SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
20 juin 2025
LE SENEGAL AU SOMMET
Le Sénégal vient de remporter sa première médaille en ’’blitz de bronze’’ avec le doyen Amar Diokh, lors du 50ème championnat du monde de scrabble, à Louvain-La-Neuve, en Belgique.
Dakar, 28 juil (APS) – Le Sénégal vient de remporter sa première médaille en ’’blitz de bronze’’ avec le doyen Amar Diokh, lors du 50ème championnat du monde de scrabble, à Louvain-La-Neuve, en Belgique.
Sur 3761 points, Amar Diokh en a obtenu 3452, ce qui le positionne à la 3ème place ’’catégorie vermeil en blitz’’.
La première place est remportée par le français Guy Delore, Bruyne Guy de la Belgique vient en deuxième position.
Jean Dièye, Directeur technique national, a terminé à la 5ème place, tandis que Matar Sylla a intégré le top 10 du classement.
Amar Diokh avait remporté une médaille de bronze lors des précédents Mondiaux.
TOUT EST PRÊT POUR LE VOTE À KANEL
Le président de la Commission électorale départementale autonome (CEDA) de Kanel, Daouda Sy, a assuré que ’’tout prêt’’’ pour un bon déroulement des élections législatives, dimanche, dans cette circonscription de la région de Matam (nord).
Kanel, 28 juil (APS) - Le président de la Commission électorale départementale autonome (CEDA) de Kanel, Daouda Sy, a assuré que ’’tout prêt’’’ pour un bon déroulement des élections législatives, dimanche, dans cette circonscription de la région de Matam (nord).
’’Tout est prêt pour le bon déroulement de ces élections législatives’’, a-t-il déclaré à la presse.
ll a toutefois souligné qu’en cas de pluies, le jour du scrutin, ’’certaines zones dans le Ferlo seront inaccessibles à cause de l’état des routes’’.
Daouda Sy a indiqué que le département de Kanel compte 114 445 électeurs avec une rallonge de 1652.
"Cette rallonge est due à la révision des listes. Nous comptons 251 bureaux de vote et 105 lieux pour l’ensemble du département", a-t-il expliqué.
M. Sy a informé que la CEDA de Kanel s’attèle actuellement à la formation des agents qui doivent superviser ces élections législatives de dimanche.
Selon lui, le département est divisé en trois zones : Kanel, Wodabéré et Ferlo.
L'AUTRE PIECE MOTRICE DE AAR SENEGAL
Aar Sénégal se pose en troisième « voie » entre les deux : Yewwi et Benno. À Guédiawaye, la coalition dirigée par Thierno Alassane Sall a choisi Adji Diogop Ndiaye, sa tête de liste départementale, pour porter sa voix et déjouer les pronostics
Aar Sénégal se pose en troisième « voie » entre les deux : Yewwi et Benno. À Guédiawaye, la coalition dirigée par Thierno Alassane Sall a choisi Adji Diogop Ndiaye, sa tête de liste départementale, pour porter sa voix. Et déjouer les pronostics qui donnent favoris le maire de la Ville et candidat de Yaw et la ministre de la Jeunesse, Néné Fatouma Tall.
Elle ne veut pas être pris pour un troisième larron. Adji Diogop Ndiaye, tête de liste départementale de la Coalition Alternative pour une Assemblée de rupture (Aar Sénégal) à Guédiawaye, y croit et pense pouvoir bousculer la hiérarchie établie, un duel entre Ahmed Aïdara de Yewwi Askan Wi (Yaw) et Néné Fatoumata Tall de Benno Bokk Yaakaar (Bby).
Elle a débuté sa carrière professionnelle dans l’administration des finances, la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor (Dgcpt) au ministère des Finances et du budget. Directrice des affaires financières dans une mairie du département de Pikine, elle est aussi juriste de formation. Adji Diogop Ndiaye a obtenu son baccalauréat au Lycée des Parcelles assainies, pour ensuite faire trois bonnes années à l’Université Amadou Hampaté Ba, avant d’atterrir à l’Université Gaston Berger de Saint Louis où elle a pu décrocher sa maîtrise.
« Même pour mes études, j’ai pu choisir l’administration publique. Je n’ai pas voulu faire le droit privé parce que tout simplement j’adore avoir une certaine proximité avec la population et leur rendre service ». Et elle se résume en une « engagée pour la cause humaine ». Adji Diogop est encore une novice sur la scène politique puisqu’elle n’a commencé à s’y intéresser que pendant les élections locales du 23 janvier 2022, soutenant la liste « Avec Liggey Kat yi » dirigée par Cheikhou Oumar Sy, un des fondateurs de Aar Sénégal avec Thierno Alassane Sall, Thierno Bocoum, Abdourahamane Diouf, Ibrahima Hamidou Dème. D’après elle, Cheikhou Oumar Sy est un leader. « Il est du genre à coacher, orienter la jeunesse », précise-t-elle. Adji Diogop Ndiaye, qui espère siéger à la 14e législature, promet de représenter « dignement son peuple à l’hémicycle ».
Que la jeune Adji ait aujourd’hui l’occasion de représenter le peuple, c’est un rêve de gamine qui fait son chemin. Puisqu’elle rappelle que son ambition, comme aux dernières Locales, c’est d’aller représenter Guédiawaye au niveau de l’Assemblée nationale. Elle veut changer le cap et faire partie de ceux qui vont écrire « les plus belles pages d’une assemblée de rupture ».
Cette investiture par Aar Sénégal, Adji Diogop Ndiaye la dédie « à toute la jeunesse ainsi qu’à toutes les braves dames de Guédiawaye et du Sénégal, ces femmes engagées, et désireuses d’apporter un lendemain meilleur à leur patrie », conclut-elle. Il ne reste que 4 jours, dont deux jours de campagne, pour voir si Aar Sénégal ravira la vedette à Yaw et Bby dans ce département.
MACRON, LE MESSI A COTONOU ?
La justice a décidé ce mercredi 27 juillet de libérer et de placer sous contrôle judiciaire 30 militants de l'opposition, en détention pour des faits commis lors de l’élection présidentielle de 2021 qui avait suscité des troubles.
La justice a décidé ce mercredi 27 juillet de libérer et de placer sous contrôle judiciaire 30 militants de l'opposition, en détention pour des faits commis lors de l’élection présidentielle de 2021 qui avait suscité des troubles. Parmi eux, un ancien ministre et une activiste très connue. La décision prise par la Criet intervient alors qu’Emmanuel Macron, en visite au Bénin mercredi, a évoqué le sujet avec son homologue béninois.
Ils quittent la prison et rentrent chez eux mais sont placés sous contrôle judiciaire. C’est une semi-liberté, mais un soulagement pour les bénéficiaires, leurs partis et leurs avocats.
Parmi eux, l’ancien ministre et préfet Ali Houdou, une jeune activiste de 30 ans et un ancien chef d’entreprise publique, proche de Boni Yayi. Tous ont été arrêtés pendant les troubles au moment du scrutin présidentiel d’avril 2021, rappelle notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan.
Quelques heures avant la décision de la justice, le chef de l’Etat béninois déclarait avoir évoqué le sort des opposants en tête à tête avec son homologue français en visite à Cotonou. Coïncidence ou conséquence de l’entretien ?
Les proches du pouvoir rappellent que c’est la troisième vague de personnes libérées et placées sous contrôle judiciaire, ce fut le cas en octobre 2021 et en juin dernier. Joël Aivo et Reckya Madougou ne sont pas concernés et continuent de purger des peines de 10 et 20 ans de prison.
Talon évoque des actes de grâce ou d'amnistie
Questionné lors de sa conférence de presse commune avec Emmanuel Macron sur de potentiels gestes envers les personnalités en exil ou les opposants détenus, Patrice Talon s'est dit « droit dans ses bottes » tout en évoquant une ouverture. « Au Bénin, il n’y a pas détenus politiques, a-t-il dit. Personne n’est détenu pour son opinion politique. Mais les gens sont détenus pour avoir commis des crimes des délits dans le champ politique. Donc il se pourrait que dans les temps à venir, dans mon temps ou après moi, que des actes de grâce ou d’amnistie soient pris en faveur de ces gens-là. C’est possible. »
« Je voudrais que la dynamique en cours au Bénin continue pour rendre crédible notre pays, parce que ce qui nous importe c’est que ce pays soit un pays de droit, de démocratie et aussi de bonne gouvernance », a-t-il insisté. Ces libérations sont une « bonne chose » pour l'opposition, mais elle demande au président d'aller plus loin.
C’est une bonne chose. Le président Talon est dans la bonne direction. L’opposition a toujours réclamé la libération des détenus politiques et le retour sans conditions des exilés, ainsi que la tenue d’élections législatives inclusives, transparentes et paisibles. Si c’est un signal que le président Talon donne au monde et aux Béninois que désormais il va s’inscrire dans le respect des droits de la personne, de l’Etat de droit et de la démocratie, nous ne pouvons que saluer cela.
PRES DE 5956 CARTES D’ÉLECTEURS ATTENDENT TOUJOURS A KAOLACK
Quelque 5956 cartes d’électeurs sont toujours en souffrance dans les locaux de la Commission électorale départementale autonome (CEDA) de Kaolack (centre), a-t-on appris, mardi, de son président Yaba Fall.
Kaolack, 27 juil (APS) - Quelque 5956 cartes d’électeurs sont toujours en souffrance dans les locaux de la Commission électorale départementale autonome (CEDA) de Kaolack (centre), a-t-on appris, mardi, de son président Yaba Fall.
"Sur les 8084 cartes reçues, 2128 ont été distribuées au moment où 5956 cartes d’électeurs sont toujours en souffrance dans les locaux de la commission électorale départementale autonome (CEDA) de Kaolack’’, a-t-il précisé à l’APS.
Selon lui, ’’le retrait des cartes se fait de manière progressive mais à un rythme très lent’’.
’’Nous recevons deux à trois visiteurs par jour. Il n’y a pas une grande affluence dans les commissions de retrait des cartes d’électeurs", a-t-il fait observer.
’’Les populations attendent toujours les dernièrs jours pour venir se bousculer au niveau des commissions", a-t-il déploré à moins d’une semaine du vote.
Sur un total de 243 795 électeurs inscrits, le département de Kaolack compte 521 bureaux de vote, répartis dans 199 lieux de vote.
S’agissant du dispositif matériel destiné aux élections législatives, le président de la CEDA a assuré que ’’tout est sur place’’.
Les Sénégalais iront aux urnes, dimanche prochain, pour élire les députés de la 14ème législature.
UN SCRUTIN TEST AVANT LA PRÉSIDENTIELLE
Les Sénégalais votent dimanche lors de législatives ayant valeur de test avant la présidentielle de 2024, un scrutin que l'opposition veut mettre à profit pour imposer une cohabitation à Macky Sall et freiner ses intentions supposées de troisième mandat
Les Sénégalais élisent dimanche leurs députés lors de législatives ayant valeur de test avant la présidentielle de février 2024, un scrutin que l'opposition veut mettre à profit pour imposer une cohabitation à Macky Sall et freiner les intentions qu'elle lui prête de vouloir faire un 3e mandat.
Le président Sall, élu en 2012 pour sept ans et réélu en 2019 pour cinq ans, maintient le flou sur ses intentions en 2024. Une défaite aux législatives pourrait contrarier ses projets.
Le scrutin législatif, à un seul tour, vise à renouveler pour cinq ans les 165 sièges du Parlement monocaméral largement contrôlé par le camp présidentiel. Macky Sall a aussi promis de nommer un Premier ministre - poste qu'il avait supprimé puis rétabli en décembre 2021 - au sein de la formation victorieuse des élections.
Les députés sont élus selon un mode qui panache scrutin proportionnel avec des listes nationales pour 53 parlementaires, et scrutin majoritaire dans les départements pour 97 autres. La diaspora dispose de 15 députés.
Dimanche, les bureaux de vote doivent ouvrir à 8 heures (locales et GMT) et fermer à 18 heures pour 7 millions d'électeurs.
Cohabitation ?
Huit coalitions sont en lice pour ces élections dont celles de la majorité et "Yewwi Askan Wi" (Libérer le Peuple en langue wolof), la principale coalition de l'opposition, formée autour d'Ousmane Sonko, arrivée troisième de la présidentielle de 2019.
Celle-ci s'est alliée à la coalition "Wallu Sénégal" (Sauver le Sénégal en wolof), dirigée par l'ex-président Abdoulaye Wade. La moins bien placée dans un département s'engage à soutenir l'autre avec pour objectif d'"obtenir une majorité parlementaire" et "d'imposer une cohabitation gouvernementale".
L'opposition veut aussi contraindre M. Sall à renoncer à toute velléité de candidature en 2024. "Si Macky Sall les perd (les législatives), il ne parlera plus de 3e mandat", a assuré M. Sonko.
Pour le pouvoir, les élections législatives font figure de test après les locales de mars, remportées par l'opposition dans de grandes villes du pays comme Dakar, Ziguinchor (sud) et Thiès (ouest).
"On peut considérer ces législatives comme le premier tour de la présidentielle de 2024", affirme à l'AFP le chercheur et analyste politique Cheikh Guèye.
Le scrutin se déroule dans un contexte de hausse des prix, notamment à cause des conséquences de la guerre en Ukraine, des arguments utilisés par l'opposition contre le pouvoir qui met en avant les subventions des produits pétroliers et des denrées alimentaires ainsi que son programme de construction d'infrastructures.
La campagne électorale, de 21 jours, se termine vendredi soir. Des rassemblements géants et des caravanes bruyantes ont sillonné le pays généralement dans le calme, alors que la pré-campagne avait été marquée par de violentes manifestations qui avaient fait au moins trois morts.
Des opposants absents
Ces incidents avaient suivi l'invalidation par le ministère de l'Intérieur, confirmée par le Conseil constitutionnel, des titulaires de la liste nationale de la coalition dirigée par M. Sonko, invoquant l'inéligibilité d'une de ses candidates, figurant par inadvertance à la fois parmi les titulaires et les suppléants.
Plusieurs figures de l'opposition, parmi lesquelles Ousmane Sonko, ont été contraintes de renoncer à participer aux élections, non sans avoir appelé leurs soutiens à protester contre ce qu'ils estimaient être un stratagème du président Macky Sall pour écarter ses adversaires sous couvert de moyens légaux.
Mis à part la première manifestation, toutes les autres avaient été interdites par les autorités.
Deux autres adversaires du président, l'ancien maire de Dakar Khalifa Sall (sans lien de parenté) et l'ancien ministre Karim Wade, fils de l'ex-président, ont vu leur trajectoire interrompue par les ennuis judiciaires. Le pouvoir se défend de toute instrumentalisation de l'appareil d'Etat.
L'arrestation de M. Sonko par la justice dans une affaire de viols présumés avait provoqué en mars 2021 plusieurs jours d'émeutes, de pillages et de destructions, ayant fait une quinzaine de morts.
Le 29 juin, l'opposition avait finalement calmé le jeu en acceptant de participer au scrutin, qu'elle menaçait jusqu'alors d'empêcher.
KREPIN FAIT SON COME BACK
Après 250 jours d’absence due à une blessure au genou, Krepin Diatta a rejoué. C’était lors d’un match amical face au club anglais Southampton. Il est entré en jeu à moins de 15 minutes de la fin alors que son équipe était menée par 2 buts à 1.
Blessé face à Lille le 19 novembre 2021 sur un choc avec le latéral gauche Domagoj Bradaric (2-2) après avoir réduit l’écart (son premier but en Ligue 1 cette saison), Krépin Diatta avait consulté le chirurgien Bertrand Sonnery Cottet du centre orthopédique Paul Santy de Lyon. L’attaquant sénégalais de l’AS Monaco Krépin Diatta (22 ans), avait été opéré d’une lésion du ligament antérieur du genou gauche.
Après 250 jours d’absence due à une blessure au genou, Krepin Diatta a rejoué. C’était lors d’un match amical face au club anglais Southampton. Il est entré en jeu à moins de 15 minutes de la fin alors que son équipe était menée par 2 buts à 1. A moins d’une semaine de son 3e tour préliminaire de Ligue des champions face au PSV Eindhoven, l’AS Monaco s’est incliné face à Southampton pour son dernier match de préparation (3-1). Les joueurs de Philippe Clément avaient pourtant ouvert le score par Alexsandr Golovin (39e), mais ils ont coulé dans une seconde période à sens unique, à cause notamment d’un doublé d’Armstrong. La bonne nouvelle pour les monégasques c’est qu’ils ont pu récupérer l’attaquant sénégalais.
par Amadou Tidiane Wone
NAGEURS EN EAUX TROUBLES
Le mouvement des bétails en quête d’herbe fraîche, la transhumance, à été porté par les humains à des niveaux de sophistication tels que l’herbe en question a pu être bleue, puis marron. Ah ! Ce pays où les actes politiciens sont devenus si prévisibles
Le dernier tournant menant au scrutin de dimanche prochain Inch’Allah, révèle encore une fois les « sénégalaiseries » dans toutes leurs splendeurs.
Il n'est pas un seul jour, en effet, sans un retournement de dernière minute, une pirouette à 360 degrés pour rejoindre la coalition…présidentielle. Une destination privilégiée et fort lucrative, en ces temps de surenchères et de négociations souterraines et, disons-le, de transactions en espèces sonnantes et trébuchantes !
Il y a aussi, dans le même temps, des mouvements en sens inverse de quelques dépités, de guerre lasse de n’avoir pas été pressentis…députés ! Ils attendent également le dernier virage pour quitter, avec force et fracas, la coalition présidentielle après avoir menacé, en vain, de le faire des mois durant…
Tout cela, bien évidemment sent le mercato. La saison des transferts et des enchères pour se vendre au plus offrant ! « La politique est un art mineur », disait le poète sénégalais Charles Carrére. Il avait fichtrement raison !
Ah ! Ce pays où les actes politiciens sont devenus si prévisibles, que nul ne s’en émeut, ni n’éprouve une quelconque surprise. Le phénomène pastoral du mouvement des bétails en quête d’herbe fraîche, la transhumance, à été porté par les humains à des niveaux de sophistication tels, que l’herbe en question a pu être bleue, puis marron après avoir été verte, du temps de nos…vertes années ! C’est, à la limite, devenu…normal ! « Qu’importe le tonneau pourvu qu’on aie l’ivresse ! », disait le buveur impénitent. Il est mort de cirrhose. La honte n’en n’avait pas voulu.
« O rage ! O désespoir ! O vieillesse ennemie … » Les gens de ma génération vont terminer la tirade !
Mais, heureusement qu’il y a encore des résistants, envers et contre le sens des vents. Des hommes et des femmes qui déroutent les pronostics et déjouent la météo politicienne. Oui, des principes de vie, solidement acquis, sont des repères constants qui indiquent toujours la bonne direction, celle du sens de l’honneur et de la fidélité à des valeurs qu’aucune alternance ne saurait altérer !
Une Mission électorale de la Francophonie (MEF) séjourne depuis hier, mercredi 27 juillet à Dakar pour les besoins des élections législatives du 31 juillet 2022 au Sénégal, sur invitation de l’État du Sénég
Une Mission électorale de la Francophonie (MEF) séjourne depuis hier, mercredi 27 juillet à Dakar pour les besoins des élections législatives du 31 juillet 2022 au Sénégal, sur invitation de l’État du Sénégal.
Conduite par Son Excellence Monsieur Patrice Emery Trovoada, ancien Premier ministre de la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe, cette mission désignée par Mme Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, est composée de représentants de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) ; de personnalités issues de divers pays de l’espace francophone ; d’experts et d’agents de l’Organisation internationale de la Francophonie, note un communiqué parvenu à Emedia.
La délégation séjournera à Dakar du 27 juillet au 02 août et rencontrera les autorités nationales, les responsables des institutions et organes impliqués dans la préparation et la conduite du processus électoral, les acteurs politiques, la société civile ainsi que les partenaires internationaux sur place. À en croire le communiqué, les membres de la délégation se rendront dans certains centres de vote de Dakar, le jour du scrutin.
« À l’issue du processus électoral, les constats et conclusions de la mission feront l’objet d’un rapport qui formulera des recommandations en vue du renforcement du système électoral et de la démocratie au Sénégal », conclut le même document.
LE COÛT DE LA PRISE EN CHARGE D’UN SEUL ŒIL
Avoir une bonne vue nécessite beaucoup de moyens au Sénégal. Pour une prise en charge de la chirurgie d’un seul œil, il faut débourser entre 300 000 et 500 000 Fcfa. Telle est la révélation de Demba Diop, technicien supérieur en ophtalmologie
Avoir une bonne vue nécessite beaucoup de moyens au Sénégal. Pour une prise en charge de la chirurgie d’un seul œil, il faut débourser entre 300 000 et 500 000 Fcfa. Telle est la révélation de Demba Diop, technicien supérieur en ophtalmologie, responsable du service ophtalmologique du centre médico-social de l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). Il faisait des interventions hier au camp de cataracte qui a démarré depuis le lundi dernier et qui prendra fin ce jeudi 28 juillet.
Le praticien explique que « la cataracte n’est pas une maladie, c’est l’évolution des choses. Quand un individu commence à vieillir son cristallin vieillit également. Donc, c’est tout à fait normal. Il est normal aussi que la cataracte survient quand on prend de l’âge ». D’après Demba Diop, il y a plusieurs causes de cataracte. Mais la plus répandue est la cataracte sénile. La prise en charge est un peu chère. Raison pour laquelle, on a organisé ces genres de chirurgie pour soulager les patients. « Une prise en charge d’une chirurgie d’un seul œil varie entre 300 et 500 000 F CFA. Ce qui n’est pas donné à n’importe qui », a informé l’ophtalmologue.
Interpellé sur le fait que les patients se présentent de manière tardive, le médecin précise qu’« on ne peut pas parler de diagnostic tardif dans la mesure où la maladie évolue dans le temps. On évalue d’abord la vision à travers une échelle de 5 mètres où mesure sa vision ». Se voulant plus clair, le médecin ajoute « si l’individus parvient à avoir 5/10ème avec sa cataracte, là on ne touche pas. On attend que cela évolue maintenant arrivé à un moment où le patient ne voit qu’un dixième, là on dira que c’est opérable ». Il renchérit à sa suite : « Nous suivons les patients jusqu’à ce que la cataracte soit mûre. C’est pourquoi on parle de cataracte mûre. Si c’est opérable on le fait. Dans le cas contraire on attend que la cataracte soit mûre ».
« Nous avons une tranche d’âge de patients âgés. Raison pour laquelle, on parle de cataracte sénile qui atteint les personnes âgées », a dit le docteur Diop. À l’en croire, l’individu qui a la cataracte, a son cristallin qui devient opaque et a des difficultés pour voir. Cela devient flou. Donc la chirurgie consiste à enlever le cristallin et remplacer par un implant qui va rendre la vision un peu plus claire. Après l’opération il y aura impérativement un suivi, parce que dès le lendemain il va revenir pour qu’on lui enlève le pansement et faire un contrôle. Huit jours après il va revenir et reviendra un mois après. Donc, c’est un suivi qui se fera avec le temps.
Aymirou Khouma, chargé du partenariat et de la communication de l’Ong Ipo
a partagé : « nous visons 400 personnes et nous comptons élargir ce programme à l’intérieur du pays surtout dans les localités les plus éloignées où parfois le service est inexistant où les gens n’ont pas de moyens pour se faire soigner ».