histoire de l’Assemblée nationale qui a toujours vu les majorités mécaniques successives des partis au pouvoir et de leurs alliés dicter leurs lois à l’opposition obligée de se contenter de la portion congrue.
Il a fallu 48 heures pour l’installation complète du bureau de la 14ème législature. Malgré quelques perturbations notées hier encore, l’installation s’est poursuivie avec l’élection des vice-présidents, des secrétaires élus et des deux questeurs. Une suspension de plus de trois heures a été observée pour permettre aux trois présidents de groupes parlementaires de discuter de la position des postes alloués à la coalition Yewwi Askan wi.
La prochaine séance plénière de l’Assemblée nationale est prévue mardi prochain. Comparée à celle de lundi, lors de la première journée de l’installarion de la 14ème législature, la séance d’hier a été marquée par une nette baisse de tension. Ce même si des perturbations ont encore été notées. Celle qui a attiré le plus l’attention a été la tentative de vote par procuration de Farba Ngom, le “griot du Président” pour Aminata Touré.
A l’appel du nom de Mimi, qui avait boudé la séance comme la veille et n’était donc pas dans l’hémicycle, Farba Ngom s’est levé et a prétendu avoir reçu la procuration de sa camarade de parti. Ce qu’ont réfuté les députés de l’opposition qui se sont rués vers le maire des Agnams pour l’empêcher de voter. Ahmed Aidara, en premier, s’est mis devant le député et “griot du Président” pour lui barrer la route. Ont suivi des discussions passionnées autour de l’existence ou non de la procuration. Devant l’urne, des députés de l’opposition comme Abass Fall, Bathélémy Diaz et autres ont fait bloc pour, ont-ils indiqué, “sécuriser” le vote.
Guy Marius Sagna s’empare de l’urne, finalement un partage équitable effectué
Comme lundi, Guy Marius Sagna s’est emparé de l’urne qu’il a emportée avec lui. La caisse de couleur marron sera remise à sa place par son président de groupe parlementaire, Birame Soulèye Diop, afin de permettre à l’élection des huit vice-présidents de se poursuivre. L’ancien ministre de la Santé et l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, hérite du fauteuil de 1er vice-président de l’Assemblée. Il est suivi dans l’ordre d’Aida Sow Diawara, du Docteur Malick Diop et Yeta Sow tous de la coalition Benno Bokk Yakaar.
Suivent les deux vice-présidents de Yewwi Askan wi que sont Modou Bara Gaye et Fatou Guèye. Mamadou Lamine Diallo de Wallu Sénégal et Gnima Goudiaby de YAW bouclent la boucle. Le vote des secrétaires élus a suivi celui des vice-présidents. Ils sont au nombre de six. Ainsi Ndèye Lucie Cissé, Karim Sène et Astou Ndiaye ont été élus pour le compte de la mouvance présidentielle.
Pour YAW, Babacar Mbaye et Awa Diène ont été élus et Abdoulaye Diop pour Wallu Sénégal. Au niveau de la questure, un seul changement. Aïcha Touré de l’opposition devient deuxième questeure de l’Assemblée nationale. Elle va seconder Daouda Dia, qui occupe ce poste depuis la 12ème législature. Le frère du milliardaire Harouna Dia reste donc à ce poste pour la troisième législature de suite.
Après l’installation du bureau de l’Assemblée nationale, le président, le Docteur Amadou Mame Diop, a demandé aux trois présidents de groupes et aux non inscrits qui sont au nombre de deux, notamment Pape Djibril Fall et Thierno Alassane Sall, de lui remettre les noms des députés candidats à la présidence des commissions permanentes. La prochaine séance est prévue le mardi 20 septembre prochain.
Par Moussa KAMARA
MADAME LA PRÉSIDENTE DE LA RÉPUBLIQUE !!!
Maintenant il faut que nos dames investissent la scène politique avec d’autres ambitions plus fortes. Des dames émérites dans ce pays il en existe à souhait. Heureusement qu’on n’en rencontre pas dans cette Assemblée pleine de hurluberlus
Jusqu’à l’échéance de 2024 je me fixe le droit de ne plus parler de troisième mandat. Nos politiciens ont la parole très élastique. Senghor et Abdou Diouf ont chacun fait vingt ans de présidence de la République avec des fins de mandat très différentes. Senghor a cédé la place à son successeur tout désigné et celui-ci a voulu rempiler après donc vingt ans de règne qui a vu l’entrisme d’opposants.
Débute l’ère Wade en 2000 qui a également voulu la perpétuer avec son fils sans compter avec le niet du peuple pour un troisième mandat. Maintenant il faut que nos dames investissent la scène politique avec d’autres ambitions plus fortes. Des dames émérites dans ce pays il en existe à souhait. Heureusement qu’on n’en rencontre pas dans cette Assemblée pleine de hurluberlus. Un président émanant de l’hémicycle arrivera avec les tares du politicien aguerri. Au lieu de travailler pour son pays, il le fera pour son clan. Pendant longtemps les députés choisis l’étaient plus grâce à leurs accointances avec le président de la République. Puisque c’est lui qui choisit et valide la liste des députés. Et là il était plus question de récompenser le parcours militant plus que le parcours académique. Voilà la raison des interventions en langues nationales dans l’Hémicycle ! Alors ne soyez point étonnés de découvrir des députés prolixes, des députés silencieux et des députés très olé olé.
Après la dernière législature où nous avons vu des députés contrefacteurs, des députés dealers il faut souhaiter que Dieu nous préserve de mauvaises surprises. Mimi Touré a donc choisi de rester dans cette Assemblée. Elle n’est plus en mission pour quelqu’un d’autre. Elle veut assumer le mandat de député. Il est temps qu’elle s’assume pleinement. Aminata Touré que je connais depuis qu’elle s’occupait de la communication de l’Asbef, a du background avec un solide cursus. Après elle, nous attendons d’autres candidatures féminines. On en connait de compétentes et des plus sérieuses qui peuvent rivaliser et même battre les mâles, éternels candidats. Ces mâles qui se croient tous sortis des cuisses de Jupiter pour penser que le fauteuil leur est dédié ad vitam aeternam.
KEEMTAAN GI - FEU À VOLONTÉ !!!
-C’est parti pour des tirs nourris à la mitraillette. Ceux qui ont sonné la charge les premiers ont la particularité d’avoir été battus à toutes les dernières élections malgré leurs positions confortables dans l’appareil d’Etat. Tonneaux vides, ils ont toujours été des poids plumes électoraux. L’ennemi change de camp. Ce n’est plus l’affreux rebelle doublé d’un violeur que l’on pilonnait à longueur de pages publicitaires pour plaire au Chef. Celle qui était considérée comme la cheftaine de l’armée mexicaine, parcourant le terroir pour vendre le Chef et ses projets, est ainsi devenue subitement la femme à abattre. Son crime de lèse-majesté, c’est d’avoir osé dire le mal qui guetterait la République. De dénoncer les mêmes procédés qui avaient emporté les Wade. Le fait d’avoir plus de c… que les hommes pour dire ce qui gangrène la République, vaut depuis hier à la tête de liste nationale de Benno lors des dernières législatives un pilonnage à l’arme lourde. Un mitraillage qui vient des mêmes qui chantaient ses louanges, la comparant aux valeureuses femmes de Nder. Leurs sorties bien calculées pour être dans les grâces du Chef constituent une des tares de l’unanimisme dans nos formations politiques où seule la voix du maitre doit se faire entendre. C’est d’abord celui qui se présente comme le porte-parole de son parti qui vient porter la réplique à la dame sans peur, cautionnant le choix du Chef et cousant des habits luxueux aux valeureux militants de la première heure. Le ton donné, un looser, directeur des Infrastructures aéroportuaires qui ne tient plus sur place depuis sa déculottée dans son terroir, s’est payé un encart publicitaire dans lequel il estime que les déclarations de la rebelle sont de bas étage. Les oreilles de notre héroïne vont siffler dans les prochains jours car tous ces messieurs et dames à l’avenir compromis vont vouloir tirer au canon sur elle pour plaire au Chef. La particularité au sein de l’armée mexicaine est qu’elle est constituée d’hommes et de femmes qui sont loin de la race des aristocrates. Des roturiers et gens de peu de vertu plutôt ! Quand celui qui a l’oreille du Chef use de faux au sein même de l’Assemblée nationale et qu’il est démasqué par celle dont il a usurpé le vote, on conviendra qu’on est tombé bas, plus bas que terre. Kaccoor bi - Le Témoin
LE TWEET DE MIMI QUI DÉMENT «LE FARBA» QUI VOULAIT VOTER À SON NOM
Après le faux député de lundi, il y a eu hier la fausse procuration du député Farba Ngom. Le député-maire de la commune des Agnam a sûrement eu la honte de sa vie. Le tout- puissant responsable de l’Alliance pour la République (APR) a tenté de voter pour son ex-camarade Aminata Touré qui n’était pas dans la salle à l’appel de son nom pour voter. Après plusieurs minutes de discussions, au cours desquelles on a frôlé la bagarre, le président de l’Assemblée nationale, Docteur Amadou Mame Diop s’est rendu compte que ce papier devant permettre à un élu de voter pour son collègue n’existe nulle part. Mouhamadou Ngom, le nom à l’état civil du « griot du Président », est retourné à sa place après que les députés de l’opposition, notamment ceux de YAW, lui aient barré la route pour l’empêché de glisser sa « procuration » dans l’urne. En plus de cela, la concernée en personne a posté un tweet pour démentir le vote par procuration de Farba Ngom. Dans le post sur le réseau social américain, l’ancien PM a écrit : « Comme je l’ai dit hier 12 septembre 2022 je le réaffirme ce 13 septembre 2022, je n’ai pas donné procuration au député Farba Ngom pour voter en mon nom », lit-on dans le post repris par plusieurs media et usagers des réseaux sociaux.
MIMI SE BRAQUE
Il faudra compter désormais Mimi Touré dans le camp des opposants au régime en place. Même si elle ne s’est pas encore rangée dans le camp de l’opposition, ses actes posés depuis hier montrent qu’elle a pris ses distances avec le Chef. Dans un tweet, elle a fait savoir qu’elle n’a pas donné l’autorisation (par procuration) au griot député du président de la République, Farba Ngom de voter à sa place. Mieux, elle poursuit dans un commentaire de son tweet qu’elle a informé le président du groupe parlementaire de Bby en l’occurrence Oumar Youm. Mimi n’a pas caché sa colère envers son chef Macky Sall. La raison en est simple, selon elle : « Je ne suis pas d’accord avec la prédominance de l’appartenance familiale au détriment du mérite militant. L’injustice est à combattre d’où qu’elle vienne ». L’opposition à Macky s’enrichit d’une recrue de poids !
UN VENT DE RÉBELLION CHEZ MACKY « APR/DEBOUT » EN GESTATION !
Après les investitures contestées pour les élections législatives de juillet dernier au sein de la mouvance présidentielle (Bby), le président Macky Sall est appelé à affronter une nouvelle vague de mécontents. Comme disaient les analystes politiques, l’Alliance pour la République (Apr) n’a jamais été au mieux de sa forme organique, faute de hiérarchie, de cohésion et de discipline. En plus de ce dysfonctionnement signalé dans le choix des candidatures, le président Sall est aussi accusé d’avoir délégué ses pouvoirs à des personnes « parachutées ». Si ce n’est pas alors à des alliés et transhumants d’autres formations rivales plus lotis et mieux servis que les militants « biologiques » ou fondateurs. Toujours est-il que depuis la déroute des législatives (82 députés sur 165) et la problématique du 3e mandat remise en question par la volonté populaire, beaucoup de responsables ambitieux de l’Apr ne croient plus à l’avenir de leur formation considérée comme un parti politique déjà « couché » ! D’où l’urgence de créer une « Apr-debout », une sorte de réceptacle de tous les frustrés et mécontents. En tout cas, « Le Témoin » est en mesure de vous alerter qu’un mouvement de rébellion est en gestation au sein de l’Apr. Souhaitons que Macky, en bon sapeur-pompier, aie un bon plan « Orsec » ou « Orsall » pour mouiller toute allumette ou pétard de nature à mettre le feu dans l’Apr.
TRISTE SUPERSTITION D’ETAT A DAKAR DEM-DIKK, PAS DE VOYAGE LES… MERCREDIS !
Vraiment, le Sénégal est un pays spécial ! Un pays qui a son lot de superstitions insolites, c’est-à-dire des croyances irraisonnées fondées sur la crainte ou l’ignorance qui prêtent un caractère surnaturel ou sacré à certains phénomènes. Mais quand une société d’Etat comme Dakar Dem-Dikk ou Sénégal Dem-Dikk s’en mêle, il y a de quoi secouer les fondements de l’Etat ou de l’administration centrale. Tenez ! Avant-hier « Le Témoin » quotidien a appris que des clients pour Touba se sont déplacés au Terminus Liberté 5 pour réserver des billets « Sénégal Dem Dikk » ou Dakar Dem Dikk. La réponse d’un responsable du réseau interurbain ou interrégional est sans appel. « Non, désolé ! On ne voyage pas les mercredis ou alarba sur Touba » s’est-il désolé avant de sommer les clients à circuler. Même en cette période de forte affluence de passagers à destination de Touba, la société nationale de transport Dakar Dem-Dikk considère « alarba-le-mercredi » comme un jour de malchance pour voyager. Donc, il ne reste plus à la Sen’eau que de fermer les robinets les « mercredis » pour que les populations ne se lavent pas ! Heureusement que les services publics ou institutions publiques comme les ministères, les commissariats de police, les mairies, les hôpitaux etc. ne sont pas fermés les…alarbas. Même si, avec des gens comme le Dg de Sénégal Dem Dikk, il ne faut jurer de rien !
ASSEMBLÉE NATIONALE LA DÉCEPTION DE SERIGNE-BI !
Responsable des Soufis Intellectuels du Sénégal, Serigne Fallou Dieng a choisi « Le Témoin » pour exprimer sa grosse déception par rapport à ce qui s’est passé lundi Place Soweto. « Comme tous les Sénégalais, j’avais mal en regardant ces images de l’Assemblée nationale qui ont fait le tour du monde. Comment des députés du peuple peuvent-ils se donner en spectacle jusqu’à se substituer en « racailles politiciennes » en semant le bordel au sein de l’institution parlementaire. « Pis, Barth s’est rapidement comporté en bad-boy, incarnant le visage du fascisme politique et de tous les incivilités. Quant à son alter égo Guy, lui, il s’est fait à son tour l’écho du passé répugnant réveillant tous les fantômes des pratiques abjectes de sinistre mémoire. À force de surjouer sur les codes d’émotions et du spectacle, Guy et Barth ont fini par provoquer ce qu’il faut bien appeler « le deuil de la grandeur politique » s’est désolé Serigne Fallou Dieng, par ailleurs petits –fils de Serigne Touba.
SIX JOURS SANS CONNEXION INTERNET
Aujourd’hui, ça fera six jours que des abonnés du réseau Wifi de la compagnie Orange sont restés sans connexion internet. Au début, le service invoquait un incident technique. Pour avoir le service de réclamation, il faut s’armer de patience avant qu’à l’autre bout du fil, l’on daigne vous répondre. Toujours pour vous raconter des salades. Et pendant que la société nous tympanise avec ses bénéfices à coups de milliards, des abonnés, eux, trinquent et voient leur travail plombé. Six jours à attendre et à s’entendre dire que votre dérangement est en cours de traitement. Il faut dire que c’est trop. Voire carrément un manque de respect.
«POURQUOI J’AI DÉCIDÉ DE ME FAIRE OPÉRER»
Indisponible jusqu’en début de l’année 2023, Bouna Sarr a annoncé sur Instagram que son opération s’est bien passée.
Indisponible jusqu’en début de l’année 2023, Bouna Sarr a annoncé sur Instagram que son opération s’est bien passée.
L’international sénégalais n’a pas manqué d’exprimer sa déception d’être éloigné et de pouvoir rater la Coupe du monde 2022. «Je tenais juste à vous dire que l’opération s’est très bien passée. Je dirais que c’est une chose importante en moins de faite, mais surtout une chose en moins dans ma tête qui me permettra d’aller de l’avant. Je ne saurais comment vous exprimer ma déception d’être éloigné des terrains pendant ces mois à venir, mais surtout celle de devoir rater une Coupe du monde», a-t-il regretté.
Le défenseur des Lions a tenu à expliquer les raisons qui l’ont poussé à effectuer l’opération. «Cette décision n’a pas été facile à prendre, mais, après déjà de longs mois de réflexion, j’ai pu comprendre qu’elle serait la plus sage mais surtout la plus raisonnable pour la suite de ma carrière. Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont déjà envoyé de nombreux messages. Un grand merci également au Dr Alfredson et à toute son équipe médicale qui ont su prendre soin de moi. On se donne RDV dans quelques mois...! À bientôt Bavarois. À bientôt Gaïndés. Toujours positif car Dieu aime les patients», a-t-il conclu.
ALIOU CISSÉ LIVRE LA LISTE DES LIONS CE VENDREDI
Le Sénégal disputera deux matchs amicaux contre la Bolivie, ce 24 septembre à Orléans, et l’Iran, le 27 septembre à Vienne (Autriche). Une liste du sélectionneur est très attendue à moins de deux moins du début du Mondial qatari
Le sélectionneur va dévoiler ce vendredi 16 septembre la liste des joueurs convoquer pour les besoin matchs amicaux internationaux prévus en ce mois de septembre dans le cadre des préparatifs de la Coupe du Monde Qatar 2022. S’il n’ y aura pas de changements majeurs, une nouvelle vague de joueurs est aussi attendue dans cette liste.
Dans le cadre des préparatifs de la Coupe du Monde Qatar 202, Aliou Cissé fera face à la presse ce vendredi dans un hôtel de la place. Une rencontre sera mise à profit pour informer la presse des joueurs convoqués pour les deux matchs amicaux internationaux que l’équipe du Sénégal doit livrer en ce mois de septembre.
Le Sénégal disputera deux matchs amicaux contre la Bolivie, ce 24 septembre à Orléans, et l’Iran, le 27 septembre à Vienne (Autriche). Une liste du sélectionneur est très attendue à moins de deux moins du début du Mondial qatari prévu du 20 novembre au 18 décembre 2022. Le sélectionneur des Lions est parti pour conserver son ossature par rapport aux joueurs champions d’Afrique.
En dépit de la situation de quelques joueurs cadres ajoutée par un manque de temps de jeu ou une certaine méforme, le sélectionneur sénégalais devrait faire confiance au même groupe qui a remporté la Can 2021 et qui a permis au Sénégal de se qualifier à une troisième coupe du monde.
En revanche, des changements sont fortement attendus dans cette liste de 26 joueurs. Dans ce lot, on annonce d’ores et déjà le retour dans la tanière de Formose Mendy et de Krépin Diatta en compagnie d’une nouvelle vague qui vont effectuer leur première pas en sélection.
Dans le lot, les noms de des défenseur Pathé Ciss de Raya Valecano (Liga), de Moussa Niakhaté de Nottingham Forest, du défenseur Sénégalo-Allemand Ismail Jakobs, évoluant à l’As Monaco ou encore de l’attaquant de Villarreal, Nicolas Jackson sont annoncés dans la liste.
Par Vieux SAVANE
SAARABAA LA COVID-19 EXISTE JE l’AI RENCONTREE
Un jour, et tout bascule, sans crier gare. Alors qu’il se pensait victime d’une petite grippe saisonnière, l’auteur de « Saarabaa. La Covid-19 existe. Je l’ai rencontrée », se retrouve interné à l’hôpital public Dallal Jamm suite à une visite médicale.
Un jour, et tout bascule, sans crier gare. Alors qu’il se pensait victime d’une petite grippe saisonnière, l’auteur de « Saarabaa. La Covid-19 existe. Je l’ai rencontrée », se retrouve interné à l’hôpital public Dallal Jamm suite à une visite médicale.
.En face, des blouses blanches qui vont et viennent à travers des consultations qui loin d’être éclairantes, font prendre conscience du fait qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Aussi, curieusement, ce lieu censé rassurer et soulager se transforme-t-il en lieu d’angoisse, car réduisant le malade ballotté au gré des prescriptions à un statut d’objet. Il est alors question de : « Faites ceci. Faites cela », sans explication aucune.
Construit autour de « chroniques d’un hospitalisé de la Covid-19 », l’ouvrage de Abdoulaye Elimane Kane met en lumière le rapport difficile entre patients et médecins. Pour la plupart les patients nourrissent le sentiment d’être de simples objets médicaux sur lesquels se penchent le savoir et l’expertise du médecin, sans qu’il n’ait pour autant son mot à dire. Ainsi, raconte le « malade de la cabine 21 », au cours de son séjour à l’hôpital, hormis une explication sur son système immunitaire et ses avantages par rapport au vaccin, il a pour l’essentiel été confronté à « l’inexistence d’une coopération par le dialogue et l’échange d’informations ».
Le pensionnaire de la chambre 21 de l’hôpital Dalal Diam, ancien ministre, philosophe et homme de culture, développe par ailleurs des réflexions judicieuses portant sur les relations entre médecins et patients. Tout en louant la compétence et le dévouement du personnel médical, l’auteur qui a souffert de « l’inexistence d’une coopération par le dialogue et l’échange d’informations » exhorte le corps médical à ne pas oublier sa part d’humanité. Au coeur de ses chroniques , son mantra , Saarabaa, l’aura accompagné tout au long de son infection à la Covid-19. Une œuvre musicale majeure qui l’a visité au cours d’une nuit de souffrance, le transportant dans un lieu autre, à travers les interprétations de Samba Diabaré Samb et d’un orchestre mauritanien, Une œuvre qui lui a inspiré tristesse ou entrain selon son état d’âme du moment. Paradis perdu quand domine la maladie.
Paradis rêvé quand les espoirs de guérison prennent le dessus. Livre touchant, plein de sagesse, ces chroniques d’un hospitalisé de la Covid-19 nous donnent ainsi une idée de ce qu’est cette maladie et surtout font prendre conscience de la fragilité de la vie. Rien n’y va de soi en effet, lorsqu’on découvre notamment que respirer, si naturelle en temps normal pour tout vivant, peut tout d’un coup être aux antipodes d’une évidence naturelle.
La cérémonie de présentation et de dédicace de cet ouvrage de réflexion et de partage a lieu ce mercredi, à 16h, à la salle Amady Aly Dieng de l’Harmattan autour de plusieurs intervenants : Pr Bado Ndoye. Pr Moussa Seydi. Pr Abdoul Almamy Hane. Pr Abdoulaye Elimane Kane.
60 MILLES POCHES INTROUVABLES PAR AN
Disponibilité de sang, Chaque année, le Sénégal enregistre un gap de 60 mille poches de sang pour satisfaire la demande de la population afin de sauver des vies
Le Sénégal abritera, pour la première fois, le Congrès de la Société africaine de transfusion sanguine. Une rencontre internationale qui va permettre de dégager des protocoles harmonisés pour un meilleur traitement du sang. Lors d’un point de presse, en perspective de ce conclave, le directeur du Centre national de transfusion sanguine du Sénégal a aussi alerté sur un gap annuel de 60 mille poches de sang qu’il faudrait résoudre pour atteindre l’autosuffisance au Sénégal.
Chaque année, le Sénégal enregistre un gap de 60 mille poches de sang pour satisfaire la demande de la population afin de sauver des vies. Une information donnée par le directeur du Centre national de transfusion sanguine du Sénégal (Cnts), le professeur Saliou Diop, hier, mardi 13 septembre, lors d’un point de presse pour annoncer la tenue du 10ème Congrès de la Société africaine de transfusion sanguine en terre sénégalaise du 19 au 22 septembre prochain. Pour le professeur, «la demande annuelle du Sénégal en sang est estimée à 170 mille poches. Seulement, 110 milles sont collectées sur l’étendue du territoire national en 2021».
Une situation qui lui fera dire : «nous avons une population relativement jeune, plus de la moitié. Cependant, la culture de donner un peu de son sang n’est pas inscrite dans leur registre. Nous avons des demandes, les femmes dans les blocs d’accouchement en ont besoin, les accidentés de la route, les personnes vivant avec des pathologies chroniques. C’est un besoin et les jeunes doivent s’impliquer davantage sur les sensibilisations afin de régler l’autosuffisance en sang». L’insuffisance des produits sanguins est surtout ressentie, selon le Cnts, dans les régions où les banques de sang hospitalières ne sont pas suffisamment outillées pour recruter un nombre suffisant de donneurs de sang.
UN CONGRES QUI SE TIENT POUR LA PREMIERE FOIS EN AFRIQUE FRANCOPHONE
Le directeur du Cnts a fait part aussi du Congrès de la Société africaine de transfusion sanguine dont la 10ème édition se tiendra au Sénégal. Un congrès qui a pour mission de défendre les normes éthiques et professionnelles les plus élevées et les compétences en matière de transfusion sanguine sur le continent africain, afin de permettre la mise en place de programmes nationaux de transfusion sanguine sûrs, universellement accessibles et durables dans les pays participants. Pour cette présente édition, le thème retenu est : «Transfusion sanguine et priorité en Afrique».
Pour le professeur Tandakha Dièye, immunologue, pour parler de transfusion sanguine et priorité, il faut réunir trois critères dont un sang de qualité sécurisée, avoir une autosuffisance en sang mais aussi satisfaire la demande. «L’Afrique doit être en mesure de donner en plus du sang, mais de ces dérivés. Au Sénégal, sur les dérivés du sang, nous travaillons sur les plasmas, les plaquettes et les îlots», a renseigné le Pr Dièye. Et le professeur Diop de rajouter : «les réflexions seront menées sur les meilleures stratégies globales d’amélioration de la sécurité transfusionnelle ainsi que de l’autosuffisance en produits sanguins de qualités, en vue de réduire la mortalité maternelle et infantile et une randonnée pédestre».
Pour ce congrès entre l’Etablissement français du sang et les directeurs des Centres d'Afrique francophone, le professeur Diop a renseigné : «400 personnes vont y prendre part pour le compte du Sénégal». Et de rappeler : «notre pays a été choisi pour abriter cette rencontre à cause des infrastructures, de la disponibilité des personnes ressources mais aussi de l’organisation».