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19 juin 2025
YEWWI-WALLU MAJORITAIRE À ZIGUINCHOR
L’intercoalition de l’opposition a remporté les cinq sièges pourvus dans la région, faisant élire les deux députés du département de Bignona, les deux de Ziguinchor et celui d’Oussouye, soit cinq sièges à l’Assemblée nationale
L’intercoalition de l’opposition Wallu Sénégal-Yewwi Askan Wi a remporté les cinq sièges pourvus dans la région de Ziguinchor (sud) aux élections législatives de dimanche, a appris l’APS des commissions départementales de recensement des votes.
Au total, elle a obtenu 90.941 voix dans les départements de Bignona, d’Oussouye et de Ziguinchor.
Benno Bokk Yaakaar (BBY), la coalition de la majorité présidentielle, a obtenu 39.046 bulletins.
Dans le département de Ziguinchor, l’intercoalition dirigée par l’activiste Guy Marius Sagna a obtenu 37.948 voix. BBY a réuni 18.024 suffrages.
Wallu Sénégal, n’étant pas colistière de Yewwi Askan Wi dans cette circonscription, est troisième avec 943 voix.
Les Serviteurs/MPR ont obtenu 439 votes, la coalition Bokk Gis Gis/Liggeey totalisant 372 suffrages.
Naataangué Askan Wi a eu 313 voix, AAR Sénégal 306, et l’Union citoyenne Buntu Bi 234.
Dans le département de Bignona, la victoire de l’intercoalition Wallu Sénégal-Yewwi Askan Wi est sans appel, avec 44.484 voix. BBY a réuni 17.314 votes.
Wallu Sénégal arrive troisième avec 718 voix. Bokk Gis Gis/Liggeey a rallié à sa candidature 385 électeurs, AAR Sénégal 313, Naataangué Askan Wi 272, les Serviteurs/MPR 270 et l’Union citoyenne Bunt Bi 198.
A Oussouye, l’intercoalition Wallu Sénégal-Yewwi Askan Wi a nettement dominé ses adversaires en obtenant 8.959 bulletins, BBY se retrouvant avec 3.705 voix.
Dans ce département, Wallu Sénégal a eu 224 votes, l’Union citoyenne Bunt Bi 100, Naataangué Askan Wi 58, Les Serviteurs/MPR 54, Bokk Gis Gis/Liggeey 46, et AAR Sénégal 30.
En vertu de la loi électorale, toute liste qui obtient le plus grand nombre de voix dans un département remporte tous les sièges à pourvoir dans ladite circonscription électorale.
Ainsi, Wallu Sénégal-Yewwi Askan Wi a fait élire les deux députés du département de Bignona, les deux de Ziguinchor et celui d’Oussouye, soit cinq sièges à l’Assemblée nationale.
YEWWI GAGNE À GUÉDIAWAYE
La coalition de la majorité Benno Bokk Yaakaar (BBY) arrive en deuxième position avec 29.042 voix, suivie de Wallu Sénégal qui totalise 4.554 voix, selon les résultats communiqués par le préfet, Ibra Fall
La coalition Yewwi Askan Wi (YAW) est arrivée en tête du scrutin de dimanche dans le département de Guédiawaye, à Dakar, avec un total de 49.297 voix sur un total de 87.595 suffrages valablement exprimées, a-t-on appris de source officielle.
La coalition de la majorité Benno Bokk Yaakaar (BBY) arrive en deuxième position avec 29.042 voix, suivie de Wallu Sénégal qui totalise 4.554 voix, selon les résultats communiqués par le préfet, Ibra Fall.
Les Serviteurs/MPR engrange 3.120 voix, AAR Sénégal 1048 voix, Natangue Askan-Bi 535 voix, les coalitions Bookk Gis Gis Liggeey et Bunt-Bi obtenant 288 273 voix chacune.
Le département de Guédiawaye compte 197.130 inscrits dont 87.811 se sont acquittés de leur devoir civique, soit un taux de participation de 46, 8%.
"C’est un scrutin correct dans l’ensemble, globalement calme", en dehors de "quelques difficultés mineures’’, a souligné le préfet au sujet de ce scrutin des législatives.
NIORO REMPORTÉ PAR BBY
Pour un nombre de de sufffrages valablement exprimés de 74437 voix, la coalition présidentielle arrive en tête avec 42437 voix. Elle est suivie de Wallu Sénégal avec 21841 voix , de Yewwi Askan Wi avec 2957 voix et de Bunt Bi avec 2049 voix
La coalition Benno Bokk Yakar (BBY, majorité) a remporté les élections législatives dans le département de Nioro avec 42437 voix, a appris l’APS de la commission départementale de recensement des votes.
Pour un nombre de de sufffrages valablement exprimés de 74437 voix, BBY arrive en tête avec 42437 voix.
Elle est suivie de Wallu Sénégal avec 21841 voix , de Yewwi Askan Wi avec 2957 voix et de Bunt Bi avec 2049 voix.
BBY FAIT ÉLIRE LES DEUX DÉPUTÉS DU DÉPARTEMENT DE FATICK
L’intercoalition Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal est arrivée deuxième avec 15.497 voix. Les Serviteurs/MPR se sont contentés de la troisième place avec 738 voix, AAR Sénégal ayant obtenu 670 votes
La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a obtenu les deux sièges parlementaires destinés au département de Fatick (centre) lors des élections législatives de dimanche, avec 49.948 voix, a-t-on appris lundi de la commission départementale de recensement des votes.
L’intercoalition Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal est arrivée deuxième avec 15.497 voix.
Les Serviteurs/MPR se sont contentés de la troisième place avec 738 voix, AAR Sénégal ayant obtenu 670 votes.
La coalition Bokk Gis Gis/Liggeey suit avec 614 voix. Naatangué Askan Wi a eu 294 suffrages, et l’Union citoyenne Bunt Bi 266 voix.
Seuls 68.331 des 167.080 électeurs inscrits du département de Fatick ont pris part au vote, avec un taux de participation de 40,89 %.
Ont été dénombrés 68.017 suffrages valablement exprimés et 281 bulletins nuls.
IDY SALUE LE BON DÉROULEMENT DES LÉGISLATIVES
Le patron du Conseil Économique, Social et Environnemental salue le travail abattu par la coalition Benno Bokk Yakaar et réaffirme son soutien au président Macky Sall
A travers un communiqué, Idrissa Seck remercie et félicite les Thiessois. Il s’est réjoui du bon déroulement des élections « J’adresse mes plus vifs remerciements aux populations thiessoises. Je félicite l’ensemble de nos compatriotes pour le scrutin du dimanche 31 juillet 2022 qui, globalement, s’est bien déroulé, dans le calme et la sérénité. Cela illustre, une fois encore, la maturité de Notre Peuple et la force de la démocratie sénégalaise qui a valeur d’exemple dans le monde entier. »
Poursuivant, le président du Conseil Économique, Social et Environnemental salue le travail abattu par la coalition Benno Bokk Yakaar et réaffirme son soutien au Président Macky Sall : « Je magnifie l’engagement et la détermination de tous les membres de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). Ils ont su, conformément aux directives du président Macky Sall, s’investir pleinement dans un formidable esprit de solidarité tout au long du processus électoral. Je les exhorte tous, forts de cette unité retrouvée, à toujours maintenir cette formidable mobilisation, en perspective des échéances électorales futures. »
« Pour terminer, je salue le travail remarquable accompli par l’Administration qui s’est traduit par une bonne organisation du scrutin. » conclut-il.
«IL FAUT DONNER UN VISAGE PLUS HUMAIN A L’EMIGRATION»
Mame Diarra Diop raconte le récit du voyage de Badu, Djibril, Mor et Lady dans son premier ouvrage, «Retour à Ceuta et Melilla».
Les sables du désert malien ont été les témoins muets des nombreuses souffrances qu’y ont vécues les migrants. Parfois, ils s’en sortent et font le récit de leurs calvaires. D’autres fois, ce sont des parents meurtris par la perte de leur enfant qui crient leur souffrance. Par-delà les frontières du Sahel, la romancière et journaliste sénégalo-malienne, Mame Diarra Diop, se fait l’écho de cette peine. Elle raconte le récit du voyage de Badu, Djibril, Mor et Lady dans son premier ouvrage, «Retour à Ceuta et Melilla».
D’où est venue l’idée de ce roman ?
L’idée de ce roman est venue après les assauts de Ceuta et Melilla il y a quelques années, en 2006 je crois. Plusieurs migrants ont trouvé la mort en tentant le passage. Ensuite, en 2009, il y a eu un jeune sénégalais, Alioune, le fils de Yayi Bayam Diouf, qui a embarqué dans une pirogue avec 80 jeunes et ils sont tous morts. Ces deux évènements m’ont vraiment marquée et m’ont donné envie d’écrire cette histoire de migrants qui tentent l’aventure, qui quittent leur pays et es¬saient d’arriver jusqu’en Eu-rope. D’abord, ils tentent par les Îles Canaries et ils échouent, ensuite, ils prennent la route du désert. L’idée du roman était de raconter leur périple de Dakar jusqu’à ces deux enclaves.
Une partie des bénéfices a été donnée à Yayi Bayam Diouf à qui le roman est dédié. Quels liens avez-vous avec elle ?
Effectivement, on a décidé de remettre une partie des bénéfices à Yayi Bayam Diouf. Parce que d’abord le roman lui est dédié et c’est aussi une façon de lui reconnaître son action autour de cette association qu’elle a montée, le Collectif des femmes contre la migration clandestine (Coflec) et qui emploie des jeunes et des femmes dans la transformation du poisson local, qui fait des formations dans des activités génératrices de revenus. Je n’ai aucun lien particulier avec elle si ce n’est que son histoire m’a profondément marquée et que j’ai suivi son parcours, et comment elle se bat au quotidien pour retenir les jeunes en Afrique. Ça m’a tellement émue que j’ai décidé de lui dédier le livre et de donner une partie des bénéfices pour soutenir son association. Une partie lui a été reversée pendant mon séjour à Dakar et nous reviendrons lui remettre encore une autre partie de la vente des livres. C’est simplement une manière de la soutenir et c’est purement symbolique.
Le roman a été écrit à la manière d’une enquête journalistique. Avez-vous suivi vous-même le parcours de ces migrants ?
C’est vrai que c’est écrit comme une enquête journalistique avec une sorte de road trip. Les quatre personnages quittent Dakar et prennent la route. On a Alain qui est journaliste, qui est un peu le fil conducteur. Il les suit pendant un moment et raconte son périple avec son carnet de notes. C’est une manière de comprendre le trajet que ces migrants font d’un pays A à un pays B avec tous les risques que cela comporte. Je n’ai pas suivi des migrants dans le désert, mais j’ai été aux Iles Canaries où j’ai rencontré beaucoup de migrants et j’ai essayé de comprendre comment ça se passait à leur arrivée là-bas dans les pirogues. J’ai aussi rencontré pas mal d’organisations comme la Croix-Rouge, des migrants sur place qui m’ont raconté comment ils ont réussi à arriver sur place en Espagne et pour le désert, j’ai interrogé beaucoup de rapports, fait de la documentation et parlé avec des journalistes, lu des articles de presse, appelé des organisations comme l’Oim, le Croissant-Rouge mauritanien et Médecins sans frontières. J’ai vraiment fait un travail de documentation très poussé et la géographie des pays, les villes que je mentionne, je les ai étudiées. Je me suis basée sur des faits et des chiffres pour pouvoir écrire et habiller la trame du roman.
Particularité de vos personnages, tous avaient une activité professionnelle avant d’aller à l’aventure. Que dit ce choix sur les motivations des jeunes migrants ?
Tous ces migrants avaient effectivement un métier. Il y a Badu qui était tailleur, Djibril qui travaillait comme mécanicien dans un garage, Mor qui travaillait dans les décharges publiques. Et il y a Lady qui est une jeune artiste qui rêve de se fixer à l’étranger. Ils ont tous des motivations personnelles. C’est pour dire que le profil des migrants est variable. Nous avons toutes sortes de gens qui un jour, ont envie de changer d’horizon, en ont marre de leur condition et rêvent à un mieux-être. Et ils se disent pourquoi ne pas tenter notre chance en Europe. Je pense qu’ils ne sont pas conscients des risques et même ce qu’ils voient à la télé et dans les médias, ne les démotive pas. Mais jusqu’où peut-on risquer sa vie pour atteindre cet eldorado quand on sait à quel point c’est difficile et comment les gens sont refoulés. Dans le désert, il y a des rapports effrayants de migrants qui sont rejetés, qui sont emprisonnés. Des migrants qui subissent des souffrances, des femmes qui sont violées. Quelque part, est-ce que cette jeunesse est consciente du danger qu’il y a à traverser un désert ou essayer d’embarquer dans une pirogue ? Les choix des migrants sont variables, les motivations sont variables et donc, je voulais un peu élargir à tout ça et aussi avec la forme, romancer mon récit parce que les personnages ont d’autres motivations. Et c’est un choix que je fais en tant qu’écrivaine. C’est moi qui dicte le destin de mes personnages.
Quelle leçon avez-vous apprise sur la migration dans nos pays en écrivant cet ouvrage ?
La leçon que j’apprends, c’est que ce phénomène migratoire n’est pas encore bien maîtrisé. Et par nos Etats et par les jeunes eux-mêmes. Je pense qu’il y a beaucoup de «on-dit», beaucoup de non-dits. Des non-dits de la part de ceux qui sont partis et qui sont revenus ou bien de la part de ceux qui sont en Europe et qui peut-être, ne décrivent pas assez la réalité. Il y a aussi beaucoup de «on-dit» sur les passeurs, les conditions. Ceux qui vous racontent comment il faut y aller, qui il faut contacter. C’est véritablement un phénomène qui doit être mieux compris par la jeunesse. Et les Etats doivent s’en saisir parce qu’en dessous de tout ça, il y a des problèmes de gouvernance, de pauvreté, de chômage, de perspectives d’avenir pour les jeunes. Parce que si on se sentait bien là où on était, on n’aurait pas envie d’aller voir ailleurs. Aujourd’hui, il faut créer le débat davantage et ne pas laisser ce débat aller sur les sphères internationales. Ce débat doit aller dans les quartiers, dans les télévisions, partout. Les journalistes doivent s’en saisir, même s’ils le font déjà, mais ce débat doit arriver dans l’oreille des plus jeunes. On a des petits frères qui sont tentés de partir et il faut leur expliquer ce phénomène migratoire et quels sont ses composantes, dangers et risques. Il est important que chacun se saisisse de ces questions pour éviter ces drames qui surviennent davantage.
Il y a quelques semaines, au moment où votre ouvrage sortait au Mali, il y a encore eu des évènements tragiques à Ceuta et Melilla ! Que faut-il en penser ?
J’ai moi-même été surprise par ces évènements de Ceuta et Melilla. Et je me dis que plus que jamais, la question est d’actualité. Ce qu’il faut savoir, c’est que ces migrants sont terrés depuis des mois et des mois autour de Ceuta et Melilla en attendant le moment propice pour passer. Les autorités marocaines et espagnoles sont débordées. La question mérite d’être posée sur la table. Si ça s’est produit et qu’aucun de nos Etats ne réagit, il y a un problème. Cela veut dire que ces jeunes ne se sentent pas soutenus. Il y a vraiment un problème et les causes n’ont pas été attaquées. Il y a eu plusieurs assauts ces dernières années. Et il faut espérer que ça ne se reproduise pas. Mais que faut-il faire ? Il faut espérer que les pays africains se saisissent de cette question de la migration. De tout temps, les hommes ont migré mais il faut donner un visage plus humain à l’émigration et la rendre moins clandestine.
Quels espoirs avez-vous pour votre pays le Mali qui vit une situation compliquée ?
Mon espoir, c’est que le Mali retrouve sa stabilité très vite. Nous sommes dans une période de transition et qui dit transition, dit changements. Je prie pour que le pays retrouve sa stabilité parce que le Mali fait partie des pays sahéliens qui sont confrontés à beaucoup de défis. Défis sécuritaires, de gouvernance mais aussi pour les jeunes parce que parmi les migrants, il y a beaucoup de Maliens. Mon vœu, c’est que cet ensemble qui constitue le Sahel, retrouve sa stabilité. Mais les grands défis du Mali, ce sont la sécurité, la paix et le développement. Et c’est ce que je souhaite à ce pays qui est celui de ma mère.
Le maire de Missira gagne avec un score de 80%
Le maire de la commune de Missira (Département de Tambacounda) a confirmé hier, son leadership. Amadou Ba gagné haut la main dans sa commune avec plus de 80% devantla coalition Yewwi Askan-wi. La coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) a remporté 39 bureaux de vote contre 07 bureaux de vote pour l’inter-coalition Yewwi-Wallu. L’édile de Missira qui a été élu sous la bannière de Nafore a fait mieux que lors des élections locales. Il a enregistré un bon de plus 400 voix. A travers ce scrutin des législatives, la population de Missira réaffirment sa confiance à son maire.
Mimi Touré battue dans son bureau de vote
La tête de liste nationale de la coalition Benno Bokk Yakaar a vécu un cauchemar hier, après la publication des résultats provisoires dans la commune de Kaolack. Aminata Touré a été battue dans son bureau de vote au centre école Elhadji Seck Faye de Kasnack par l’inter coalition Yewwi-Wallu avec 104 voix contre 76 pour Benno Bokk Yakaar.
Aïda Mbodj interdite d’accès au centre Dierry Fall de Bambey
Même si aucun incident majeur n’a été observé lors du déroulement du scrutin hier, à Bambey, Aïda Mbodj a déclaré qu’elle n’était pas du tout contente du traitement que lui ont réservé les forces de l’ordre. La lionne du Baol a déclaré : « situation que nous vivons depuis 2012.On a interdit à ma voiture d’accéder à mon centre de vote quand je suis venue m’acquitter de mon doit civique. Pourtant, un énergumène dont on dit qu’il est un beau-parent à Aliou Sall est entré avec son véhicule. On m’a aussi interdit d’accéder au centre Dierry Fall, alors que j’étais venue accompagner notre candidate. Au même moment, leur vendeur de beignets qu’ils ont amené au Haut Conseil des Collectivités territoriales est facilement entré, malgré le fait qu’il ne soit pas mandataire. Autant de choses qui ne sont pas normales, mais que nous sommes en train de vivre à Bambey».
Trois militants de Bby arrêtés à Touba
Pour assurer le bon déroulement des élections législatives dans la cité de Bamba durant la journée d’hier, les forces de l’ordre ont veillé au grain pour le respect strict de la loi. A cet effet, la police a mis la main sur trois militants de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) au centre de vote de l'université de Touba. Ces jeunes de la coalition au pouvoir incitaient les citoyens à voter pour la mouvance présidentielle. Mais, ils ont fini par humer l’air de la liberté avant la fin de la journée. Le trio, après avoir passé quelques temps entre les mains des policiers pour une interrogation, a été finalement libéré.
La police et le coordonnateur de Pastef à Touba
Réunissant des journalistes, quelques heures après le démarrage du scrutin, pour dénoncer des couacs notés lors du démarrage du vote à Touba, le coordonnateur communal de Pastef dans la ville sainte, a été chassé du centre de vote Keur Baye Lahad à Ndamatou par les forces d’ordre. Cheikh Thioro Mbacké a été interrompu au moment où il tenait son discours. Les policiers sont venus se mettre entre lui et les journalistes, sommant tout le monde de quitter les lieux. Réagissant sur l’attitude des policiers, le marabout investi sur la liste de la coalition Wallu Sénégal a déclaré : «C’est de la provocation. Si certains éléments des forces de l’ordre font leur travail correctement, d’autres sont des militants de l’Apr. Ce sont des fils de Antoine Diome. Ils veulent que l’Apr gagne à Touba, mais ce n’est pas possible».
Des nervis chassés de l’école 16 de Guédiawaye
Les populations de Guédiawaye se sont érigées hier en boucliers contre les nervis qui sillonnaient les centres de vote durant les élections. Hier, elles ont chassé des gros bras qui rôdaient aux alentours de l’école 16 où le maire Ahmed Aïdara a voté. Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, on voit les badauds pourchassés par les jeunes, prendre la poudre d’escampette avant de monter dans un pick-up blanc pour se fondre dans la nature. A préciser que l’un d’entre eux était armé et qu’il n’avait pas hésité à la dégainer sans effectuer le moindre tir.
Rufisque : Les tendances favorables à Yaw
C’est la continuité dans le département de Rufisque où la coalition Yewwi Askan wi avait gagné largement lors des élections locales. Hier, les populations du département ont voté majoritairement en faveur de l’inter coalition Yewwi-Wallu, d’après les premiers résultats sortis des urnes. Par exemple, dans les centres témoins, elle a remporté la plupart des bureaux. A Rufisque Nord, plus précisément au centre Ousmane Mbengue, Yaw a gagné les 14 bureaux de vote sur les 15. Dans la commune de Rufisque Est, Yewwi Askan wi arrive en tête dans les 10 bureaux sur les 16 que compte le centre Gouye Mouride. C’est la même tendance à Rufisque Ouest où Yaw a remporté les 11 bureaux de vote du centre témoin de Moussa Diallo et les six bureaux du centre Aliou Dia. Ce sont les mêmes tendances qui sont notées dans la commune de Bargny où la coalition Yewwi Askan wi a gagné tous les bureaux de vote du centre du Cem Bargny et devance Bby dans les autres centres.
Rufisque : Les tendances favorables à YAW (bis)
Par contre, la commune de Bambilor échappe de peu à la coalition Yaw, même si elle a remporté Deni Malick Guèye et Deni Biram Ndao en plus de Gorom 1. L’autre Gorom (2) est remporté par la mouvance présidentielle. Dans la commune de Sébikhotane, les résultats provisoires donnent la coalition Yaw gagnante dans les huit centres de vote. Le ministre Oumar Guèye maintient sa suprématie dans le village de Sangalkam où la coalition Bby a obtenu 1664 voix contre 1153 pour l’inter coalition Yewwi-Wallu. Mais les résultats à Kounoune, Keur Ndiaye Lô et Keur Daouda Sarr vont faire tomber la commune de Sangalkam dans l’escarcelle de Yaw. Par contre, la mouvance présidentielle arrive en tête dans les communes de Yenne et Sendou. Le taux de participation dans les départements de Rufisque est 50,37%.
Insolite au centre de vote de l’école 8 des Parcelles Assainies
En plus des pluies qui ont retardé le démarrage du scrutin d’hier dans plusieurs lieux de vote, aux Parcelles Assainies notamment à l’école 8, les électeurs du bureau du n°13 ont été bloqués pendant plusieurs heures. Pour cause, les bureaux 12 et 13 ont le même nombre d’inscrits. «Dans le cahier d’émargement, il est écrit bureau n° 13, mais il se trouve que sur la liste, on retrouve des électeurs du bureau n° 12. Cela veut dire que ce bureau-là n’a pas de liste», souffle l’un responsable du bureau n°13. Une situation que déplorent certains électeurs. «C’est décourageant ! Nous sommes là depuis presque 6 heures du matin, mais nous n’arrivons toujours pas à voter. Pourtant, on a tous constaté que beaucoup de Sénégalais ne sont pas sortis pour voter à cause des pluies dans certaines localités. Malgré cette situation, nous sommes sortis et on devrait nous mettre dans les meilleures conditions pour que nous puissions exprimer nos choix», a fulminé l’un d’entre eux.
Pas d’affluence au centre Malick Diop de Thiaroye sur Mer
Centre témoin de la commune de Thiaroye sur mer, l’école Malick Diop a enregistré hier un faible taux de participation. Les rares personnes qui étaient sorties pour voter sont du 3e âge. Le responsable du centre, M. Gadji, soutient que tous les bureaux ont démarré à temps, car ils avaient pris les devants. «La seule chose à relever est qu’il n’y a pas d’affluence. Le 3e âge est sorti massivement voter. Il n’y a même pas de queue devant les bureaux de vote et c’est grave», soutient-il. Faible taux de participation à Thiaroye sur Mer Centre témoin de la commune de Thiaroye sur mer, l’école Malick Diop a enregistré hier un faible taux de participation. Les rares personnes qui étaient sortis pour voter sont la 3é âge. Cependant, le responsable du centre M. Gadji estime que très tôt les bureaux ont démarré car nous avions pris les devants la veille en vérifiant tout le matériel qui manquait. «La seule chose est qu’il n’y a pas d’affluence. La 3é âge est sortie massivement voter. Il n’y a même pas de queue dans les bureaux de vote et c’est grave».
Victorine Ndèye félicite Guy Marius Sagna
Dans un message posté sur sa page facebook, la tête de liste départementale de Ziguinchor de la coalition Benno Bokk Yakaar a reconnu sa défaite à l’issue du scrutin de ce 31 juillet 2022. Victorine Anquediche Ndèye a fait savoir qu'elle s’est entretenue au téléphone avec son adversaire Guy Marius Sagna, à qui, il a adressé ses félicitations. La secrétaire d’Etat chargée du logement a souhaité bon vent à la tête de liste départementale de la coalition Yewwi Askan Wi. Victorine Ndèye a remercié les populations de Ziguinchor, non sans, réaffirmer son engagement à poursuivre son combat pour le développement de la région.
Ndioum : BBY récolte 5529 voix sur les 6633 votants
La coalition Benno Bokk Yakaar est sortie victorieuse dans les 05 centres de la commune de Ndioum. Elle a récolté 5529 voix sur les 6633 votants dans les 20 bureaux de vote. La mouvance présidentielle obtient un taux de 84,61% dans cette commune du département de Podor. Contrairement au reste du pays, le taux de participation est à 60%. Malgré ce taux de participation, le mandataire de la coalition de Yewwi Askan wi, Elimane Birame Ndiack souligne que certains de leurs militants sont allés aux champs et d’autres ont amené leurs troupeaux en pâturage. A l’en croire, cela a impacté négativement sur le taux de participation dans la commune de Ndioum et les villages environnants. Pour sa part, le responsable de la coalition Bby, Ibrahima Ndiack a déploré les difficultés de déplacement des électeurs du Diery et du Walo qui, selon lui, n’ont pas pu accomplir leur droit civique.
Bby perd la commune de Kolda, mais gagne le département
La grande mobilisation des Koldois lors de la caravane d’Ousmane Sonko a été traduite dans les urnes hier. Les trois ténors de la coalition Benno Bokk Yakaar de la commune de Kolda à savoir Abdoulaye Bibi Baldé, Pr Moussa Baldé et le maire Mame Boye Diao ont été battus par la coalition Yewwi Askan wi. L’édile de la capitale du Fouladou a été battu même dans son bureau de vote. Cependant, ce sont les communes rurales qui ont sauvé la face à Bby. Car, selon Abdoulaye Bibi Baldé malgré la défaite dans la capitale régionale, la mouvance présidentielle sort victorieuse dans le département de Kolda. A l’en croire, Bby a gagné les 14 sur les 15 communes. Le département de Médina Yoro Foulah est également resté dans l’escarcelle de Benno Bokk Yakaar.
Yaw prend la commune de Vélingara
Restons dans la région de Kolda pour souligner que la commune de Vélingara a échappé à la coalition Benno Bokk Yakaar. La coalition Yewwi Askan wi dirigée par Abdoul Aziz Sabaly, a obtenu 2242 voix dans les 6 centres de vote contre 1621 pour la mouvance présidentielle. Toutefois, selon Abdoulaye Bibi Baldé, finalement, la mouvance présidentielle a gagné le département.
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IL FAUT ACCEPTER QUE LA CONFIGURATION DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE VA CHANGER
Le premier vice-président sortant du parlement, Abdou Mbow, est conscient des résultats qui se dessinent en défaveur de la coalition Benno Bokk Yakaar dans le département de Thiès
Il a été vice-président durant la treizième législature. Malgré cela, Abdou Mbow a été battu jusque dans son bureau de vote. Même s'il ne s'agit que de tendances, le premier vice-président de l'Assemblée nationale a accepté les résultats qui se dessinent en défaveur de la coalition Benno Bokk Yakaar dans le département de Thiès. Un département qui était pourtant favorable à la coalition présidentielle lors des élections locales. Même s'il reste mitigé s'agissant de la cohabitation tant vantée par l'opposition, Abdou Mbow accepte le fait que le pouvoir soit en difficulté. "Pour le moment, j'exclus toute possibilité de cohabitation. Je dis bien pour le moment. Mais il faut accepter que la configuration de l'Assemblée nationale va changer", reconnait Abdou Mbow dans une édition spéciale sur Seneweb.
Par ailleurs, Abdou Mbow considère normal que le mandataire national de Benno Bokk Yakaar fasse une sortie pour proclamer des résultats. "J'appuie les résultats annoncés par Aminata Touré parce qu'étant issu des PV que nous avons reçus. Nous attendons tout de même les confirmations des commissions de recensement du département... Il faut aussi dire que de la même manière que la presse a la latitude de proclamer des résultats au fur et à mesure, le candidat a aussi le droit de donner les premières tendances qu'il a reçues".
S'agissant de la leçon qui doit être tirée du scrutin, Abdou Mbow préfère attendre les résultats définitifs pour une analyse plus lucide.
DANS L'UNIVERS DES CHARPENTIERS DE RUFISQUE
Faisant de la fabrique des pirogues leur métier de toujours, ils peinent cependant à vivre correctement parfois. Aujourd’hui, ils veulent une meilleure considération
Grâce à une expertise avérée, les charpentiers de la ville de Rufisque reçoivent des commandes d’un peu partout. Faisant de la fabrique des pirogues leur métier de toujours, ils peinent cependant à vivre correctement parfois. Aujourd’hui, ils veulent une meilleure considération.
Au milieu des pirogues éparpillées sur une surface restreinte, un groupe de personnes est en pleine discussion sous un hangar. De temps à autre, une tasse de thé passe d’une main à l’autre. L’ambiance est bonne. Et la brise marine fouette les visages décontractés. Nous sommes chez les charpentiers de Rufisque. L’atelier est coincé entre le quai de pêche de Ndeppe et l’aire de transformation des produits halieutiques. «Aujourd’hui, on n’a pas travaillé, c’est pourquoi on est tous là pour profiter de ces instants», confie Birane Sarr, le maître des lieux. Ce matin, l’atelier est calme, contrairement aux jours de travail où règne une grande frénésie avec des coups de marteau qui se mêlent aux autres instruments servant à couper le bois. Ces artisans qui maîtrisent parfaitement leur art sont très sollicités. «On reçoit des commandes partout à travers le pays, notamment à Kayar, Saint-Louis, Fass Boye, Bargny et ici à Rufisque», soutient Birane qui loue le matériel avec lequel les artisans travaillent dans cet atelier naval. Le caïlcédrat et le bois «samba» importé de la Côte d’Ivoire sont principalement utilisés ici.
Cette recherche de la qualité est le souci permanent de ces travailleurs qui ont en tête la sécurité des pêcheurs en mer. «Une fois fabriquées, ces pirogues ne peuvent jamais couler facilement en mer. Même si un accident peut arriver en haute mer, comme il en arrive sur la route, chaque jour. Mais en ce qui nous concerne, nous faisons de notre mieux pour mettre les hommes de mer dans les meilleures conditions de sécurité», explique Birane Sarr.
En face de lui, le vieux Baba Diagne coupe en petits morceaux, un sac de riz vide. Ce charpentier qui fut l’un des premiers apprenants de cet atelier s’est reconverti dans le colmatage des trous et autres fentes des pirogues une fois les premiers travaux terminés. «C’est un travail minutieux qu’il faut pour à colmater les trous. Car, il faut bien le faire à l’intérieur comme à l’extérieur de la pirogue pour éviter que l’embarcation ne prenne l’eau», explique cet artisan expérimenté.
Ni retraite ni allocation
Pour avoir été dans ce chantier naval plusieurs années durant, Baba Diagne n’a plus la force physique d’exercer. «C’est un métier difficile, risqué et qui ne rapporte pas d’argent», reconnaît Birane Sarr. Selon lui, ce métier est plutôt destiné aux jeunes, car il ne peut être exercé une fois qu’on atteint la cinquantaine. «Le risque réside dans le fait qu’on travaille avec des instruments tranchants qui ont déjà causé plusieurs accidents ici. Mon jeune frère a la main droite complètement sectionnée par un instrument. Moi-même, j’ai beaucoup de cicatrices au niveau de mon pied», dit-il en soulevant un pan de son pantalon de la jambe droite. «Tout ça, c’est à cause du travail difficile que nous faisons ici», ajoute Birane.
En tant qu’artisans, ces charpentiers se sentent toujours oubliés dans les programmes et appuis de l’État. «Or, reconnaît Malick Mbathie, un des leurs, nous sommes incontournables dans l’approvisionnement de poissons aux populations. Parce que sans charpentier, le pêcheur ne peut aller en mer, le mareyeur ne peut faire son business. Encore moins le revendeur avant de parler de la consommation». Les acteurs de ce corps de métier ne disposent pas d’une structure qui peut défendre leurs intérêts ou leurs droits en tant que travailleurs. «Nous n’avons ni retraite ni allocation. Quand on est malade ou blessé, on se prend en charge tout seul. À l’heure actuelle, on devait avoir un vaste chantier naval avec toutes les machines et l’électricité», regrette Baba Diagne.
Pour l’heure, ce n’est pas encore le cas dans cet atelier qui vit au jour le jour et en fonction des commandes. À ce titre, un problème récurrent vient bloquer le travail de ces ouvriers. «Nous disposons de moins en moins de bois, car la coupe est interdite et cela est un frein pour le métier qu’on est en train de faire», estime Birane Sarr. Un autre problème que ces artisans craignent, c’est l’avènement des pirogues en fibres de verre. La plupart d’entre eux pensent que ces embarcations ne sont pas adaptées avec les méthodes de pêche actuelles. «Beaucoup de pêcheurs ne connaissent pas ces pirogues qui sont d’un autre genre, mais avec celles que nous fabriquons ici, ils peuvent tout faire en haute mer, sans courir des risques inutiles», assure le vieux Baba Diagne.
Baye Bara, le «père» et le «fondateur»
Birane Sarr est l’aînée d’une fratrie de neuf enfants dont le père, Bara, est le fondateur de cet atelier de charpenterie. «Tous mes frères sont des charpentiers comme moi. Ils sont un peu partout au Sénégal à faire ce métier, notamment en Gambie, en Casamance, à Joal et Fass Boye», soutient le bonhomme avec un ton modeste. Selon lui, son père Bara, natif de Dakar, fut le premier à implanter un tel atelier à Rufisque. Et depuis lors, plusieurs dizaines de personnes ont reçu une formation dans ce métier. Baba Diagne qui a été avec le vieux Bara Sarr depuis ses débuts, perpétue le travail avec les fils de ce dernier. «Bara m’a formé et grâce à lui, j’ai pu fonder une famille et je vis à Rufisque», témoigne-t-il. En effet, avant d’être implanté dans la «vieille ville», l’atelier était d’abord à Dakar, puis à Bel Air. «C’est en 1974 que nous sommes venus à Rufisque», fait savoir Baba Diagne. Depuis lors, plusieurs pêcheurs venant d’un peu partout du Sénégal font appel à ces braves gens. «Une fois, un navigateur allemand m’a fait faire deux grandes pirogues. C’est aussi une reconnaissance de l’expertise que nous avons dans ce domaine», reconnaît Birane, digne héritier du grand charpentier Bara Sarr. À Rufisque où il a vécu une grande partie de sa vie avant de tirer sa révérence, Baye Bara était connu de tous.
LA MISE EN GARDE DE DÉTHIÉ FALL
Quelques heures après la sorties de Aminata Touré, tête de liste de la coalition Benno, le mandataire de la coalition Yewwi Wi a fustigé cette attitude et met en garde contre magouille électorale
Après les premières tendances, la tête de liste de la coalition BBY, Aminata Touré a fait face à la presse, dimanche tard dans la nuit. C’est pour annoncer la victoire de la majorité présidentielle. De son côté, le mandataire de la coalition Yewwi Wi a dénoncé l’attitude de Mimi Touré. Avant de la mettre en garde contre toute "tentative de manipulation des résultats".
« Nous avons suivi avec stupéfaction la sortie de Madame Mimi TOURÉ qui, non seulement viole la loi en proclamant la victoire de BBY dans certains départements, mais se présente en porte-parole du Président Macky SALL qui cherche encore une fois à confisquer les suffrages des sénégalais qui viennent de donner une majorité confortable à l’Assemblée Nationale à l’inter-coalition YEWWI WALLU vues les tendances lourdes tirées des PV en notre possession et bien relayées par la presse nationale notamment dans les départements de Mbour, Tivaouane, Louga, Kaolack. Goudomp. Sédhiou, Afrique du Nord. Saraya, etc. Et cela en plus des départements qu’elle a implicitement reconnu avoir perdu », a écrit Déthié Fall dans un communiqué.
C’est sur ces entrefaites qu’il dit tenir à témoin l’opinion nationale et internationale contre « toute tentative de manipulation des résultats » de ces élections législatives. Sur ce, il a lancé un appel à tous les Sénégalais à « rester debout pour la sécurisation de la victoire du peuple ».