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17 juin 2025
MAGAL 2022, 685 VOLONTAIRES DE LA CROIX-ROUGE DEPLOYES A TOUBA
La Croix-Rouge mobilise 685 volontaires pour la couverture sanitaire, la promotion de la vaccination contre le Covid-19 et la réunification des enfants égarés avec leurs parents au grand Magal de Touba 2022
La Croix-Rouge mobilise 685 volontaires pour la couverture sanitaire, la promotion de la vaccination contre le Covid-19 et la réunification des enfants égarés avec leurs parents au grand Magal de Touba 2022
Touba-Mbacké, le 13 septembre 2022 (CRS) – La Croix-Rouge sénégalaise renforce sa présence au Grand Magal de Touba édition 2022. Son dispositif d’intervention mobilise 685 volontaires, dont 114 volontaires invités issus de onze comités départementaux et une dizaine de superviseurs, engagés pour la couverture sanitaire, les activités de sensibilisation et de promotion de la vaccination contre le Covid-19, de désinfection des domiciles, de nettoiement, de pompage des eaux pluviales, ainsi que la réunification des personnes séparées et enfants en situation difficile à l’occasion du Grand Magal de Touba.
La couverture sanitaire de ce grand rassemblement religieux, est assurée par 210 secouristes déployés au niveau des hôpitaux, centres de santé, postes de santé, cases de santé, postes médicaux avancés et de la résidence Cheikhoul Khadim à Touba et Mbacké, dont un hôpital de campagne «BUMOS» de la Croix-Rouge sénégalaise installé au domicile du porte-parole du Khalif Général des Mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, en collaboration avec les équipes cadres des districts sanitaires…
Ces derniers sont appuyés dans le travail par quatre équipes mobiles composées de 40 volontaires équipées de quatre véhicules de liaison, de trousses de secours afin d’aider les pèlerins vulnérables. Quant aux activités de sensibilisation et de promotion de la vaccination contre le Covid-19, elles engagent 175 volontaires et 6 superviseurs.
Auparavant, elles étaient précédées par une journée « don de sang » au cours de laquelle 70 poches de sang ont été fournies par 100 volontaires de la Croix-Rouge. Idem pour la désinfection des domiciles, les activités de nettoiement et le pompage des eaux pluviales qui ont mobilisé 120 autres volontaires, les éléments du Service national de l’Hygiène, de l’Onas et de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers.
Au même moment, une trentaine de volontaires facilitent à leur tour, la recherche, l’accueil, le rétablissement du lien familial et la prise en charge des enfants momentanément séparés de leurs parents, au sein de la Commission de prise en charge des personnes séparées et des enfants en situation difficile à l’occasion du Grand Magal de Touba.
Ces activités de couverture sanitaire, de sensibilisation, de promotion de la vaccination Covid-19 et d’hygiène assainissement, sont soutenues par la réalisation de deux émissions radios et de télés…
MAGAL, 14 MORTS DÉNOMBRÉS DONT 12 SUR LES ROUTES
À moins de 24 heures de la célébration du Magal de Touba, les accidents de la circulation sont nombreux. Pour le moment, les sapeurs-pompiers ont effectué 156 interventions. C’est ainsi que 431 victimes ont été dénombrées
À moins de 24 heures de la célébration du Magal de Touba, les accidents de la circulation sont nombreux. Pour le moment, les sapeurs-pompiers ont effectué 156 interventions. C’est ainsi que 431 victimes ont été dénombrées et parmi elles, 14 personnes sont décédées et les 12 sont liées aux accidents. Le lieutenant-colonel Cheikh Tine, chargé de communication de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers de demander prudence sur les routes et respect des consignes du code de la route.
Par Mamadou Ndiaye
IMPOSTURES
Comme un fleuve qui déborde son lit en période de crue, le hooliganisme politique traverse la rue, franchit les barrières de l’Assemblée nationale et s’implante au cœur de l’hémicycle.
Comme un fleuve qui déborde son lit en période de crue, le hooliganisme politique traverse la rue, franchit les barrières de l’Assemblée nationale et s’implante au cœur de l’hémicycle.
Devant un peuple médusé, des « sans-culotte » à l’urbanité douteuse jettent le pays dans le chaos en foulant au pied les principes, en piétinant les valeurs et en saccageant les installations. Certes, les voyous étaient nettement habillés. Mais ils restent des voyous au regard de leur comportement qui jure d’avec la sacralité des lieux.
Cette souillure restera puante même lavée à grande eau. Attendue pour être une belle fixation, le 12 septembre accouche d’une souris grise agitée sautillant, bondissant sans autre effet que d’irriter ou d’agacer. La 13ème législature se referme sans laisser une forte empreinte dans l‘opinion. La même opinion se hâtait de voir clos ce chapitre de grande comédie de boulevard.
Elle n’était pas au bout de ses peines puisque voilà qu’arrivent des saltimbanques dont les acrobaties n’inspirent que dégoût, répugnance et aversion. Ça n’est que le lever de rideau d’une scène affriolante. Le spectacle commence. La cruauté, revêtue du manteau de l’abjuration, devient maintenant une pratique adoubée dans la sphère politique. L’hérésie a de beaux jours devant elle. Donc rien, à coup sûr, n’arrêtera cet affligeant spectacle.
L’appétit venant en mangeant, les godillots, volant de victoire en victoire, se rendent compte que finalement tout semble facile. A mesure qu’ils gagnent du terrain, ils se rapprochent des lieux de pouvoir dont ils hument les senteurs, découvrant que tout est permis et que le cœur du pouvoir est à un jet de bouteille. Il s’agit pour eux d’un jeu d’autant plus plaisant qu’ils violent les règles et s’amusent même à coloniser l’espace, à déconstruire la solennité des lieux, bref à leur ôter toute sacralité si d’aventure il en restait encore.
Donc le 12 septembre, l’Assemblée nationale a été humiliée. Les fayots ont eu l’outrecuidance d’importer des pratiques de rue en slalomant dans les travées au nez et à la barde des gendarmes dont la présence massive inquiète plus qu’elle ne rassure. Quand les politiciens s’affranchissent de la bonne conduite, les forces de l’ordre montrent le chemin et gare à la désobéissance ! Au juste, y a-t-il une manière politique de dire non à l‘excès ? Le pays dispose de ressources et de ressorts pour surmonter les difficultés.
Cependant, par la faute de certains cette proximité géographique est tentaculaire… A moins d’un rapide ressaisissement, l’acte posé lors de l’installation de la 14ème législature inaugure une ère d’incertitudes avec des acteurs très peu outillés pour « savoir jusqu’où ne pas aller… » Les évènements de 1962 estampillent encore la mémoire collective, presque deux ans seulement après l’indépendance du Sénégal. La crise qui en a découlé vicie toujours l’atmosphère politique de notre pays. C’est dire...
La dégradation de la conjoncture politique saute aux yeux. Macky Sall est-il l’homme de la situation alors que son régime est à la peine ? Sans doute fait-il ce qu’il peut. Mais disons-le tout net : il peut peu.
Il a beaucoup fait pour le pays, certes. En revanche, le contexte est si ingrat que ses réalisations, pour autant qu’elles soient visibles, n’atténuent pas les souffrances et les jérémiades dans le pays. Il le sait. Et devant le Khalife Général des Mourides, Sérigne Mountakha Mbacké, le Chef de l’Etat a évoqué à demi-mots sa postérité.
Cet exercice présidentiel est assez rare pour mériter d’être souligné. Car Macky Sall conjugue son action plus au présent qu’au passé. En convoquant le futur pour apprécier l’œuvre qu’il aura laissée, ouvre-t-il une brèche sur les scénarios possibles ? En se livrant à un soliloque, il se demande sûrement pourquoi ce décalage entre lui et l’opinion, notamment les franges jeunes de la population.
A leur tour les jeunes s’interrogent sur les silences présidentiels devant les excès outranciers notés dans son entourage. Et puis ce déficit de compréhension explique la distance qui se prête aisément à grossir les effets. Très peu de temps lui reste d’ici à la présidentielle de février 2024.
A-t-il les moyens de l’initiative à entreprendre pour inverser la courbe de désaffection ? Quelle démarche doit-il privilégier pour donner du crédit à sa volonté de dissiper les malentendus ? Son style ampoulé est à revisiter pour percer l’étrange mur qui le sépare de cette remuante force iconoclaste prête à brûler les symboles. Si le Président de la République dispose de très peu de leviers, en face ce n’est guère la sérénité.
La fragilité des alliances, avions-nous écrit, constitue le talon d’Achille d’une opposition où prolifèrent les ambitions. Chaque tête qui dépasse se voit en tête d’affiche et entrevoit dès lors un horizon en se montrant plus encline à incarner le leadership. La rupture prônée n’est guère au rendez-vous au lendemain de leur percée aux législatives.
Comme des marchands de tapis persans, ils se sont âprement disputés la redistribution des rentes de situation qu’engendre leur positionnement respectif au sein de l’hémicycle. Ce clivage va davantage s’accentuer à mesure que se rapproche l’échéance fatidique de 2024. N’étant pas soudés autour d’un cercle vertueux, les partis qui forgent l’attelage se divisent déjà sur des strapontins. Ainsi, àqui profiterait l’érosion du front uni de Yewwi ?
Il ne fait l’ombre d’aucun doute que la majorité présidentielle n’est pas confortable. Elle perdrait même le contrôle de l’Assemblée nationale si des députés non inscrits (ou non alignés) ne venaient s’adjoindre à leurs effectifs pour peser sur les rapports de force. Lesquels sont sujets à des fluctuations au gré des humeurs politiques.
La grimace de Mimi Touré sonne comme un avertissement. Elle conserve tout son poids malgré les avatars qui se dressent sur son chemin. La politique c’est plus de l’addition que de la soustraction. Le passé récent de nombre dirigeants renseigne sur les revers de fortunes subis dus essentiellement à des coteries et non à des mérites comme le relève Mme Touré bien que sa campagne ait été infructueuse en tant que tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).
Et si c’était pour voir sa position renforcée ? En sumo (lutte japonaise) comme en politique, l’adversaire, bien que faible, peut s’appuyer sur la force de son vis-à-vis pour le terrasser en le projetant.
Ce paradoxe commence à s’imposer à certains observateurs attentifs aux errements de l’opposition. Elle perd en lucidité et sa fébrilité est désarmante devant des évènements qui nécessitent plus de vigilance et de maturité. Elle doit en outre faire preuve d’audace pour surmonter les fissures qui lézardent sa coalition.
Les Sénégalais, revenus de leurs illusions, n’agréent pas les emportements des imposteurs. Un fond de sagesse veille sur le pays.
PROMOVILLES FAIT OEUVRE UTILE A TOUBA
Le calvaire continue pour des centaines de populations de Touba suite aux inondations en cours. C’est dans ce cadre que le Programme de modernisation des villes (Promovilles) est venu en appui aux autorités de la cité religieuse.
Le calvaire continue pour des centaines de populations de Touba suite aux inondations en cours. C’est dans ce cadre que le Programme de modernisation des villes (Promovilles) est venu en appui aux autorités de la cité religieuse.
« L’eau est source de vie », dit l’adage. Pour les populations des quartiers de Nguélémou, Ndamatou, Keur Niang, Sam, l’eau est par ces temps qui courent source de malheur et d’exil temporaire. La faute à un manque criard de réseau d’assainissement. Conscient de cela, le Promovilles est venu participer à l’élan de solidarité pour évacuer les eaux stagnantes.
La coordonnatrice générale dudit programme, à la tête d’une délégation, a remis une contribution en carburant plus des motopompes et des raccords. Un geste bien apprécié par le porte-parole du khalife général des mourides. Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre a magnifié le travail abattu par le Promovilles. « Avec les travaux effectués sur le boulevard du 30m, vous avez pu satisfaire un vœu du chef de l’Etat. Je dois dire que vous vous êtes bien acquittés de votre mission et c’est une œuvre qui vous sera rétribuée à sa juste valeur parce que vous l’avez fait pour Serigne Touba. Ce n’était pas évident, mais vous avez pu le faire. Soyez en remercié. Je ne perds pas de vue aussi les autres travaux de modernisation de la ville qui ont été effectués par votre programme », a-t-il dit.
Revenant sur les travaux déjà réalisés à Touba, Madame Aïssatou Diokhané Sow, la coordonnatrice générale du Promovilles ajoute : « L’ axe routier de 13,5 km contribue grandement à la fluidité de la circulation à Touba. C’est une rocade sur un linéaire de 13,5 km qui a été éclairée et 21 points bas déjà assainis ou en cours d’assainissement. Ces travaux de voirie sont actuellement ouverts à la circulation et l’éclairage public est fonctionnel sur l’ensemble de cette rocade. En plus de la voirie, que nous avons réalisée, il y a beaucoup de maisons de dignitaires religieux où nous avons effectué des travaux d’aménagement en faisant du pavage et de la plantation d’arbres, puisque ce sont des concessions qui reçoivent beaucoup d’événements religieux ».
Le Promovilles s’est aussi fixé comme objectif de traiter tous les points bas et leur pompage ainsi que les eaux stagnantes. A Touba, le linéaire de 13 km traverse 9 quartiers, pour un coût global de 10 milliards. Sur les nouvelles du Promovilles dans le pays, Aïssatou Diokhané Sow déclare : « Nous recevons constamment des expressions de besoins. A chaque fois que l’on reçoit ces besoins-là, on a une banque de données. Avec les partenaires techniques et financiers et le budget que nous recevons, nous pensons pouvoir les satisfaire.
C’est simplement pour vous dire que les perspectives sont importantes, aussi bien pour Touba que pour les autres régions du pays ». Au niveau du Promovilles, dans le cadre du programme Xëyu ndawgni qui y est déroulé, « nous réalisons beaucoup de pavage avec une grande intensité de main d’œuvre. Et aujourd’hui, nous avons 2000 jeunes formés dans le programme Promovilles de manière globale, ils sont souvent envoyés dans des localités d’intervention. Dans chaque localité, on privilégie la main d’œuvre locale ».
YOUSSOUF SABALY BLESSÉ
Une autre mauvaise nouvelle tombe. Après Bouna Sarr, opéré de son genou gauche et forfait pour la Coupe du Monde, le sélectionneur de l’équipe nationale A du Sénégal, Aliou Cissé, perd Youssouf Sabaly.
Une autre mauvaise nouvelle tombe. Après Bouna Sarr, opéré de son genou gauche et forfait pour la Coupe du Monde, le sélectionneur de l’équipe nationale A du Sénégal, Aliou Cissé, perd Youssouf Sabaly. Le latéral droit est forfait pour les deux prochains matchs de son club, Real Bétis, a informé son entraineur Manuel Pellegrini en conférence de presse hier mercredi.
Absent 15 jours
« Il a un problème musculaire. Il ne sera donc pas présent (pour la réception du Ludogorets Razgrad jeudi en Ligue Europa), a-t-il déclaré. En principe, je pense qu’il sera absent lors des deux prochains matchs. La trêve internationale arrive, donc, nous verrons avec son temps d’indisponibilité et si nous pourrions le récupérer dans ces 15 jours. »
Rappeler qu’Édouard Mendy, le portier des Blues (Chelsea), touché au genou, est déclaré forfait contre Salzbourg. Le gardien des Lions était absent à l’entraînement de Chelsea mardi.
Face à Blackburn mardi, en championship, Ismaila Sarr n’est pas allé au bout de son match avec Watford. L’ailier sénégalais, touché à la cheville, a été remplacé pour blessure en première période.
Aliou Cissé publiera sa liste pour les matchs amicaux entre la Bolivie et l’Iran, vendredi prochain.
MALICK DIOP VA FAIRE SES ADIEUX À L’ASEPEX
Elu 3ème vice président de l’assemblée nationale, Malick Diop va faire ses adieux à l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), structure qu’il dirige depuis février 2013
Elu 3ème vice président de l’assemblée nationale, le Docteur Malick Diop va faire ses adieux à l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), structure qu’il dirige depuis février 2013. La raison est toute simple, la fonction de député est incompatible avec celle de directeur général d’une structure.
Le natif de Dakar en 1971 est docteur d’Etat en Pharmacie, option Industrie, diplômé de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en 1998. Membre de l’Ordre des Pharmaciens du Sénégal, il est également titulaire d’un DESS en Administration des Affaires.
Responsable politique et porte-parole de l’Alliance des Forces de Progrès (Afp), Dr Malick Diop est élu maire de la commune de Fann-Point E-Amitié entre 2009 et 2014 sur la base de la liste de Benno Siggil Sénégal, une coalition de l’opposition. Lors des locales de 2014, alors candidat de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yaakaar, l’édile du Point E est battu en faveur de la liste de la coalition Taxawou Dakar du maire Khalifa Sall. Par ailleurs, Directeur de l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX) depuis février 2013, Dr Malick Diop mène de nouvelles orientations face aux défis de la sécurité alimentaire et du changement climatique.
IL ÉTAIT UNE FOIS, MAME ABDOU AZIZ SY DABAKH
Il y a 25 ans, jour pour jour, le Sénégal pleurait le rappel à Dieu de Mame Abdou Sy Dabakh, 3e khalife général des Tidianes. Un Guide multidimensionnel dont le discours transcende les âges et les générations.
Il y a 25 ans, jour pour jour, le Sénégal pleurait le rappel à Dieu de Mame Abdou Sy Dabakh, 3e khalife général des Tidianes. Un Guide multidimensionnel dont le discours transcende les âges et les générations. Dans ce contexte d’installation des députés de la 14ème législature, son fameux appel à l’endroit de ces derniers, leur mettant devant leurs responsabilités devant les hommes et devant Dieu, est plus que d’actualité. Mame Abdou, comme on aimait l’appelait, symbolisait l’exemple type du régulateur social, le boussole qui rappelait à chaque instant le cap à suivre.
Durant son khalifat, il fit de nombreux voyages, notamment au Maroc, en Arabie Saoudite, aux États-Unis, en France, en Mauritanie, à la suite des nombreuses sollicitations qu’il reçut, en rapport avec la haute maîtrise qu’il avait du savoir islamique. Son discours à la Mecque en 1965, au congrès islamique, où il fut remarqué, non seulement pour sa maîtrise de la langue arabe mais aussi pour la pertinence et la haute portée de son discours, reste encore dans la mémoire du tijanisme en Afrique.
Ses déplacements à l’intérieur du Sénégal comme à Touba et. Vers d’autres familles religieuses illustrent si besoin en était, l’autre dimension de l’homme de Dieu pétri d’humilité et rassembleur à souhait. Au Sénégal toujours, il œuvra beaucoup dans le domaine agricole et reçut en 1965 une médaille dans ce domaine.
20 ans plus tard, précisément le 14 septembre 2017, Djibo Leyti Ka, président de la Commission nationale du dialogue des territoires disparaissait, le jour même de l’installation de la 13e législature. Pour Mame Abdou, les Sénégalais regrettent un guide religieux véridique et qui n’hésitait pas à asséner ses vérités au pouvoir en place. Djibo Ka, l’auteur du « berger peul au cœur du pouvoir », lui l’ancien député, l’homme d’État accompli, aura servi tous les régimes de Senghor à Macky Sall.
MT
Par Aliou NIANG
UNE TROISIÈME CANDIDATURE DE MACKY SALL NE SERAIT NULLEMENT EN VIOLATION AVEC L’ORDRE JURIDIQUE CONSTITUTIONNEL
Troisième candidature, quand tu nous tiens !!! Le spectre, les démons de la troisième candidature qui charrient un lot de conséquences désagréables et parfois dévastatrices ont fini d’étaler leur lit dans l’espace politique sénégalais.
Troisième candidature, quand tu nous tiens !!! Le spectre, les démons de la troisième candidature qui charrient un lot de conséquences désagréables et parfois dévastatrices ont fini d’étaler leur lit dans l’espace politique sénégalais. Au lendemain de la révision de la Constitution par la voie référendaire en 2016 pour régler définitivement la lancinante question du mandat du Président de la République tant sur le nombre que sur la durée, il était inimaginable pour le commun des mortels que le diable ne soit pas enterré et qu’il resurgira un jour pour secouer l’espace politique sénégalais. Aujourd’hui les candidats à l’élection présidentielle de 2024 commencent à se signaler. La déclaration du Président Macky SALL sur son éventuelle candidature est la plus attendue tant pour l’opposition que pour son propre parti et sa coalition. Elle fera sans doute couler beaucoup d’encre et de salive !!! Une troisième candidature du Président Macky SALL ne serait pas en conflit avec l’ordre juridique constitutionnel, mais serait plutôt en contradiction avec un engagement politique, des déclarations publiques, une parole donnée, un esprit. Une contradiction face au désir d’un peuple.
UNE TROISIÈME CANDIDATURE DE MACKY SALL NE VIOLERAIT PAS LA CONSTITUTION.
Dans la Constitution, le mot « mandat » n’apparaît que quinze fois. Sur les quinze, les cinq concernent uniquement le Président de la République. Les dispositions applicables au mandat du Président de la République sont les articles 27 (02 fois), 31 (01 fois) ; 36 (01fois) et 104 (01fois). Dans ce cas de figure, les articles 27 et 104 nous interpellent directement.
Les apports de L’article 27 sont de trois ordres : premièrement, la fin du septennat et la restauration du quinquennat ; deuxièmement l’interdiction absolue de plus de deux mandats successifs de cinq ans ; troisièmement, la consécration de sa modification par la voie référendaire ou constitutionnelle.
L’article 27 n’est pas flou ; il est clair, précis, et par conséquent, n’est sujet d’aucune interprétation élastique. Son objet est bien défini et bien spécifié. L’article fixe la durée du mandat à cinq ans et interdit deux mandats successifs de cinq ans. Rapporté au cas Macky SALL, trois moyens ou arguments juridiques peuvent être convoqués pour expliquer ou justifier la légalité d’une troisième candidature du Président SALL au regard de l’article 27 de la constitution. Primo, il y a deux indifférences majeures à relever ici : une indifférence totale de l’article 27 sur l’existence ou non d’un mandat antérieur ; une indifférence totale de l’article 27 sur la durée du mandat antérieur ou en cours avant la révision constitutionnelle de 2016. Autrement dit, l’article 27 ne régit pas, ne s’applique pas au mandat précédant la révision de la Constitution ; il ne rétroagit point, et commence à produire ses effets à partir de l’entrée en vigueur de la Constitution. L’article 27, combiné à l’article 104, est hors de portée du mandat de sept ans !!!
Secundo, l’article 27 et aucun des trois autres articles pertinents (art. 31, 36 et 104) ne vise, ne comptabilise le mandat de sept ans antérieur à la révision constitutionnelle. Il n’existe aucune disposition de transitoire pour considérer le mandat de sept ans comme un premier mandat sous l’égide de l’actuelle constitution et d’écarter à cet effet le Président Macky SALL de la compétition de 2024.
Tertio, l’article 104, en disposant que le Président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme ; signifie qu’il tombera fatalement sous le coup de l’article 27 qu’après la fin du mandat de sept ans et le début du mandat de cinq ans. Autrement dit, qu’au regard des dispositions pertinentes qui régissent le mandat du Président de la République, sur les deux cartouches de cinq ans, Macky SALL n’a utilisé qu’une seule. Le mérite de l’article 104 est d’apporter une réponse à la question juridique suivante : partir de quand, l’actuel Président de la République, Macky SALL, entamera son premier mandat de cinq ans sur les deux permis successivement par l’article 27 ? Il existe une parfaite musicalité, une parfaite symphonie entre les articles 27 et 104 de la Constitution.
Par conséquent, si le Président Macky SALL renonce à se présenter à l’élection présidentielle 2024, il renoncera à un droit fondamental suivant ses propres raisons.
À QUI LA FAUTE ?
Incontestablement, le peuple sénégalais a été floué et l’opposition a manqué de vigilance en se fiant plus aux déclarations aux engagements politiques de Macky SALL, à l’esprit de la réforme constitutionnelle, aux objectifs qu’aux règles matérielles, qu’au contenu de la Constitution.
Lors du référendum, l’opposition sénégalaise, naïve pour le coup, a été embarquée dans un débat stérile portant sur une éventuelle légalisation de l’homosexualité, alors que le véritable enjeu résidait dans la possibilité juridique offerte à Macky SALL d’effectuer un troisième mandat.
Alors, s’agit-il du « matéyisme politique » ? D’une escroquerie politique ? De l’arnaque politique ? D’un manque de rigueur dans la rédaction de la nouvelle constitution ? D’un deal politique ? Les rédacteurs l’ont-ils fait sciemment ? Pourquoi n’ont-ils pas intégré une disposition transitoire pour prendre en compte le mandat de sept ans ? S’agit-il d’une omission ? Incontestablement, ce qui avait été annoncé, ce qui sous-tendait la révision constitutionnelle concernant la limitation du mandat, les déclarations et promesses du Président Macky SALL allant dans le sens qu’il est cherchait son dernier mandat à l’élection présidentielle de 2019 et que l’actuelle loi fondamentale l’empêcherait de briquer un autre mandat, n’a pas du tout été acté ou matérialisé dans la Loi fondamentale.
UNE TROISIÉME CANDIDATURE DU PRÉSIDENT MACKY SALL : UNE INCOMPATIBILITÉ AVEC UN ENGAGEMENT POLITIQUE, UNE DÉCLARATION PUBLIQUE, L’ÉTHIQUE ET L’ESPRIT DE LA RÉVISION CONSTITUTIONNELLE
Juridiquement, une candidature du Président Macky SALL à l’élection présidentielle de 2024 ne pose pas de problème. Cependant, une éventuelle candidature remettrait en cause un engagement politique, une promesse politique, une parole donnée publiquement ; violerait l’esprit de la révision constitutionnelle et entrerait en contradiction avec l’éthique.
Dans son livre autobiographique qu’il avait publié un peu avant l’élection présidentielle de 2019, le président Macky SALL, à la page 165 déclarait « me voici de nouveau devant vous en vue de solliciter votre confiance pour un second et dernier mandat ». Antérieurement, il avait publiquement déclaré que « nous avons engagé une réforme constitutionnelle majeure, sérieuse et constructive pour régler définitivement et la durée et le nombre de mandat…je suis dans la logique de ne pas dépasser deux mandats en 2019 si le peut sénégalais me fait confiance ».
Incontestablement, les paroles publiques, les publications, les promesses de campagne, les engagements politiques ne font pas partie des sources de droit ; mais engagent plutôt la morale, l’éthique, la conscience de son auteur.
Cela étant dit, le Président de la République, qui est par essence l’incarnation des valeurs ; se situant ainsi au sommet de l’autorité étatique, au sommet de la pyramide institutionnelle dans une République comme le Sénégal, peut-il se permettre de ne pas respecter ses engagements, ses déclarations et écrits ? Certes, nous sommes dans une République avec des règles écrites, mais notre tradition orale et nos valeurs nous obligent à respecter la parole donnée !!!!
Libre à lui de trancher entre ce que le droit positif lui permet et ce que la morale et l’éthique lui interdisent pour l’intérêt du Sénégal et la consolidation de la Nation.
La bataille sera forcément politique, car sur le terrain juridique, les dés sont déjà jetés.
L'esprit de dépassement
Le président de l’Assemblée nationale a réussi hier à surmonter le blocage, lors de l’élection des membres du bureau grâce à une concertation. «Je félicite tous les membres du bureau élu. Je salue l'esprit de dépassement et de concertation qui a prévalu durant cette journée. J'exhorte les députés à cultiver ce dialogue permanent et cette convivialité qui sont les seuls gages de réussite de cette mission exaltante que le peuple a bien voulu nous confier. En ce qui me concerne, je vous réitère mon ambition et ma ferme volonté d'y œuvrer.»
Des gendarmes jusque dans le box de la presse
Depuis avant-hier, les forces de l'ordre (policiers et gendarmes) ceinturent l'Assemblée nationale. Leurs fourgonnettes, plus d'une dizaine, sont garées partout sur le périmètre de l'hémicycle. A l'intérieur, les gendarmes squattent tous les couloirs. Un impressionnant dispositif sécuritaire qui a créé de nombreux désagréments. En effet, il faut montrer patte blanche pour accéder à la salle. Les gendarmes sont accostés sur toutes les entrées de la bâtisse de l'intérieur comme de l'extérieur. Dans leurs opérations, les forces de l'ordre y mêlent mêmes les journalistes préposés à la couverture de la séance. Résultat : des journalistes ont été empêchés d'accéder à l'hémicycle malgré la présentation d'une carte de presse. Hier, la journée a été marquée par des déviations pour les journalistes. Il y a lieu de souligner que malgré ce dispositif sécuritaire, des non-journalistes ont pu accéder au box des journalistes. Si les choses continuent ainsi, les relations entre la presse et les forces de l'ordre sous cette nouvelle législature risquent d'être peu cordiales.
Farba Ngom et la procuration de Mimi
Aminata Touré est doublement victime. Non seulement elle a été zappée à la dernière minute par le Président Macky Sall, mais Farba Ngom a voté avec sa procuration qu’elle voulait récupérer. Comme le coup du député Farba Ngom est passé lors l’élection du président de l’Assemblée nationale, Aminata Touré tient l’opinion à témoin de l’usurpation dont elle est victime. Elle a fait un post sur Twitter pour rappeler : «Comme je l’ai dit hier le 12 septembre 2022, je le réaffirme ce 13 septembre 2022. Je n’ai pas donné procuration au député Farba Ngom pour voter en mon nom.» Son message de lundi à Oumar Youm et son tweet d’hier ont alerté les députés de Yewwi Askan Wi qui se sont opposés farouchement à ce que Farba Ngom vote pour elle. La tête de liste nationale de Benno Bokk Yaakaar dit en avoir informé lundi le député El hadji Oumar Youm, président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle. Avant de rappeler la raison: «Je ne suis pas d’accord avec la prédominance de l’appartenance familiale au détriment du mérite militant. L’injustice est à combattre d’où qu’elle vienne.»
Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance/Degou Ak Mimi
Restons avec l’ancienne Première ministre pour dire qu’elle veut désormais se frayer son propre chemin. Ses collaborateurs annoncent la création d’un mouvement qui va porter la candidature d’Aminata Touré à l’élection présidentielle de 2024. Il s’agit du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance/Degou Ak Mimi. Il ambitionne de porter Mimi Touré à la présidence de la République en 2024.
La coalition «les Républicains Doomi Rewmi» indignée
Les leaders de la coalition «Les Républicains Doomi Rewmi» dénoncent le comportement de certains députés lors de l’élection du président de l’Assemblée nationale. Les Sénégalais apolitiques sont en train de regretter d’avoir envoyé, au nom de la démocratie, des députés sans culture démocratique, à la démarche non structurée, à des stations trop élevées pour eux, déclarent-ils dans un communiqué. Ils accusent Barthelemy Dias et Guy Marius Sagna de vouloir renvoyer à la population une image de guerrier jusqu’à oublier que l’auguste hémicycle est le lieu de la nation, assemblée où les gangsters n’ont pas leur place. A les en croire, les Sénégalais ont été abusés dans leur choix. Ainsi «Doomi Rewmi» demande à la majorité d’être soudée au sein de l’Assemblée nationale pour faciliter la tâche au futur gouvernement du Président Macky Sall.
Il y aura un manque d’eau pendant le Magal…
Touba reconnaît que l’État du Sénégal n’a jamais cessé de consentir des efforts pour régler le problème de l’eau et continue de payer les factures à des dizaines de milliards. Toutefois, le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, constate pour le regretter qu’on est encore loin de juguler définitivement les pénuries d’eau, surtout en période de Magal. Il a fait la déclaration hier lors de la réunion d’évaluation des préparatifs de l’événement. Cette situation est la résultante, selon lui, du mauvais réseau hydraulique qui enregistre des pertes d’eau énormes. Le guide religieux n’a pas manqué de signaler, devant le ministre de l’Intérieur Félix Diome, d’après Dakaractu, que 04 nouveaux forages ont été érigés par l’État.
Le maire du Pastef de Keur Massar sud tire sur Yaw
Depuis Baltimore où il séjourne, le maire de la commune de Keur Massar sud et non moins membre du Pastef est loin d'être content du comportement de ses camarades de la coalition Yewwi Askan Wi à l’Assemblée nationale. Dans une courte vidéo qu'il a postée hier, il a tiré à boulets rouges sur les députés de Yaw. «Oh mon Dieu! Les Sénégalais ont voté pour qu'on change le visage de l'Assemblée nationale mais non pour faire prospérer les comportements observés hier», s'insurge-t-il. A l'en croire, autant tout le monde sait que les députés de la mouvance présidentielle sont « pourris», autant ceux de Yaw ne doivent pas se rabaisser à leur niveau.
Les députés invités à présenter des excuses au peuple
Le spectacle que les députés ont servi lundi n’est pas du goût de la coalition « JUSTE». Dans un communiqué, sa coordonnatrice Ndèye Leila Sow demande aux parlementaires de présenter des excuses au peuple. Selon lui, jamais dans l’histoire politique de ce pays on a assisté à autant d'incivisme et d'immaturité de la part d’élus de tous bords, chacun y allant avec son petit mot d’oiseau ou son geste décalé. Chacun pensant ainsi marquer le lieu de sa présence ou annoncer la couleur de la rupture, regrette la coalition Juste. Même si, reconnaît-elle, on peut aisément comprendre que tout ne puisse pas être lisse dans une assemblée qui est par essence le lieu de joutes et d’empoignades quelquefois. Ainsi la coalition JUSTE invite les députés à honorer leur statut en commençant par respecter les symboles de la République.
3e mandat : L’invite de Dr Abdourahmane Diouf
La question du 3e mandat du Président Macky Sall revient de plus en plus dans le débat politique. Le leader du parti Awalé demande au chef de l’Etat de clore définitivement ce débat. Dr Abdourahmane Diouf pense qu’avant la nomination de son Premier ministre, le président de la République doit prononcer un discours officiel à la nation pour annoncer sa non candidature pour la présidentielle de 2024.
Assemblée nationale : la parité n’est pas respectée
La présidente de l'Observatoire National de la Parité (Onp) a de la matière. Comme lors de la 13e législature, le bureau de l’Assemblée nationale élu hier n’a pas respecté la parité conformément aux souhaits de la présidente de l’Onp, Fatou Kiné Diop. Cette dernière précise que la loi sur la parité exige que le poste de premier viceprésident revienne aux femmes. Mais la majorité parlementaire, Benno Bokk Yakaar, a choisi Abdoulaye Diouf Sarr comme premier vice-président. D’ailleurs, lors de l’élection du bureau, la députée Mame Diarra Fam est montée au créneau pour demander le choix d’une femme. Mais les parlementaires ont entériné la proposition de la coalition Benno Bokk Yakaar.
Magal de Touba : les besoins satisfaits à plus de 96 %
Plus de 96% des besoins exprimés par le comité d’organisation du Grand Magal de Touba ont été satisfaits par les autorités, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Diome. «Sur 137 besoins exprimés par le Comité d’organisation, l’État a satisfait 133 besoins à ce jour, soit à un taux d’exécution de plus de 96%», a dit M. Diome. Il s’exprimait au terme d’une réunion d’évaluation des préparatifs de l’édition 2022 du Grand Magal en présence du président du comité d’organisation, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre. «Cela, nous le devons à l’engagement de tous les services de l’Etat, mais également à la bonne et franche collaboration des membres du Comité d’organisation», a-t-il ajouté. «Nous sommes à moins de 72 heures du Grand Magal et pour ce qui reste des 4 % des engagements de l’Etat non satisfaits, cela fera l’objet d’un suivi précis», a-t-il assuré. Le ministre de l’Intérieur a ajouté que ce suivi se fera d’ici au Magal avec l’implication personnelle du gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall et des autres services de l’Etat. Il a assuré que la principale crainte portant sur l’approvisionnement en eau pouvait être levée avec la mise en service de quatre nouveaux forages à Touba. Concernant les inondations, il a insisté sur le fait que l’augmentation des moyens de pompage avait permis d’assurer un soulagement ressenti par les populations.
Le Forum du justiciable s’indigne
La pagaille notée à l’Assemblée nationale ce lundi, lors de l’installation des députés de la quatorzième législature, révulse au plus haut point les membres du Forum du justiciable. Dans un communiqué parvenu hier à « L’AS », Babacar Ba et Cie s’attaquent violemment aux parlementaires qui ont transformé l’hémicycle en arène de lutte. « L’installation du Bureau de l’Assemblée nationale à l’ouverture de la première session ordinaire a été le théâtre d’un spectacle vil, odieux, infâme, déshonorant dont les acteurs ne sont autres que nos députés nouvellement élus. Les Sénégalais fondaient beaucoup d'espoir sur cette nouvelle législature qu'ils espéraient être une Assemblée nationale de rupture où les débats d'idées prendraient le dessus sur les invectives et les incivilités», se désolent-ils. Sidérés par le comportement des députés, Babacar Ba et Cie expliquent que «le désenchantement est le sentiment le mieux partagé par les Sénégalais après cette rentrée parlementaire peu honorable que nous ont servis nos députés nouvellement élus». Pour eux, « la démocratie sénégalaise est abîmée voir détricotée en mille morceaux», après cette épisode regrettable. Dans le communiqué, le Forum du Justiciable «condamne fermement ce qui s'est passé hier à l'Assemblée nationale», «demande à l’administration parlementaire de prendre toutes les mesures nécessaires pour la bonne tenue des sessions», «rappelle que l’Assemblée nationale du Sénégal est la deuxième autorité constitutionnelle, en vertu de l’article 6 de la Constitution», «appelle les députés à la retenue et au respect de l'institution parlementaire». Babacar et ses camarades exigent également «aux députés de présenter des excuses publiques au peuple sénégalais» et «demande aux autorités habilitées à prendre les sanctions appropriées pour le saccage et la destruction des biens publics».
LA NOUVELLE BROUILLE ENTRE MACKY SALL ET AMINATA TOURÉ À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les journaux parvenus mercredi à l’APS ont mis l’accent sur entre autres sujets, les probables conséquences de ’’la nouvelle brouille’’ entre Macky Sall et Aminata Touré, cette dernière ayant publiquement affiché son désaccord sur l’élection au parlement
Dakar, 14 sept (APS) – Les journaux parvenus mercredi à l’APS ont mis l’accent sur, entre autres sujets, les probables conséquences de ’’la nouvelle brouille’’ entre Macky Sall et Aminata Touré, cette dernière ayant publiquement affiché son désaccord sur l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.
’’Majorité électrique de Benno : Comment Mimi peut faire mal’’, titre Walfquotidien.
Selon la publication, la tête de liste de la coalition présidentielle aux élections législatives du 31 juillet dernier, ‘’humiliée’’, avant-hier à l’Assemblée nationale, Aminata Touré ‘’pourrait faire mal et prendre sa revanche’’.
‘’Elle pourrait en effet quitter la coalition sans perdre son mandat parlementaire, rendant ainsi son bourreau minoritaire’’, indique Walf.
Le journal ajoute que ‘’pour l’instant, elle a affirmé qu’elle reste députée et membre de Benno, mais à tout moment, Aminata Touré peut claquer la porte de la coalition tout en restant députée et faire perdre la majorité absolue à Macky Sall et sa coalition à l’Assemblée nationale’’.
‘’Présidentielle 2024, Mimi, l’autre cauchemar de Macky’’, dit Sud Quotidien à propos de Aminata Touré qui a quitté lundi l’hémicycle peu avant le vote pour le Perchoir.
La publication parle de ‘’nouvelle brouille’’ entre le président de la République, Macky Sall et son ancien Premier ministre, Aminata Touré.
‘’Cette énième, après celles de 2014 (remplacement par Mohammed Boun Abdallah Dione à la Primature) et 2019 (remplacement par Idrissa Seck à la Présidence du Conseil économique, social et Environnemental) entre les deux personnalités du pays risque de déboucher sur un mortal Kombat en perspective de la Présidentielle de février 2024’’, écrit Sud.
‘’D’emblée, la posture de Aminata Touré au sein de l’Assemblée nationale fragilise la mouvance présidentielle qui n’est plus sûr de pouvoir compter sur son vote pour avoir une majorité de 83 députés’’, explique Sud.
Selon Le quotidien Les Echos, l’Alliance pour la République (APR, parti présidentiel) a tenu à ’’féliciter le nouveau président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop’’.
’’Le choix porté sur Amadou Mame Diop traduit une volonté d’insuffler à la fois une nouvelle dynamique et une responsabilité continue et diversifiée de nos ressources humaines politiques mais aussi toutes les compétences utiles’’, rapporte Les Echos, citant un communiqué de l’APR.
D’autres journaux saluent l’accalmie notée à l’hémicycle après une première journée mouvementée lors de l’installation de la 14ème législature lundi.
’’2ème jour installation de la 14ème législature : Les députés retrouvent la raison’’, constate Enquête.
Selon la publication, ’’après une première journée houleuse, le dialogue a réussi à décanter la situation hier’’.
Vox Populi indique que ’’24 H après l’élection de son président, le bureau de l’Assemblée nationale est complet’’. ’’Les 8 vice-présidents, les 6 Secrétaires élus et 2 questeurs élus’’, rapporte le journal.
Le Soleil aussi a mis le focus sur l’installation des membres du Bureau de l’Institution parlementaire.
’’24 heures après l’installation du nouveau président de l’Assemblée nationale, les autres membres du Bureau ont été élus hier pour un mandat d’un an’’, rapporte le journal.
L’Observateur a mis en exergue la célébration du Grand Magal de Touba, prévu jeudi, et titre : ’’Touba 2022 : le film culte du Magal’’.
A propos de cet évènement religieux, Bës bi le journal affiche à la Une ’’Touba, stature spéciale’’.
’’Sa stature économique, démographique, cultuelle et même politique confère déjà à Touba un statut spécial de facto. Mais cette problématique qui date de longtemps, réclamée parfois par des dignitaires mourides a également été prônée par les hommes politiques qui préfèrent aussi l’appellation +statut particulier+, souligne le quotidien.