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21 août 2025
Par Amadou KANE DIALLO
LETTRE DE FÉLICITATION ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
La mise en place du nouveau gouvernement a été précédée d’un message à la Nation de SEM le Président Macky SALL. Le Chef de l’ETAT a tracé une feuille de route qui prend en compte les préoccupations du Sénégal et des Sénégalais
La mise en place du nouveau gouvernement a été précédée d’un message à la Nation de SEM le Président Macky SALL.
Le Chef de l’ETAT a tracé une feuille de route qui prend en compte les préoccupations du Sénégal et des Sénégalais, et nomme Monsieur Amadou BA aux fonctions de Premier Ministre.
Nous félicitions tout le gouvernement et sommes convaincu des succès éclatants à venir , au regard des profils :les importants chantiers que le Président Macky SALL a si brillamment engagés seront, sans nul doute, poursuivis avec bonheur, au profit des populations et pour les avancées sociales et économiques du Sénégal.
Nous nous félicitions et saluons la nomination du Ministre Moussa Bocar THIAM de la région de Matam :il trouvera auprès de nous le soutien sans faille à la réussite de sa mission.
Nous félicitions le Pr Ismaila Madior FALL, Garde des Sceaux pour son retour à la tête du Ministère de la Justice. Sa compétence, son engagement et sa loyauté sont connus de tous.
En Avant pour relever les défis, vive le Président Macky SALL
LES PRIX DES PRODUITS IMPORTÉS ONT AUGMENTÉ DE 0, 6 % EN JUILLET
A l’importation, les prix des produits ont augmenté de 0, 6% en juillet comparés au mois précédent, a annoncé l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.
Dakar, 20 sept (APS) – A l’importation, les prix des produits ont augmenté de 0, 6 % en juillet comparés au mois précédent, a annoncé l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.
Cette hausse résulte principalement de l’augmentation de 0, 4 % des prix des "métaux communs et ouvrages, de 0, 2 % de ceux des machines et appareils, de 0, 1 % des coûts des produits minéraux et de 0, 1 % des produits des industries chimiques", indique notamment l’ANSD.
Dans une note consacrée à l’évolution de l’indice mensuel des prix du commerce extérieur, la structure souligne cependant que cette hausse avait été atténuée par le repli des prix des produits du règne végétal (-0, 6 %).
Le rapport consulté à l’APS indique que les prix des produits importés avaient progressé de 21, 1 % comparés à leurs niveaux de juillet 2021.
Sur les sept premiers mois de 2022, les produits achetés de l’extérieur se sont renchéris de 19,7%, comparativement à ceux de la même période de 2021, fait noter l’ANSD.
Elle signale que les prix des produits sous-jacents à l’importation s’étaient repliés de 0,2%, comparativement au mois précédent, au moment où ceux des produits volatils s’étaient accrus de 4,5%.
En glissement annuel, ils ont respectivement augmenté de 23,5% et 11,2%. Sur les sept premiers mois de 2022, les prix moyens des produits sous-jacents et ceux des produits volatils ont connu des progressions respectivement de 21,7% et de 12 %, a-t-on appris par la même source.
PAR Amadou Diaw
POUR UNE UNIVERSITÉ AFRICAINE RICHE DE LA MOBILITÉ DE SES ACTEURS
Ouvrons nos universités aux étudiants d’Asie, d’Europe et d’Amérique. Apprenons à les recevoir. Irradions le continent de « l’Esprit Teranga ». Ces programmes internationaux sont d’abord source de revenus nouveaux
« Nous devons ouvrir notre continent à lui-même et le transformer en une maison de pouvoir »
Achille Mbembé.
L’Université Africaine de demain a pour défi de fabriquer les devenirs d’un continent pluriel
L’Université invente l’avenir. Elle participe, selon la belle expression de Souleymane Bachir Diagne, à « l’usine de fabrication de l’avenir ». Elle produit ceux qui vivront ce futur, ceux qui l’inventeront. Pour cela nous devons d’abord dessiner la société de demain, puis en définir les apprentissages adaptés.
Oui à l’enracinement, Oui à l’affirmation de cette diversité qui fait la richesse de nos pays.
Non à un repli communautaire destructeur du concept de « Nation ».
La suppression des grands internats dans les lycées, creusets du concept de « nation », puis la difficile intégration des nouveaux étudiants dans la jungle des campus auront contribué à la création dans plusieurs universités en Afrique, de communautés autour de l’ethnie ou du village d’origine. Sans surprise aucune, trop souvent, ces groupes sont rapidement devenus des tremplins ou raccourcis politiques pour certains. Au lieu de s’enraciner dans ses traditions, l’étudiant s’est replié sur lui même, hésitant à s’ouvrir à l’Autre, à « Être Monde ».
La solution : Une forte mobilité estudiantine, nationale, régionale puis continentale. Une mobilité entre des universités africaines elles mêmes plurielles.
Nos pays sont pluriels par leur diversité culturelle. L’Afrique est plurielle. C‘est ce qui fait sa richesse. D’où l’importance de bâtir un espace éducatif riche de cette diversité. Et à ce moment, aux jeunes Africains d’aller au delà de leur traditionnelle zone d’évolution. Posons des actes au sein de nos universités.
Action 1 : Mettre en place le programme continental de mobilité universitaire.
Le Programme devra être structuré d’abord, au niveau national et régional. Dans toutes les universités, l’anglais prendra une place importante aux côtés de langues africaines telles le swahili. A titre d’exemple, avant l’obtention de sa licence, l’étudiant de l’université de Thiès fera un semestre L2 d’échange à Ziguinchor, puis un semestre L3 à Cotonou.
A l’échelle du continent, l’étudiant, après une année de perfectionnement en anglais à Ibadan ou à Accra, fera un stage dans une « start up » à Kigali ou à Diamniadio.
Action 2 : Valoriser et multiplier deux nouvelles expertises universitaires organisant et facilitant la mobilité.
Deux fonctions deviendront majeures et incontournables, dans chacune des UFR ou facultés, le « Incoming Management »et le « Outgoing Management »
La fonction Incoming, chargée de la sélection, de l’accueil et de l’intégration des étudiants venus d’autres pays.
La fonction Outgoing, quant à elle, aura en charge la préparation, l’accompagnement et le suivi des étudiants inscrits dans un programme d’échanges.
A la pratique, notre expérience nous permet d’affirmer que le programme de mobilité exige une meilleure écoute et un suivi personnalisé de l’étudiant.
Action 3 : Développer les « International Visiting Programs », en ouvrant les portes de l’Afrique plurielle aux milliers d’étudiants des autres continents.
Ouvrons nos universités aux étudiants d’Asie, d’Europe et d’Amérique. Apprenons à les recevoir. Irradions le continent de « l’Esprit Teranga ». Ces programmes internationaux sont d’abord source de revenus nouveaux. Les cas du Luxembourg et de l’Australie sont à partager*. Les étudiants Incoming découvrent nos cultures. Ils s’initient à notre histoire. Ils s’abreuvent des spécificités des Afriques. Ils puisent à la source les sciences humaines. Ils apprennent à nous connaître. Bien des préjugés s’effacent. Le Vivre-Ensemble a ainsi un sens.
Notre continent doit redevenir ce vaste espace de circulation, aux carrefours intellectuels multiples. Hier, Tombouctou, Cairouan et Makerere étaient les passages obligés. Depuis 30 ans, avec d’autres, nous semons les graines des carrefours de demain.
A Ashesi University avec Patrick Awuah, à Kigali, au Next Einstein Forum, à Port-Louis avec Fred Swaniker fondateur de l’African Leadership University, à Benguérir, impressionnante initiative avec l’OCP. Les carrefours intellectuels et scientifiques de demain sortent des terres d’Afrique. Les baobabs s’élèvent dans le silence.
Oui, à une université plurielle. Tel est le terreau pour reconstruire nos nations, bâtir une Afrique unie et, au delà des discours panafricanistes, passer aux actes.
Et à nos oreilles, Kwamé Nkrumah de murmurer « Enfin des actes. Il était temps »
* Le Luxembourg est le pays du monde qui compte en proportion le plus d'étudiants étrangers dans ses universités (48,6 %), devant l'Australie (28,4 %), la Nouvelle-Zélande (20,8 %).
LES DOSSIERS QUI ATTENDENT ISMAÏLA MADIOR FALL
Procès Barthélemy Dias, affaire Adji Sarr, le troisième mandat, réformes de la justice, etc., le deuxième passage du Professeur Fall au ministère de la Justice ne s’annonce pas de tout repos.
À peine nommé ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall a repris du service hier. Le garde des Sceaux a présidé un séminaire de perfectionnement sur les enquêtes et poursuites des crimes internationaux organisé à Dakar. Devant plus de 20 procureurs, juges d’instruction et avocats venus de différents pays africains, le nouvel homme fort de la chancellerie a soutenu que ‘’le Sénégal est un pays qui a une bonne réputation en matière de justice et en matière d’État de droit. On oublie que c’est le premier pays à avoir ratifié la Cour pénale internationale. Donc, le Sénégal est un pays de droit et je suis fier d’être à la tête du ministère de la Justice d’un pays qui a une bonne réputation en matière d’État de droit’’.
Un état de fait qui sera bientôt mis à l’épreuve face aux nombreux dossiers chauds qui attendent le ministre de la Justice. Dès demain, sa posture sera scrutée dans la proclamation du verdict du procès en appel du maire de Dakar Barthélemy Dias. Pour ne rien arranger, les députés de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw), une des principales forces de l’opposition politique dont fait partie le maire de Dakar, ont déjà fait savoir, à travers l’honorable député Abass Fall, que ‘’tous les députés de l’opposition, principalement ceux de Yaw seront au tribunal’’ pour accompagner leur collègue.
Fatou Omar Ndiaye, Procureure de la République face à Barthélemy Dias fraîchement élu maire de Dakar aux élections locales du 23 janvier, a requis cinq ans de prison ferme, le 2 mars 2022, lors du procès en appel de l’opposant devant la 3e chambre du tribunal de Dakar. L’accusé est poursuivi pour la mort, par balle, en décembre 2011, d’un sympathisant du Parti démocratique sénégalais (PDS), Ndiaga Diouf, qualifié de ‘’nervis’’ par le maire de Mermoz Sacré-Cœur à l’époque des faits. Condamné une première fois en 2017 pour ‘’coups mortels’’, il avait écopé de deux ans de prison dont six mois ferme. Une peine qu’il avait déjà purgée en 2012, au lendemain des faits, après avoir été placé en détention provisoire. Le maire de Dakar a demandé un procès en appel, dit-il, pour laver son honneur.
Procès du maire de Dakar, l’affaire Sonko-Adji Sarr, démêler le judiciaire de la politique
Du côté de la défense, l’on soutient que l’arme fatale à l’origine de la mort tragique de Ndiaga Diouf n’était pas celle de Barthélemy Dias et qu’un nervi du PDS s’était infiltré du côté de ses partisans. Cet homme – qui a été filmé, mais jamais retrouvé – serait à l’origine du tir meurtrier. Prévu pour le 18 mai dernier, le verdict avait été renvoyé en raison d’un contexte politique préélectoral avec des Législatives prévues le 31 juillet 2022.
La posture du ministre de la Justice dans cette affaire sera épiée, car si une relaxe est prononcée, il pourra ordonner au parquet d’aller vers la Cour suprême pour obtenir une condamnation définitive. L’enjeu politique autour de cette affaire est qu’avec une condamnation, le maire de Dakar pourrait perdre son mandat, à l’image de son mentor Khalifa Sall, révoqué par le président de la République après l’épuisement de toutes les voies de recours contre sa condamnation. Il pourrait même perdre ses droits civiques et ne plus être éligible, si le juge prononce cette sentence.
Un dossier encore plus chaud pour le nouveau garde des Sceaux est le procès Adji Sarr, la femme qui accuse de viols le principal leader de l’opposition Ousmane Sonko. Le dernier épisode de cette affaire remonte au jeudi 14 avril 2022, lors de l’audition de la plaignante dans le cadre d’une confrontation avec Ndèye Khady Ndiaye, la gérante du salon de massage Sweet Beauté où elle était employée comme masseuse. C’est au moins la deuxième audition d’Adji Sarr, déjà entendue en mars 2021. La jeune femme âgée d’une vingtaine d’années affirme avoir été plusieurs fois violée dans ce salon de Dakar par Ousmane Sonko, qui a déclaré y être souvent allé se faire masser pour soulager un mal de dos.
Indépendance de la justice
La confrontation a été organisée par le nouveau juge d’instruction du tribunal de Dakar, Oumar Maham Diallo, qui a succédé à Samba Sall, décédé en avril 2021. Ousmane Sonko a été inculpé en mars de la même année pour viols et menaces de mort et placé sous contrôle judiciaire à l’issue de la plainte déposée en février 2021 par Adji Sarr.
Si le leader de l’opposition, arrivé troisième à la Présidentielle de 2019, dénonce un ‘’complot’’ pour torpiller sa candidature à la magistrature suprême en 2024, le camp de Macky Sall, lui, réfute toute instrumentalisation de la justice.
L’interpellation d’Ousmane Sonko en mars 2021, alors qu’il répondait à une convocation de la justice dans cette affaire, avait déclenché les pires troubles qu’ait connus le Sénégal ces dernières années, occasionnant la mort d’au moins 14 personnes. Les enjeux politiques concernant cet éventuel procès sont les mêmes que ceux relatés sur le procès de Barthélemy Dias. D’où la surveillance maximum sur les décisions du ministère de la Justice à travers le parquet.
L’avis du ministre, professeur titulaire de droit public et de science politique à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, sera particulièrement attendu sur d’autres dossiers politico-judiciaires. Notamment sur le troisième mandat de Macky Sall. Rédacteur de la Constitution révisée de 2016, Ismaïla Madior Fall avait interprété une nouvelle candidature de Macky Sall comme incompatible avec la loi fondamentale. Depuis son départ et son retour dans le gouvernement, il est beaucoup plus subtil sur cet avis. Sans oublier la posture du constitutionnaliste sur la possibilité d’une amnistie pour les opposants, anciens candidats recalés de la Présidentielle 2019 ayant perdu leurs droits civiques suite à des condamnations judiciaires.
Réforme de la justice
Il n’y a pas que la politique dans la vie. Les réformes dans le secteur de la justice constituent une vieille doléance des professionnels du secteur. Membre de la société civile, le Forum du justiciable met déjà le professeur de droit devant ses responsabilités. Par un communiqué publié hier, il invite le ministre de la Justice à opérer 13 réformes pour une plus grande indépendance de la justice vis-à-vis de l’Exécutif. L’instance dirigée par Babacar Ba suggère, par exemple, de ‘’conférer aux membres du Conseil supérieur de la magistrature le pouvoir de proposition dans le cadre des nominations et des mutations des magistrats’’. Cette tâche est dévolue au ministère de la Justice qui peut l’utiliser pour ‘’sanctionner’’ des magistrats récalcitrants. L’on se rappelle la polémique autour de l’affectation du juge Souleymane Téliko, l’ex-président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS) qui entretenait des relations très tendues avec le ministre de la justice Me Malick Sall.
Autres propositions du Forum du justiciable : ‘’Subordonner l’affectation des magistrats du parquet à l’avis conforme du Conseil supérieur de la magistrature, à défaut de le faire nommer par le conseil lui-même ; ouvrir le Conseil supérieur de la magistrature à des personnalités extérieures reconnues pour leur expertise et leur neutralité́ (avocats, universitaires, société́ civile...) ; (ou encore) instaurer un juge de la détention et des libertés spécialement chargé de statuer sur la mise en détention provisoire et sur les demandes de mise en liberté́, afin de rationaliser les mandats de dépôt, etc.’’
LES SYNDICALISTES JUGENT INOPPORTUN LE CHANGEMENT À LA TÊTE DU MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION
Les enseignants craignent des répercussions sur l’année scolare et le non-respect des accords pris par le gouvernement
La nomination de Cheikh Oumar Hanne au ministère de l’Education nationale, en remplacement de Mamadou Talla, est inopportune à quelques jours de la rentrée des classes prévue le 03 octobre prochain. C’est la conviction des syndicats d'enseignants qui craignent des répercussions sur l’année et le non-respect des accords pris par le gouvernement.
Le concept «Ubi tey Jangë tey» risque de ne pas être effectif à la prochaine rentrée des classes. Pour cause, les changements opérés au niveau du ministère de l’Education nationale avec la nomination de Cheikh Oumar Hanne à la tête du département, à moins de 15 jours de la rentrée scolaire. Selon le secrétaire général du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal Sels/Authentique, cette nomination est inopportune. Même s’il reconnaît que le chef de l’Etat a les prérogatives de nommer qui il veut, Abdou Faty déclare: «Nous déplorons le jeu de chaises, nous déplorons égalementle fait qu’on ait changé un ministre à 15 jours de la rentrée. Ce jeu de chaises, à quelques encablures de la rentrée, est inopportun et impertinent. Et ce qui est sûr, c’est qu’on va vers des dysfonctionnements. Cette année, le Ubi tey jangë tey ne sera pas effectif parce qu’on n’a rien planifié. Avec ce remaniement, beaucoup de ministères ont changé de dénomination, donc tous les actes administratifs qui étaient pris et qui devaient faire de longs circuits vont revenir au ministère de l’Education avant de retourner au ministère de la Fonction publique ». Pis, l’enseignant se désole de la non tenue d’un CRD ou d’un CDD pour faire le point sur les écoles inondées, les écoles qui sont occupées, les tables-bancs et tout le matériel qui a été entamé... «Même le traditionnel séminaire de la rentrée qui se tient chaque année à quelques semaines de l’ouverture des classes et qui réunit toutes les parties prenantes autour d’une table pour discuter des mesures et dispositions à prendre pour une bonne rentrée ne s’est toujours pas tenu». Rappelantle caractère conflictogène du ministère, le syndicaliste révèle qu’ils ont quand même essayé de construire difficilement la paix durant ces 3 dernières années. «Nous prenons acte de la nomination, mais nous déplorons le fait qu’on puisse la changer à quelques jours de la rentrée», fulmine le secrétaire général du SELS.Il ajoute que des réformes sur les curricula, sur les enseignements apprentissages
ont déjà été entamées et qu’avec l’avènement d’un nouveau ministre, tout le travail déjà fait risque de tomber à l’eau.
Toutefois, il invite Cheikh Oumar Hanne à faire dans le fast track, comme l’a suggéré le chef de l’Etat, en mettant tous les dispositifs pour une bonne rentrée des classes, mais aussi aller vite pour que les programmes soient allé-
gés et qu’on réforme les curricula.
Saourou Sene, SG SAEEMS : "Je suis un peu surpris par le départ de Mamadou Talla"
Abondant dans le même sens, le secrétaire général du Syndicat Autonome des Enseignants de l’Education du Moyen Secondaire (SAEEMS) se dit surpris par le départ de Mamadou Talla de la tête de l’Education nationale, pour la bonne et simple raison qu’il trouve que l’homme avait une disponibilité et le sens des partages. Mieux, il révèle qu’à 15 jours de la rentrée scolaire, des discussions avec le ministère sur les travaux préparatoires de la rentrée avec la programmation des journées partenariats de Saly qui se tiennent régulièrement à chaque veille de rentrée scolaire, devaient déjà être entamées. « Maintenant, le ministre Cheikh Oumar Hanne qui vient d’être porté à la tête du département doit savoir que l’Enseignement supérieur est différent de l’Education nationale pour la bonne et simple raison que c’est un grand ministère avec beaucoup d’organisations syndicales et avec beaucoup de défis à relever tels que la suppression des abris provisoires, le recrutement d’enseignants en nombre supérieur, la question du portage du protocole d’accords etc.», soutient le syndicaliste. Listant ses inquiétudes, Saourou Sène semble préoccupé par la matérialisation des engagements pris par l’Etat. Autrement dit, il craint qu’on ne revienne à la case de départ alors qu’ils étaient déjà dans une logique de stabilisation du système éducatif à travers Mamadou Talla. « Ce n’est pas le moment opportun de changer le ministre de l’Education nationale. Mamadou Talla était déjà bon. Cependant, on attend de voir ce qu’il va faire d’autant plus que ce ministère a déjà acquis une tradition de dialogue et là, les enseignants l’attendent », annonce Saourou Sène. Néanmoins, il invite MamadouTalla à rappeler à son successeur lors de la passation de service qu’il est venu dans un secteur qui nécessite beaucoup de disponibilités et beaucoup de partages.
CES GRIEFS QUI AURAIENT EMPORTÉ MATAR BA
Sur le plan institutionnel, la mauvaise qualité voire l’insuffisance des infrastructures sportives, les marchés de gré à gré... auraient poussé le président Macky Sall à se séparer de son « maire »
Le départ de Matar Ba du ministère des Sports a suscité beaucoup de commentaires à Fatick. Depuis la publication de la liste des membres du nouveaugouvernement, les inconditionnels du maire de Fatick ruent dans les brancards en dénonçant son éviction du gouvernement. Toutefois, certains observateurs estiment que l’ancien locataire de la Zone B a commis des erreurs qui lui ont été fatales. Ils lui reprochent en effet de peiner à fédérer tous les responsables de la coalition présidentielle dans la commune de Fatick. Sur le plan institutionnel, la mauvaise qualité voire l’insuffisance des infrastructures sportives, les marchés de gré à gré... auraient poussé le président Macky Sall à se séparer de son «maire».
Ministre des Sports depuis huit ans, Matar Ba va passer, aujourd’hui, le témoin à Yankhoba Diattara du parti Rewmi. Son limogeage du gouvernement est mal digéré par ses sympathisants qui ont assailli les réseaux sociaux depuis dimanche pour déverser leur bile, mais aussi exercer une certaine pression sur le chef de l’Etat. Leur argumentaire : «Matar Ba a ramené la coupe d’Afrique au Sénégal ; il doit, quoi qu’il arrive, aller au mondial de football au Qatar». Une pétition a même été lancée pour faire revenir celui que les sympathisants et militants appellent «Le Puma du Sine».
Il faut dire que la décision du président Macky Sall de limoger Matar Ba a été particulièrement surprenante pour de nombreux observateurs. Mais force est de souligner que cette mesure n’est pas fortuite.Des sources proches
du chef de l’Etat renseignent que ce dernier nourrissait depuis quelque temps le désir de se séparer de «son maire». Cela, à cause des nombreuses listes parallèles qui se sont manifestées lors des dernières élections locales lorsque l’ancien ministre des Sports a été désigné tête de liste de la coalition Bby pour la mairie de Fatick. Le président Sall se serait rendu compte que Matar Ba n’était pas en mesure de fédérer les forces politiques de Fatick comme il le souhaitait. C’est ce qui avait motivé d’ailleurs le déplacement de Macky Sall pour sauver les meubles en faisant rentrer dans les rangs certains responsables frustrés. Malgré l’intervention du locataire du Palais, Bby avait obtenu les pires scores de l’histoire des élections locales à Fatick avec seulement 37%. Un résultat que le président Sall aurait encore en travers de la gorge. En outre, depuis dix ans, en dehors des programmes de l’État, il n’existe aucun autre projet structurant émanant de l’équipe municipale de Fatick.
Autre grief : l’indifférence affichée récemment par le maire Matar Ba lors du décès de l’imam Ratib de la grande mosquée de Fatick, Mouhamadou Mbengue qui a fait plus de quarante ans d’imamat.Un homme que le chef de l’Etattenait en grande estime. D’ailleurs, dès qu’il a appris la nouvelle, Macky Sall est allé assister à la prière mortuaire au moment où le maire de Fatick se prélassait à Dakar. Une situation qui a révolté le président de la République. Sur le plan institutionnel, les observateurs évoquent la mauvaise qualité des infrastructures sportives alors que de gros moyens financiers ont été débloqués, sans compter le déficit d’infrastructures sportives dans la capitale avec la non-fonctionnalité des stades Demba Diop, Léopold Sédar Senghor et Iba MarDiop depuis plus de cinq ans. Il s’y ajoute que pendant huit ans, il n’y a eu aucune réforme alors que les techniciens et experts ont réfléchi sur les textes, notamment le code du sport, le statut du sportif de haut niveau et la réforme du sport scolaire et universitaire. En plus, les conventions d’objectifs n’ont pas eu d’effets, car les fédérations n’ont reçu qu’une seule fois l’enveloppe alors que cette rubrique a toujours figuré dans le budget du ministère. Les marchés de gré à gré avec l’entrepreneur Mbaye Faye ont aussi beaucoup pesé sur la balance. Ce sont tous ces manquements qui auraient emporté le ministre Matar Ba.
par Charles Faye
17 MOIS POUR LAISSER UNE EMPREINTE INDÉLÉBILE
Il importe pour le nouveau chef du gouvernement de savoir qui de lui ou d'Abdoulaye Daouda Diallo sera le mieux servi par le décret de répartition, autrement dit de savoir qui des deux aura la main libre pour aller jusqu’au bout d’un projet obscur et lent
Le gouvernement de guerre ou anti-Sonko mis en place samedi dernier à la faveur de la nomination du Premier ministre Amadou Ba pour apporter des réponses sociales et économiques aux nombreuses attentes des Sénégalais, cap pour l’après Macky Sall, c’est-à-dire la concrétisation des termes de références et performances cadrant avec loyauté et attachement aux valeurs APR mais aussi avec succès politique parce que l’avenir du deal dépend de l’empreinte que l’équipe gouvernementale laissera aux Sénégalais au premier jour de la campagne électorale du premier tour de la présidentielle de 2024.
Les dés sont jetés, les jeux sont faits. Le président Macky Sall a nommé ses proches, placé ses hommes de confiance. Ne faisons pas attention aux patronymes même s’ils ne manqueront pas de faire jaser. A coup sûr. C’est une question de temps. Mais la question n’est pas là. Le président a fait un choix, qui rentre dans les limites de ses prérogatives que lui confère la Constitution, celle de choisir ses hommes.
Par contre, on y reconnaitra des anti-Sonko avérés. Ce qui se comprend. Une logique « républicaine » qui veut que la bataille fasse rage pour lui barrer la route. A défaut d’un troisième mandat, ce sera du « tout sauf Sonko ».
Telle est la lecture que nous faisons du nouvel attelage gouvernemental piloté par celui que personne n’attendait à la primature, tant tout montrait que le président Sall avait fait une croix sur lui.
Sauf que, contrairement à tout ce qui se dit dans la maison marron-beige, le largage de Mimi Touré en plein orage parlementaire a autant fait mal dans les rangs qu’il a emmené Roume à reconsidérer la feuille de route présidentielle.
De maitre du jeu, le leader est devenu joker. Un Joker de luxe qui ne se contentera pas cependant de suivre depuis les gradins une course se jouant sans lui, sous ses yeux. A défaut d’enfourcher lui-même le cheval du parti, il prendra le fouet pour que le projet successoral ne souffre d’aucune défaillance et ne soit surtout pas partant au deuxième tour de la présidentielle 2024.
C’est dire qu’elle est la nouvelle réalité de la gouvernance du locataire de Roume. Une présidence de transition pour les 17 mois à venir, pendant lesquels Amadou Ba et son équipe devront non seulement faire face : aux inondations ; aux hausses des prix des denrées de première nécessité ; de ceux des hydrocarbures ; de l’accès à l’eau ; aux problèmes et grèves récurrentes dans les secteurs de l’éducation et de la santé, etc.
Mais encore gagner le cœur des Sénégalais et par conséquent des électeurs pour inverser la courbe électorale favorable à l’opposition au regard des législatives de juillet dernier.
Il faudra sans doute attendre le décret de répartition qui donnera une claire idée de l’orientation que le Président prendra pour ses 17 prochains mois, mais a l’issue desquels son équipe et lui auront soit réussi ou échoué à faire converger les électeurs vers leur projet.
Car autant Macky Sall attend beaucoup de ses hommes pour savoir jusqu’où il ira, autant Amadou Ba sait avoir 17 mois pour prouver aux Sénégalais qu’il peut être leur président. Cela dit, il importe aussi pour le nouveau chef du gouvernement de savoir qui de lui ou de Abdoulaye Daouda Diallo sera le mieux servi par le décret de répartition, autrement dit de savoir qui des deux aura la main libre pour aller jusqu’au bout d’un projet obscur et lent à se dessiner.
Non sans oublier qu’en face, les autres ne seront pas manchots. Ousmane Sonko n’ayant pas dit son dernier mot, tout comme Khalifa Sall, Karim Wade, les autres opposants et une certaine Mimi Touré qui a une carte à jouer.
C’est dire quelle est la densité des nouveaux enjeux si tant on peut les considérer comme tels, mais surtout qu’il va de la nécessité pour le président Macky Sall de faire au mieux dans ces 17 prochains mois afin de laisser aux Sénégalais une empreinte indélébile de son passage et du président historique qui organisera une présidentielle à laquelle il n’est pas partie prenante, ou un peu peut-être…
VIDEO
GUINÉE, UN BRAQUAGE DE 64 ANS
Son sous sol est l’un des plus riches du monde et pourtant plus de 44% de sa population vit avec moins d’un dollar par jour. Elle est classée 178e sur 189 pays en terme d’indice de développement. Qui profite en réalité de l’immense richesse de la Guinée ?
À elle seule, elle possède les 2/3 des réserves de bauxite du monde, elle possède également le plus grand gisement de fer du monde. Son sous sol est certainement l’un des plus riches du monde et pourtant plus de 44% de sa population vit avec moins d’un dollar par jour. Elle est classée 178eme sur 189 pays en terme d’indice de développement.
Qui profite en réalité de l’immense richesse de la Guinée ? Comment mettre un terme à ce pillage à ciel ouvert souvent fait en complicité avec l’élite locale ?
77E AG DE L'ONU, MACKY PORTE LA VOIX DE L'AFRIQUE
La 77e Assemblée générale de l’ONU, réunion annuelle des chefs d’État et de gouvernement au siège des Nations unies, s’est ouvert ce mardi 20 septembre à New York. La guerre en Ukraine, le dérèglement climatique, la sécurité alimentaire, sont des abordés
La 77e Assemblée générale de l’ONU, réunion annuelle des chefs d’État et de gouvernement au siège des Nations unies, s’est ouvert ce mardi 20 septembre à New York. La guerre en Ukraine, le dérèglement climatique, la sécurité alimentaire, sont, entre autres, les points de discussion. Il faut dire que le président, Macky Sall, a pris la parole aussitôt après l’ouverture officielle.
Le chef de l’Etat sénégalais commence par indiquer que le monde est devenu plus dangereux et plus incertain, sous l’emprise combinée du réchauffement climatique, des périls sécuritaires et sanitaires, ainsi que de la guerre en Ukraine. Dans son discours dont nous avons copie, le chef de l’Etat sénégalais a dit que le thème de cette session montre à quel point il urge d’agir ensemble pour apaiser les tensions, soigner notre planète, réduire les inégalités persistantes Nord-Sud, et redonner sens au multilatéralisme. Et de dire que le Conseil de sécurité est interpelé au premier chef, afin qu’il traite de la même manière toutes les menaces à la paix et à la sécurité internationales, y compris en Afrique.
« Le terrorisme qui gagne du terrain sur le continent n’est pas qu’une affaire africaine.
C’est une menace globale qui relève de la responsabilité première du Conseil, garant du mécanisme de sécurité collective, en vertu de la Charte de l’Organisation.
Aussi, invitons-nous le Conseil à mieux s’engager avec nous dans la lutte contre le terrorisme en Afrique, avec des mandats plus adaptés et des moyens plus conséquents », a dit le président Sall. Avant d’enchaîner : « en outre, l’Union Africaine appelle, une fois de plus, à la levée des sanctions étrangères contre le Zimbabwe. Ces mesures sévères continuent de nourrir un sentiment d’injustice contre tout un peuple, et d’aggraver ses souffrances en ces temps de crise profonde ».
Parlant du Proche Orient, il réitère le droit du peuple palestinien à un Etat viable, coexistant pacifiquement avec l’Etat d’Israël, chacun à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues. Quant à l’Ukraine, ils appellent à la désescalade et à la cessation des hostilités, pour une solution négociée, afin d’éviter le risque catastrophique d’un conflit potentiellement mondial. « Près de quatre-vingts ans après la naissance du système des Nations Unies et des Institutions de Bretton Woods, il est temps d’instaurer une gouvernance mondiale plus juste, plus inclusive et plus adaptée aux réalités de notre temps. Il est temps de vaincre les réticences et déconstruire les narratifs qui persistent à confiner l’Afrique à la marge des cercles décisionnels. Il est temps de faire droit à la juste et légitime revendication africaine sur la réforme du Conseil de Sécurité, telle que reflétée dans le Consensus d’Ezulwini.
Dans le même esprit, je rappelle notre demande d’octroi d’un siège à l’Union Africaine au sein du G20, pour que l’Afrique puisse, enfin, se faire représenter là où se prennent les décisions qui engagent un milliard quatre cents millions d’africains », a-t-il déclaré.
Au titre de la gouvernance économique et financière, il attire l’attention de l’Assemblée générale sur le Rapport 2022 sur le financement du développement durable, réalisé par une soixantaine d’institutions multilatérales, dont le FMI, la Banque mondiale, le Comité de Bâle sur la supervision bancaire, l’Association internationale des régulateurs de l’assurance et le Conseil de stabilité financière. Ce rapport, selon lui, relève les insuffisances dans les procédés d’évaluation des Agences de notation, et souligne l’importance d’appliquer des « méthodologies transparentes afin de ne pas miner la confiance dans les notations ».
« Nous sommes préoccupés par le fait que la perception du risque en Afrique continue d’être plus élevée que le risque réel ; ce qui renchérit les primes d’assurance et pénalise la compétitivité de nos économies. C’est pourquoi l’Afrique renouvelle sa proposition au Groupe de Réponse à la crise mondiale sur l’alimentation, l’énergie et les finances, afin qu’il engage, en rapport avec le G20, le FMI et la Banque Mondiale, un dialogue constructif avec les agences de notation sur l’amélioration de leurs méthodes de travail et d’évaluation.
Dans le même esprit, face à l’ampleur inédite de la crise économique mondiale, l’Union Africaine réitère son appel pour la réallocation partielle des Droits de Tirages spéciaux et la mise en œuvre de l’Initiative du G20 de suspension du service de la dette.
Ce choc sans précédent fragilise davantage les économies les plus faibles, et rend encore plus pressants leurs besoins en liquidités, pour atténuer les effets de l’inflation généralisée et soutenir les ménages et les couches sociales les plus vulnérables, notamment les jeunes et les femmes », a-t-il ajouté.
S’y ajoute la prise en charge des urgences sanitaires nouvelles ou anciennes, dont le cancer, un tueur silencieux qui continue de faire des millions de victimes à travers le monde. « J’appelle à la mobilisation en faveur de la campagne Rays of hope, de l’AIEA, pour le renforcement des capacités des pays membres, africains en particulier, dans la lutte contre le cancer, grâce aux technologies nucléaires telles que l’imagerie médicale, la médecine nucléaire et la radiothérapie », indique le président Macky Sall.
A quelques semaines de la COP-27 de Sharm El Sheikh, Macky Sall, soutient que l’Afrique renouvelle son attachement à l’Accord de Paris sur le climat. « En même temps, nous souhaitons parvenir à un consensus pour une transition énergétique juste et équitable, comme ce fut le cas au Sommet Afrique-Europe de février dernier, à la session élargie du Sommet du G7 en juin, et récemment au Forum de Rotterdam sur le financement de l’adaptation en Afrique.
Il est légitime, juste et équitable que l’Afrique, continent le moins pollueur, et le plus en retard sur le processus d’industrialisation, exploite ses ressources disponibles pour disposer d’une énergie de base, améliorer la compétitivité de son économie et réaliser l’accès universel à l’électricité », a déclaré Macky Sall. Il a rappelé par la même occasion qu’à ce jour plus de 600 millions d’africains vivent encore sans électricité. « Travaillons également à la réalisation de l’objectif de 100 milliards de dollars par an, en appui aux efforts d’adaptation des pays en développement, et au financement du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique, sous l’égide de la BAD et du Centre mondial pour l’adaptation.
Au demeurant, nous considérons le financement de l’adaptation non comme de l’aide, mais comme une contribution des pays industrialisés à un partenariat mondial solidaire, en contrepartie des efforts que fournissent les pays en développement pour éviter les schémas pollueurs qui ont plongé la planète dans l’état d’urgence climatique actuel (…).
GUY MARIUS SAGNA DÉMISSIONNE DU CABINET DE BARTH
Guy Marius Sagna a été nommé conseiller technique en charge des affaires sociales et de la réinsertion par le maire de Dakar après sa prise de fonction. Entre-temps, Guy Marius Sagna a été élu député sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi.
Guy Marius Sagna a été nommé conseiller technique en charge des affaires sociales et de la réinsertion par le maire de Dakar après sa prise de fonction. Entre-temps, Guy Marius Sagna a été élu député sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi. Cette fonction étant incompatible avec son mandat de député, il a déposé sa démission la semaine passée sur la table du maire de Dakar Barthélémy Dias. « Une démission qu’il a acceptée. Je remercie le maire de Dakar Barthélémy Dias qui m’avait fait intégrer son cabinet en qualité de conseiller technique chargé des affaires sociales et de la réinsertion », a-t-il écrit.