CETTE ADRESSE À LA NATION EST INCONGRUE ET INOPPORTUNE
Thierno Bocoum, membre de la coalition Aar Sénégal, pilotée par le député Thierno Alassane Sall, n’a pas tardé à réagir après le message de la nation du président de la République, Macky Sall, qu’il juge « inopportun »
Thierno Bocoum, membre de la coalition Aar Sénégal, pilotée par le député Thierno Alassane Sall, n’a pas tardé à réagir après le message de la nation du président de la République, Macky Sall, qu’il juge « inopportun ».
Dans son argumentaire, l’opposant a invoqué le principe de la séparation des pouvoirs. « Je ne vois pas l’opportunité pour un président de la République d’évoquer des questions liées au fonctionnement de l’Assemblée nationale. Au nom du principe de la séparation des pouvoirs il devait s’abstenir d’une telle ingérence. Je ne vois pas la nécessité d’une adresse de la nation pour annoncer la mise en place d’un gouvernement », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
En définitive, le leader du mouvement Agir considère « cette adresse à la nation du Président de la République inopportune et incongrue ».
POUR UNE UNIVERSITÉ AFRICAINE QUI APPREND DE SA JEUNESSE
Nos systèmes éducatifs sont en crise. L’école doit être repensée. Le chercheur émérite, le concepteur de cours, le scénariste des enseignements et l’animateur en salle, ne peuvent être une seule et même personne
L’Université Africaine de demain a pour défi d’apprendre de sa jeunesse par une écoute et une approche pédagogique autre. Nos systèmes éducatifs sont en crise. L’Ecole doit être repensée. Avec d’autres, nous nous attelons tous à y remédier. Mais cela ne peut se faire sans un engagement fort, une détermination inébranlable et surtout du courage de la part de nos États.
A mon humble avis, une des solutions réside dans une nécessaire et forte rupture dans la pédagogie appliquée. Il faut repenser puis recréer les contenus et les cursus, il faut penser l’enseignant du Futur. Là est le mal. Osons le dire: le chercheur émérite, le concepteur de cours, le scénariste des enseignements et l’animateur en salle, ne peuvent être une seule et même personne. Ce n’est plus possible.
Alors anticipons. Pensons l’enseignant de demain. Re-pensons le à l’image du Selbé de nos rites initiatiques (le Maitre-mainteneur). Ensemble, apprenons à écouter autrement notre jeunesse. L’exercice n’est pas des plus simples. La relation entre la Jeunesse et l’Université est souvent appréhendée dans un sens unique : c’est l’Université qui offre (des formations, des perspectives professionnelles, etc.), et c’est la jeunesse qui reçoit. Et si pour une fois, l’Université acceptait de recevoir de la jeunesse ?
En effet, Il émerge de plus en plus en Afrique une jeunesse créative, engagée, décomplexée, ambitieuse. Tant de qualités qui font aujourd’hui plutôt défaut à nos organisations. Et si l’Université se mettait à l’écoute de la jeunesse du continent, autour certes, de principes, les 3R, le Respect, la Rigueur et la Responsabilité ?
Et si l’Université, pour une fois, se mettait elle-même à l’école, pour apprendre des jeunes, qui ont tant à donner et à enseigner ? Et si l’Université acceptait juste de changer de paradigme, en devenant un espace apprenant pour tous ses acteurs ?
Oui, disons Oui, à une Université Africaine apprenante parce que plus humble.
Amadou Diaw est fondateur de l’Institut supérieur de Managament (ISM), Sénégal.
par Amadou Diaw
LETTRE DE SAINT-LOUIS, POUR UNE UNIVERSITÉ AFRICAINE OUVERTE AU MONDE
Oui, nous devrons nous abreuver aux meilleures sources. Une Université africaine ouverte parce que l’Afrique, berceau de l’humanité a tant à apporter à un monde si complexe. Une université africaine ouverte parce que multilingue
L’Université africaine de demain a pour défi de s’ouvrir au monde.
Aujourd’hui la France, partenaire historique, demain la Finlande pour ses innovations pédagogiques, demain l’Allemagne pour son système dual. Puis Singapour. Puis la Corée. Puis d’autres. Oui, nous devrons nous abreuver aux meilleures sources.
Une Université africaine ouverte parce que l’Afrique, berceau de l’humanité a tant à apporter à un monde si complexe. Une université africaine ouverte parce que multilingue. Le français et l’anglais, langues aujourd’hui, on ne peut plus africaines, butins de guerre, mais aussi le Swahili et le Pular, joyaux linguistiques de l’Afrique.
Ainsi et seulement ainsi, nous irons au delà des frontières héritées, nous abattrons les murs séparant les mondes francophone et anglophone, lusophone et hispanophone. Nous aurons enfin répondu à l’invitation formulée depuis si longtemps par nos sages pour un banquet de l’universel.
Oui, à une Université, rendez vous du donner et du recevoir. Une université qui abat les murs et qui les remplace par des ponts.
Telle sera l’Université africaine de demain.
Amadou Diaw est fondateur de l’Institut Supérieur de Management (ISM).
Lecture de la pièce "Celle des îles" de Koulsy Lamko
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CELLE DES ÎLES
« Celle des îles » c’est une chanteuse de cabaret qui répond à un casting pour égayer les soirées de clients dans un restaurant du port de Nantes
Lecture en direct de la pièce : « Celle des îles » de l’auteur tchadien Koulsy Lamko.
« Celle des îles » c’est une chanteuse de cabaret qui répond à un casting pour égayer les soirées de clients dans un restaurant du port de Nantes. Se tisse alors, une belle histoire d’amour avec le fils du propriétaire. Ce dernier a été assassiné quelques années auparavant par une chanteuse de cabaret…
Un texte de l’auteur Koulsy Lamko (Tchad). À découvrir dans le cadre des lectures "Ça va, ça va le monde !" organisées à Avignon par RFI, en partenariat avec SACD.
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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT CONNU SAMEDI
Macky Sall a annoncé pour ce 17 septembre 2022, la formation du nouveau gouvernement. Il a par ailleurs regretté les événements survenus lors de la rentrée parlementaire. "C'est indigne d'une démocratie majeure", a notamment affirmé le président
Le président de la République, Macky Sall, a déclaré vendredi qu’il va constituer ce samedi un nouveau gouvernement, dont l’une des missions sera de mener de "larges concertations" et de prendre de "nouvelles mesures" sur le plan social.
"Les mesures d’allègement du coût de la vie et de soutien à l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes, la lutte contre les inondations et la cherté du loyer resteront pour moi la priorité des priorités (…) Mon souci, c’est de tout faire pour rendre le quotidien plus supportable pour tous", a annoncé le chef de l’Etat.
S’exprimant sur le réseau synchronisé de la Radiodiffusion Télévision sénégalaise, il a déclaré que son gouvernement va mener "de larges concertations avec toutes les parties prenantes, notamment les associations de consommateurs, commerçants, etc., pour arrêter de nouvelles mesures".
"Ce sera une des tâches prioritaires du nouveau gouvernement que je m’apprête à former dès demain", a-t-il précisé.
La formation d’un nouveau gouvernement est attendue depuis l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, mardi et mercredi.
Le futur gouvernement sera dirigé par un Premier ministre, une fonction rétablie depuis l’adoption, par l’Assemblée nationale, le 10 décembre dernier, d’un projet de loi restaurant ce poste.
Le poste de Premier ministre avait été supprimé en 2019 par Macky Sall, qui venait d’être réélu à la présidence de la République.
Le chef de l’Etat avait invoqué ses fonctions de président en exercice de l’Union africaine, à partir de janvier 2022, pour justifier la restauration de ce poste.
La nomination du chef de gouvernement était attendue après les élections départementales et municipales du 23 janvier dernier.