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20 août 2025
MOUSTAPHA NIASSE REBAT LES CARTES
Certains pensaient que la succession à la tête de l’AFP allait se jouer entre Alioune Sarr, Mbaye Dionne et Malick Diop. Mais le dernier remaniement ministériel remet sérieusement en cause ces certitudes
Après avoir longtemps adoubé Alioune Sarr, Moustapha Niasse le fait remplacer par Papa Sagna Mbaye dans le gouvernement, cautionne le confinement de Dr Malick Diop à l’Assemblée nationale sans commission, accepte un honorifique poste de haut conseiller du président de la République, tout en trainant dans l’organisation du Congrès de l’AFP qu’il avait lui-même promis pour passer le témoin aux plus jeunes.
Certains pensaient que les jeux étaient presque faits. Que la succession à l’Alliance des forces de progrès (AFP) allait se jouer entre Alioune Sarr (maire de Noto Diobass), Mbaye Dionne (maire de Ngoundiane) et Dr Malick Diop (DG Asepex). Mais à l’arrivée, avec le dernier remaniement, ces certitudes sont sérieusement remises en cause, du fait des nouveaux choix de Macky Sall et de son plus proche allié Moustapha Niasse. Omniprésent au gouvernement depuis février 2013, maitre incontesté de sa base à Notto Diobass, crédité d’une gestion plus ou moins lisse à la tête des différents ministères qu’il a eu à diriger, Alioune Sarr a finalement été limogé du premier gouvernement d’Amadou Ba, à la surprise générale de beaucoup d’observateurs.
Pendant que ‘’l’inamovible’’ Aliou Sarr faisait ses valises, un autre progressiste, Papa Sagna Mbaye (ancien maire de Pikine), faisait son entrée dans le gouvernement sans grand bruit, en tant que nouveau ministre chargé de la Pêche. Une entrée qui ne fait que renforcer les soupçons selon lesquels le leader de l’AFP, Moustapha Niasse, très proche du président de la République, n’a pas manqué de bénir ce deal.
Pourtant, certains cadres progressistes commençaient à brandir cette présence ininterrompue de Sarr dans l’équipe gouvernementale comme un choix du secrétaire général de l’AFP avant même le Congrès. Interpellé il y a à peine un mois sur les profils qui pourraient prendre la relève, Mamadou Ndao disait au média en ligne Actu 221 : ‘’Alioune Sarr peut bel et bien prendre sa place. C’est Moustapha Niasse lui-même qui nous l’a donné, en le choisissant comme notre représentant dans le gouvernement où il siège sans interruption depuis 10 ans. Il est aussi le coordonnateur des cadres du parti et il est maire élu plusieurs fois dans sa commune. Il a ainsi une légitimité à la fois locale et nationale. Je pense que choix ne saurait être plus logique.’’
En effet, depuis 2009, Alioune Sarr règne en maitre dans sa commune située dans la région de Thiès. Il est également, depuis plusieurs années, le coordonnateur du parti dans ledit département.
Toutefois, son leadership ne semble pas faire l’unanimité. De façon ouverte, quelqu’un comme Mbaye Dionne, Maire dans le même département, a lui a aussi affiché ses ambitions, depuis que le patriarche a annoncé sa volonté de confier le parti aux plus jeunes, il y a environ un an. D’ailleurs, le congrès pour passer le témoin était prévu au premier semestre de l’année 2022. Mais à l’instar d’un certain Abdoulaye Wade qui refuse de céder le témoin, Moustapha Niasse, non plus, ne semble nullement pressé. Et ce sont ses lieutenants qui ne ratent pas une occasion pour lui rappeler sa promesse.
‘’Depuis, on l’écoute, mais, on n’a vu aucun acte concret posé qui montre qu’on va vers ce rajeunissement. À la place, on assiste plutôt à une inertie. Rien n’a bougé. Mais, il reste le secrétaire général en exercice. Comme nous sommes des démocrates, tant que son mandat n’est pas arrivé à terme, nous allons continuer de l’écouter’’, rouspétait le responsable Mamadou Ndao. Non sans souligner : ‘’Il ne faut pas perdre de vue une chose : aujourd’hui, ceux qui composent l’espace politique sont de notre génération. Ils ne sont ni plus compétents que nous, ni plus engagés, ni plus expérimentés. Nous n’avons plus rien à prouver à qui que ce soit, même pas à Moustapha Niasse, nous qui avons été avec lui, depuis le début.’’
Un rajeunissement de l’AFP s’impose
En fait, au mois de juin 2021, lors de la célébration de l’appel du 16 juin (marquant la fondation du parti en 1999), l’ex-homme fort du Saloum faisait à ses militants une promesse ferme. ‘’La direction, soulignait-il, va fixer la date du congrès du parti d’ici la fin du mois de juillet 2022. Cette rencontre se tiendra certainement dans le premier semestre de 2022, après les élections locales. À l’issue du congrès, je ne serai plus le secrétaire général de l’AFP. Car je pense que 22 ans à la tête du parti, ça suffit largement’’. Il ajoutait : ‘’Je crois que les jeunes sont désormais prêts à reprendre le flambeau.’’ Depuis, ces derniers attendent avec impatience, mais en vain.
Niasse a-t-il toujours envie de prendre sa retraite ? Jusqu’à quand l’AFP va-t-elle lui rester fidèle ? Alioune Sarr et Cie vont-ils prendre leur destin en main, comme l’avaient fait d’autres comme Malick Gakou, Hélène Tine, Mamadou Goumbala, Mata Sy Diallo… ? Que reste-t-il même de cette formation qui a eu à jouer un rôle majeur dans les deux alternances connues au Sénégal en 2000 et en 2012 ? Les questions pullulent. Mais Moustapha rechigne à donner des réponses.
Une chose est sûre : entre 2012 et maintenant, le parti a vu son influence s’écrouler comme un château de cartes. De 12 députés sur la liste de Benno, au début de la seconde alternance, l’AFP ne compte plus que deux parlementaires dans la nouvelle législature, en l’occurrence Aminata Dia et Dr Malick Diop. Alors qu’il se voyait déjà ministre, l’ancien maire de Fann-Point E-Amitié va devoir se contenter d’un symbolique poste de 3e vice-président de l’Assemblée nationale, lui qui était à la tête de la stratégique Direction générale de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex). Un poste que Macky Sall a jusque-là laissé à son allié fidèle de l’AFP. D’abord Alioune Sarr, puis Dr Malick Diop, pour le remplacer à sa nomination comme ministre.
Cela dit, le dernier remaniement aura eu le mérite de montrer que Niasse est loin d’avoir dit son dernier mot. Et ce que beaucoup croyaient être une guerre des trois (Alioune Sarr, Mbaye Dionne et Dr Malick Diop) pourrait se transformer en une guerre des quatre avec la promotion surprenante de Papa Sagna Mbaye, ancien maire du deuxième département le plus peuplé du pays (Pikine) fraichement nommé ministre en charge de la Pêche avec la bénédiction de Moustapha Niasse.
PAR Assane GUÉYE
GOUVERNEMENT DE COMBAT PERDU D’AVANCE ?
Le gouvernement a finalement été formé après des mois de louvoiement. On craint que le combat ne soit perdu avant d’être livré. Le choix de Amadou Ba, socialiste puis libéral, a suscité moins de vagues ....
Le gouvernement a finalement été formé après des mois de louvoiement. On craint que le combat ne soit perdu avant d’être livré. Le choix de Amadou Ba, socialiste puis libéral, a suscité moins de vagues que ne l’a été le parachutage de Amadou Mame Diop à la tête de l’Assemblée nationale. Les deux hommes ont au moins un trait commun. Ils semblent placides et épris de paix. Voire taciturnes. C’est à la veille du combat que le samouraï acquiert la sérénité, pour reprendre le trait d’esprit d’un chef d’Etat en exercice.
L’équipe de Amadou Ba pourrait bien se battre contre les moulins à vent. Le Sénégal va au gré du vent. La déconfiture sociale cache la forêt de complexités. La crise d’autorité a fait exploser toutes les digues. Chaque génération est un nouveau peuple. Ce dernier est laissé à lui-même. Il n’a plus la joie de vivre. Les attitudes de survie ont pris le dessus. Le ministère des loisirs augmentera l’oisiveté. Prélude à l’anarchie, le sauve-qui-peut en cours est un dossier brûlant sur la table. Comment l’enrayer ? L’idéal était de resserrer, d’optimiser. On a préféré les nombreux ministres. Un gouvernement de quantité ajoute à la confusion. Un gouvernement de qualité garantit la vitesse d’exécution. Il délivre mieux. Le limogeage de Matar Ba n’a pas été apprécié de tous. Mais c’est l’une des meilleures nouvelles de ce remaniement. Huit années au ministère des Sports l’ont usé. Il avait fini par avoir une relation d’habitude avec ce département. Les bons réflexes disparaissent avec les records de longévité. Amadou Ba a choisi ses titulaires. Il aurait besoin d’une dream team au moment où un fleuve de colère est en train de sortir de son lit.
Le calice jusqu’à la lie. L’épée de Damoclès de la déchéance. Les strapontins de Barthélémy Dias seraient gravement menacés. Son dossier a été instrumentalisé dès le début. C’est flagrant. Ironie de l’histoire, il s’est rabiboché avec les commanditaires. Le marigot politique est cynique. Mais qui peut imaginer qu’il perde tous ces fromages d’un seul coup ? Il faut se garder de faire feu de tout bois. La situation est trop tendue. En revanche, le premier magistrat de la ville de Dakar serait bien inspiré de sortir au plus vite de la position classique de cumulard pour se dédier exclusivement à la capitale. La porte océane de l’Afrique a été sabotée. Elle est une écurie d’Augias à présent. Elle est délabrée et débraillée. Senghor n’avait pas bien consulté les oracles. Dakar n’est point comme Paris en 2000 encore moins en 2022. La fonction de maire est une noblesse. Elle est éminemment technique. Cette ville sera bientôt inhabitable. Elle n’invoque ni un pitbull ni une cigale à sa tête. L’institution attend le dur labeur de la fourmi et la finesse de l’artisan qui prend grand soin de la porcelaine.
Les éléphants dans le magasin de porcelaine ont dévasté l’Afrique. Le pognon de dingue en CFA de l’ancien président de l’Assemblée nationale gabonaise, un coffre ambulant, nous dit au moins trois choses. Primo, les séquelles de l’esclavage et de la colonisation sont toujours vivaces. Deuxio, le CFA, dernière monnaie coloniale en circulation dans le monde est par trop corruptogène. Tertio, la plupart des dirigeants africains ont fait du sang de leur peuple des paillettes d’or. L’Afrique des problèmes défile sous nos yeux. L’Afrique des solutions est encore chimérique. Les Sénégalais en particulier, les Africains en général espèrent l’Eldorado. Ils habitent encore dans des contrées remplies de bobos.
POURQUOI ÇA COINCE AU SÉNÉGAL
Les droits de la santé sexuelle et reproductive ont été l’objet d’une session de formation à l’intention des journalistes. Organisée par Planned parenthood (Pp) Global cette session vise à aider les journalistes à mieux parler de la santé reproductive.
Les droits de la santé sexuelle et reproductive ont été l’objet d’une session de formation à l’intention des journalistes. Organisée par Planned parenthood (Pp) Global, cette session vise à aider les journalistes à mieux parler de la santé de la reproduction. A cette occasion, plusieurs thématiques seront abordées parmi lesquelles l’avortement.
Le débat sur l’avortement médicalisé peine encore à porter ses fruits au Sénégal. Cela s’explique par plusieurs facteurs. La juriste Awa Tounkara informe dans ce sens que « la législation nationale est défavorable à l’accès à l’avortement médicalisé aux femmes et aux jeunes filles en cas de viol, d’inceste ou d’atteinte à la santé ou à la vie de la mère ou du fœtus ». Pour mieux sensibiliser les acteurs une session de formation à l’intention des journalistes a été organisée par Planned parenthood (Pp) Global, sur les droits de la santé sexuelle et reproductive, à Saly.
Dans sa présentation, Mme Tounkara qui est membre de la task force pour mener le plaidoyer en vue de l’application de l’avortement médicalisé, a constaté que des défis persistent. « Il s’agit de vaincre les poches de résistance (quelques groupes religieux), d’harmoniser notre législation interne aux instruments juridiques internationaux, d’assurer la mise en œuvre et un bon encadrement de la loi sur l’avortement médicalisé », a listé la juriste. Mais aussi parce qu’il y a une « déformation », par les médias, du message.
C’est face à cette situation que la task force a vu le jour et a fait le diagnostic suivant : « Un taux de mortalité élevé avec 8% des décès maternels liés aux avortements, qui représentent 50% des motifs d’admission en urgence dans les maternités de référence et sont placés au cinquième rang des causes de décès maternels ; diagnostic situationnel des avortements à risque au niveau national piloté par la division de la santé de la reproduction ». En plus de cela, souligne l’experte, « plus d’une cinquantaine de cas de viols et d’inceste suivis de grossesses recensés par les boutiques de droit de l’Ajs entre 2014 et 2018. Depuis janvier 2021, 472 cas de viols. Au Sénégal, les statistiques révèlent 668 cas de violences sur mineurs, 706 agressions sexuelles, 1200 cas de viols rien qu’en 2019 ». Sans oublier l’infanticide.
Selon Awa Tounkara, il s’agit de l’aboutissement d’un avortement manqué. « Les motivations évoquées par les femmes sont principalement les souffrances liées au viol et à l’inceste. Dans l’impossibilité d’accéder à l’avortement médicalisé, certaines femmes cachent leurs grossesses pour se débarrasser de l’enfant au moment de l’accouchement », a conclu la juriste.
MOUSTAPHA NAME À DROITE, RETOUR DE KRÉPIN DIATTA, PATHÉ CISS OPTION POUR LE MILIEU
S’il est contraint d’effectuer des changements avec les nombreuses absences sur la liste, le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, souhaite démarrer avec son système habituel sur ce premier des deux matchs amicaux, prévu à 17 heures face à la Bolivie.
S’il est contraint d’effectuer des changements avec les nombreuses absences sur la liste, le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, souhaite démarrer avec son système habituel sur ce premier des deux matchs amicaux, prévu à 17 heures face à la Bolivie.
Dans les buts, en l’absence d’Edouard Mendy, blessé, c’est le gardien des Queen Park Rangers qui tient la corde en solide numéro 2, après la méforme réelle d’Alfred Gomis qui a d’ailleurs perdu sa place dans le groupe de son club, à Rennes. En défense, l’axe central est sauvé de l’hécatombe de blessures. Le capitaine Kalidou Koulibaly et son coéquipier Abdou Diallo sont disponibles et vont naturellement tenir leurs places respectives. Par contre, sur les côtés, ils seront associés à des coéquipiers habituellement remplaçants.
Latéraux : la Tanière bat des ailes
À gauche, Fodé Ballo Touré, suppléant de Saliou Ciss, tentera de se racheter après ses dernières sorties plutôt ratées sous le maillot national. À droite, en l’absence de Youssouf Sabaly, Bouna Sarr et Noah Fadiga, le sélectionneur des Lions se voit obligé d’aligner un joueur à un poste qui n’est pas le sien. Ainsi, il semble que c’est l’ex milieu offensif de Paris FC, Moustapha Name, qu’il compte titulariser, comme ce fut le cas lors de 2 de ses 5 rares apparitions sous le maillot des Lions. Présent en sélection depuis le 11 novembre 2020, le nouveau joueur du Paphos FC (Chypre) compte en tout 28 minutes de temps de présence sur les pelouses avec les Lions. Lors de la fenêtre de matchs amicaux de juin 2021, respectivement face à la Zambie et au Cap-Vert, il était entré à deux reprises pour remplacer Lamine Gassama, à droite.
L’option Pathé Ciss au milieu
Au milieu, le manque de temps de jeu en club de Nampalys Mendy pourrait être une occasion pour tester, devant la défense, Pathé Ismail Ciss, en très grande forme avec son club, le Rayo Vallecano (Espagne). Le jeune frère de Saliou Ciss tiendrait ainsi une belle opportunité pour valider son ticket pour intégrer le groupe des Lions au Qatar. Dans un 4-3-3 pointe basse, il pourrait être associé à Pape Guèye ou Idrissa Gana Guèye en relayeur gauche et Pape Matar Sarr à droite.
Enfin en attaque, les derniers jours d’absence d’Ismaila Sarr pour cause de blessure empêchent la reconduction du trio avec Sadio Mané (gauche) et Boulaye Dia (pointe). Ces deux derniers seront bien évidemment de la partie, mais ils seront complétés par le revenant Krépin Diatta, de retour en sélection après près d’un an absence à cause d’une blessure au genou qui l’avait privé de la dernière CAN au Cameroun.
Le onze probable : S. Dieng – M. Name, K. Koulibaly, A. Diallo, F.B.Touré – P. Ciss, P. Guèye, P.M. Sarr – K. Diatta, S. Mané, B. Dia
Par Soro DIOP
CONTRE LA PENSÉE UNIQUE, UNIVOQUE ET ÉQUIVOQUE
La sortie outrageuse et outrageante de Barthélémy Dias contre le Groupe futurs médias n’est pas qu’une posture désinvolte, non calculée et relevant d’un simple mépris ou d’une banale méprise.
La sortie outrageuse et outrageante de Barthélémy Dias contre le Groupe futurs médias n’est pas qu’une posture désinvolte, non calculée et relevant d’un simple mépris ou d’une banale méprise.
C’est une stratégie bien calculée dont est porteuse d’une néo opposition dans sa volonté d’imposer une pensée unique. Or une pensée unique dans un espace démocratique est forcément univoque et équivoque. L’objectif, bien mûri, à travers le groupe Futurs médias est de produire un réflexe d’auto-censure chez les journalistes à chaque fois qu’ils s’aventurent à émettre des critiques contre ces nouveaux opposants.
Le modus operanti consiste à agir sur la conscience des journalistes en les accusant de pro-régime, de vendus et autres joyeusetés afin de retenir leurs plumes chaque fois qu’ils voudraient mettre la plaie dans les dérives, les contradictions, les impostures, les manipulations de l’opposition. Tout journaliste qui n’encense pas l’opposition est donc vendu, payé par le pouvoir. Des esprits faibles, peureux et nourris au complexe de l’opposition succombent facilement à cette stratégie de pression psychologique qui crée un réflexe autocensure quand il s’agit de critiquer l’opposition pour qui la seule vérité à prendre est celle qui jette des pierres au pouvoir.
Babacar Fall a eu le courage et la dignité de répliquer à la mesure de la démesure de Barthélémy Dias.
Je n’ai eu cesse publiquement et avec journalistes et intellectuels d’attirer leur attention sur ces nouveaux dictateurs de la pensée que, si par un hasard de l’histoire politique, si ces gens détiennent le pouvoir leurs premières cibles à envoyer au bûcher de la volonté de puissance seront les journalistes, les intellectuels nourris à la distanciation scientifique et les libres penseurs. Ils en donnent déjà les signes avant-coureurs par des points de presse verrouillés, leurs insulteurs programmés dans les réseaux sociaux et leurs attitudes méprisantes envers les médias qui contrarient leur volonté d’imposer leurs idées.
Il est temps pour les hommes de médias et les penseurs déliés de la pensée unique de se lever et d’assumer courageusement leur partition, en toute liberté, de nommer les choses pour ne pas en rajouter aux malheurs du monde. De notre monde.
CE QUE PRÉPARE LA REINE DU DJOLOF BAND
Viviane Chidid fête ses 22 ans de carrière avec le Djolof band pour ravir, une nouvelle fois, son public. Prévu pour deux jours, l’événement va commencer par livrer ses couleurs par un spectacle prévu le 29 septembre au Magic Land
Viviane Chidid fête ses 22 ans de carrière avec le Djolof band pour ravir, une nouvelle fois, son public. Prévu pour deux jours, l’événement va commencer par livrer ses couleurs par un spectacle prévu le 29 septembre au Magic Land avec un bal que l’artiste consacrera aux enfants. Puis, ce sera au tour de l’hôtel King Fahd Palace d’accueillir un dîner de Gala en sons et lumières, le 1er octobre 2022.
En partenariat avec le Groupe Emedia Invest, Viviane enchaîne pour le moment promos et séances de répétitions. Sur ce, l’animateur vedette de iradio/iTv, Boubacar Diallo alias Dj Boubs a mis les petits plats dans les grands. Il a déroulé le tapis rouge à l’artiste qui est revenue sur sa carrière, ses hauts et ses bas. Le sourire étincelant, pimpante, dans un ensemble jupe en cuir de couleur orange, Viviane Chidid, perchée sur de hauts talons aiguilles, a annoncé qu’elle compte offrir « un spectacle inédit, un véritable show ». L’intégralité de l’entretien qu’elle a accordé au groupe Emedia sera diffusée ce soir sur iTv à partir de 21h. Et aussi sur tous les autres supports du Groupe.
PRESIDENTIELLE 2024, MIMI TOURE NE PERD PAS LE TEMPS
Dans sa fronde au sein de Benno bokk yaakaar, Aminata Touré a posé un nouveau jalon, vendredi. L’ancien Premier ministre appelle ses partisans à préparer l’élection présidentielle du 24 février 2024.
Dans sa fronde au sein de Benno bokk yaakaar, Aminata Touré a posé un nouveau jalon, vendredi. L’ancien Premier ministre appelle ses partisans à préparer l’élection présidentielle du 24 février 2024. Dans le groupe WhatsApp Mimi2024, elle a écrit : « Je voudrais tout d’abord vous remercier pour votre amitié et votre engagement sans faille à mes côtés. Nous allons devoir rapidement passer à la phase active en vue des échéances politiques de 2024. Il faudra que chacun d’entre nous s’engage à mettre en place ses sections Mimi2024 sur le terrain avec la fiche qui sera partagée. Une fois remplie, elle sera sécurisée dans la base de données nationale. Ainsi, nous serons bien préparés pour la collecte de parrainage l’année prochaine. Comme nous le savons, la politique, c’est le terrain et la communication qui est bien portée par vous tous en ce moment. Qu’Allah nous renforce et nous accompagne vers la victoire ». Pour plus de détails, Aminata Touré donne rendez-vous ce dimanche 23 septembre, à 15h, lors d’un point de presse.
Si certains pensent que la députée va démissionner, elle avait répondu à cette question en affirmant qu’elle comptait exercer pleinement ses fonctions. Et d’ailleurs, même si elle s’éloigne de Bby, elle ne voudrait pas prêter le flanc sur ce point, parce que tout député qui démissionne de son parti perd son mandat. La majorité pourrait alors sauter sur une telle occasion pour la faire quitter l’Assemblée. Mais, dans tous les cas, sa ligne semble être une défiance qui pourrait aussi porter préjudice à Bby d’autant plus qu’elle pourrait, dans les votes, faire perdre la majorité à Macky qui misait sur Pape Diop pour avoir son 83ème député. Le rendez-vous de dimanche est un pas de plus qui semble sceller (définitivement ?) ses relations politiques avec Macky Sall.
DÉCÈS DU JOURNALISTE SORO DIOP
Le défunt était conseiller en communication au ministère des Forces armées, dirigé par Me Sidiki Kaba auprès de qui il assurait la même fonction au ministère des Affaires étrangères
Le journaliste Soro Diop est décédé vendredi soir dans un accident de la route, à Dakar, a-t-on appris de source médiatique.
Le défunt était conseiller en communication au ministère des Forces armées, dirigé par Me Sidiki Kaba auprès de qui il assurait la même fonction au ministère des Affaires étrangères.
Décrit comme un journaliste courtois et affable, Soro Diop était apprécié pour les contributions qu’il faisait régulièrement publier dans la presse sénégalaise sur de nombreux sujets.
Des analyses qui contribuaient à éclairer l’opinion sur bien des questions, mais aussi des prises de position qui nourrissaient le débat sur des sujets intéressant le devenir du pays.
Le défunt avait fait les beaux jours du journal Le Quotidien dont il avait dirigé le service politique.
Il est le frère du journaliste Alassane Diop, directeur de iRadio et iTv.
VIDEO
LES POUVOIRS DU PRÉSIDENT NE DÉPENDENT PAS DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE
Macky Sall rappelle, dans une interview accordée à la VOA en marge de l'AG de l'ONU, son rôle de garant du bon fonctionnement des institutions de la République et met l'opposition en garde contre la mise en otage de la nouvelle législature du parlement
Dans ans une interview accordée en exclusivité à Abdourahmane Dia de la VOA en marge de l'AG de l'ONU, Macky Sall rappelle son rôle de garant du bon fonctionnement des institutions de la République et met l'opposition en garde contre la prise en otage de la nouvelle législature du parlement.
Il a également abordé l'actualité politique au Mali et en Guinée.
JUSTICE APRÈS L’HEURE
La justice est pour le maintien du bâtiment «Le Soudanais» du marché Sandaga. En atteste la décision de la Cour suprême rendue publique par l’ancienne maire de Dakar, Soham El Wardini.
La justice est pour le maintien du bâtiment «Le Soudanais» du marché Sandaga. En atteste la décision de la Cour suprême rendue publique par l’ancienne maire de Dakar, Soham El Wardini. Toutefois, la décision judiciaire semble tardive, vu que le bâtiment est démoli depuis août 2021.
L ’ancienne maire de Dakar, Soham El Wardini, l’a annoncé sur son compte facebook, l’autorisation de démolition du marché Sandaga, a été annulé. La raison est donc, pour ceux qui s’opposaient à la démolition du bâtiment «Le Soudanais», que l’édifice est inscrit sur la liste du patrimoine de l’Unesco. Le bâtiment en question est construit en 1933.
La destruction a eu lieu dans la nuit du 12 au 13 août 2021. Pourtant, les architectes et autres urbanistes étaient contre sa destruction, rappelant le caractère historique du bâtiment qui perdrait son identité. Mais, l’Etat du Sénégal, à travers le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, avait un avis contraire.
Pis, défendait Abdou Karim Fofana qui dirigeait ce département, «la démolition était le meilleur choix». Il avait estimé qu’à cause de la vétusté de l’édifice, il était préférable qu’il soit démoli et reconstruit à l’identique. «Il n’est ainsi nullement question de conduire un projet architectural différent», avait-il dit. Juste après la destruction, l’Etat avait annoncé le démarrage des travaux de reconstruction. Depuis lors, les travaux ne sont pas entamés. Il était prévu l’édification «à l’identique» d’un marché financé à hauteur de 7 milliards de FCFA et qui offrirait toutes les commodités selon les autorités.
A signaler qu’aussi, en tant que maire de la Ville de Dakar, Soham El Wardini, s’était opposée à la destruction du bâtiment ; ce qui a conduit à une farouche opposition avec le maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye qui était pour la démolition. La mairesse de la capitale a toujours clamé l’appartenance du bâtiment à la Ville Dakar.
«Il se trouve que le bâtiment principal du marché Sandaga fait partie des patrimoines historiques, à cause de son architecture arabo-soudanaise. Il a toujours été sous la responsabilité de la Ville de Dakar. A ce titre de monuments historique sénégalais, nous avons décidé de le restaurer. En 2013, après l’incendie qui l’a ravagé, nous avons décidé de réhabiliter», avait déclaré Soham El Wardini.
Et préciser : «Nous avons même proposé de travailler de concert avec le maire de la commune du Plateau dans ce projet de réhabilitation du bâtiment principal de Sandaga. Je n’ai jamais eu notification de l’arrêté concernant l’arrêté 89 du 7 juillet 2020 pris par le préfet pour donner Sandaga à la mairie de Dakar-Plateau».
La position du maire de Dakar-Plateau était : «De 2010 jusqu’à l’incendie de Sandaga, c’est la mairie du Plateau qui percevait les taxes du marché Sandaga».