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20 juin 2025
UN SCRUTIN TEST AVANT LA PRÉSIDENTIELLE
Les Sénégalais votent dimanche lors de législatives ayant valeur de test avant la présidentielle de 2024, un scrutin que l'opposition veut mettre à profit pour imposer une cohabitation à Macky Sall et freiner ses intentions supposées de troisième mandat
Les Sénégalais élisent dimanche leurs députés lors de législatives ayant valeur de test avant la présidentielle de février 2024, un scrutin que l'opposition veut mettre à profit pour imposer une cohabitation à Macky Sall et freiner les intentions qu'elle lui prête de vouloir faire un 3e mandat.
Le président Sall, élu en 2012 pour sept ans et réélu en 2019 pour cinq ans, maintient le flou sur ses intentions en 2024. Une défaite aux législatives pourrait contrarier ses projets.
Le scrutin législatif, à un seul tour, vise à renouveler pour cinq ans les 165 sièges du Parlement monocaméral largement contrôlé par le camp présidentiel. Macky Sall a aussi promis de nommer un Premier ministre - poste qu'il avait supprimé puis rétabli en décembre 2021 - au sein de la formation victorieuse des élections.
Les députés sont élus selon un mode qui panache scrutin proportionnel avec des listes nationales pour 53 parlementaires, et scrutin majoritaire dans les départements pour 97 autres. La diaspora dispose de 15 députés.
Dimanche, les bureaux de vote doivent ouvrir à 8 heures (locales et GMT) et fermer à 18 heures pour 7 millions d'électeurs.
Cohabitation ?
Huit coalitions sont en lice pour ces élections dont celles de la majorité et "Yewwi Askan Wi" (Libérer le Peuple en langue wolof), la principale coalition de l'opposition, formée autour d'Ousmane Sonko, arrivée troisième de la présidentielle de 2019.
Celle-ci s'est alliée à la coalition "Wallu Sénégal" (Sauver le Sénégal en wolof), dirigée par l'ex-président Abdoulaye Wade. La moins bien placée dans un département s'engage à soutenir l'autre avec pour objectif d'"obtenir une majorité parlementaire" et "d'imposer une cohabitation gouvernementale".
L'opposition veut aussi contraindre M. Sall à renoncer à toute velléité de candidature en 2024. "Si Macky Sall les perd (les législatives), il ne parlera plus de 3e mandat", a assuré M. Sonko.
Pour le pouvoir, les élections législatives font figure de test après les locales de mars, remportées par l'opposition dans de grandes villes du pays comme Dakar, Ziguinchor (sud) et Thiès (ouest).
"On peut considérer ces législatives comme le premier tour de la présidentielle de 2024", affirme à l'AFP le chercheur et analyste politique Cheikh Guèye.
Le scrutin se déroule dans un contexte de hausse des prix, notamment à cause des conséquences de la guerre en Ukraine, des arguments utilisés par l'opposition contre le pouvoir qui met en avant les subventions des produits pétroliers et des denrées alimentaires ainsi que son programme de construction d'infrastructures.
La campagne électorale, de 21 jours, se termine vendredi soir. Des rassemblements géants et des caravanes bruyantes ont sillonné le pays généralement dans le calme, alors que la pré-campagne avait été marquée par de violentes manifestations qui avaient fait au moins trois morts.
Des opposants absents
Ces incidents avaient suivi l'invalidation par le ministère de l'Intérieur, confirmée par le Conseil constitutionnel, des titulaires de la liste nationale de la coalition dirigée par M. Sonko, invoquant l'inéligibilité d'une de ses candidates, figurant par inadvertance à la fois parmi les titulaires et les suppléants.
Plusieurs figures de l'opposition, parmi lesquelles Ousmane Sonko, ont été contraintes de renoncer à participer aux élections, non sans avoir appelé leurs soutiens à protester contre ce qu'ils estimaient être un stratagème du président Macky Sall pour écarter ses adversaires sous couvert de moyens légaux.
Mis à part la première manifestation, toutes les autres avaient été interdites par les autorités.
Deux autres adversaires du président, l'ancien maire de Dakar Khalifa Sall (sans lien de parenté) et l'ancien ministre Karim Wade, fils de l'ex-président, ont vu leur trajectoire interrompue par les ennuis judiciaires. Le pouvoir se défend de toute instrumentalisation de l'appareil d'Etat.
L'arrestation de M. Sonko par la justice dans une affaire de viols présumés avait provoqué en mars 2021 plusieurs jours d'émeutes, de pillages et de destructions, ayant fait une quinzaine de morts.
Le 29 juin, l'opposition avait finalement calmé le jeu en acceptant de participer au scrutin, qu'elle menaçait jusqu'alors d'empêcher.
KREPIN FAIT SON COME BACK
Après 250 jours d’absence due à une blessure au genou, Krepin Diatta a rejoué. C’était lors d’un match amical face au club anglais Southampton. Il est entré en jeu à moins de 15 minutes de la fin alors que son équipe était menée par 2 buts à 1.
Blessé face à Lille le 19 novembre 2021 sur un choc avec le latéral gauche Domagoj Bradaric (2-2) après avoir réduit l’écart (son premier but en Ligue 1 cette saison), Krépin Diatta avait consulté le chirurgien Bertrand Sonnery Cottet du centre orthopédique Paul Santy de Lyon. L’attaquant sénégalais de l’AS Monaco Krépin Diatta (22 ans), avait été opéré d’une lésion du ligament antérieur du genou gauche.
Après 250 jours d’absence due à une blessure au genou, Krepin Diatta a rejoué. C’était lors d’un match amical face au club anglais Southampton. Il est entré en jeu à moins de 15 minutes de la fin alors que son équipe était menée par 2 buts à 1. A moins d’une semaine de son 3e tour préliminaire de Ligue des champions face au PSV Eindhoven, l’AS Monaco s’est incliné face à Southampton pour son dernier match de préparation (3-1). Les joueurs de Philippe Clément avaient pourtant ouvert le score par Alexsandr Golovin (39e), mais ils ont coulé dans une seconde période à sens unique, à cause notamment d’un doublé d’Armstrong. La bonne nouvelle pour les monégasques c’est qu’ils ont pu récupérer l’attaquant sénégalais.
par Amadou Tidiane Wone
NAGEURS EN EAUX TROUBLES
Le mouvement des bétails en quête d’herbe fraîche, la transhumance, à été porté par les humains à des niveaux de sophistication tels que l’herbe en question a pu être bleue, puis marron. Ah ! Ce pays où les actes politiciens sont devenus si prévisibles
Le dernier tournant menant au scrutin de dimanche prochain Inch’Allah, révèle encore une fois les « sénégalaiseries » dans toutes leurs splendeurs.
Il n'est pas un seul jour, en effet, sans un retournement de dernière minute, une pirouette à 360 degrés pour rejoindre la coalition…présidentielle. Une destination privilégiée et fort lucrative, en ces temps de surenchères et de négociations souterraines et, disons-le, de transactions en espèces sonnantes et trébuchantes !
Il y a aussi, dans le même temps, des mouvements en sens inverse de quelques dépités, de guerre lasse de n’avoir pas été pressentis…députés ! Ils attendent également le dernier virage pour quitter, avec force et fracas, la coalition présidentielle après avoir menacé, en vain, de le faire des mois durant…
Tout cela, bien évidemment sent le mercato. La saison des transferts et des enchères pour se vendre au plus offrant ! « La politique est un art mineur », disait le poète sénégalais Charles Carrére. Il avait fichtrement raison !
Ah ! Ce pays où les actes politiciens sont devenus si prévisibles, que nul ne s’en émeut, ni n’éprouve une quelconque surprise. Le phénomène pastoral du mouvement des bétails en quête d’herbe fraîche, la transhumance, à été porté par les humains à des niveaux de sophistication tels, que l’herbe en question a pu être bleue, puis marron après avoir été verte, du temps de nos…vertes années ! C’est, à la limite, devenu…normal ! « Qu’importe le tonneau pourvu qu’on aie l’ivresse ! », disait le buveur impénitent. Il est mort de cirrhose. La honte n’en n’avait pas voulu.
« O rage ! O désespoir ! O vieillesse ennemie … » Les gens de ma génération vont terminer la tirade !
Mais, heureusement qu’il y a encore des résistants, envers et contre le sens des vents. Des hommes et des femmes qui déroutent les pronostics et déjouent la météo politicienne. Oui, des principes de vie, solidement acquis, sont des repères constants qui indiquent toujours la bonne direction, celle du sens de l’honneur et de la fidélité à des valeurs qu’aucune alternance ne saurait altérer !
Une Mission électorale de la Francophonie (MEF) séjourne depuis hier, mercredi 27 juillet à Dakar pour les besoins des élections législatives du 31 juillet 2022 au Sénégal, sur invitation de l’État du Sénég
Une Mission électorale de la Francophonie (MEF) séjourne depuis hier, mercredi 27 juillet à Dakar pour les besoins des élections législatives du 31 juillet 2022 au Sénégal, sur invitation de l’État du Sénégal.
Conduite par Son Excellence Monsieur Patrice Emery Trovoada, ancien Premier ministre de la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe, cette mission désignée par Mme Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, est composée de représentants de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) ; de personnalités issues de divers pays de l’espace francophone ; d’experts et d’agents de l’Organisation internationale de la Francophonie, note un communiqué parvenu à Emedia.
La délégation séjournera à Dakar du 27 juillet au 02 août et rencontrera les autorités nationales, les responsables des institutions et organes impliqués dans la préparation et la conduite du processus électoral, les acteurs politiques, la société civile ainsi que les partenaires internationaux sur place. À en croire le communiqué, les membres de la délégation se rendront dans certains centres de vote de Dakar, le jour du scrutin.
« À l’issue du processus électoral, les constats et conclusions de la mission feront l’objet d’un rapport qui formulera des recommandations en vue du renforcement du système électoral et de la démocratie au Sénégal », conclut le même document.
LE COÛT DE LA PRISE EN CHARGE D’UN SEUL ŒIL
Avoir une bonne vue nécessite beaucoup de moyens au Sénégal. Pour une prise en charge de la chirurgie d’un seul œil, il faut débourser entre 300 000 et 500 000 Fcfa. Telle est la révélation de Demba Diop, technicien supérieur en ophtalmologie
Avoir une bonne vue nécessite beaucoup de moyens au Sénégal. Pour une prise en charge de la chirurgie d’un seul œil, il faut débourser entre 300 000 et 500 000 Fcfa. Telle est la révélation de Demba Diop, technicien supérieur en ophtalmologie, responsable du service ophtalmologique du centre médico-social de l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). Il faisait des interventions hier au camp de cataracte qui a démarré depuis le lundi dernier et qui prendra fin ce jeudi 28 juillet.
Le praticien explique que « la cataracte n’est pas une maladie, c’est l’évolution des choses. Quand un individu commence à vieillir son cristallin vieillit également. Donc, c’est tout à fait normal. Il est normal aussi que la cataracte survient quand on prend de l’âge ». D’après Demba Diop, il y a plusieurs causes de cataracte. Mais la plus répandue est la cataracte sénile. La prise en charge est un peu chère. Raison pour laquelle, on a organisé ces genres de chirurgie pour soulager les patients. « Une prise en charge d’une chirurgie d’un seul œil varie entre 300 et 500 000 F CFA. Ce qui n’est pas donné à n’importe qui », a informé l’ophtalmologue.
Interpellé sur le fait que les patients se présentent de manière tardive, le médecin précise qu’« on ne peut pas parler de diagnostic tardif dans la mesure où la maladie évolue dans le temps. On évalue d’abord la vision à travers une échelle de 5 mètres où mesure sa vision ». Se voulant plus clair, le médecin ajoute « si l’individus parvient à avoir 5/10ème avec sa cataracte, là on ne touche pas. On attend que cela évolue maintenant arrivé à un moment où le patient ne voit qu’un dixième, là on dira que c’est opérable ». Il renchérit à sa suite : « Nous suivons les patients jusqu’à ce que la cataracte soit mûre. C’est pourquoi on parle de cataracte mûre. Si c’est opérable on le fait. Dans le cas contraire on attend que la cataracte soit mûre ».
« Nous avons une tranche d’âge de patients âgés. Raison pour laquelle, on parle de cataracte sénile qui atteint les personnes âgées », a dit le docteur Diop. À l’en croire, l’individu qui a la cataracte, a son cristallin qui devient opaque et a des difficultés pour voir. Cela devient flou. Donc la chirurgie consiste à enlever le cristallin et remplacer par un implant qui va rendre la vision un peu plus claire. Après l’opération il y aura impérativement un suivi, parce que dès le lendemain il va revenir pour qu’on lui enlève le pansement et faire un contrôle. Huit jours après il va revenir et reviendra un mois après. Donc, c’est un suivi qui se fera avec le temps.
Aymirou Khouma, chargé du partenariat et de la communication de l’Ong Ipo
a partagé : « nous visons 400 personnes et nous comptons élargir ce programme à l’intérieur du pays surtout dans les localités les plus éloignées où parfois le service est inexistant où les gens n’ont pas de moyens pour se faire soigner ».
«AUJOURD’HUI, AU NIVEAU DU FOOTBALL FEMININ, ON EST RESPECTÉ SUR LE CONTINENT»
Bassouaré Diaby revient sur la prestation des Lionnes du foot à la Can
Recueillis par Woury DIALLO |
Publication 28/07/2022
Le football féminin, il le connaît bien pour avoir été l’un des précurseurs au Sénégal. Ancien sélectionneur des Lionnes et présent au Maroc, Bassouaré Diaby analyse la prestation historique des Filles de Mame Moussa Cissé à la Can.
Quel bilan tirez-vous de la participation des Lionnes du foot à la Can au Maroc, avec au bout une qualification aux barrages du Mondial 2023 ?
Le bilan devait être fait normalement par l’entraîneur et son staff. On est venus juste pour apporter un peu notre expérience, notre vécu dans le football féminin. En tant qu’un des responsables du football féminin depuis des années et maintenant responsable au niveau de la Direction technique nationale, on peut dire que cela a été une très bonne campagne pour le Sénégal. Même si l’objectif minimal qu’on s’était fixé, c’est-à-dire qualifier directement l’équipe à la Coupe du monde, n’a pas été atteint. Mais quand même, le Sénégal a montré un très beau visage et les résultats le montrent. Aujourd’hui, on est respecté sur le continent, au niveau du football féminin.
Vous faites partie de l’un des pionniers du football féminin au Sénégal, avez vous été surpris par la prestation de cette équipe ?
J’étais un peu loin de l’équipe quand même. Quand je suis venu au début au Maroc, j’ai été impressionné par le niveau atteint, sans même que la compétition ne commence. Quand j’ai suivi les entraînements et les matchs amicaux en derrière phase de préparation, j’ai vu qu’il y avait un truc et qu’on peut vraiment faire quelque chose. Connaissant les autres pays, on sait que le Ghana n’est pas présent, le Nigeria n’est plus ce foudre de guerre qu’on connaissait, c’est une équipe vieillissante. Il n’y avait, pour moi, que l’Afrique du Sud qu’on pouvait attendre. Ils ont une politique bien élaborée au niveau du football féminin et qui commence depuis l’élémentaire jusqu’au niveau du lycée, à l’Université. C’est une réalité là-bas. Il y a une vraie politique qui est mise en place là-bas avec beaucoup d’équipes qui jouent. Donc, je ne suis pas surpris des résultats de l’Afrique du Sud. Mais pour le Sénégal, je les ai vu venir, à partir du moment où je les ai suivies en dernière phase de préparation. Cela s’est confirmé au fil des matchs. On pouvait aller beaucoup plus loin, mais je pense que le Sénégal a fait un excellent résultat au Maroc.
Qu’est-ce qui a fait la force de cette équipe sénégalaise ?
C’est d’abord la préparation. Si on ne travaille pas, on n’avance pas. Quand on avait l’équipe, c’était difficile d’avoir autant de jours de regroupement.
Aujourd’hui, les filles se regroupent pendant quatre à cinq mois. On a nos centres et la Fédération met plus de moyens pour que les filles jouent. Ensuite, on a une bande d’expatriées à qui on peut faire appel comme on veut. De mon temps, il n’y avait que Mamy Ndiaye. Maintenant, on a une dizaine de joueuses qui jouent en France notamment, et à qui on peut faire appel à tout moment. Il y a aussi le fait qu’au niveau africain, les équipes ont été augmentées. Ce n’est plus 8, mais 12 équipes qui vont en phase finale de Coupe d’Afrique. Avec aussi, une excellente organisation du Maroc.
Dans quel secteur il faudra mettre l’accent pour que l’équipe joue un rôle au niveau africain ?
Je crois qu’il faut parler des expatriées qui quittent le Sénégal avec un bon niveau, mais malheureusement, on n’a pas eu la chance de les voir jouer à un très grand niveau. Elles jouent, pour les meilleures, en deuxième division. Il y a un bon paquet qui joue en division d’honneur. Donc, ce n’est pas un niveau qui peut les faire progresser. Il faut qu’elles travaillent davantage pour celles qui sont ciblées pour l’Equipe nationale.
Le résultat obtenu par les filles lors de cette Can devrait booster le football féminin sur le plan national également…
Bien sûr ! D’ailleurs, avant qu’on ne quitte là-bas, il y a des filles qui ont été contactées par des clubs qui veulent les engager pour une carrière professionnelle. C’est une bonne chose pour le football féminin. Ensuite, il faut faire encore plus au niveau de notre championnat. Le dernier élément qui, pour moi, est très important, il faut que les clubs soient beaucoup plus forts. Aujourd’hui, on a des clubs qui disparaissent. Il y a quelques années, c’étaient les Gazelles qui étaient les pionnières, après Médiour de Rufisque qui était l’une des meilleures équipes. Toutes les autres équipes pataugent dans des difficultés pour renouveler les effectifs. Il faut qu’on commence à faire un travail à la base. On n’oublie pas l’école, on n’oublie pas l’Université. Il faut que le football féminin soit dans ces structures-là où on trouve beaucoup de jeunes pour pouvoir faire un maillage de tout cela. Mais aussi, avoir une bonne politique au niveau de la Direction technique nationale (Dtn).
A ce niveau, c’est une responsabilité de la Dtn, de la Fédération, mais aussi du ministère des Sports…
Effectivement, c’est l’ensemble. Aujourd’hui, quand tu prends des pays comme l’Afrique du Sud, c’est depuis le début. Il y a tout le monde qui les surveille. Il y a un travail à la base qui se fait. Il est difficile de renouveler les effectifs au niveau des clubs. C’est pourquoi, certains clubs arrivent à disparaître. Ensuite, il y a deux ou trois clubs qui commencent à payer les joueuses. Je crois que c’est une bonne chose. Malheureusement, les autres n’arrivant pas à le faire, on retrouve les meilleures joueuses dans ces clubs-là. Et dans les autres, il n’y a rien. Il faudrait que les gens réfléchissent sur tous ces problèmes pour pouvoir avancer.
Est-ce que l’Uassu ne devrait pas être la solution au problème de notre sport, surtout pour le football féminin ?
En effet. Je vois d’ailleurs que dans les écoles, ils commencent à faire des championnats. Cette année, la Caf a initié un tournoi scolaire où des représentants de certains pays participent à des compétitions internationales. Tout cela, ce sont de bonnes choses. Maintenant, il faut qu’il y ait une bonne politique pour qu’on puisse avancer parce qu’on a le potentiel, aussi bien chez les garçons que chez les filles.
Comment aborder cette fenêtre des barrages ?
Il faut forcément avoir des matchs amicaux. Il faut que le travail continue. Il ne faut pas se leurrer, cela ne sera pas facile. D’après les informations, il y aura trois poules dont deux de trois et une de quatre. Il faudra mettre le paquet, continuer le travail, voir si on peut avoir d’autres joueuses qui peuvent nous apporter quelque chose. Je sais que le staff est très dynamique. Ils feront tout pour voir comment améliorer l’effectif. Ce sera à l’entraîneur de faire des descentes en Europe pour voir les matchs.
EGALITE SALARIALE DANS LES MÉDIAS , LES FEMMES COINCEES DANS LA GRILLE
D’après Pamela Morinière «les femmes n’osent pas négocier. C’est le rôle des syndicats. Ils doivent les former à la négociation. Il doit y avoir plus de femmes dans les négociations pour inclure une parité salariale»
Malick GAYE (Envoyé spécial au Maroc) |
Publication 28/07/2022
Elles ont les mêmes diplômes que les hommes. Parfois même, elles sont plus diplômées ! Elles abattent le même travail mais gagnent généralement moins que les hommes. Une situation qui doit changer. A défaut, elles resteront «longtemps à contempler les fissures du plafond de verre».
«91% des employées britanniques gagnent moins que leurs collègues hommes, tandis que l’écart salariale en Belgique est de 16% et de 23% en Australie.» Ce constat fait en Occident est assez explicatif des problèmes que rencontrent les femmes dans les rédactions. Et pourtant, une convention de l’Organisation internationale du travail (Oit) garantit un traitement salarial équitable entre homme et femme.
D’après Pamela Morinière, la responsable Campagne et communication à la Fédération internationale des journalistes (Fij), «les femmes n’osent pas négocier. C’est le rôle des syndicats. Ils doivent les former à la négociation. Il doit y avoir plus de femmes dans les négociations pour inclure une parité salariale». Invitée à faire une communication sur l’égalité professionnelle entre les journalistes femmes et hommes au sein des rédactions, les freins à l’égalité salariale, la performance économique et la responsabilité sociétale, elle dira qu’il «existe une convention de l’Organisation internationale du travail qui garantit l’égalité salariale entre homme et femme. Une directive de l’Union européenne est à l’élaboration pour la transparence sur les salaires. Les indépendants sont payés à la pige avec un contrat précaire. Il faut avoir au moins une femme dans le panel de recrutement. Il faut rendre les offres d’emploi publiques et avec une orthographe genrée».
Loin de vouloir déclencher une rébellion, Pamela Morinière a invité ses consœurs à vérifier leurs situations sur la plateforme web Wage indicator. Cette dernière fait une comparaison des salaires entre hommes et femmes dans tous les pays du monde.
Revenant sur l’écart de salaire dans les rédactions, elle a rappelé l’affaire Bbc. «La Bbc a été obligée de publier sa grille salariale grâce à une loi qui l’impose à toute entreprise qui a plus de 250 employés, votée en 2017.
C’est par la suite que la Bbc a été poursuivie pour inégalité de traitement par ses employées», a-t-elle indiqué. Ce qui ne cadre pas avec la réflexion de Amina Gharib, la coordinatrice du Comité de parité et veille à la société nationale de radiodiffusion et de télévision du Maroc. Pour elle, la solution est d’ordre législatif. «Nous devons dire aux politiques, qui pensent faire beaucoup pour la cause des femmes, que l’inégalité est toujours là», a-t-elle lancé. Ainsi, croit-elle, «pour mettre en valeur les femmes, il faut rendre nos médias plus performants. Avoir la parole est un pouvoir, en priver les femmes c’est pénible», a-t-elle constaté.
Avant d’ajouter : «Il faut reconquérir les leaderships féminins en détruisant le plafond de verre que nous avons fissuré. Cela passe par une confiance en soi. Il faut qu’on arrête d’attendre qu’on nous donne. Nous devons aller l’arra¬cher. Engageons-nous. Si nous nous contentons d’attendre, on restera longtemps à contempler les fissures du plafond de verre.»
WEST HAM SE POSITIONNE POUR ABDOU DIALLO
Actuellement au Japon pour les besoins de la présaison avec le Paris Saint-Germain (Psg), Abdou Diallo attire les convoitises.
Placé sur la liste des transferts par les dirigeants du Psg, Abdou Diallo est surveillé par plusieurs clubs européens. Après Rennes et Naples, c’est au tour de West Ham de se renseigner sur le défenseur âgé de 26 ans. Du côté de la France, Sochaux a refusé l’offre de Toulouse pour le transfert de Rassoul Ndiaye.
Actuellement au Japon pour les besoins de la présaison avec le Paris Saint-Germain (Psg), Abdou Diallo attire les convoitises. Annoncé dans un premier lieu du côté de l’Italie, le défenseur sénégalais pourrait rebondir en Angleterre. Capable de jouer dans l’axe tout comme latéral gauche, le pensionnaire du PSG intéresse les dirigeants de West Ham. Peu utilisé la saison dernière par Mauricio Pochettino à cause de la forte concurrence au sein du club de la capitale, le champion d’Afrique est aujourd’hui à la recherche d’un temps de jeu afin de mieux préparer la Coupe du monde qui s’annonce à grands pas. Sous contrat jusqu’en juin 2024 avec le club de la capitale, le champion d’Afrique a encore une belle cote sur le marché des transferts. Malgré le statut de remplaçant de leur élément, les responsables du Paris Saint-Germain réclament la somme de 25 millions d’euros pour le laisser filer. Le défenseur central a été recruté pour 32 millions d’euros en provenance du Borussia Dortmund en juillet 2019. La saison précédente, il n’a disputé que 16 matchs toutes compétitions confondues avec le Paris Saint-Germain. A 26 ans, Abdou Diallo a déjà connu une aventure à l’étranger puisqu’il a porté les couleurs de Zulte Waregem (Belgique), Mayence et le Borussia Dortmund (Allemagne).
TROYES SUR LES PAS DE DEMBA SECK
Demba Seck de Torino (Serie A) pourrait rejoindre la Ligue 1. En effet, l’attaquant sénégalais est devenu une priorité pour Troyes. Le club français mise sur la venue du Sénégalais pour étoffer son secteur d’attaque. Arrivé cet hiver en provenance de SPAL (Serie A) pour 3,5 millions d’euros, le jeune Sénégalais dispose d’un contrat jusqu’en juin 2026. Les dirigeants de l’ESTAC auraient formulé une première offre que Torino a refusée. Le club italien n’a aucune intention de laisser partir son ailier gauche sénégalais, D’autant que le joueur de 21 ans, convoqué dernièrement en équipe nationale, réalise une présaison prometteuse.
SOCHAUX REFUSE L’OFFRE DE TOULOUSE POUR RASSOUL NDIAYE
De retour en Ligue 1, le Toulouse Football Club tente de construire un effectif taillé pour se maintenir. Le TFC s'active donc pour densifier son effectif et lorgne sur le prometteur Rassoul Ndiaye. Une offre de transfert a bien été transmise à Sochaux. Selon la presse française, elle a été tout simplement refusée par les dirigeants sochaliens. Pour le transfert de Rassoul Ndiaye, Sochaux attend 4 millions d'euros. Toulouse devra donc doubler la mise pour envisager une issue favorable dans ce dossier.
JAMMI GOX YI APPELLE À VOTER CONTRE BBY
S’il ne tenait qu’aux membres du mouvement Jammi Gox Yi, le contrôle de l’Assemblée Nationale allait échapper à la coalition Benno Bokk Yakaar
Les responsables du mouvement Jammi Gox Yi invitent les citoyens à aller voter massivement ce dimanche pour élire les députés devant siéger à l’Assemblée nationale. Fadel Barro et ses camarades demandent à leurs militants et sympathisants de sanctionner le président Macky Sall et son régime en votant contre la liste Benno Bokk Yaakaar (Bby). En effet, Jammi Gox Yi accuse le pouvoir de Macky Sall d’être une gangrène de la démocratie au Sénégal.
S’il ne tenait qu’aux membres du mouvement Jammi Gox Yi, le contrôle de l’Assemblée Nationale allait échapper à la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby). En effet, Fadel Barro et ses camarades ont appelé les Sénégalais à aller voter massivement le 31 juillet prochain et à sanctionner la liste Bby afin de l'extirper du système démocratique sénégalais. Ecartée de la course pour les Législatives pour défaut de parrainage, la coalition Jammi Gox Yi n’entend pas pour autant rester passive en direction du scrutin du juillet.
Rappelant que le vote est un devoir citoyen, Fadel Barro (chef de file du mouvement) exhorte alors les citoyens à aller exprimer leurs voix, qu’il pleuve ou qu'il neige. «Nos recours auprès du Conseil constitutionnel ont été vains sans exception, donc notre dernier recours est l’exercice du vote», indique l’ancien coordonnateur du mouvement Y en a Marre.
A l’en croire, la dynamique de changement est enclenchée depuis la première alternance politique survenue au Sénégal. «Notre coalition est sanctionnée par le régime de Macky Sall qui est une gangrène pour notre système démocratique.
En effet, il utilise les institutions de la République pour éliminer des adversaires politiques. Macky Sall n’a pas respecté les 15 points du référendum de 2015. Pourtant, on avait tiré la sonnette d’alarme. Conséquence : il aspire à une troisième candidature. Ce qui a été investi en armes de répression afin de se maintenir au pouvoir le démontre amplement», affirme Fadel Barro.
Très optimiste quant à l’issue du scrutin du 31 juillet prochain, l’ancien journaliste estime que les électeurs prendront leurs responsabilités en vue de choisir les députés de leurs choix. «Dans toutes les localités, nos sympathisants se sont rangés derrière les candidats de coalitions de l’opposition. Notre principe est de ne pas fragiliser l’opposition. On passe la main à nos camarades opposants. Nous qui sommes dans le mouvement de l’opposition avons les mêmes visées.
L’essentiel pour nous, c’est d’extirper Bby de notre système démocratique», clame Fadel Barro qui, se prononçant sur l’organisation du scrutin, tire à boulets rouges sur la Direction Générale des Elections (Dge). «Le diktat de la Dge conduit le pays droit au mur. Si les acteurs ne se retrouvent pas autour de la table, nous risquons d’aller à la Présidentielle avec le même climat et les mêmes tensions. Et les résultats des urnes souffriront de légitimité et seront contestés… », avertit l’ancien journaliste.
Pour lui, la seule issue viendra du «Pencoo» qui est une invite à de larges concertations. «On doit ouvrir des pourparlers entre tous les acteurs afin de s’accorder sur les bases de la tenue des élections. Ces concertations doivent cependant être pilotées par des acteurs non partisans de la société civile, entre autres forces vives de la nation», souligne le leader de Jammi Gox Yi, Fadel Barro.
ALIOUNE NDOYE ACCUSE YAW D’ÊTRE FINANCÉE PAR LE LOBBY LGBT
Se prononçant sur les moyens déployés par la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) dans sa campagne pour les Législatives, le candidat de Benno Bokk Yaakaar (Bby) à Dakar, Alioune Ndoye, l’accuse d’être financée par le lobby Lgbt.
Se prononçant sur les moyens déployés par la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) dans sa campagne pour les Législatives, le candidat de Benno Bokk Yaakaar (Bby) à Dakar, Alioune Ndoye, l’accuse d’être financée par le lobby Lgbt.
Comme une patate chaude entre leurs mains, pouvoir et opposition se refilent à tour de bras la lancinante question de la promotion des droits de la communauté Lgbt (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) au Sénégal. Le dernier à jeter un pavé dans la mare, c’est Alioune Ndoye.
Répondant à Yaw qui accuse le pouvoir de faire la promotion des homosexuels au Sénégal, Alioune Ndoye indique que le camp de Sonko et Cie est financé par le lobby Lgbt. «C’est pourquoi, ils veulent banaliser l’homosexualité au Sénégal et en faire un sujet de société. Depuis le référendum de 2016, nos adversaires parlent d’un supposé agenda de promotion des droits des homosexuels au Sénégal. Ce sont eux qui font la promotion des homosexuels au Sénégal. On dirait qu’ils ont été payés pour le faire. D’ailleurs, ils en font un sujet de campagne électorale contre le régime qui n’a rien à voir avec cela. Vous savez pourquoi nos adversaires en font un fonds de commerce ? Parce qu’ils (ndlr : le lobby Lgbt) ont essayé de passer par le Président Macky Sall qui a refusé la légalisation de l’homosexualité au Sénégal. Ils ont essayé de passer par les ministères. Ce qui n’a pas été possible.
Après avoir échoué à faire passer leur projet, ils sont passés par l’opposition qu’elle finance en réalité. La preuve, ce sont les moyens colossaux déployés par nos adversaires dans la campagne», accuse Alioune Ndoye qui était, hier, en meeting dans la commune de Biscuiterie en compagnie de leur nouvel allié, le maire actuel Djibril Wade. Après avoir vanté les réalisations du régime en place, le candidat de la majorité présidentielle à Dakar a demandé aux populations de la commune de Biscuiterie d’offrir une majorité éclatante à Benno Bokk Yaakaar.
Comme si cela ne suffisait pas, le maire de Dakar-Plateau a raillé son adversaire dans le département de Dakar, Barthélémy Dias, sur ses caravanes bondées de monde. «Nos adversaires sont dans la manipulation. Si à chacune de mes caravanes, tous les leaders de la majorité présidentielle se mobilisaient avec leurs militants, vous verrez des foules à Dakar. Mais malgré leurs mobilisations, nous voyons que ce sont des enfants qui n’ont même pas l’âge de voter qui courent derrière eux», peste Alioune Ndoye qui demande aux «Sénégalais de ne pas commettre l’erreur de voter pour des gens qu’ils ne connaissent même pas».