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20 juin 2025
UNE PIROGUE DE MIGRANTS S’ÉCROULE AU LARGE DE KAFOUNTINE
Ils étaient 140 migrants dans l’embarcation qui a pris départ dans une île de la commune de Kafountine. Selon nos sources, c’est un incendie qui serait à l’origine de l’accident.
Ils étaient 140 migrants dans l’embarcation qui a pris départ dans une île de la commune de Kafountine. Selon nos sources, c’est un incendie qui serait à l’origine de l’accident. Pour le moment un seul corps sans vie est repêché. Quelque 88 rescapés dont des Sénégalais, des gambiens et des guinéens ont été recensés. D’après les mêmes sources, Les recherches sont en cours.
Affaire à suivre.
DÉMARRAGE DU BACCALAURÉAT TECHNIQUE A KEDOUGOU
Les épreuves du Baccalauréat technique ont démarré, lundi, au Lycée technique et industriel et minier Mamba Guirassy de Kédougou.
Kédougou , 27 juin ( APS) - Les épreuves du Baccalauréat technique ont démarré, lundi, au Lycée technique et industriel et minier Mamba Guirassy de Kédougou.
Au total, 193 candidats dont 74 filles sont répartis entre les séries G, STEG, T1, T2 et STIDD, selon Dr Mandy Couba, président du Jury 661.
’’Toutes les dispositions sécuritaires sont prises pour un bon déroulement de l’examen’’, a t-il dit.
IL FAUT ACCEPTER LES CONTRADICTIONS
Le président de la République a été l’hôte du khalife général des tidianes, samedi, en marge de la pose de la première du nouvel hôpital de Tivaouane. Serigne Babacar Sy Mansour lui a demandé d’accepter les contradictions
Le président de la République a été l’hôte du khalife général des tidianes, samedi, en marge de la pose de la première du nouvel hôpital de Tivaouane. Serigne Babacar Sy Mansour lui a demandé d’accepter les contradictions et d’éviter d’être au même niveau que ses adversaires. Macky Sall en a profité pour rappeler qu’il n’a jamais dit que les marabouts sont de simples citoyens.
Le Sénégal fait face à une crise pré-électorale qui se manifeste par des déclarations et des faits entre pouvoir et opposition. Chaque camp est déterminé, le rapport de forces a déjà provoqué la mort de 3 jeunes entre Dakar, Bignona et Ziguinchor. La société civile et les religieux tentent de calmer la tension ; mais, jusqu’ici, ils n’ont été que peu écoutés.
C’est dans ce contexte qu’intervient la visite du chef de l’Etat à Tivaouane, samedi, pour la pose de la première pierre du nouvel hôpital de niveau 3. Mais aussi les activités relatives au centenaire de Seydi El Hadj Malick Sy. Occasion pour Macky Sall de voir le khalife général des tidianes. La tension politique ne pouvait échapper à l’ordre du jour. « Si vous voulez aller de l’avant, vous ne pouvez empêcher des adversaires de déverser leur bile sur vous. Donc, il faut accepter ses contradictions, et cela fait partie de la patience, une des qualités humaines récompensée par Dieu. Quel que soit ce qui se passe, ne répondez pas. Regardez bien celui qui parle. Mais rappelez-vous aussi qui vous êtes. Mais lorsqu’un président se met à répondre à tous, c’est qu’il n’en a plus l’étoffe. Il ne faut pas suivre les gens qui vous entraînent dans des voies sans issue. Nous sommes dans un pays où chacun est libre d’exprimer son opinion, sa passion. Ici, beaucoup sont libres de dire leur opinion. »
C’est dire que le khalife général des tidianes est préoccupé par la situation. Et il semble indiquer que la solution est entre les mains du président de la République. Les hochements de tête affirmatifs de Macky Sall vont-ils conduire à apaiser le climat politique.
Séance de clarification
« Serigne Babacar Sy Mansour m’a soutenu alors qu’il n’était pas encore khalife général, et que je n’étais pas moi non plus président de la République. A l’époque, on me cherchait des poux. J’avais fait une déclaration qui avait été détournée et déformée par des adversaires politiciens. On m’accusait d’avoir dit que les marabouts sont de simples politiciens. Dieu sait que je ne l’ai jamais dit. J’avais dit plutôt que les religieux sont des citoyens. Etre citoyen, n’est-ce pas faire partie de ce pays ? Alors, certains se demandaient si je devais me rendre à Tivaouane ou non.
C’est Serigne Babacar Sy qui m’a dit de venir. En homme véridique, il avait pris la parole ce jour-là pour dire : ‘’Si nous ne sommes pas des citoyens, qui sommes-nous alors ?’’ C’est ainsi qu’il a pu éteindre cette polémique. » Beaucoup se demanderaient pourquoi le président Macky Sall a rappelé cette vieille polémique, rangée d’ailleurs aux oubliettes depuis ses premières années au pouvoir. Dans l’entre-deux tours de la Présidentielle de 2012, la communication du Directoire de campagne du candidat Abdoulaye Wade, dos au mur, avait sauté sur cette petite phrase. Les « fabricants » d’opinions ont alors tenté de détourner les propos pour mettre en mal leur adversaire si près du but.
Il est vrai qu’il en avait souffert au début avec une campagne de dénigrement. Mais s’il revient sur cette affaire, c’est parce qu’il semble convaincu que, quelque part, il n’a toujours pas été compris. Mais surtout, c’est parce que les délateurs ne le lâchent pas. Même pas sur la question de l’homosexualité et cette exigence de sa criminalisation. Ce qu’il semble avoir dit d’ailleurs au sortir des élections locales du 23 janvier dernier. Lorsqu’il a reçu les imams et oulémas au Palais, il a fait un long discours aux relents de réponse à une demande d’explication sur le sujet. Lui, est convaincu que cette campagne de And samm jikkoyi a été une des causes de sa défaite à Dakar. Et alors qu’approchent les Législatives du 31 juillet, le chef de l’Etat et chef de Benno bokk yaakaar veut réitérer toute sa considération et son estime aux religieux. Comme si le programme des infrastructures religieuses n’a pas suffi.
Par Moustapha FALL
DE LA LIBERTÉ ACADÉMIQUE DANS LES FACULTÉS DE DROIT
La réaction des professeurs de droit face à l’actualité juridique relève-t-elle de la liberté académique ou d’un simple choix de principe ? Le mode d’intervention approprié serait-il la position individuelle ou collective par le biais de pétitions
La réaction des professeurs de droit face à l’actualité juridique relève-t-elle de la liberté académique ou d’un simple choix de principe ? Le mode d’intervention approprié serait-il la position individuelle ou collective par le biais de pétitions et manifestes ? Peut-on contraindre un professeur de droit à commenter les questions juridiques agitées dans l’espace public ?
Toute tentative de réponse à ces questions nous plonge dans une prise de position discutable. La récente publication d’un article d’un professeur d’université (cf.https://senego.com/faut-il-bruler-les-facultes-de-droit-du-senegal-propo...) juriste, appelant à mettre le feu dans les facultés de droit du Sénégal à cause du silence de ses collègues publicistes sur le débat juridique national, provoque une attaque aux fondamentaux de l’université notamment le respect de la liberté académique et de l’indépendance des professeurs d’université. Le rôle de ces derniers s’emploie à développer le savoir et à rechercher la vérité. Le public cible privilégié de l’universitaire reste les étudiants qui ne doivent pas connaitre ses opinions politiques comme disait l’autre.
L’accès aux ressources médiatiques découle de la liberté personnelle de l’enseignant chercheur et d’une certaine conception de l’université, mais ne doit pas entrainer un mélange de genre et déboucher sur des attaques subjectives. En effet, le débat scientifique autorise à instaurer une controverse visant à critiquer et à défendre des opinions scientifiques, marquées par la neutralité axiologique. L’emballement ou l’hallali devrait être étranger à la rhétorique de l’universitaire juriste. Quel que soit le niveau d’indignation contre le soi-disant « mutisme des publicistes », la retenue et la déontologie scientifique devraient servir de ligne de démarcation entre ce qui relève de la recherche académique et ce qui relève du militantisme juridique.
La révolution ou la « refondation épistémologique » de nos facultés de droit conduirait, nécessairement, à redéfinir le « rôle du juriste dans l’espace public ». La formation des juristes subit une crise qui serait imputable aux universitaires si l’analyse du droit se confond avec l’analyse politique. Le savoir juridique est en danger. La rigueur méthodologique devrait suffire pour faire la fameuse distinction entre « jugement de fait » et « jugement de valeur ». Le raisonnement du juriste doit suivre « un ordre implacable quelle que soit sa démarche, soit qu’il adopte un schéma déductif, soit qu’il emprunte une voie inductive.
Manipulant les faits et les idées, il s’adonne à un va-et-vient intellectuel constant entre le fait particulier et la règle générale, entre le cas d’espèce et la norme, entre le concret et l’abstrait. Il en résulte que la rigueur qui le caractérise le fait souvent passer, aux yeux des autres, pour ennuyeux et dépourvu de fantaisie, ce qui ne devrait pas être ». (Cf. J.P. Queneudec, La formation des juristes à l’Université, in Mélanges Fréderic Sudre, 2018, p. 629).
« Faut-il brûler les Facultés de droit du Sénégal ? » s’interroge l’universitaire, l’auteur de l’article cité, en indiquant que « la magistrature sénégalaise a pris en otage le Droit pour satisfaire les caprices du Prince. Conseil constitutionnel, Cour suprême, procureurs de la République » et que les publicistes « assimilent la science constitutionnelle à une ingénierie, tandis que d’autres plus ignorants se réclament comme agissant dans la « haute couture. Que d’inculture ! ».
Cette réaction primesautière est une atteinte grave à la liberté académique des enseignants chercheurs et éloigne son auteur du champ naturel d’intervention qu’est la défense du savoir. S’il décide de réagir, le professeur de droit se doit de mobilier des arguments juridiques et non pas de proférer des insultes ou de reprocher à ses collègues de tenir des « colloques et autres rencontres insipides », ou de les accuser de n’avoir pas pu se « désolidariser » de la juridiction constitutionnelle du pays. A notre avis, cette forme d’intervention n’a rien d’universitaire, juriste, devant convaincre ses étudiants et son public habituel avec des propos respectueux des principes fondateurs de l’université et des facultés de droit. Le langage du juriste est connu pour son élégance et éloquence. Tout discours juridique sectariste ou vindicatif doit être banni dans les facultés de droit au Sénégal. Finalement, l’argument ne serait-il pas d’exorciser les facultés de droit de ses démons et de se prémunir contre « un des plus grands dangers qui guette le juriste : faire du droit tout en ayant des arrières pensées politiques ».
LE MALI OUVRE SES FRONTIÈRES AU SÉNÉGAL
Le Mali rouvre ses frontières pour ses éleveurs. Dans une note adressée aux différents points de contrôles douaniers situés aux frontières, le Directeur général des Douanes du Mali les invite à laisser passer 5500 têtes de moutons et de chèvres
Le Mali rouvre ses frontières pour ses éleveurs. Dans une note adressée aux différents points de contrôles douaniers situés aux frontières, le Directeur général des Douanes du Mali les invite à laisser passer 5500 têtes de moutons et de chèvres et 300 têtes de bœufs, en route pour le Sénégal, à quelques jours de la fête de la Tabaski. Autant d’ovins, de caprins et de bovins vont quitter le Mali pour rejoindre la Côte d’Ivoire.
Depuis plusieurs mois, les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont fermé leurs frontières avec le Mali.
Aliou Ngamby NDIAYE
À Kidira, les éleveurs maliens se font désirer
TAMBACOUNDA– Lors de la visite du Ministre de l’Élevage et des Productions animales, Aly Saleh Diop, vendredi dernier, à Kidira, la principale porte d’entrée des moutons venant de la sous-région, pas l’ombre d’un mouton, alors que plus de 169 270 têtes avaient déjà franchi la frontière à pareille époque l’année dernière. Toutefois, des entrées sont notées à Bakel (un cumul de 38 022 têtes enregistrées), et à Moussala, poste frontalier de la région de Kédougou.
Pour le Ministre, le point fait par le Service de l’élevage a révélé, cette année, des difficultés en ce qui concerne le flux de moutons en provenance du Mali. Elles s’expliquent, selon lui, par les sanctions de la Cedeao contre le Mali, même si les animaux ne sont pas concernés par ces mesures.
M. Diop espère que ce gap sera comblé par l’offre nationale. À la date du 23 juin, celle-ci avait un excédent de 13 000 têtes par rapport à l’année dernière. « Cela veut dire que l’offre nationale est en train de grignoter sur l’importation », s’est félicité le Ministre, saluant les progrès notés dans la production nationale d’ovins.
Après avoir rencontré les forces de défense et de sécurité lors de sa visite, Aly Saleh Diop a promis de travailler de concert avec ses collègues du Gouvernement, notamment les Ministres du Transport et de l’Intérieur, pour faciliter l’acheminement des moutons en provenance du Mali.
L'AUDIENCE DIETHIE FALL, MAME DIARRA ET COMPAGNIE SUSPENPENDUE
Le président du tribunal a constaté à l'ouverture que les mis en cause n’étaient pas dans le box des accusés
Le tribunal des flagrants délits de Dakar juge, ce matin, en audience spéciale l’affaire Déthié Fall, Mame Diarra Fam et Cie. Arrêtés lors de la manifestation du 17 juin de la coalition Yewwi Askan Wi, les 84 prévenus vont comparaître à la barre pour répondre, entre autres, des faits de participation à une manifestation interdite, violence et voie de fait, destruction des biens appartenant à autrui. À l’ouverture de l’audience, le président du tribunal a constaté que les mis en cause n’étaient pas dans le box des accusés.
Ainsi, a-t-il suspendu l’audience pour permettre aux gardes pénitentiaires de convoyer les prévenus dans la salle. Lorsque Déthié Fall et Cie ont fait leur apparition, ils ont été acclamés par les nombreux souteneurs qui ont fait le déplacement au palais de justice de Dakar. À noter la présence de Ousmane Sonko, Habib Sy, Khalifa Sall, Aïda Mbodj, entre autres, leaders de la coalition Yewwi Askan Wi.
LES FERRAILLEURS POUR UNE HARMONISATION DU PRIX DU FER
Des ferrailleurs regroupés au sein des deux principales organisations regroupant les deux acteurs du secteur souhaitent une convention avec les industriels pour une harmonisation du prix du fer.
Dakar, 27 juin (APS) - Des ferrailleurs regroupés au sein des deux principales organisations regroupant les deux acteurs du secteur souhaitent une convention avec les industriels pour une harmonisation du prix du fer.
L’Union des Ferrailleurs industriels, brocanteurs et artisans du Sénégal (UFIBAS) et la Fédération des ferrailleurs, "les deux principales structures du secteur, attendent des industriels du fer que sont SOMETA, FABRIMETAL et MMD des conventions de partenariat (...)’’, peut-on lire dans un document reçu de ces ferrailleurs.
Selon les acteurs concernés, cette convention devrait permettre de "faciliter les relations entre les industriels et les ferrailleurs" et de réorganiser le secteur.
Les artisans et brocanteurs ont été déguerpis du site qu’ils occupaient à Colobane en 2017, lequel sert actuellement de gare de maintenance du Train express régional (TER), et depuis, ils "ne savent plus où donner de la tête", indique le document ayant servi de texte introductif à une conférence de presse.
Le président de l’UFIBAS, El Hadji Modou Pène, a malgré tout reconnu "les efforts" consentis par le ministère du Commerce dont il a loué "le travail remarquable", ce qui a conduit, pour la première fois, dit-il, à la mise en place d’un comité de structuration du prix du fer, au sein duquel "siègent en même temps ferrailleurs, exportateurs et industriels".
Il reste que le secteur "est encore informel, avec énormément de problèmes, liés essentiellement au transfert de fonds, au manque d’organisation, entre autres", a-t-il détaillé dans des propos rapportés par le communiqué.
Il ajoute que "d’ici six mois", le groupe international MMD’’ (Mohan Manji Dhrolia) "va s’installer à Sindia avec une capacité de plus de 25000 tonnes", et avec ce groupe, "le Sénégal n’aura plus besoin d’importer le fer à béton", a-t-il renseigné.
El Hadj Modou Pène assure que le secteur de ferraille "est très prometteur", en ce qu’il "brasse des dizaines de milliards francs chaque année".
A l’en croire, la hausse actuelle du prix du fer à béton est essentiellement liée à la situation internationale, d’autant que "toute la matière première qui entre dans la fabrication du fer est importée bien que les industriels soient au Sénégal".
"C’est pourquoi, il faut nécessairement une convention entre les ferrailleurs et les industriels dans le cadre du comité que le ministère a mis en place afin de discuter et d’harmoniser le prix du fer", a-t-il insisté.
Le chargé de communication de l’UFIBAS, Ahmadou Tall, a fait état, actuellement, d’un "désaccord" autour du prix du fer à recycler, les ferrailleurs voulant vendre le kilogramme "à 190 francs, alors que les industriels veulent le fixer à 150 francs".
"Un secteur qui regroupe plus de 100.000 personnes mérite une plus grande attention de la part de l’Etat", a-t-il conclu.
LA VISITE DE MACKY SALL À TIVAOUANE A LA UNE DE LA REVUE DE L'ACTUALITE DE L'APS CE LUNDI
Les quotidiens se sont notamment intéressés au séjour du président de la République à Tivaouane (ouest) et au procès prévu ce lundi des opposants arrêtés le 17 juin.
Dakar, 27 juin (APS) – Les quotidiens se sont notamment intéressés au séjour du président de la République à Tivaouane (ouest) et au procès prévu ce lundi des opposants arrêtés le 17 juin.
Samedi dernier, Macky Sall a séjourné dans cette ville, à l’occasion du centenaire du rappel à Dieu de l’érudit musulman El Hadji Malick Sy (1855-1922), qui a vulgarisé l’islam et la tidjaniya, une confrérie soufie, au Sénégal et en Mauritanie
A Tivaouane, le chef de l’Etat a lancé les travaux d’un hôpital devant coûter 46 milliards de francs CFA et a rencontré les autorités religieuses de la ville, dont le khalife général des tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour.
A Tivaouane, ‘’ville où les messages explicites ou codés sont délivrés’’, note EnQuête, ‘’des déclarations politiques ont aussi été faites, dans un contexte où le pays traverse [des] tensions liées aux élections législatives du 31 juillet 2022’’.
Le khalife général des tidjanes a invité Macky Sall et les leaders de l’opposition à ‘’se mettre d’accord (…) pour combattre nos ennemis communs, la pauvreté, la maladie et l’ignorance’’, rapporte EnQuête.
‘’Serigne Babacar Sy Mansour a conseillé au chef de l’Etat de s’élever au-dessus de la mêlée et de souffrir les critiques de l’opposition. Dans ce contexte politique très tendu, le guide religieux a alerté le chef de l’Etat sur les agissements de personnes qui veulent brûler le pays’’, lit-on dans Kritik’.
L’info est d’avis que ‘’si on assiste aujourd’hui à des (…) querelles qui nous enfoncent dans les abysses de l’ignominie, c’est parce que l’énergie qu’il nous faut pour appliquer à la lettre les visions lumineuses de nos guides comme El Hadji Malick Sy est peu ou pas déployée’’.
‘’Quelle immense fortune ! Quelle richesse inexploitée !’’ s’exclame le même journal, concernant les enseignements d’El Hadji Malick Sy et d’autres guides religieux sénégalais.
‘’Je vous exhorte à bien examiner vos responsabilités’’, a recommandé le khalife général des tidjanes au président de la République. Le conseil est relayé par Vox Populi, selon lequel le guide religieux a tenu à indiquer ‘’la voie de la paix’’ au chef de l’Etat.
L’Observateur affirme que Serigne Babacar Sy Mansour ‘’a pointé du doigt les ‘ennemis’ du pays’’, à savoir la pauvreté, la maladie et l’ignorance, ‘’contre lesquels le pouvoir et l’opposition doivent se battre main dans la main’’.
‘’Le silence et l’endurance’’
‘’Si vous répondez à [tous], vous vous rabaissez à leur niveau. Et dans ce cas, vous ne serez plus dignes de les diriger’’, écrit L’As, citant le guide religieux, lequel adresse ce conseil au président de la République.
‘’Le silence et l’endurance. C’est la thérapie de choc [recommandée] par le khalife général des tidjanes (…) au président Macky Sall en cette période trouble’’, note Le Quotidien.
Le maire de Guédiawaye (ouest), les députés Déthié Fall et Mame Diarra Fam seront jugés ce lundi, pour les délits présumés de participation à une manifestation interdite et de trouble à l’ordre public, rappelle Sud Quotidien.
‘’Ce sera un verdict compliqué que de condamner les figures de l’opposition qui ont été arrêtées lors de la manifestation interdite du 17 juin’’, commente Tribune.
‘’La rébellion prend forme à l’Assemblée nationale’’, titre Kritik’, ajoutant qu’‘’une révolte sonne en interne’’, des députés tenant à ‘’sauvegarder l’image de l’institution’’ après l’arrestation de trois de leurs collègues, dont Cheikh Abdou Mbacké, accusé d’offense envers le président de la République.
Benno Bokk Yaakaar (BBY), la coalition des partis de la majorité présidentielle, argue, selon Le Soleil, que ‘’les politiciens sont des justiciables comme tous les citoyens’’. BBY répond ainsi au militant des droits de l’homme Alioune Tine, qui réclame la libération des députés et du maire de Guédiawaye.
Ils ont été arrêtés en même temps que plusieurs militants de l’opposition en tentant de protester publiquement contre l’annulation de l’une des listes de candidature de la coalition Yewwi askan wi aux élections législatives du 31 juillet prochain.
Les quotidiens commentent aussi la victoire du Casa Sports en finale de la Coupe du Sénégal.
‘’Le sacre d’une vision !’’
‘’Le doublé historique du Casa Sports’’, titre Stades à la suite de la victoire du club de Ziguinchor (sud) sur l’Etoile Lusitana, 3-0, dimanche.
‘’Un trophée, le quatrième de son histoire, qui permet au [Casa Sports] de s’offrir un doublé historique et de devenir le deuxième club à le réussir’’ dans le football professionnel sénégalais, souligne le même journal.
Le Soleil estime que ‘’l’hégémonie du Casa Sports (…) n’est plus l’objet d’aucun doute’’, d’autant plus que le club ziguinchorois, champion du Sénégal aussi, conserve la Coupe du Sénégal qu’il a remportée en 2021.
‘’Le sacre d’une vision !’’ s’exclame EnQuête.
‘’Une véritable démonstration de force !’’ note Vox Populi, WalfQuotidien soulignant, pour sa part, qu’aucun club n’avait réussi depuis huit ans à remporter en une saison le championnat et la Coupe du Sénégal.
MAME LESS CAMARA, LE JOURNALISTE INTÉGRAL
Les moyens de vivre ne l'ont jamais remporté sur ses raisons de vivre. Et dans un contexte où la presse est à la croisée des chemins et parfois décriée, le journaliste Mame Less Camara fait figure de boussole.
Parrain de la quinzième promotion du Programme Leadership Politique 2021 de la fondation Friedrich Elbert Stiftung (FES), le journaliste Mame Less Camara a reçu hier une pluie d'hommages pour sa constance et son idéal pour une presse libre et indépendante.
Les moyens de vivre ne l'ont jamais remporté sur ses raisons de vivre. Et dans un contexte où la presse est à la croisée des chemins et parfois décriée, le journaliste Mame Less Camara fait figure de boussole.Après près de 40 ans de carrière dans la presse, le journaliste-formateur fait quasiment l'unanimité dans le paysage politico-médiatique. Parrain du Programme Leadership Politique de la FES , il a été porté au pinacle par plusieurs acteurs de la vie sociale. «Parlant de Leadership, il y a des identités remarquables qui, dans tous les pays, s'incarnent de façon naturelle d'abord, ensuite par leur œuvre globale. Mame Less Camara est extrêmement extraordinaire de ce point de vue», a déclaré l'ancien ministre des Affaires Etrangères, Cheikh Tidiane Gadio, par ailleurs vice-président de l'Assemblée nationale.
Poursuivant, il souligne : «Il a été toujours un modèle et une référence pour moi. Il fait partie de ceux qui m'ont influencé pour m'orienter vers la presse et la communication».De l’avis de Cheikh Tidiane Gadio, l'ancien secrétaire général du Synpics a beaucoup contribué, par sa voix à la radio, par la beauté de ses textes et surtout par ses positions de principes, au combat pour la liberté et la démocratie. S'adressant aux récipiendaires de la quinzième promotion du programme Leadership politique, l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise affiche son admiration : «Votre promotion a de la chance de porter le nom de cet illustre fils du pays. Les Sénégalais aiment rendre hommage à une personne quand elle n'est plus là».
Abondant dans le même sens, l'ancien député et membre de la coalition Aar Sénégal, Cheikhou Omar Sy, assimile Mame Less Camara à une icône, un monument de la presse sénégalaise qui en a construitles fondements. «Qu'on le prenne comme parrain pour ces jeunes, c’est un excellent choix. L'histoire du Sénégal s'est écrite sous Abdou Diouf et Abdoulaye Wade sous la plume de Mame Less Camara», affirme Monsieur Sy.
Le philosophe et écrivain Alpha Amadou Sy ne dit pas autre chose lorsqu’il décrit Mame Less Camara comme un homme intègre et un journaliste intégral. «Bien des organes de presse ont eu à solliciter son savoir et son savoir-faire de la Rts à la Tfm en passant par Wal fadjri , Bbc, Envie FM. Il est journaliste, enseignant-formateur, chantre de l'éthique et de la déontologie. Conducteur d'hommes, courageux dans ses initiatives, orfèvre aussi bien de la voix que de la plume, Mame Less Camara est réputé être un journaliste au sens éthique élevé. Malgré les aléas de la vie et son immense lot de privations, malgré les tentatives multiformes des uns et des autres de le capturer, l'homme est resté égal à lui-même », affirme l'écrivain et ami du journaliste.
MAME LESS CAMARA : «IL Y A EU TOUJOURS DES JOURNALISTES PLUS FAVORABLES AU POUVOIR QU'À L'OPPOSITION OU L'INVERSE»
Pris par le poids de l'âge, Mame Less Camara reste néanmoins un journaliste alerte. Ainsi, analysant les mutations constatées dans les médias et les multiples critiques faites contre la presse, il note : «Cette critique a toujours existé. Maintenant ce qui est nouveau, c'est que ce sont les journalistes eux-mêmes qui répètent les préjugés sur eux». Mais, d'après lui, «il y a eu des journalistes plus favorables au pouvoir qu'à l'opposition ou l'inverse. Et cela nous a tous attiré des quolibets et des injures».
MAME LESS CAMARA SUR LES TENSIONS A L'APPROCHE DES LEGISLATIVES : «Moi qui suis les élections depuis 40 ans, je vois que la folie est plus grande»
C'est une lapalissade que dire que le Sénégal s'achemine vers des élections législatives âprement disputées, sur fond de tensions. Et le pays retient son souffle. Des inquiétudes justifiées, selon l'analyste politique Mame Less Camara. Parrain de la quinzième promotion du Programme Leadership Politique de la fondation Friedrich Ebert, le journaliste lâche : «Nous allons vers une situation en grande partie inconnue. Moi qui, depuis une quarantaine d'années, suis régulièrement les élections, je vois que la folie est plus grande cette fois-ci. La démesure est plus grande». Et sa crainte est que les hommes politiques soient en charge d'une situation qu'ils n'ont pas les moyens de supporter ni intellectuellement, ni politiquement. «Il faut arrêter la cadence et se parler, parce que ce qui doit être au centre de nos préoccupations c'est le bon vieux Sénégal. Nous sommes tous issus d'un pays où la sagesse recommande de retourner d'où l'on vient si l'on se sait d'où l'on va», affirme-t-il. Sans prôner ouvertement le report des élections législatives, l'ancien président du Cored estime qu’il faut tout arrêter et reprendre un peu de souffle. «Si dans la poussière et le délire, on s'en va vers les urnes en s'insultant et en se donnant des coups, on n'ira pas jusqu'à ce que les urnes doivent produire, c'est-à-dire de la légitimité populaire», souligne Mame Less Camara.
Fureur contre le Maroc
Une vidéo montrant des jeunes migrants entassés comme des sardinelles secoue la toile et déchaîne les passions. On les voit menottés. Des hommes en treillis, visiblement des Marocains, identifiables à travers leur langue, se dressent autour d’eux en malmenant certains avec leurs crosses ou en les attachant. Ils sont des centaines de jeunes gisant à terre, visiblement très mal en point, tous des noirs. Une vidéo qui suscite une vague de réprobations et une fureur contre le Maroc. On ne sait si la vidéo est authentique, mais ce qui est certain, c’est que la dignité du continent est bafouée. Il se dit que cette horde de jeunes qui se fait ainsi humilier provient de l’Afrique subsaharienne et serait en partance pour l’Europe via Ceuta et Melilla, deux îles espagnoles qui devraient leur donner accès à l’Europe où les attend un mirage.
Au moins 23 migrants sont morts entre le Maroc et Melilla
Au moins 23 personnes sont mortes le vendredi 24 juin aux portes de l'Europe. 2 000 migrants ont tenté aux premières heures de la matinée de franchir le mur d'enceinte entre le Maroc et l'enclave espagnole de Melilla. Selon une source politique marocaine contactée par «RFI», les victimes ont été tuées, soit dans une bousculade, soit en tombant du haut mur d'enceinte (6 mètres de haut) qu'elles essayaient d'escalader. Ce qui rend la tentative très difficile et dangereuse. Cette fois-ci, cas sans précédent, les migrants ont surpris les forces de l’ordre en cisaillant une des portes grillagées qui mène à Melilla avant de rejoindre le centre de détention. Les gardes civils ont assuré que cette tentative a été menée de façon très réfléchie, déterminée et violente et ce, malgré l’usage d’hélicoptères. Une source espagnole renseigne à «Rfi» que les migrants auraient pu être bien plus nombreux à passer si la coordination et la collaboration avec les forces marocaines n’avaient pas été excellentes, car les gendarmes marocains ont pu stopper l’essentiel des candidats au passage en force. Côté espagnol, Eduardo de Castro, le président de l'enclave de Melilla, la plus haute autorité politique de cette ville autonome, a dénoncé une «réponse disproportionnée» du Maroc à la tentative de passage en force des clandestins. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a accusé samedi « les mafias qui se livrent au trafic d'êtres humains » d'être responsables du «violent assaut» à la frontière avec le Maroc à Melilla.
Des Sénégalais parmi les migrants morts à Ceuta et Melilla
La répression de migrants dans l’enclave de Ceuta y Mellila faisant plusieurs morts reste d’actualité en Afrique et en Europe. Les organisations de défense des droits de l’Homme dénoncent la violence exercée sur les migrants. Selon le président de l’Ong Horizon sans frontières, Boubacar Sèye, il y a des Sénégalais parmi les victimes. Il promet de donner les détails. L’organisation internationale de défense des migrants condamne avec la plus grande fermeté la mort de 18 migrants. Boubacar Sèye interpelle le chef du gouvernement Espagnol Pedro Sanchez, la Cour Européenne des droits de l’Homme et les Nations unies pour l’ouverture d’une enquête très sérieuse. Selon lui, ce nouveau drame de l’immigration doit interpeller l’Europe pour une remise en cause de sa gestion scandaleuse du triptyque (Immigration-paix-sécurité). Pour lui, elle doit s’adapter aux nouvelles donnes des migrations avec des réformes sur l’immigration et le droit d’asile. Par ailleurs, le président de l’Ong Horizon sans frontières regrette encore le silence assourdissant des autorités africaines qui devraient immédiatement diligenter une conférence à l’échelle du continent pour une meilleure prise en charge de sa jeunesse, une richesse devenue un fardeau.
Thierno Alassane Sall accuse les dirigeants africains
Restons sur ce drame qui n’a pas laissé indifférent le leader de la République des valeurs. Pour Thierno Alassane Sall, ces scènes de jeunes, prêts à tout pour franchir la forteresse Espagne rappellent ces sacrifices rituels pour conjurer la malédiction. Pour lui, la responsabilité des dirigeants africains, dans ces drames à répétition, est irréfutable et ils paraissent peu troublés par cette tragédie sans fin.
Le Mali autorise l’exportation de 5 500 moutons au Sénégal
Une bonne nouvelle pour les Sénégalais, même si le nombre reste insignifiant par rapport aux années précédentes. Le gouvernement malien a accepté exceptionnellement de laisser les éleveurs maliens, comme à l’accoutumée, convoyer des moutons au Sénégal pour les besoins de la fête de Tabaski malgré l’embargo de la Cedeao. Le Directeur général des Douanes du Mali a envoyé un message radio aux chefs des postes frontaliers avec le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Sur instruction des autorités, le Directeur Général adjoint des Douanes, le Colonel Major Amed Ag Boya, a demandé aux chefs de postes de Diboly et Mahinamine d’autoriser l’exportation de 5 500 têtes ovins/caprins et 300 têtes de bovins à destination du Sénégal. Le même nombre est également autorisé pour la Côte d'Ivoire. L’opération se déroulera du 27 juin au 09 juillet 2022 inclus. Toutefois, le Directeur Général adjoint des Douanes, le Colonel Major Amed Ag Boya exige le respect scrupuleux des formalités de commerce extérieur. Il demande même aux chefs de postes de lui faire parvenir la situation journalière des exportations.
Audition de la famille d’Idrissa Goudiaby à Ziguinchor
Les versions sont divergentes sur les causes de la mort du jeune taximan Idrissa Goudiaby, le jour de la manifestation de la coalition Yewwi Askan wi à Ziguinchor et Dakar, malgré les résultats de l’autopsie. D’ailleurs, la famille de la victime conteste les résultats de l’autopsie en persistant qu’Idrissa Goudiaby été tué par une balle. En effet, après l’appel à témoin pour retrouver le tueur de M. Goudiaby, le procureur de Ziguinchor va entamer les auditions des membres de la famille le mardi 28 juin 2022. Le Directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International, Seydi Gassama, promet d’aider la famille Goudiaby à trouver un avocat expérimenté, pour que toute la lumière soit faite sur cette mort tragique.
Le patron du PS français tire sur le regime de Macky Sall
Le Premier secrétaire du Parti Socialiste français s’intéresse à la tension politique au Sénégal née des investitures des élections législatives. Olivier Faure a dénoncé le recul démocratique au Sénégal. Dans un tweet, le député socialiste écrit que la démocratie sénégalaise est piétinée. Et il ajoute que la liberté de manifester est entravée et la justice instrumentalisée. Le Premier secrétaire du Parti Socialiste français demande la libération des députés de l’opposition Déthié Fall, Mame Diarra Fam, Bara Dolly Mbacké et le maire Ahmed Aïdara dont le procès est prévu aujourd’hui.
Réplique du groupe parlementaire Bby à Olivier Faure
Restons avec le Premier secrétaire du Parti Socialiste en France pour dire que son tweet a suscité beaucoup de réactions dans le camp présidentiel. Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (Bby) a condamné dans un communiqué l’incursion ‘’néocoloniale’’ de Mélenchon, Olivier Faure et Cie. Le président dudit groupe, le député Aymérou Gningue, dit apprendre avec étonnement cette déclaration de Mélenchon, Olivier Faure et consorts de la Nupes. Il pensait que ces temps sont révolus, de voir des politiques français, de surcroît qui ont renié les valeurs de leur parti originel pour flirter avec les extrêmes, s'immiscer dans nos politiques intérieures avec autant de légèreté, car ignorant les menaces qui guettent le Sénégal. «Que disent-ils des députés qui font publiquement appel à l'insurrection et à la violence, conduisant à la mort de 3 personnes ? », s’interrogent Aymérou Gningue et compagnie. Ainsi, le groupe parlementaire Bby condamne cette incursion dans la gestion des crises internes avec un parti pris manifeste doublé d'une ignorance aveugle des dangers qui guettent le Sénégal. A préciser que le tweet de Mélenchon dont le groupe parlementaire Bby fait allusion date de l’année passée.
Retrouvailles entre Harouna Gallo Bâ et Boubacar Bâ
A Podor, les élections législatives se préparent à tous les niveaux. Harouna Gallo Bâ et Boubacar Bâ qui se regardaient en chien de faïence ont décidé d’enterrer la hache de guerre à l’instar de leurs leaders, Abdoulaye Daouda Diallo et Cheikh Oumar Hann. Ils ont matérialisé leurs retrouvailles ce week-end. Maire de la commune de Gamadji Saré, Harouna Gallo a tendu la main à son adversaire aux locales Boubacar Ba pour qu’ils travaillent ensemble. Ainsi, M. Bâ a promis de mettre son énergie et son carnet d’adresses à la disposition du maire Harouna Gallo Ba. Les deux responsables s’engagent à œuvrer pour le développement de la commune de Gamadji Saré en sillonnant ensemble le Diéri comme le Walo afin de sensibiliser les militants sur l’importance de ces législatives.
«Seytou askan wi» contre la cherté de la vie
Le mouvement politique citoyen «Seytou askan wi» a été porté sur les fonts baptismaux samedi dernier au cours d’une rencontre avec la presse. Enseignant de profession et syndicaliste, Magatte Diop a profité de cette rencontre pour dénoncer la cherté de la vie, les défaillances dans le système sanitaire et la crise politique. A ce propos, Magatte Diop a demandé au gouvernement de revoir à la baisse les prix des denrées de première nécessité et sa politique agricole pour avoir une autosuffisance alimentaire. Pour ce qui est du volet sanitaire, le responsable moral de «Seytou askan wi» a déploré les drames dans les hôpitaux de Tivaouane et de Louga. Quant à la crise politique, M. Diop souhaite l’intervention des guides religieux pour apaiser la tension.
Marche de la coalition Yewwi askan wi à Pikine
La coalition Yewwi askan wi compte marcher le jeudi 30 juin dans les rues de Pikine pour dénoncer la confiscation des libertés démocratiques, exiger la libération de leurs camarades détenus et la participation de leur coalition aux élections législatives. Nos sources signalent que des responsables locaux de ladite coalition ont déposé la demande de marche à la préfecture de Pikine depuis vendredi passé.
La cérémonie de don d’une ambulance devenue meeting de ralliement
A-t-il violé l’arrêté du gouverneur de Dakar qui interdit tout rassemblement politique durant la période de pré-campagne ? Où l’ignore-t-il ? En tout cas, le responsable politique de l’Alliance Pour la République (Apr) par ailleurs Directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase, Lat Diop qui a organisé une cérémonie de don d’une ambulance et du matériel d’échographie pour le poste de santé de Hamo 04, a transformé la rencontre en meeting digne de ce nom. Il a en profité pour officialiser le ralliement d’un responsable de «Gueum sa Bopp» Modou Faye à Benno Bokk Yaakar. Ce qui constitue aux yeux de certains observateurs politiques un parti-pris des autorités administratives qui autorisent les activités politiques des responsables de la mouvance présidentielle et interdisent celles de l’opposition.
Un conteneur tombe sur un véhicule particulier à Sibassor
L’irréparable a failli se produire hier, dans la commune de Sibassor. Un conteneur transporté par un camion est tombé sur un véhicule particulier en partance pour Fatick à Sibassor. D’après Dakaractu, aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée pour le moment. Par contre, l’accident a occasionné 06 blessés dont 02 graves. Grève de la faim des handicapés diplômés Frustrés du sort qui leur est réservé, les membres de l'association des handicapés diplômés du Sénégal entament une grève de la faim aujourd’hui à partir de 11h00mn aux Parcelles Assainies, à l’Unité 06, à côté du poste électrique.